Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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25 augustus 1916
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s.n. 1916, 25 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j38kd1rn7x/
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RÉDACTION & ADMINISTRATION 2§ler, ne d) la Bourse — LE HAVBE téléphone .-fi-64belge BUREAUX A PARIS î 33) sue Jean-Jacques-Rousseau, 33 «0« UONDO-N OFFICE! 21, PANTON STREET Leicester Square, S. W. Directeur : FSENAND 8EURAÎ IWWWWVW1 10 cent, le 1^1° ABONNEMENTS Franc#.,.... 2 50 par mois » ...... 7 fr. 50 pap tvjmestp® Angleterre.. 2 sh. 6 d, par mois » ., 7 sh. 6 d. par trimestro Autres pays. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trimeslra PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration à Journal Les petites annonces sont également reçue« à la Société Européenne dfj Publicité, 10, rue de la Victoire, Paru, quï en a le monopole pour Pans. i3 cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris faut une autorité!11 jeiilé essentielle à la vi.e des nations et était trop méconnue avant que la guerre 1 I mettre fia par un réveil terrible à beau- î>ei p d'illusions. _ t'iq vais a déploré son oubli dans la » A ic- <pu ic » 'du ^1 août et nous croyons utile de jnîer ici les réflexions si judicieuses du aboraleur de Gustave Hervé. ecî lu verra avec quelle énergie cet écrivain vo i suspect affirme la nécessité d'une élite, v0 ne hiérarchie, d'une autorité pour la p. duite de toute entreprise humaine : 10 : La plus grande erreur de ce point de vue v0 ialiste ancien que culbutent aujourd'hui les _ moments, écrit le rédacteur de la « Victoire », '' .lé de,regarder connue sans valeur ce qu'il pc lelait dédaigneusement l'économie « bour- (fo »'so ». Celle-ci fait reposer, comme on sait, le igivs économique sur l'effort que déploie le «luctsur pour tenir tête à des concurrents qui VS wnsent de leur côté la même énergie pour je •cr au même danger. " m cette lutte n'existait pas, dit la théorie jourgeoise », si les patrons n'étaient pas en c me temps stimulés par l'attrait du profit et, na- >'-s de se ruiner, ils travailleraient molle- bc lit. se laisseraient vivre, n'amélioreraient plus ^ i-i procédés et la production n'augmenterait i ou diminuerait. Le progrès de la richesse est ni basé sur la liberté, l'autorité et la respon- dï jiiilc des chefs d'entreprise. La lutte étant ti< verte, si les initiatives peuvent s'exercer sans 'raves, le mécanisme de la concurrence est que l'élite industrielle ira toujours en se per- f iionnant. J 1 est évident que cette théorie renferme des — .•ilésj des vérités — faut-il ajouter — qui ne il pas plus bourgeoises que socialistes, des iU s qui s'appliquent à tous les temps et à is les milieux, des vérités humaines en un L'autorité, nous sommes-nous assez moqué cette chose-là ! L'autorité, disions-nous, c'est a, pour les Allemands. La masse du peuple ut convaincue chez nous que l'autorité n'était ai - un principe démocratique, mais une survi-ncc de l'ancien régime et que plus on mar-ait yer.s le progrès, moins on devait obéir, i.s intellectuels flirtaient avec ce mouvement i une toujours : flattant le peuple, ils soute-it ia théorie que les démocrates étaient des ■ yens conscients qui obéissaient librement, " ' intairement et se soumettaient d'eux-mêmes " de discipline ; que. parvenus à ce stade su-air encore ignoré dans les monarchies voi- » Vils entendaient ne céder à aucune con- » nie extérieure. Citoyens conscients ou en- » nls gStés, peu importe ! Une ehosë certaine est » nous n'obéissions pas, qu'il n'y avait aucune » î'orilé chez nous pour trancher les conflits ou mettre les gens à leur place et qu'il était im- [, i,bible, dans ces conditions, d'y créer la ri- % se l ( L'Iiotnme ne fait plus il'effort, s'il n'y est con-niiit par la nécessité ou par un mobile puis-ut, dit aussi l'économie « bourgeoise ». Encore t i principe universel. Avant la guerre, beau- c ip des nôtres ne voulaient pa&Je reconnaître « prétendaient qu'il était possible de faire une a été dans laquelle chaque citoyen aurait tra-dllê pour les autres — la jolie aisance qu'on ■ irait eue dans.ce régime-là ! — Nos ouvriers f Rendaient -être"'rémunérés à la journée et pas la tâcher en affirmant qu'ils donnaient le même nient dans les deux cas. Mais aya^^^u ^ > ton lionnaires à l'œuvre, nous s&irafl nus de ces idées et comprenons aujrM nécessité d'instituer du haut en baiM île su' iale des primes à l'action. J^Wnti L'économie « bourgeoise » dit enfufrde exisi ,,wjés s'opère au moyen d'uneJjrfussi>longt* depuis que le mo^B ^Rio vivra pt i! cri sera de même d'autre actuelle JP^es, parce qu'il .'