Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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11 december 1915
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s.n. 1915, 11 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7940r9n455/
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21e ANNEE.— Série nouvelle.-—N* 595 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT Samedi 11 Décembre 1915 RÉDACTION ^ADMINISTRATION 28m rtt de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14,05 Directeur : FIKMB NEÏÏEA7 Tentes les communications concernant .la rédaction doivent être adressées uS^^rue de la Bourse,Le Havre* LONDON OFFICE: £1,Panton Street (Leicester Square s,w). I—— LE XXe SIECLE ABONNEMENTS Franco 2 fr. 50 per mote, » 7 fr. 50 par trlraoataw Angleterre.... 2eh.6d. par mois. » «... 7sh.6 d. par trimeate# Hotlaixle.. 1.25 florin par mots. » .. 3.75 flor. par trlmeatre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. » .. 8fr. » par trtrnaaU# PUBLICITÉ S'&frassw à l'Administration dv journal au Havre ou à Londres Annonces 4* paç»e: Ofr. 40 la liqne Petites annonces** page: Ofr.30ia ligna Les petites annonces sont égalemen t reçues à la Société Européenne de pubti oité, lo, rnede la Victoire, Paris, qai en a le monopole pour Paris. Quotidien beige paraissant au Havre La plaie M >iO«' Une campagne. aussii vive que près saute, psît menée en France, dans plusieurs journaux importants, pour le renforcement du pouvoir exécutif. Nous considérons comme «n devoir d'en avertir nos lecteurs e,t de leur me Lire sous les '-e ux les argumente invoqués par les publicistes qu-i voient dans La laibiesse du Pouvoir la cause principale, sinon l«i seule, des indécisions, des tÀtonne-meuits, des échecs même don.t les Alliés ont souffert. Les Alliés ont pour eux le non libre, rabondance et la variété des ressources, sans compter la quia! itté incomparable et l'ardeur des soddats. La. longue et savante préparalion, de l'ennemi suffisait, l'aimée deri'iiéae, à expliquer leurs échecs. Mais à présent? De bons esprits, anoartenaat à toutes les écoles et à tous les partis politiques, croient que c'est l'unité du commandement et la vigueur du Pouvoir qui permettent aux Austros-Allemands de résister si longtemps à l'Europe. Le problème n'est pas de ceux qu'on puisse escamoter sans péril. II dépasse et déborde ïes événements actuels. Après comme avant Sa guerre, il s'imposera, sous peine de mort» ft nos démocraties modernes. Définir et établir le régime qui assure la meilleure utilisation, pour la prospérité et la défense nationales, des forces de la nation ^ voilà la question. Parmi les institutions actuelles, lesquelles faudra-t-il conserver, lesquelles corriger, et comment ? Les hommes qui se baisseraient détourner de 1 étude et de la discussion de ce problème par la crainte d'être traités de « réactionnaires # » et de « dictateurs » seraient aussi indignes du ïiom d'homme que le médecin qui rengainerait. le bistouri libérateur aux premières criailleries du patient. M. Maurice Barrés n'a pas peur de parler à ce piopos de la « crise de libéralisme en temps de guerre ». C'est le titre quil donne à son arl Lele de 1' « Echo de Pans » du 8 décembre : « Déroulé de ne se bornait pas à nous signaler Je péril allemand. 11 s'oocupait avec acharnement à restaurer chez nous les principes d autorité, «ans lesquels la meilleure bonne volonté serait impuissante à organiser la victoire. Ce 11 est pas tout que la patrie en (langer possède d immenses ressources : il faut qu'un pouvoir exécutif vigoureux et compétent les emploie. L'état de guerre, qui a modifié unanimement l'opinion que l'on avait sur le patriotisme de Déroulède, doit amener aussi a considérer dans un esprit tout nouveau ses idées suc le parte-njeritari-sme. 11 ne s'agit pas de revenir sur des éteintes* innis de ptènch'O (ea ''hosis au point ou nous sorhmes,sans esprit de ■polémiqué, avec le seul souci du salut public. Il est malheureux que, dès -le temps de paix.la prévoyance des hommes politiques n'ait pas institué une organisation des pouvoirs pour le temps de guerre, et que. conformément à tous-les enseignements rte l'histoire, l'exécutif n'ait pas été renforcé, en même temps que le législatif affaibli. Chacun voit bien qu'une telle modification serait neose-saire : on peut même constater qu'en l'ait, tant bien que mal, oe transfert de pouvoir a été es-ipiissé. Un pays s'adapte toujours quelque peu û une situation violente. Les républiques de 1 <9^ et de 1870, aux prises avec l'invasion, ont organisé, l'une, un