Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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12 februari 1915
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s.n. 1915, 12 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3x83j39z7n/
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20" ANNEE. — Série nouvelle. — N° 93 *• Le numéro : 10 Centimes Vendredi 12 Février 1915 /. - 2M RÉDACTION & ADMINISTRATION 20 ter m iî la Boarss — LE HAYRE Téléphone : Le Havre n° 14.05 Siïscieup : FEMD MU1 foutes tes communications concernant la rédaction doivent être adressées a6l", rue de la Bourse, Le Havre. LQPéDOAJ OFFICE: 21, Pan ton Street (Broadmead House) LEXXSIÉCLE Ouotidien belge paraissant au Havre UËÎÏi'iiËLillL!! ■ !6 , 5-5! /HU1 WU1 Lj^I JL WV1IW A7it7 (ABONNEMENTS : Franco 2 fn. 50 pan mois. » 7 fr. 50 pan t 'Imestrd Hors France.. 3 fr. » par mol?. »> ..9 fr. » par tfi neutre Angleterre 2 su. 6 d. par m >is. » .... 7sh.6 d. par tri.nastre PUBLICITÉ Correspond vice da réfugiés et communications personn Iles : Sur le Continent: Les 3 li ins? O fr. 33 La li jne supplamanvaire O f,\ 25 Angleterre: la ligne 3 d. FOBMCITfi MSÏSiltip : On traite à forfait Le sac de Dînant Contributif sauvells au Réquisitoire belge Femmes, vieillards, enfants, rien ne fut épargné. Lîi liste des victimes. JL<i\ 11SIC UC h Les événements réels de cette »> guei-re prouvent qu'aucune ar-»> mée au inonde ne tait preuve «u d'un esprit si idéalement mili-» taire, d'une si haute culture et » d'une discipline aussi sévère que d notre armée; que nulle part les »> lois de la guerre qui interdisent » le vol le 'meurtre et le village »> et l'enlèvement des biens d'au-» trui ne sont respectées avec au-» tant de sincérité et autant de ri-i> gueur que dans l'armée alle-u mande >» (Proclamation du gouvernement allemand affichée à Bruxelles le 17 janvier.) Nous avons raconté avec quel raffinement de cruauté la soldatesque allemande a massacré, le 23 août, plusieurs centaines de personnes habitant Dinant. On nous communique la liste à (peu près complète de ces victimes de la « Kultur " germanique. Qu'on remarque bien qu'il ne s'agit pas ici de -personnes tuées au cours du bombardement ou d'autres opérations militaires, mais de victimes d'un carnage systématique, accompli plusieurs jours après l'entrée des trouoes allemandes à Dînant. VINGT-CINQ VIEILLARDS DE 64 A 75 ANS PASSÉS PAR LES ARMES Parmi les 612 victimes dont- nous recevons les noms,nous trouvons d'abord vingt-cinq vieillards dont le moins âgé n'a pas moins de M ans. Voici leurs noms ; Edmond Manteaux, 71 ans ; Gustave Ni-oaise, 77 ; Léon Nicaise, 75 ; Félix Simonet, 73 ; Julien Disy, 68 ; Jules Jacquet, 65 ; Pie-rard Soume, 67 ; Alexandre Georges, 67 ": Emile Arrès, 67 ; Auguste Mathieu, 67 ; François Fastrez, 68 ; Jules Seghin, 68 ; -Célestin Bon, 65 : Charles Rouffiange, 68 : Félicien Cenot, 65 - H on ri /Georges, 68 . 'Charles Bietlot, 76 ; Co'.lard, 70 ; Victor Remacle, 69 ; Léopold Gonze, 66 ; Eugène Lahaye, 67; Alfred Gilain, 64; Emile Cou-pienne, (H; Jules Monard, 70 ; Couillard, 70: Bouchai, 70 ; etc. PLUS DE SOIXANTE FEMMES ASSASSINÉES ET PARMI ELLES PLUSIEURS OCTOGÉNAIRES. Le martyrologe féminin n'est pas moins navrant : Mesdames Stevaux, 75 ans ; Marsigny, 23 ; Thonon, Jadot., 80 ; Ghabottier, 80 ; De-laete, Morelie, Anciaux, veuve Joris, Ras-neu, Ad tien ne Piette, 74 ; veuve Jacquet, Léopoldkie Monim, Pauline Fonder, 18 ans; Joséphine Lion, i.luise Bovy, ans ; Adèle Bovy, 28 ans: épouse Bovy, née Marie De-fays, Marie Schram : .l'épouse Jules Materne ; veuve Hénenne : Marie Pinsmaille ; la fille Pinsmaille : Marie Minet ; NeLly Ro-clrique ; Odile Fastrèe : Jeanne Bourdon (de Neffe) : Félicie Pirlot ; Emma Raes, épouse Bourdon : I-lenriette Poncelet, épouse Bétem,ps ; Marie Martin ; Clotilde Bourguignon, épouse Bourdon : l'épouse Kini-. que ; Marthe I> ujot : Marie Paquet : Marie Biskeuve, épouse Pau'et ; Louise Pau-let, veuve Javmx ; Henriette Martin : Louise Kinique, 18 ans ; l'épouse Collard, 83 ans ; Eugénie