-.i. apiés elle il y e^rTiêr hommes sa aura toujours des elj,'* ssjijic de gouvgf(;n même ou Lysis publiai' ■ » w', M. Vllret Capus commentait b'igaio » des paroles de M. Mb. au commandant Prangcy, dire Ja p c> 111."! r. i.c de Toulou'se ; < Par vous, avait dit le ministre ï> il. ion s., c'est uno France industriel! qui se piépari'. Et nous vous lierons, la giwvrre finie, de continuer h! à ia France pacifique et gloiicus' eiroix appûi de votre science et de v Jriotisme. » " 11 est très intéressant, écrivait à ce M. C ipus, de voir un ministre socialiste} ] ouvoir, se Italie do n'avoir renié auci | <Ie la doctrine, reconnaître ainsi la hiérar 7 . cessa iro à toule organisation industrell •3k rari ih" implique le rôle prépondérant i dans n'inipoile quelle entreprise humain l'indu-trie, c'est l'ingénieur et. le savant r au sommet directeur. Rien, sans eux, ne tfon-tituer, ni se conduire, ni prospérei eux, l'exécution du travail par les ouvr plus habiles et les plus robustes restert tive et privée de son rendement exact. L'1 i!.>| l'industrie est une confnnation quoi nie cette remarque. La guerre de 1011 e fourni une démonstration éclatante et qui pas trouvé d'esprit réfraetaire. La classe ouvrière incapable de se paj l'élite et de tirer d'elle, pour l'instant, un< tion suffisante ; l'élite, de son côté, dest rester impui-,sante si elle n'a pas le coi «mont des travailleurs : il n'y a qu'à con .les deux fermes de la proposition au lieu opposer, pour découvrir des arrangement' tables. Mais la première condition, ce s les chercher dans la réalité et dans l'expo sans aucune théorie et, surtout sans aucui: eiâgration politique interposées. Faire do ] id'autro table rase do tous les systèmes j bips, et considérer directement le réel, e ■Ja seule méthode. » Puissent ces leçons des réalités êlr îendues chez nous aussi. La guerre n> jsoiitû assez c-her psur qu'on ne laissj flre lien de ce qu'elle peut nous appri: liiE OIIEIEÎ0N PHI Îh m T.e jourii.il hollandais Niemvs van Ihui annonce que le docteur Klarer vétérinaire à Amslerdam, a refusé la o ZEcs sc.iences naturelles que le goimu (ilîiemand de la Belgique occupée lui o ti rrniversi'té de Gand. Cela, fait le quatrième professeur bc «liais qui fait la leçon h von Ilissing. geonë. cependant que ce boche n'a pa.« cône (ompris : il est voritablcmeui » i tj-otlablé » I Jne admirable lettre Lfi d'un de nos héros j ))Q«—-rf Un dte nos amis nous TOmmunique la ►elle lettre, pleine d'e résignation, patrio-%ié et de courage, qu'il vient de recevoir l'un soldat, belge amputé dies deux jambes ; « Je ne sais comment vous remercier, Ç '.cril ce vaillant héros, du don généreux que v-ri jous avez (ait pour m'acheter une petite 'oiturette. Comme vous l'a dit le lieutenant ,^u, P h..., on m'a amputé des deux cuisses le par 10 août 1915. J'avais pris un engagement 1 , , COI volontaire le 8 août 1911; j'ai été blesse a Ramscapelle et décoré de l'Ordre de Léo- j^.e flold et de la Croix de guerre par la main les iu B.oi lui-même. » Je suis heureux (Savoir {ait mon 'devoir ^ pour notre chère patrie, et pas un moment 0(M je n'ai eu de regret. J'ai été malheureuse- l'ei ment /orf blessé; que voulez-vous ? cha- Eu oun a sa blessure et l'on ne choisit pas... m Espérons bientôt rentrer dans notre n0 beau paijs où nous pourrons encore, vivre i des iours heureux... » ] ù On n'imagine pas plus dte courage et plus die simplicité. Ce sont bien là les caracléris- tiques de nos admirables héros. . Jiif, m 1TK £'appel