Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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25 augustus 1915
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s.n. 1915, 25 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cj87h1fn69/
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LE XX SIECLE taBBarn l'mwBMMaa—— rédaction &adm1nistraïio] ff 1er na île la Bourse — LE HÂVES Téléphone : Le Havre tr lï.05 Sireeteur : FIKMD SMâf Tontes les communications concerner la rédaction doivent être adressée s£ur,rue de ta Bourse, Le Havre, LONDON OFFICE: £1,Panton Street (Broadmead House ABONNEMENTS F»**noe 2 fr. 50 par mois. l) 7 fr. 50 pat* ti'imastre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. .... 7sh.8 d. par trlmcatr© KoHande.. 1 1/2 florin par mois. » .. 4 1/2 flor .parttrimestre, Autres pays.. 3 fr. » par mois. « .. 9 fr. » par trime^tfô PUBLICITÉ S'Adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4' page: Ofr. 40 la ligne Petitesannonces** page:Ofr.305aligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, lo, rnede la Victoire, Paris, qui en ïs&é -flgasa. ffllTO JfMSmmF ^nrHP r38?! Ouotklten belge parais^ani Havre L'Allemagne et les petits pays Comment le gouvernement impérial voulait dépouiller la Belgique et le Portugal de leurs colonies Nous avons dit que les déclarations du Bhancelier von Bethmann-IIolhveg quant à la volonté de l'Allemagne de s'assurer la li-îierté. — lisez l'empire, — dos mers avait causé en Hollande de vives inquiétudes. Ces inquiétudes ne sont que trop justifiées chez un voisin de l'Empire, mais il n'est pas un petit pays au monde que puisse laisser indifférent le rêve d'hégémonie qu'affirme toute la politique impériale. Bien que la violation de la neutralité belge ait de quoi éclairer chacun sur le respect (te l'Allemagne pour le droit des petits pays, [ il se pourrait qu'il y eût encore quclqu un | pour ne voir dans l'invasion de notre pays i •qu'un moyen extrême conseillé par une ur- l gente nécessité. En vérité, ce fut l'applica- i tion d'une doctrine dont l'Allemagne s'ins- 1 pire, toujours et qu'elle traduirait plus encore 1 dans les faits domain si la victoire de ses 1 armes devait lui donner la maîtrisé du ' inonde. C'est celte doctrine que M. von Jagow appliquait lorsqu'il suggérait à M. Cambon un partage du Congo, « la Belgique n'étant pas assez riche pour mettre en valeur ce vaste domaine ». Et comme M. Cambon s'étomiaît de celte 1 proposition, M. von Jagow précisa sa doc- j trine politique dans une déclaration très 1 nette que le baron Beyens résumait en ces 1 termes : « M. von Jagow, écrivait notre ministre a Ber- j lin à notre ministre des affaires étràn-gèras le £ avril 1914, ne se tint pas pour battu. Il développa l'opinion que seules les grandes 1 puissances sont en situation de coloniser. Il dé- 1 voila mémo )o fond de sa pensée en soutenant i 1 que les petits Etats ne pourraient plus mener, i [ dans la transformation qui s'opérait en Euxope [ au profit des nationalités les plus fortes, par i I suite du développement économique et des moyens . E de communication, l'existence Indépendante dont I ils avaient foi/' jusqu'à présent. Ils étaient dcsli- ' I nés à disparaître ou à graviter dans l'orbite des ' I grandes puissances. » i Le gouvernement belge S.yant publié ce f | document, dans son livre gris du 1er août I 1915, la « Gazette de l'Allemagne du Nord » 't I a répondu d'abord qu'il n'y avait là que ' I l'expression de vues personnelles de M. von ; I Jagow, puis a essayé d'embrouiller tout en : I prétendant qu'il s'agissait simplement d'ar-I rangements consécutifs aux modifications c I territoriales résultant de l'accord marocain I de 1911. La « Gazette de l'Allemagne du I Nord d prétendit, notamment que la Belgique r i avait consenli à voir céder éventuellement à ? I l'Allemagne le droit de préemption dont la 1 I France jouissait sur le Congo. C'était un mensonge do plus, car le gou- f I vernement belge a pu rappeler qu'interrogé ) I on 1911 par le ministre de France à Bruxel- 1 I .les sur le s,intiment de la Belgique quant à ' I l'octroi à l'Allemagne du droit "de préemp-I lion de la France, notre ministre des affaires I étrangères avait répondu que ce droit était I considéré par la Belgique comme striete-I ment personnel et par conséquent incessible. | Mais un écrivain allemand s'était chargé I iJe démontrer, à la veille de la publication i du Livre gris, que la politique coloniale de I l'Allemagne avait bien les buts et s'inspirait I bien des principes que M. von -Jagow lui I assignait dons son entretien avec M. Cam- d I bon. j3 *** K Le professeur Rohrbach vient, en effet, g s tfe publier à Stuttgart, sous le titre : ci Notre P I tâche coloniale de l'avenir », une brochure Icù il dit aussi quelles étaient avant la guerre r lies visées de r Allemagne en matière colo- d ■ûiale. 