Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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10 oktober 1915
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s.n. 1915, 10 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 12 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3f4kk95710/
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21e ANNÉE. — Série nouvelle. — N® 333-334 Le numéro : 10 Centimes (5 CMTKM&S M TONT) n i t-i !«• ii». i itmfft /maafagaiiasifflEigfifciMcgivi-rtMWBrmMnHitiflHMgoMBmîMBîfcmwKMWB—wwBMBWWiWiW Dimanche 10 et Lundi 11 Octobre 1915 rédaction & administration jfiïr ne de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n° 131,05 Directeur : FERMS S1SS47 fontes tes communications concerr.an la rédaction doivent être adressées a S"',rue de la Bourse,Le Havre. LONDOM OFFÏCE: 21 ,Panton Street (Leicester Square) s. w. irCT^/iT^«vwr,CTim*,»M»»^»BPininm»wa«ga LEXXSIÉCLE abonnements France 2 fr. 50 par mois. » 7 fp. 50 par trimsstra Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » .... 7 sh.8 d. par trimeatra Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3.75 flor. par trimestre. 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Comme le peuple l'Allah, le peuple allemand jse croit élu par Dieu pour convertir et do miner la terre. Il tue, il brûle, il viole en vertu d'une mission providentielle. De toutes les analyses dtont a été l'objet cette perversion intellectuelle, ce péché de resprit qui a commandé aussi sûrement que îie moteur d'une machine commande les engrenages les injustices et les cruautés _ de l'Allemagne contemporaine, la plus claire, la plus éloquente et la plus décisive à, notre connaissance est due à notre compatriote M. Maurice Dewulf, professeur de philoso «ihie à l'Université de Louvaîn. La brochure de quarante-six pages qu'il a publiée chez Blond et Gay, il y a quelques semaines, sous *e titre la. Philosophie et la Guerre, est «n chef-d'œuvre de finesse, de précision et de solidité. Mérite aussi précieux que raie : Al. Dewulf a fait le tour de la philosophie ef. de la littérature allemandes pans rapporter die ce dangereux voyage, qui a été si funeste à tant de bons esprits, le moindre soupçon de pédantisme. Ecrivant pour tout le monde, ce pénétrant philosophe n'a pas cru s'abaisser en écrivant comme tout le monde ; la. simplicité et la clarté françaises brillent dans chacune de ses pages. ; * i On a endossé à Nietzsche, puis à Kant, la responsabilité de cet empoisonnement collectif die La nation allemande. M. Dewulf n'admet ni l'une ni l'autre de ces paternités. La morale immorale de Nietzsche, plus in-diwdiueiile que sociale, n'inspire pas tlirecle- '-"iit }'ido«J g;eiTOfiJiisto quo la tfuori'o de 1S314 a la prétention de servir. Quant à Kant, sa philosophie critique est une philosophie individualiste. Et l'on ne découvre rien dans sa doctrine qui ressemble à une déification de la société, à une justification <îe l'absolutisme gouvernemen'-cû. C'est du monisme allemand e.t de la tliéo- ' rie de la déification de l'Etat, couvée dians j ce monisme, que découle la philosophie des j militaristes. Or l'ancêtre, ou mieux, l'initiateur de ce monisme dévergondé qui pénètre jusqu'à la moelle la pensée allemande du xix® siècle, qui inspire à la fois et sa métaphysique et son romantisme artistique — est sans contredit Johann Gottlieb Fiente, dont Sche'fflmg, Hegel et les autres n'ont fait que suivre le sillage. Fils intellectuel de Ivant, Fichte a trahi les principes purs du kantisme. Il leur a tondu le cou. Il leur a imposé une transformation moniste et une transformation idéaliste que M. Dewulf décrit (pages 9 et 10) avec la pilfus saisissante clarté. Puis en 1807-1S08, au lendemain d'Iéna, traduisant ses rêveries métaphysiques en commandements patriotiques, il a affirmé solennellement dans son célèbre Discours à la nation allemande, la PRÉDESTINATION de la nation allemande. La. nation allemande est pure, saine, douée d'une langue bien à