Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 08 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/js9h41kp7t/
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32S50 «££s£j82éi •*SLriUS*ita»r «ëSSïSïï Ouotid leo l^eiQe paraissant au Havre ItÉD ACTION & ADMINISTRATION Z8lir m is la Bourse — LE HA7RE Téléphone: Le Havre n° 14.05 Cireetear : FSEffîS HEUK&7 Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées o8utfrue de la Bourse, Le Havre. LOîMDOM OFFiCE : 21 ,Panton Street ^ (Eroadmead House) ABONNEMENTS Frano® 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 pap trirr»93tr» Hors Franc».. 3 fp. » pap mois. » .. 9 fp. » par tPlm03tPe Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.6d. par trlmosir# PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur la Continent: Les 3 lignes O fp. 50 La ligne supplémentaire. o fp. 26J Angleterre: la ligne 3 d. £i liiïlB M ses jOUPliûI ilsiildL vwwvvvvvvvvvvivwvvvvv vw \ vww awvvvwvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvv vvwv \ VAllemagne a conseillé à la Belgique d'améliorer ses forteresses et d augmenter son armée ' Un des thèmes favoris de la presse alle-imaiide est que la Belgique, liée à la politique de l'Angleterre et de la rl riple-Entente. à partir de 1006, n'a renforcé son état militaire, en 1909 et en 1913, que pour être un jour <"» état de combattre contre l'Allemagne aux côtés de l'Angletrre et de la France. Pour la » Gazette de l'Allemagne du Nord » et la ce Gazette de Cologne » notamment, l'augmentation de nos effectifs, conséquence de la loi ndlitaiçe de 1909 et surtout de la loi de 1913, suffit à prouver ;que la Belgique s'était engagée, longtemps .'avant la guerre, au mépris de ses obligations internationales, dans le parti de la Triple-Entente. Une toute récente publication officielle reproduit à nouveau cette audacieuse affirmation. Il nous a suffi à nous, pour réduire à néant cette accusation qu'on peut sans exagération qualifier de puérile, de rappeler que ni le chancelier de l'Empire, dans son .entretien tragique du 4 août 1914 avec l'ambassadeur d'Angleterre à Berlin, ni M. von Jagow dans son entretien du même jour avec le ministre de Belgique à Berlin, ni enfin le même chancelier von Bethman-Hollweg, s'excusant à la tribune du ïleiohstag, le -4 août également, de l'invasion de la Belgique, n'ont fait la moindre allusion à cette prétendue violation de la neutralité belge par la Belgique elle-même. L'idée ne leur an est venue qu'après coup. De prime abord, le gouvernement allemand n'a pensé qu'à égorger la Belgique. Il croyait que l'opération se ferait en un tour de main. Quand il a vu que la victime résistait et que le monde entier, témoin de son supplice, s'indignait contre lui, il a songé, selon le mot du poète Spitteler, à fj.iiller ses poches et à la diffamer. L'opinion internationale a fait justice de ces tardives inventions, plus naïves encore que perfides, et l'on peut dire qu'il n'est pas un pays au monde, si travaillé .qu'il •soit par l'or et la propagande germaniques, où la loyauté de la Belgique fasse encore 1. moindre doute. Aussi, craindrions-nous, en revenant sur rc procùc—jugu' on dci-met" pœoort, do fttfci- •guer et d'ennuyer le lecteur, si les documents que nous allons publier ne nous pa-•].'Usaient de nature à l'amuser aux dépens rie nos ennemis bien plus qu'à fortifier inutilement une conviction depuis longtemps établie. —o— Deux attachés militaires allemands et le maréchal do Moltke lui-même adjurent la I^l3''!ue de fortifier la Meuse 1 Les allemands font un crime à la Belgique d'avoir augmenté deux fois, à quatre ans d'intervalle, sa petite armée. Leur presse prétend voir, dans ce fait, la preuve d'une entente secrète avec la France et l'Angleterre Or, le temps n'est pas éloigné "où les plus hautes autorités militaires de l'Empire allemand pressaient le gouvernement belge de construire de nouvelles forteresses et d'augmenter ses forces militaires.En 1855, te coloned vom Olberg, attaché militaire die Prusse à Bruxelles, protestait avec force contre 1e projet du camip retranché d'Anvers et sûiut&niaLt que c'était la Masse qu'il fallait fortifier et défendre : ce fait intéressant a été affirmé, sans rencontrer à notre connaissance, la moindre con-tradii'ctioîi, par Emile Banming, au chapitre II de son fameux mémoire intitulé : Considérations politiques sur la défense de la Meuse. J sien plus, dans les premières aminées qui suiv iront 1870, F état-major aftamand persista plus que jamais dans ces vues. Le (major de Sommerfekït, atons attaché militaire de la légation d'Allemagne^ à Bruxelles, ci ne cessait, écrit M. Bannàng, d'insister sur la nécessité, le devoir de la Belgique de fortifier Liège et tfemur, de crainte que les Français n'y devançassent les Alle-.'Hiiands ». Nous avons suir ce point important le témoignage du baron Laim bei-mont-, qui écrivait à M. P. Devaux, le 12 mai 1875 : « Il (le major Sommerfeldt) m'a dit et redit en tenues presque suppliants : il faut mettre Na-rii.: et Liège en état de défense. Il ne s'agit pas <raiicls travaux, mais seulement d'un système n^ntraînarit qu'une très modique dépense. Il a lui-même fait remarquer que ces travaux sont indispensables dans les deux sens : vous pourrez déèlarer en les proposant que vous les faites .aussi ibien pour lé" cas d'une armée venant (l'Aie Semagne que pour celui d'une armée venant i'e France. Nous (les Allemands) ne demandons rtor« pas de privilège, mais nous tenons à ce que ' la iicîue de la Meuse soit barrée. ci J'ajouterai, puisque j'en ai l'occasion, et avant de quitter ce point, que le maréchal de Mottlce, à qui on raconlait, il y a quelques mois, line nous allions travailler à Namur .et à Liège, répondit : Enfin ! ce I',n somme, je ne puis mieux condenser la ' --"'i interlocuteur qu'en répétant les ' . ' - nous vous ; cela {ait, rier 1875, .! citation. ! 1855, le 3, garant îa sauive-SPÈ attaqiue -JP I . . : e, invite lo gouvernement belge a *;«usi- la vallée de la Meuse et à faire, contre une agression céveoîiueile de la France, ce qu'il reproche eoimaSe un- crime à la Belgique, en 1914, d'avoir fait contre lui I iM. de Moltke. il est vrai, et le gouvernement allemand à sa suite, ne tarda pas à changer d'avis. Un an à peine après 1enfin enregistré par le baron Lambermont, l'illustre maréchal disait (novembre 1876) qu'au (point de vue de l'Allemagne, il n'était pas .nécessaire, qu'il pouvait même y avoir des inconvénients à fortifier Namur. M. Ban-ïiung n'a pas eut de peine S discerner la raison de cette volte-face. L'Allemagne avait acquis, dans l'intervalle, au point de vue de la force militaire et de la rapidité de sa n:/ii)iHsatiou, une avoince que les chefs de son armée jugeaient décisive, n Grave symptôme, écrivait .M. Baoaiirtg dans son* nié- moire ; signe certain que l'Allemagne subi tilue désormais vis-à-vis de la France l'oi fensive à la défensive, même par noir territoire. » Cest-à-diire que l'Allemagne de 187G, tau comme l'Allemagne de 1914, envisageait 1 ncnili-alité belge en fonction de son intéri uniquement. La Belgique doit être neufcrf fortifiée et armée quand l'Allemagne a su.j* de redouter une offensive française à trt vers nos provinces ; la Belgique doit reste ouverte et sans défense rfuand l'Alîecmagn se croit en état d'e p-iévenir la France et d l'attaquer en passant par notre territoire. Telle a toujours été la morale allemand* urne et invariable dans ses fluctuationis cc La nécessité ne cannait point de lois » le chancelier traduisait, peut-être sans s'e: rendre compte, la constante politique die so. payes en proférant oet aphorisme à la tr. itnuinie du Reichstag. —o— Douze ans plus tard, la presse allemand revient à la charge et réclame t'auçjmer talion de l'armée belge. L'opinion du maréchal de Moltke ne de vait pas être le dernier état de la doctriin et de la politique allemandes touchant 1 ■neutralité et la défense de notre malheureui pays. Onze ans plus tard, la presse la plu officieuse de l'Empire, sous l'évidente insp ration du chancelier de fer, entamait un camtpagne ardieente dans le but die décide .le gouvernement beigee, non seufemenit : construire les fortifications die la Meuse mais encore à augmenter l'effectif de l'ai imée. Sans doute l'armée française de 1881 commandée et tenue en haleine par le brillants hommes