Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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12 januari 1915
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s.n. 1915, 12 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2f7jq0tp70/
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— Série nouvel . — N° t i ~ ' . -4 f\ i! PRIX DE L'ABONNEMENT 3 Francs par mois (à envoyer par mandat postal) Envoyer les demandes à L'ADMINISTRATEUR duJÔURNJ 28 lw# mg de la Bourse — LE HAVRE Directeur : f FERNAND NEURA1 LE XXe SIÉCLE AIX.U.1, V4* Ji.j*t VMU w AW- ■*. S **/ IPUBLKTTJB PEUTTE COR5BE8POSDAKCE Le» 3 ligne».. .... O.W Ligne sappScctcatelr©.... O.S! Annonce» diverses à forfait Adresser les annonces ti O^JDMilMSTRATEURnuJOURNA] îob da la Isurso — LE HAVRE Ountlcfien beîoe oaraissent eu Havre UN TELEGRAMMî | DU ROI ALBERT A S. S. BENOIT X Tîic-ii ue dira mieux l'émotion profoi j, qui g'tvi emparée cte toits les Belges à | nouvelle des vexations dSnt le cardinal ehcvèquo cte Maltaises vient tl'ôtro rob. qu-e !a prestation de notre Souverain I {très du Pape. Le lloi, qui tient le cardinal en vive an I tien, a a Ivesaé au Souverain. Pontife un [ légïvunmc ainsi conçu : 7 janvier 1915 Quartier général de l'armée bel Sa Sainteté le Pape, Rome. L'atrestalion d'un iAince do l'Egl | membre du Sacré Collège, qui tout en i J pcclant la situa/ion de lait de l'occupa [ 'ifa pu garder le silence devant les cruel S injusliees dont soutirent ses ouailles et i vùnt le traitement inique infligé à tant prêtres de mon pays, doit doulourcusem affecter le cœur de Votre Sainteté. ,l'exprime au chef vénéré de l'Eglise |im rnainc mon admiration pour la conduite I cardinal Mercier qui, à l'exemple de s ; I vieux prélats du passé, n'a pas craint f proclamer la vérité à la face de i'erreua i d'affirmer les imprescriptibles droits d'> [ iuste cause au regard de la conscience î i verselle. S Je prie votre Sainteté de croire ci mes s I tliments de respectueux et filial dévo I ment. Signé : ALBER7 UNE LETTRE DU CARDINAL MEROIE Le cardinal Mercier est un patriote et ■ apôtre. Un de nos amis nous comunique une z I Qïiirablc lettre que le vénéré prélat lui I écrite, à la date du 14 novembre dernier, I nous autorise à en reproduire les passai I que voici : <( Ce matin, nous avons chanté, au nuli f d'un recueillement profond et d'une ti | nombreuse assistance, le « Te Deum I .pour célébrer la fête de notre roi.J'ai trou i une puissance de voix toute juvénile qua I j'ai prononcé le « Domine, salvum fac ; ■ gem riost-nim Albertum » I Tout le dioci I a été religieusement associé à la fête I jour... « Le samedi, veille de la Toussaint, on I arrêté M. le curé d'Eppeghem, avec de I paysans de la commune, et l'on frap K celle-ci d'une amende de dix mille fran I Aussitôt, je me suis lait remettre, par l'< I tremise du doyen de Vilvorde, un rapp( B sur les faits et sur les-procédés et j'ai aie K adressé une lettre au gouverneur génér I Quelques jours après, les trois otages p I sonniers étaient remis en liberté. On avo B d'ailleurs, de divers côtés, sollicité leur lil B ration, et il est vraisemblable que l'ef B lieureux est dû à des causes multiples. « Je sollicite pour deux ou trois de n 1 prêtres belges l'autorisation d'aller exerc ■ leur ministère auprès de leurs compatr B tes, solda-ts ou civils, prisonniers en Al ■ magne. L'obtiendrai-je ? Je l'espère, car c B malheureux sont bien abandonnés,'n'aya ■ pas de prêtre qui parle leur langue... c Comptez sur mon absolu dévoueme I aux chefs de la patrie belge et sur m K humbles prières. C'est la seule façon do B je puisse servir mon pays. » I Lettre de Suisse | LA SITUATION DES REFUGIES BELGE A FRIBOURG. — NOUVELLES DU BORiNAGE B