Comité de salut public de neuf » nombres agissants, et l'autre un triumvirat, îs'ous-mêmes, au centre de notre ministère un peu vaste, n'a.vons-nous pas un noyau, assez mal distinct, mais plus solide? S'il s'agissait d'une petite guerre, sous l'influence des événe-xnents. nous nous ressaisirions par une suite ti'exipédienfs. En présence d'un problème aussi vaste et d'une guerre mondiale, l'adaptation est. plus lente, les fautes vont plus loin, et il faut bien savoir que le problème existe. Il est certain qu'une idée s'élabore, une doctrine sur ce que doit être le gouvernement pendant la guerre. A la lumière de l'expérience, les plus entêtés de libéralisme constatent la nécessité, au moins temporaire, de l'autorité, et le hier public justifie à leurs yeux ce qui pouvait, un. temps de paix, répugner à leur humeur pro-. pre. La question est de savoir si cette aspiration générale sera entendue, si nous aurons en I*rance et chez nos alliés le moteur, lanimateur qui procéderait enfin à la mobilisation des pays et non Reniement, des années, et à la coordination des forces totales... Voilà ce que je pensais, uimanche, en revenant de Champigny. où chacun des orateurs s'étaif placé d'instinct dans le fil de la pensée patriotique de Déroulède, et je me disais qu a-près avoir constaté que la force des choses les «mène à faire la guerre, des hommes politiques devraient également reconnaître que l'état de guerre et les nécessités de la patrie en danger les obligent à adopter une méthode de gouvernement plus apte à organiser et enflammer la • nation. » Bien que ferme républicain, M. Barrés est communément range dans les partis de droite et peut-être n'en faut-il pas davantage pour faire récuser son opinion par les gens qui règlent leurs opinions a eux sur leurs sentiments plutôt que sur les raisons de le'ire contradicteurs. Sans doute le sénateur Charles I-Iumbert, qtiw siège à gauche, trouvera plus far liment le chemin de leur cœur. Il intitule hardiment son article du « Journal » '7 décembre) : «La plaie dont souffre la France». Cette plaie, selon lui, c'est « la peur des responsabilités ». H réclame avec éloquence \ii, gouvernement qui gouvern- et des fonc-.fionnaires qui agissent. Voici le début : « Vous avez dénoncé, m'écrivent de nombreux lecteurs, cette tragique impuissance où la France se débat depuis des années. Dites-nous donc i main tenant la principale cause de ce malaise. Dites-nous pourquoi — alors même que la voie est large ouverte, que la nation est unanime sur J'œovre à entreprendre — la routine, la torpeur, l'indécision finissent par reprenpie le dessus. Toute notre organisation publique esl-cll^ donc frappée d'on ne sa.it quel charme mauvais, qui paralyse d'avance les dévouements et les nonnes volontés, et stérilise dans l'œuf les projets les ffrtus féconds ? » Certes oui, mes chers lecteurs, je me suis souvent posé à moi-même celle question. Et imon expérience déjà longue de nos milieux î«3-jmnisb-atFfs. politiques et gouvernementaux, me ipenmet d'v fafire cette réponse : la France se meurt de la crainte des responsabilités. » CeUc plaie mortelle, M. Charles Hum-jxert la débride d'une main qui ne trembla $>as : * La responsabilité, voilà l'ennemi. Dès qu'une twestioii surgit, ebacon se demande à qui la renvoyai' L'étudier soi-même, pour la résoudre et wbbûtii* rapidement ? Oh! non. Cela .serait trop dangereux. Et Ton s'ingénie à découvrir qui l'on pourrait bien consulter. Enfin, 1 on trouve. Le dossier pari. Mais le destinalaire connaît le jeu. il compte bien ne pas s'y laisser prendre. El de service en service s'établit un ridicule tennis . tout est de savoir resm&i: la balle ; tant pis pour qui laisse plaquer dans son camip ra redoutable obligation de fournir l'avis décisif ! Il y a, d'ailleurs, toujours moyen de s'arranger : sans doute, celui qui statue ne s'y résout que sur- la proposition formelle de telle autorité qualifiée • mais cette autorité elle-même n'a ior-mulc cette proposition que sous toutes réserves, ot dans le domaine des principes généraux... ente, Allez vous y retrouver, apiés cela ! La res-our- ponsabilité est partout, et n'est nulle part. Les (]<u décisions sont panses par cet être anonyme, infime forme, sans cerveau et sans volonté, qui se t /fo nomme l'administration. l>i. elles portent la mar- I . que de l'inoertitude, du manque oe caractère, dt 5 1^î" la veulerie générale du milieu où elles ont pris ts la naissance. , si- Le remède ? Il n'en est point d'autre que l'es- nne- prit de commandement. La France languit, dans ont l'attente d'hommes