de guerre de la généra tiom diu général de Miribel, dont les chef actuels sont les disciples et les continu® teuirs, paraissait redoutable aux Allemands Quoi qu'il en soit, la Gazette de Munich, ai commencement die cette année 1887, muiti pliait tes adjurations à l'adresse diu gouvei uem/eent belge. " ElXJ'll&CZ . « L'insuffisance des institutions militaires d la Belgique causera peut-être un jour a l'Aliénas grie de grands embarras. Le rôle qui incombe la Belgique, ainsi qu'à la Suisse, dans une guei re entre la France et l'Allemagne, est de mettr rapidement sur pied une armée pour empêche que les troupes des étals belligérants ne travei sent le territoire beLge. « Au commencement d'une guerre entre l'Aile magne et la France, l'armée beige doit avance un corps d'armée avec le quartier général à Lie ge contre la frontière allemande Aix-la-Chapelle Malmedy ; un, autre corps de troupe, plus fort contre la frontière française Maubeuge-Givet Sedan... m Justement, fin juillet 1914, la Belgique .survol, presque à la lettre les conseils de Li Gazette de Munich, à ceci près que n** forces avaient été concentrées, non seule meot face_ à L'Allemagne et à la Fraace maas aussi au nord-ouest, p-cwir s'opposer i on éveM'ue® débarq-uement de-troupes an gilaises. De ce fait, qui siu'ffirait à établû pauir jamais notre bo-nae foi, voire notr* oanidiewr, les ordres domnés' par le comman dieanen-t en chef fournissent une preuve in cotmfôstable. En 1887, l'armée beJlge pouvait réuni 120,000 hommes environ. Ce n'était pa; asfâiez, d'après la GazGtie de Munich, pou: « fane renoncer la France à une tentatiVi de s'avancer par Liège sur le Bas-Rhin aile mand ». Et le journal bavarois de conclure « La neutralité de la Belgique est très pré cieuse pour nous. Nous n'en voyons nos intérêt que plus gravement atteints par le fait qu'ui peuple de 6 millions d'âmes met sur pied uni .armée si peu considérable eb nous offre de s faibles garanties contre une invasion ennemie. Toutes ces citations sont tirées d'un pam phlet aussi injuste que passionné, pub& ■contre le gouvernememit bedge, en 1892, pa: tun écrivain français nommé -'"oumult d< Mort d ion (édité chez Savine, à Paris)}, en vue de démontrer que la Belgique, en con struisant les forts de la Meuse, avait vouli préparer aux armées allemandes, en vu( d'une invasion de la France, un chemin commode et parfaitement sûr !... L'intérê de cet ouvrage, dont les conclusions, à U lueur des événements actuels, prennent ur aspect d'extraordinaire bouffonnerie, réside uniquement dans les documents qu'i contient. Sans doute n'est-ce point par cettc porte que le pauvre homme se prometkaii d'entrer dans la gloire. Mais on fait ce gu'or peut... La presse allemande conseille même à k Belgique de déeliirer le traité de 1839 ei de chercher des Alliances. •En cette nnâme année 1887, l'officieuse (( Gazette de .Munich », flaiis-ant un pas die pilous, oonsteà&l&it à la .BeJjgjque... d^viniea qjuod ? De faire bon marché dtu traité die 1839. die sa neutralité, d!es oibLigations que cett€ nieut-ralfité comportait, de la garante dief Puis'sian<3esi, tou<t sim^iltement. EiLe rinvitatl môme "à chercher, en diéipit de ce traité, des alliances profitables à son indépendance nationale L« Pour la « Gazette de Munich » de 1887 comme pour le chancelier allemand de 1914, les traités avaient déjà la valeur de chiffons de papier. De sorte que, sauf le mot, M. de Bethman-Hollweg n'aura rien inventé. La citation textuelle estx ici encore, ici surtout, de rigueur : « Sa neutralité impose à la Belgique des devoirs qui n'ont comme contre-partie que lo droil platonique d'invoquer la protection des cinq grandes puissances. On se souvient que l'été dernier (juillet 1S8G), lorsque quelques journaux belges et hollandais proposèrent une alliance défensive belgo-hodlandaise, on répliqua bien vite que c'était une combinaison illégale, la Belgique, en qualité de pays neutre, ne pouvant conclure d'alliances. Ainsi on tire du traité de 1839 un argument important contre la Belgique. Mais lorsqu'on invoque ce traité en sa faveur, toutes les puissances garantes font valoir quel-quo prétexte pour ne pas