Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 13 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k93125rd9f/
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VENDREDI 13 WIARS 191' L'UUION DANS L'ACTIOP VTIMGTÏEWie ANIMETE. — R° T2 abonnements Pour toute la Belgique On an •••••• 9»0© Six mois .«#•*>• 4«60 Trois mois • ' • • • • • 8*80 Gr.-Caché d«Lal«mli, 20.00 ffnios • • • • S0'00 Directeur : Fernand NEURAY édition *** (Sh-MiO Edition** (10 h. «oir> m. (minuiît LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 044 Xéclames (3* page), la ligna. 1.39 Fait» diven oorps . . • MS Fait» divers fin. . . m 1.00 Réparations judiciaire* » 8.00 nécrologie» .... • UIO Le* annonces sont reçus* au bureau du journal 5 centimes le numéro Téléphones 3546 et 368G Instar-are omnia in Christa Rédaction et Administration : A, impasse de la Fidélité, 4, ^ruxe'*es^a>s>e!aH^^ EDITION * La terreur portugaise dénoncée par un journaliste radica! anglais Un peuple tué par ia tyrannie de !a République anticlérical) L'autre jour, le socialiste M. Grumbacl: rédacteur à 1'((Humanités et au «Peuple», s voyait obligé de confesser qu'après quatr ans la république portugaise n'avait rien fai sur le terrain économique. l'anticléricalisme farouche des socialiste français et belges > empêchait sans demi M. Grumbach de dire à quoi la république chère à ses amis avait passé son temps. Il n'en est pas de même partout. En Angle terre, conservateurs,^ libéraux et socialistes unis dans une indication commune, on [ réclamé à cor et à cris ,dans une belle cam pagne de presse et de réunions publiques 1 {^élargissement des milliers de mal'heureu; «suspects» qui croupissaient depuis de long mois dans des prisons malsaines et eiicom 1 brées. La «Revue 'hebdomadaire* vient précisé ment de signaler au public français un articl de la radicale « Contemporarv Re-view » 01 M. Philip Gibs dénonce avec énergie ce qu' appelle lui-même : « la Tyrannie en Portu Dès les premières lignes de sa très interes santé étuao, M. Gibs déclare que le Portuga est aujourd'hui « un pays où l'injustice est 1 règle de la vie», un « malheureux pays o il n'y a ni liberté, ni justice ». Ceux-là mêmes qui s'étaient résignés d'as sez bon cœur à la République à cause de fautes de la monarchie et attendaient pou juger le nouveau régime de l'avoir vu . 1 l'œuvre, sont les premiers, aujourd'hui, déclarer que ce régime a failli à toutes se promesses. « Il faut bien reconnaître, au bon de trois ans^ écrit notre journaliste radica que toutes ces promesses ont été violées ave le plus honteux cynisme, et que L'ETA' DU PORTUGAL EST CENT FOIS PIE !eOUS LA REPUBLIQUE QU'IL N; (L'ETAIT SOUS LA MONARCHIE. » UNE « PETITE LEÇON DE CHOSES » a II y avait à peine quelques heures qu M. Gibs avait débarqué à Lisbonne, quai) une petite « leçon de choses », comme il dil j lui apprit de quelle liberté on jouissait dan j cette ville délivrée du joug honteux des t$ | rans. Allant faire visite au directeur du joui l nal -«la Naçao», il trouva les bureaux de c ■ grand quotidien parsemés de débris de table I et de ohaises : tout y avait été saccagé — « C'est une petit© plaisanterie des carbo I » narios, lui dit avec philosophie le secré> [ » taire de la rédaction : notre directeur s'es 1 » permis de critiquer très disorètemen » M. Affonso Costa, et celui-ci s'est vengé ei » nous envoyant ceux qu'il appelle se »> Fourmis blanches... » Un autre gram \ journal de Lisbonne, le « Çiâ >, fut ençorj I mieux traité : les carbonarios ne se conten [ tèrenfc pas de mettre ses bureaux^ à sac, il: détruisirent entièrement le matériel de soi I imprimerie, sous'l'œil bienveillant de la po | lice. Le directeur, M. >Moreira d'Almeida, ?e I sauivia avec son fils à bord d'un steamer aile I mand; mais une tempête força !e navire î I rentrer au port : les deux