qui, méprisant, la calomnie, Ijjjpç aient le courage d'agir et, s'il le faut, de justi- ,oeâ' fiei- publiquement leurs actes. » c Sans doute e«t-ce l'ajlicle de M. Hum- an.ie que vise M. Charles Mauras quand 1 II ^ écrit dans F « Action française du 8 dé- it à ceniii<i; oiiti- « Oti reparte beaucoup de cette peur des res- nde- jionsabilités qui ronge le monde politique. Mais met- t>n a l'ai'1 de la considérer comme un trait isolé T si du caractère de ce monde-là. Or, il fait corps avoc lui, ce détail de ses mœurs se i-acoorde à lis^e k°11^ *cur ensemble. Nos dirigeants n'ont pas le nH "0IJ^ cie 'a responsabilité parce qu'ils n'ont pas orne l'amour de l'autorité, et cet amoui- leur manque vaUt parce qu'ils n'aiment pas à agir. Mais ils n'ai- lort» ruent pas à agir parce que la vie. politique leur éta- apparaît depuis longtemps comité un profit, utili- teul au moins honorifique, pluiot qu'une charge; lia- comme une jouissance, tout au moins de vanité, là la Plutôt Qu'à la manière d'une tâche souscrite, „ d'une action sollicitée et, courageusement assu- 1I ' mée. » elles U se Bien que nous nous refusions à croire G [a que la Belgique ait seule échappé, par J^n^e la vertu d'une espèce de miracle, à lia. 1 maladie qui coûte présentement des flots 3 du çj'Qp de sang généreux aux démocra.- }me~ ties occidentales, peut-être le temps n'est- eres il pas encore venu d'appliquer à notre pays ces fortes études de pathologie poli- par- {jiiq II)e_ lsnî^ Hélas ! les mêmes* causes ont produit, rç11-" partout, les mêmes effets. La France ni ns » y,1 Angleterre !n'on,t. le monopole les po-kirt-in ciiens qm ont peur de l'action, et des fone- aaler tionnaires frappés de paralysie au seul ment a«sip?ct d'une' responsabilité. orité, Canfrèires de tous les partis, prenez la serait j^iiTie d'Y réfléchir. Il ne tient qu'à vous l pas d'associer tous les partis, en vous asso- aisés ci^n4 à l'étude impart aie de cette question 1 vl" de sailut public, au relèvemeiit de la Patrie, mont ; f. N. dans P.-S. — « Renforcer l'exécutif » ne signi- jarle- fie point nécessairement, n'est-ce pajs, sup1 ■ des primer le légielatil ! Des gens l'ont cru s au lourtoril. Jl s'esi. trouve; deux journaux ièjue, pour voir daais nos articles l'effet d?uue "nce con'S|Pil'a^on en faveur d'une dictature e or- roya-le ou militaire — nos commentateurs ieJTe, ne savent pas au juste. L'un d'eux nous fé- îents licite, l'autre nous morigène. en Nous ne méritons, confrères, ni cet excès acun d'honneur ni cette indignité. I^e régime par- ^ose- lementaire n'est pas 'incompatible, selon tant n(H1S) avec ja force de l'Etat et la nécessité peu nation, bien au contraire. Mais c'est à 1792 condition que l'équilibre des facteurs ne ïrga- soit point rompu. Que le législatif se tienne neuf à sa place, et dans les limites que lui assi- rïrat. gnent, non seulement la science politique et B l'intérêt public, mais encore l'esprit et le texte même de la Constitution. Qu'est-ce que vêne- l'exécutif en Belgique? Le Roi et le gouver- suite nement, celui-ci issu du Parlement et ap- aussi puyé sur lui. n est. Gardiens du capitole, dormez en paix. Et faut vous, césariens, reprenez vos couronnes... | LESFAITSDIJ JOUR le >>0<c •o- Nouvelle escarmouche jeudi à la Chaînon lyrp française et nouvel échec de Vassaut |C0 livré au-x forces de gouvernement par des radicaux inguérissables. Pes M. Bréand a refusé formellement d'accepter une interpellation de M. Emile Cons-ze- tant sur le haut commandement. ; le pré-rs aident du Conseil a eu notamment ces dé-;ée clarations très nettes ; « Je pense que le 'a- Parlement a raison de vouloir exercer son f€s contrôle. Je n'admets vas qWà aucun mo-'S ment, et surtout, à l'heure où nous sommes, rçf. le contrôle parlementaire puisse empiéter ie- sur les attributions et les prérogatives du la gouvernement, » M. Briand a posé la question de confiance. et la Chambre lui a donné raison 'ès par -143 voix contre 98., Un bon point. de vvwwvvw* ta.- i es M• de Romanonès a ac-epté de former le ; ur nouveau cabinet espagnol, qui comprend hs en ouire les noms suivants : 1 ' \ Ministre d'Etat, (affaires èR'.Tiigères) : M. ! rt V:'! Sa nue va ; Intérieur. : M. Alba ; Justice : ii';'. M. Bairroso- ; Finances : M. liraaiy. ; Tra- \ lie vaux publics et agricul-Utre : M. Amos Sal-Ip- valw ; Instruction publique : M. Bureil ; Guerre : Général Luque ; Marine : Amiral j »s- Miranda. ce Au ooin-t de vue de la politique intérieure j !C_ de r Jïspayne, c'est un exib-'met libéral qui rcin-)rlure, en vertu du principe d'alternance des parités, le cabinet conservateur ux de M. Dalo. Cc . Au point de vue de la politique extê-Heine, l'arrivée de AI. de Romanonès au ^ pouvoir n implique aucun rttxïtigrmsml dans lu, la, ligne de ermehûte de VEspagne au mi-lieu du. conflit, européen, mais les syw.pa-is! tliies personnelles du chef du nouveau cane brrie! sont pour la France et pout l'Én-fui tente. js On siijncde, à la Bourse de Genève, une nouvelle baisse sur le change allemand. i Le mark ne trouvait pas preneur jeudi à ne 103.70. se Tau/lis que le change allemand attend ainsi 18 % én Suisse, le change français ne. dépasse, pas j2 .