Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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22 augustus 1916
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s.n. 1916, 22 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fb4wh2fd4t/
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RÉDACTION & ADMINISTRATION 2gter. rsî il U Btirta — LE HAVRE TÉLÉPHONE :n'64BELOE BUREAUX A PARIS t £3. ne Jean-Jacques-Routseaa. 33 ■ ■' ■! ■■ bo^ 1 '■ " LONDON OFFICES îl. PANTON ST8EBT Leicester Square, S. 9. Sirccies? : flîMffl IEÏÏKAT 10 cent, le |NJ° Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENT!» Pranrn...... S tr. 50 par me!» ■ ...... 7 tr. 60 par- tvnissw» Angleterre.. 2 »b. 6 d. p*r r.tsis • .. 7 sh. 6 à. par trlmwic» Antre* pqt. 3 tr. — par mots » . 9 fl*. — p*r triwwrtlM PUBLICITÉ S'attar à lldaiiisiraiisa du JcMttl Les jPetites artnmee» sont reçue* à la Société Koropesrtftc <i« Publicité. 10. rue de lu Victoire, PfHt, gui en a le monopole pour Paris. n5« ——■ £3 cent, au front Les Ginette li iriÉi lie Cette guerre a fait apparaître en traits m&gmtftQims des vertus cachées au fond des éroes et' des sentiments que les cœurs oé-j jaàfent, iaiaoïKfiçon'nés. D»>s timides et des I pusiilaniiries se sent, révélés hardis et audo-ciaux. £n présence du péril extérieur, une ardeur beBiqueùse a animé tous tes citoyens. L'bcT 'isme a fleuri avee iflte spontanéité et une généralité qui ont stupéfié œux qui doutaient de !a valeur de notre rare. Et cependant ils auraient dû s'attendre à ce réveil de nos qualités guerrières. La. terre belge a été trop arrosée de sang eu coins des siècles pour qu'il n'en sont pas sorti un peuple valeureux et brave. Chaque fois que la Patrie a. été en danger, ce peuple s'est levé. Sans jeter ses regards en anrièfe sur la paix cïa foyer et touft ce qu'il laissait d» précieux et «te cher derrière 'in>i, _il a marcha contra l'agresseur parce que c'était son devoir. Il s'est toujours dressé, contre l'ennemi, «quel qu'il fût, pour lui barre»- la route et lui interdire la violation du sol national. Cpst une de ses gfcire/, et c'est aussi une ries raisons pour tesqueTtes il a mérité 1 es-tome des «autres peuples. Le Beige est profondément patriote. L'histoire est là pour le prouver. Il est, plus cru® tout autre, attaché à son pays, au c.ccn dfei terre qu° l'a vu naître. Le clocher cçui son-na tes h<W! solennelles de son existence, la mSswvh famdVa'e, te paysage même où s'écoulèrent ses jeunes ans, sont «nâcépiix à t»s yeux ; son cœur: ne peut s'çn détacher : il leur rester a .toujours finele, quoi que soit te lieu, où te mènera sa destinée, et ses pensées se reporteront toujours à .ces souvenirs ipeffaeaib'eis 'te ce qui entoura. sa jeunesse. C'est ur.e forme de son patriotisme et non la, moins touchante. Aimer te lieu où l'on est né, c'est déjà ffl* le pays où i' est situ '' et - pa- " »t'?-:ne local est une partte du patti<iUsnie tout court, de- celui qui fait aimer là Patrie elle-même. Jusqu'au mois d'août 191 i. 1.: patriotisme belles était pl»s iccel que général et les divisions .créées par les rivaliPs politiques, par la dualité des langues quon y parlait «smtblaienl môme à des regards s-uperfi-civïls menacer. i'unité naîiohate. Les ques-fkms jo.vates pi ■•«□.sent trop souvent le pas eur celtes qui intéressaient les intérêts çé-iDéraux du pavs, ; Mare ces oppositions d'idées, a-s luttes, .--s ante\ganism:es. aidants cwa&tte te ta-À tum .convictions, cachaient un sentiment profond oe patriotisme et nts .dt '.w:_aM"i>î à. in chuiftf r'.i'ov-que. Il a. sù-fti de* la: menace extérieure pour faire l'rmnoa de tous. Les epereites partit'ti-ïites cessèrent soùdaineniéint ; i: n'y eut plus ni Plamtn'nde ni- Wallons; il ny eut, plue ds partie !-i phi s de classes : il n y eue plus q.ue des Belges décidés à défendre jusqu'à la mort le p^l sacré oùrrcposaiant leurs aïeux. Tous, unis dans te même amour de Sa Patrie, volèrent à sa défense avec une ivraie ardéur. Il doit nous' rester un ens^'gnesrieTit de ces faits. Et nous devons, dans i'avenar, nous en inspirer pour la reconstruction de inotre pays, d'?î>or:l, pc :r sa «ir e. L-n ensuite. N'oublions pas cette vér te qute si rintensLlé du sentiment patriotique chez v.n peuple est propjriionneMe à la pu:!ssan<:e de ce peuplé, le cotro'.