Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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27 februari 1917
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s.n. 1917, 27 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9s1kh0fx99/
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S3* ANNEE — Série nouvelle — N* 832 Li© Numéro îO Centime® Centimes a<i 6IASDÎ 27 FEVRIER 191?. RÉDACTION & ADMINISTRATION 93, rui Jian-Jacquis-Rousseau, 33 PARIS Téléphone : Guter.berg 139-65 BUREAUX AU HAVRE; 88'", m dç la Bourse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE » LONDON OFFICE î 21, PANTON STREET leicesttr Square, S. Vf. Directeur : FERNAND NEORAY LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS France*.2fr.S0 par mcis » "7 fr\50 par trimesiri Angleterre. 2sh.Gd. par mois »' . ?sîi,6d. partrirne3tr# Autres paye 3 fr*. — par mois » 9 fr. — par trimestr# PUBLICITÉ S'adresser à riffiaisiratioa i Joarna ou à l'Otîice ae Londres Les petites annoncés sont éghbmcnt reçues à la Société Europé«*a«o àt* 2>u^iicité, ÎO, tue de la 'Victoire ^.'aria, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris LÀ GUERRE VUE DE LONDRES Un gouvernement qui gouverne Correspondance particulière té du « XXe Siècle » p( a(- L'article ci-dessous, écrit pa.r notre cor- m fespwalant et ami Gutt, la veille du discours prononcé par Lloyd George, a reçu p] de cet événement la plus heureuse comfir- ]-; viation. Ce discours a été îùtï acte d'intèl- et ligence et d'énergie. Il a été prononcé, non four le plaisir ou le suffrage d'une as- rc semblée, mais pour persuader la nation ]e des difficultés, des périls même de la (C lutte, ainki que de la nécessité des plus }J( durs sacrifices. cli Nos lecteurs rendront cette justice à notre correspondant de Londres qu'il a bien fp pu-gé le* actuels gouvernants de VAngle- T11 iterre. L Londres, 22 février. cc Il y a trois mois, détaillant et louant Je ^r programme du nouveau ministère, j'a.jou- ç tais : « Ne vous méprenez pas sur la ra- n pidité des réalisations. Etablir un programme est une chose; l'exécuter en est jy :une autre. Ceci poiir tout gouvernement. _ A plus forte raison pour un ministère bri- g; tannique. » « J'avais raison de donner cet avertisse- jr ment, puisque beaucoup de problèmes es- L\ gentiels restent à. résoudre : fret, crise des C1 vivres et des matières premières, sup- n pression d'une paperasserie envahissante g et meurtrière, en même temps que débus- p quage d'une aimée de jeunes officiels,etc. ^ Il n'empêche que les prévisions les plus p optimistes ont été dépassées, puisque, de- q puis trois mois, le gouvernement n'a pas q-seulement affirmé qu'il gouvernait (ce à J] quoi s'est réduite, dans les plus illustres r; exemples, l'application de cette illustre n formule), mais a gouverné réellement. *, * r Il a réalisé l'emprunt. c J'ai exposé dans mon dernier article t< l'ampleur et le poids de la tâche. Vous savez, aujourd'hui, de quelle laç-on brillante elle a tsé menée à bonne fin. Il a nationalisé les imae«. Des conflits perpétuels naissaient entre les. mineurs et les propriétaires des char- v tonnages.. Aucune régie générale n'était j admise au sujet des salaires. Pour évi- g ter toutes discussions, grèves ouvrières ou ^ patronales, éminemment préjudiciables à é ja. production, l'Etat a pris en main l'ex- e ploitation. C'est lui qui paiera les mineurs, selon des règles adoptées -de com- s mun accord wee les Trade-Unions. q En ce temps de disette de charbon, on i, voit l'importance capitale .du mouvement. g Le gouvernement n'a pas borné là ses s entreprises.. d H a assuré le ravitaillement., en hom- r mes, des, années du front. Savez-vous i qu'en vertu d'une décision datant d'il y a g quelques semaines, les usines de muni- § tions sont tenues d'employer au moins