%■ 71- >b LES AVIATEURS ALLIES PRES DE ROULERS nt Ce 2.7 iK)V€i)ili:.\ qifàtrr; aviateurs alliés, et sont aillés Jeter des bonïbes sur Beveneu, «t-op Gllii, près fie Routers. M» A Beveron de nombreux solda.ts ajle-|-c nuuuls furent blessés ; il y eut en outre dix chexaux tués et une cinquantaine de basses. A r.its, les. bombes des aviateurs n'ont iii pas atteint leiu' but. , ou LE PRIX NOBEL an- »o« oui pté Ceriiaâns pacifistes ont mis en' avant la oandidafcujT! au prix Nobel de M. Romain Rotland, écrivain in4emationia liste, paci-ftste et bochophn-te. Oïl connaît les pantalon-Les nades de M. 'Romain Roi tend (îepuis Ta in- guerre. H est un des adhérents de la ligue se allemande « Bond Noues Vaterland », d'ms )ai*- te bu^defcin de laquelle on a pu lire cette phoaise : « Il n'est pas orai que nous ayons p b violé criminellement la neutralité de la l'es- Betxjique »! M. Romain Roliand a tenté de anS nier son adhésion à œtte . société, mais, nie., maûïeureusement ixxir kii, son nom figure isti- sur cin«ç des six premiers budlelins de la Ligue. M. Romain Roî3)and n'est plus désor-moiis, n'en déplaise à ses admire-teuirs, J11?" qu'un M'a-Lu Au saus cunscièmce, craignant J 1 deperdre ses thuriféraires en Bociwe, dési-de- reuux: de g-arder des sympa>ttîies en France. Le 'postérieur entre deux cimaises. M. Ro-main Roilaud a. penôh l'estime de l'opinion, française. Sa candidaiure pe peui sus-citer qu'un éclat de riire. >rps Qu<i donc paopûser à l'A^ccuctemie de e à Sfcockhoim ? 5 le Emile ^''erhaelren, nous dft M. Dun>>>nt-pas wii'den dans te Malin. 11 értait pKts hi. )>kte admiré en Allemagne même que l'anij-e ne lern* ^ ^ jamais. Dès }a vix^atOM c.riffnine.le de la neutralité belge, il a rompu avec tous rgè; ses adirnM<».teiurs (rOutie-RIhiai ; loin de se iité' réfugie*', comme Fautr»!, dans la ne^ilralité ■mte, suisse, il a partagé lfes douâexnrs de ses »su- compatriotes et a consacré tourbes ses forces e>fc soai talent à exa&er son pays. (( En donnant le prix Nobel de littérature vrP à Verhaeaen, r Académie de Stockholm Par trouverai le mo^^en dermanifester sa spm-pathie à ta BeJg'âqœ, c'est-à-dire au pays Jots qiu-i s'est sacrifié au -culte du droit dés gens, de contenter l'opinion de la France qui con-sidère Verhaeren comme un dics sieiis, ltr(: d'ïionorer un gj-and poète pacifique à qui )al1" la violation du droit de son pays a appris la haine, et die saluer un grand honnête u,h homme à qui vont la sympathie et l'admi-| ?l ration. » «tin Nous souscrivons des deux mains à cette >nc- proposition de notre distingué confrère. Li uv iiwut uuoiiiuguv VA>IUiwit» LE HiUT GÛiMilEMEIT ___ _ ES FRAÏCE Plusi urs journaux frança'.s annon-îent que le général J offre va désigner, si .:eia n'est déjà fait, le oonafrn.-aw. - nui r dia sans doute ie nom de « major gênerai >. et le secondra dans la direction des opérations du front de 1a, France. Le titre de commandant en chef des années du Nord-Est, qui était celui du général Joff.-e avant qu'il devint commandant en chef de toutes les armées françaises; ne sera pas domtâ, à un autre général. '.Le général Joffre investira lui-même son collaborateur par la simple formalité d'une lettre ir|e service;, teans; que ceïte désignation donne Heu à aucun décret officiel. Parmi les officiers généraux susceptibles d'obtenir cette lettre de service, c& lui dont le nom est le plus cité est le général de Castelnau Sous-Iieufenant en 1870, le général le Caetetnau fit sa carrière dans l'infantens et dans les ëtats-majors. A la déclaration de guerre, le général Joffre lui confiait deuxième armée de Lorraine avec laquelle il remportait l'éclatante victoire du Grand-Couronné de Nancy. Au lendemain de lg bataille de la Marne, il passait a.u commandement de l'armée de la Somme, et peu après devenait Je conducteur d'un groufie d'armées, celui du Centi'e. C'est cette situation qu'il quitte, pour prendre en mains les destinées des armées français«s du Nord et de l'Est. Energique, sévère, modeste