1 Nous n'avons pas le texte de cette bro- Reliure, mais nous "en connaissons l'essentiel d' ■par des analyses publiées par le » Vor- 1g Byaei'ts » dans son éditorial du *15 juillet 1915 S Bei par le « Nieuwe Rôtterdamsche Courant » V< ■dans une lettre de Berlin publiée le 22 juil- f? |3et. ri En dépit des textes, M. Rohrbach prétend cl ■que l'Allemagne a obtenu le droit de pré- <T omption do la France et il explique qu elle te se préparait à en user pour acquérir le c<' Congo. d1 Citons le «rVorwaerts » î te Il n'y avait pas avant la guerre, dit Paul P* Rohrbaeh, d'empire colonial allemand en Afri- clf que. Le.s colonies allemandes existantes, dans di oc continent autrefois mystérieux, ne sont que sr les amorces d'un semblable empire. Mais ce sont D; des amorces qui sont disposées de telle façon fie qu'elles peuvent être complétées et réunies "les bnes aux autres de façon à former un seul tout, a] par 1 achat de territoires appartenant aux Etats îoJomaux plus faibles. Ces territoires sont VET AT 110 BELGE DU CONGO et l'Angola portugais. Le gouvernement allemand s'est déjà mis d'ac- et jord, avant la guerre, avec les autres Etats, au tr: 3Wt du transfert de ces territoires étendus à en [ Allemagne ; en ce qui concerne l'Etat du Congo, 0< iveo la France ; en oc qui concerne l'Angola, g.-, ivec l'Angleterre. Ainsi était constituée la pos- ro jmhto de créer, d'une façon pacifique, dans un (1-iyenir plus ou moins éloigné, un empire colo-niai africain allemand. » Et c'est bien ainsi également que le cor* fespondant du germanophile <» Nieuwe Rot- r; Jerdamsehe Courant » résume la brochure nr, uu colonial allemand. Le professeur Rohrbach montre que l'af- pure d'Agadir n'eut pas pour but d'acquérir Ji; ces intérêts au Maroc, mais d'obtenir la concession d'un nouveau domaine au Congo. ^ ; « Us Allemands avaient ainsi atteint le réseau vp J^-seaux navigables du Congo. C'était le premier m s, ' eî' peut-être le plus difficile sur le chemin june jonction entre l'Afrique orientale et l'Afri- PJ; ^^l^ptale allemandes et le Cameroun. Ce Pi!s était difficile, parce qu'il se faisait a travers un w territoire français. Alors, le Congo belge et lio ,res*'aie'rit Gmcore dans le chemin, mais du « nétait, point là, de l'avis de Rohrbach, des dé Racles infranchissables. La France avait, il est m< s.î'i !on*S,je date, un droit de préemption or., ÏV° Congo, mais dans le traité de 1911 avec olle avait fait abandon de ce droit, -j^Jts-Cûuverts, mais d'une façon pourtant, dôci--'v«. Les deux faits ensemble, l'extension du , °}m jusqu'au Congo el la possibilité (Vache- Tr WcS (foma',r'r' congolais, tels lurent les grands ils In « î-f-' ^ ^ résultats les plus convoités, de et ij/iip W® d'Agadir. L'Allemagne n'attendait A\ L'JVltrïlant (luc le moment, où la Belgique in mfv débarrasser de sa grâMe colonie, ,t' ij ' "^ttr* au poin» un /-norme accroissement j son domaine africain et en même temps une n0 •r,SOr| entre le Cameroun et l'Afrique orientale. nc m a?' nvo'r ^r' convaincu fermement, à Ber- br .j. de <r qiio cette éventualité se serait produite tic "î eu tnrd. » L'Angola portugais se trouvait dans le ch< mm de cette conjonction de cet empire colonk avec11 Afrique occidentale allemande. Dans ce □ernièrs temps, avant la guerre, il y avait ci non sans pressentiment du Portugal, des nég< oations actives entre Berlin et Londres, et elle avaient eu pour résultat que l'Angleterre ava consenti à l'Allemagne un droit de préeniptio sur l'Angola, pour le cas où le Portugal voudra se refaire de cette colonie. Peu de temps avar a guerre, on s'était mis d'accord à ce sujet, * le traité aurait été bientôt signé. » On se représentait l'acquisition de l'Angol Comme suit : Cela ne pouvait être qu'une que lion de temps pour que 1? Portugal, en proie au révolutions, avec son mauque d'argent perpétue accepterait des propositions allemandes d'aprè lesquelles une somme d'argent