cj PO pour 100 de femmes ? Vous représentez-vous ce que cela signifie d'hommes rendus q îibres pour ,1e senvice combattant, ou de u spécialistes rendus libres pour le service p industriel ? c * * n Telles sont les réformes réalisées. s D'autres sont déjà en voie d'exécution. , q Avant toute autre, l'organisation du: e «c servieeçnational ». é ■ La campagne définitive de recrutement < a été lancée le jour même de la clôture ] des souscriptions pour l'emprunt, Jusque-là, toutes les énergies avaient été tendues q vers le War Loan. Ma>s l'attention publi- b que était éveillée, le gouvernement mis en p rontajet avec la foule. Il en profita, pour a mettre en train, une nouvelle partie — la p plue urgente — de son programme. c Journaux, palissades, plintihe6 de mo- p riuments, depuis les affiches immenses, j, de Tratulgar Square sur le socle des lions ] et de la colonne de Nelson, jusqu'aux petites réclames brinqueballant à l'arrière I des taxis; discours, tracts, circulaires, p Tout, est aujourd'hui appel au service na- t tional. à !Ce n'est plus un projet. L'organisation c fonctionne. Des bureaux du travail ont été créés, adjoints à ceux existant précé- ; «temrnent. Ils reçoivent les volontaires , inscrits. Ils examinent leurs capacités, s'entendent avec eux sur le travail qui leur sera distribué. Tout travail est payé — salaire minimum de 25 shellinigs par semaine, plus, éventaeflement, des frais de déplacement, , ;jtas, éventuellement, une allocation à la I famille. (Pour utiliser toutes les bonnes volontés, pousser au maximum le rendement national, on s'occupe actuefflement d'organiser aussi le travail temporaire de ceux qui ne peuvent consacrer à l'Etat leur1 activité complète. A l'allure dont l'œuvre est menée, on ipeut, espérer être à .même de. la, juger, 1 (4'ici quelques semaines, sur ses résultats. On peut les imaginer par le fait qu'en très peu de joure, quarante mile engage- ; tments ont été recueillis, — avant que la grande campagne dont je viens de parler 'fût commencée. ] Ceci permet de voir ce que le volontariat peut donner, dans un pays, à la moi- ! tié des forces vives duquel il n'a pas en- ' icore été fait appel. Mais il demeure, bien entendu," que si le volontariat éohoue, — : ipfe qui est possible, car le but à atteindre ( iest immense : au moins un million de . travailleurs à recruter — il sera remplacé par un système obligatoire. , * * En même temps se poursuit la réglementation de3 vivres — liée au problème " «des importations et du fret, — à la menace ! eous-manine — à Vini.ericification de l'ogricullture en Grandfe-iBretagne. On conçoit que, sur une partie de ces gestions, nous n'ayons guère de don- ( Bées, B(fte?. sont, eUes doivent être, trai- ■ tées en secret- — et d'urgence. Mais u est permis de croire, à en juger d'après les actes du gouvernement dans d'autres domaines, qu'il agit aussi dans celui-ci. En ce qui concerne les vivres,- nous approchons à gTands pas, comme je vous l'avais fait prévoir, de la réglementation et de la limitation légales. - Nous avons eu les restrictions volontaires, proposées par Lord Devonport. Ailleurs, un tel conseil aurait eu pour résultat' direct la ruée chez les épiciers, les., bouchers, et' l'accaparement de toutes les denrées comestibles. Ici, rien de pareil. Il est même certain qu'un irè6 grand nombre de gens ont immédiatement limité leur consommation. La, plupart des bouchers et épiciers ont conservé les mêmes clients, mais l'importance des acliats individuels a diminué. C'est un résultat remarquable — mai6 ce n'est, évidemment, qu'un commencement. 