et bon, homme du devoir avant tout. Je général de Castelnau a les meilleures vertus du chef. Au physique, malgré la soixantaine, il est robuste et domine toutes les fatigues de la guerre. Deux de ses fils ont été tués sur le front. Lorsqu'on lui annonça ces terribles nouvelles, il baissa le front, se recueillit ; puis dominant son immense douleur, reprit 1 travail un instant interrompu. - jsisigjaiE^giEaatsiEgj i&isœt&ts % — Une nouvelle liste t de prisonniers l-Oll Pour répondre à de nombreuses deman (les, nous avons décidé de publier UNE NOUVELLE LISTE DE MILITAIRES BEL j GES PRISONNIERS EN ALLEMAGNE, Un premier fascicule va sortir de presse. ^ Il comprend, EN 24 PAGES GRAND F0R-■i MAT, les noms de quelques milliers de militaires. Ce premier fascicule va de la lettre A à DET inclus. Nous ne doutons pas que cette publîca-i tion intéresse beaucoup de nos lecteurs. Le v tirage étant limité, nous les engageons à " nous envoyer AU PLUS TOT leur souscription.Le prix de cette brochure-est fixé à 8 fr. 50. Elle sera expédiée FRANCO contre l'envoi de 9 fr. B0 au bureau du journal, rue de la 3 Bourse, 28 ter, Le Havre. SS5E55=5ïs= ST33m^5îSS5^!rSiSiSi D UiniJ», IW j ».U »' lI I v., LE GENERAL G0URAUD retourne au front MOte- Le wa.ilhajit générai Goiu-aiid, en dépit des graves blessures qu'il a reçues aux DardajièlJes et qui l'on kaiesé mutilé d'un bras et maj«hajit difttciiemenii a néanmoins demandé à reprendre dti service actif. Son désir a été exaucé : il vient de recevoir à. nouveau le carninandement d'une , ajiitS bur le fiant. Le discours > du Chancelier au Reichsiàg a Jeudi a eiu lieu devant te Reichstag le e débat annoncé à si grand1 tanage par la s presse allemande. e Le chancelier a pris le premier la pa-s rote pour faire un exposé de la situation a miAitehe. Moins lyrique que le diiscours du e président Kaempf, cet ex posé, est tel qu'on i, pouvait l'attendre et le résumé qu'on en e connaît jusqu'ici n'appelQe guère die com-a mentaires. Le morceau débute par un coupieti en ;, l'honneuir de la Buiigairie et de la Turquie it dond la bravoune jointe à J'ininiedli^ente i- présomption de la Serbie a .jeté entre les >. empires du Contre indissolublement liés et >- l'Orient, balkanique un pont solide devant n. seivir plus tard aux œuvres de la paix et i- de la ctvifhsalion. — El à la Deutsche Rank ! s'esit exclamé e le citoyen LÂebknecht sans trouver aucun écho sur les bancs de la Sozial-Oemokra-l- tie. s l^a Grèce a eu les honneuo? d'un lon^ e pa-frvaige où M. von Betlimann HoMweg e s'est efforcé de démontrer que les alliés s ont commis contre ce pays le crime qu'ils e MBputen»t à l'AKlemagrue lorsqu'ille lui re-c piochent son pression conhre la Belgique, s Le nom seaifl du ohaneeiier du « chilîon s <Je papier » suffit à ruiner cette thèse d'ail-deurs insd^end'adyie. ReteiiH>ns plutôt comme e un avertissement que M. von Retihmann n Hrflihve^' a félicité le gouvernement grec i-, d'être i^sté fidèle -à la neutralité et qu'il s a ajoufté que « l'aifaire n'est pas encore s "iqu^dée ». On comprend ce que céda veui i i- dire. s, Le chancelier ne s'est occupé de la Rua- j là si€ ^ue pour annoncer une prochaine mai- i s elie en avant, de la France et de l'Italie 1 e que pour souligner l'insuccès de leurs ten- j i- tatives dans des termes auxquels il sera i rép' ndu en temps utile suii le Garso • t ! e ailleurs. L'Angleterre a retenu beaucoup plus : „ longtemps l'attention du ministre de GuiJ-la.ume II. A lire le résumé télégraphique de cette partie de son disoours. on ne soupçonnerait pas que le « Gott straff England Eait jamais existé. Evidemment, il v a des reproches à l'adresse de l'Angleterre qui, a abrité derrière le piétexte belge une po j litique de domination, ma.is il y a comm? j des avanças mal dégn-isées dans la modé ! it ration relative du chancelier déclarait I a ipie « l'univers sait aujourd'hui pourquoi, i ■- sur lord-- dse l'An^m;, cet assassiiicit î- des peuples continue. » s Après ce discours bien éloigné des fan e tares guerrières d'il y a un an, M. Schei u clemann a développé son interpellation «i e visiblement concertée avec le gouverne-e ment. ,s M. Schiedemann a déclaré que l'Allema-1 gne étant la plus forte et assurée de la vio-" dpv^if,faire la nremière démar- e che an feveur de la paix. D'après tes socia-; listes allemands, ajppuyés par les socialistes autrichiens, cette paix, a dit M. Schei-" j®,manP> peut impliquer aucune conquê-,, te, mais il ne peut être question non plus à i. aucun prix de renoncer à l'Alsace-Lorraine Comme sa cela n'était ,pas assez