M. l'abbé Guyot, prêtre belge, réfugié ■ Fribourg (Suisse), nous écrit : «Fribourg (Suisse), 5 janvier 1915. « Nous sommes venus, M. l'avocat Ma | sa.ux de Quaregnon et moi, pour nous occ (| per des Belges amenés ici par les soins c i comité suisse. « Nous avons été très bien reçus. Les Bi t ' gessont installés chez les particuliers d i trois cantons : Lausanne, Neufcliâtel j Fribourg. Fribourg est une ville très cath H hque, lq canton également. Actuellemer ■ le comité n'accepte plus que les femmes, 1 ■ enfant? et les hommes d'ùg'e. On leur dom ■ la nourriture, le logement et le vêtement. I ^ÙUs aurions voulu servir d'interm ■ œaire pour les corespondances; malheure I ?ei"en'> lettres et cartes postales (mên ■ écrites en allemand) nous reviennent avi ■ inscription : « Pas de communication pe: ■ dant la guerre ! » I „ " J" annonce de mon offre de renseign ■ ijients pour réfugiés ayant paru à Bruxelli l «ans « le Belge », je ne sais trop commen I Ji i<^is ('es '6Wres de Bruxelles me dénia: ■ uant (tes nouvelles de réfugiés, mais je r I nuVleT: Ças à écrir® à Bruxelles. M. l'abl I t Beuverie, aumônier militair I :•>?. t,ue ls vieux curé d'Acoz a été fi I est j ûi^1 'eS ^"euianc's- Ce renseignemei I ,w6s brav?s Scns du Borinage apprei ■ S™ sv?° Plals'r que le bon curé Mole! ■ 5. ea,u est en bonne santé à La Bouveri' I i» , av.a'"e trois i°urs par semaine dar I! rf,cllav"c>nnages. Les boulangeries font cl I EVï?cia farine a.n>éricaiiie ; le nain ! I 0<0 les doux kilos. On a fait ies tri II 13? ®« }a campagne dans la région bi I i„,!ne' !na's 'es Allemands ont pris les mei ■ leuw chevaux. I hlli su'? a la disposition de mes compi * cil" auraient besoin d'autres rense Isaements. » EN ALBANIE ESSABPACHA RKNTRE A durazzo Athènes'. — Essad pacha, ô la tôle de fo ma importantes, es! rentré dans Durazzt •'insurgés.occupent toujours les hauteui i 'im environnent la ville. : i û relimon des soldats franca (De notre correspondant partieuliei y Paris, le 9 janvier 19: J'ai reçu ce matin des nouvelles de ami le chanoine Ardant, aumônier à mée de Lorraine. Il répond par des r ide claires et précises à diverses questions la je lui avais posées. Toutes n'intéressent ar- le publie. Qu'on me permette simplei jet, d'y puiser les éléments d'un article sr au- que j'appellerai la « religion de nos dats ». ;ec- Pour débuter, cette anecdote pittore té- — l'abbé Ardant a toujours des anecd à raconter : — L'autre jour, il arrive < un village pour dire la messe. Un ob troue la voûte de l'église et brisé les ge. traux ; il ne reste d'aileurs pas une -dans le village, que les Allemands bom dent encore de temps en temps. — Connais-tu M. le curé ? demande-t ' un gamin. •es- — oui, monsieur l'aumônier, je vais i ml, vous le chercher. 'les Et le gamin prend ses jambes à son de- pour revenir avec un... maréchal des 1 de d'artillerie. ont t'est vous, le curé ? s'exclame l'i Brdant. — C'est moi, à mes heures libres. Le r°- laire est mobilisé, lui aussi. Vous voye "ll moi un vicaire savoyard. Comme maré /!°" des logis d'artillerie, j'ai des loisirs ; jf de consacre aux quelques douzaines de j • et sans demeurés dans ce village. me Le soir, l'aumônier est logé dans la cli ()it- bre du colonel, parti pour les tranel Une photographie d'évêque attire son gard. C'est celle de son propre évê ~ Mgr Quillet, évêque de Limoges. Il est c la maison paternelle de Mgr Chollet, ar , vèque de Cambrai, et l'hôte de son b frère et de sa sœur, qui d'ailleurs n — point quitté le village. Voici un convoi de blessés. Un petit 1 [{ tenant attire son attention. Il vient de f trois kilomètres avec une balle dans le non et le médecin l'admoneste pour < un imprudence. L'abbé Ardant l'interroge découvre que l'officier est