l'appliquer. De tout cela la Belgique n'a rien h tirer qu'un, enseignement. c'est de so soucier du traité de 1.S39 aussi peu que les puissances garantes. C'EST ASSU- ra-ïfggyrifflT « III» M— I RENIENT UN PHENOMENE REGRETTABLE DE NOTRE IiPOQUE QU'ON AIT CESSÉ DE INSPECTER LES TRAITÉS, QU'ON CONSIDERE LES CONVENTIONS COMME UNE AFFAIRE DE FORME ET QU'ON NE REGARDE PLUS -ES SIGNATURES APPOSÉES AU BAS D'UN TRAITÉ COMME OBLIGATOIRES. Mais le proverbe dit : « Il faut hurler avec les loups. » Si la Belgique acquiert la certitude qu elle n'a à attendre de personne une protection pour sa neutralité, ELLE NE StE SOUCIERA » DU TRAITÉ DE 1839 ET ELLE CHER- ' LJ?S FIANCES PROFITABLES A §?tNc INDÉPENDANCE NATIONALE LA OU ELLE LES TROUVERA. » Est-ce seulement à la Hollande que pen- - sait la feuille munichoise quand elle invi-" l B?îS?ue à chercher, en dépit du > traité de 1839, des alliances et des alliés ? Four notre part, nous ne le croyons pas. A t bien lire le texte de son article, il est clair i, que ni la et Gazette de Munich » ni le sou-t vernement où elle prenait ses inspirations , î1 auraient été fâchés dé voir la Belgique t faire avec l'Allemagne, en 1887, ce que la . presse allemande lui reproche, sans autre r preuve qu'un document altéré, d'avoir fait 3 avec 1 Angleterre en 1906, ce que la presse i allemande ni l'opinion allemande ne com-. prennent pas que nous n'ayons point fait. , „ .r.eï"J compte d'un traité ? Respecter la . loi jurée ? A d'au très. Bon pour le bon vieux ; temps. Cette candeur a passé de mode, i Pure affaire de forme que les conventions, i Ees signatures ont cessé d'être obligatoi- - Imbus de ces idées, ravagés par cette affreuse morale, qui sait, après tout, si les Allemands ne sont pas de bonne foi quand ils nous accusent d'avoir passé avec l'An-gleterre la convention que leur presse aurait aimé, en 1887, de nous voir passer avec eux ? Ils se seraient bien souciés des traités, eux, à notre place ! Conclusion Quoi qu'il en soit, il est établi : 1) que la presse allemande et les attachés militaires en Belgique ont invité le gouvernement belge, plus d'une fois et d'une manière pressante, à fortifier la Meuse et à renforcer son armée — de quel front dès lors la presse d'Outre-Rhin ose-t-elle représenter nos dernières lois militaires comme un gage donné par la Belgique à l'Angleterre et à la France ? 2) qu'une feuille officieuse allemande a ■conseillé à la Belgique, en 1887, de considérer le traité de 1839 comme un chiffon de papier, de faire bon marché de ses obligations d'Etat neutre et de chercher au dehors de ses frontières de profitables alliances. Le tentateur ayant vu mépriser ses avances, il était fatal que la Belgique fût aotru,jM7. po-i iui, uxl jour uu i autre, u avoir train sa foi: Si nous ne craignions de scandaliser quelques-uns des diplomates qui nous lisent en mêlant le plaisant au sévère dans un débat qui intéresse l'honneur et la Vie de notre pays, nous dirions que c'est 1 eternelle histoire de Madame Putiphar... Fernand Neuray. LES FAITSDU JOUR La situation diplomatique apparaît sans | mjQdifiçaiioa. ' ~ — 0 i , i attendant, notons une déclaration de M. Sasonoff, ministre des affaires étran-, getrçs russe, affirmant au Petit Parisien , <r«'«i considère la situation diplomatique de ; la Triple-Entente comme excellente, et qu'on peut envisager l'avenir prochain avec une entière confiance. L'accord des trois puissances est absolu, . chose admirable, si l'on considère l'ampleur ; et la gravité des questions à résoudre. M. Sasonoff a ajouté enfin que la Russie, comme la France et l'Angleterre, mènerait ; la guerre jusqu'au terme où la Triple-En-' tente dicterait ses conditions. On télégraphie de Pékin au Daily Tale-1 graph que le gouvernement de Pékin fera directement appel à la Grande-Bretagne, à la Russie_ à la Frai\ce et à l'Amérique, en ■ se basant sur les traités et ententes qui i garantissent l'indépendance et l'intégrité de ' la Chine. Depuis mardi soir, on reçoit de toutes les . parties de la Chine de nombreux télé- ■ grammes montrant que la situation est grave et que les autorités japonaises appellent tous les réservistes à Antoung, Mouk-den, Dalny, Newchwang