Paulet, épouse Struvay ; Gil-da Genon : Nelly Paulet : Gilda Manchot ; Renée Dufrenn»'. épousé Bultot ; Victorine Dehmoy, épouse Toussaint ; Léonie Bultot; l'épouse Joseph Guérv : Jeanne Lempereur; Marie Guérv ; veuve Even. 75 ans : George t te et Anna Chnrlier : Charlotte La^oux. épouse Florin : Céline Toussaint : Thérèse Dulieu, épouse Moura ; les trois filles Meu-ra ; Marguerite Gustin : la fille Cajot ; l'épouse Dauphin : Henriette Roulin ; Germaine Roulin ; Juliette Herman. UNE QUARANTAINE d'^NFANTS tî GORGÉS, DONT PLUSIEURS BÉBÉS DE QUELQUES MOIS A PEINE. Quelle que soit l'horreur de cette énumé-ration, voici qui la dépasse encore. Les enfants même, les bébés à la mamelle n'ont pas trouvé „ devant les soldats du Kaiser. Impossible de lire, sans être ému jusqu'aux larmes, cette liste lamentable : Joseph Firmin, 16 ans ; Jules Vinstock, 15 ; Léon Colle, 16 ; Georges Codlignon, 16 : Vital Sorée, 15 ; Maurice Broucoux, 16 ; Eugène Deloge. 15 : Edmond Thibaut, 15 ; Alphonse Monin, Î5 : Louis Cha bot tier, 15 ; Marcel Hennuv, 15 ; René Mouton, 15 ; Georges Delaey, 14 ; Emile Nepper. 15 ; Constant Migeotle, 14 ; Georges Zwolden. 14 ; Eugène Goffin. 15 : Jules Gaudinne. 16: Marcel Fonder. 15 : Beninmin Louys. 15 : Louis F erré t, 16 ; Marcel* Bovv, 5 ans : René Dupont. 10 ; Glaire Struvay, 2 ans 1/2 : Félix Balleux, 20 mois: Félix Fivet, 3 semaines ; Joseph Dupont. 8 ans ; Jean Rodri-que. 6 mois ; X. Bétemps, 2 ans 1/2 ; Fd-mond Bourguignon, 1 an 1/2 : Edmond Gustin, 3 ans : Norbert Rnltot. 2 ans 1/2 : M>-cha (de Dr^hance). 1 an : le fils d'Edmond Boudon. 16 ans. sa fille. 13 ans ; Kinique. 11 ans. DES FAMILLES ENTIÈRES ANÉANTIT7^ Dans cette horrible tuerie, des familles entières ont été anéanties. Lisez sans frémir, si vous le pouvez, cet effrova'ble bilan: Le fermier Alardeau et ses 3 fils ■ M.Servais, ancien receveur communal et ses 3 fils ; M. P.ricmon. receveur communal, ses 2 beauxrfrères. son beau-père : les 3 fiis du fermier de Mnlaise et son rendre : M. Morelie. sa femme, sci 2 enfants, sa belle-mère, sa bellftrgcieur. Bara, un ami du i?amin;J M. Edmond Bourdon, greffier, sa femme, son fils, sa fille 'il'-reste un fils de 15 ans) : j M. Kinique. sn f^nime. Ipnr fi^s d«^ 10 fi",? leur fille dP 19 iP,,r fiiR n /n rftc.fp ^ de 16> : A rpo^b'-oq de la famii'^ Meurfl • 4 de la famille Dauphin ; M. Wasseige, ban- j ; quier et ses 2 fils ; 4 Bovy ; 3 Schram ; 3 - Deiage ; 3 Lion ; 3 Beaujot ; Saturnin Char-î lier, son fils et ses 2 filles; 8 Bultot - se, 20 ans, Emile, 40, Jules, 32, Joseph, 29, t Alexis, Si, épouse Bultot, Norbert, 2 ans ? 1/2, Léonie). t CES BÉBÉS ET CES VIEILLARDS AVAIENT-ILS TIRÉ ? PO'Ur essayer de justifier les exploits de ■ leurs soldats, les journaux allemands ont " crié aux francs-tireurs et invoqué les pénibles nécessités de la guierre. '■ A qui feron/t41$ croire que ces bébés de ; trois semaines ou de queliques mois et ces vieillards de 80 ans et plus compromettaient la srireté de l'armée impériale? ^ La vérité établie par des çn.quètes séirieu-' ses et riigoui-eusement impartiales, c'es-t qu'aucun civil n'a titré un seul ccutp de fusil , à Dînant et que les soldats allemands ont en ' réalité voulu se vengier sur la population , dînantaise de l'échec sanglant que leur ! . avait infligé le 15 août dans cette môme ! vi-lle les troupes françaises. Rien n'a sauvé leurs victimes. On sait que 3 le consul d'e la République Argenildne a été i t-u.ô en diépit de toutes les immunités diplomatiques. Il en a été de môme d'uin sujet espagnol, domestique à l'athénée, nommé Vieente Pere? Villa/o. _ Ce mal-heureux maltraité par les soldats' allemands eut beau c.rier : « Je suis Espagnol! » Rien n'y fit et . il fut fusillé comme les autres. Il ne resta de la population dinantaise que ? quelques survivants et la plupart fuirent emmenés en Allemagne. Parmi eux, se trouvaient notamment comme Otages MM. - Tschoffen, procureur du Roi; -Herbecq, juge , cj:i liribufnal de première instance; Emile - Laurent, juge d'instruction; Camille Mas-: cart, négociant; Hachez, photographe; Fer- naind