considérai) 1 serait offerte pour l'octroi d'avantages économ inies et le di*oit do colonisation. Quelques moi seulement avant la guerre, une expédition alk rnande est partie poun- l'Angola du Sud, ave i appui de haute fonctionnaires portugais, pou îhercher une ligne de communication entre 1^ réseaux de chemin de fer de l'Angola et l'Afriqu ïud-occidentâlê. <ee clioses furent alors tenue îecrotes. Tout ceci se faisait d'après les plans d tvmderlen-Waechter qui étaient à la base <1 la question d'Agadir. Kinderlen n'avait natu ■ellement pas pu les rendre publies et c'est poui juoi il avait été très critiqué après le règlemt n e cette question. Il avait donc travaillé en vu I un grand empire colonial, qui comprendrai e Cameroun, l'Afrique orientât^ et l'yVfrique occi lentale, et qui relierait ces colonies par un sys ème étendu de droifs économiques dans les do naines intermédiaires, droits wonomiques qn ic transfoi-meraient par la force du temps, quani es charges coloniales deviendraient trop lourde. »«)' les poss<>seeurs de ces domaines coloniaux m un droit formel de propriété politique. » * * * Tout cela ne rend-il pas le môme son qu( es diéclarations de M. von Jagow il M. Cam ion ? 8c sôucie-t-on plus dans ce progranr ne que développe M. Rohrbach avec un cy îismo qui s ignore du désir que peuveiii ivoir la Belgique et le Portugal do conserve] eurs colonies 1 L'Allemagne a besoin d'ur smpire colonial, tout est là. Les autres pays l'en sont taillé un en Afrique au prix du îourage et du sang de leurs soldats, de leurs nissionnaires et de leurs commerçants. ^Allemagne le leur h achètera ». De que] Irait de petits pays comme la Belgique et l€ 'ortugal garderaieht-ils leurs colonies juand un grand pays comme l'Empire aile-nand en a besoin ? Qui ne voit qu'il y a là fout le mépris d;e 'Allemagne pour le droit des petits pays 1 .eux-cj. peuvent tous, où ou'ils se trouvent mr la carte du monde, être sur le chemin lu géant allemand. Ce jour-lé, il fera bon narché de leur indépendance ou de leur 'xistencc. Que l'Allemagne ait besoin de accès à la mer dont dispose la Hollande, u de, quelque antre point stratégique en Scandinavie, en Ibérie ou-dans les Balkans, lie ne s'embarrassera d'aucun scrupule. Jous sommes là pour en témoigner en Eu-ope comme en Afrique. llder encore, des marchandages dont la uède faisait, les frais et une piraterie dont ; Danemark était victime montraient que i la diplomatie, ni l'armée impériales ne ongent à rompre avec la politique du « chif-)n de papier ». Est-il un seul petit pays au monde qui uissc rester indifférent à l'idée de voir la ietoire grandir l'ogrg, sa force et ses appé- TTSITUÂTOT MILITAIRE »û« Mardi 24 août, midi. Voilà la flotte allemande diminuée do ouze bâtiments de combat. : l'aventure est onne. II est prouvé une fois de plus que les rosses unités navales ne sont point faites oui' les opérations «Attires, où les mines, 3 submersibles, les torpilleurs et les bottées terrestres constituent pour elles des mgers excessifs. Les grosses unités sont •itçs pour la lutte au large, dans les espa-■s illimités de l'Océan, Là, les formations î combat peuvent être prises librement et s a dreadnoughtq » et les croiseurs sont iirantis contre l'action des submersibles îr un rideau de vedettes. Mais comme il ut cependant, pour lutter contre les batte-es de terre, pour les détruire, pour fran-îir les passes et pour couvrir les débar-îements, de.grosses bouches à feu. les flot-s devraient toutes posséder df»s bateanx-tnons, des « monitors », à faible tirant eau, mais d'un tonnage suffisant pour por-r des batteries de très fort calibre. Or, pas ns les Allemands que les Alliés ne possèdent avant la guerre de telles unités où i moins n'en possédaient d'une puissance flisante, et c'est ce qui explique qu'aux irdanelles, la flotte franco-anglaise dut se rvir de cuirassés d'ancien modèle en guise batteries flottantes et qu'en Baltique, les lemands en sont réduits à faire jouer ce e dangereux par leurs plus belles unités. Quoi qu'il en soit, i! est une fois encore ibli que seuls les Alliés ont à la main 1e dent de Neptune et qu'en Baltique comme mer Noire, aussi bien que dans les léans, leur empire est dominateur, sinon ns partage. Dès lors, comment les Empi-s centraux pourraient-ils échapper à la faite ? Sur 1e front russe, Ossowiec parait h la ille de connaître le sort de Kowno. C'est