le proche pa id- de son ami l'abbé L..., un des plus j et a et des plus zélés eurés de Paris, et Mais assez d'anecdotes. ;es Nos soldats sont profondément religi écrit en substance l'abbé Ardant, et ils eu sistent à la messe, se confessent, com ,'ès nient sans le moindre respect humain », chaque pas vous en rencontrez qui por tvé des médailles épinglées sur la capote, nd image du Sacré-Coeur cousue au képi, re- tes, leurs conversations ne sont pas ci :se de jeunes filles, mais le blasphème est du rare, presque inconnu. Jeanne d'Are n rait pas à gourmander nos troupiers c i a me autrefois Lahire. ux Qu'il s'agisse de messes, de saluts, d pa soutes pour les morts du régiment les i es. ses sont toujours trop étroites.On rechei în- de préférence les messes avec chant' >rt sermon. Nous leur distribuons les canti< >rs rl«e Jean Vézère, et il faut voir avec i [sur l'air du « Clairon » de Déroulède « Stabat » pour les morts au champ d'il neur, la « Prière pour les prisonniers ». non. i comprennent et sentent ce qu'ils chant •ar_ j et maintes fois j'en ai vu verser des lan jtes a certains passages. ttue I nous demande des chapelets près ias ; autant que des médailles. Dans certai gn» ' tranchées, on en a fabriqué avec des fiée • ce ! e' c'es bouts de bois. goj_ Le soldat aime la parole du prêtre. N ne prêchons pas, nous causons. Deux. e trois idées très claires, quelques images, trait historique, une conclusion pratic ns en un mot quelque chose de vibrant et d s peu cocardier, et Pitou s'en va content. I Je suis toujours édifié, écrit encore l'a itrè Ardant,pair le recueillement de l'assistai Le soldat ne se contente pas de peu ; il mande des prières, il fait dire des mes . toujours à des intentions déterminées. * nous refusons les honoraires, il se fâch i, — Monsieur l'aumônier, on a voté messe dans la tranchée .et on a fait r*™, quête pour. Ainsi, vous ne pouvez pas fuser. ° Les blessés aiment à être hospitali lu dans les églises. Les soldats valides ,aa c traire, n'aiment pas à y coucher. — C'est pas dès maisons comme tus " très ! disent-ils, et elles ne sont pas fa ,e . pour se coucher. Jfr Qu'elle est émouvante, cette récitation chapelet dans une église en ruines par s L cents soldats.L'aumônier indique, pour c que dizaine, des intentions, mais si pr f"*- ses, si actuelles qu'un frisson passe qui , elles sont énoncées. 'p" La première dizaine sera pour les cai ue, rades qui viennent do prendre la rel î°s dans les tranchées, Que le bon Dieu oc; ne- d'eux les coups mortels ! au; Nous nrierons ensuite pour les blessés onx régiment,.spécialement pour ceux que n avons relevés à tel combat. ®u_ La troisième dizaine sera pour les ni' "re au champ d'honneur,particulièremîut p S®- les orphelins, les sans famille, ceux que l iM.® sonne ne pleure, pour qui personne ne p 1 '{ La quatrième dizaine sera pour les mè ent et les veuves, pour les plus affligées d nes tre elles, pour les mères de fils uniq pour les jeunes veuves de vingt ans don vie est brisée. ux, Enfin la cinquième sera pour la Frai as- pour celle qui est la plus vénérée de toi nu- les mères, plus aimée que toutes les fi A mes. ent Fiits ce leiiâ'n éclate comme un i me nerre ; j®* « Prends de nouveau ta place lGS « Au front des régiments... » rès C'est le cantique à Jeanne d'Arc, et n 3u- sommes en Lorraine. >m- L'abbé Ardant termine par ces fortes rôles : 'i Il faut de ces sacrifices et ab- ces catastrophes pour retremper les ûiv u Çe"p guerre est déjà féconde en héroïsr ;he de (ont. genre. Je ne vois autour de i et qu apnégations et enthousiasmes. La gue ■les . a SG« côî<1« flo o-'îr.h'A nf eno ; Jnsxeîles ' : sens la lotte "te mm très lmr& - " Un .do nos confrères, fraîchement débarqué au Havre, nous