Bertholet, négociant; Georges Cousot, ; fils, conseiller provincial; Lambert, bour£-: mestre d'Anseremme. Ces malheureux fu-. rxGoiiî- obligés de se rendre à pied jusqu'à • Marche, maltraités pai* leurs"gardiens et à ï peine nourris. C'est bien là un des exemples les plus : complets de l'œuvre d'extermination accomplie en Belgique par l'incomparable armée allemande. Le sac de Diluant comptera sans dente > parmi les plus hauts faits d'armes du 108®, du 178e et du 182e d'infanterie saxons. Nous diemandons que le Kaiser Jeur ac-j corde la croix d-e f' r et que le cardinal-archevêque de Cologne bénisse leurs drapeaux... r©ccnptio» alîciiiiÉ 1m pat? m temoin mÊn et impartial i La « Gazette de Lausanne » du 17 jan vier 1915, n° 16, publie un article intitulé • <c Notes 7e Belgiique », dont nous extrayonj - ce qui suit : <c Muni d'un passeport signé par le minis 3 tre d'Allemagne, le professeur T... s'esi |. rendu en Belgique où, durant tout le sé : jour qu'il y fit., il ne fut nullement inquiété, o « De Tiriemont a Louvain, toutes les loca :: lités sont entièrement ou partiellement in »; cendiées. Là, nul doute que des ordres •- aient été do>nnés, de façon à empêcher lei adversaires de se servir des 'habitations 0 comme Lieux de refuge ou d'embuscade. i- « La ville de Louvain offre un spectacle ■- d'horreur. Toute la partie centrale a été in-i- cendiée. Les quartiers excentriques, formés d'habitations ouvrières et d'usines, on! par contre été épargnés. L'Hôtel de Ville i- seul émerge de cet amas de ruines. De Bru £ xelles à Mons, dans la région de Verviers g Liégie, la contrée n'a pas beaucoup souffert du passage des envahisseurs. On peut facilement se rendre compte de la marche " suivie par l'ennemi, car, sur sa route, tou 4 tes les maisons sont incendiées. . « Le Bormage a eu aussi beaucouip à souffrir des Allemands. Dans une seule pe tite localité, soixante-huit civils ont été fu sillés. Le motif de cette hécatombe — toujours le même — était que les soldats prétendaient que des habitants avaient tiré sjli eux, ce qui fut reconnu faux par la suite. Partout les administrations communales restent en fonctions sous la haute direction des Allemands. « La situation économique des habitants des régions visitées par notre interlocuteur est encore tolérable pour ceux qui ont de l'argent. On peut s<e procurer des vivres et du charbon, mais à un prix très haut. Partout. c'est la misère. Un grand nombre de miséreux et de mendiants parcourent les rues, «éclamaait du pain. La farine fait particulièrement défaut dans la partie ouest de la Belgique. F.n une semaine, deux dlistritbutioTiis de pnin (250 grammes par per-j sooine) ornt été faites. Les usines et les char-bo^n-i.o'es du Bbrinage n'ont pas été détruits ; on v travaille trois.jours par semaine.; « Los soldats allemands, qui se trouvent •de piquet dans la région et qui anpartien- 5 nént au landsturm, sont peu satisfaits du . service oui leur est imposé. Ils se deman-; dent pourquoi ils sont là et sont étonnés - surtout de la réserve extrême de la popu-) la.tion "• leny égard. Ces dernières sont sous 5 le c<~"up d'une véritable terreur. Là rien que 1 de trè^ naturel, en regard des punitions qui . ioumellement sont i^.fliorées à ceux qui ont, . bien involontairement, enfreint les ordres ; venus de ha.uis lieux. Dès la tombée de la nuit, sauf à Bruxelles, chacun doit êt.re rentré Den- fillette* étant allées chercher du lait à huit heures du soir. ont. été con-dnmn^.es n une nmende de 50 francs ! Et il faut na.ye^ • heureux encore de s'en tirer . j à si bon compte. » Les barbares dans la Basse^Saiiiibrej NOUVEAUX DETAILS SUR LE SAC DE TAMINES, D'AUVELAIS, ETC. On nous communique, de la meilleure source, les reseignemerits précis que voici ^ sur la façon abominable dont la soldates-| que allemande s'est comportée dans la Basse-S ambre. . La TVLaison du Peuple de Tamines et le Magasin coopératif d'Arsimant ont été incendiés, de même que les locaux socialistes de Dinaait, de Jumet, d'Ethe, etc. ' C'est le 