Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 30 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rf5k932h37/
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23« ANNEE. « Série nouvelle. - N° 979 " . -V. r - ... '■ïf©' ^xx^'érb;''V"ÏO:"oentîmes (5 H^ttiWès ati'Pront) ^ ■ [VENDREDI 20 JUIN 1917. REDACTION ET ADMINISTRATION ;S, Place des Deux-Ecus, 3 PARIS , Tf épiions : Central 33-04 BUREAUX AD HAVRE: SS'", Rue de la Bourse, 23'™ LE HAVRE Téléphone : C4 Belge DIRECTEUR Fernand NEt)RAY LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois u 7 fr. 50 par trlmestr». Angleterre. 2 sh. 6 d. par mois. » ... 7 sh. 6 d. par trimestre. Autres pays 3 fr. — par mois d 9 fr. — par trlmestra. PUBLICITE S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne a® Publicité, 10, rue de la Victoire parts* qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au navre et à Fans rrrn^rTTTWTffiTnrT*-!"*™-'-?'*-™'mmKmrrsmzr*.WM!:iMrfl.r,,a,1L.., LES ÉTATS«UNIS ET LA BELGIQUE LA CHAMBRE AMERICAINE fait us accueil eoihousiaste A LA MISSION BELGE M. Herbert Hoovcr rend hoimmag'e au courag'e et au paêi'iolïstîse des r-éïug'iés liCïg'cs eu Ang«et«ri*e , yvvyvv---:- ■■ ■■ ■ — Washington, 27 juin. La Chambre était bondée et les tribunes pleines pour la réception ' <de la mission belge. Le discours de M. Moncheur, chef de la mission, exprimant l'admiration de la Belgique pour le dévouement de VAmérique à la dé--fense de la liberté et des droits de l'humanité a été applaudi avec en- i thoueiasme. Passant en revue les préparatifs de guerre de l'Amérique, M, IMonciheur a dit ; « L'aviation américaine de dispose à apporter à nos armées son aide puissante. N'est-il pas naturel que Vaigle américaine s'élance de$ deux polir porter à l'ennemi un coup ■mortel, » , Il a ajouté 3 « Cimentée par la gratitude des efforts et des souffrances en com- ; mun pour la cause de la justice, la ÎÀberté abattra pour jamais ld barrière des mers et elle unira les enfants de la vieille Belgique au$ fils de la puissante République du nouveau m,onde ! » Aiu moment où la Chambre ùe Washington vient dse faire à la mission belge un accueil qui ira au cœur <\<e toius nos compatriotes, on lira avec un intérêt tout particulier <uno lettre où un de nos amis des Etats-Unis met en lumière quelques beaux 'traits de l'amitié américaine. On y remarquera notamment un touchant hommage de M. Herbert Hoover qui fait bonne justice des appréciations fâcheuses dont il arrive parfois aux Belges d'être victimes.Les Américains répondent avec empressement aux appels , en faveur des enfants beiges New-York, 15 juin. Uaïii de s'attiédir, la sympathie des Etats-Unis pour la Belgique s'affirme chaque jour plus chaleureuse. La raisbn en est pour une bonne part dans la colère suscitée par les déportations de Belges et dans les témoignages rendus des souffrances et du patriotisme des Belges par les Américains rentrés ici après s'être occupés du ravitaillement dans les provinces occupées. C'est ainsi que M. Herbert Hoover, ^ qui a dirigé avec tant de dévouement l'œuvre américaine en Belgique et qui est maintenant à la tête du contrôle »les vivres pour tous les Etats-Unis, a. adressé aux Belges ce bel hommage que je trsnis-cris d'après un récent numéro du Litte-rary Digest : Les réfugiés belges en Angleterre PRELEVENT SUR LES SALAIRES qu'ils ga-qnent dans les industries anglaises environ 300.000 DOLLARS PAR MOIS pour 'soutenir les œuvres belges. SUR 220.000 REFUGIES BELGES EN ANGLETERRE, IL N'Y EN A QUE 15.000, POUR LA PLUPART DES FEMMES ET DES ENFANTS, OUI NE TRAVAILLENT PAS. J'insiste tout particulièrement sur ce point, parce que les Belges ont te droit de faire reconnaître au monde entier qu'ils ne se découragent pas, qu'ils ne cessent pas de lutter, et qu'ils n'acceptent pas, ni pour eux-mêmes ni pour leurs amis de Belgique occupée, de tomber à charge à la charité publique. C'est là, n'est-il pas vrai, un bel éloge de la dignité belge et croyez bien que