raconte la savoureuse •entrevue .qu'il eut avec les représentants de la consulte a/i'liemanidc, au (s[u.jet du u relèvement » possible de la (presse boïge. On le prie d'abord de passer à la « Kom-mandantiur » ; là, il se trouve en présence d'un journaliste allemand — à la joue doublement balafrée — et de trois officiers. Tous étaient assis comme des juges devant une table à lapis vert. — Mon ger .gonfrère, d't. l'homme do lettres teuton, che fous ai fait appeler, pour fous temantlter s'il n'y aurait pas moyen de faire baraltre votre chournal ? — C'est notre désir le plus ardent. — Eh ! bien margez, alors, margez !... — Marcher ?... Dans quelles conditions ? — Ecoulez : Nous zerons très lâ&rges. — Et la censure ?... — C'est moi, la censure ; ms graignez •donc rien : mous zerons très lààrges. — Permelitez-vous un mot ? — Ba.rfai'tement. — Serons-nous autorisés à publier les différents communiqués militaires ? — Nous zerons 1res Iftïtrgies. — Natiurellemenl, vous nous fournirez le communiqué allemand ? — Voui. Et encore beaucoup des goupu-res de chournaux très imitére'ssants. — Et le communiqué belge.? — Je le répèle : nous zerons 1res lààrges. — Le communiqué russe ? — Aussi, barfaitement. — în ex tenso ? — Nous zerons très lààrges. — Enfin, il y a celui des alliés 1 — Voui, voui... Za dépend tout de même un peu... — Ah ! — Miafe ne vous oguffiéz pas avec toutes ces bediises : nous zerons très lààrges. ■— PGUirro.n:--nfflis pubMcr ces divers communiqués entièrement ? Voilà la question.— Ecoutez : cela, che ne le crois pas, parce (pie ces communiqués sont injustes ; ils écrivent presque toujours le go'ntraire de la férité. Mais, che vous en prie, ne vous oguipeiz pais avec tout coia, mon ger gonfrère : mangez, margez !... L'un des trais officiers se leva et (lit, la ■main tendue, on un geste ex-pressif : — Vous avez notre brolection : nous ze-«•ons làfiàrges, nous zerons très Mâàrges. Edifié, notre « gcmfrère » sortit. Acjéà Inutile de d'ire que son journal no parut pas. Jean Bar. Ils frappent dur ! t'nc dépêche annonce que par jugemei d'un tribunal de campagne tenu à Liég< les autorités allemandes on}, condamna pour haute trahison militaire envers 1"\J]( magne : 1. Le lieutenant belgo Gustave Gillc, au travaux forcés à perpétuité. 2. Le général de lu igade en disponibilit( bu s lave !• ivé (belge), aux travaux forcés perpetuiir. 3. Ferdinand niomme, de Liège, à 5 an de prison. A-. Alfred Transquet, de Liège, c\ 5 an de prison. 5. Guillaume Veina De Witte, de Lié«( a !• ans de prison. G. Ferdinand Wilde, ouvrier, à LÏëae 3 ans do prison. ° ' On ignore absolument les molifs do cetl répression rigoureuse et inique selon toute vraisemblances. Qu'à ta signature de la paix, on n'ouhli pas ces malheureux compatriotes dans le dures casemates prussiennes ! I. Vi»lcrVtkl< i fMdrt; Parlant dans un meeting tenu à Londrc par 1-s .•-'ociaîiwtes, .M. \'anderve!dc, minis Ire d'Etat belge, a expliqué l'altitude de 1 Belgique. La neutralité perpétuelle et conventior îielle imposée à celle-ci par traité sauvf gardait non seulement la France contre un invasion allemande, mais aussi l'Allemagn contre une invasion française. L'Allemagne a foulé aux pieds le Irait (fui porto sa signature. La Belgique se bs donc par respect pour If traité auquel ell doit la \ ie et pour sa liberté nationale.Mais du mémo coup, elle se bat jxiur la F'ranc '••vu' l'.\nak-l"rre, puisqu'elle contribue ébattre le militarisme prussien et à fair prévaloir la justice et la liberté. M. Vanderveldc a obtenu un 1res gran succès. En mm il Oslral Lia Paris, 10 janvier. — L'adresse qui va êlr envoyée au .r."'