'Il y a encore d'immenses et d'innombrables trous par où fuient les vie tuai lies — et l'argent. Il y a les restaurants, en-gloutisseurs de viande, que la. règle des « trois plats » n'a guère assagis. Il y a les réfractaires aux bons conseils. Il y a, d'autre part, les accapareurs et les spéculateurs. Il faut, et- il est . temps, que les mevsur.es générales1 règlent la situation. Elles sont extrêmement aisées à prendre pour quelqu'un possédant les pouvoirs attribués à Lord Devonport, -— d'autant plus aisées que . l'abondance règne et. qu'aucune privation réelle n'atteindra qui que ce soit : limitation des consommations et cartes de rations; restriction parallèle des importations; fixation de prix maxima, etc. On peut être assuré que ces mesures seront appliquées avant peu : c'est pour ceci comme pour , tout, une question de temps — et de forme. * * * On voit, donc qu'en trois mois, le gouvernement dirigé par Lloyd George a déjà atteint de notables résultats. Il y a un grand mérite, car j'ai expliqué comme, ici 4>lu3 mie n'importe où, toute innovation était difficile a faire accepter. Il a aussi eu une facilité : il a pu travailler. iGe serait pousser trop loin l'amour des solutions riantes et le désir de trouver que tout est pour le mieux chez le meilleur des alliés", que d'imaginer ce nouveau gouvernement voguant à pleines voiles sut l'océan parlementaire sans rencontrer d'embûches, et sans exciter la moindre rancœur chez ceux qu'il a détrônés. L'homme — même député — même anglais, — n'est pas parfait. Mais il y a. tout de même, en Angleterre, un certain sens de la mesure. On n'imagine pas, par exemple, M. As-quith interpellant eu faisant interpeller une fois par semaine' M. Lloyd George, parce que sir Douglas Haig a' perdu cinq cents yards de tranchée ou parce qu'on n'a pas empêché les sous-marins de couler six vaisseaux en un jour; l'interpellant en séance publique du Parlement, puis en séance de parti'ou de club; puis, s'il échoue, se consolant eft déclarant à qui veut l'entendre : « Cet homme parle, parle toujours : que ne travaille-t-il ? » 'M. Lloy.d George a pu travailler, parce qu'il n'a pas -lû parler. Et c'est un grand bièn. Même dans les circonstances importantes, le « leader » gouvernemental au Parlement n'est pas, aujourd'hui, le premier ministre : c'est M_ Bonar Law, le chancelier de l'Echiquier. Il n'a pourtant pas à'parler tout le temps, — ce qui lui à. permis de s'occuper de l'emprunt avec le succès que vous savez. Même à l'ouverture solennelle du Parlement, faite par le Roi, Liloyd Geonge n'a pas pris la parole. C'est sur le même temps que sont pris paroles et actes, et, à l'heure actuelle, ceux-ci valent plus que celles-là. ' C'est une vérité dont, on est convaincu ici, et dont le « front parlementaire » unique ferait peut-être bien de se pénétrer. Gctt. M.WiIsqii a demandé au Cangrès l'autorisation de décierer la guerre On reçoit de New-York, liwiidi, la dépêche suivante : Le président prendra la parole au Congrès, cet après-onidi, à 1 heure; dans un discours dont les grandes lignes sont, arrêtées, il annoncera la rupture awc l'Allemagne et demandera à VAssemblée de lui donner les poxivoirs nécessaires pour faire usage de l'armée et de la marine pour la défense des droits américains. C'est donc hier que le président a dû fournir aux représentants de la nation toutes les explications -désirables en sollicitant un vote de confiance qui, certainement, ne lui sera pas refusé. A cause de la lenteur des transmissions et des différences d'heure existant entre ^Europe et le Nouveau-Monde, nous n'avons pas d'autres détails au moment où nous écrivons; mais il est nécessaire de bien comprendre qu'en réalité, l'emploi de la force aimée pour la protection des droits américains équivaut à l'autorisation d'entamer le combat contre les pirates, c'est-à-dire,-en fait, de déclarer ûa . guerre. L'ALLEMAGNE M-t-el'e rapÉief b dépirtés bips? Nous,reproduisons'sous les.plus expresses réserves cette dépêche d'agence datée de Rotterdam le 