les Américains en ont particulièrement apprécié la valeur. Aussi, ont-Us rôponuu avec jrn empressement particulier aux appels laits en faveur de gens aussi dignes de leur aide fraternelle. Une souscription ouverte par le Litterary Digest en faveur des enfants belges a rapporté en quelques jours 300.000 dollars. Un autre journal, The Telegraph, de la ville de Macou, en Géorgie, a réuni 7.800 dollars pour les enfants de Visé. Un autre, The Chronicle, de la ville d'Au-gusta, en Géorgie aussi, réunit 10.290 dollars pour les enfants d'Oostacker, La grosse usine de papier West Virginia Paper C° a souscrit (souscription du personnel seul) 15.000 dollars, pour les enfants de Willebrœck. Les Américains du South Dakota, sous la direction de l'un d'eux, M. G. R. Douthih, se sont chargés de réunir les fonds pour l'entretien de trois mille enfants de Menin. Ce mouvement admirable répond à un appel lancé par le Comité américain afin d'assurer un repas supplémentaire aux enfants de Belgique occupée. Ces faits me paraissent plus éloquents que toutes les phrases qu'on pourrait aligner sur les sentiments de profonde amitié que le peuple américain a voués au peuple belge. L'avenir, soyez-en sûrs, vous en réserve des preuves plus éclatantes encore. Laissez-moi seulement vous dire que ces sentiments sont ceux de i'iijte comme du grand nombre. Nos avocats viennent d'en donner la preuve, pour ce qui les concerne, en invitant à pii^dre la parole à leur assemblée annuelle dS septembre prochain, l'avocat bruxellois M* Gaston de Levai, ancien conseiller juridique de la légation des Etats-Unis, qui se trouve actuellement en Angleterre. Cette invitation, elle aussi, est une marque de sympathie qui a sa valeur. — L. LE GALA BELGE C'est aujourd'hui, pappelons^e à nos lecteurs, qu'aura lieu au Théâtre des Variétés à Paris le gala que nous avons an-jnexncé.Voici quelques-unes des attractions du programme : L'IMPOT DE TOUTOU fcketch joué par Maud Lotï et son chien Biribi Chansons et duos, scène humoristique par Marguerite Deval et Guyon fils LES NOUVEAUX RICHES ■jgrïnde scène de la revue de Fèmina i jouée par Mistinguett et Chevalier, et \ les Girls du Théâtre Fémina, avec leurs costumes gracieusement prêtés par Mme . Rasimi. L'ACCENT BELGE grande scène bruxelloise jouée par Mariette Sully et Libeau LA CAMBRIOLE .(Création, sketch inédit de Léonce Paco, joué par Musidora et Maurice Lamx LES COTEAUX DU MEDOC 'jjketch de Tristan Bernard, joué par son créateur : Abel Tarride et L. De Mor-nand.Enfin î NOUVEL AN f>ièce d'observation bruxelloise jouée pai G. Libeau, son auteur et toute la. .troupe officielle du Théâtre Belge âu Front. ' Si l'on songe que pour le prix habitue] 'd'une place on pourra .faire une bonne action et passer une après-midi merveil leuse, il-est certain que le Théâtre des Variétés sera trop petit pour contenir la Joule des speetate-urs. LES ALLEMANDS et l'intervention des États-Unis a C'est un fait d'une importance extraordinaire » {lit le critique militaire de lû ({ frankfurter zeitunc » Bâle, 28 juiiî. Le commandant Endres, critique militaire de la Frankfurter Zeitung, vient de reconnaître, dans une conférence à Munich, le coup porté à l'Allemagne par l'in-tervontion américaine : « L'intervention, des Etats-Unis da\s la guerre a, au point de vue politique et économique, une importance extraordinaire, a notamment dit le collaborateur du journal Francfortois ; ELLE .4 FAIT DE LA GUERRE UN SOULEVEMENT DU MONDE ENTIER CONTRE NOUS. « Il est dans les intentions île notre haut commandement de rechercher la décision sur le front occidental. Une offe?isive aura certainement lieu, car seule une offensive peut briser la volonté militaire dt l'Entente. « Ne nous laissons pas leurrer par l'idét d'une paix prochaine ; rien ne nous se rait plus préjudiciable que de perdre notre préparation intérieure et extérieure pour résister encore longtemps. » — n ■ ■■ www ' ■ » — îles agents allemands ont tenté de îai-ri sauter un