paremment. que l'avance de l'ennemi vers sud de cette place a permis de l'investir, r toute attaque de -front contre elle était uée à l'insuccès par suite de la situation cette forteresse entre deux marais. D'au" > part, sur le Bug, une bataille semble de-ir s'engager où l'ennemi jettera le meil-ir de ses forces. On dit que celles-ci s'élè-nt. dans leur ensemble, à 1,500,000 hom-îs répartis en une Irentaine de corps allc-mds et une vingtaine de corps autrichiens, irmalement, un tel nombre de grandes ités devrait représenter près de deux mitres et demi d'hommes, niais il faut en dé-ire les pertes terribles subies depuis le but de l'offensive sur la Dunajec, le 1er ii, el, qui s'élèvent, prétend-On, à environ ),000 hommes par mois. Le compte y est ac. ?ow faire moins parler d'eux, les Italiens n font pas moins bon travail. Dans le entin, ils sont à une marche de Rovereto ; poussent de l'avant dans les Dolomites ils serrent rte très près Plez7o et Tolmino >utez-y qu'ils avancent, chaque jour, sur Carso, enserrant de plus près Goritzia, l'on verra dans ce faisceau de bonnes uvelles de quoi formuler l'espoir d'évë-ments décisifs sur ce front avant que les mies et 1a neige n'aient rendu peu pra-ables les chemins do la montagne. Pau! CR0KAE3T. Il ' i I— I g»roSWBaWHE3fô>,wJ--: l Us iràemesf capital i pour la guerre baikasip : iilrtiiiliiiifili i ÉëlilillfMÊ s - Une qrosse ncuvellc. An Serbie. T. j; Shouptchlna a autoiisn le gouvernement i ' adhérer aux propositions de la Quadruple , Entente, C'est un événement càfttàl, le: i sacrifices consentis pur la Serbie de van ; permettre de donner à In Bulgarie les corn i pensations qu'elle demande pour entrer et ■ guerre. Après celle décision de la Serbie ■ on peut s'attendre à apprendre très pro ; chainement l'intervention de, la Iiôvmani ( et de la Bulgarie. S'iile l'attitude de It ; Grèce reste douteuse. Oïl assure que M.Ve . nizelos serait d'accord avec le roi pour ob . server à l'égard, de lu Quadruple-Entenu i tine neutralité bienveillante. La Chambri l grecque est convoquée pour aujourd'hui > il n'est pas impossible que, là aussi, la dé < cision serbe ait d'heureuses conséquences Voici la dépêche de Niseli qui nous ap porte la nouvelle de la décision de la Skoitp , tchina : a La Skouptcliina. a adopté par 103 voi: . contre 22 l'ordre du jour suivant : » Après les renseignements que le gouver nement a donnés h huis clos, la Skoupt china, rendant hommage aux héros tombés et affirmant sa résolution de soutenir au? côtés des Alliés la lutte pour la libératioi: et l'unité serbo-croate-slovène au prix des sacrifices indispensables pour garantir ses intérêts, approuve la politique du gouverne' nient, n Trente-neuf députés étaient absents. AU JOUR LE JOUR UN TRAITRE QUI AVOUE !... La presse allemande continue sa campagne en vue d'exploiter à fond la question flamande et d'essayer ainsi do semer la discorde parmi tes Belges-. Mais les deux ma.n>-testes flamande, — celui de 3a Belgique du dehors, signé par huit leaders flamands résidant en Hollande et celui <te la Belgique occupée, signée par tout ce q;l le mouvement flamand compte de notabilités respectées, — ont fait maintenant la. lumière partout et l'on, sait à qui l'on, a affairé. La ligne de conduite a été tracée aux Flamands par ces deux documents. La population flamande présentement voit clair dans le jeu des Allemands. 11 n'y ,a plus pour se tenir écartés de la voie droite — via recta, via regia — que quelques énergumènes connus comme tclw et les traîtres. Ceux-ci, se sentan l le masque arraché, ont quitté les derniers restes d'une inutile pudeur — ou, si l'on préfère, de Heur hypocrisie. La publication deatdieux manifestes leur rendait impossible de poursuivre plus longtemps l'exploitation de l'équivoque où Bs s'étaient longtemps abrités. Ils tombent définitivement du côté allemand vers lequel ils penchaient. Ainsi la situation devient tout à fait .nette. Chacun reconnaît les siens. Nous aimons mieux cela et nous savons gré, surtout aux signataires dn second manifeste, d'avoir provoqué ce nettoyage et répandu cette clarté. 