elle ci' qui ne doit rien à aucune autre ; seule die a. su garder l'originalité des peuples primitifs ; seule elle constitue un vrai peuple ; les autres peuples doivent recevoir d'elle leur salut et u.ne prospérité qu'ils ne sont pas capables de se procurer par eux-mêmes. Ils sont à l'Allemagne ce que le ■Non-Moi est au Moi... Voilà l'orgueilleuse c&ntilène, encore accentuée, un peu plus •tard, par Hegel, pour qui l'Etat est supérieur et antérieur même à la famille et à il'individu, qui a fini par enivrer, telle la boisson fermentée dont s'abreuvaient, les vieux Germains au moment du combat, la nation allemande tout entière. La kultur est le produit du patriotisme exaspéré de Fichte combiné avec, l'omnipotence étatiste de Hegel. Rien ne serait plus facile que de suivre à la trace, dans les universités, dans les écoles militaires et dans les livres la marche et les effets du poison, contrarié sans doute <pa.r le christianisme et le particularisme, mais puissamment favorisé par le tempérament intellectuel de la nation allemande, naturellement cruefle, f-r - "e et sentimentale, inclinée par un mélange de faux mysticisme et de sentimentalité « û faire place dans sa vie à quelque parcelle de l'étrange et de l'incompréhensible ». Dieu sait si la philosophie allemande a trouvé dans le caractère allemand un terrain préparé à souhait ! Le livre céUèbre de von Bermhardi l'Allemagne et la prochaine guerre — *ja : cinquième édition paraissait on 1.912 ! — ; a èiié comme le catéchisme pratique de cette : religion conquérante dont Fichte et T-Iegel avaient posé"les principes et publié l'Evan-gifle. En Belgique et en France, on en ignorait, avant la guerre, les effroyables commandements. Il^st archi-connu aujourd'hui. •Nous évoquions tout à l'heure Mahomet. Attila aussi a dû adresser à ses hordes des 'harangues identiques. « L'Etat a le devoir de faire la guerre non seulement quand le peuple est ù l'étroit dans son territoire, mais encore quand le peuple doit faire rayonner au dehors la culture dont il a le dépôt sacré, écrivait von Bernhardi. La nation allemande est élue entre toutes, supérieure à toutes les autres. Il faut s'agrandir aux dépens des voisins, annexer' la Hollande et la Belgique, attaquer la France, amoindrir l'Angleterre, il faut passer par-dessus tous les traités et toutes les neutralités. » Le devoir chrétien du sacrifier à quelque chose, de plus élevé n'existe pas pour l'Etat., car il n'y a rien dans le monde qui soit au-tfessus de lui. » A*.- Une nation saturée, pendant un siècle et .plus, de tels enseignements ne peut pas être une nation comme les autres, selon la sim pie et saisissante formule de M. Ernes Denis. M. Rudyard Kipling écrivait il y f quelques jours dans le Daily Telegrapli « les Boches nous ont révélé l'existence di mal il. Voici qu'un philosophe confirme, ei nous découvrant les sources intellectuelle; de cette monstruosité, le jugement de l'iiis torien et la sentence du poète. « Un renver sement des valeurs morales s'est opéré ei Allemagne n écrit M. Dewulf dans son pre mier chapitre. Il faudrait désespérer de l'in teïligence humaine si une telle rencontre n touchait les esprits les plus empoisonné par- l'idiéotogie éga Maire. Quel plaisir de voi M. Dewulf exécuter le vieux sophisme d l'égalité des civilisations et des cultures Entre la kuJtur allemande et le génie latin ce Flamand authentique n'a pas peur d 'aire son choix. D'un côté la prédestinât»: nationale et l'omnipotence de l'Etat, ave toutes leurs conséquences tyranniques e féroces ; de l'autre le droit pour les nation civilisées de suivre leurs voies, la dignit du citoyen basée sur l'indépendance suibt l-an-liedle de sa personnalité, la supériorit finaliste de l'individu sur l'Etat, en un me :e précieux héritage de la philosophie d'Aris tofc, pour qui l'individuel étant la vrai substance, l'Etat n'est rien sans les indiv: dus qui le constituent. Entre le paganism et le christianisme, le choc ne fu>t. pas plu violent, le contraste plus