steamer anglais'dans un part sué dois au cours du chargement. Une bombe tu découverte à temps par le capitaine. — Qn monde de Vienne qu'unie chaire a éti 1 créée à l'Ecole Polytechnique. . — C'est aujourd'hui que le Papo promulgu le nouveau code du droit canon. pour le depecement de LA belgique La séparation aiiiiistratiïé dans le domaine de l'enseignement ta séparation administrative, imaginée par les Allemands pour diviser la Belgique, s'accentue de jour en jour. Dès à présent, les écoles normales pour instituteurs et institutrices situées dans la région dite flamande devront enseigner uniquement en langue flamande ; c'est ainsi que les écoles de Gand, Eecloo, Thourout, Bruxelles, Uccle, Schaarbeek, Laeken, etc., ont dû supprimer leurs cours mixtes sous peine de fermeture. Les commissions d'examens instituées pour la délivrance des diplômes seront présidées, en juillet prochain, par un délégué du gouvernement allemand choisi parmi les fonctionnaires de la nouvelle administration créée au ministère des sciences et des arts. Il en sera de même pour les jurys centraux et les écoles normales moyennes. Inutile de dire que les récipiendaires seront rares et que les nouveaux instituteurs « boches » pourront, dès la '-entrée au pays, chercher à se caser en Allemagne.Des mesures analogues viennent d'être prljra également pour la délivrance des certificats d'études moyennes (athénées, collèges et écoles moyennes). On comprend maintenant la raison des déportations en Allemagne de certains fonctionnaire*! du ministère des sciences et eies arts, dont M. Klompers, directeur général de l'enseignement moyen ; M. Arnoldv, vérificateur des économats des écoles normales ; MM. Renault et Sterckx, inspecteurs de l'enseignement dans les mêmes établissements ! Ce qu'ils ont refusé de faire, d'autres i s'en sont chargés moyennant prébendes. Par arrêté du gouverneur général en Belgique, en date du 13 juin 1917, ont été nommés au ministère des sciences et des arts à Bruxelles : 1, M. von Ziegesar, professeur, en qualité de directeur général de l'administration des beaux-arts ; 2. M, Raphaël Verhulst, homme de lettres, en qualité de directeur ; 3. M. Van den Eynde, chef de bureau, en qualité de chef de division ; 4. M. François Schoonjans, inspecteur cantonal à Courtrai, en qualité de directeur ; 5. M. François-Pierre Demoor, commis de classe, en qualité de chef de bureau. — WVWV-~ ■■ ■ H PjUadêiqie frai)$ai$e LA RECEPTION DE M. ALFRED CAPUS M. Alfred Capus a été reçu hier à l'Académie française par M. Maurice Donnay, directeur en exercice. Séance solennelle à laquelle assistaient, outre M. Raymond Poincaré, qui est de l'Académie, le général Pershing et le maréchal Joffre. Le discours de M. Capus étudie l'œuvre et la doctrine de son prédécesseur, M. Henri Poincaré. Le nouvel académicien — qui fut ingénieur des mines, avant de se vouer aux lettres — s'excuse de ne pouvoir cependant guider ses auditeurs parmi 'es enseignements du savant mathématicien. 11 peint le désarroi où s'agitaient, avant la guerre, les idées et les mœurs ; il analyse l'influence de Henri Poincaré, uniquement passionné de science, montrant, en elle l'explication des phénomènes naturels, mais refusant, avec une vigoureuse logique, (l'en déduire les règles de vie que d'aucuns réclamaient. M. Capus trace un portrait frappant de l'illustre savant ; il rappelle à. son auditoire les gloires trop oubliées de îa science française ; le désintéressement avec lequel les savants se son pays ont serv: leur idéal austère. Il proclame enfin nécessaire, indispensable, au lendemain de la victoire, la collaboration des élites et des démocraties. M. Maurice Donnay, a conté avec esprit la carrière d'Alfred Capus. Il a loué en lui l'observateur et le .peintre indulgent des faiblesses contemporaines ; le théoricien de la « Veine », le philosophe souriant poui qui « tout s'arrange ». Il a, à son tour, dépeint le Paris d'avant la guerre, en vahi par l'étranger au point d'en perdre sa figure française. Il a montré Capus étudiant les mœurs d'hier, les persiflant les redressant — avec le sourire— et près sentant les merveilleuses ressources qu devaient dresse/1 le pays tout entier, un devant l'Allemagne ; et il a rappelé ce: mots cl'Henri Poincaré t « Nous pouvons être embarrassés de justifier notre amoui de la patrie ; mais représentons-nous notre armée vaincue et la France enva hio...» M. Maurice Donnay exalte onfii l'œuvre patriotique accomplie, depuis trois ans, par Alfred Capus ; son respec constant des croyances sincères. 