0,n, aura, une idée de la perfidie avec laquelle les traîtres dont noire parlons — ce sont ceux de la Vlumnsehe Post de Gand, et ceux di'Anvers qui les soutiennent — essayaient de surprendre lu. bonne foi du peuple flamand en Belgique occupée, en lisant les déclarations ci-après extraites1 d'une lettre do Léo Picard, rédacteur en chef de la Vlaa.msche Post, à la revue boiUmdo-sffle-mande De Toekomst, fondée en Ifoflande par -For allemand (numéro du H- août 1915, n? 20). Léo Picard y écrit, parlan t de ta résolution du Gouveniemenit belge d«; défendre sa neutralité contre la violation allemande : « Nous désapprouvons la conduite du Gouvernement belge... » Nous espérons donc que l'Allemagne ne .sera pas anéantie... Plus donc de gouvernement .centralisant à Bruixélles qui mènerait uiné .politique étrangère personnelle et encore moins un gouvernement qui aurait lié notre pays- à la France. » En, outre . nous prévoyons aussî que toute l'évolution politique de l'Europe continentale de l'Occident sera dirigée dans les années à, venir par l'Allemagne. Tout comme avec les autres peuples, noue voulons aussi à ï'aveniir discuter avec les k Allemands bien pensants » afin que les énormes forces qui agissent en Allemagne profitent à une meS-'leure organisation des peuples qui tiendrait un compte plus grand' de la technique contemporaine (?!) et dont nous autres, peuple belge, Ftemvindlî et Wallons, bénéficierons en tout premier lieu. « ... Vous voyez que ma germanophilie est du même alpi que celle des membres anglais de l'Union oj Démocratie t'nntrol, que celte dfes membres néerlandais du Anti-Oorlogs-ruad, que celle du Français Romain Rolland, que celle de tous les êtres qui sont de bonne volonté... » Voilà qui va bien. Léo Picard fait donc nue déclaration pu-fofiqiuie de nalliéftflSnit politique à l'Allemagne et .souhaite l'asservissement futur de sa patrie à l'envahisseur qui l'a violée, meurtrie, ensanglantée, ruinée et qui l'occupe encore en continuant de la martyriser. En même temps, il déclare solidaire des mêmes conceptions quetes siennes, les pacifistes germanophiles d'Angleterre et de Hollande a Thmimaniita'ro (Romain, Rolland, qui fut récemment mouché de si belle façon par certain professeur alterna,mt... Nous ne le lui avons pas fait dire. C'est lui-même rpuii se dénonce et les dénonce et, avec eux, se proclame Allemand. Jour viendra où ce traître aura des comptes à rendre. BELGA. h Fraiîd e! l'amie btig ' une serie de distinctions a nos officiers et a nos soldats Lors do sa récente visite au front bclgi !le Président de la République ■ français;: r.emis j. plusieurs militaires belges et à de civils des dblmciionjs honorifiques. Le général Biebùyck, aide de camp d Roi Albert, a reçu la cravate de Com-tiar deur de la Légion d'Honneur. Le généri Ruorjtuoy, a été également nommé Coawieï deur dit même ordre. Le docteur Depage < le député Macs ont reçu la Croix d'Officiel i Ont été décorés de la Croix- de CSlevâlii l de la i :/on- d'Honneur, les majors Sclij - inann, Tommiia, Constant, Richard Lai. ; v, eus et Se. j-:z, les commandants Quintir ' TinS t, Nuyten, Van Zoiuie et le cà)siêi:i - Gérard. i La Croix de Guerre a été s'emise au gént , fa.1 Deeeunéiek, ainsi qu'aux sous-cfflciei - Van Kerbe.igbeii, Ryckaeri. GiP.cs et Coi î ne!. i La Croix de Chevalier de la Légion d'IIor - neur a également été décernée au curé d - Saint-Pierre, à Ypres, et à M. Stolfel, de 1 : mémo ville, ainsi qu'à M. Pil, dépulé d î Fumes, et h l'abbé-Delbaere,le vaillant prii : cipat du l'ollège, qui s'es-t tant dévoué peu - dant, le bombardement de cette ville. Les bourgmestres de Loo et d'Houtem on . été nommés Officiers de l'instriiction Publi . que en même temps que MM. Terlinck pèr ci (ils, de cette dernière commune '. Les directeurs du ci Belgisehe Standaard : et de « Ons Vaderland » ont été l'objet d la même distinction. Plusieurs gendarmes de l'escorte royal ou attachés au Grand Quartier Général on ' également reçu dea disiui^ions hoiiorifi i ques. Notre historique de la pem Boer.meiïtation séWtnae, tonne vivante et pilto-rcBqjie, format élégant et commode caries soigniita, illustration abondante itoat concourt à faire de notre liistJiiqu» die la guerre le volume idïal attendu pai tous c-ux qu'intéressent les campagnes df l'arm V> belge, e'estrà-dire .par tout 1( monde. On te lira avec le même intérêt dans i; cabinet de travail et dans les tranchées, «■ur ,t'trouvera place don la poche du soi tîrtî f. ! , fr- ntït- ]o <!