absolu. Ainsi qu le premier homme entre les deu.x arbres d Paradis terrestre, l'Europe est invitée choisir entre le bien et le mal, entre l'esck vage et la liberté. Comme on aurait étonn M. Renan, quand il proclamait la banqui roule de la métaphysique, en lui prédisar qu'une guerre d'idées, moins de cinquanl ans après IST'O, armerait la moitié de l'Ei rope contre l'autre moitié ! Cela est arriv cependant. La guerre et ses horreurs or leur source dans l'idée que la nation alli mande, saturée d'une métaphysique mati riaiiste, orgueilleuse et guerrière, a fini ps se faire de l'homme et du monde. E.t des mi lions d'hommes s'égorgent pour quelque idées dont l'énonoé tiendrait en vingt-cin lignes. Ferxand NEURAY. ù ?sjk ttottme m grand wifik? de ïmÂî tais On télégraphie de Rome à la « Croix < Paris », le 8 octobre : Les n Acta Sanctae Sedis » puMient u roscm <lC lil Llongrôg-atiork <loc A-ilWr« codésiastiques extraordinaires par lequ le Souverain Pontife, sur la demande c . cardinal Mercier, nomme.grand aumônii de l'armée belge, pour le temps de guerr 1 abbé Jean Marinis, secrétaire de l'arch vôdhé de Malines. Celui-ci est ainsi cons" , tué: l'Ordinaire propre des clercs et de toi ! les prêtres, religieux ou sécalieas, qui si ' le front et dans les hôpitaux donnent l'a » sis tance spirituelle aux soldats belges. I [ rescrit précise les pouvoirs' de juridicti» du grand aumônier belge, qui sont anal t, gues à ceux de Mgr U;. rtolomasi pour l'a r_ mée italienne. » ; M. l'abbé Marinis dirige depuis de Ion* mois déjà l'aumônerie militaire belge av-i m dévouement et un tact' universelleme i appréciés Nous le félicitons bien sincè: - ment d'un témoignage de confiance qui i . pourra qu'augmenter encore 'son autori ) iKXir l'accx>mplissement d'une tâche impe i Umte et délicate. L ; C'est touts l'Allemagne qui est pangermanist L'Association pangermaniste, la célèb « Alldeutsohe Verband », a célébré le i septembre dernier,le vingt-cinquième anr versaiie de. sa fondation. La « Tagliche Rundschau » de Berlin pr clame à cette occasion, dans son artic jubilaire, que tous les anciens adversair de l'Association peuvent être considérés a jourd'hui < omrnc des pangermanistes, c ■ la guerre a appris au peuple allemand to entier, à sentir et à agir dans le sens pa germaniste. Voilà un aveu qu'il est bon d'enregistre LES FAITSDU JOUI M. Clemenceau a pris Vinitiative de '{ai i signer par un certain nombre de ses ce lègues une proposition tendant à réun d: urgence le Sénat français en comité seerc. afin de permettre au gouvernement de fou nir à la Haute Assemblée tes explications h pj.us complètes sur l'œuvre diplomatiqv : accomplie. : Les groupes se réuniront mardi pour ex miner ta proposition nui de toute {açon, e ■ supposant qu'elle soit adoptée par le'.'; gw l pes, ne pourrait pas être déposée ava\ i jeudi. WWWWW1 îyj Mornâirig Post annonce que le gouvern j ment émettra prochainement un nouvel er prunt de guerre. Au Canada, M. White» ministre des F [ naii-ces, a annoncé pour le mois de fan vit prochain un em.prunt de deux cents "à deu cent cinquante millions de /rancs. La Banque d'Angleterre augmente con tamment son encaisse métallique ; elle vie) de. conclure l'achat de 27 millions de fram " d'or en barre. */wvwvwv\ ! Une, dépêche de Washington dit que dar [ la note à VAllemagne pour accepter l'arli . trage dans l'a/takc du William-P.-Frye, i ' qui sera envoyée cette semaine, il appara ! que le secrétaire d'Etat demande l'assurant ; que, dans le cas où les Allemands estim; raient nécessaire de couler les baieaux am '■ ricains portant de la contrebande Absolu. ' ces bateaux soient dûment avertis et les pa ! sagers ainsi que l'équipage mis en sûreté On se demande alors si le tait de placc les passagers et l'équipage dans des bateau ■ de sauvetage en pleine mer constitue. la si • reté qu'envisagent les lois internationales. Les flamands contre ; la tyrannie allemande i »o<( ) FIE RE ATTITUDE D'ALFONS SEVENS 1 Nous avons annoncé qu'Alfons