11 lui rap pelle enfin lo souvenir des premiers jour: ele la guerre, et de leurs angoisses filiale: à tous deux, en pensant à fa France et danger. « Depuis, nous avons travers' bien des heures douloureuses, de glorieu ses aussi, de désespérées jamais ! Not.ri mère ne mourra pas, Monsieur ; elle m peut pas mourir...! i,. i -m-nï NOS JEUNES HÉROS A été nommé Chevalier dê l'Ordre dé Léopold et décoré de la Croix de guerre Weyenberg, Paul-Henri-Antoine-Charles Hubert-Ghislain, caporal d'infant. — Gra dé très courageux, s'offrant toujours pou ; accomplir des missions périlleuses. S'es ■ évadé de Belgique d l'dqe de 16 ans 1/' i afin de rejoindre l'armée et a servi a front pendant dix-huit mois. Blessé trè ' {grièvement à Ilet-Sas, il a subi l'ampt Les iroopes ftritmlps harcèlent l'mrn D'UN BOUT A L'AUTRE 00 FRÛiT ' Un poste belge assailli mei en fuite les Allemands LES ANGLAIS AU VILLAGE D'AVîON f \vv1 Le Vaily Mail publie aujourd'hui un long récit' de -M. Beaçh Thomas, son correspondant auprès du quartier général britannique, qui, après avoir relate une action remarquable des troupes du Durham, dans la région de Fontaiues-les-CroisiUes, complète ainsi sa narration : « Cette affaire a démontré également combler.1 notre ligne .de bataille est reliée à des espaces lointains. Simultanément avec cette attaque locale, nous avons entrepris en effet une opération considérable soi- un terrain très important au sud de Lens et nous chassons graduellement l'ennemi de ce grand centre minier. a Nous le harcelons de raids au sud d'Armentières, nous avons occupé de nouveaux bouts de tranchée ennemie vers War-ueton, nous poussons en avant des patrouilles et nous organisons une nouvelle ligne a Lombaertzyde, sur la mer, immédiatement au sud d'Ostende. « A aucun endroit du front de 120 milles d'étendue, l'ennemi n'a été lâché par r-otre artillerie, notre artillerie de tranchée et même nos patrouilles d'infanterie. Un merveilleux canon de grande dimension, d'une admirable mobilité, pouvait se voir harassant l'ernemi jusqu'à douze milles en arrière de ses lignes. « L'artillerie et les patrouilles sont actives au sud de Lens ; mais la situation n'a pas grandement changé, si ce n'est que nous démontrons à chaque minute la grande valeur des nouvelles positions enlevées par nous. La merveilleuse visibilité de ces derniers jours, alors que les tours de Douai furent aussi nettes que le palais de Cristal, fait ressortir d'une façon encore plus effrayante le squelette dressé vers le ciel de la ville de Lens et les débris éparpillés des villages qui gisent à ses pieds. L'endroit ne sert que de tanière aux engins de destruction et à rien de plus. » COMMUNIQUES BRITANNIQUES 13 heures. L'artillerie allemande a violemment bombardé, cette nuit, nos positions vers Fon-taine-lès-Croisilles.Des attaques contre nos postes avancés au sud de Cojeul ont été aisément repous. sées. Un détachement ennemi, qui avait réussi à pénétrer dans nos tranchées, la nuit dernière, à l'est de Vermellea, en a été aussitôt rejeté. Un de nos hommes est disparu. 21 heures. Une nouvelle progression, au cours do la* quelle nous avons fait un certain nombre de prisonniers, a été réalisée aujourd'hui au sud de la Souchez. L'avance effectuée dans ce secteur sur un front d'environ trois kilomètres, nous a vy.