- l'Ki'ïtffBo ,.b> Cc,t à dessein qu'on a évité le grafril lormal et les reliKîTéB rigides qui eussent rendu encombrant un livre, qu'on doit pouvoir emporter facilement pour le lire sous les marmites aussi bien que dans un wagon chemin, de fea\ Aussi, les commandes affluent-elles daais mes buneaux. Nous y donnons satisfaction le pins rapidement possible, mais nous nous voyons obligés de demander aux souscripteurs un peu de patience. l.a presso française continue à apprécier notre publication 'avec In plus grande sympathie.La Croix de Paris a écrit dans son numéro du 22 août : « Cet historique de la. campagne de l'armer belge d'après des documents officiels est un récit précis, rivant et pittoresque des faits d'armes qui ont illustré l'armée belge pendum les cinq premiers mois de la guerre, » Quelle épbpêe que celle dont les chapitres ont, pour litre : Liège, Haclen, Aer-schot, Anvers, ^ Ditmude, l'Yser ! Après douze mois d'une guerre singulièrement féconde en hërotsmes, les_ pages écrites par les soldojs belges de la Meuse à l'Yser restent parmi les plus glorieuses. Aujourd'hui encore le colosse allemand se trouve impuissant ù réparer le relard que lui a infligé la vaillance belge. C'est un demi-siècle de la préparation militaire la plus complète et ht plus méthodique que le monde ait jamais vue qui a été ainsi compromis.» La résistance belge a provoqué l'admiration du monde entier. Elle continuera d'étonner les siècles à venir, qui connaîtront fmcu.fi l'effort gigantesque (le la grande nation que le petit peuple belge a tenue en échec. » La Gazette de Francc a signalé de mime à ses lecteurs notre volume dans son numéro du 21 août. Rappelons que le prix do La Campagne de VArmée belge n'est çue de 1 fr. 50 et qjue les demandes, accompagnées d'un bon postal, peuvent être adressées am bureau dta ioujmsl, rue de la Bourse. 28ter, a,u, îlawiai Nos abonnés et lecteurs en, Angleterre peuvent se procurer La Campagne de l'Armée belge, à notre London Office, 21, Pan-ton Street, dti pris de 1 sh. G p.. franco de port. Kit dcstnjfer illauuid ctsll par 3su>: torpilleurs français élevant QstenDe Paris, 23. août. — Officiel. — Deux torpilleurs d'escadre français de la deuxième escadre légère ont rencontré, to nuit dernière, au large d'Ostende, un destroyer allemand qu'ils ont combattu et coulé. Nos torpilleurs n'ont subi aucune perte de personnel et n'ont que des avaries de coque insignifiantes. le vaincu Le destroyer allemand coulé par les torpille ut* d'escadre français, au large d'Ostende avait été construit à Hambourg par les chantiers Vulean et faisait partie de la série do ceux connus sous la caractéristique V. Ce navire déplaçait G50 tonnes et était turnrô d© deux cano'ns de 88"™, de deux mitrailleuses et possédait quatre tubes lance-tarpilles de 45omm. Ses turbines, d'uaia puis-sain,ce de dix-huit mille chevaux, lui. imprimaient une vitesse de 34 nœuds. — T.e gouvernement allemand vient d'ordonner aiux agriculteurs de ne plus se servir rte vieux vêtements pour fabriquer des épouvantails à moineaux. Les prisonniers U-onvaient là, parnlt-il, d's hahiis civils». | Et Ses magasins i pour nos soldats? I Nous avions cm, sous la foi de oc-rtahié'5 à informations, pouvoir annoncer récemment s la prochaine création des inagasii s divisionnaires où nos Soklats dU front auraient ,i pu acheter à des prix raisonnables ce qui leur est nécessaire. Or, de tous côtés, nous arrivent de nouvelles plaintes très justifiées j. do nos &.!<iai.s, nous disant cfue rien n'est ,t encore fait ! Où donc est ce nriijst d:i à l'initial ivé privée ? Et si celle-ci n'y peut pour-. voir, d'autres initiatives n'acn ni.p": o:it-i- elles pas l'effort néces - 'ire ? h Un de nos compatriotes nous écrit : R « Nous ne .parvenons pas à cpriKOcndre' 6 pourquoi il existe des M.'!!4asins 8'Ir,"l'-.fuian- i, ce exolusivement réservés aux officiers et (t " où les soldats ne .peu.- :,: se fOun,'i > si n 8 bien que l'on voit, par ercmplë, un officier {•, se procurer un pot dé confiture pour 45 cen- a limes, alors que le sim-pie soldat, qui gagne j( " quinze fois moinsi doii ,ix)yor le pot de cou- sl 8 attire un franc et plus ! à. 1 ,i En ce qui conc, i-.ie I'iiabilleme'il, la. si- fi 8 tualion est intoléralbie. p.