Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 20 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h98z893c70/
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ABONNEMENTS Pour tonte :Jn Belgique) Un an. • / « . . . fr. . 9.00 Six mois. . . . . . 4.B0 Trois mois '. -• i . . • « Gr.-JtachédaLiaomb. 20.0 0 Union po«Ulo.'\ > • • • SOJJO Dirèôjtextr : -Fernand NEtiflAY Editicn Jf** (6 h.Mir) Edition if-if- (10 h. soir? Edition if- (minuit) ANNONCES Annonces ordin.. petite ligne . 0*49 Réclames (3* page), la ligue. 1.53 Faits divers corps • « » 4.08 Faits divers fin. . . » 3.00 Réparations judiciaires n 3.00 nécrologie* . • • • m tOO Les annonces sont reçues au bureau du fourna* 5 centimes te numéro téléphones 3S46 et 368Q Instars-are oxania in CHrista Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles editio n *' Notre presse socialiste j ET l'assassinat de M. Calmefte ' (►£»«*«)« LA JUNGLE... Le «Peuple» s'est donné vingt-quatre heu- P' •es de réflexion. Froidement, ayant pris son ;emps et pesé ses mots, il défend devant ses sc ecteurs, jeudi, la morale de l'assassinat. tr Voici, textuellement, de discours que te- h, îait, jeudi matin, le moniteur socialiste sur ^ a tombe du journaliste assassiné : « Mais qui donc soutiendra qu'après avoir ^ ait état de lettres de femme, ramassées Dieu r ;ait où et comme, avec le dessein flagrant de a naquiller une attitude, à la faveur d'une équi- la roque, le directeur du a Figaro .> puisse appa- C( ■aître comme le champion d'une honnête cause, tr ligne du salut des gens de cœur? Ses procédés n -alurent-ils mieux que son mobile et n'a-t-il n, jas lutté au nom du pltfe féroce égoïsme de ^ ;lasse en ayant recours aux plus misérables irmes pour atteindre une réforme démocra- \ ique à travers la poitrine de celui qui l'incar-lait? N'est-il pas là des mœurs que le respect 111 le la tombe nous interdit seul de caractéri-ier? 9 d< m « Quant à Mme Caillaux, continue-t-il, son p« jeste d'homicide impulsivité, nul ne peut de ai ;ang-froid, le couvrir, mais s'il n'est pas dans te :ette affaire, des dessous de mystère et do t€ icandale, ce geste, qui ne le comprendra, qui p] ie se l'expliquera, qui se refuserait à l'absou-Ire. Ce n'est point paroe que la meurtrière i' ippartient à un monde, à un milieu qui n'est » jas le nôtre, qu'il lui faut refuser notre juste ia niséricorde. » ®r (s La réserve du «Peuple», qui ne peut « cou ja rrir » le '« geste » de Mme «Caillaux, vaut son Ie : respect de la tombe ». ^ Son respect de la tombe ne l'empêche pas 16 le jeter la calomnie sur le cadavre de la vie- j-a rime, en publiant des accusations dont la ausseté est péremptoirement démontrée. Sa j*c éserve ne l'empêche pas de comprendre, de y: l'expliquer et d'absoudre le crime. Le «Peu- tli )le» eût pu s'épargner ces deux hypocrisies. JlL I eût gagné, cette fois, à être carrément cy-îique. _ re Que ne disait-il franchement — cela se it d'ailleurs*entre ses italiques — que M 3aillaux étant l'ami et l'allié de ses amis à ui, les socialistes français, ils pouvaient tout su e permettre, sa femme et lui, jusques et y ornpris l'assassinat, contre leurs adversaires 1 °-)olitiques, sûrs à l'avance d'être défendus, , ■ oués, encensés, par tous les organes du parti ^ évolutionnaise ! Il y a un fait du «Peuple'; omme il y avait jadis un « fait du prince» !... Quel est donc cet ami pour qui le «Peuple» v-° , le courage de faire une telle besogne, au ^ 10m de la démocratie 1 -, C'est un capitaliste multimillionnaire, un ouisseur. Est-cc un de ces socialistes épicu- j, •iens qui se firent pardonner, en Allemagne, j eur nom ou leur lortune en contribuant, i 1 )ar leur idéalisme fécond, à la formation du îf capital moral du socialisme? Non. VI Ce n'est pas davantage un de ces bourgeois ue lien reniés qui s'achètent un titre à la sym- v >athie socialiste en payant la dîme — tel A. Ernest Solvay— à la Maison du Peu- J ►le, renouvelant ainsi à leur façon une des " iratiques de cet « abominable » moyen âge, * ►ù l'on voyait des féodaux racheter une vie ra .gitée par des aumônes et par des fonda-ions? Non, M. Caillaux est un financier (j( iur et simple; il a édifié sa fortune plus en- c|( ore dans l'agiotage et les manœuvres de