26 février : a Le bruit se confirme que l'Allemagne songerait sérieusement ù procé- 1 der au rapatriement des déportés bel- ' ges. Cette décision aurait été prise par l'empereur à la suite d'une lettre, qui lai aurait été adressée par le. cardinal Mercier. Cette mesure constituerait un insuccès personnel pour le maréchal Hindenburg, qui avait soutenu la nécessité de. ces déportations à l'heure où le chancelier les avait très énergique-ment combattues. Il faut croire que \ l'Allemagne se rend aujourd'hui compte de. l'indignation qui a été pro- ! vaquée dans le monde entier par le ré- j lablissement de l'esclavage. « Indépendamment de la résistance j . opposée par les Belges, l'impossibilité ! où se trouve l'Allemagne d'assurer la nourriture des déportés n'aura pas été \ étrangère au geste impérial. Enfin, les Belges exilés se livraient, parmi les j civils èl les soldats d'Allemagne, à une ; i propagande dissolvante dont les effeti ; ' se seraient fait déjà fortement sentir, et U est possible que le gouvernement \ de Berlin ait jugé opportun d'y mettre un terme. » Fausse nouvelle Il v a quelques jours, plusieurs journaux'publiaient une dépêche de La Haye faisant, prévoir la démission de M. Emile Vandervelde de ses fonctions de ministre.La nouvelle' avait été lancée par les soins de M. le député Huvsmans dans le « Socialiste belge » avec une visible satisfaction- Aujourd'hui, le correspondant du Petit Journal au Havre,-se déclare autorisé à > déclarer que l'information lancée de La ; Haye est absolument dénuée de fonde- ; ment. , , i jfÇ-y igTi l'jTfg " '' ' Lire en 2e page : UNE COMMUNICATION INTERESSANTE POUR NOS SOLDATS Le cardinal Mercier contre les barbares S. G. Mgr l'évêque d'Autun nous écrit qu'il applaudit des deux mains.à la publication des lettres du cardinal Mercier et qu'il s'emploiera de son , mieux, à les répandre autour de lui. L'éminent prélat n'a d'ailleurs jamais laissé échapper une occasion de témoigner sa sympathie à notre pays et à notre vénéré primat. Il y a quelques semaines, il publiait une lettre pastorale prescrivant un triduum de prières pour la Belgique et il communiquait à ses diocésains le texte du discours prononcé le 26 novembre à Sainte-Gudule par le cardinal Mercier, au début des déportations belges. L'évêque d'Autun invitait ses ouailles à méditer cet appel d'un peuple écrasé par la barbarie de ses bourreaux et à venir en aide à la Belgique martyrisée. C'est dire que les lettres du cardinal Mercier trouveront dans son diocèse un accueil sympathique. Rappelons que le volume contenant les lettres, documents et protestations du cardinal Mercier sera mis en vente dans nos bureaux, à 1 franc l'exemplaire ; 75 francs le 100 jusqu'à 1.000 exemplaires ; 65 francs le 100 au delà de 1.000 exemplaires ; 60 francs le 100 pour les commandes plus importantes. Pour l'Angleterre, s'adresser à l'Office de Londres, 21, Panton Street, Londres, S. W- Envois franco aux prix suivants : 1 exemplaire 1 sh. ; liv. st. 3. le cent jusqu'à 1.000 exem-[ plaires ; liv. st. 2.15 le 100 au delà de ' 1.000 exetafila'ires ; liv; st. 2.10 le 100 ■ pour lès coimmandes plus importantes. « • « i , . En même temps que notre édition • populaire, nous recommandons à nos* lecteurs un beau volume in-12 : « Per ' Crucem ad Lueem », où les éditeurs 1 Bloud et Gay viennent de réunir sous i une forme très soignée les lettres pas-> torales, discours et allocutions du car-! dinal Mercier. - 5 Ce volume de 32G pages honoré ' d'une préface de Mgr A. Baudrillart, t recteur de l'Institut catholique de Paris, est mis en vente mrpnx. de 3 fr. 5.0. Aucun oaltiîip fie®j B'a «seuil i iepiiieF I les «s à lit j La Kotlnische Volkszeilisrg es faiï l'aveu La « Kcelnische Volkszeitung », dans un article paru le 20 février, déclare qu'il n'y avait pas de délégué belge- à la conférence catholique internationale de Zurich. >< Les délégués allemands étaient MM. i Spahn, Porsçh Erzberger, Fehrenbach et le bavarois von Freyberg. j Il est à noter que le « Tijd » a cons- < talé de son côté qu'aucun catholique ' hollandais n'a assisté à cette réunion. 