des hommes | 9e 18 à 40 ans i se »o«- ]e Plusieurs lecteurs nous écrivent ï de « L'article 1er de la loi du 21 juillet est aiinsi conçu : ™ n Ai-tiicle Ie*. Sont' tenus à l'inscription, ' '' » tous les miilitaà'es belges nés après le » 30 juin 1876 et avant le 1er juillet 1898, ( » sauf : ^ )i 1° Ceux qui, à la date du 21 juillet 1916, » se trouvaient clans la partie de la Beil- ' » giq-uei occupée par l'ennemi ; » 2" Ceux qui l'ont déjà partie de l'année » belge'*: sont considérés comme en faisant s » partie1, les militaires qui, depuis le 31 "~ » juillet 1914, ont été déclarés inaptes au » service, mis en congé ou LICENCIÉS » pour quelques cause que ce soit, d » Est-ce que les gardes civiques licenciés | à Bruges et à Os tende en octobre 1914 doivent ou ne doivent pas se considérer comme « militaires licenciés » ? » f. Nfcfljfi avons posiê la question à M. Qui-dteduoit. Il nous a été i'épondlu que les gardes civiques, n'étant pas considérés compie' « militaires », doivent se faire inscrire suivant les prescriptions de la loi». -' ' /WA/VVÀWVWWV\'W \ \\YVWVUVWltUlVVV'VUWVVH'vWI I/os lecteurs trouveroen | îconde page, toutes les | luvelles de la guerre et les % h ipêches de ladernièreheure | p \V\VV\\\V\AV\tVV\\VI VWW VWVWVWWVVWV1 ^ :hos = { M. Blancas. t latliique ministre de la République j ie à Bruxelles, où il a rendu de 1 servi'ces à .la 'population, vient d'ar- . u Havre. H partira prochainement i Quartier Général, où il sera reçu < Soi Albert, puis s'embarquera pour 1 Ayres oïl il rendra compte de sa au gouvernement argentin. <• —-0—< i maître d'armes Raymond Delhaise, J le professeur du Roi Albert 1er, et ;rouve actuellement en Afrique, reri- i )us peu en Europe et compte passer igé au Havre. Un homme malheureux , nous dit M. Lia.tzarus dans le Figaro, .il von Busclie, m'inistee d'Allemagne ires't, qui a dépensé tant do peine et l'argent pour conquérir au kaiser qi publique roumaine. 3 I pauvre baron ! A quoi tant de es ont-elles servi ! En vain s'obsti-à arracher à ce peuple ironique un ; complaisant. En vain taisait-il mè-; drapeaux roumains aux drapeaux licte sur les trains qui amena fent. d/e des marchandiscs riêcessairés. En âonnail-il à ces' Trains mêmes, en >ur de la feue reine de Roumanie, le e Karmen-Zûge, les trains Carmen, annen par un K ! », riaient les Rouet ils raillaient, cette lourde galante-a vain faisait-il préparer à la gare re un-grand banquet, avec beaucoup rnpagie. Les fon,-lionnaires roumains Ouïssaient comme, par enchantenient, couvert mis. Et les Allemandg en réduits à trinquer entre eux. ic. au pacifique jeu, de lennis, les sen-s trouvaient moyen de se faire jour, me prince de Lippe, secrétaire de la on, s'était fait admettre au club de Comme il s'escrimait contre un lia,-,, adversaire, il s'aperçut que celui-ci noué un ruban tricolore à la raquette., hu e d'e Li.ppe eut l'espiit de ne lien y est un jeune homme fort gai, et.qui nble pas aussi épris de propagande t \on Busdrc. Il a un collègue aussi ie fui, oui se nomme von Rùlow et le phonographe. De temps en temps, i anpelle son ami au téléphone : — toi, sale Boche 1 Eh bien, écoute ! ». phonographe, approché du téléphone,. . la Marseillaise. luxait dit M. von Busche s'il eût opes affreux amusemenis de ses secré- Les ouvriers cMieis allenïs Pî mmmi aussi la poliîime i Kaiser tai: ■ 4?» ■■ » • dai l'é< Comme on pouvait s'y attendre, les ou- « ] wiers chrétiens d'outre-Rhin ne pensent pas ( autrement au. sujet de la guerre que les syn- „ diqués socialistes dont nous avons repro- m( duut., il y a dieux jours, la jiroclamalion ail pangermaniiste. r0l Le Beriiner Tageblatt nous apprend que le , congrès chrétien national des travailleurs s-t et des employés de l'empire s'est réuni au nû Reichstag. Le comité a pris à l'unanimité les résolutions suivantes : 1° reconstruire sa et développer les travaux de paix, le peuple , . allemand a besoin de garanties solides llt, contre l'ennemi de l'extérieur. La première n0 condition pour cela est que la position de p0 • l'empire soit difficilement attaquable en r0 . Europe et que l'influence économique