îoire est vrai égate-ment : la priss-Bnee d'm pe iple d'pi&nd pour une large part de la façon dont son patriotisme s'exerte. v » & Le patriotisme belge ne petit être qualifié d'impérialiste. Il n'a jamais visé à oo<i-quéri-r des territoires ni à asservir des peuples. Il n'a jamais consisté à croire que sa, patrie est ia patrie par excellence, qu'elle doit s'impo&er au geme humàwi. Je loi trouve, au contraire, :e défaut o;>ix>se et je l'accuserais plutôt de s'être tiop nte-o&rsnu, d'avoir été trop timsde, avaj'yt la guterre, et d'avoir trop douté de lui-même. B'«lge, en effet, paraissait souvent avoir, sinon honte de sort pays, du. moins craindre d'en faire flotter le drapeau. Volontiers frondeur à l'intérieur, ii avait puis volontiers à la bouche 1e blâme que l'éloge. Avait-il toujours tort ? Peut-être, au rnctos dans la forme. . . Cette tendance de son esprit-le ports»t a n'être jamais satisfait et, parlant, à manquer. de confiante en lui-même, à moins quo parfois il ne lit montre d'une.suffisant? injustifiée. Mous naissons tous avec( une somme de qualités et de défauts que 1 éducation ne peut entièrement faire disparaître, mais qu'elle peut améjicier ou corriger. Notre race est forte, saine, laborieuse, économe et n'a rien à envbsr à aucune autre. Pourquoi donc son patriotisme n'eu-raii-il pas les caractérist-Kiues de celui des autres peuples? Pourquoi ne salfirme-irait-il pas .par un exercice continu de noire valeur raisonnée, par la recherche ci ïtwesux «m toutes choses, pcr un^sentiimen permanent de notre propre dignité. Car il ne faut .pas se le dissl muter, nou: n'avions pas jusqu'à la guerre le sentimon large et élevé de ce que doit être lamoui de la. Patrie. Nous en avions en nous 1< gsrme et les éléments, mais à 1 état laten et seulement en puissance. Nous n en cul tirions pa.s chaque jour la floraison et nou< n'en développions pas aussi complètemen <pi'i,î l'aurait fallu les manifestations néees saires. Qu'est-ce que la Patrie ? C'est d'abord li terre, te sol où l'on, est né, le territoire par conséquent, dont il fait partie. Quand venant de l'étran^r, on arrive à la fron «ère, n'est-ce pas sa ville ou son villagi natal que l'on voit imagina.iremf'nt devan soi. et n'êprouve-t-on pas une douce émo Mon du retour aux lieux qui sent chers C'est aussi le cimetière. Comme l'a dit I.a mantïne, uç'o-st hi ccftdr^ de.s 'oiorts ou créa la. Pairie». Il symbolise l'union spir tuelle de ceux qui vivent avec ceux qrti on vécu. Car le passé se lie au présent qui n fait «ne préparer l'avenir, et cVst ce qu fait d'un peapte ir:e nation. C'est encc«r rens^rftbte êtes traditions, et des souv>*r:i «TOSRiuns. des meeurs et cter. k»:s semM' btes. c'est un sort commun à travers le srèctes, une communauté c5e gloires et 'd souffrances, de joies et de deuils ; c e3t tou s ice'a qui constitue la Patrie et nous la rend i si chère. Ce bien commun, ce patrimoine 13 - de tous, nous devons individueltement et, 6t * collectivement le vouloir matériellement - fort et puissant., moralement élevé et res-î )"»eoté. Toutes nos forces doivent, «ionc ten- . «ire ù l'accroissement matériel et spirituel {. - de 1a Patrie. Nous devons, en conséquence. i coopérer à tout ce qih peut atteindre ce but : ?, et te ixrjrsuiwe,en nous-mêmes comme hors - de nous. S( Tous les êtres ont ©n eux des sentiments, Lf., s des aspirations dont te plus souvent ils p s ignorent les raisons et dont ils ne mesu- c'f g rent ni la portée ni les développements. Ces e sentiments et ces aspirations dorment dans " p les âmes et il faut pour les faire apparat- cii t tre une secousse profonde, une cause ex-v térieure qui les dégage et les révèle à eux-,5 mômes. Mais dans "la période « incon- m scient© », alors que la vie suit son cours e plus où moins monotone, plus ou moins { régîé,.oes sentiments restent à l'état inerte J g et ne jouent pas toujours leur rôle dans ' renseanbïe de ce qui guide la vie des hom- . mes. it ll " * U ^ Le patriotisme est de ce nombre. La vie ^ '= était facile, en Belgique, avônt la guerre. . On y io^iissait d'un grand bien-être, d'une ' liberté très grande. Une bonhomie sourian- f î,e y rendait les relations agréables. On se \ (| j: '.Hissait vivre et les grands problèmes in- ternation-aux qui préoccupaient les initiés r '' ne troublaient {tas la quiétude heureuse ^ '■ d'un peuple joyeux de sa prospérité. N'é-s tait-on pas à l'abri sous le couvert com-'* mode d'une neutralité garantie par les gran. n des ■ puissance^ ? Qu'avait-on besom de së !' tracasser ? Et quel besoin surtout de se !l,' charger du lourd fardeau des dépenses mi-11 Ijtaires nuisqu'on n'aurait jamais, ne pou-t» vaut être attaqué, à se défendre contre c '• une açresaim ? Je me souviens d'avoir sou- c: e vent entendu émettra ces idées. Lorsque je i- parlais du péril certain à l'Est, et des crain- ' S tes >iue l'éprouvais pour mon pays, ou me n t, riait an nés et pour un peu j'aurais été te- | -- nu pour un illuminé. Sauf de rares excep- a 3- tiens, il v a.vait peu d'hommes en Belgique s qui croyaient au péril. Ce n'est guère «pie 5- très neu de temns avant la guerre que les is preuves de ce péril devenant trop évidentes ^ i- pour qu'on pût douter, les yeux s'ouvrirent a 3, &ur'in et encore fuf-ce très peu. r t- On a tout dit sur la neutralité perpétuel-i- te iropoéée à la Belgique. Inutile de reve- ç r nir sur ce sujet. Il est certain qu'elle a eu- f !- dormi l'esprit patriotique et a permis, de j, it très bonne foi, ie n'en doute pas, à beau- £ !t co.up d'hommes politiques de combattre it l'extension des charges militaires, comme c inopportunes. Fatale erreur que nous avons r payée bien cher. y le II est. nécessaire à, un peuple d'avoir la e fierté de son nom et d'avoir la conscience J( permanente de son patriotisme et des ebli-lc gâtions que ce-lui-ci entraîne. Ce sera la - tâche de demain de développer ces senti-!g ments dtans l'âme du peuple et, d'en main-!j_ tenir la continuité. Elle sera rendue plus jj aisée par 1e rftte que nous avons joué dans la. grande tragédie dant 1e monde suit, les e émouv-an.tes péripéties. Le Belge a pris con-^ science de lui-même. P connaît sa" valeur. , j II sait «Tuelles sont ses qualités et ce «rue | ^ l'on peut attendre • de lui. Au^un de ceux qui tiennent fièrement notre drapeau dans les tranchées, aucun de ceux qui montrent avec diemité à l'occupant surpris ce ou'est un peuple libre, ne voudra redevenir ce qu'il éta.it avant, cette horrible tourmente, j. i- Tous te ont l'orgueil de leur nom et de g 1- leur antique race. Tous ils veulent que la ^ 's gloire acquise à leur pays resplendisse en- c ie corç p'us gra.nde et plus pure dans la vir-e. toire et se prolonge dans les œuvres de 'a ie paix. ! yé Le patriotisme n'est pas sen'ement l'a.c-é- cessoire de=t vertus militaires. Il a une por- 1 la tée plus vaste plus étendue. Il embrasse • s. tous les domaines de la vie nationale. Etre ' r, patriote, c'est vouloir la, grandeur de sa ts Patrie en fout : la vouloir prééminente dans a- tes Arts, dans les Sciences et tes Lettres, js dans l'exercice des vertus domestiques, e. comme dans le développement _ économi-:a qiv et l'amélioration des conditions maté- 1 rieMes de l'existeroe. C'est travailler cha-â ciro en son particulier et ajouter par son r,- labeur personnel à son éclat et à sa puis-is sance. C'est tendre toujours vers le mieux -e en toutes choses pour rendre sa Pairie je plus aimable et plus belle. C'est rechercher, -i- par les efforts individuels autant que par j. te travail collectif, à enlever toutes les ta-elles qui pourraient l'enlaidir et à lui don-e rter ;wt ce qui pourrait ajouter à ses at- ïc trâi-s- a- ** g3 L'éducation du patriotisme compris dans ' ce sens srênéraî sollicitera au retour en Bel-gique. Elle comporte un vaste programme ' , car elle s'adressera à un ensemble de cho-ses singuMèrement complexe et varié. Ce ne sera pas seulement le développement de l'etsurit militaire : chaque Belge sait quels 1 sont désormais ses devoirs et ses obliga-1r fions à ce point de vue. Ce sera aussi 'a , formation complète des individus en vue de , leur perfeotionnement général et de l'élé-! Vàtion progressive de tout leur être. H ne Js c-nffjt pas de diffuser au peuple une instruc-nt tlon très étendue ; il faut aussi faire son ■s- : ^-ucation et tous ceux qui auront réfléchi, à ce qu'était la Belgique au moment de *a la ^y,p,.vp e>t à ce q'eîte devra être après la e, tourmente reconnaîtront qu'il v a berm-d, co,,p a, faire dans ce domaine. Les devoirs n" roiiveaux qui incomberont à la Belgique fin ve demain rendront cette tâche plus impé-riensc encore. rieasc t v RYCKMAN-BETZ. 5 ? ^ Q ,r T , UUVWVV1VWnWlV\UU\UV kD » fk 7 ^ ne ^ Aos lecteurs trouveront * • j 2» •** ? troisième page, toutes les %, ) ? 5 nouvelles de lu guerre et les s i'c- I 1 dépêches de laderaîèrehcnre 5 I 'It d." } ? - 1 rat I IVtAVWVt\\V>V1AVt^\tWWV^Vl«VV^ ^<.