————■ permis d'atteindre les abords d Avion. L'aviatiuu a continué hier a montrer de l'activité. Un appareil allemand a été abattu en combat aérien et deux autres contraints d'atterrir désempares. Deux aéroplanes ennemis ont ete, en outre, abattus ; et deux autres contraints d'atterrir par le tir de nos canons spéciaux. Quatre des nôtres ne sont pas rentrés. COMMUNIQUE BELGE Cette nuit, l'ennemi, après avoir bombardé vïnolemment nos tranchées avancées au sud de Saint-Georges, a tancé un détachement à l'assaut d'un de nos postes. Parvenu à y pénétrer, il en a été rejeté aussitôt par les seuls occupant après une lutte corps-à-corps, au cours de laquelle il a éprouvé des pertes sérieuses. La lutte d'artillerie est très vive sur tout le front, particulièrement dans le secteur de Steenstraete. IIUUTESICTIIBI itTILLUIE AU FRONT FRANÇAIS 14 heures. Lutte d'artillerie particulièrement active dans les régions du Monument d'Hurtebise et du mont Corniiiet. Une tentative allemande sur le saillant do Wattwiller (nord-est do Thann) a échoué ; l'ennemi a laissé plusieurs morts entre nos mains, dont un otficier. Des engagements do patrouilles devant Flirey et Bezonvaux nous ont permis de faire des prisonniers. li se confirme que, dans la journée du 25, un albatros attaque par tin de nos avions est tombé dàns ses lignes à l'est de Gratreuil. Hier, un albatros a été abattu au sud-est de Moronvïlliers. 23 heures. Bombardements Intermittents dans la région du Monument d'Hurteiuse, sur le Casque, le Téton, le Mont Blond' et le Corniiiet.L'artillerie eiritemie a été vigoureusement contr'e-baf.ue par la nôtre sur le front et, en particulier, sur la rive gauche de la Meuse. Sur les peiïtes du Mont des Roches (Noro de Jouy), une forte patrouille ennemio qui tentait un coup de r/jain a été .repoussée. Un avion allemand, descendu par un des nôtres, est tombé a uSud du bo is de Beat. Marais (Sud de Craoïute) ; le pi lote blesse et l'officier observateur indemne ont été faits prisonniers. Les Allemands continuent à bo.nbardei Reims qui a reçu aujourd'hui dou^'£ cent: obus, dont huit sur la Cathédrale. LE COMPLDTDE STDCSEDLM Félicitations officielles allemandes à Scheidemanii S'il était encore nécessaire de prouver que le gouvernement allemand patronne et dirige les opérations des socialistes allemands à Stockholm, la façon dont les organes officieux d'outre-Rhin commentent te programme de paix do la délégation dos majoritaires allemands serait pleine-mont édifiante. Un long article de la « Koelnische Zeitung » n'est rien de moins cpi'ume « affectueuse bénédiction » de la diplomatie de Scheiclemann — bénédiction que ponctuent à peine les « inévitables réserves formelles ». Ainsi, le » Koelnische Zeitung » dit que ce programme ne représente pas l'opinion du gouvernement allemand, niais elle va jusqu'à dire que le gouvernement l'acceptera comme étant « l'opinion probable d'un grand parti allemand » ; elle ajoute même que « plus et'un point de ce programme est formulé de telle façon que chaque Allemand — et le gouvernement allemand même — peut l'accepter et l'approuver.». La « Koelnische Zeitung » réfute avec douceur ce qui a rapport aux annexions et aux indemnités. En ce qui concerne la Belgique, la « Koelnische Zeitung » proteste contre le retour au « statu quo » de 191-4, mais elle _ajoute : « « Si les socialistes pensent qu'une incorporation de la Belgique à l'Allemagne qst à rejetai-, on ne peut dénier à cette attitude des raisons sérieuses et l'on cherchera à s'accorder sur une solution intermédiaire. » Inutile de dire qui ferait les frais de cette « solution intermédiaire »... Retenons tout cela pour le jour prochain où les minoritaires occuperont à leur tour le devant de la scène. Les revendications des majoritaires socialistes qui constituent sans doute le programme minimum actuel des empires centraux, avaient pour fonction- non seulement de rassurer l'opinion à l'intérieur de ces pays, mais surtout de donner à l'étranger une impression de confiance dans la force de l'empire. C'était, selon l'invariable méthode