et dans plusieurs autres centres. En d'autres termes, la mobilisation générale serait imminente. La légation du Japon à Pékin a averti tous les Japonais d'avoir à se tenir prêts à patrlir, sur im préavis de douze heures. La consternation règne d'ans le monde diplomatique.On croit que la soumission de ta Chine aux demandes du Japon provoquerait un soulèvement immédiat des révolutionnaires et de l'armée, ce qui précipiterait la chute du gouvernement. Cependant, à Washington, on continue à croire que tout s'arrangera. Après M. Moura, M. Melquiadès Alvarex, c.hef du parti réformiste espagnol, vient de prononcer un discours où il a déclaré que l'intérêt de l'Espagne est de se cantonner dans la neutralité mais dans une neutralité assez souple pow favoriser les alliés avec qui l'Espagne a des intérêts communs dans la Méditerranée. Commentant ce discours de M. Melquiadès Alvarez, au meeting de Grenade qui a eu, lieu hier, las journaux de toutes nuances politiques, catholiques inclus, sont unanimes à déclarer que l'opinion du chef du parti réformiste est celle exprimée par MM. Mau-ra, Romanonès, Garcia Prieto, et revient à dire que la politique extérieure de l'Espagne doit être en parfait accord avec les alliés. Les joiu-naux libéraux disent notamment que M. Melquiadès Alvarez a démontré avec une logique invincible que l'Espagne ne peut vivre qu'unie à la France et à l'Angleterre et doit suivre le même sort que ces deux pays. ' ' ' " ■■ » « — D'après une information diu Vorwaerts, la Vothszeitung, de Dusselxiorf, a été interdite pour avoir laissé en blanc des passages censurés, aiu. lieu de les remplacer par un autre texte. Des journaux, même gouYenienie'ntaux,! remarquent à oetto occasion que ce qçui est permis on Autriche .csft intera» an Allemagne., [L'AVEU OFFICIEL UN DOCUMENT ALLEMAND INEDIT ! SUR LE BUTIN DE GUERRE L'es Allemands ont essayé de nier les a . tes de pillag>e,les vols, les razzias auxque! . depuis les j>remiers jours de la guerre, [ sont Kvrés leurs soldats en Belgique. Un document vient de voir le j-our — . était resté ignoré jusqu'ici — qui attes . combien leurs protestations étaient feints C'est, le ministère de la guerre alleimai 1 qui est en aveu. Voici, en 'effet, la circulaire que le c ■ département, adressait en novembre cte ■ nier aux autorités militaires : ! MINISTERE DE LA GUERRE | N° 1161/10-14 Z. K. Berlin, W-66, 5-11-191 1 Leipzigerstrasse 5. Vol <ie butin de guerre \ On a constaté aux stations frontières q - des véhicules, surtout des automobiles, i venant de Belgique et de France et au« d autres théâtres de guerre, transporte | dans des proportions très considérables, ; côté das pièces de vêtements, d'équipeme : et d'armement des armées combattant des otojets de propriété privée qui ont pei | être été acquis de personnes douteuses < même pris à titre de souvenir dans d , maisons détruites, etc. En outre, dans les voitures, on a trou des paquets semblables à ceux expédiés p. des parents à des militaires.Les recherch faites ont montré que les personnes tro vées en possession de tels objets et leu i expéditeurs _ n'avaient pas toujours cor cience du péril de leur façon d'agir et < danger d'une poursuite juridique (parag i 128, 161, 155 du code pénal militaire, para ■ 342, vol ou pa-ragr. 246 détournement, c i code pénal impérial). Pour obvier à ces incidents qui pou i raient mettre en danger la considértatit i et la renommée de l'armée et détruire c général la conception du mien et du tie . du bien et du mal, un contrôle sévère au: lieu dorénavant et une intervention juc ciaire sera ordonnée au besoin. (Suit une dernière phrase qui demani à' ceux qui recevront ce décret d'inform les personnes intéressées dans la questior Par intérim : : Sigoé : Von Wandel. Pour la même affaire ©t dans le mên sens, le ministère de la guerre a c-nvo un autre décret au comité central de l'i 1 nion allemande de la Croix-Rouge, au ch du corps d'automobilistes volontaires £ grand quartier général et au Club ail mand des automobilistes. Par ce deuxièn décret on apprend qu'il a été expédié d ■ paquets de butin pesant jusqu'à 25 bil grammes. Ces décrets, datés de