journalistes 3 ■ furent arrêtés, bien entendu, et expédié; ! dans la prison de d'Aljube, à Oporto I M. Gibs les y rencontra un mois après : il: ! n'avaient pas encore été interrogés. * Quan I aux « Fourmis blancflies », elles se retireren B paisiblement, après besogne faite, et pas une I ne fut inquiétée...» LES EXPLOITS DES CA3B0NARBG3 On les récompenserait bien plutôt, car ces I carbonarios opèrent au vu et au su des auto ■ rités qui leur reconnaissent le droit de faire I des perquisitions chez n'importe qui quanc I bon leur semble, d'arrêter les « suspects » e1 I de veiller à leur emprisonnement. On devine K quelle surveillance sournoise et haineuse ce: f gens font peser sur tous ceux à qui ils er B veulent. Le moindre mot, le moindre geste ■ leur suffit à faire jeter en prison pour de ■ longs mois des malheureux qui ne se son! B jamais occupés de pç&tique. m. « H y a Quelques semaines, ils s'en allaienl ■ arrêter, à bord du navire anglais l'«Am B brose », en rade de Lisbonne, de pauvres dia ■ bles qu'on accusait « d'avoir ma.1 parlé de i M. Affonso Costa t. » H se passe à peine ur B » jour, écrit M. Gibs, sans qu'ifn homme, 01 B » toute une fournée a'hommes soient arrêté? i » sous le plus futile prétexte, après avoir vi. I » leurs maisons fouillées du haut en bas el i 9 tous leurs papiers saisis. » L'HISTOIRE (EDIFIANTE D'UN PRETENDU COKPLOT » Bien entendu, le moindre soulèvement loyaliste fournit d'excellents prétextes ans wtreprise-s généralement lucratives des membres de la charbonnerie. Aussi ces messieurs n'hésitent-ils pas à fabriquer de faux complots quand les royalistes sont restés trop longtemps sans agir. C'est ainsi que le soi-disant « soulèvement s d'octobre dernier, qu: permit aux carbonarios d'entasser de nouvelles centaines de captifs dans les prisons : portugaises pour combler les vides qui s'y étaient creusés depuis quelque temps, fut très manifestement un complot policier. L'in-I corruptible Affonso Costa et plusieurs de ses amis se trouvaient compromis dans de vi tomes histoires d'argent (le scandale de San-; IJiome) ; leur gouvernement était de plus en Plus attaqué au sein du parti républicain : était urgent d'improviser une diversion, «alarmer tous les fidèles du régime et de refaire '.'unité du parti pour la défense de la commune assiette au beurre. Un complot loyaliste était tout indiqué : on chargea de «opération un infâme coquin nommé Homère -L'encastre. Ce misérable était connu pour •es opinions"* réactionnaires » : d'ailleurs il J^ait une lourde dette de reconnaissance en-jers certaines personnalités royalistes qui » étaient chargées de tous les frais de son caucation et qui lui avaient ensuite procuré ®pe situation avantageuse. Il feignit d'orga-Jjser un vaste soulèvement contre le gouver-ement républicain, se mit en rapports avec wutes les personnes qui lui étaient signalées ¥j~îme plus ou moins monarchistes, et par-siw aiûsi K Presser une liste de trois mille s'étaient engagés (assure-t-U) à qupÎ j armes avec lui- U décida quel-arrn Unl 068 ma,lheureux à cacher des l'ar ffj leurs maisons, il emprunta de u „°eij5 & d'autres sous prétexte d organiser gj ^^ement; bref il compromit le plus a n°mbre possible de braves gens trop , crédules. H alla trouver en Galice deux ma-1 3 heureux officiers proscrits, Pedro Yellagas ei 3 le comte de Mangualde, et les détermina i t rentrer secretement en Portugal poiy y prendre la tête du mouvement msurrectionnel ; Dès çjue ses manœuvres eurent abouti, il en prévint les carbonarios; et, il y a quelque? 