Sevens a * été condamné par tes Allemands! à 110 " jours d'emprisonnement pour avoir écrit 3 un article contre les traitres de la « Vlaam-5 sche Post ». Le « Belgisch Dagblad » nous r apport© à ce sujet, dans son numéro du 10 ^ octobre, des renseignements qui font le * plus grand honneur au patriotisme de l'é- * cri vain flamand : i <( Sevens, écrit notre confrère, présenta c lui-même sa défense devant le conseil de t guerre et déclara entre autres choses qu'il 5 n© venait pas demander le pardon, bien au é contraire. « Vous ne connaissez pas le peuple gan- é tois. dit-il; vous croyez qu'on vous respecte i parce qu'une couple de traîtres se promè- - nent en automobile avec vos officiers. Et e bien, ces drôles devraient être amenés ici - à la barre des criminels, et si la population e était maître, elle me reconduirait chez s moi dans votre automobile. » e Sa plaidoirie fit de l'impression et l'au- u dience fut remise à l'après-midi. Misérable à comédie 1 Les messieurs du conseil devaient .- consulter les autorités. Résultat : à la re- é prise de l'audience Sevens fut condamné à :- mille marks d'amende ou 110 jours d'em- X prisonnement. e Une heure plus tard, des amis lui appor- i- tèrent les mille marks. Il les refusa." On les é porta chez lui à sa femme. La courageuse it femme refusa également et embrassa son ;- mari, qui partit sur-le-champ pour la pri- ;- son. r Maintenant Sevens est en Allemagne. » s Le courage de M. Sevens montrera aux q Allemands qu'ils n'ont décidément à attendre aucune complaisance spéciale de la part des Flamands et que le patriotisme belge est également fier et décidé dans tou-\es les régions du pays. Le «c Belgische Dagblad » »écrit dans son numéro du 11 octobre que « le professeur gantois Mac Leod, un des chefs du mouve- Çment flamand, se trouve en Angleterre e1 qu'il a déclaré ne pas vouloir rentrer en Belgique aussi longtemps que les Allemands opprimeront son pays. » 2 ©ù ils en sont >1 »o« h r DES LETTRES D'OFFICIERS QUI JET e. TENT UN JOUR INTERESSAI^? SUB ■ LA SITUATION DE L'ALLEMAGNE. 13 —0— ir s_ Le « Journal des Débats » publie dans ,e S(>n numéro du 9 octobre une dépêche «Je >n Londres signalant des lettres extrômeme.ji 3. intéressantes trouvées sur des officiers di v. grand état-major allemand tués au cours des derniers engagements. Ces lettres continuent ce que nous avons > dit souvent déjà de l'épuisement de l'Aile-n.agne et de la nécessité de la réduire h (l merci A on veut empêcher qu'elle recom " rrience avant longtemps la tentative qu J? vient d'échouer. r Voici ce qu'un chef d'armée écrit : « Veuillez donner des instructions peu qu'on lance un grand nombre de proclama tions aux soldats russes. Je compte qut l'ordre secret de l'empereur Guillaume à cc •sujet sera exécuté. Il est nécessaire de fai g r" tout ce qui est possible pour affaibli! l'armée russe, qui échappe à notre étreink et qui se repiie sur une destination incon-nue.,o » LE JOUR N'EST PAS LOIN OU NOTRF ■ SITUATION DEVIENDRA INTOLERABLE ET IL SE PEUT QUE NOUS SOYONS OBLIGES DE SIGNFR UN TRAITÉ DE ro" PAIX DONT LES TERMES NOUS AU-RONT ÉTÉ DICTÉS PAR NOS ENNEMIS. ^ Des hommes oui naguère encore rêvaienl ' de conquérir le monde NE PENSENT PLUS , AUJOURD'HUI A PRENDRE LONDRES, 11 PARTS OU PETROGRAD. CETTE TACHF 1_ SERA RÉSERVÉE A NOS PETITS-FILS 0 ,, non pas à nos héroïques guerriers allemands qui sacrifient maintenant leur vif - sur les champs sans fin de la Russie. » ) Te correspondant, des » Central News > ^ qui télégraphia cette lettre la fait suivre d( la, suivante écrite par un autre officier supé rieur du grand état-major allemand : ? « CVst terrible. Nous n'avons plus d'hom mes. Vous savez ce que cela veut dire ! Les ! Russes ont deviné notre plan à temps et r' sans accepter un enframoment définitif, retirent dans les profondeurs de leur pays ' tout en nous faisant subir, au cours de lèm retraite, des perles terribles. x_ » Guillaume a pris de l'Allemagne tout C( ^ qu'elle pouvait donner, et maintenant voir L_ ne verrez plus dans les nies des villes aile mondes nue dos vioillards, des femmes e des enfants. Nous n'avons nJus de réserves Nos perlos sont énormes et, bîentAt nous ni serons plus on niosure de los combler : il fu ?