^VVVH\'VV*«i ( DISTINCTION MER1TÉE La oroiï fle ïsr aa Eerr Erzlierger i rOff—— I^e « Journal des Débats » nous en donne w la nouvelle et la commente dans les lignes C{ suivantes : « On n'apprendra probai-tentent pas sans surprise que le bouillant Erzberger obtient seu-, lement aujourd'hui. la croix dé ter. Comment le Kaiser, qui en est si prodigue, a-t-il si long-temps dif/ére de donner à, cc frénétique cham-'' pion de la cause germanique oetîe manque de sa .satisfaction impcriale ? Les servies tl'Erzbeijp-r sont pourtant nombreux et retentissants. Le ,s', chef du parti catholique luxernboui-geois, M. Emile Prtim, en a, rappelé quelques-uns dans u" cetle courageuse leUrts ouverte à laquelie ;e eî| » 4cader » du Centre altomand n'a repondu r|.s qu'en demandant aux prortineurs teutons de le débarrasser de ce contradicteur. x" Ce n'est pas aujourd'hui, c'est en janvier 1915 s" que M. Mathms Erzberger, le cMhoUqu»< Erzber-n" ger, le, disciple du doux Nazaréen, publiait dans le « Tag » la phrase qui ne s'oubliera pas : n A ?s la guerTss, la plus grande a-hsence de scrupules, e si l'on y va intelligejnmenf, coïncide en fait 13 avec la plus grand*- humartiité. Quana on est en n" situation de détruire I.ondres, par un procédé que l'on a, cela est plus humain que de laiftfcw un seul rie nos camarades allemands perdre son sang sur le champ de bataille, car une Eeïïe ^ cure aussi radicale amèné la neix au plus vite. L'hésitation et 'a t^iirporisalion, )a sensiKetie ne et les égards sont d'impardonnables faiblesses, line action d«Scidée et sans scrupules, voilà la ïorce et la victoire suit. » ?" Depuis lors, Mathiés Erzberger n'a pdîiii ^ connu d'autre attitude que celle d'apologiste des y? actes qui ont illustré ces maximes. Guillaume II -reconnaît enfin les titres de son digne sujet. <»t !1" il le décore oomme « chef de la propagande alle-mande à l'étranger ». ®-e Ah ! certes, il méritait cette croix, ce plat in" valet du Kaiser, qui ose encore se préten-dre catholiqiie, après avoir fait l'apologie a des crimes les plus monstrueux que l'his- ■ " toire ait jamais enregistrés. jb m- ; KosfrôresLozemboargeois l)0<t 1 Nous avons reproduit le récent arrêié 1 par lequel te ministre de la Guerre a réglé la question des engagements volontaires dans l'armée. Une des dispositions vise nos frères du Grand-Djjehé de Luxembourg. Il est bon 'te faire remarquer qu'il ' né s'agit en ce qûî les concerne que d'u.nc coordination de textes.1 Dès 1e début de la guerre, ils ont été accueillis dans les rangs de noire année et 1 nombreux sont ceux qui y «ximbattent avec vaillance depuis août 1914, nombreux aussi sont les Luxembourgeois qui ont donné leur sang po'\r la cause belge. Pas (Tannesion ! CUBA te socialistes tota résiM à G6 cri to Ziï'ffif a!3 et l'ailte M. Il Marcel'lln montre très bien, dans la, République française du 19 août, que Les avances sociatetes fondées sur le refus de 1 toute annexion n'ont aucune chainre de suc-" cès auprès des socialistes d'outre-Pvhin : Espère-t-on les gagner fies social-démocrates] en leur disant que Qhez nous les sœialistes -ne veulent pas d'annexions et qu'ils ne consentiront pas « à laisser prolonger la guerre d'un l jour aussitôt que leur sembleront prêtes les con-l dit,ions d'une paix durable » ? Si oui, on se jJ trompe lourdement,. En Allemagne, les socialis-, tes de la politique et, peut-être plus encore, ceux 5 des syndicats ouvriers, sont résolument an-' nexionnistes. Nous ne parlons pas de Liebfc- I necht, dont l'attitude intransigeante n'a pas eu d'imitateurs et qui, abandonné par « tous » ses amis, a payé de sa liberté quelques accès de , franchise. ^ Quant aux majoritaires, nul n'ignore leurs c faits et gestes, les entrevues de ceux-ci avec le e kaiser, les missions officielles de ceux-là à l'étranger, les démarches plus que suspectes de p lels autres en pays envahis, les déclarations _ pan germanistes d'un Sudekuim, d'un Heine, d'un . Legien, d'un David, d'un Scheidemam*-.. Voici quelques cas cités par le « Journal de Genève » » « Paul Lenz soutient que le droit des peuples de disposer d'erux-mêmes est une vieille rengaine 3 hors d'emploi et que Bismarck fut un âne quand il s'abstint d'annexer Belfort en même temps e que l'Alsace-Lorraine- Le grand marxiste Oscar '" Gock, de Manaheim, les députés au Landtag ® baidois Adelurtg et Marum, le compagnon Meer. feld, rédacteur en chef de l'organe socialiste d€ s