Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 19 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/183416tv25/
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JEUDI 19 MARS 1914 UUNION DANS UACTION VINGTIEME AHtAEE — N°Ta I.S« 4.00 a.oo 8.00 Poor tcfatè J^JBélgiqom On as. « L^^rii\^^f^M . Six mob. l,^S^^>^1|iMr Trois molt V 'S^U^^y^fff^ 6r.Dadiéd9L^*ém^r20.00 dniofi postale ;*^^?r.7;^+» e JVos telephones \—»(**)«— Nous nous sommes fait Pécho des plaintes du public au sujet dü fonctionnement défectueux des services téléphoniques pendant ces derniers jours. Ces plaintes étaient justifiées, elles le sont malheureusement encore en par tie, mais on nous assure que le service ne tardera pas a redevenir normal. La perturbation actuelle est due surtout a Pouverture du nouveau bureau de la rue de POrme oü un personnel nouveau et manquant d'expérience a eu a se servir d'appareils 'mal mis au point. II aurait fallu retarder Pouverture de ce bureau, «nais on a voulu être fidele a la date fixée et il s'est fait que cette inauguration a coincide avec de tacheuses perturbations atmosphériques et aussi, parait-il, avec une augmentation anormale du nombre des appels. M. le ministre Segers, accompagné de M. Rosen, directeur general des telephones, et de M. Maus, ingénieur chef de service.s'est rendu mercredi matin au bureau de la rue de ï'Örme. Il a pris les mesures nécessaires pour, qu'on mette parfaitement au point les appareils nouveaux par lesquels Pappel de Pabonné se fera automatiquement. En attendant, les appels serèsont par les anciens bureaux. Atteri^ons done et espérons que nous n'at-^ cendrons'-paa... sous l'örme. ^^-^-♦* L'OBSERVATOIRE La pression ne dëpasse plus 760 mm. que sur PAutricheHongrie, la péninsule itaiique et les Balkans; elle est inférieure a 737 mm. au nord-ouest des Hes Britanniques, et a 745 mm sur les provinces russes et la Baltique. Le baromètre descend sur le sud de PIrlande, la GrandeBretagne, la France a Pexception des cötes'du golf e de Gascogne et de la Provence, le nord de PItalië, la Suisse, Pouest de PAllemagne, la Finlande, la mer du Nord et nos contrées: il monte sur le reste de PEurope. En Belgique, le vent est modéré, d'entre sudest et sud-ouest, et la temperature est comprise entre 1° en Ardenne et 6° sur le littoral. Previsions j .Vent nord-ouest, fort; pluie. JljtoljK — La «iQhronique», organe du liberalisme modéré, n'était pas loin d'approuver, mardi matin, Ie «geste » de Mme Caillaux. On ne nous croirait peut-être pas si nous ne produisions une citation textuelle : e (Le geste de la femme du diffamé" venge de si honteuses manoeuvres qu'il semble devoir être excuse par les honnêtes gens de tous les partis ». «Geste» est admirable. «Tous les honnêtes gens de tous les partis » ne Test pas ~&oins. Nous «ie savons si les «feon-nêteb gpns * du parti liberal ont donné mandat a la «Chronique» d'excuser en leur nom Ie geste de Mme Caillaux, matériellement identique aux gestes qui ont menó en cour d'assises, a la Guyane ou a Féchaiaud maints bandits des deux sexes. Pour notre part, au risque d'etre retranché par la feuille liberale de la communion des honnêtes gens, nous refusons d'accorder a la criminelle, non seulement une seule excuse, maïs même la plus légere circonstance atténuante. La «Chronique» parle de « honteuses manoeuvres ». Qu'elle les cite done. Nous ne commissions M. Calmétte que par ses articles de journal. Etait-il catholiquel Nous n'avons vu nulle part qu'il ait fait demander un.pretre a ses derniers moments. On ne peut done pas dire que c'est Ie zèle du-partisan qui nous anime en 1'occurrence. De honteuses manoeuvres, nous^ n'en voyons, jusqu'a présent, pas une seule a sa charge. Il a attaque pubhque^5^ ment, personnelleïnent, signant cnacun de ■U aïtlïc'les, un tout-puissant ministre a qui les plus hauts magistrats, Ie fait est maintenant ótabli, ne pouvaient rien refuser. Il Pa attaque pour Ie mal qu'il faisait a la France, a Pintérieur en couvrant un coquin de^ sa protection, a 1'exterieur en mêlant l'intérêt national a dè louches affaires d'agiotage et d'angient. «Il n'v a plus de justice en Franc»«, dis-ait Mme Caillaux, a deux pas de sa victime agonisante, son arme encore fumante a la main, pour se justifier d'avoir « fait justice » elle-même. Plus de justice en France » disait Mme Caillaux, a deux pas la séance parlementaire du jour même. Vous y jverrez Ie président du conseil et la magistrature arrêter, sur 1'or dr e de M. Caillaux, Paction de ia justice contre un escroc avérè. Contre les revelations de »M. Calmétte, ce bbuelier a paru insuffisant au ménage Cail* taux. Ayant a sa devotion, pour sa defense et pour sa vengeance, une légion de politiciens, de journaux et de juges, il a mieux aimé se fier au revolver. Les hommes qui