aile- (io mande sur mer soit développée ; ce que les ,H1 soldats ont acquis assurera à l'empire une us '■ nouvelle liberté cl son développement ; Cll 2° pour assurer l'avenir de l'Allemagne à f)0 l'intérieur, il est nécessaire que le proléta- su riat ait les mêmes droits économiques et de ' politiques ; il faut donc pourvoir à la ré- ne tonne électorale dans le sens déni ocra- te tique ; 3° en reconstituant la politique coin- \a , mérciale après la guerre, il conviendra, d, .s la période de transition,* de protéger m •le travail indigène et. les besoins de con- re sommation dlui peuple ; 4° pour cei qui coaicerne la question militaire, le comité — regrette que l'Allemagne ne soit pas encore . parvenue à doniinor ses ennemis ; le co- " ' intt^ espère que les difficultés actuelles seront suimontées d'une main ferme et que B le peupfe aura, des moyens suffisants, à pi deis prix abordables d'existence ; il) de- ta t mande qu'il y ait plus d'équité dans les ta distributions d'aliments entre les villes et p< les campagnes ; 5° aussi longtemps que l'en- ui '' nemi continue ses attaques, les congres- se ,e sistes sont décidés ù aller jusqu'au bout, ' persuadés que l'union et la concentration le SÔnt une des conditions de la rapidité de la d< '' paix, et les congressistes sont unanimes à ti appuyer les décisions politiques et militaires du gouvernement de l'empire. p * Nouv< ■ de la Patr /VVV\W'- /VWMVVWIV1 i- 5 LES AVIATEURS ALLIÉS E SUR BRUXELLES ; -i LES BRUXELLOIS LES ACCLAMENT .Le raid des aviateurs a-lfiés sur Bruxelles a soulevé une émotion considérai)!?, j-es hangars d'Evcre ont été détruits et piu- ^ sieurs maisons aux environs pulvérisées. , Les aviateurs ont 'lancé sur Bruxelles ces c proclamations pour recommander aux na- ™ bitauts de se réfugier dans leurs caves dès f — que les avions alliés apparaissent, et de j ^ prendie des précautions surtout ap.T=s le c 20 août. , r _ Les bombes n'ont heureusement pas faut } de victimes dans la population civile. ..eu- r lemcnt, un obus des canons de chasse ai.e- mands est tombé ctens un ja.rdm ou jouaient - trois enfants. Il n'a pas éclaté. Les degats ■ ne matériels sont considérables, nous assuie- , rie ton die. bonne source. La population ne ( ir- peut pas se contraindre à 'descendre dans ^ lTli les caves quand les avions paraissent. Lien ( eu des gens courent sur la rue et acclament ur les pilotes. ' ] sa Les Allemands ont voulu forcer les otages " /du, Grand Bruxelles — c'est-à-dire de Bruxelles et des faubourgs — a passer leuis nuits .d'ans les hangars d'Ette.rboek, /Ji % dépôts clé munitions et autres étobhsse-30' menits pour garantir ceux-ei contre de nou-et veliles 'attaqiies. Les otages ont proteste m- énergiquement. ■er I—))0((—4 A BRUXELLES Une ordonnance de référé suspend t'exécuiicn des décisions d'un et tribunal boche ser Des tribunaux d'arbitrage en matière de de lovers ont été institués par l'aulorde al e-stl" mande Dernièrement, un tribunal de celte un esnèee' siéaieanit à Uccl'e, a condamné un né- Reirce dis)paru depuis le 19 août 1914, a iux ,Daver une certaine somme pour le loyer '«e échu Les meubles de notre compatriote En furent saisis et mis en vente publique pour en acquitter la dette. _ . Mais "le juge des référés intervint aussi- en. t(M ct suspendit la vente. Il rendit une or-.ou- dionnance en vertu de laquelle la dite vente .lté- ne pourm avoir lieu qu'un mois après la are signature de la paix, ou à l'expirat:on de la OTP huitaine qui suivra le retour -du debiteui. lins . „ . jnt, une mutinerie bcche au Petit-Chateau on Un correspondant de 1' u Eciio Belge » si- 5en- o'iiciîô '* ,, îur. ' » Cas-erné au Petit Château, dans 1 ancien ! la bâtiment de nos « piots «f, écrit-il, un regi- de meut boche reçut l'ordre de s'appretor a pa,r- 110- iiv au front. Pluie de » donnenverter » et re- 111-ei fug énergique de la part de quelques mutins :tte. dont le nombre grossira sans cesse. On bri-lien sa ce qui restait de mobilier et les matelas qui furent jetés dans la nie, ce qui est. viat-.nde senîblableiment, le suprême geste du me-ussi coiiftenteinent. L'autorité