m lourse que dans les conseils d'administra- v ion des sociétés anonymes. ^ Tel, cependant, il est sacré pour le t (Peu- gc île ». Motif . Lui seul pouvait rendre aux eg ocialistes français le pouvoir qu'ils avaient m >erdu le jour où s'était écroulé .le ministère se le M. Combes. Il portait la fortune du so- ^ :ialisme. # ra Il s'est trouvé un Journaliste pour faire sa havirer, en publiant ses palinodies, la bar- C'Q ue de ce pirate. Ce journaliste allait publier ch 2s aveux d'un procureur général de la Ré-ublique forcé de sacrifier la Justice aux m-érêts de M. Caillaux et de ses amis. On l'a au ué; c'est bien fait : le «Peuple» applau- si it; c'est la loi de la Jungle. ni( II manquait cette apotheos6 au crépuscule an e ses dieux... CAZ. sa — Une lacune de la loi scolaire? ™ • sot » r v g M. le sénateur Fléchet, l'infortuné rap- cr< orteur de la loi scolaire, a découvert, pa- bo: lît-il, dans le texte de l'article 18, vote par au: t Chambre, une grave erreur qui est de — ature à justifier le renvoi du projet à cette ] 3semblée. " _ ) Les journaux libéraux qui nous font part e cette nouvelle avec une joie à peine dis p mulée nous apportent ces précisions : « L'article 18 accorde des subsides complé-ontaires, de 100, 200 et 300 francs aux petites mmunes et aux communes de moyenne impor-nce « à l'effet de permettre à celles-ci de payer s minima de traitement mis à charge des mmunes par l'article 15 littéra A. B. C. ». Or, dit F ««Etoile», cet article 15 vise uni-îement les écoles adoptées et adoptables et -j n'y est nullement question des écoles com-unales. Par conséquent l'article 18 en ques- v ' 3n n'alloue pas aux écoles communales les , ibsides.de 100, 200 et 300 francs prévus aux P,u itéras A et B de cet article et il n'y a donc ^? ie les communes ayant des écoles adoptées 1 ri en bénéficieront. ^ se| Notre confrère et les journaux de gauche , • ; ri signalent avec lui eey:-e étrange décou- e ii'te font erreur. Les articles A et B accor- ^lUv >nt en effet aux communes sans distinction i subside complémentaire déterminé par j Le bon sens indique que lorsqu'on . tribue aux communes un subside par classe , 'a vise avant tout les écoles communales , oprement dites. Tout le monde l'a si bien •nipris à la Chambre que l'opposition a ^ oposé d'étendre le bénéfice de la mesure 'x grandes villes du pays, tout en respec-intégrales i eut la liberté du gouverne-®nt. Le libellé indiquait par conséquent es nettement que les subsides minima virent aussi les écoles communales,_ car ce *■ est^assurément pas pour les écoles adop- L« es de la ville de Gand que M. Braun, no-ornent, a déposé un amendement, attendu QUaj ^ la ville de Gand n'a pas d'écoles adop- C11S: es. youl n'y a pas de disposition sur la portée ^ ! ^quelle la C'iiambre ait été plus d'accord fonc Ie c?He-là. Et dès lors on ne voit pas bien l, , 9.111 Pourrait légitimer un renvoi du pro- de -i Bénafc è. la Ohambro dem A PROPOS DE LA ilori t iBilléS r— »»J<0>J{«——— ® Où en est la Commission? Nous recevons la lettre suivante, que nous publions à litre documentaire : 1 11 Qui n'entend qu'une olocOie, n;entend qu'un -s son. Des communiqués tendancieux sur les travaux de la commission de réforme des i humanités font le tour de la presse. Permet- 1 ir tez-moi d'y ajouter quelques précisions. 1 A une enorme majorité, la commisison a i - rejeté les fameux projets d'unification des études, qui allaient jusqu'à imposer le latin c je à tous les élèves indistinctement, un peu do i- latin, autant que rien, il est vrai ; si bien que < a- ceux qui n'en ont pas besoin en auraient eu f c. trop et que ceux qui en ont besoin n'en au- i îs raient pas eu assez. Elle a discuté ces projets c ■il pendant un an et demi et elle y a consacré < 1° a peu près deux séances par mois (24 séances;), c ;s La commission a donc décidé de maintenir i a~ ^es humanités classiques et les humanités ( r't modernes, mais de les réorganiser.