-néral t,cman par les Fratern tés Franco-Belges a réuni plusieurs millier de signatures. De-nombreuses lettres son arrivées de tous les points de la France. Cet après-midi, à 2 h. 1/2, le buste du vai lant défenseur de Liège a été solennelkmen couronné dans ta grande sotie du Trocadé ro. Deux ceh'l h exécutants, «iirigés par M. Vie tor Charpentier, ont fai! entcivlre 1:ï Brabançonne et la Marseillaise. Succès d'artillerie et dinfanterii I Fortes pertes de l'ennen ÊUinN ALLEIV3AN0 âBfiTTU j,ss s COMM'JNÎQUÊ OFFICIEL FRAWÇAI pu Paris, 11 janvier, 15 heure; un je, DE LA MEB A LA LYS, canonnades un termittentes et peu intenses. |bé DANS LA REGION D'YPRES, notre cc. tiilerie a combattu efficacement celle le- l'ennemi et réussi des tirs bien réglés 6|; les tranchées allemandes. Sl DE LA LYS A L'OISE, dans la région 'ne La Boisselle nos troupes se sont empar ne d'une tranchée, après un. violent combat, re- AU NORD-EST DE SOISSONS, sur l'é ron 132, elles ont repoussé une attaque a mande, puis ont attaqué à leur tour et enlevé deux lignes de tranchées ennem iu- sur un front d'environ 500 mètres, en [ 'es longeant vers l'Est les tranchées conqui r] le 8 janvier et assurant la possession !0^ tière de l'éperon 132. ia. SUR L'AISNE ET EN CHAMPAGNE,] ci- qu'à Reims, duels d'artillerie. nd DE REIMS A L'ARGONNE, notre arti )a_ rie a bombardé les tranchées ennemies • vo première ligne et les abris des réserves, .'.c AU NORD DE PERTHES, après avoir foulé les contre-attaques signalées hier si rtn S nous avons progressé en gagnant une lis de 200 mètres de tranchées. Ali NORD DE BEAUSEJOUR, l'enni in- s'est acharné à reprendre le fortin q avait perdu. Ses contre-attaques étaient f ar- tes chacune de deux bataillons. La secoi de contre-attaque eut lieu en formations î sur rées. Les contre-atta-qu.es ont été repouss toutes deux, après que lés troupes allem . de des eurent été fortement éprouvées, •ées EN ARGONNE, quelques petits enga ments ont eu lieu. Notre front a été ma -pe. tenu. Ile- ENTRE LA MEUSE ET LA MOSEL1 ont la journée a été calme. ies, DANS LES VOSGES, il y a eu une ch iro- abondante de neige. Quelques obus s ises tombés sur Vieux-Thann et à la Cote 42; en- Des avions allemands ont survolé la. I GION DE DUNKERQUE et ont lancé lus- bombes flui ont fait cinq victimes parmi population civile de Malo-les-Bains. Ile- PRES D'AMIENS, un avion allemam de été poursuivi par un n Morano » et abat L'appareil est tombé dons nos lignes, re- des officiers-pilotes a été tué ; l'autre a ;., HMJ Mittenffiio s i M. Iiellepute en Hollande . Nos réfugiés. = L'effort de la chari hollandaise Le Mini ire de l'Agncullure et des 'I vaux vient, ainsi que nous l'avons c'iii, rentrer au ilâvre, après avoir fait en 1 lande un séjour de quinze jours, au co g duquel il a visité notamment nos pri pattx centres de réfugiés. De cette visite, M. Helleputte l'appt I un sentiment de profonde reconnaissa pour les efforts accomplis par la cha .', Hollandaise en faveur des réfugiés bel; Lorsque l'on songe aux circonstances f c ticulièrement 'difficiles dans lesquelles ci , charité a à s'exercer, l'on doit reconna que nos frères hollandais ont dépa tout ce qu'on pouvait attendre. lin l'espace de quelques jours, un h , de plus de NEUF CENT MILLE réfu; arrivèrent dans les provinces frontièi agglomérés naturellement pour la plup aux confins du territoire. S'iniagine-t-on pareil flot de malheureux, dépourvus tout, sans argent, sans bagages, à peine tus. i Nos voisins du Nord firent face aux' soins de tous nos compatriotes avec un | pjit de charité, un abandon d'eux-mfec . vraiment admirables. Evidemment, il fallut courir ou plus p: sé et songer à nourrir ces réfugiés d'abc puis à les loger. Il es! inouï que pars.» ne mourut de faim ou de froid Mais chacun y mit du sien ; tes établis . ments de l'Etat, les