novembre 1914, t moigitent sans doute en faveur du mini tère de la guerre allemand; mais ils soi autant cc au déshonneur de l'iarmëe » et t l'esprit qui devait y régner alors. Le Roi Âfbert et la Presse anglaise M. F. E. I-Iamer, président de l'Union n tionale anglaise des journalistes, a reçu d roi Albert la dépêche suivante à propos d salut récemment envoyé par cette associi tion aux journalistes des pays alliés : cc Le Roi a reçu avec une gratitude sp ciale le message de l'Union nationale d< journalistes britanniques. Sa Majesté d sire vous remercier très chaleureusemea d'avoir oayé un trilrat à la loyauté du pei pie belge, et aux sacrifices qu'il a fiait saï hésiter pour le maintien de l'honneur n; tional et la défense des droits des traité Je suis chargé de vous exprimer à voi et à vos collègues que le Roi y a été s'i cèrement sensible et je vous prie d'agréf l'assurance de m^ propre considération. (S.) J. INGENBLEEK, Secrétaire. Pas de polémiqua »0« — Voulant réserver tous nos coups aux ei Hennis de notre patrie, nous avons pris 1 ■parti de ne provoquer ni d'accepter aucun polémique avec des compatriotes. Fidèles cette règle de conduite, nous refusons 6 relever les attaques dont noue pouvons pa lois être l'objet. Cette règle générale, nous nous voyon obligés de la rapeler à quelques amis d Londres qui se sont émus de certains art cles prenant M. Gcdefroid Kurth à -partie < nous demandant d'y répondre. Nous n'y répondrons pas. Nous avons r< produit Pinterview donnée au ce Tijd » pa M. Kurth parce qu'elle consituait un doei ment intéressant. Nos lecteurs l'auront, comme nous mise au point en tenant compte que les d< clamtions de M. Kurth ne nous étaient pai ivenues que par le canal d\m journal holiar fiais apportant non un texte authentique mais un résumé suspect. Certains n'ont pas assez pris garde h c fait et ont mis en doute le patriotisme d l'illustre historien. Nous savons qu'ils s trompent et nous sommes certains qu'ils ei conviendront le jour où ils connaîtront ave la sensée exacte de M. Kurth, son attitud. icourageuse vis-à-vis de l'ennemi. Cette atti tude, singulièrement .méritoire au miliei ides baïonnettes prussiennes peut être sym poliisée dans un petit fait que nous tenon: de bonne source. Après l'entrée des Allemands dans le vil lage d'Assche, le drapeau national a cont.i jnué de flotter au premier étage de la mai son de M. Kurth et il a fallu qu'un piquet de soldats vint l'en arracher de force pour que notre glorieux drapeau disparût de cettc maison où le vieil historien était obligé d'hé berger des officiers ennemis. Aux amis qui s'attristent de voir attaquei le vénérable historien, nous demandons d< prendre patience : M. Kurth aura bientôt sa vengeance, une vengeance dont se réjoui ront, nous voulons le croire, ceux-là mômes qui l'accusont aujourd'hui. LA BATAILLE EN FLANDRE La situation au saillant d'Ypres Vendredi midi. Peu de nouvelles chu saillant d'Ypres. Lt maréchal Frencb. annon-© toutefois que les troupes britanniques ont repris plusieurs des tranchées perdues à la côte 60. Voilà qui met fin à des commentaires pessimistes qui tendaient à faire croire à l'abandon de cette: côte par nos alliés. Ceaix-ci, bien au contraire, s'appliquent à réoccuper entière ment cette position qui donne une incon-testaible sécurité au sud du saillant. Du côté do Zomœbeke, à l'est d"Ypres, d'après le dernier communiqué allemand, l'ennemi so serait emparé des fermes van Heuie, Eckternest. van Herenthog et Hel Pappotie, toutes bâties sur les chemins champêtres q;ui menait de Zonnebeke à Zil-lebeke et à la côte 60. Cette nouvelle ne doit naturellement être accueillie que sous toutes réserves;mais, à la supposer vraie, elle n'a rien qui nous doive alarmer car nous tenons les deux points de commandement d>u secteur sud-est : Zonnebeke et la côte 60. Dans le secteur nord du saillant, la ligne britannique s'est encore redressée vers k nord par la prise de la corne occupée pai les Allemands au sud de Pilkem. Les informations qui font croire à une nouvelle offensive allemande se multiplient et se précisent. Mais l'ennemi, demain comme hier, trouvera à qui parler. Pau! C. Succès