«nr compléter ou renouveler notre giirde-usbè, nous ne biju-" vons nous adresser qu'aux magosiu - de La Panne qui l'ont venir, à grande peine et à L ' grands frais, — dil-on, — une partie des 1 objets généralement demandés par les miii- 2 ta,ires. iV>s prix de ces objets sont exorbitants. SI J » Que ne crée-t-on quelque grand magasin v, ' dans le genre Army eî. N-aVy de L-cmflires ? el , n De grâce, qu'on agisse avant la campa- n; [ gne d'hiver I » x Ajoutons que, de leur coté, les officiers ne sont pas tout à fait satisfaits du magasin i - d'Adinkerfce qui leur est, réservé. Mais, avant touî, qu'on -songe ù nos vail-| lant-s Iroupiers. Swa-t-il dit qu'un pays • comme la Belgique, où l'idée coopérative et mutualiste était si développée, ne pourra pas faire pour nos .soldats ce qui, en temps ' J de paire, existait-, dans chaque ville presqUes ^ pour la classe laborieuse > J, ! LESFAITSDU JOUR f WWVVVW ;;| Les journaux anglais soulignent l'énergie o( de lu déclaration de M. Sazonof protestant contre toute idée d'une paix Séparée el a/- jj-firmant que la confiance et l'union des Alliés deviennent chaque jour plus solides Obligé de tenir compte du refus opposé par la Russie à toutes les avances, le comte Andrass'j écrit qu'on ne peut pas parler d'une paix séparée, mais d'une pai r avec 'r toutes les puissances belligérantes. ïlemar- ri iliions, une /ois de plus, que pendant que er chacun des Alliés répète avec insistance ra qu'il est décidé lutter jusqu'au boni, leurs adversaires mettent la même opiniâtreté à m parler de pair. Ce fait confirme tous les indicés qui nous montrent de quel cOtè se trouvent ceux qui ont à redouter l'avenir, IVWIVVVVU Rien nc peut mieux souligner l'importance de la déclaration de guerre de l'Italie i io Ti Turquie que la colère des journaux aile- 9 mands contre le gouvernement de Rome, l'a C'est, dans la plupart d'entre eux, un torrent d'injures contra « la servante de la Triple-Entente ». La Kœhidscho Zeitung écrit que cette nouvelle déclaration de guerre ivurrait bien amener des changements dans tes relations entre l'Italie et ' l'Allemagne. m< kvuvmut ira Il semble que les petits pays commencent „ , à voir plus clairement la menace que constitue pour eux la voracité de l'Allemagne. Des dépêches d'Amsterdam disent que la phrase du chancelier proclamant la nécessité pour l'Allemagne d'obtenir vu, itou- ] veau débouché vers la mer inquiète vive- ^ ment l'opinion et que plusieurs journaux conseillent au gouvernement Wexiger de — Berlin des explications. En Norvège, le Parlement ne s'est fi ajourné qu'à condition qu'on le, convoque «j de nouveau si r Allemagne de donne pas es rapidement satisfaction à propos de la saisie opérée à bord du vapeur Hàakon VII, courrier postal, ptir un sous-marin allemand.. i-vvvvwvwl Le Lokal Anzeigier avope que « l'Allemagne ressentira la suppression des impor- l talions de coton plus durement que^cellc des J importations de vivres », Le jou'nml berlinois ajoute que néanmoins l'Allemagne possède dans les réserves de sa propre populo line un stock énorme el inépuisable de chiffons de coton. Reste i[ savoir si le I chiffon de coton portera bonheur plus que de le chiffon de papier... frvwwiui ,e(. On assure qu'à Constantinovle les Jeunes- mo Turcs et. Enver Pacha lui-même sont ù bout de de patience. On s'y plaint d'attendre depuis huit mois la fameuse aide qtie les Allenmnds leur promettent par l'invasion de la Ser- -i bie. Les attaques décisives entreprises mr les Alliés aux Dardanelles, grâce aux nombreux renforts débarqués depuis quelque * temps, el la nécessité pour les Turcs de Pat diviser leurs forces pour parer, en Tlirace, mo <t une attaque éventuelle de la Bulgarie, ont 0011 complètement énervé les Jeunes-Turcs. " Les Allemands les ont de nouveau exhor- Ces à la ftitience, les circonstances poli- f1611 tiques et militaires ne permettant pas une 're action allemande immédiate dans les Bal- tles Icans. i n îiwwvwii deu Les dépêches de Washington montrent que. les relations entre les Etats-Unis et l'Allemagne en sont venues à un point ex- h " trêtnement critique. Le Times annonce que le président W'ilson, dès la nouvelle de la destruction de l'Arabie, a chargé son am- i'1, bassadeur à Berlin de réclamer des explt- ■ cations. ero De tous côtés, on a. l'impression qu'un mal miracle seul pourrait détourner l'éventualité ?co dont le président a parlé lorsqu'il avertit * l'Allemagne qu'il était résolu à maintenir ?" à tout prix les droits des Etats-Unis. Peu L' YYI Vra ii GILBERT S'EST KClt VPI'fi f " DE SUISSE J,*;, noin non L'avkibiic Gilbert, qui avait ail : " on rcs Suisse le 27 juin, h la: suite d'une panne de res moteur, et était, depuis Ions interné à