écoles, les gares, rem. utilisées ; les soldais donnèrent i moitié de leur raiion à des gens qui i voient plus mangé depuis 24 heures ; ; ouvriers leur ouvrirent leurs demeures ; fut un mouvement magnifique, émouv et que les Belges n'oublieront iarnais ! Evidemment, tant que le nombre des fugié.s fut aussi formidable, il fut ditTi • d'améliorer les logements, mais bienlût, nombre se réduisit assez notablement. . l'heure présente, toutefois, il y a enc ; plus de 200.000 Belges à charge de la c ri té Néerlandaise. La question des" logements a fait chai jour de nouveaux progrès grâce à l in niosité de toutes les classes de ht soi-i, car tout le monde en Hollande, du haut - bas de l'échelle sociale, se préoccupe Belges. Au cours do son voyage, M. Ileîlcpull eu l'occasion de dire à Madame Loud la femme du Ministre des Affaires Elr gères de Hollande, combien le Couver men! Belge lui était reconnaissant de t ce qu'elle ne cesse de faire pour nos cor:! triofes. A Amsterdam, c'est un vieil ami de Belgique, M. Stuart — il fut en 1010, ■ sympathique commissaire-général de • Hollande à l'Exposition de Gand — r avec Madame Stuart, se consacre à nos fugiés, avec une. bienveillance et une clin' sans exemple ; à Maastricht, ce sont .Y Claessens et Ret'out, qui s'y attachent, s cialenient : à F.jitlioven, M. van Best, ni( bre de la deuxième Chambre des Etats-nôraux ; à Welde, le dévoué chef do stati à Roosendaël, M. I.aenen; à Rotterdam, commodore Tinstley a mis à leur dispi lion te vaste local de la société de navi lion « Urania », cl travaille nour eux a uiie sollicitude louchante ; à Gouda, Ces baron ThuvI van SerooskerKe, présM du Comité général des réfugiés, oui n r. de au fonctionnement des œuvres créées leur faveur. M. Hollepulle a prodigué les féliciiatii .et les rcrhornements à ions ces messie et à bien d'autres encore dont les no nous échappent ; il leur a dit toute la conuo.isfswiiee que tours bontés pour 'es très laisseront dans le cœur des Belges. M. Ileliepufite a visité aussi, et en dét lies camps <if concentration ; il o. pu s'eut toniir avec nos soldais auxquels, on pense, cotte inaction forcée pèse d'nut. plus lourdement ctue leur pays aurait soin d'eux et qu'ils se trouvent les h: inertes alors quo tours, frères d'armes battent pour la Patrie !... De toutes ces visites. le Ministre est ! venu avec la conviction profonde que i n. ■ . i . .. . ; i ,.i r.. ; i i ,.;1 ..,, - ^ 11. , et peut faire. Parmi, les nations neutres elle csl certainement céliâ qui, en raison di sa population et do ses ressources, aura ei la plus lourde ohargp et qui l'aura remplit le plus allègrement. M. Segers en Belgique M. Hymans à Londres M. Segers, ministre des Chemins de fer. _ Marine, Postes et Télégraphes,est parti hiei flitîvaiu-.iie via Paris, à destination de k [. ï^lgitiue. g Le M'ini'Sire, qui rencontrera le Souvei a.il au quartier génital, s'occupera momenta îTémônt do ri mipoirtan le cru es.lion de la ré c organi^SkHoTL de nos chemins de fer au fu: et à mesure d'e la réintégi-taition du pays. . M. Paul Hymans, ministre d'Etat, es' parti pour Londres assister à une réundoi ,1 plénière de nos œuvres de la Croix-Roug^ cl de l'asisis.feince aux blessas. e i LA POLITIQUE EN FRANC! i LA SESSSON PARLEMENTAIRE DH X9K 1 Aujourd'hui, mardi, les Chambres se réu e niront de plein droit pour ouvrir leur ses sjon ordinaire de 1915, conformément au> prescriptions de la loi constitutionnelle. Au point de vue légal, il importe de ro.p ^ peler, que la Chambre doit au minimun 3 siéger durant cinq mois.Le gouvernement ne peut exercer son droit de clôture.qu'È " l'expiration de ce délai; dans le cas actuel. > l'exercice de cette prérogative ne pourra - commencer que le 12 juin prochain. I.e gouvernement a, il est vrai, le droil " d'ajourner, deux fois, pour un mois, les " Chambres, durant leur session ordinaire 1 mais une mesure de ce genre, qui n'a été ' pratiquée qu'en 1887 par un gouvernement 3 de combat contre la représentation natio-5 note, ne doit pas être prévue. 