britannique à la côte 60 COMMUNIQUE DU MARECHAL FRENCH Londres, 7 mai. — Nous avons repris hier soir plusieurs nouvelles tranchées que nous avions perdues sur. la cote 60, au sud-est d'Ypres. Le combat continue, sur ce point. Une nouvelle ofîensive allemande? Londres, 6 mai. — Le correspondant du cc Daily Express » sur la frontière belge signale que la concentration des troupes allemandes dans le voisinage d'Ypres continue. cc Plusieurs corps, dit-il, comprenant notamment dee Wurtambourgeois, sont arrivés. ainsi que de nombreuses pièces de canon. De nouvelles pièces de 350 ont été installées près de Nieuport. Les attaques acharnées livrées par l'ennemi le long des lignes anglaises depuis les tranchées de Pilkem jusqu'à la côte 60 sont apparemment le prélude d'un autre effort gigantesque pour chasser les alliés de leurs positions actuelles. Ces attaques sont marquées car l'emploi sans compter de troupes fraîches, de bombes contenant des gaz empoisonnés et de projectiles d© gros calibre. Les Allemands se livrèrent hier à de nouvelles attaques à l'est d'Ypres et tentèrent d'avancer sur les routes de Zonnebekeet de Saint-Julien Us paraissent avoir subi un échec à Steenstraïate, où une partie de leurs troupes qui s'étaient retranchées sur la ioute de Lizerne, sur la rive ouest de l'Yser, dut retraverser le pont sous un feu d'artillerie qui leur causa de fortes pertes ■et auquel ils répondirent avec des obus à gaz asphyxiant. Un grand optimisme régnerait de nouveau dans les rangs des ennemis, où l'on croit que les nouveaux procédés d'attaque finiront par réussir. J'apprends d'excellente source que, depuis hier matin, de nouveaux mouvements de troupes ont eu lieu et que des brigades fraîches sont arrivées d'Allemagne piar voie ferrée et par route. De nombreux trains rie la Croix-Rouge ont été également envoyés d'Allemagne à Courtrai. D'après un message venu de Belgique, l'ennemi mettrait en position de l'artillerie lourde à très courte distance des lignes avancées de façon à pouvoir commander toutes les positions britanniques, même lontaines. Les détachements qui se trouvent sur la rive ouest de l'Yser ont été renforcés, et les. Allemands tentent de construire un troisième pont plus près de Dix-mude.a l'heure actuelle, la plus importante cuivsentration de troupes se fait dans le district Roulers-Courtrai, quoique au cours de la semaine dernière les troupes d'occupation des districts de Lille, Roubaix et Touir-coing aient été considérablement augmentées. On rapporte qu'un autre obusier Krupp de 420 serait à Lille. Ces détails sont confirmés par le corres>-pondant du cc Daily Mail », qui annonce, lui aussi, un nouvel effort de l'ennemi dans un délai très bref, et qui ajoute : cc Des troupes fraîches continuent à arriver d'Allemagne. Elles sont concentrées à Cologne et envoyées,de là, en détachements à Aix-la-Chapelle. On les achemine ensuite vers la Belgique par sept routes différentes. i> En raison des importants mouvements de troupes dans la direction d'Ypres,les Al. lemands ne délivrent plus de passeports dans les Flandres. LE RECIT DU «TEMOIN OCULAIRE» Le c; témoin, oculaire » attaché au quar-fcier générai britiari'niqjiipe cCéicrit les réœai'tes opérations : Au sud) de Pilkem, les Anglais ont enlevé ta corne occupée par les Allemands dans Leur ligne, entre le canal et la route d'Ypres ll Langemarck. La Ligne anglaise forme maintenant urne coua'be convexe tournée face aux Allemands : le terrain gagné représente pîus do mille yards, A deux ou trois reprises, des sautes de vent ont rejeté les fumées asphyxiantes sur les Allemands eux-mêmes. Les Allemands, quand ils commencèrent leur offensive, employèrent des gaz usphy-ïiants devant tout le front occuipé par la Iroite française et la gauche britannique* .es Anglais riurent abandonner une tranchée le première liginc. Les Allemands les bom bardèrent alors arvec des obus asphyxiants, puis se lancerent à l'attaque; miais ils furent repoussés par des charges à la baïonnette et par des feuix qui les prenaient en flanc et qui leur infligeaient d;e grosses pertes. Finalement, les Anglais réocoupèrent leur tranchée. Un ordire du général de