supérieure se hâta t et de les. faire ramasser — de crainte qu ils ins disi i missent — et de punir les fêtes chau-. _1 (ies qui osaient préférer la vie do Bruxelles ':». au front de la Somme. ,. ... me ru certain nombre de Boches, parbeube- ' rement excités, furent mis aux fers et le an- réffinient entier condamné à prendre pos;-cïv- dàais les tranchées Iôs plus exposée Deux ou trois soldats, déterminés à ne pas. Pourquoi il faut pousser la guerre à fond ^ xen Un officier français qui signe « Capi- de 1 taine Z. » le dit avec une clarté parfaite Roi clans un volume qui vient de paraître cliez non l'éditeur Payot,- à Paris, sous le titre : M. u L'Armée de ta Guerre ». r Ce passage mérite d'être lu et médite : sujt » La guerre doit Ctre prolongée insqu'au ave moment oh les armées allemandes seront « anéantier et où les années alliées cantonne, tuei vont à lia Un. , » Et elle doit être menée jusque la, car rolc si nous t'arrêtons avant, nous aurons une tn nouvelle guerre dix ans après une paix re* boiteuse, cr à quoi personne ne peut songer |l)" sans un frisson. , . 0Ll » Si nous sommes assez imprudents, » atsez lâches, assez sots pour traiter dès que ftel nous arriverons au Tthin (la question ne se ' • pèse même pas de savoir si nous y arrive- "0l rons : nous [inirons toujours par y arriver), u nous n< po'uirons pas confisquer les chc- f'1 mins de {cr, les mines, la jlolte, les grandes usines allemandes ; nous ne pourrons pus I emprlsonfter les ilohenzotlei n ; nous ne îou pointons pas séparer l'Allemagne en plu- des sieurs républiques ou royaumes incapables s-es de nuiic ; nous ne pourrons pas imposer dei notre volonté. L'empire d'Allemagne rtes- {( tera lui-même, et refera une armée pour se un, lancer de nouveau à la conquête du mon/le. qUj » Detenda est Carfbago. L'empire d'Allé- fJUJ magne doit être abattu pour que l'Europe j3Cj respire. . î'o< » .sous devons donc aller ù Berlin. » » o — ) coi « THE GREATEST IN THE WORLD » Il ne s'agit pas du Palais de Justice de la Bruxelles, mais d'une pétition, d'une sim- , pie pétition adressée au gouvernement biv tannique pour demander la. suppression to- taie de la venie des liqueurs alcooliques " 1 pendant toute la durée de la guerre plus \ line période de six mois après la démobili- ' aation. . {" Elle uorte deux millions cle signatures, lesquelles ont été recueillies dans l'espace . de six semaines. Elle a environ 18 kilomè- j , très de longueur, et pèse une tonne. iNIalgré son prix, c'est du papier bien em- : ployc. * gp' pi: ra /elles - s trie Belge ! la UV> AAAV VXAVW UVWV ., „ 1 c > partir, se jetèrent ajtors dans les eaux du > Canal. Bief, des manifestations que nous n'étions pas habitués à voir de la part de H-trois à quatre mille hommes eaporalisés. » et —»0;t— le A ANVERS S ci 3 Un banquier boche se suicide ' On annonce d'Amslerdiam que le boche v Buxweiler, directeur de la Banque Centra- „ le Anversoise s'est pendu clans un liôtel de Jc 3 cette ville. * r " <c Buxweiller est un allemand qui a fait p fortune à Anvers, écrit la' « Belgique » de - Rotterdam. Il s'est fait au moment de la ' déclaration de guerre une spécialité de ré- f , piandre dans le sein de ses amis des lar- 1 mes de crocodile sur le sort que ses natio- ■ naux étaient en train de réserver à la Bei- 'l 8'ique- . I Celte fois le Bux a compris que la partie f était perdue pour ses complices et que ses affaires à Anvers, en clépit de toutes les e complicités financières et judéo-internatio-s nales, ne se rétabliraient pas. II a préféré £ 4 en finir. Un Boclïe de moins et la Belgique à'ux Belges I » i . q o b . — »o«—♦ b A BOOM i > . t i- La rafle du cuivre s e Les importantes brasseries cle Boom <sur le Ruppel, dans la province d'Anvers, pos- , sèdent des cuves en cuivre nombreuses et de grande valeur. Les propriétaires ont re- -çu avis qu'ils devaient tenir le matériel à la disposition de l'armée allemande. D'aucuns estiment le poids total du cuivre qui sera enlevé de cette manière, à quatre mil- ( lions de kilos.. | —»o«—' , AUX FRONTIÈRES Le manque d'hommes. — L'espionnage ' te i in près de