^ Elle est t Lj_ occupée à cette réorganisation, qui menace * de devenir une désorganisation pour les hu- t inanités classiques. Un membre avait pro- I m posé de voter ce principe, que les humanités le anciennes, puisqu'on se décidait à les main- 1 is tenir, doivent rester à la fois des « humani- i tés » et des humanités « anciennes >< par la place qui y sera conservée à l'étude des x~ langues anciennes combinée avec ce«lle de la i _e langue maternelle. Devant cette proposition, 1 ' la commission s'est trouvée dans un grand c embarras. Elle a refusé, par 19 voix contre 12 ] (sur 52 membres), de reconnaître que les j langues anciennes, la langue maternelle et ( n les mathématiques forment la base des « hu- i manités anciennes » ! Et puis, elle a voté, par \ :B 16 voix contre 15, qu'il faut maintenir à ces i langues une place t-elle que l'intégrité des < a humanités anciennes et la -culture qu'elles < a donnent ne soient pas compromises. La con- j e tradiction n'est-elle pas comique? Est-elle 1 j. digne de gens réfléchis? C^est que quelques- c uns des membres qui n'entendent rien du j Il tout aux langues anciennes — car, parmi ces réformateurs des humanités anciennes, il y e en a plusieurs qui ne savent pas ce que c'est | — s'étaient abstenus sur le second point. * x Effrayés du résultat, ils ont réclamé un vote t sur l'ensemble. Cette fois, ils ont participé au scrutin et, grâce à eux', la commission a rejeté ce qu'elle venait d'adopter 1 b La voilà donc bien à l'aise pour déforme» • les 'humanités classiques ! Notez que tous les 1 1 grands pays de ''Europe qui, depuis 1900, l 5 ont réformé leur enseignement moyen, ont y ' voulu maintenir de fortes humanités clas- c I siques à côté de l'enseignement professionnel qu'on décore maintenant du nom d'huma- ' nités modernes. Partout on regarde les c études classiques comme le seul instrument c ; d'une culture supérieure. Ces décisions révè- e lent, au milieu de plaisantes indécisions, les ' tendances de la îameuse commission. N'a- II t-e>lle pas été judicieusement composée pour (j détruire les humanités anciennes ? Qui vivra, a verra. t a , Lisez ses «i Annales » et vous verrez qu'elle s'occupe actuellement de mesurer d'une J main avare les années et les heures qui se- / ront accordées au ^rec, au latin et è la langue \ maternelle, c'est-a-dire à la culture litté- !e raire. Oes branches essentielles dans les hu- 6 manités gréco-latines devront se contenter r !r de ce qui restera, quand la gymnastique, le n 1_ dessin, les travaux manuels (oui, les travaux ;/ c manuels), les sciences jetc.. seront bien pour- n l" vus. Après avoir ainsi déformé les humani- . tés anciennes, on leur opposera des études scientifiques et commerciales, dont on d * essaiera tant bien que mal de faire des hu- c t manités. Puis, on proclamera que toutes cea r) e sections ont une valeur é^ale et conduiront s à toutes les études universitaires indistinctement. Cest ce qu'on appelle l'égalité des s e sanctions ! Comme si une juste égalité ne a consistait pas à traiter inégalement des v r choses inégales! Mais combien de membres " de cette commission sont en état d'organiser ' ' des humanités anciennes et de les comparer 1 aux humanités modernes ] Platon disait que, " si l'on veut faire une table; on s'adresse a un menuisier. Ici, pour organiser des humanités 3 anciennes, on demande l'avis de "ceux qui ne sauraient pas même comprendre ce que c'est. "Voilà dès renseignements que je vous livre d'avance. Il ne faut pas être prophète pour les donner : il suffit de lire les « Annales » de la commission. Vos lecteurs seront informés sans retard. Sept crédits de.dix mille francs ont déjà figuré au budget pour cette commission dis-créditée dès sa naissance ! Et pourtant un . bon quart des membres dédaignent d'assister ■ aux séances. Quand cela finira-t-il ? — | Un transatlantique coule un trois mâts dans la Mer du Nord * et ,o« n Le navire a péri corps et biens e\ Une agence d'information nous signale lî qua'u cours de la nuit de mercredi à jeudi, n le « Kaiser Wilhem der Grosse », un des plus grands vapeurs de la <« Norddeutsche 5 Lloyd », est entré en collision avec un trois- r mâts inconnu au large des côtes hoilandai- . ses dans la mer du Nord. _ n La rencontre a été d'une violence telle que le le trois-mâts a coulé immédiatement sans n que le « Kaiser Wilhem », qui est demeuré v jusqu'au jour sur les lieux de la catastrophe, ait pu recueillir un seul survivant! Jeudi matin, des remorqueurs et des ca- - nots de