clair, un e 'rfôm® socwi,^stf "J"6 !es dépêches d'Amster-« ■appellent l^endeberg, a insisté .pour Q ,'a politique allemande veille à la des--i truction de certaines espérances relatives e la possibilité pour la France de reconquérir t 1 Alsace-Lorraine. Ces citoyens tiennent à â îionT16 ceux lls ont pu tf(>mper ne aar- • dent aucune illusion ! ® ;t réPpnsc du chancelier ne nous est. en- n ^ irnP?rfajtement connue. Les dépê- t ^ÎÎÇr,n0,iS dlsent seulement qu'il a déclaré n 1 fJ( présence des succès des empires du s hfnrt' ,a"'ésv doivent se convaincre que it J ? ?st gerdue P0""' «ux et que c'est à r."x "e fa,re des propositions de paix.Ouand ils en soumettront qui seront conformes à u Rrl ^ et '\?a sécurité de l'Allemagne, celle-ci sera prête à les examiner • Le chancelier a ajouté que cette réponse sera une déception pour les alliés qui s'étaient rejoins de l'interpellation. i- j».i vo? Betbmann-Hollweg joue ainsi fl. delemenl Ja comédie doni ii vivait combiné s le scenano avec les socialistes du Kaiser Depuis que cette interpellation est annoncée, toute la presse des pays alliés et plais s,e^ ministres de la Quadruple-Entente - oui déclaré quelle ne pouvait avoir aucune influence sur la marche des événements dont ils laissent la conduite au canon M. von Bethmann-Hollweg -n'a pas parlé , pour eux : il a parlé pour son pays et s'il v 5 a une déception c'est là qu'il faudra la chercher. o " '".e ucLMjjiMMi u esi ia qu n îauara la chercher.I La riiiliftTSsï ^ INCROYABLES SÉRMONS DE TROIS PASTEURS PROTESTANTS ALLEMANDS ni- Le « Standard » de Londres a publié dans [re son numéro du 4 décembre des extraits de sermons prononcés récemment en Allemagne. Ces extraits donnent une idée de l'ex-;a- traordinaire « furor teutonius » dans lequel Le s'est mué Outre-Rhin le sentiment religieux. 3 C'est ainsi que le pasteur Fritz Philippi, de Berlin, déclara récemment, du haut de la. chaire, que la mission de l'Allemagne était de « crucifier l'humanité » afin d'assu-50. rer sa. rédemption. r0l- Voici ses paroles mêmes, que tout com-ia montaire ne ferait qu'&foixbifr : u Je cihoisiratt comme texte aujourd'hui, oommenija-t-i l, te verset de br XTJ 49 : « Je == » suis venu apporter le leu suit* la terre ; et . » que ferai-je, s'il est déyà aJltumé ? » Avec J quoi te justesse, mes frères, pou-voos-ivous. nous autres Allemands, te peuple le pkis paerfiqo^ du monde, répéter les jmrotevs du prince de la paix : u Ne croyez pas que ie » sois venu pour apporter la paiix dans le » monde ; je n'apporte point la paix, mais >it „ répée. » De même que te Tout-Puissant a* fit cruiratfier son Pils aiin que s'accompJît m l'œuvre de rivdemplson, de m^me l'Allema-û- gne est destrinée à crucifier l'humanité pour ie asstirer son sahiL L'humanité doit être sauvée par le sang et le l'eu, et par l'épée. ;e- ijfs guerriers ail'emands ne vensent pas □e d'un coei.H* joyeux le sang dtes aaitr-es nar tioas ; c'est pour eux où devoir saciPé qu'ils ne sauraient négliger sans commettre un péché. Notre empereur adoré hait les horreurs de la guerre. Pendant de longues an-| m nées il travailla à mamtenikr* la paix dans |U le monde. L'A-ïlemagne n'a jamais employé • sa force à menacer l'indépendance d'une nation. C'est précisément à cause de notre pureté que nous avons été choisis comme i instrument du Tout-iPuissant pour punir ^ les en-vieux, châtier les méchants et poui' frapper de l'épée les peuples pécheurs. Pa" La miss-ion divine de l'Allemagne, mes [rè-lon res, est, de crucifier Vhutnanité. Par suite, ^ le devoir des soldats allemands est de frap-,on ver irnmloyablement : Us doivent tuer, ils 0rL doivent brûi&r, ils doivent détruire. Des "ûi- desrni-mesures serarteni impies. Ce doit être une guerre sans pi tié. Les 'mécbamts, les on amis et les aMiés de Satan doivent être *^e anéantis comme de m-a-tuvaâses herbes. Sa-ttte tan kii-méme, qui est venu dans 1e monde les sous ia forme d'une gmnde puissance (l'An-ot gleteîTo.), dokt être .