1 11 faut donc considérer que les Chambres resteront en fonctions durant cinq mois. - Mais cela ne signifie pas qu'elles siégeront 5 sans interruption. Il semble que l'on veuille assurer durant 1 cinq mois la permanence virtuelle des ; Chambres, tout en laissant entre les séan-" ces successives des intervalles étondus. On a l'intention d'organiser un sérieux ; travail intérieur au sein des grandes com- - missions, où l'on étudierait, avec le con-• cours des ministres, les projets de lois pour i que la discussion devant la Chambre soit 5 réduite à une simple formalité ou à un échange d'observations, i ; Ita Peina 'm tater ; le t Le bruit a couru et un confrère belge s'en est fait l'écho, que la grande chanteuse !. Marie Delna. qui a épousé un Bruxellois -, connu, M. Prier de S'aôlne, étant allée •chanter au front, vers l'Yser, — en com-. pa^nie du baryton Bourbon, un ancien pen-. sionnaire de la Monnaie, et de son mari, — . aurait été ma--sacrée, en même temps que ; son mari et Bourbon, par un sbrapnell % ayant explosé précisément au-dessus d'eux. Cette nouvelle est heureusement inexacte. . Mme Délia et le chanteur Bourbon sont al-; lé> chanter au front, mais ils sont retour-» nés à Péris sains et saufs; à telle en soigne [ que samedi prochain Mme Delna chantera . la « Marseillaise » à la représentation de , l'Opéra. Comme un Belge, incorporé dans l'armée 5 française, lui demandait d'aller chanter la ■ « Brabançonne devant le front de nos . troupes, Mme Delna, qui, pour des raisons . de fa-mille, n'a plus chanté en Belgique de-. puis dix ans, a répondu : . — J'irai la chanter, et avec joie, mais ce , sera à Bruxelles, Grand'-Place, lorsque le . roi Albert v fera sa rentrée triomphale. - I. Bwthou chei ls roi Albert M. ( i Mime Louis Barthou, da^ passage à Fiii p: s, ont (Mié reçus par le roi Alb?rt 1", i. avec qiiii l'am ien président du Conseil a eu . un loua' entretien. i Les sympathies . iiss pifs ssasdinaïs; pour les ie!| T,es Allemands, on le .sait, dépensent des millions pour gagner l'opinion des neutres. Missions composées de professeurs, de pamphlétaires, de diplomates même ; brochures et libellés répandus en Suisse, en • Italie, en Scandinavie, aux Etats-Unis ; . achats de journaux à vendre, en Espa-gne, notamment, où tel hebdomadaire reçoit 20.000 fr. par mois de la légation d'Al'cma-1 gne. Pour conlrecarrer ces efforts, pour faire échouer celte conjuration, les Belge.-, se sont multipliés. Faut-il ra,r>nclcr la mission belge aux Etats-Unis, les conférence:- de noire confrère Heinzman-Savino, de MM. Mclot, Dcstrée, Lorand, en Italie ; la lâche de MM. Terwagne et van Cauweaert, en Hollande ; la mission de MM—Standaert râ Vandepcne, au Transvaal ; le voyage de M. Waxsocillez, en Suisse ? En ce moment, • M. Lorand fait une tournée de conférences en Roumanie et en Bulgarie.. AU DANEMARCK Les pays scandinaves n'ont pas été négligés. Noire célèbre compatriote", M.Adrien , de Gerlachc, à nui son voyage au Pôle Sud a conquis en Norwège, au Danemarck cl en Suède, des amitiés dévouées, fait de.puis un mois clans ce pays une ca.mj)agne active : et efficace. A Copenhague, M. de Gerlachc a trouvé une opinion unanimement favorable à la Belgique. A preuve, le résultat de la souscription ouverte par les .journaux en faveur des réfugiés belges. Çërfains de nos confi è-res ont réuni Une moyenne de plus de 5 fr. par abonné et la moyenne générale est de 50 centimes, par habitant. La