sauvetage ont exploré la mer dans y tous les sens. Leurs recherches ont été pa- reillement vaines. On n'a pas même retrouvé çr d'épaves ! Les recherches continuent. £ + J Notre Colonie A »o« LE RECRUTEMENT DU PERSONNEL U Le gouvernement du Ka'.anga vient d'en- Ci gager huit jeunes gens de l'île Maurice en L. qualité de commis auxiliaires. La durée de leur engagement est, de deux ans et demi. On a voulu faire coïncider cette durée avec celle qui _ est déterminée par les nouvelles instructions ministérielles sur la prolongation du terme des fonctionnaires et agents soumis au statut. Le traitement mensuel de ces jeunes gens est e( de 450 francs, mais ils ne jouiront pas de l'm-demnité de cherté des vivres. *+ LA CRISE D'UN RÉGIME —,0.— I Les jacobins profiteurs sont tous le; 'j mêmes, écrit le " Journal des Dé&ats,, à propos d» drame du " Figaro „ s Très justes et très suggestives réflexions dv « Journal des Débats » à propos du drame du a Figaro » : 0 s " « Nous n'ignorons pas — et personne s n'ignore au surplus— que les jacobins soni prêts à sacrifier la justice, comme l'armée ei les finances, à leur réélection. Plus la barque 1 radicale-socialiste est battue par le flot de s l'indignation populaire, plus ceux qui s'y 1 cramponnent sont disposés à jeter par-dessus b bord les scrupules judiciaires pour l'alléger. 3 Ceux 'qui vont jusqu'à l'apologie de Passas-1 sinat 11e sont pas émus par une simple forfai- - ture. Mais on les regarde. Habitués à ne s craindre que « l'œil des loges »,ils feront bien 'i de songer un peu aussi à «l'œil du pays» . qui. pour l'instant, n'a rien de sympathique r ni d'admiratif. TWt le monde a l'impression, s et personne ne la cache même plus, que nous t touchons à une de ces heures graves et ven-Ê geresses où la volonté nationale déborde et - déjoue toutes les petites intrigues parlemen- - taires. s » On parle couramment, dans tous les mi- - lieux, de « la crise du régime » ; on évoque - instinctivement le souvenir des journées de i Thermidor, ou simplement l'assassinat de s Victor Noir à la fin cfe l'Empire. Certes, l'his-i toire ne se répète jamais, en ce sens que les , faits ne se présentent pas deux fois sous un 1 aspect identique. Mais ce qui se répète, or 2 plutôt ce qui ne change pas, c'est la folie des s jacobins profiteurs, qui sont tous les mêmes t et qui se perdent tous de la même façon, qui - ne comprennent rien en dehors de leurs por-r tefeuilles ou de leurs mandats, qui croient s naïvement reconstituer un ministère en s changeant les galons de place, s'imaginent s détourner la vindicte des lois et de l'opinion - par des manigances de couloirs, et qui ont 3 l'illusion d'y réussir jusqu'à la veille du jour - où ils sont balayé;-, et. renvoyés les uns en 1 justice, les autres à leur néant. » s — ■ — ' BULLETIH | POLITIQUE A la Chambre des Communes, le pre-, inier lord de Vamirauté a prononcé un , long discojirs pour exposer et pour justi-t ;fier ses demandes de crédits pour Vexer-" cice 1914.-1915. Il y a parlé du comblés-. f.ible des navires et du rôle que Vhuile peut > être appelée à jouer; du développement à donner aux aéroplanesj aux dirigeables " et aux hydroavions ; de l'armement des \ navires de guerre de la marine britanni- • que; du rôle que les colonies anglaises\ , auront à jouer dans Véventuelle défense de VEmpire. Ce qui mérite surtout d'être \ repris dans ce discours plus technique que politique c'est ; i° l'affirmation de M. Winston Churchill de la volonté de VAngleterre de s'assurer le bénéfice, d'une supériorité de 60 p. c. sur les marines continentales t supériorité acquise et qui restera maintenue pur Vexécution du pro gramme naval; 20 les mesures prises par VAngleterre poiér assurer l'équilibre dans la Méditerranée. Une escadre de huit grands cuirassés et de quatre croisetirs sera désormais concentrée à Malte. Sir Edward Gre-y a confirmé ces déclarations en préci-, sant que l'Angleterre doit viser à avoir ■ dans la Méditerranée une flotte égale en \ puissance à toute combinaison de flotte \ qu'il pourrait vraisemblablement voir se • dresser devant lui. Sir Edward Grey a , affirmé aussi la solidité de la Triple-En-1 (ente. \ ~ £-e Sénat du Sud-Africain a voté en troisième lecture