écrasé. L'Alîtenija^ne a ant pour tâche divine draccomplir la destruc-et tion de ceux qui personnifient Le mai. Quand l'oiwntge sera, fini, 1e feu et l'épée n'auront mé pas travaillé en vain ; ce sera la rédemp-sun tî-on de rhumanité. Ic règne de justice sera -ra- établi sur tierre, et l'empire allemand, son ortaiteuî-, restera son protecteur. » veJ Le « Standard » reproduit également une homélie analogue du pasteur Lœbel, de la »j]s Plus grande église luthérienne de Leippig. Il déclara du haut de .la chaire : ne. . " Le ctel a béni les Allemands et les a dé-Ton signés comme le peuple élu Nous faisons ail- cette gujr> avec ta conviction que nous me exécutons les desseins divins en détruisant irm nos ennemis et en établissant notre domina-rec tion. L'Allemagne défend la chrétienté : ses u'i'l ennemis sont ceux de la vraie religion, ore « C'est cette conscience de notre mission qui eu>i nous permet de nous réjouir et d'être heureux, 'd'un cœur plein de reconnaissance, us- quand nos engins de guerre abattent les fils a>* de Satan et quand nos merveilleux sous-tlie marins, instruments de la vengeance di-erv vine, envoient au fond des mers des milliers era de non-élus. Nous devons combattre les mé- • t chants par tous les moyens possibles : leurs souffrances doivent nous être, agréables, us leurs cris de douleur ne doivent pas émou-ujj, voir les sourdes oreilles allemandes ». Il ne 3ll3 peut y avoir de compromis avec l'enfer, de pitié pour les serviteurs de Satan, — en d ,, d'autres mots, « point de quartier pour les de? Anglais, les Français, les Russes et tous QU"j les peuples qui se sont donnés au diable », p0 qui ont été, en conséquence, condamnés à ^ périr par une sentence divine. » dé De même le professeur Rheinold Seeberg, m' qui occupe à l'université de Berlin une loi, chaire de théologie, prêchant récemment à Liai la cathédrale, dit : <( Nous ne haïssons pas nos ennemis.Nous a'* suivons le commandement de Dieu, qui nous tel enjoint, de les aimer. Mais nous considérons ^ que « nous faisons une œuvre d'amour en Le* les tuant, en les faisant souffrir, en brûlant leurs maisons, en envahissant leurs terri-n.a_ t.oires ». L'amour divin est répandu sur le fie- monde, mais les hommes doivent souffrir ar- pour leur salut. Les parents aiment leurs -ia- enfants, mais ils les châtient. Les maîtres lis- aiment leurs élèves, mais ils les punissent, îei- L'Allemagne aime les autres nations, mais uê- elle les châtie pour leur bien. » s à ^ t m LFURS POURSUITES CONTRE LE MGE BELGE »*)«—- UN SALESIEN EMPRISONNE A LIEGE Le « Tijd » (n° du 3 décembre) reçoit de " son correspondant de Belgique l'iniorma-! tion suivante : i « Tout récemment, les Allemands ont niis en prison, à Liège, un prêtre salésien, l'ab-[ bé Albert Lhermitte. A l'occasion de la distribution annuelle des prix dans une des écoles que lui et ses confières dirigent comme disciples de dom , Bosco, une salle avait été décorée de ver-! dure et de fleurs, 'parmi lesquelles se trouvait un trophée de drapeaux de l'Entente. Il fut condamné pour ce fait à 100 jours i d'incarcération ou 1500 marks d'amende. Sur l'ordre de ses supérieurs ecclésiastiques, il ne paya pas l'amende. Il fut alors jeté en prison dans les environs de Liège, où il fut enfermé avec 70 autres prisonniers. Bien que parmi ceux-ci il n'y eût pas peu de personnes grossières aux mœurs peu recommandables, elles se comportèrent en général avec respect vis-à-vis de leur compagnon de prison, et plusieurs durent à son influence un changement dans leurs sentiments. Le matin du jour où les cinq Belges jugés pour espionnage allaient, être fusillés, l'abbé Lhermitte fut extrait de sa prison à trois heures et conduit à l'endroit de l'exécution. L'un des condamnés avait énergi-quement refusé de faire sa. dernière confession à l'aumônier allemand, et avait demandé un prêtre belge. les Allemands, consentant à accomplir la dernière volonté de cet homme qui allait mourir, se rendirent à ce vœu et c'est ainsi que le Salé-sien put encore arriver à tempe pour remplir son devoir sacerdotal. Après avoir assisté, avec les cinq condamnés à mort, à la messe célébrée dans la prison par l'aumônier allemand, il réunit ses (Compatriotes avant leur dernier voyage et leur adressa des paroles d'en-coaragement et de consolation. Fortifiés par la religion et le patriotisme dont ils avaient, à leurs derniers moments, un exempte frappant auprès d'eux en la personne de l'abbé Lhermitte. ils reçurent les balles avec une résignation admirable.' Le prêtre — il est l'une de ces nombreuses personnes dont la conduite courageuse ne sera connue qu'après la ou erre ou "neuf-être iamsi-s — achève son emprisonnement à Saint-Léonard, à Liège. » ~co niuï ïoiïTrë lgë~ »Oi« D décembre. — Quelques actions d'artillerie pou importantes sur le front die l'Yser. Nous avons réduit au silence une batterie ennemie au nord de Dixmude, et empê- Iché ia consolidation de. tranchées adlemàn-(àe$ \sers Wonmen. DERNIERE HEURE l Communiqué ofEciel français -—»o« ■ >■ :e >s Paris, vendredi 15 heures. ^ A u cours de lu nuit, aucivn événenoeiai f" important à signaler. te EN CHAMPÀGNE, le combat à la gre-nade s'est poursuivi