Coft^gne, soutiennent qu'il serait unanarxis-tisch » (contraire à la doctrine de Marxi de S'en a tenir au mot d'ordre : « Pas d'annexions. » e QUAND ANVERS ES TOMBÉE, ON A PU LIHE DANS LE « KURîER ». ORGANE DU e PLUS GRAND SYNDICAT ALLEMAND, CE-LUI DC.S TRANSPORTS, QUI COMPTE PLUS n. DR CENT MILLE MEMBRES : « LE DRAPEAU II ' ALLEMAND FLOTTE SUR LA GRANDE FOR-a TERESSE DE L'ESCAUT, NOUS L'ESPERONS a POUR TOUJOURS. » Le député socialiste de Francfort,, le docteur * Max Ouarek, préconise des annexions à l'Est dans sa « Frankfurfer Volksstimme ». On a'appris par M. Leidebourg que le docteur Lands-berg. l'un des chefs de la fraction au Roichstàg, a dif dans une réunion de parti : « S'il se vé- - rffie que des annexions jusqu'à la lime du N'a-rew sorii nécessaires à la. sécurité de notre n pays, .ottel Allemand oserait s'y opposer ? » Au Reichstag même, le plus Impéiialiste det Sozialdemocrates. M. Scheidemann. répondan' ù son collègue Haase. s'est écrié : « Un enfer;' neuf seul s'imaginer que cette guerre nrer 'ta fin «ans qu'aucune des bornes frottliê-es postes nar des diplomates démodés ne soit déplacée. ■> <""• ru':ls R'on ficltent. c?s gailterds-'A, du droit des peuples et iJu principe des natio- * I ridii*-'.- 1 ■ NOTES DU FRONT ■ pour nos gosses > j (De notre envoyé spécial.) Passant dernièrement par un village de Belgique situé tout près de la côte à quel-. que,s kilomèires des lignes et dans lequel 3 plus de dix pour cent des maisons ont été •. entièrement détiuites par le feu de l'artil-. lerie, je fus frappé du nombre d'enfants a qu'on y rencontrâ'it r J'eus tôt fait d'apprendre que près de e deux cents gosses de moins de dix ans étaient, encore restés dans cette loca.Iité qui i se trouve, sous le feu des canons de cam-e pagne allemands. Depuis 1914, les écoles u sont fermées et ces enfants courent à l'a-e bandon. A plusieurs reprise® des obus ont semé la mort parmi ces innocents et il y a 5 environ un mois deux enfants y furent tués avec leur père. Avee des habitants du s village séjournaient encore dans cette lo-^ caiité plusieurs familles de réfugiés. ; Déjà, il y a près d'un an, les autorités ;j s'étaient, occupées de l'évacuation des en-n fa ni, s. Mais, a.u lieu de procéder à une éva-é cutation systématique ef complète, on s'é-tait efforcé de « persuader » les parents g d'éloigner ceux-ci et de les confier à l'une 0 des nombreuse^ oeuvres qui s'occupe en France des petits réfugiés belges. Ig Comarte si Ta persuasion suffisait ! Des pa-^ rents, principalement parmi tes pêcheurs j de la côte, répondaient à la persuasion en déclarant qu'ils sauteraient au cou des ,5 gendarmes s'ils voulaient venir leur-enle-s ver leurs enfants. Quels regrets, quels re-[j mords auront-ils ce jour où on leur rappor-^ tera l'un ou l'autre de leurs gosses déchi-quêté par un obus. Il faut que nos autorités agissent avs r énergie dans l'intérêt des enfants et des parents eux-mêmes, quand ces derniers opposent un entêtement inconscient et cri- ! " nrinel à l'exécution de mesures auss.i salu- ! taires. Pour donner une idée de l'inconscience ■ de beaucoup d'habitants «ie cette région, j "" voici un exemple choisi entre cent. Récemment tes autorités militaires françaises H avaient fait évacuer des habitations site tuées à proximité immédiate de batteries d'artillerie. Le locataire de l'une de ces maisons sollicita par requête au bout de quel- ' g que temps l'autorisation de rentrer chez j s. lui. ' I j. Voici a peu près textuellement ce qu'il disait dans sa lettre' : u « J'occupe actuellement une chambre u pour laquelle je paye" dix francs de loyer jf par mois, alors que ma. maison située à c. environ 2 kilomètres des Allemands est vide et n'a été atteinte .qu'une seule fois par un.éclat d'obus, te jour où ma femme, qui > a succombé quelques jours après, a été 1 ^ blessée...» Ajoutons que la. fille' de ce mal- -/ heureux inconscient a également été tuée. 1 Quand on voit la mentalité de ces gens là. quand on la connaît, on doit agir en,conséquence et sauver malgré eux, contre leur - volonté, sinon les parents, du moins les enfants. Il faut que la volonté réfléchie du Gouvernement se substitue à la volontee etu-piti© des parents. Semblable situation existe sur quelques points du front belge. Il faut en arriver à ce qu'on ne rencontre plus un seul enfant ou une seule personne inutile, là où l'artillerie peut exercer ses ravages. Or en pas mal