1 Au. total, cette grande conférence 1 internationale n'a donc réuni, outre les ! organisateurs austro-allemands que ; ! quelques • germanophiles suisses. C'est < un beau succès !... < ; . • f^ i- 1 L'" ORLÉANS" i 1 est arrivé à bon port ; j - ' . - ■ •. . . .5 -■ 1 Le cargo américain mouillera j \ aujourd'hui à Bordeaux Bordeaux, 26 février. — Le cargo | américain « Orléans « esc entré dans j i la Gironde- Il sera ce soir à Pauillae ; et demain matin à Bordeaux où il mouillera au quai de Bourgogne. L' « Orléans » appartient à la Com.- ' pagnie américaine « Orientai Naviga- ; tion ». Il jaûge 2.808 tonneaux. V ". Orléans >, qui était parti de , New-York le 11 février est arrivé à i l'heure fixée dans la Gironde. > M. Dodero, représentant ù Paris de ' 1' « Oriental Navigation » est depuis deux jours à Bordeaux ; il a teuu à ! ! apporter au capitaine et aux hommes ! de l'équipage toutes ses félicitations I ! pour le courage dont ils ont fait preuve. . n. , » fcWfri — j Lis atiateurs français afiattem i trois appareils ennemis et 'oomnardeiiî Paris, 26 février. Dans la journée d'hier, nos pilotes ont abattu tro'ÎS avions allemands. L'a a de ces appareils est tombé dans nos [. lignes vers Mier.cy (région de Reims); le ' l second au sud de Pinon (Aisne)-, le troisième au swb-est d.'Ailtkïrch. Nos esaadriUes de b-ombardemenl ont . jeté de nombreux projectiles sur les bi-' vouacs et im dépôt <le namitiom près de | Spizicowt, <hS de nombreuses explosions ont été entendues, tcénsi que sur le terrain et 1 les hangars de Buzancy et les voies ferrées ■ d'Ars-svr-Uoselle, les gares de Bousseviller . et de W'œflmç) (région de WUsembowg).- : M Mussolini bîessé | Milan, 26 février. — M- Mussolini, di-i recteur du journal socialiste réformiste <i Popolo d'Italia », a été blessé hier dans ' une tranchée à quelques mètres des tran- } • chées autrichiennes. Un obus explosa Mors 5 que M. Mussolini était, occupé à expliquer j à ses soldats le fonctionnement d'un ca-! non ; le vaillant officier reçut de nombreux éclats, mais ses blessures, quoique multiples, n'inspirent aucune inquiétude. ' L'état général du blessé est aussi sa-t tisfaisant que possible. t " e Un transpopt italien eoulé 0 """ à Le transport de troupes italien, Minas [I parti pour Salonique, a été torpillé par un ; sous-marin ennemi. ■' Une partie des troupes qui se trouvaient à bord a pu être sauvée par des navires " survenus à leur secours. s ê Le générai américain Funsten i! aurait été empoisonné; Londres, 26 février. — Le correspondant du « Sunday Times » à Washington, câble n. que les Allemands sont accusés de cotn-s plicité dans la mort subite du major-géné-r ral Frédérick Funston, dans un couloir s t bôtel à San Antonio (Texas). On dit s qu'il fut empoisonné avec de l'acide prus-sique mêlé à* ses aliments. é Lire en 4' page : t, t. LA BATAILLE DES' ASOENNES, )• par Gabriel Hanotauï, SUR LE FRONT BRITANNIQUE - n—im ■■ _ Recul des Allemands près de Bapaume lïs évacuent Miraumont, Pys, et la hauteur de Warlencourt Londres, 26 février. — Le correspondant de VAgence Reuter au front britannique écrit à la date du 25 février : Le raccourcissement des lignes allemandes • dans la vallée de l'Ancre avait été décidé depuis quelque temps déjà, ù cause de l'intolérable pression exercée par les Anglais. Il est indubitable que pendant une longue période, les Allemands ont retiré furtivement leurs canons et la récente activité qu'Us ont montrée fut causée par le désir de cacher leur manque d'artillerie