- un temps oi'i les Russes manquaient d'obus i- mais à présent, ils en ont. » . « Maintenant vous ne verrez plus dans i- les rues des villes allemejxdrs ave dry vieil >r Inrris, des fcivmeS et des enJants.r> Nos lec x teurs se rann^ront que c'esf exactemen' ce <710 nous dî's-^Tvt il v a ouolcru^s jours c ?- peine les trois o^rviT^n de Cha^i^rvi arrivé? il a.u Ha\rre atrrès «î'frtro éctiannés d'une fa •s bri*we de munitions alVoian^o C-ena concorde pa.rfaîî^im^nt aussi avec et que dit une lettre reçue hier d^> Maestrich' nnr un d^ no? amis qui veut bien nous la :s communiquor : 1] « Il faut croire qu'en Allemagne les mili-II taires font d^fau-t pour la survfinance Ses camps de r-rs-mmers. C'esi • aiment curieux de voir arriver à Maeslricht et du i" côté d'Aix-la-Chapelle nombr- ceux qui f se sauvent,, do toutes Les nations. Il est âr-? rivé des Russ^- des Français surtout, qui avaient mis-(.ren.fe jours pour faire le trajet, T se nourrissani de fruits et de légumes, sans x rencontrer sur le chemin le moindre mili-taire, disent-ils. « Tout cela n'est-il pas suggestif ? Dans les nsiates de Use? »o« De notre envoyé spécial au front L'armée italienne a ses « lagunari » char gés d'aménager des chemins à la troupe i travers les marécages. On en dit merveille Nos troupes du génie ont réussi un exploi dont nos alliés auraient le droit d'être ja loux. U suffit pour s'en convaincre d'aile faire un petit tour dans les boucles d l'Yser. Après avoir traversé Ramscapelle, d'o\ les Allemands ont été rejetés il y a un ai par uné vigoureuse contre-attaque francc belge et qui maintenant n'est plus que dé c ombres à peine dominés par les ruines d l'église, on arrive au chemin de fer. L'inondation s'étend au loin, à perte d vue, interrompue seulement par quelque renflements du terrain où gisent les débri des fermes que les Allemands ont systéma tiquement démolies.D'interminables passe relies sur pilotis, assez étroites, et qui cou rent capi'icieusement à travers les eau permettent d'aller vers l'une quelconque d ces fermes, dont les noms sont cités main tes fois dans les communiqués; points re pris un à un à l'ennemi. ± * En route donc. Les pas résonnent* d'un façon étrange sur ce plancher à claire-voi où nul bruit, sauf celui du canon et de projectiles, ne vient troubler le silence. De oiseaux aquatiques, sarcelles, canards o mouettes se lèvent à notre approche et s'er fuient un peu pius loin en jetant leur ci discordant. Us sont parfois en bande d'une trentaine tantôt immobiles sur l'eau | tantôt perchés sur un arbre mort ou un entrée de prairie en bois non équarri qu dépasse l'inondation. Plus un arbre, plu îm" arbrisseau vert : l'eau salée a tué tout végétation. Ici l'on passe au travers d'une grille e fer, ouverte largement et intacte. La cc quette petite ferme à laquelle elle servai de porte a été nivelée par les projectile* Un peu plus loin, un obus a détruit la pas serelle sur une longueur de deux mètre? Les planches flottent aux environs, à poi tée de la main. Les repêcher et les remettr plus ou moins en place est l'affaire d'u ifrotajrrfc. Les twilxèmxt (Mlcorc ail planches, plantés tout droit : l'explosion d l'obus a arraché les planches sans le briser. On distingue encore des tranchées pe profondes, construites par l'ennemi. Le projectiles les ont bouleversées et, sou terre, ont a retrouvé les cadavres de ceu qui devaient les défendre. A côté de la fei me dont il ne reste, se profilant sur l'hor zon, que trois pans de mur bizarrement d* coupés par les obus ennemis, git encor une machine agricole presque intacte. L rouille oeut la grignoter à l'aise. Des p geons redevenus sauvages nichent un pe partout: ils se gavent du contenu de ) grange éparpillé de tons côtés. Près de emplacements des dépendances, des