d'endroits où arrivent, les balles per-dues se rencontrent encore des enfants. S On voit même bien souvent des gosses accompagner les soldats jusqu'aux ligues des ls tranchées. Il faut bien se rendre compte >5 que l'inaction de la part des tiu.ioriiés ne jç dégage nullement leur responsabilité. (,_ Nul n'osera jamais soutenir que l'Etat ne t'ait pas son devoir en mettant les en-lants entièrement à l'abri du danger. Ces sl derniers sont d'ailleurs en général mieux i® soignés à l'arrière qu'ils rue 1e sont au ti_ front ; de plus, ils reçoivent une bonne ins-m traction, ôn peut les évacuer à l'aise en n- leur fournissant tout ce dont ils auront be-se soin. Il n'en sera pas de même au cours ■S- d'un bombardement. ix Et ce n'est pas parce que l'artillerie alle-■>- mande est pour le moment inactive qu'on peut esnérer jouir d'une certaine tranquil-!U lité. L'expérience de tous les jours prouve es au contraire que le tir de l'artillerie ne fait ie que s'allonger, que non seulement les agglomérations. mais les habitations isolées rs saFverit de cible aux artilleurs allemands, le II faut aussi tenir compte du danger que 'ê- présentent les gaz délétères dont les Alie-rle mands font si grand usage et qui exercent us encore leurs effets à cinq ou six kilornè-irt très derrière les lignes. D'excellente source j'ai appris qu'il avait ^ été décidé il y a deux mois en haut lieu que pour le 1" juillet tous les enfants des ragions menacées devaient être évacués. es Nous voici le 15 août... Une trentaine d'ha-bita.nts du village en question ont été tués !1Q jusqu'à présent,. Combien faudra-t-il en-core de victimes pour «pi'on se décide à ar agir ? ^5 A. frtatagne. rte ■- 3 ■ ■ » ; La mm an Iront Mp C0JWMUN5QUÉ OFFIOIEH OU 12 AU 18 AOUT 1818 Une embuscade tendue par une de nos patrouilles à l'intérieur d'un poste ennemi, à proximité de Drie-Grachten, nous a permis de ramener quelques prisonniers. Notre artillerie a exécuté aes lits de destruction contre les organisations défensives de l'ennemi aux fermes Terstille et Violette, à Dixmvde et H6t Sas, y causant des dégâts très sérieux. Outre la canonnade iournedière Uabi-tuelle, des lattes à coups de bombes assez sérieuses se sont déroulées aux abords de Dixmude et dans le secteur de Boe.sin.qhe. ."Vos avions de bombardement, au. cours de trois vols de nuit., ont lancé de nombreux i.roier.tUes sur les installations militaires ennemies du Praetbosehc et des environs de-/arren : on u a■ constaté de violents incendies, ; . . ... j Malgré que l'ennemi ait, dit-on, confié, r en Picardie, le commandement au maréchal l von Mack-ensen, — Mustre depuis les ex- 1 ploits de sa fameuse phaianâta de ia Ducui- 1 jec, — malgré qu'il y aàt amené successi- r vamerit une trentaiine de divisions, malgré I qu'ii y dispose d'une redoutable artillerie ( où les nouveaux canons de 130, à tir ra- f picte, avec vitesse mi,taie considérable, sont i en forte proportion, — malgré tout cet t effort, les troupes anglo-françaises oonti- ) raient à progresser. Saus doute, «ieuies les < cartes à très grande,- échelle permettent d'apprécier cette progression ; elle n'en est « pas moins sensible et intéressante. ] A la gauche britannique, rencercJanwïnt j du plateau de.Tliepval se poursuit par la i conquête, au sud-est dfe cie village, de la hall- j leur qdii le domine, comme aussi par la i pouseee, atu nord-est de Pozièi-ets, au delà i dm mouïin à vent, sur la route de Bapamne. ; Au centre de la ligne bri'tanm'que, en diroc- j tion de Martin.puich, du terrain a aussi été : gagné, notamment à 1a lisière occidentale i du bois des Foureaux {Uvjh Wood, sur les . cartes anglaises). Plnfin, è la droite britan- , nkfue, les siO'ldais de Sir Douglas Hacg ser- , rent de près les villages de Ginehy et de ; Guilleraonf.. ; A la vérité, si ces gains de terrain sont . intéressants, ce qui l'est beaucoup plus, c'est la vanité des retours offensifs de l'ennemi : et l'étendue des pertes qui lui sont infligées. Nous ne sommes plus sur les champs de bataille du passé ou la conquête d'une crête, d'un village, d'un bois décidait de la journée, parce" que cette conquête permettait de j rompre le front de l'adversaire ou de déborder l'une de ses ailes. Prendre Thiepval i et même prendre Bapaume et Péronne, ce ; ' ne sera pas prendre Pkuicenoit, le 18 juin. ; 1815, ou Woertn, le 6 août 1870, ou Saint- I Privât., le 18 août, mais ce sera cependant