Hos- dev pentlie-l, près dTAndemiatt, -.tans le massif nar tt-,i S;,int-Gothard, a 1 :■ '■'} à s"évadcr; " il! a te monopole pour rttns. mm Ccismuisiquô efâôisl fraisçsls Paris, 24 août, 15 heures. Quelques notions d'artillerie au cours de, : nuit IIANS LU SECTEUR NOIW D'ARAS, em-RIi LA SOMME ET L'OIS:S ET, N ARGOXNE. DANS 1RS VOSGi'.S, de très violents com-Ms s" sont livrés', hier, sur les hauteurs su ! es ù l'est de la Feeli', au nord de Schratz-aennele. Malgré plusieurs contre-attaques, ■miterni n'a pu reprendre le terrain qu'il 'ait perdu, « Barrenkopj. Notts avons maiii-nu, également les gains réalisés dans la tirée du 22. Les Allemands ont, de iwuveat', laqué nos tranchées sur ht crête du Son-imach. Ils ont éié repoussés. LA VICTOIRE navale russe es ALLEMANDS ONT perdu de PLUS-un CROISEUR auxiliaire; —O— Petrngrad, 2-t août. — On apprend de! >urce oiitorisé:: ipi'à la liste des pertes na-îles subies par : Allemands du 16 au 22 publiées par l'él-at-inajor généari alle-,-a.nd, il con vient d'ajouter un croiseur au-liaire.jns manœuvre allemande pour eviter la rufture avec les eta7«-unis Nevv-Vorlc, 2i- août. — Des renseignement irticulièrement sûrs permettent d'indiquer, le les Gerniano-Américains, désirant évi-r malgré tout ûnc- rupture avec l'AUemà-îe, font dire aujourd'hui qeu s il'Âllema-ic est mise par les Etats-Unis dans une' tuation telle qu'il n'y puisse trouver au-' ne issue, elle désavouerait Hé comman-mt du sous-marin en déclaamt que celui-s'est. trompé, et les Etats-Unis devraient cepter celle excuse. »on 3s etats-unis acceptent que le COTON soit contrebande de guerre —o—. New-York, 24 août. — La pauvreté relaie de la récolte du coton et l'appui attendu, autre part de l'Angleterre et de ses oilife : faveur d'un marché de coton sont les-isons du calme avec lequel les cultivateurs coton accueillent la dédaration de celte ntièro comane conlrebande de ("ueriv-, DEPART DE l'ambassade TURQUE DE rome Rome, 2-i août. — L'ambassadeur (ln irq-uie, -Nal>y Bey, est parti hier soir, à heures et demie", avec 1e personnel d;e mbassade et 1e consul. il rentrera en. Tmtpiie pa,r la Suisse. un vapeur italien en danger ïeuta, 24 août. — Le vapeur italien Du-iinare s'est, échoué, à la s-ui-ta (lu brouii-d, près de Punta Almrnia. Le vapeur est us line situation critique. Son ép'iipag'e H6 débarqué. LES PIRATES A L'ŒUVRE Jondrns, 24 aciït, — On annonce que lo pillage du vapeur anglais Diomed o fait : victimes. s désastre naval allemand 'M PERTES DE i'BMEMf SONT CONFIRMÉES 'elrugrad, 23 août. — Officiel. — Au cours la dernière opération navale dans le golje Riga, la jloltc allemande a perdu un bais-u de ligne ; deux croiseurs légers et pas ins de, huit torpilleurs ont été mis hors' combat ou coulés. j —o— [Jn récit de la bataille oici, d'après les renseignements fournis de hantes personnalités militaires, corn- . il:, dit le Malin, on peut reconstituer le-1 i,bat naval livré dans ie golfe de Riga : ■Deux passes donnent accès dans le golfe : ■ te au sud, la ]#us large, dont la profon-r maximum ne dépasse par 7 m-. 50, l'au-au nord, resserrée entre la côte et les de Dago et d'Osel, qui n'a même pas :. 50. La flotte allemande était divisée en. x groupes : l'un-, composé de grosses uni. ne pouvait pénétrer dans le golfe à cause : tirant d'eau et resta en haute mer pour: tége-r les travail* de dragage et les opéra-s des unités plus faibles. C'est ce grou-lent qui fut attaqué par un sous-rnarim tannique, qui torpilla aiec surlcès un, idnouight on pour mieux d're un grand sr.nr de bataille diu type Moltke. Les Aile-îds nieront peut-être la perte de ce vais-î, comme ils nièrent celle du SPommeni, liilé dans les mfc'mes conditions, et dont vit les rares survivants arriver à Kiel , jours plus tai'd sur un autre vaisseau ! importe ! Quant aux'imités plus légères, qui, à la. mr du brouillard, purent, le 18, pénétrer s le golfe, elles étui-1,it naturellement plus, ibreuses et plus fortes que les canonniè-russes qui s'y trouvaient. Ces eanomiiè-ét.aient des navires très légers puisqu'ils lient pouvoir, le cas échéant, se retirer la passe nord et rejoindre le gronde lu " russe demeuré à l'entrée du golfe ig{ Mercredi 25 Août 1915 Le numéro ; 10 Centimes (5 SSlflMlS âH FB0I5T) 2ïe A NÉE. — Série nouvelle. — N°286

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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