cai casses de chevaux ou de vaches sortent i demi de l'eau et blanchissent au soleil. De légions de rats s'émeuvent à notre appre Che. Des chats inanprochables, farouche? se dissent en s'allongeant à travers le , ruines. | Mais nous voici à proximité des avan j postes. Des sentinelles immobiles derrièr 1 les tranchées, surveillent l'horizon au tre 1 vers de boucliers d'acier troués d'une 01 ! verture. A gauche, le soleil éclaire violeiï j ment quelques pans de mur, restes de l't 1 glise de Saint-Georges : l'ogive de la port et l'ogive d une fenêtre sont seuls encor visibles. Un canal assez large nous sépar des troupes qui gardent ce village recor quis sur l'ennemi. Nous voici en toute première ligne : c n'est plus qu'au périscope que les sent nelles attentives inspectent l'horizon, le fi sil chargé, la baïonnette au canon; L'ei nemi est. à cent cinquante mètres ou deu cents au maximum.Plus d'inondation; c'eî la plaine recouverte d'une maigre végétî tion d'un vert fané. Les réseaux de fil d fer barbelés impossibles à dresser ont ét remplacés par des chevaux de frise, pos^ : de nuit entre les lignes. Une levée de terre où l'on distingue 1 moutonnis des sacs indique les positions d . l'envahisseur. Pas un signe de vie. Un si , flement qui se termine en miaulement ai nonce soudain l'arrivée d'un obus. Ce n'e: , pas pour nous. C'est en face qu'il s'aba. en plein dans un abri. Brusquement u . homme revêtu d'un costume foncé, sa.i: coiffure sans armes— un ma.rin sans doui , — surgit de terre et s'échappe, se détj | chant quelques secondes sur la ligné grif . des sacs puis disparaît derrière la ligne c . tranchées. Les fusils et les mitrailleuse n'ont pas eu le temps de crépiter. D'autre , obus suivent, paraissant bien placés. L'ei nemi répond et ses projectiles vont s'ei foncer aux environs d'une ferme en ruine D'autres montent en sifflant, haut dans i ciel : ils vont à la recherche des batterie « & Mais voici maintenant l'artillerie lourc: des Alliés et les canons des vaisseaux ai ■. glais qui font entendre leur voix. De haï tes colonnes de terre sont soulevées sur 1 rive droite de l'Yser, là-bas, près de I ligne d'arbre qui suit le fleuve. Des avior survolent la plaine à faible hauteur et ri glent le tir. Les batteries allemandes coi tre avions crachent avec fureur. Les cons noirs, blancs ou jaunâtres entourer les aviateurs qui ne paraissent pas s'e soucier. Les projectiles tombent drus, li bas, aux environs du tronçon de tour d'o l'ennemi observe son tir. Soudain la mi raille disparaît dans un nuage de pou: si ère et de fumée noire. Ouand il" est. di; si né. on n'aperçoit plus que deux pans e filés, stalagmites géants qu'illumine cri ment un rayon de soleil. L'artillerie alli mande, s'est tue, muselée une fois de plu: A. MATAGNE. Des iDYsiiss ÈB&nraA is BroMcs IU. MAX SE PORTE BIEN M. Adolphe Max, le vaillant bourgmestre de Bruxelles, a-t-il bien été transféré à Francfort, comme la nouvelle en a été pu-' bliée ? 1 Toujours est-il qu'un de nos amis vient • de recevoir une lettre datée du 18 septem-bre, montrant que M. Max se trouvait eh- ' core à la forlerèse de Glatz à cette époque. r L'honorable bourgmestre, à cette date, î avait déjà appris la mort de M. Louis Huys-mans qui fut son patron au barreau. « C'est sous sa "direction, dit-il, que j'ai 1 fait, comme avocat stagiaire, mes débuts * professionnels, il y a près d'un quart de " siècle ! Tu sais les liens que créent de tels 5 souvenirs. Je les sens d'autant plus vivement au lendemain du jour où mes con- 5 frères, du barreau viennent de me faire la 3 surprise de m'élire au conseil de l'ordre, 3 ce qui aura causé une grande joie mon - ' aneien maître, s'il en a été informé. » Ft. M. Max réclame des nouvelles de ses - collègues les bourgmestres de Lalieux, de { Nivelles, et Maurice Lippens, de Moorbeke. - 11 se demande les motifs d n l'arrestation à ■ Bruxelles de la directrice de l'école des in- - firmières du docteur Depage, que Mme Paul Vandervelde. ia