B'oucbautsbavcn (Philippine) les Allemands ont l'ait évacuer quantité de l'r maisons qu'ils ont-ensuite remplies de sol-,lû dats. Le » Courrier de la> Meuse » apprend ut> que ces soldats appartiennent aux régiments éprouvés sur le front français. Tous 31" .sont blessés- ou mutilés mais doivent néan-};F" moins faire encore du service de patrouille lte pendant, la nuit. Une nouvelle preuve de ja besoin d'hommes pour l'Allemagne. . Ja Afin de ne pas faire une mauvaise ini- II ■ pression sur Les neutres (les Hollandais) ces soldats ne peuvent se montrer que rarement pendant le jour. Ensuite, ils doivent veiller l'un sur l'autre, car l'autorité Si"" craint les désertions. Un déserteur allemand habitant là, sur territoire néerlandais depuis près d'un an 81; a. eu l'expérience du service d'espionnage ar" allemand. Son épouse, en Allemagne, tou-rc" chait toujours l'indemnité de milice. C'était. naturel, car l'homme figurait sur la liste !n" des disparus. Mais un de ces jours,_ il a ap-.s .pris que ce soutien a été retiré à su aî" femme. Sa. présence en Hollande a donc ^ été ''01111110 là-bas dans la province du Rhin. ils .—»o«— 1U- les A TOURNAI lié- Au barreaw ic I >si- Les avocats lournaisiens ont réélu à lunr I es. 1 n irai té les membres du conseil de f Oïdi >as » et leur bâtonnier M. Henri Carton. « Incroyables paroles ni S'il faut en croire le correspondant bruxellois de remboclié « Nieuwe Courant » de La Haye, le substitut du procureur du Roi de Cliârleroi, M. Notliomb, aurait pro- C' noncé, au couis d'un procès intenté par 23 f M. Rasquln à la « Région », feuille embo- pi ohée de Chanleroi, les paroles suivantes au toj't sujet des journaux paraissant en Belgique & i avec la muselière allemande : don- « Assurément la presse, même la presse ac- j'ire tuelle, est une force, et certains l'ont môme ap- au < p>.'lée le quatrième pouvoir. Elle joue un grand, bre rôle ; elle forme à sa volonté l'opinion publique, une En général, le lecteur n'a pas d'idées nettes : ra- cieiiii res sont ceux qui ne croient pas aveuglément S. tout co qui est imprimé. Dans les temps agités « eu nous vivons, cela est resté tout-à-fait vrai. CEI » A mon avis la presse actuelle a ses raisons M'E d'être ; elle a rendu des services et peut encore IL en rendre. Effiû peut tirer parti d'une liberté que NA nous souhaiterions plus grande encore. Elle doit TOi former l'âme de ses lecteurs et les aider à supporter les événements graves que nous traver- R sons. » « ki Le correspondant du « Nieuwe Courant »,' jl™ feuille loléiée en Belgique, en récompense w. des propos germanophiles tenus par un de .. ses rédacteurs à là table du général vosi Bo- denhausen, à Anvers, ajoute ces réflexions: , « Ces paroles du. susdit substitut ont produit T> une profonde impression sur la population belge h 1 qui pense, et aussi sur ceux qui avaient prétendu que — par patriotisme ! — plus une seuïe feuille belge ne pouvait paraître tant que durerait ici l'occupation ennemie. » En général ces feuilles étaient considérées ? comme vendues aux Allemands et leurs rédac- coi teurs comme des traîtres : ils sont aujourd'hui pal vengés avec éclat, en audience de Cour, et par ( la bouche du ministère public lui-même. » soi Le « Bruxellois » s'est naturellement em- fil paré' de cette correspondance et .l'a reuro- H duite triomphalement en tète de son aminé- r° ro des 13-14 <1oûl. Ce triomphe est de trop. I® Jusqu'à preuve du contraire, nous- nous Sc permettrons de douter que M. Notliomb ait l aj tenu le langage qu'on lui prête. L'eût-il tenu, ' ce langage -n'eût disculpé personne, a,u con-traire. H n'y aurait qu'un coupable de plus. « Le caractère criminel de l'oeuvre des leuil- t les entretenues en Belgique par. les lvom- d'u manda,ntuis est trop évident pour que les Bo gens qui les publient restent impunis. Tant av pis pour ceux, s'il s'en trouve, qui ne l'au- vi< raient pas compris ! vo Deiux traits tout récents suffiront à Corn- pa pléter le portrait que nous avons fait ici de Bo ces journaux K. K. ve Le ic Bruxellois » des 14-15 août a éliminé a toute espèce d'autre réclame pour faire