allemande, le cinglant coup de aravache qui devait faire jeter les hauts cris à l'opinion adverse. Toutefois, comme on désire vivement à- Rerlin fti h Vwume que la conversation ne tombe pas, c'es sur les minoritaires ou les dissiclenits qu< l'on compte pour la .renouer, et c'est pour quoi on peut s'attendre à voir demain uni minorité allemande curieusement lâ-c'héi par la police germanique, porter contre 1< gouvernement allemand le plus catégori que acte d'accusation qu'on ait encore en tendu jusqu'ici. Qu'on ne s'y laisse pas prendre. quels belges consentent a aller a stockholm On se rappelle quie les feuilles a-lAeemanales avaient annoncé à grand ta page* c uo tics socialistes- belges — M. Caim-iJle H'uysmans ne comptant pas — avaient consenti à assiste! à la conférence de Stockholm, fis citaient même 1e nom de M. AnseeLe. Depuis lors cette information a été dé-mentie comme or pouvait s'y attenda-e et lies journaux boc'he: n'ont plus — et potur cause — ci-té aucun nom VEcko belge nous apprend aiusouircniui q-u'ui anarchiste-, Etiouaird Joris, a vouAu nliLcir t Stockholm pour y représenter iun groupe dt socialistes activistes an verso is. Il parait qu« ce personnage joue aujourd'hui « Akliiviste : ;i Anvers. Quoi d'étonnant quand on se so'U vient qu'i-l joua jadis « Jeuinie Tuiro » à Cûns tantinople où il voulut assassiner le sultan l'eembarco sur les pacifistes anglais est maintenu Londres, 28 juin. — Le taruAt courait hiet quo les gens ele mer et les cliauiftieuirs hritan niques lèveraient, l'embargo- sur le dèpaar pour la S-uèdie et la Russie des dieux pacilis tes Jo°et et Ramsay Mac Donald, à la con el-it/LOn c]ue ceux-ci répudient leurs déclara tionjs de la oonfiérenc-e eie Leods. Au> contraire 2ô:î sections du syndicat des gens de met représentant 474.000 membres, se prononcen pour le maintien ; 128 sections, soit 52.99 membres, pour la levée -de- l'embargo. De plus, tontes les réponses qui continuen d'arriver jn-omlrent que la grande -majorité d-e pens de mer -est favorable au maintien d l'embargo. Enfin., les représentants du seynûicat bi-i ta unique des gens de mer, du syndicat de pécheurs, d'il svndieat des marins de Hul' ele la iguilde, de la marine marchande, d l'Association d--s mécaniciens de la marine d'es officiers mécaniciens et des navigateur se sont réunis à Londres et ont volé, à l'uni, nimité. le maintien de l'embargo jusqu'à noi, vel ordre. ■ —« -iWW' ' ———1 — Un télégramme de Berlin annonce qn deux chimistes de Plaïuen, en Saxe, ont ir venté un siiubstit.ut pour le liège, qui sera tiré des chianififcno-p" LEUR BARBARIE... Le Boche salit tout ce qu'il touche. C, sera une des .tristesses de cette guerre d'avoir vu nos ennemis prostituer l'un après l'autre les sentiments les plus nobles au service de leurs plus bas instûicts. En envahissant notre ' pays pour y accumuler les crimes et les ruines, les généraux allemands ne rougirent pas d'invoquer, auprès des Belges qu'Us allaient massacrer, de' vieux souvenirs de fraternité d'armes. Au. lendemain du sac de Louvain, leur kaiser télégraphie au président W il s on que son cœur saigne et sollicite la pitié des américains, en laveur des pauvres soldats aile-Tamis égorgés par les femmes et les prêtres bèl&e». Phta rcr.»ïnLuu\nt, le gouvernement Livif-éi'jai rxî(œ:c l'admii-ation du monde entier .pour la rnr»£rtnttUïiiU$' allemande : il y avait eu en Belgique des déportations le L'ape avait ijrûte^tA._.on'. s'em-prossait de ln.i donner satisfaction et de renvoyer dans leurs loyers les ouvriers déportés. Le lî avril, le comte von Hcrlling en donnait l'assurance officielle au Saint-Siôge .Quelle grandeur, q.uejle générosité. ! Or que s'est-il pa.ss»V depuis le 2 avril ? Le gouvernement -.le Berlin a renvoyé en Belgique des ouvriers réduits par les mauvais traitements à l'état de loques humaines et devenus incapables de fournir *.ueun travail. ïl a en outré su-sp-enùu at'ieiellemeat les déportations, mais lo nom seul a disparu