pendant la, journée a d'hier ; l'ennemi a été refoulé au-delà de JJj la crête sud de Saint-Sovpplej,. it "0<( P- a LA RETRAITE DU CORPS EXPEDITION- n NAIRE DE SALONIQUE (!: Salonique, 10 décembre. — Les troupes ^ franco-briUmniques ont dû rétrograder des D* positions en flèche qu'elles occupaient au nord et à l'est. e- Les Bulgares, exploitant ce recul straté- 1S gique, annoncent des victoires éclatantes, ^ quoique aucune action sérieuse n'ait eu lieu, a- ))0<c— 3S LES ORPHELINS DE SERBIE n. — u- Nice, 10 décembre. — L'Association na-tionaJe des Orphelins de Guerre dé France js a décitdé d'accueiilliir immédiatement les or- s- phelins œe Serbie. Les mesures nécessaires i- ont été prises surnle-champ avec 1e gouver- rs nement serbe. Les premiers convois d'or- é- phelins partiront incessamment de Scuitari rs et d'Athènes et seront reçus à Marseille s, par une délégation dtes orphelins français, u- ie ,,0(< LA MAIN-NOIR" ALLEMANDE es AUX ETATS-UNIS is », à New-York, 10 décembre. — On mande de Richemond (Virginie) qu'un grand incendie £t^ a éclaté dans la nouvelle poudrerie Dupont, iè Deux hommes, supposés être des agents à allemands, porteurs d'une grande quantité d'explosifs, ont été arrêtés. LA SITUATION MILITAIRE »OK Vendredi 10 décembre. La question d'Orient justifie mieux q.ue j aimais sa vieille réfutation -. Elle continue à mettre au désespoir les militaires et les diijjiornates alliés, comme elle soumettait à. la torture les potaches devant le tapis vent. C'est un buisson d'épines, ou mieux un buisson de houx, de ces houx, épineux et aigus comme «les cactus, dont tes mimts du Vardlar sont héiissés.Nous croyons bien que les Afflemanids sont les seuls à avoir bien compris et bien appliqué la manière dont cette question devait étire résolue et celte manière c'est la Forte. Pour l'avoir mise en œuvre, leur diplomatie et leurs armes n'ont eu jusqu'ici que des succès en Orient. Comme tous les peu.ples ou très viaux ou très jeunes, les Orientaux, qu'ils soient d'Europe ou d'Asie, ne respectent que les forts et il faut toutes les illusions die l'âme latine pour échiafauder en Orient des pitans basés en tout ou partie sur le sentiment. Tous les peuples ne sont pas le peuple belge ; tous les rois ne sont pas le roi Albert et notre civilisation n'est point comiparable à la civilisation des Echelles du Levant. Sans doute, les Alliés ont. e« recours à la Force, mais un peu tard et dans une mesure insuffisante. Les fautes se réparent et, malgré les angoisses du moment, on enilirevoit diéjà des mesures mditaiires qui répareraient les échecs et conjureraient les désastres. Comme le dit le général de Lacroix, ancien généralissime français, il faut persévérer dains une action que de bonnes raisons ont fait entreprendre ; dans ce b it, il suggère, de retirer de la presqu'île de Gallipoli tes 100,000 soldats britanniques qui s'y accrochent péniblement en quelques points du rivage et de Jes amener à Salonique. De oeitite façon, 250,000 hommes couvriraient la région fortifiée qu'on organise, parait-il, en avant du port, et pourraient donner à de nouveaux renforts, venus d'Europe, fe temps die débaj^quer. Potuir justifier l'abandon de Gaitlipoli, — quii serait urne douloureuse résolution, — le général die Lacroix invoque te circonstance que les Turcs vonit être renforcés considérablement en gros canons et en gaz asphyxiants et qu'ils pourraient bien tenter, avec quelque chance die succès, de jeter les Allié® à la mer, I! est certain que si Salonique ne p&ut être défendu qu'en évacuant GaWipoli. va pour Salonique ! .D'aucuns suggèrent, — mais que ne suggère-t-on pas ? — d'embarquer dans les ports d'Albanie le cros de l'armée serbe et d'amener ces 100,000 soldats à Salonique. Reste à savoir si les Alliés disposent de transports suffisante pour une teîle opération, si l'armée serb" est en étiat d'être ainsi embarquée et si l'a.ban<iof: die l'Albanie, où les Italiens marquent des velléités d'envoyer des corps die trompes, serait opportun. Oe colloque autour des plains de campagne, esi pleine action milfitaire, est. une chose peu réconfortante et qui, jusqu^c^ nous avait é1é sagement épargnée. Il s'«cs-plique dans une certaine mesiure por lea inquiiétuidies die l'heure et par ta vofanté de vaincre et d'écraser uin odieuu ennemi On préférerait cependant que ce colloque prtt fin pirom'ptiement par des décisions qai irrris-sent tout le monde devant le fait aocamptî, quel qiu'ii fût. Paul Crokaeri.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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