et de se débarrasser des munitions accumulées près des premières iignes. Vendredi'matin, ajoute le correspondant, nous avons observé au sud de Pys de nombreux incendies éclatant dans les lignes ê&nemtçs. Bientôt après, nous nous sommes rendu compte qu'il s'agissait de la destruction volontaire des abris ennemis. .Vos premières patrouilles partirent du sud-est de Serre, dans un mouvement s'étendant graduellement. Le recul allemand s'étend sur- line profondeur de 3 kilorrièires. Miraumont. Miraumoht-le-Petii, Serre - eî Pys ont été occupés sans grande résistatice. Les Allemands essayèrent de retarder notre poursuite en faisait notamment exploser une mine au milieu de la riie principale de Miraumont, mdh ils m-livrèrent pas dp combats d'arrière-garde- ' sauf sur la. colltne dominant le rtiviri de j Boom. Notre avaner continua pnndanl loiiic ; la joinrièe d'hier, nos troupes, vers Iï j soir, approchant de \VarIenco:yA et ! d'liiez- / Nous' avons', gagné une grande van.dr \ .de terrain et lorsque . nous ' reprendrons [ la. bataille, nous aurons devant nous une terre non encore rendue meuble par un' ' mois de bombardement incessant. Des explosions ont été entendue: ci I tes incendies ont été aperçus pendant \ ^la journée à Bàpaume. L'SMNEMI ABANDONNE &FS ^0$î- • TIONS OIS TOUT L'HIVER ÏL j S'ËST ' Londres. 2G février. — De son côté, le j correspondant du Daily Mail au front britaûfiitiue donne sur- le recul allemand d'intéressantes précisions : « Les villages de Miraumont, P«tit-Mi- i... n raumont, Pys et la butte de Warlencourt ont été abandonnés par l'ennemi et occupés par nous. Les Allemands ont recule tous .leurs canons de campagne ainsi .que. la plupart de leurs grosses pièces. La retraite fut couverte par le feu rapide et continue d'une ou deux batteries seulement.«. Le mouvement fut découvert par des patrouilles envoyées de la ferme dà Baillescourt et d'autres points. « La première ne revint qu'après uno reconnaissance de quatre heures qui na rencontra aucune résistance là où la veille, l'ennemi s'accrochait encore soli* dement. Retraité méthodique .« Dans la journée d'hier, d'autres reconnaissances furent envoyées plus loin dans toutes 'les directions et revinrent avec les mêmes renseignements réjouissants. L'ennemi se relire systématiquement vers une position donc la distance jusqu'à d'ancienne ligne ne peut encore être déterminée, mais qui, ce matin, atteint en certains endroits près dé cinq kilomètres- • « Evidemment, il serait imprudent de considérer ceci comme une reculade ordinaire. C'oat une retraite' stratégique, faite dans certain but qui ne sera dévoilé qu'après l'achèvement du moûvemefct. u .Noir: spmmes maintenant- tout contre îe pieà- sud-ouest de la crête de Ba-paume"; hier, de violentes explosions fu-re-ri cr/ienuues dans la direction de lp ville du même- nom. Le fijiqâvètôôfrK continus ; ;■« Il r-i'est 'impossible de croire que [ l'ènriomi ;e résoudrait 'à-- nous céder sans I edmfî.at Bap'îuime M la Créie, car il corn-! mafnde enco/v une grande étendue de la j confiée à i'e&t'et :.e nord. Î1 est plus pro-' habU cru'tn envirigeant 1e raccourcisse-: ment tî le renfoncement de leurs lignes, les Allemands essayent de créer,, dans h s' nôtres» un saillant, ou d'embarrasser' ; et de retarde" notre offensive en nous j obligeant à .eonsofrdcr c-t à organiser au dernltr rn'ozîieTi* "le terrain conquis. Nos adversaires; ont abandonné, sur lin front a:>se2 large — et leur mouvement se poursuit — les positions aux-Quelles ils se sont cramponnés tout rhiver. »! M. Bissolati au front belge Une manifestation de l'amitié belgontalienne | M. Bissolati, ministre d'Etat italien, accompagné de M. Allamandola, son se-crétaire, a été de samedi a lundi 1 note de M. le baron de B'roqueville, ministre jl de la Guerre. _ • ... < Dimanche