3 semaines, M. Philip Gibs rencontrait dans ia prison de l'Aljube « un grand nombre de pri - » semniers — professeurs d'université, mede , » cins, hommes politiques — qui y avaient t » été conduits par la trahison de cet unique - » scélérat ; pas un seul d'entre eux,d'ailleurs , » îe lui avait prêté d'argent ou n'avait ac-i » cepté de cacher des armes, mais ils n'ec 3 » avaient pas moins été dénoncés par lu: - » comme conspirateurs... » COMMENT LA REPUBLIQUE TRAITE LES OUVRIERS [ « 11 n'y a pas (doit-on dire «il n'y avait . pas » ?) que des royalistes dans les prisons de la République portugaise. Le 9 avril 29-13, or . arrêtait d'un seul coup trois cents syndica } listes «coupables (dit M. Gibs) d'avoir pro-1 8 testé contre uu^ gouvernement qui n'avait 3 » rien fait pour réaliser toutes les promesses » qu'il avait naguère faites au peuple relati-. » vement au taux des salaires et au coût de 5 » la vie ». Neuf mois après, quand M. Gibs i- visita les affreux cachots souterrains d'El vas 1 et d'Angra, il y trouva ces trois cents malheu-i reux qui attendaient toujours d'être jugés, s » Notre auteur cite a'ailleurs un grand t. nombre de personnages plus connus que ces , pauvres diables, qui, eux aussi, attendaient : depuis de longs mois leur jugement dans les L prisons d Oporto, de (Lisbonne et d'aiileurs, 7 où il les visita au mois de décembre dernier ? le général J aime de Castro, le colonel de La cerda, M. Moreira d'Almeida. directeur di ■« Dia », M. Oliveira Lima, ae î'universite d'Oporto, M. Lubo d'Avila, professeur è Q j'universifcé de Coïmbre, M. Santos Motta, le 3 sarvant professeur de Braga, M. Constancic Roque da Costa, ex-ministre plénipoten ^ tiaire, et donna Ju.lia de Brito © Oun'ha, qu avait été arrêtée naguère en même temps _ que donna Constancia de Telles e Gama, et maintenue près de dix mois en prison pré-^ ventive, dans la plus odieuse des promiscuités, et qui, acquittée par la cour martiale, fut arrêtée un nouvea:1. quo-que î>emps après poui de soi-disant délits antérieurs ù sa première . arrestation... » Jusqu'en mai 1912, les aecusés comparais-, saient le plus souvent devant des tribunaux > civils; mais ceux-ci avant parfois montré I quelque indépendance (bien relative), depuis - près de deux ans tous les prévenus politiques ■ sont jugés par des cours martiales composées , d'officiers républicains triés sur le volet. Les , juges qui s'étaient permis d'acquitter M.Joaô . Franco avaient été bannis du territoire por-. tugais; les avocats Aruella et Pinto CoeTho . ont été jetés en prison pour avoir défendu avec trop de zèle des prévenus royalistes. PARTOUT ET POUR .TOUS C'E8,Ti LA RUINE... ; » Les loyaux citoyens de la République por-; tugaise, ceux dont les cours martiaJos et les ' carbonarios n'ont jamais eu à s'occuper, ; ont-ils au moins tiré quelque bénéfice de la révolution de 1910? «Je trouve la réponse à » cette question, écrit M. Gibs, dans les fau-» bourgs de Lisbonne et d'Oporto, où s'étale » au grand jour la plus eftroyable misère ; » sur les quais, où campent d'immenses r> foules d'émigrants attendant le départ des » navires qui vont les emporter loin du Por-, » tugal, comme si ce malheureux pays était » ravagé par la peste; da^ns les boutiques » citadines où le commerce languit parce » qu'un trop grand nombre de riches clients » ont passé la frontière pour éviter d'être » jetés en prison sur la dénonciation du pre-» mier carbonario venu ; dans lés écoles dé-» sertées, dans les églises fermées et enlevées » au culte, dans tant de champs qu'on ne > cultive p/lus... En vérité, le Portugal est s ravage par la peste : son existence est mi-» nee par une espèce de pourriture spiri-' tuèlle, morale et économique... » En 1912, t|uatre-ivingt-dix mille Portugais ont abandonne la mère-patrie. L'ouvrier portugais ne gagne pas un sou de plus qu'il y a dix ans, alors que pendant cet espace de temps le coût de la vie a exactement doublé. LA CUlEIR/RE CONTRE DIEU Le gouvernement du Portugal a officiellement déclaré la guerre, non pas seulement aux ordres^religieux, non pas seulement à l'Eglise catholique, mais à toute religion