Belgique est admirablement représentée dans ce pays ; nous pouvons être fiers de nos consuls de Copenhague et de Frcdc-rikshaven et notre légation a dans M. Phi-lippsen, d'Anvers, un Belge d'origine Da-noiso. le plus précieux des collaborateurs. M. Philippsen écrit le Danois dans perfection ? Quant à notre minisire, M. Allart, il défend avec autant de dévouement nue <ri«'ilelli^erioe, «os inlérèls moraux fit ma-iériels, ce qui lui a'vâlu'dêià de la part des Allemands installés au Danemarck, les injures les plus... germaniques. •Aussitôt arrivé au Danemarck.M. de Gar-lach'c a été assailli par les rédacteurs des plus importants journaux, et comme bien on pense, les atrocités commises en Belgique par les .Teutons, ont fait les frais de ces interviews, qui ont soulevé dans tout le pays un sentiment de rénulsiîm et. d'hor-> reur. E.\ XOP.YVÏiGE Aussitôt arrivé au Danemarck, M. de Gerlache a été assailli par les rédacteurs des plus importants journaux, et comme bien on pense,les atrocités commises en Bcl-giens, à part 1' « Aflei^pôsien », dont la dirbcti')o politique — mais colle-là seulement — est nrogerma,nique, cl encore pour ne pas froisser ses lecteurs; fait-elle preuve d'une fréquente discrétion,tous les journaux sont acquis-à notre cause. Les Universitaires, le recteur M. le professeur Morgest-jerne, juriste d'une réputation mondiale, en tète, ont affiché pour notre pays les sympathies les plus vives, à preuve les communications qu'ils font spontanément aux journaux en réponse aux communiqués de la Légation Allemande. Il est superflu de dire que le pays est inondé de brochures* de tracts, de pamphlets allemands-? A cet égard, il serait utile de répandre plus qu'on ne l'a fait jusqu'ici, les réfutations, les rannorLs de notre Commission d'enquête. Sur ce terrain, on ne peut, comme pour les conférences, s'en tenir à !a bonne volonté des narticuliers. Il faut que le Gouvernement agisse, et sans retard. Disons cependant nue tonto la presse de Christiana a reproduit l'article du « XXm* Siècle » où nous montrions l'admirable attitude de la classe ouvrière In'uxelloisc, préférant crever do misère nue de travail lef nonr les Allemands. M. de Gevla.-he accomnlil. en attendant, bonne et utile besogne. T1 faut lui en être reconnaissant. i'zm'Mm Il Cariiial Jfertier LK « TYD » M.VINTIEXT SKS INFORMATIONS. — ï.'ATTH t ?ïi; ADMiliABLË 1)1 CAIîKlNAl,. Amsilerdom, S janvier. — I.e corresoon-danl du Tijd à Rososendaal dit : <t L nie agence de presse de Berlin plus 011 mains oflioiieWe peut démentir tes faits de l'arrestation et de l'empu i.souuement du cardinal M«rciter dans le" palais archiépiscopal, .em.pris.tnneiiTcnl qui dm e encore : mais ces faits n'en sont pas moins, de notoriété publique cit. confirmés par un grand nombre de témoins. De plus, le caivi na! Mercier pourra ' bientôt déclarer personnelle-' jnent qu'il fut privé, dans sou pu ,; re palais, de sa liberté d'action, qu'il fu! soumis à une sorte d'interrogatoire, que ie palais lut glandé par les suffiits et qu'il lui est encore interdiit de quitter Malir.es. Avant cotte interdiction, une tel Ire officielle invitait le cardinal à aller à Bruxelles, ce à quoi il se refusa. c Ayant appris, au cours de son interrogatoire, que "quelques prêtres (gui avaient iu sa lettre pastorale avaient été molestés, le cardinal assuma aussitôt toute la responsabilité de leurs actes. Le procès-verbal de l'interrogatoire avec un exemplaire de la iettro pastorale ont été expédiés à Berlin. Le doyen de la cathédrale d'Anvers, apprit ce malin à 7 heures, au correspondant du Tyd, qu'il était interdit au cardinal de quit-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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