femme du conseiller communal, professeur à la Faculté de médecine, a aussitôt remplacée. Et il dit sa joie d'apprendre là-bas le magnifique exemple d'u- 3 nion et de charité que donnent les Bruxel-g lois, à quelque classe, h quelque parti ou'ils p appartiennent. « Te dévouement féminin, j dit-il. est admirable en ce moment dans-toutes les classes sociales en Belgirme. On a pu '• voir sfér^or dans un même oomité la comtesse d'Ursel et la femme de feu l'échevin socialiste Georges-Maes ! » g Une lettre récente en rapporte ce ioli mot . de la très mondaine et f^s charmante Mmo s T. Mav de Bauer. « emplovéfc » nu service de la soune comniunale : « Quand donc pour-rni-ie reprendre ma bonne petite vie inutile 1 d'autrefois ! » Et toujours ploîp d'espoir, toujours vaîl-'I lant. M. Max rassure» soc. amis s^r ®on état. « Ma santé reste parfaite ». dit-il. La censure suisse et les tte&fcticiis e I fcfficieUes he':8 x S Les protestations de la presse suisse in-■j dépendante ne sont pas rastées so.ïïs»rësut s tat. Nous lisons, en effet, dans le « Journal s de Genève » la note suivante : « On nous mande de Berne nue la com-mission fédérale du contrôle de la pivssc a ] levé toute interdiction sur le texte alleiuond du dernier rapport belge intitulé : « Befichte . iil^er die Verletzung des Volkerr -.-his in a Belgien ». » Il s'agit d'une étude historique cl juridi- II que sur les violations du droit des gens et des conventions de la Haye commises par 5 les armées et les autorités a^eîTi^ndes éîi ■- Belgique. L'auteur en est M. J. van den 1 I-Ieuvel, ancien ministre de la justice. File a s paru, il y a dix mois environ, en français, sous le titre : « Rapnorts pur la. violation d-i i. droit des gens en Belgique » et est en vente s dans toutes nos librairies. » La commission de contrôle en avait interdit le texte allemand pour les raisons que nous avons dites. On sera soulagé d'appren-> dro qu'elle a reconnu son erreur et l'a répa-rée immédiatement. n A vrai dire, celte erreur n'aurait jamais l- dû être commise. » f Comment on prépare ; l'opinion allemande (Suite.) x t La presse allemande a publié, à la date . élu 28 septembre dernier, un communiqué e Wolff reproduisant un passage caractôris-é tique d'un article consacré, par le critique s militaire du Bund d.e Berne, à la grande offensive franco-aniglaise. Ce communiqué e est ainsi conçu : ° « Bâte, 27 septembre. (W. T. B.) -— Le Bund commente en détail l'offensive franco l" anglaise. Il résume son appréciation dans ^ ces termes : « Jiisqu'à présent il n'est pas » encore possible d'avoir une vue d'ensem-n » ble sur le combat. Comme toujours dons s » de semblables conditions tactiques, l'agres e » seur a pénétré dans les premières lignes 1- » de défense soumises à l'action de l'artil e » lerie, mais il a dû faire d'énormes sacri c » fices sans s'êtie assuré le résultat final s » Cependant, Vattaque a été accomplie am -s p une puissance et une précision qui pro 1- » mettent le succès. Toute percée peut réus 1- » sir, à condition d'opérer une préparatioi 5. )> d'arti'lHerie et. de consentir à des sacrifice* e j) suffisants. Actuellement, l'attaque a péné » iré en Artois entre la première et la deu » xième ligne de défense, où elle devn » vraisemibiablemeni subir une nouvelle e » formation, attendu que les trompes d'as j. » saut ont beaucoup souffert et que l'artil » lerie, qui se trouve à portée des-premières a » ligfnes ennemies, devra, tout en instalOan a » de nouveaux postes d'observation, être » jxuissée en avant. C'est, seulement quanc ». » l'attaque sera parvenue devant la troi )) sième et plus forte ligne de défense aile » nnande, qui compe)irte de nombreux points t )> d'appui permanents, que la tentative de rt » ]>ercée atteindra sa phase décisive. U es L_ » apparent que la guerre européenne.en es c « arrivée à son paroxysme. •» Il est intéressant de signaler, dans le même op&r>' d'idées, que l'agence Wolff e '• transmis à la presse allemande le communi qué français en date du 