ont lu l'histoire du Bas-Empïre reconnaitront Pignoble boue des derniers temps de Byzance dans tous les détails de ce lache assassinat. *** Calmétte est-il entre, une seule fois, dans Ia vie privée du personnage ou de sa femme? Pas une seule. Vous lui reproohez d'avoir pufolié dans Ie * Figaro » une lettre privée et confidentielle % Supposons qu'il ait eu tort de ïe faire. Cette lettre ne contenait rien qui put avilir ou seulement diminuer i'homme, fa femme ou Ie ménage. On y>voyait Ie politicien se vanter d'avoir soutenu l'impöt sur Ie revenu, è. la öhamibre, comme Ie chanvre soutient Ie pendu, et ricaoer — rigoler serait plus juste — de la comédie qu'il avait jouée de van t Ie Parlement et devant Ie pays. Contre M. Calmétte, les avocats du ménage Caillaux o'articulent rien d'autre. Qu'ils osent done dire que Ie fait, même e'il fallait Ie blamer, méritait la mort! D'ailleurs, la meurtrière s'est ohargée de détruire ellemême cette miserable argutie. iD'arjrès ses declarations au commissaire de police, ce n'est pas pour tirer vengeance de cette publication qu'elle a tué M. Gaston Calmétte. C'est pour Pempêcher de publier d'autres lettres, qu'elle avait sujet de croire accablantes pour elle. De son propre aveu done, elle a commis un assassinat próventif. Èlle Va commis froidement, avec la premeditation la plus évidente.après avoir attendu une heure durant, dans les bureaux du journal, sa victime, la main sur la crosse du revolver qu'elleavait acheté Ie matin même. Nous parlions tout a l'heuro de | Byzance. Il faut remonter jusqu'a la sauvagerie la plus primitive pour trouver des precedents a cette criminelle, a cette basse et horrible férocité. Quant a M. Calmétte, on peut dire sans aucune exagé^ation qu'il est tombe au dhamp dfhonnuer. Sa mort tragique, en faisant apparaïtre dans Ie plein jour lq risque terrible du métier de journaliste politique dans une vBOciétó dont les elegances coiventionnelles dissimulént imparfaitement, aux yeux des observateurs attentifs, les appétits carnassiers et les passions féroces —sa mort jette tm rayon de gloire sur une profession qui ne brille pas précisément par un exces de lustre. Il n'est pas ie premier journaliste qui paie de son sang l'honneur d'avoir fait son devoir. Rappelezvous Ie royaliste Francois Sulleau, égorgé, Ie 10 aoüt 1792. dans Ie jardin des Tuileries envahi par l'émeute et, moins de deux ans apres, Ie charmant André Ohénier, pqlémiste redoutable et redoute des jacobins triomphants, guillotine pour avoir flagellé les barbouilleurs de lois... Il aura été Ie premier è succomber, chez lui, prés de sa table de travail, de la main d une femme riche, élégante, parfumée, dont Ie mari, l'un des maitres de la France, n'a pu supporter qu'un gazetier exposat dans Ie plein jour ses palinodies et ses abus de pouvoir. Il faut plaindre les journalistes incapables de comprendre la beauté de ce trépas et tout ce qu/elle efface sur Ie blason d'un métier qui n'est pas toujours décrié sans raison : nous Ie savons, télas, mieux que personne. Nous savons que, dans tous les pays du monde, la presse, profession lib-e, est continuellement envanie par des barbares sans tdées et sans lettres et par des aventuriers «ons scrupule dont Ie principal souci est de lever tribut sur les hommes politiques, les financiers, les artistes même, a la faveur du torage de leur feuille, a peu prés comme les brigands de la Calabre font payer leur bienweillante ueutralité aux villages des plaines. Mais il faut voir, si Pon veut être juste, la face de la medaille dont foila Ie revers. Le KHirnaliste honnête et courageux n'est-il pas Ie défenseur le plus utile en même temps que Ie gardien le plus redoute de l'intérêt public 1 Lhomme qui defend ses idees, la plume è. la mam, tous les jours, visière levée, impitoyaMe 4 ce qu?il tient pour de dangereusee erreur8, sans haine personnelle, attentif a respecter la vie privée de ses pbes adversaires, ne rend-if pas a #son pays et a ees contemporains un service innniment précieux? Oui pourrait le remplacer dans eet office? Même s'il se trompe, même si. daus le feu de Pimprovisation il passé quelquefois la mesure, il a droit a Pestime et il est assure de léguer a ses enfants, a défaut de fortune, un nom inattaquable. Que lui fait la haine des jacobins dont il traverse les projets ou dont il nargue 1'insolence? Le journaliste indépendant n'a pas dennemi plus acharné et plus féroce que les sectaires qui protestent a tout bout de champ de leur amour pour la libertó en general et pour la liberté de la presse en particulier. Vis-a-vis de nos croyances, de nos missionnaires ,de nos Sceurs de charité, ils se croient tout permis. Aucune avanie ne les arrête, aucun outrage ne leur répugne,etj_il n'y aPas

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