i ' cisailler un front dont la force est faite sur- i tout de sa. forme rectiiigne ; mieux, ce sera ! affaiblir l'ennemi matériellement et iwxra- j lement. Or, Napoléon attribuait au moral i ('de la troupe une importance prépondérante , dans le jeu des forces. | Tout ceci soit dit pour nous inciter à la 1 patience, au cas où, contrairement à l'attente, 1e feu devrait longtemps encore res-; ter limité aux deux rives de la Somme. h * I. * s r La bataille s'est, allumée brusquement i , aux quatre coins du front de Macédoine : » i h l'ouest, au sud de Monastir (secteur de - , Ftorina^; au nord'-ouest, près du lac Doita.il; j . au nord-est, près de Demir-Hissar : entre j s ces deux point,, à l'est, près de Cavalla, sur i - le Nestos. i r Ce sont les Bulgares qui ont attaqué et - l'offensive a eu pour eux le menu bénéfice i qu'elle réserve, toujours à ceux qui en pren- nent Unitâative. Les Butlgares ont occupé Florins, qui est une ville grecque ; ils oait liissé leuii' d:rat*au' sur deux forts grecs «te la StrouniB, dans la région__du fort Iïupe^, et fis ont pousse des pa.tirouai»es au delà du Nesttos, vers le port grec de Cavalia. VoSà donc ia Grèce fort mBÏtraiitée. Les troupes alliées l'ont été beaucoup moins. En effet, les Anglais ont repoussé l'ennemi et conqu.-s des village» près ou kic Doiian, et les Français l'ont arrêté par leurs feux a î'ouèst de la SUTinima. Il est impossible, dans l'état actuel des choses, dte prédire où se portera le gros de l'effort ennemi, si son offensive doit continuer. En toutes conjonctures, ce qui est bien certain, c'est que l'état-major bulgaié ne possède point une tel,te supériorité numérique qu'il puisse tenter une attaque convergente sur un front qui mesure quelque 300 kilomètres. L'année «le campagne b :1-gare compte .12 divisions et elle 3yi t^tre renforcée d une division allematndfe et d "me division aul.rictiten'ne. Mais, de ces 1+ div -sions, plusieurs sont obligées de se tenir en observation sur la frontière rounuaw et de faire échec aux Italiens en Aibaiyie; aux avancées de Val'lona. S'il y a do;ic 10 divi-eions sur le périmètre macédoinien, c'est là assurément un maximum. Nous ne connaissons pas l'effectif total dont dispose le 'général Sajrmil, mai? cet effectif, surfont depuis qu'il est renforcé par des débarquements de troupes russes, ne doit pas ^tre inférieur à celui de l'eiiiiemi et les Alliés paraissent avoir eu. te temps de donner- à leur armée de SalOnique le complet d'artillerie, de munitions, de voitures et de bêtes de somme qui lui manquait encore il y a j ffuelques mois. Si tes Bulgares ont attaqué, c'est qu'ils ! ont apparemment estimé que- c'était ertetre; | la meilleure manière dp 1 se d:fenclre et ^qu'ils sé jugeaient fort menacés. La vigùe# ; de la riposte immédinate des Anglais, des i Serbes et- des Français, sur le secteur nord, prouve qu'ils ne se trompaient p"-int. * * * Sur le front de l'Isonzo, comme siw'. te front de Volihynie et de Ga'teie, on traverse une période in ter cal aire, mise à profil p:-'r tes belîigV;roints pour reg.rou^r lears forces préparar de nouveaux f.-/M.uts. Ce s'-nt les boucs qui se dégagent te.«j cordes avant de foncer à noowa.u fratït contre tfpttt A signater «^pendant le coup droit, porté par l'armée russe du général Lesh sur 1e | Stokhod, où Ù a. fait S00 priscafW»ers, les j progrès dm général Letehifsky dans tes i Cai-patlies du Vud, comme amsi'les emtre-I attaques heureuses ù-ee Russes eai Turqïi-e d'Asie où tes diernieirs jours avaient <"té : fâcheux. Pau! CKOKAKinr. lifeîIillElillii! UN JOURNALISTE ALLEMAND RECONNAIT QUE C'EST LA LE MOT D'ORDRE DE LA POPULATION BELGE Les journfliiistes allemands qui croyaient pouvoir célébrer le ralliement des Belges à ; la glorieuse Germanie découvrent ciiaque ? jour quelque preuve nouvebede la force irré-: ductible ou patriotisme de nos populations 1 opprimées. " Ecoutez ce que dit un rédacteur de la (tKoehiische Volk-szetitung» après une visite à Yilvorde : n La pet-i'te ville de Yiilvoitte, écrit-il, si-. tuée aux partes de Bruxelles, offre, surtout a le dimanene, un tableau du bon vieux . temps. ; Lu descendant du tramway venant de la t Capitale, on constate avec surprise la pre- - sence d'un grand nombre de véhicules de s tout genre, stationnant sur une place. Ces . voitures sont prises d'assaut par ie public 3 chargé de menus bagages et de paniers à - provisions. Line véiiiatee