77° régiment d'infanterie qui tient garnison à Celle, en Hanovre, qui a passé à Tamines, où il a fait 478 victimes. A Auvelais, des soldats ont pillé la Mai-so<n du Peup'le. Ils ont fracturé deux cof-? fres-forts et. en ont enlevé 43,000 francs, l'encaisse du Syndicat des mineurs^ de la J Mutualité, de la Jeune Garde socialisée, de t la Libre Pensée, du journal (( En Avant ! ». Cincruante-cinq civils ont été tués. Ce sont les soldats de trois régiments de l la • garde, les résriments Kaiser Franz, ^ Alexaaidra et Aug*usta qui ont mis Auvelais * à sac. a sac. j* Un général beige I traité en forçat g Nous avons signalé la condamnation pro- ^ aïoncée par les autorités allemandes à Liège 11 contre le général belge en retraite Gustave Fivé. IL était accusé, on le sait, d'avoir facilité le départ des recrues7"Le tribunal militaire condamna le général, pour ce fait, à la détention perpétuelle. d La famille du malheureux officier vient i de recevoir des nouvelles qui présentent s comme étant des plus navrantes et des plus v injustifiées la situation "faite au giénéral t Fivé. r\ Ce dernier est emprisonné à Rheiniarch, ii près de Bonn. Il est traité comme un vulgaire malfaiteur. Il doit se soumettre à r toutes les rigueurs du régime pénitentiaire. ]] Il a dû revêtir l'uniforme de forçat ©t n'a d d'autre nourriture que l'ordinaire commun ! à tous les prisonniers. On lui défend de fu-mer et oar contre on l'oblige à... apprendre d la couture ! Or il ne faut pas oublier, pour juger corn, d bien ces mesures sont injustes et odieuses, que le général Fivé est un vieillard de soi- t xante-dix ans, qui était depuis plusieurs an- ■ nées à la retraite nees a La retraite a- - j LA SCIENCE BELGE '• A CAMBRIDGE c- e- Le « Journal de Genève » a montré comment l'Université de Cambridge avait géné- - reusement ouvert ses portes aux maîtres belges de l'enseignement supérieur. i Nous avons reproduit, hier, son article intitulé : « Une Université belge à Cam-brigde. » Il ne faut pas cependant qu'on s'y méprenne.ij Le groupement de Cambridge est formé 10 de professeurs appartenant aux diverses Universités de la Belgique. Ce n'est pas « un Louvain transporté sur le sol anglais.» _ C'est une Ecole d'études supérieures formée . par la vaillante collaboration de professeurs de Gand et de Liège, de Louvain ef de Bruxelles, et qui donne l'instruction à des étudiants beiges venus de tous nos - centres universitaires. Ces professeurs ont t (pratiqué la devise nationale : L'Union fait - la Force », et l'ont transformée en disant : . <( L'Union favorise la Science » ; eLle per-_ met aux maîtres de continuer leur activité, - de se communiquer leurs impressions et de s donner à la jeunesse des programmes étends dus, aux larges horizons. S o La bataille des Flandres it e ~ ' £ ECHEC SUR L'YSER ^ DES ATTAQUES ALLEMANDES >■- De Boulogne, au « Daily Telegraph » : i- u D'importants renlorts allemands, composés principalement d infanterie de manne, à sont arrivés ces jours-ci de Bruges et d'Os-3- tende b. Westende. Une bataille acharnée, i- au cours de laque.le il y a eu de nombreuses i- charges à la baïonnette, vient de prendre lin 5- iprès de Westende, surl'Yser. Les Allemands r o«t essayé d'emporter les positions beiges 5. mais ils.ont échoué et subi d'énormes péris les. Mercredi et jeudi de la semaine dernière, n jour el nuit, des blessés allemands n'ont cessé d'arriver à Bruges et de là, après un pan-s sement sommaire, ont été dirigés sur Mam-r bourg et Cologne. e » Plus au sud, la région est inondée et l'eau ■t atteint maintenant près de cinq pieds de pro- •- fondeur ; aussi l'ennemi, sur beaucoup de e poinls, est-il obligé d'aibandonner ses tran- ■s ciiées. Beaucoup de soldats allemands ont t été envoyés à Koulers pour s'y remettre de e la dépression nerveuse dont ils souffrent à la x suite de leur séjour dans les tranchées inon- -- dées. » D'une source digne de foi, j'apprends i, qu'un grand nombre d'ouvriers hollandais y sont engagés en Allemagne. On leur offre des salaires magnifiques, mais ils doivent t — c'est là une condition essentielle — être en mesure de supporter la température d'une à fonderie de cuivre, u s VIF COMBAT AUTOUR D'YPRES Amsterdam, 10 février. — Le correspon- s dan! du Telegraal à l'Ecluse annonce que le e village de Mi<Tde'.ke.rk« a souffert ériormé- i niicnt du bombardement durant ces derniers , jours: plusieurs maisons ont été incendiées, s Un vif combat se poursuit autour d'Ypres i seins avantage marqué d'aucun côté. Ma-as- 3 Ip:d»e, près de Rou-lers, fut alternativement r entre les malins des Allemands el des alliés. - Ces derniers oeenpont T-an-çemark et Pas- t rhendaelo: un grarîd nombre de blessés con- r t-nnén1 k arriver à Roulers, à Isegiiem et à Courtrai. Le chantage allemand sur le Souverain Pontife tu â mmïn Avec l'audace impudente qui les caractérise les Allemands tentent d'exercer une pression-sur le Pape à propos de ce que certaines feuiiliies catholiques de pays neutres appellent, par un euphémisme dont la délicatesse doit être hautement appréciée à Berlin, — « F incident Mercier ». Ils le font die deux manières. Première manière : on exploite le silence prolongé d!u Vatican, et de VOsservatore Ro-mano oomme un désaveu de l'attitude du cardiinal belge el oncoura.gement très net donné aux autorités allemandes. Cette interpréta Lion., croient les feuilles d'Allemagne et d'ailleurs, se fera d'autant plus facilement jour dans les esprits en pays neutres, que le Vatiican n'osera probablement la contester die crainte dje froisser publiquement l'empir,e alileman d. Deuxième méthode : l'invite ènrecte au Pape, sous une menace à peine voilée, de mettre fin d'autorité à « l'ex<plo<:tation de l'incident Mercier par Le clergé bel'go-anglo-francais .p. (Ces1 en ces l-er-nes indsôcents, pour le "fre on passaait, que les manifestations solennelles de sympathie de l'épisco-pat et du corps cies cardinaux français, ainsi que diu i-ard'iinal Bourne et d'autres sommités ecoMsiasti'qrues. envers le cardinal Mercier, sont traitées cîans la presse allemande, tant ménagée el'le-mêmte par certains organes catholiques d'Italie!...) n* * & Exemple de la première manière. Nous avons déjà cité le satisfecit allemand décerné par h Koelnische Volkszeitung à VOsservatore llomano, en récompense de son zèle assidu à ne pas reproduire « la version belge de l'incident Mercier », ni « le télégramme diu roi Albert au Pape ». (Koelnische Volkszeitung du 21 janvier li>14, n° 61). Nous avons fait allusion aussi à un com-moutaiire de la Koelnische Zeitung qui, reproduisant la version inexacte die la réponse du Pape au roi Albert (d'après Laquelle le Pape aurait donné à entendre que l'incident Mercier était sans gravité et qu'il Le consî*-déralt comme clos), ajouitaiit : » Ce télégramme d'u Pape vient à son heure » (pour doucher les catholiques belges). 'Xn -rapprendra pas aujourd'hui sans intérêt que le 23 j>anvier, le jouir même où, à Rome, VOsservatore Romano tentait vainement de se justifier des reproches de partialité que nous Lui avions faits — ce même jour déjà, à Berlin, La « Correspondance allemande Nord en » télégraphiait aux journaux •neutres une note officieuse pour les informer de la réponse du journal romain, en y ajoutant ce nui suit : « Mise en rapport, avec te passage de b'allocution du Pape ou S. S. exhorte ceux dont le pays est occupé par Vennemi à ne pas troubler le maintien de l'ordre j,arce que cela, aggraverait encore leur position, cette confirmation (par TOsservatore) de la déclaration allemande {que le cardinal n'avait pas été arrêté) démontre combien peu la Curie subit l'influence des excilalions des feuilles hostiles à VAllemagne et à quel point, tout en compatissant aux souffrances de la Be.lgiciue, « elle condamne toutes les » manifestations excitatrices contre Voccu-» paiion allemande. » Voilà le chantage allemand sous sa première forme, celle de l'exploitation habile, en faveur de l'Allemagne, de l'incertitude provenant diu silence du Vatican. La seconde manière est plus Dru ta le. Encouragés sans doute par l'immunité de leur première