30 septembre, an l_ nonçant la prise de plus de 23,000 prison niers valides et de 79 canons. '• On commence donc, en Allemagne, à pré çajer l'opinion à toute? les éventualités. DERNIERS HEURE Communiqué efSeisl français Paris, 9 octobre, 15 heures. Les compte-rendus de la nuit signalent que les pertes allemandes dans l'offensive tentée hier COMTRE LOOS et les positions au nord et au sud, actuellement tenues par nos troupes, ont été extrêmement importantes. L'assaut a été donné par trois vagues successives très denses, suivies d'éléments en colonnes : Tout a été fauché par les feux combinés de notre infanterie, de nos mitrailleuses et de notre artillerie. Quelques éléments seulement ont pu ptendre pied dans lu tranchée récemment conquise entre Loos et la route de Lens à Béthune. D'autres attaques locales. mais équlovient violentes et répétées contre nos positions AU SUD-EST DE NEUV1LLE-SAINT-VAAST ont été complètement repoussées. Tous nos progrès de ces derniers jours ont été maintenus. Canonnade assez intense de. part et d'autre DANS LE SECTEUR DE LlHONS AINSI QUE DANS LA REGION DE QUENNE-VIERES ET DE NOUVRON. EN CHAMPAGNE, une contre-attaque allemande, prononcée dans la nuit, à l'est de lu ferme Navarin, a été arrétée net par un tir de barrage de notre artillerie. L'ennemi n'a réagi c antre notre progression, hier, au sud-est de; Tahure, que par an violent bombardement avec emploi d'obus suffocants et lacrymogènes. SUR LA LISIERE OCCIDENTALE DE L'ARGONNE% l'intervention de nos balte ries a fait cesser la canonnade allemande contre nos tranchées dans le secteur de Saint-Thomas. EN LORRAINE, plusieurs fortes reconnaissances ennemies se sont portées à l'attaque de nos postes avancés : en forêt de Parroij, elles ont été comblement rejetées ; sur le front Reillon-Lcintrey, une d'elles, après avoir pris pied dans une de nos posi~ tions de première ligne, a été partiellement chassée. Aucun incident notable sur le reste du front. NO'JVSLLES ARRESTATIONS EN BELGIQUE Mmé Diéricksens, présidente de la Croàx-Ronge, pour la section de 'JÇurnhout, et M. Gouciaux, agent du Tïésor ele cette ville, 1 0• 't été arrêtés et conduits à Malines, sonos j l'inculpation d'avoir « travaillé contre îeS Allemands ». V3&LEMTE EXPLOSION DANS LA STEG'TîN DE LIEGE j r. mande die la frontière hollando-belgje : ( A (iemimenicii. village de l'arrondissement de \ ei-viers. on a perçu nettement le ! bru il de cinq explosions. On suppose epw | des aviateurs alliés ont survolé Liège. » Rûî DE G.R~CE ET M. VENIZELOS Athènes, 0 oct. — Le chambellan, de la Cour a rendu visite à M- Venizelos. il lui a remis, de 1 apart du Roi. une photographie signée du souverain, et por-| tant l'inscription : « En souvenir de nos efforts communs. » LE DEPART DES M5N13TRES ALLIÉS SOFIA Sofia, 7 oct — Les représentants <3tt puissances de la Quadruple Entente sont partis dans la soirée, par train spécial, avec le -personnel des légations et leurs res-sorti ssants. Us ont été salués à la gare au nom du gouvernement et au nom du Roi. Avant leur départ, les ministres de France et d'Angleterre ont été reçus par te iroi Ferdinand. LE GENERALISSIME BULGARE Sofia, 9 octobre (vià Amsterdam). — Le 'général Jekof, ministre die la guerre, est nomnfé généralissime. . LA SITUATION MILITAIRE l—~ — ^ l'TS—Essssir suas! Le terrain de la lutte principale en Champagne Samedi 9 octobre, midi. En Champagne, l'armée française continue à « cisailler » les défenses ennemies autour et à l'arrière de la butte de Tahure qui forme un saillant très prononeé. Rom-i pre une ligne de fortifications fait penseir au travail de rupture des mailles d'un filet : nu'un nœud-maitre soit coupé et. bientôt, les liens se dénouant de proche en proche, voilti tout l'ouvragei emporté. li . en sera de même i'a formidable réseau de tranchées et d'ouvrages,— tel le Trapèze,— qui hérisse le front allemand de la Dor-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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