coionne se forme t alors, qui prend la direction d'iippeghem,un - petit village ravagé psr la guerre et dont /église el pAusieuis maisons sont en mines. t Les charrettes et les v oitures, à deux et à i quatre roues, surchargées, sont remorquées s par de maigres carcans; elles roulent le long i. de la route poudreuse et l'on se demande - vers queïle localité oubliée par le chemin de s fer, se dirige ce cortège 'amnié, lorsque l'on - apprend, enfin, que le terminus du voyage i est Matines ! / Les trains vers Malines circulent, cependant, et personne n'est empêché de s'en servir'. Pourquoi, dès lors, toute cette agitation ' sur la route ? Seul, celui qui connaît les Belges, sait combien ils sont atteints de l chauvinisme. Les chemins de fer sont adrm-j nistrés par tes Allemands ! Dès lors, un vrai Belge ,peut-il s'en servir et enrichir tes « boches » ? Ii préfère avaler la poussière de la reute et regarder avec mépris te chemin de fer, dont tes voies 'longent 1e chemin. » ■Et tes mêmes scènes §e répètent dans nos neuf provinces, et il v a deux ans que s cela dure, et cette façon de voyager est en général plus fatigante et -plus coûteuse. ' ^ Lé Herr rédacteur de la « Koeînische Volkszeitung » voit là-dedans un ridicule diau'vTloisme et se convainc de plus en plus ' que îles Belges sont des enfants. N'empêche que ce sont ces « enfants » et ces » on'anhl-" l.ages- » là qui ont convaincu pas mal de Bofties qu'ils doivent renoncer à jamais s'assimiler une'race comme'celle-là. s POUR REPONDRE A BC NOMBREUSES DEMANDES, LE « XX» SJÈCLE ■> ç "SENT D'ÉDITER EM UNK FEUILLE t SPÉCIALE TOUS LES DOCUMENTS OF ? FÏÎÎHEL3 RSl.ATSFS A L'APP.EL DE? • BELGES JUSQU'A QUARANTE ANS. CETTE FEU5LL5 EST EN V.^HTE AU > PR<X DE 0 PB. 19. Un coacoars par m soldais I »0<t Il est iii-titué. eu sein des f, B.-lti&h Gifts for Belgian Scidieis », un concours littéraire pour soldats ; sont admis « concourir tous les brigadiers ,càpcrhux et soldats bei-t ges participant aux opérations de l'armée ^ dans la kûne dile du frên'L j Le concours est ouvert aux œuvres sui-- vantes : î A. — Une lettre dont te sujet est laissé au choix des concurrents (ou) i û. — Une composition littéraire en 'prose 3 ou en vers qui aura pour sujet (largement compris) u Impressions du front ;>. Un même scîidat peut participer aux deux t branches du concours, ii ne pourra cepen-s dant être primé à la lois pour ia1 letti-- et pour la composition littéraire. a Le concoure est ouvert indiil'éremment ,. aux œuvres françaises ou flamandes. s Deux jurys seront institués, l'an pour ap-§ précier les 'œuvres françaises, l'cufr-y,' les J, œuvres flamandes- ' - -{ Les concurrents devront s'abstenir de e toute incursion dans le domaine des diseus-n sions politiques et de ci'iliqne militaire. X Ii sera alloué des primes de 100, -73. âo*et 10 francs à concurrence d'une somme gio-£ baie do 5.C0Û fronts.- s Les concurrepls devront envoyer leur •r écrit, avant le 30 septembre 191(5. ïi î'sd.-csf^ | suivante : < e G. Vandermeoron, secrétaire des Britif^i m Gil'ts for Belgian Soldiers, Hôtel Ceci'.. e Strand, Londres -V,'. C. 11 leur en-sera accusé réception. Les sympathies de i'Siistraiie" Iffiîr les enfants telles Le ministère des Affaires t-U'angères avait, lu cours de l'année dernière, attiré l'attention de plusieurs de nos coosuls en Australie sur la belle œuvre des coîonte» scolaires fondées par M. Berryer, mui.r-tre de l'Intérieur, aux environs de Dai'is. en Normandie et dans divises autres régions de la France. Nos_ oosnsuls lancèro-nt un appel qui fut «*uV'tidu. De tantes parts, des fonds sont venus, mais on imiis'iherait difficiiemeat qmAjqne chose co plus louchant que tes conditions dans lesqu«ll2s fut recueillie ure socnme de i.',Q livras — 'donc plus de L',fML francs — rjue te con««l de Belgique à Syd-v/'v a fait pérweni- do la part des enfants Deux fMiiivrs do C'.' f'ïsitîici. M.M. Da-dTIiKha!or.i.'i. BiMisteng N. s. w. visc-n et rvi-nid, çptent C* i dé. l'an der-nior, de prêter. awvVjil .'viison. ure npr'ion <te :îorrain: &!»«• de: donner ie profit de H reettli»? au fonds dfs uiifanls VîpiéP. LV'endue 'te ce tr.:W.n et rccivncreit à 25' ANNT8 — Serrenoorelle K'652 c Mardi '22 Août 191.6 1 .ûn,rrinNA inviNî^TRiTinN ..n., ,,■„ , ■■■ WÊt niin.ii» ——. _____ «MaHeMmM ABONNBMBNTS

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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