place pian. rapport do ia Deutsche Bank pour l'exer- cice 1915. Ce dithyrambe politico-financier à là gloire de f Vlleinagne pacifique et généreuse occupe deux pages complètes de'cette feuille, dont le rédacteur tient décidément à prouver que c'est aux guichets de la Banque impériale qu'il touche ses trente déni ers. Autre fait que nous tenons d'une source-sûre : tout le papier que possédaient encore les journaux bruxellois qui ont refusé de paraître sous' le .contrôle allemand a été réquisitionné au profit des feuilles enibo- «l: chées. _ Comparez ces attentions de la Komnian- sa danlur à la tiaque impitoyable dont sont de 1 victuiiés les" rédacteurs de l'a « Libre Beigi- ai ' que » et Vous comprendrez dans quel sens "! 1 les feuilles de mark s'efforcent de former se l'âme de leurs lecter.is l )( ; lu ! T p L'armée roumaine ! u ■ »o«-—-i qi It 5 SON EQUIPEMENT A LA FRANÇAISE 3 Complétons les renseignements que nous ® r avons donnés sur l'anmiée roumainé par g ' ces deux informations caractéristiques : k "L'infanterie rouniaine vient d'adopter le P: v casque du type L'ai tilieirie roumaime du calibie de TTmm g est construite de. façon à pou.\*bir ulMiser j( les munitions _ ' régleîiiefttaires : i il suffit, pour cela, de faire subir à la. douille li d'e cuivre de l'obus, français un raccourcis- l5 senrsnt de 105mm. 11 Le chef d'élat-major de l'armée roumaine 'f[ est le général Iliesco, qui a réorganisé les y 7 forces militaires de ia monarchie. n i un incendie: \ ' m ateliers Selles île Graville ; ■ >>0<( * ii Un incendie, provoqué par une imprudence de funierar. semble-t-il, a éclaté mer- v ci-edi, vers lt heu les du soir, dans les ate» jj s liers belges de Graville. c e Ces ateliers ne sont plus les ateliers de 1- pyrotechnie, comme le croient nos contre- -d i es ha vrais. A la suite de l'explosion d'il y a quelques mois, la pyrotechnie a été transis portée loin die Graville. i- C'est dans les bureaux, établis dans des. le baraqueinenis eu plan lies, que le feu s'est le déclaré, s'éteiiâjaiit en un clin d'o?il au?: j magasins voisins d'es bureaux. ' i- Le poste dis nos soldats pompiers, que s) dirige un officier auxiliaire, ancien, officier a- de pompiers, prit les premières mesures . 'i- en. vue de la préservation des magasins té voisins; puis survinrent les deux auios- poàitpes de la ville du HavT'e, commandées . ir par le capitainA Ronsiaux et aussitôt mises m en?batterie ; les soldats anglais, avoç. une ?G pompe. Au bout de trois heures d'efforts, u- le foyer de l'incendie était circosncrit. Le feu, heureusement, n'avait fait que des dé- < to giUs peu considérables, sans conséquences t P" possibles sur la production des munitions. I ?a A la première nouvelle de l'incendie, le t iac con.tre-a,mirai Varney ; des officiers fi'an- i n- cais, anglais : les officiers du cabinet du ministère de la Guerre et nombre d'officiers belges, ainsi que le major Smels et ' de nombreux médecins militaires belges, étaient accourus sur les lieux. . Au nom du gouvernement belge, les offi- 1-»ieis du cabinet diu ministère de la. Guerre •'emerciièrent vivement les autorités fran-vis.es et..Vritemrw'ques de leur concours si mpressé. lamfleWeifllsipte )ou de riilerïalioilï l'est celui dont l'Humanité (numéro du août) vient de citer deux traits typiques. 'uibliciste socialiste très connu, ce ci-en ,nommé Heil'niann, avait, publié dans Voix populaire de Chemnilz un article! L't le titre seul était déjà édifiant : « Moi, ai chez Hinde-nburg ». Le même homme, cours de la guerre, avait écrit à un mem-, très "connu ute ropposition allemande; i lettre qui contient dès phrases comme ie-ci QUE TOUS LES FRAXC \IS CREVENT, LA M'EST BIEN ÉGAL. LA PEAU SST PLUS PROCHE Ql E LA CHEMISE... XE S'AGIT PLUS DE LiXTERNATlO. .LE, IL NE S'AGIT QUE DE LA VJC« 'IRE ALLEMAXDE !... » lendtons grâces à l'accès de cynisme du mnerade » Heilmann. On peut être sû? e les senliimcnfs qu'il expiime avec tant franchise sont au fond du cœur de tou^ socialistes boches. Ce serait duperie d« rider à ce sujet la moindre illusion. ncoïe des condamnations.... \~ouiS' disions