matin, M. Bissolati a été n reçu en audience, par le Roi qui lui a f ■ remis la croix de guerre. < On sait que M. Bissolati a pris un en- ( sagement volontaire dans 1 armée ita- l Fi en ne avant son entrée dans 1e gouver- l nement et a été grièvement blesse en i combattant. , i Le Roi a remis a M- Allamandola la croix de chevalier de l'Ordre de Leopold. Le ministre italien, a été reçu au Grand Quartier général par le lieutenant- j général Ruquoi' et a visité le secteur i d'une de nos divisions d'armée sous ,1a conduite du général commandant. Dans un des centres de récréation, il a pris la parole pous exprimer a nos soldats ies sentiments de solidarité du peuple italien. « Nous aussi, a-t-il dit, nous combattons pour la libération de la 1 Belgique. » , ... j Des cris nombreux de ; « \ ive 1 fia- . lie ! » ont salué celte charmante impro- ' visation. . , M. Bissolati était accompagne au front > belge par le commandant de Hane, du 1 Grand Quartier général, et par le comte 1 de Lichtervelde, secrétaire du ministre- : de la Guerre. L'EPIPIH B11I1P1IE a produit plus ils il miiiiaiils doKtpmsdeiemiitiaids îl'arosni frais Londres, 26 février. M. Bonar Law, chancelier de l'Echiquier, a fait, à la Chambre des communes, l'a déclaration suivante : Le total des souscriptions à l'emprunt de guerre britannique s'élève à un. chiffre que j'ancrais, estimé, la semaine dernière, impossible d atteindre, à 25.007.823.760 fr. Les conversions de fomtr du Trésor se sont (levées à !j,83y.OOO.W de /rancs. L'Opinion américaine et la Belgique — x— • >2 fh f. f I * A Chicago malgré les pianpues, la seigp eompte de fervents admitatsurs Un de nos compatriotes, M. Edmond Migtiot, qui» "avant Ta-guerfS? était installé à Paris, donne, aux Etals-Unis et notamment dans l'illinois, une série de conférences sur l'art cinémalographie français, ce qui lui permet de faire valoir lu cause des Alliés et notamment la cause de la Belgique. Il nous adresse de Chicago la lettre suivante dont on appréciera tout l'intérêt. AU « BAZAR DES ALLIES » Une grandiose manifestation en Thori-netir et au bénéfice des Alliés vient d'avoir lieu-à Chicago, et cette manifestation a duré dix jours. ! Dans les vastes locaux du Coliseùm — un des plus grands bâtiments du monde — des amis des Allies ont organisé un Fancy fair, sous le titre de Allted Èazdar {Bazar des Alliés), en consacrant une journée à chacun des peuples qui combattent l'Allemagne^ La France eut les honneurs de. la première jourr&e, puis vint l'Italie, l'Angleterre, la Belgique, etc.-..- La journée belge a été particulièrement fructueuse et nous devons marquer ici. notre reconnaissance aux organisateurs du Bazar, à qui tant de nos compatriotes, soldats ou civils, devront soulagement et réconfort. MM. Bryan et Lathrop, présidents honoraires ; M. Henry Patten, président, et MM- Kellogg-Fairbank et Joseph Coleman. étaient les membres du Connitc à qui on ne salirait vouer trop de reconnaissance. La charité se manifesta sous toutes les formes. J'en citerai deux exemples caractéristiques. Un soldat français mutilé, se trouvant à Chicago, se rendit au Bazar en uniforme. Immédiatement l'idée vint à quelqu'un dans le public d'épingler des billets de banque sur l'uniforme de ce militaire. Celui qui commença fixa clans le dos du Soldat un billet de o dollars. Bientôt, le mutilé disparaissait sous les billets et portait sur lui plus de XO.OUtf dollars, soit 50.000 francs qui iront aux orphelins de la guerre. N'est-ce pas charmant ? ,4 .. Un tribunal pour r.tre était organise avec pompe dans une salle du Bazar. Vous passez ; on vous arrête et vmis vous entendez accuser des crimes les plus inattendus. Froidement, le -pseudo*

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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