tentative, les Allemands veulent forcer le résultat et précipiter le dénouement. en s'en prenant cette fois, suivant leur tactiouie de brutalité bien connue, directement à l'obstacle. Gette foLs, ce n'est pluis insinuer quils font; c'est gronder et menacer. Ils ne se contentant plus d'interpréter à leur façon 11m-mobi/li té de la Curie; ils vont jusqu'à lui faire l'in jonc lion qu'e''l^ ferme d'auto n té la bouche aux Belges. Comme si l'on pouivait jamais songer ou parvenir à étoulter la voix du Droit, violé qui crie vengeance au Ciel contre l'injustice et Le parjure!.. Voici le îactum. C'est la Franh-furter Zeitung qui ,a été chargée de le signifier à la Curie sous la forme d'urne oorresj>ondance de Rome : <( Rome, 19 janvier. — La lettre pastorale du cardinal Mercier, qui ne peut être propagée en Belgique, à la suite de la de\ense qui en fut faite par Vaulonté militaire allemande,, a été traduite en italien et est ici ouvertement répandue. « Comme ce qu'elle » contient n'était, destiné qu*aux Belges et » n'a aucune espèce d'intérêt pour les Jta-» liens », il est clair que c'est là une simple excitation contre l'Allemagne. Cette façon de faire est provoquée par les clergés belge, anglais et français, qui se tiennent dans la conliàse el se servent des éléments anti-allemands de la Curie. » [l'autre part. I".* ecclésiastiques belge* répandent des invitations à un service funèbre à la mémoire des prêtres belges qui furent « soi-disant, » assassinés par les Allemands.Comme le Pape a plusieurs fois érier-aiquement ordonné au clergé de garder une absolue neutralité, il est à souhaiter qu'il interdira à tous les ecclésiastiques italiens , ri» nrendre part à cette « basse agitation politique ». On remarquera, outre l'arrogance diu ton, la ii'âtteté de l'aveu : » La W.lre .pa-srfom'e dfu- cerdwnial Mercier NTF, PEUT ETBE PRO-Tx\r.i>T? FN -R.ELOTOITE A TA SUITE DE T,\ DEFENSE ALLEMANDE... ». Cette mtendliot.ion — qui n'a pu parvenir h émouvoir VOsservatore Romano — la Franhfûrter Zeitung s'en vanité comme d'un -riomfpJie des armes alHïwmdes. Et c'est a.r*rôs en- avoir fait étalage q.ue lta gazette aHemaimdr fait sommation au Pane (ravoir à mettre fin d'autorité à la « basste agitation politiiqiuè » des prêtres belges qui ont l'i/m-mideur die probèsfer contre le martyre du clert?é die le-ur patrie et contre l'outrage fait à leur archevêque! Des stoeetaH-es de ce genre ont une éloquence qui dispense de tous commentaires... F. P. Duels d'artillerie et d'avions | Attaque repoisssée dans Sa Champagne VIF COMBAT EN ARGONNE e a\WVVWWWVW'VVVVVWVVVWVV\'VVVWV te uwvwwwww r- Paris, 11 février, 15 heures, é- SUR TOUT LE FRONT, jusqu'en Cham à (pavfYie, il y a eu des duels d'artillerie.. DANS LA REGION DU NORD, il y a eu (plusieurs sorties d'avions de part et d'autre. *e Les projeqtiles lancés par les aéroplanes o- ennemis dans nos lignes n'ont eu aucun u elïeU st EN CHAMPAGNE, une attaque allemande i*- sur les bois dont nous nous sommes emipa-ie rés récemment au nord de Mesnil-les-tHur-ifc liu/s, a été repoussée. œ EN ARGONNE, la lutte autour de Tou-sw vra.ge Maiûe-Thérèse a été très violente, it D'a.pi^és les derniers renseignements reçus, les forces allemandes compi^enaient envi-. on une brigade. Nous avons maintenu toutes nos positions. Les pertes de 1 ennemi .iorut considérables. Les nôtres sont sérieuses.DANS LES VOSGES,rogne un brouillard épais, et la neige est abondante. C'est par une nuit obscure qu'a été engagée l'action d'infanterie signalée hier à LA FONTENELLE, dans le Ban-Sept. Les Allemands avaient engagé deux bataillons au moins. Après avoir cédé du terrain, nos •roupes l'ont repris presque intégralement d'ans là journée du 10, par une série de con-tre-attaaues. de t VIF INCIDENT i A BRUGES isi ii- LES CONSULS ETRANGERS ' PROTESTENT CONTRE LES VEXATIONS ALLEMANDES Amsterdam, 9 février. — Le Teh;graal, d'Amsterdam, relate «n incident qui s'est, produit à Bruges entre les autorités alue-nd mandes e.t le corps consulaire, à La kommandantur avait,sans avis préala-de ble, 01 donné aux consuls d'enlever leurs la écussons et leurs drapeaux, menaçant, au le cas où ils s'y refuseraient, de faire enlever el- ces emblèmes par la force. 