le bill ratifiant les actes ■ du gouvernement pendant la dernière ■ grève. Le gouvernement annonce qu'il fera ; quelques concessions aux déportés eii ce qui concerne notamment leur bannissement perpétuel. — Le bureau officiel d'informations de ! Saint-Pétersbourg est autorisé par M. Go- remykine, président du conseil des ministres, à déclarer catégoriquement que les bruits et les nouvelles des journaux concernant de prochaines modifications dans le cabinet et, en particulier, la retraite de M. Maklakofy ministre de l'intérieur, sont controufuês et absolument dénués de fondement. — Les journaux espagnols s'occupent beaucoup\de déclarations de Don Jaime de Bourbon, fils de Don Carlos, affirmant renoncer à ses prétentions au trône en faveur du roi Alphonse. Ces déclarations ne sont toutefois pas encore confirmées officiellement. — On annonce de Rome que le cabinet Salandra est définitivement constitué. M. Salandra prend la présidence et l'intérieur. Le marquis di San Giuliano garde le portefeuille des affaires étrangères. On note que d'après sa composition, le nouveau cabinet va de l'extrême droite à Vextrême gauche. Lire en 4e et en 5e pages : CE QUE PENSENT LES .JEUNES FILLES;L'HOMME DE 18J,S; A L'ASSAUT DU CONTINENT ANTARCTIQUE;APRES LE DESARROI DES CHEMINS DE FER; UN GRAND SAVANT ANGLAIS; COMBIEN PESE VOTRE PAIN ? i LA FAMILLE D'ORLEANS PENDANT'. LA REVOLUTION F ANÇAISE; i LA VIE SPORTIVE, etc. LE XXe SIÈCLE est le moine cher de» grands quotidienHi belges illustrêfli* IE LES MARTYRS de les Monsieur de Folle4voine8.. ! »>J<0>j<« Sous prétexte de faire à la Cihambre le procès du ministre de la Guerre, et de dénon-■ eer à la f.iee du pa.ys la désorganisation . d'une armée dont i>l a essayé, l'année der-S niëre, d'empêdher la réorganisation, M. le ™ ! député Fol'le-Avoine a attaqué méchamment, I -mardi, à la Cihambre, sans l'ombre d'une | me jpreuve, avec des ra«gots de concierge, un | ont fonctionnaire hors d'état de se défendre. | ! et Pareil procédé relève de la plus basse po-li- * lue ( tique. de ! Il n'aura été cruel, d'ailleurs, que pour le s'y politicien qui s'en est servi. M. de Folle-sus Aiioine a été, une fois de plus, léger comme ;er. ; la paille... as- ' D'après l'historiette racontée par lui aux d [ai- sept membres de l'opposition qui s'étaient n; ne dérangés.pour l'entendre, deux officiers du fc< ien ministère de la Guerre, MM. J... et W..., au- ]<-■s » raient été persécutés par le chef du cabinet jue de M. de Broqueville sur la foi d'un document f( on, qAii les représentait à tort comme apparte- j( >us r.ant à une loge maçonnique. C'est épouvan- SJ en-, table. Malheureusement pour M. de Folle- à, et A 1 oine. et heureusement pour ses deux pro-en-, tegésj le martyre de ces messieurs n'a pas p ; été si cruel, loin de là, qu'il a plu à M. de ti mi- ; Folle-Avoine de le dire. g [ue j L'un d'eux, qui avait été détaché pendant fj de treize ans au ministère de la Guerre, devait p de j quitter les bureaux à la fin du mois de mars V( lis-: 1012, et cela en vertu de l'arrêté royal du les . 5 mars de la même année sur les officiers g un j « embusqués ». Néanmoins, il fut maintenu m ou ! dans son « embuscade », sur sa demande ïes ' expresse, jusqu'à la fin du mois de décembre ^ les J1912. Ayant passé alors, ainsi que l'exigeait :jui i l'arrêté royal, dans un régiment de province. m or- | il obtint un congé extraordinaire d un mois. C1 ;nt Puis, peu de temps après, dans le courant de V{ en i l'année 1913, il obtint, toujours sur sa de- Q1 >nt! mande, d'être incorporé au régiment des ion 1 carabiniers. Enfin, au mois de septembre de ni >nt la même année 1913, fatigué sans doute du tj >ur service militaire, il fut nommé, sur sa de-en mande encore, onef de division au ministère de l'Intérieur. l'< — Voilà donc un martyr reluisant de santé, m Si toutes les victimes du distingué chef du d< cabinet du ministre de la Guerre se portent d< aussi bien, cela 11e prouve guère, il faut en E con venir, pour la férocité de ce bourreau!... Quand donc M. de Folle-Avoine affirme ce que cet officier a souffert persécution, il 11e vt dit pas la vérité. Il dit également le contraire de la vérité en ce qui'concerne le second de ses protégé». m zr- [1 résulte