brigade trouvé siur des Allemands tend' à montrer qiu'un certain nombre de fautes contre la discipline ont été commises dans les rangs ennemis aiu cours des combats. L'emploi des gaz asphyxiants est un aveu de faiblesse. Néanmoins, le fait sabsiste tçiue les Allemands ne reculeront devant ri en, sauf devant la .supériorité écrasante en hommes et_en artillerie. diu. ; m mu Ctammimiquê sfieid fraapis Paris, 7 mai, 14 h. 45. Une attaque allemande s'est produite à lu fin de la journée d'hier en ARGONNE, à Bagatelle ; elle a complètement échoué. Sur le reste du front, notamment au Nord d'Ypres et dans la région de Vauquois, violents combats d'artillerie. BONNES NOUVELLES du FRONT RUSSB Petrograd, 7 mai (officiel). — Près de Li-bau (mer Baltique), le 5, duel d ' artillerie av©c diee torpilleurs allemands. — Nous avons engagé favorablement des escarmouches au sud de Mitau (province^ bal tiques). — Sur la rive droite die l'Orzica (Pologne), nous avons repoussé une attaque impétueuse dles Allemands en infligeant à l'ennemi de grosses pertes. Nous nous sommas emparés de la métai« rie de Pomiany, à l'est du chemin de fer de Mlawa» Nous avons trouvé jïhns de mate cadavres allemands à cet endroit. — La bataille entre la Vistule et les Car-pathes a continué avec la plus grande ténstr oiti» L'oTuvQjqfi.; n/vMiaaaaxi®—rtievg. -fonaoe cytxx' Iiï. rive .droite de la Dnnaïetz. L'artillerie lourde ennemie a éprouvé sensiblement noa troupes. Nous M avons également infligé des pertes, sérieuses lors de ses attaques. — Nous avons déTOlappé notre succès sur les affluents de la Makowwka (Galicàe). Dans cette affaire, nous avons captonS 2,000 soldats et 40 officiera L'ennemi est en déroute et a été refonte à une dfistance considérable. Nous avons réalisé des succès sur le courts-supérieur de la Lomnica (Gaiïcàe). SUCCÈS RUSSES AU CAUCASE Petrograd, 7 mai (officiel). — A« Caucs» nous poursuivons notre offenslrve dans ld région, d'Ollty, Les Turcs, refoullés, se replient lentame>n&. Dans la région de Dilman, après leur défaite, les Turcs se sont retirés d'ans lea montagnes, où ils se fortifient au moyen dç renforts. AUX DARDANELLES New-York, 7 mai. — On mande dé Con» tanitinople à VAssociated Press que de vio< lents combats continuent dans la presqu'île de Giaiilipoli. Seçpt navires ont été aperçus hier au larg» die Sedîul-Bahr, à l'entrée du détroit. Desi aéroplanes ont siurvoèé Chanak et Ktalé et ont jeté dles bombesi. flOcc LE ROI D'ITALIE FÉLICITE M. D'ANNUNZIO Rome, 7 mai. — On mande de Gênes quA e roi a télégraphié à M. Gabriele d'Annun-sio ses félicitations pour le discours qu'il a )rononcé à l'occasion de la commémoration les Mille. Le poète sera reçu on audienoe particu-ière par le roi à Rome. Après le discours fougueusement interventionniste prononcé aux fêtes du Quarto iar le poète italien, ces attentions royale» le peuvent guère être interprétées elles» nêmes qu'en faveur de l'intervention. !IO« NOUVEAUX INDICES Rome, 7 mai. — L'administration des die»' ïoins dé fer annonce la suppression, de qua> -aille trains (Se voyageurs, sur toutes Iba grandies lignes. —o— Athènes, 7 mai.— Le .personnel des écoles tatieiMies à Constantinople, rappelé par le gouvernement italien., est arrivé i Dédé» fatch. LE KAISER A BERLIN Londres, 7 mai. — Une dépêche de Berlin» nâ Copenhague, signale l'arrivée à Berlia lu kaiser, de M. von Babbmani>BaIlweg et le M. von Jagow, qui vont conférer sur la juestion die l'Italie. ÎÏOCC ROGRESSION des TROUPES de BOTH.Ï Le Qaip, 7 mai (officiel!. — Le général Bo-ha, commandant l'es troupes" sud-africaines* occupé l'important embranchement do hemin d:e fer de Karib et les ga.res da ohamnalbreohishoihe et rie White-Elmstal, bandonnées par les Allemands. KOCC EXPLOIT DE PIRATE Copenhague, 7 mai. — 0.n annonce que lé roiseur auxiliaire allemand Silvana a couléi : vaipeur suédois Vanadis, le 4, dans lo étroit de Polimarn. Le SUmna, gravement avaria s'est refus ié à KieJ. 20° ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 177 Le numéro | 10 ceatîs^ïï - Samedi 8 Mai 1915

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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