14 Les consuls, y compris celui de Turquie, ' protestèrent, mais les autorités allemandes nie voulurent rien entendre et elles revinrent ,.e avec de nouvelles ordonnances. Aux termes de l'une de celles-ci, les consuls devaient 'je demander rexéquatuir au gouvernement ®1-...t lemand de Belgique. Les consuls firent remarquer que cela il était contraire à la convention internatio-niale consulaire, qu'aucun Etat ne le tolérerait, que c'était une violation du droit des , nations et de tous les usages. Ils ajoutèrent qu'ils n'avaient pas été re-levés de leurs fonctions, que la guerre ne peut avoir aucune influence sur la légitimité ia" de leur charge, attendu que la Belgique n'est î*r que partiellement occupée et nullement an-le" nexée. ux Pour toute réponse, le gouverneur de Brn-3r' ges, colonel de Buttlar, a prononcé la dé-y c.héance de tous les consuls, y compris celui de la Turquie. Celui-ci étant le doyen, s'est plaint immédiatement à son gouvernement, ne Le colonel de Buttlar a aussi fait enlever ux par la force les écussons et draipeaux, y ne compris encore ceux du consulat de Tur-ue quio. Ile Les consuls ont dû livrer leurs armes, et ié- même les épé«s, qui font partie de leui- uini-ait forme. la Le ministre de Turquie à Bruxelles est 'es parti pour Berlin pour s'entretenir de cet in-ici cid'ent avec l'ambassadeur ottoman. ■es Les autorités allemandes de Bruges ont es enfin interdit de porter les couleurs'beiges, :u- françaises ou anglaises. C'effort anglais —0— TROIS MILLIONS DE SOLDATS ET 250,000 MARINS Londres* 10 février. — La Chambre des Commîmes a adopié l'article du budget de la guerre portant l'effectif de l'armée de ierre à trois millions. Le_budget de la marine prévoit u,n effectif d>e 250,000 hommes et officiers de marine, de gardes-côtes e tde fusiliers marins. Doux milliards et demi de [pimés On miande de Ctopenhaigue au Morning Post (10 février) quie, suivant un télégramme adressé au Board of Trade de New-York, les alliés auraient, après entente, passé avec des firmes américaines des ordres de matériel de guerre pour une somme de plus de 100 millions çle livres sterling, soit 2 milliards et demi dte francs. (L'Information.) Une statistique des territoires occupés Piarmi les nombreuses études sur les résultats des six mois de guerre, il faut s'gna 1er celle-ci, très ingénieuse, qui compare ie lerritoires pris à l'Allemagne et à l'Autriche avec ceux occupés par les Allemands et les Autrichiens en dehors de leurs frontières L'Autricne n'a pas de gain et a des pertes importantes. En Galick- et en Bukovine, la Russie lui « pris 84.000 kilomètres carrés. En ce qui concerne l'Europe. ]'Allemagm a réalisé assez de gains. Elle a perdu kilomètres carrés en Prusse orientale, 840 t v Alsace. Elle a gagné 47.600 kilomètres car rés en France et en Belgique et 45.000 ei Pologne. Mais, si l'on tient compte de l'étendue de colonies qui lui ont été arrachées, on voi que, si son gain est de 92.000 kilomètres car rés environ, sa perte totale est de 3.500.00-kilomètres, soit à peu près quarante foi;-autant.il, La cour de Rome refuse de rompre le mariage Par un troisième jugement, la cour de Rome a rejeté hier la demande en annulation de mariage formée par le comte de Castel-lane contre sa femme, Anna Gould, aujoiu-rPhui rhi/>hAcsP rte Tn.ll*>viwnd M. C0ÛREMAN EN ESPAGNE L'enquête sur les violations ' des lois de la guerre t -°— Nous avons dit que M. Cooreman, ministre d'Etat, est parti, pour Maurid et qu'ii est charge cl expx luier au youveiueliieiii, du 5 roi Aipiionse Xj.ii ia reconnaissance de la 1 Belgique pour les bons offices dont elle es! l' redevable, depuis i invasion de son territoire, au représentant de l'Espagne à iixu-i xeiles. Dans la domoureuse epreuve qui j traverse notre peuple, ce diplomate, ap^-a^j 1 par son collègue des Etats-Unis, a assumé J entre l'envaliisseur et les populations inves-1 ties, un