tandis que La chose horrible continuait On retrouve même le mot dans certaines ordonnances d'autorités locales moins appliquées à dissimuler la vérité que les autorités supérieures." Ce que. celles-ci appeJ'ent pharisaj'qtieme-nt » l'organisation du travail"libre » s'est traduit depuis la fameuse promesse de .M. von Hertling au Pape par l'enlèvement de milliers d'ouvriers à Mons, à Alost, à Tournai, à Bruxelles, dans le LuxeTiibourg et .ailleurs encore. Bien pis, parmi eux on a même arraché à leurs foyers des malheureux qui venaient d'ôtre rapatriés ! En ré'alité, dans tout cela qui nous stupéfie, il n'y a qu'une seule et même chose.qui est la barbarie allemandeet que l'on retrou^ ve chaque jour sous quelque forme nouvelle, comme nos soldats l'ont découverte dès les journées de Liège dans la traîtrise des appels à la camaraderie de faux blessés ou de faux prisonniers. Et cette barbarie est si, essentielle à la nature aJlemande que kaiser ou soldats, évêques ou savants libres-penseurs, socialistes ou. catholiques en font "tout naturèUeïuent des gestes identiques. Les socialistes du kaiser, pour duper ceux qu'ils ont "trahis, invoquent la fraternité humaine, et ses catholiques, dans l'espoir d'abuser les âmes chrétiennes des nations' alliées, n'hésitent pas à profaner ce qu'il y a de .plus saint dansîe catholicisme : leur dernière manœuvre en faveur de la paix allemande n'a-t-elle pas tenté de prendra la forme d'une ligue eucharistique interna* tionale ? — Stylo. ! J, I ,■■■■ ' ■■■ WVWV " 1 ECHOS ■ ; Pour «os c/liciers mariés . Nous avons plaidé leur juste cause ; ils , nous demandent d'y revenu-, et nous soumettons — bien volontiers — leur requête à la bienveillante attention des autorités. ■ Les officiers mariés ont des charges aux-' quelles leur traitement suffit à peine. 113 voueiraient pouvoir, en toute liberté d es-t prit, se consacrer à leur tâche ; ne pas avoir, parmi les soucis de la guerre, des inquiétudes matérielles, des soucis d argent. Nous les comprenons, et nous espérons n'être pas seuls à les comprendre... wvw» Çuo dit le u»ot "Repos? " Vous s-avez ce qu'il signifie, ou du moins croyez le savoir. Nous amis les « jasses » : nous en donnent une série de définitions, , en usage au front belge. Là « repos » veut ! dire : lever à 2 heures de nuit, travail, théorie, marches forcées, exercices, inspec-: ' tiohs, corvées, nettoyages, recensement des masques et des outils, le tout ou- presque, <.vïi plein soleil et par l'accablante clisyeu.i ; d es derniers jours. ' IjO. bienveillance des chefs à laquelle, ' nous avons fait tant d'appels, presque tou-' jours exaucés, voudra-t-elle bien que le , « rt'pos belge » soit désormais celui que le 1 mot signifie, et que demande l'intérêt bien : ente&du e^e nos soldats ?. VVW"V* La " Revue miltlaire suisse" publie dans so3 numéro de juin une étudei où le major Marsily démontre une fois de plus et de façon péremptoire le scrupule avec leauel la Belgique observa les devoirs de la neutralité. Toujours, les thèmes de manœuvres ou. d'études proposés aiiv officiers d état-major ont été 1 invasion de notre pays par une armée allemand^ ou anglise ou française. Le même numéro rend uiv bel hommage à l'organi-, sation industria'le des services belges de l'arrière à nos artilleurs de tranchées et . à la brillante carapagne menée en Afrique 5 par le général Tombeur. M Les militaires ■ du front ou des dépôts et tous les ama» 2 teurs de photo caii n'ont pas encore fait i l'acquisition d'un appareil, ont intérêt à . demander au Phato-Plait, 117, rue La- . lavette, Paris-Optva, son Catalogue el'été. ■ 1917 qui vient de paraître, véritable al-. ■ bum des modèles de toutes marques H (Vest-Pocket Kodak, Ensir/nette de luxe, l'oldings 0 1/2 + 9, Platoscope 45 + 107, e Glgphos Richard, etc...), qui sont vendusM t garantis avec faculté d'échange. Le Photo-^M "I

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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