de nos informations gue celiu-ci, fii is- qui est actuellement chef de division au mi-,ui uistère de la Guerre, touche les appointe- e> , , nents d'un directeur à titre personnel. Pour , r ° "démontrer qu'il a été persécuté, M. de Folle- n es Avoine devrait bien apporter quelques pré- ni 'es cisioiis. Le cabinet de la Guerre a refusé, il (ll est vrai, d'appuyer une demande d'in dem-nité, s'élevant à 6,200 franos, que cet officier ar eSi avait introduite, pour son personnel et pour c0 lui, du chef de travaux supplémentaires. re Mais il faudrait démontrer? pour établir que co ue ce fait a constitué^ une injustice, que cette ^ \a demande d'indemnité était justifiée en tvjus points. De cette démonstration, nous n'avons P|( n~ pas trouvé l'ombre dans le discours de M. de u- Folle-Avoine. Quand il daignera combler ^o ft. cette laoune, nous discuterons. En résume, les gens que tue le chef du S1( cabinet eivil de M. le ministre de la Guerre ^ ne se portent assez bien. On n'en peut pas dire M e- autant, politiquement parlant, de l'honorable Pu é- M. de Folle-Avoine. M. de Folle-Avoine, qui le, paraît nourrir à l'endroit de l'équitation une haine farouche, monte pourtant à cheval, lin &11 r~ aussi ; il monte même souvent sur ses grands B? r" chevaux : on l'a encore \ mardi. S'il est un ré^ :i- brillant cavalier, l'indifférence que lui a ma-, ,jr nifestée la 01. bre ne laisse pas beaucoup ? de doute à cet égard. Nous nous souveno.is ?n comme d'hier de sa première interpellation \ te sur l'état de l'armée. Quelle foule dans le?' se tribunes, quelles rumeurs dans la salle. Dé-a mosfchènes était revenu sur la terre. On allait entendre, enfin, un véritable orateur. Hélas! L'auréole de M. de Folle Avoine d/* résista pas à cette première bataille. On vi; ■ >n que la Chambre comptait simplement un i es avocat.de plus. Aus-si, mardi, quelle dégrin-golade. Dans les tribunes, pas un chat, ou si peu . Dans l'hémicycle, sept membres de ra l'opposition. Encore ^n qui a perdu à ne pas ce nous écouter. Dire que s'il voulait, il pour-e- rait encore se remettre en selle! Mais nous ; nous fatiguons à la fin de travailler à guérir ces incurables volontaires... te oo.> — , °i- Un officier belge tué <x dans un accident de vélo 'l —.o«— Un douloureux accident vient de se pro-/ duire à Erpent, province de Namur. e~ Le sous-lieutenant Delvaux, du 13° do li- # gne, revenait à bicyclette du fort d'Andov. A nt un endroit où, par suite de la déclivité de la ie route, le cycliste roulait à très rapide allure, un vieillard traversa la route. M. Delvaux no put l'éviter. Le vieillard fut renversé, tandis lt que le.cycliste était projeté violemment par- : a- dessus sa machine. r. Le piéton se releva pour ainsi dire indem- i ne, mais l'officier, qui était tombé la tête en ! avant, resta étendu inanimé sur la route, j perdant du sang en abondance par la bou-i - che, le ne zet les oreilles. é- D'autres officiers, qui lt suivaient à courte' je distance, à bicyclette également, arrivèrent bientôt à son secours et le transportèrent dans « une maison voisine, où des médecins lui don-\t- nèrent des soins en attendant l'arrivée d'une ambulance qui le conduisit à l'hôpital militaire.L'infortuné officier était atteint d'une frac-. ture du crâne. Il succomba bientôt sans avoir repris connaissance. • Le malheureux officier était originaire de a Namur et âgé de 29 ans seulement. I- — Oto-O L'OBSERVATOIRE. 1 1 Uccle, jeudi matin, c La pression reste faible sur la plus grande partie de l'Europe. Elle ne dépasse 700 nin. que sur le norcl-cst ie la Scandinavie et la Russie, et est inférieure ! à 737 mm. au nord-est des lies britanniques. ' j Le baromètre baisse sur la mer du Nord, la Hollande, le nord de la France, l'Angleterre I et Je sud de l'Irlande, ainsi que sur le sud de - la France, la Suisse, le sud de l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et les Balkans; il monte partout ailleurs. ( Le vent est faible ou modéré d'entre sud et s sud-ouest sur nos contrées, où la température ca est comprise entre 1° et 4°5. tri Prévisions : vent sud-ouest? modéré; pluie, gq LE DRAME I DU "FIGARO,, ™ — &&O A ' le _ _ • mil! ciinvumo lo-v ooln « AToio — Me lasiL o^oijio—-— (De notre