rôle modérateur et biemàisant dont le roi Albert, et ses ministres tiennent à reconnaître l'efficacité en témoignant, par 1 une démonstration officieLe, de toute leur gratitude. ; On sait que M. Cooreman présidait en 3 Belgique et au Hâvre la Commission d'enquête sur la violation des règles du droit ^ des gens, des lois et_£es coutumes de la l guerre. Comme il était de passage à Paris, r un collaborateur du « Journal des Débats » lui a demandé des précisions au sujet des travaux de la Commission. MÉTHODE ET CIRCONSPECTION i Les travaux de la Commission, dit M t Cooreman,ont été menés avec la plus sévère . méthode et la pais stricte circonspection, r- Tous les témoignages ont été recueillis, / mais tous n'ont point été retenus. On a sys- - tématiquement écarté les faits qui n'é;- ".it point établis, les. allégations qui n'étaient t ni précises, ni susceptibles de contrôle, les - dépositions dont les auteurs ne paraissent avoir ni la lucidité ni la sérénité requises t par une instruction judiciaire ; la commis- - sion est allée, dans cette voie prudente, jusqu'à l'extrême scrupule. C'est ainsi que ses t procès-verbaux n'ont point voulu faire mention de nombreux attentats qui sont vraiment à la charge des armées allemandes, mais qui sont susceptibles de contestation.A PROPOS DE <( FRANCS-TIRE J$1 On sait que les Allemands invoquent constamment, pour excuser leurs atrocités, le cas de légitime défense. Selon eux, i.\s j n'auraient fait qu'exercer des représailles contre des « civils » ou des « francs-ti-l .urs » qui tiraient sur leurs troupes. Pour * M. Cooreman, cette explication ne tient pas ' contre le fait que, dans maintes circons-. i. uices, absolument établies, ils ont prépa-1 ré l'odieuse mise en scène qui leur permet-1 tait ensuite de se couvrir de ce motif. Toutefois, en quelques circonstances, un mal-■ entendu aurait pu se produire. C'est ainsi que, pendant les chaleurs d'août, des troupes régulières belges ont commis, en toute bonne foi, l'imprudence de substituer, à la lourde coiffure militaire, des casquettes à large visière, comme en porte le peuple, et qui les abritaient mieux du soleil. Les Allemands ont pu parfois s'y tromper, et croire qu'ils avaient affaire à des civils quand ils avaient en face d'eux l'armée régulière. MISE EN SCÈNE A LOUVAIN A propos du sac de Louvain que M. Goo-reman rappelle, en ajoutant quelques détails qui ne pourront que plus tard être rendus publics — voici un exemple de cettG mise en scène à laquelle les Allemands ont recoure. Peu après l'incendie, ils organisèrent une visite de la ville'pour l'édihcation de quelques membres du corps diplomatique. Le cortège parcourait les rues de la , ilé, silencieuse et vide, lorsque, tout à oup arrêtés, les visiteurs purent voir que, des fenêtres de plusieurs maisons, on tirait sur les soldats allemands. On comptait qu'ils consigneraient le fait dans leur rapport à leurs gouvernements. A la réflexion, es diplomates trouvèrent la chose sunpre-uante, et ils montrèrent qu'ils n'en étaient pas dupes. L'un d'eux, auprès de qui l'on nsistait pour qu'il rapportât ce qu'il avait onstaté, se bonia à répondre : « S; vous . tenez, ie puis dire e > hurt hom- nes, « habillés en civil », tirer sur vos 'roupes. Je ne saurais faire ^ o. » On n'osa pas insister. » GE N'EST PLUS COMME ÇA ! » M. Cooreman raconte une plaisante niec-dote. Un officier allemand, catholique, visitait un collège tenu par des religieux, aux ■nvirons de..., mettons T. Le parloir n'a d'autre ornement que quelques vieil le,s gravures, auxquelles le visiteur paraissait a tricher de l'intérêt. L'une d'elle représ nie ;e » Golysée ». » Ce a e^t plus comme ça naintenant », observe l'officier, ra/i de nontrer son érudition au F ère qui i accompagnait. Quelques pas plus loin, a jtre gravure qui montre la cathédrale de Reims. I« Ça n'est plus comme ça maintenant »>, riposte à son tour le religieux. Et l'on ne regarda pas plus avant*

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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