hier que les conter;nations rutaniuent à pleuvoir, en Belgique, sur le? trioies. On nous apprend aujourd'hui de bonno urcc que le P. Henri Fallon, Jésuite, pré-; de l'ancien collège Saint-Michel, rue des ."suliraes, à Bruxelles, a été condamné à lis ans de travaux forcés et déporté dans citadelle de Rheinbacli. sous l'inculpation avoir aidié des jeunes gens à rejoindra nr niée. D'autre part, nous lisons dans la Croie Paris cette dépèche datée de Rome lo août : « Une dépêche de YA'Jence Stefani, duté<x i Havre, annonçait hier que M. Yaiî dent asseiie, maire de Rrée, dans le I.imliou.rg, ,-ait" été condamné aux travaux forcés ù e sous l'accusation de trahison. L'Osser-alore Romano rectifie cette inifoo-malion, ir une d.épêche-part.icu.'iièie qu'il reçoit d3 enle et qui assure que. grâce à l'inter-niitiOE du Saint-Siège, M. Vun don-Bosscho ét,Tcond/amné seulement à trois mois d« ri son. u Le ton baisse.., UNE LETTRE EDIFIANTE D'UN FINANCIER ALLEMAND Le « Lokal Anzeiger » de Berlin repîo* uit, d'après Je « journal de campagne » d<i , t.ioisième armée allemande, une mtéres-inte lettre de M. von Gwinner, direeteui' e la Deutsdie Bank, à son ne v eu qui es s | front. Cette lettre, publiée par le «Times,., >onlre que les soldats allemands demandent Meuse,ment s'ils doivent souscrire au nou-el emprunt de guerre et ainsi .prolonger fa iple. Elle montre aussi conibi'en le ton des; Tandis financiers «allema&ls a baissé. Voici ; principal passage de cette lettre : « Le Portugal, la Russie même accepteraient i paix, mais quant à la France et u l'Angleterre 1 îi'v faut pas songer, à cause des « onsêqueneës [iii 's'ensuivraient. Kéaaôbiiis ils pourraient aire la paix s'ils le désiraient. Mais nous, mon'cher neveu, nons ne pourrons iblenir fa paix, quoique nous la voulions. Imaginez que. nous soyons obligés do céder, soit >a"rce que le peuple allemand soit fatigué de la; ;uerre, ou encore par l'imp --ibilité cle placer es emprunts de guerre, c.ia ne tennineriut ias cette guerre criminelle. J'ignore si vous avez-'occasion de lire les journaux étrangers. Vous souriiez y lire les intenticuis de nos ennemis,. Dans les "feuilles ennemies, aussi bien que dan* es lettres saisies .sur les prisonniers on lit quà o territoire allemand sera partage : on donnera-a Prusse orientale à lu Russie. 11 rive droite du lliin u la Eranee, le Slesvig-Holstein au liane-nark. t'ii journal financier anglais a déclara [ue l'Allemagne serait obligée de payer une in-lemnité de guerre de 15 niilliai 1s de livres ster-jng, c'est-à-dire la totalité de la liUiesse natio-aale. , Aussi vous voyez, cher Kaft-, quel avenir se-•a'it le nôtre si nous n'étions point victorieux. Ce serait la ruine complète, aussi bien pour les pauvres que pour les riches, l'anéantissement du commerceset de l'industrie allemands, 1 ccra-semeril de l'empire, la disparition de toutes possibilités de travail ct enfin lo joug de, l'étranger... Vous comprendrez alors qu'il uy .a plus; qu'une solution : se battre, souffrir jusquau uer-' ijicr hoïmue. jusqu'au dernier squ. » Est-il nécessaire de souligner tout ce qu'il c a d'intéressant dans une teille lettre pu-; iliée en Allemagne avec l'agrément de lflj ;ensure ? ^ —2K La nouvelle façon t de ravitailler l'Allemagne LES PROTESTATIONS CONTRE L'ARRIVÉE DES ENFANTS ALLEMANDS EN HOLLANDE Nous avons déjà signalé la protestation' du « Telegraaf » contre l'arrivée des enfants allemands qui vont cherêher leur subsistance en Hollande. Voici qu'à son tour le « Nieuwe Amsterdammer » s'élève contrd cette invasion. . , Outre, dit-il, que c'est - une injustice .aJ l'ô«ard de la Belgique, de la France, de la? Serbie ct de la Pologne », nourrir les petits Allemands nous est exlièmement préjudij ciablc. « C'est en fin de compte nos propre^ enfants qui en pâtissent. » 11 faut savoir en effet que les « \msterdammer » parlent de 300,000 enfanlsj que la Hollande s'attend à recevoir <1 AUp* magne pour plusieurs mois. Vendredi 25 Août 1916 23e ANNFE — Série nouvelle

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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