correspondant) « Paris, le 18 mars 1914. j L'imminente publication par M. Cal mette ] du rapport Fabre explique-t-elle suffisam- t ment le crime de Mme Caillaux 1 En d'autres 1 termes est-ce bien la crainte de cette réyé- < lation qui a exalté jusqu'à la suprême colère 1 la triste héroïne de la rue Drouot? Cela est fort difficile à croire, bien que la plupart des 1 journaux aient l'air d'admettre entre l'as ; sassinat et le document une relation de cause r à effet j Ce document, toupie monde le connaissait .c plus ou moins, malgré les cyniques dénéga î tions de M. Monis et de M. Doumerguejrtal- g gré les apostrophes des blocards à M. Jules t Delahaye. M. Cecealdi en a fait d'ailleurs I plus tard l'aven dénué d'artifice. Personne, ( vous entendez bien, personne, ne mettait en 1 doute son existence dans le monde politique, j Sans doute, il est d'une extrême gravité ; v mais sa publication pouvait-elle affoler l'en- 1 tourage d'un homme à l'estomac- aussi ro- c buste que M. Caillaux? r Plusieurs parlementaires — et non des moindres — persistent à croire que c'est.la 1 crainte de révélations plus graves, de 1*0- t vélations capitales, si j'ose m'exprimer ainsi, qui a armé le bras de Mme Caillaux. 1, Reproduisons ce passage du discours pro- 1 nonce, mardi, à la iChambre par M. Bar v thou : « Ah 1 messieurs, si j'étais mis en cause à l'occasion de certaines campagnes, je ferais ^ appel aux souvenirs personnels de M,, le prési- j. dent du conseil et je lui demanderais si, sur le désir qu'il m'a personnellement exprimé, je no 0 suis pas intervenu pour empêcher des cam 11 pagnes qui auraient pu sortir du domaine de s la politique intérieure et provoquer des conséquences fâcheuses. (Très bien ! très bien ! au centre et sur divers bancs. — Mouvements di- F vers.) » s Il est donc certain, acquis, que M. Dou- •< mergue a demandé à M. Bartnou de s'entre v mettre pour empêcher la publication d'un ou q •plusieurs documents relatifs à la politique extérieure. n; Auprès de qui s'est-il entremis ? C'est,vous c n'en doutez pas, auprès de M. Gaston Cal- n mette. Le document dont il s'agit, c'est celui V qui avait fait prononcer à M. Clemenceau les mots de Haute trahison et de Haute Cour, p au moment de la discussion de l'accord fran- Vl co-allemand. \ M. Gustave Téry a déclaré à l'un de nos à confrères qu'il éUTit certain que M. Cal- éi mette détenait bien cette pièce et qu'elle d ét-ait « de nature à soujever un incident di- e' plomatique capable d'amener une guerre ». 'y Aussi le directeur du «Figaro» avait-il ré ra solu de ne pas la publier. Mais, dans l'ar- ofeur d'une polémique, chaque jour plus pas- J.. sionnée, ne pouvait il changer d'avis? Ceux qui l'ont bien connu répondent : non; mais ei M. Caillaux, l'homme le plus dénué de scru ci pules de France, pouvait et devait craindre C le contraire. ir L'existence de ce document ne peut plus i>; guère être contestée après l'allusion de M ')( Barthou. Mais elle suggère de singulières réflexions. ' 1 'ie « <r" ' 1 le té L'Hôtel du « higaro » rue Drouot v et On comprend certes qu'un gouvernement • rc cache un acte grave, même un acte de haute e trahison par raison d'Etat. Le vieil adage é e. gouverne toujours les nations : « Salus po- g it choisi comme collaborateur, que les ra-icaux aient accepté comme chef, l'homme ui était sous le coup de pareils soupçons, n objectera que M. Doumergue ne connais-lit pas cette pièce lorsqu'il a constitué son abinet; soit, mais il l'a connue plus tard, uisqu'il a fait une démarche pressante au-rès de M. Barthou pour en empêcher la ublication. A ce moment, il devait « démis* onner » son ministre des Finances, ou, sur refus de celui-ci, démissionner lui-même } entraîner ainsi la retraite de tout le ca-inet.On répondra encore que c'était soulever 1 scandale, que l'opinion publique aurait )ulu savoir les raisons de cette brusque dé-ission que rien, en apparence, n'aurait paru stifier. Il ne serait pas difficile de réfuter ! raisonnement; mais je veux l'admettre, ous expliquera t-on pourquoi M. Doumer-ie et ses collègues refusaient, lundi soir, intre le bon eens, contre les_ convenances s plus élémentaires, la démission de M. aillaux,, pourquoi ils ont fait auprès de i trois démarches pressantes pour le sup-ier de rester. Ces démarches ne sont pas ie invention de la presse, puisque ce sont s ministres eux-mêmes qui nous les ont fait ' >nnaître; à l'issue de leur conseil, dans la lit de lundi à mardi, en ajoutant : •— M. Caillaux est toujours ministre des inances ; nous espérons encore qu'il res-ra.C'est pousser la solidarité un peu loin,plus in que M. Thakimas qui, lui du moins, a ixcuse de n'être qu'un crétin vaniteux, oa-,rd, gaffeur et encombrant. A. Vfrey. M. Léon Bailby, directeur de i'«Intran-?eant», parle lui aussi du document auquel it allusion notre correspondant.il ràpporte s paroles que lui a a dites M. Gaston Calotte lui-même jeudi .dernier dans une mai-n amie où ils avaient dîné ensemble : «1 — Je voudrais bien publier le rapport bre, mais les gens qui me l'ont donné in-;tent maintenant pour qu'il ne voie pas le ur. Pourtant, ce serait la justification de Lite cette campagne. Et, tenez, ajouta-t-il, ulez-vous connaître encore d'autres «pièces i ont assis ma conviction ? Et Calmctte me donna lecture de deux docu-mts, p«jrtant l'estampille et le numéro d'ar-ive dts affaires étrangères. Leur origine ïst pas suspecte. Leur authenticité est indis-tabîe. Tout ce que j'en puis dire aujour-îui, c'est oue çcs correspondances échan-es entre deux représentants d'une grande issance, en pleine affaire du Congo, prou-nt les négociations secrètes «engagées par Caillaux avec un gouvernement étranger, 'insu de M. de Selves, ministre des affaires angères, et à l'insu de l'ambassadeur acçré-é par la France. Et l'une des pièces apporte outre au ministre qui a mieux défendu le n du voisin que le sien propre les remercie-tri is et l'expression de haute gratitude de la issance étrangère auprès de laquelle, en sa alité de président du Conseil, M. Caillaux intervenu ! — Si je ne les publie pas, ces pièces, me dit concluant Gaston Calmette, c'est que je uns que, pour faire diversion à sa honte, ijlaux laisse naître , sur cette publication un :ident diplomatique qui pourrait nuire à mon ps. Mais, après lecture, comprenez-vous nrquoi j'ai le courage d'accuser le ministre ; finances avec cette rigueur, et pourquoi i la conscience de faire mon devoir? » * Le rôle DE MI. Caillaux et Monis dans l'affaire Rochette ——xO«—— émission de M. Monis A la suite du vote de-la Chambre, on a fait urir le bruit de la démission de M.Monis. itte démission paraissait toute naturelle si n considère que M. Monis est directement s en cause par le rapport Fabre et qu'il y rait quelque inconvenance à ce qu'il com-rût devant la commission d'enquête, avec jt le prestige de ses fonctions, alors qu'il • b exposé à devoir être confronté avec' le ocurcur général. M. Monis l'a compris et jeudi au conseil s ministres tenu sous la présidence de M. linearé, M. Doumergue a fait part à sea llègues de la démission du ministre de la irine. M. Monis sera remplacé par intérim r M. Lebrun, ministre des colonies. inimeni ei dans quelles conditions a été rédigée la note Fabre. — Intéressantes précisions. route l'enquête que va mener la commis->n parlementaire tournera autour du do-ment désormais historique dont M. Bar-ou a donné lecture mardi à la Chambre înçaise. Rappelons que M. Barthou en ait détenteur après M. Briand et que la te ayant un caractère unilatéral avait été nsidérée par M. Barthou et par M. Briand mme un document ne devant pas être dé-sé dans les archives de la chancellerie. On it aussi que des ministres ont déclaré 11e ;n savoir du document et que, d'autre part, rtaines contradictions ont été reprochées procureur-général. Sur ces divers points, le « Matin » de jeudi US apporte des précisions curieuses. Voici, d'abord, comment la note fut remise r M. Fabre à M. Briand : « Lorsqu'en janvier 1912, M. Briand, qui ait connu l'affaire Rochette à ses débuts, isqu'il était garde des sceaux lors de l'ar-;tation de Rochette, revint au ministère (le la itice, il fit venir le procureur général Fabre lui demanda avec une certaine sévérité s'il lit vrai que lui, Fabre, qui avait montré au , but tant d'âpTeté dans la poursuite de Ro-. VENDREDI 20 MARS 1914 s=>— ■ L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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