et à Dieu lui-même. Il .y a quelques semaines, des centaines de petits écoliers proeession-naient, dans les rues de -Lisbonne, derrière une bannière où étaient écrits ces mots : « Pas de Dieu ! pas de religion I ». Si un professeur prononce en classe le mot « Dieu », il est immédiatement suspendu et l'école est fermée. Les livres d'enseignement à l'usage des classes élémentaires sont remplis de blasphèmes et de plaisanteries sur « Monsieur Jésus-Ohrist ». Beaucoup de prêtres ont été emprisonnés parce qu'ils avaient parlé en chaire contre 16 divorce (certains ont été arrêtés séance tenante, en pleine chaire, par des carbonarios zélés) ; quatre mille prêtres ont été chassés de leurs paroisses parce qu'ils refusaient d'accepter, dans l'exercice de leur ministère religieux, le contrôle insolent des loges maçonniques et des groupes de carbonarios. Tous les évêques ont été bannis de leurs diocèses parce qu'ils refusaient de s'incliner devant une loi schismatique. Les prê-tre3 n'ont pas le droit de se réunir à plus de cinq, sous aucun prétexte, sous peine d'emprisonnement.« Le peuple du Portugal, conclut M. Gibs, 1 est livré à'une tyrannie diabolique qui est d en train de tuer l'âme et le corps d'une » nation qui, jadis, a joué un rôle glorieux » dans l'histoire. » Tel est donc, d'après un journaliste radical, le bilan de trois ans du « règne de terreur s de la République portugaise. Il n'est pas inutile de rappeler que c'est ce régime que le citoyen Furnémont souhaita plus d'une fois de voir instaurer chez nous et que chaque fois il se trouva beaucoup de nos anticléricaux pour l'applaudir. Avis aux amateurs... Anniversaires glorieux Le clergé grec célébrant â Preveza l'anniversaire des victoires hellènes is ^ Busilefin polifiqus ^ Signalons, comme symptôme des relation franco-espagnoles, un vote de la Ghàmqr s, française. Mercredi} à la près qu'un an i?n %■'. t t" '• elle a adopté une proposition autorisant' l gouvernement à offrir au gouvernement et té Va9n°l Ie cliamfrein et les pièces accessoire à de Varmure de Philippe II, conservés o, musée de Varmée. La portée de ce vote a èt 10 nettement soulignée : la Chambre a vou}. uj associer le pays au ^ témoignage d'amili ps franco-espagnole dont le gouvernement avai et pris Vinitiative en prenant un décret au'o risant le « dépôt » de Varmure à Madrid. j-j. — Gc n'est précisément^Vapaisemt^ 11 qui se pycpare en Irlande, sur la base ce propositions formulées par M. Asquith ai sujet du « home rule ». L'Ulster n'entent 3" pas bénéficier de Vexclusion seulement pou; un terme de six années et d'autre part le. is nationalistes irlandais s'insurgent violem 3S ment contre les déclarations d'adhésioi ls faites jyir M. John Redmond. De part t< ^ d'autre s'affirme une intransigeance qv. r- sert les Unionistes dans leur campagne n ■o faveur d'élections générales, qui, croicht-ils •u leur seraient' favorables. En Suède la campagne électorale bai soji plein. Les radicaux, sans se rendrt compte, semble-t-il, du mouvement qui en r. traîne toute la Suède, viennent de publia »s leur programme. Tl y est dit : réduction dt f, la durée du temps de service et des charge' & militaires. C'est d'un aveuglément et d'une ^ maladresse invraisemblables. Un seul faii e suffirait à le démontrer : une souscription ; publique en vue de l'achat de mitrailleuses •s et d'aéroplanes de guerre a réuni en quel- J,8 ques jours plus d'un million! .• !3 L'OBSERVATOIRE ■s T.a pression est forte sur le centre et l'ouest e du continent; elle dépasse 769 mm. sur la Suisse, le centre et le sud-ouest de la France et î- le nord-est de l'Espagne. !S Le baromètre baisse sur la mer du Nord, c l'ouest de l'Allemagne, nos contrées, le nord it de la France, la Grande-Bretagne à l'exception {. du pays de Galles et des Cornouailles, l'océan j. au nord des Iles Britanniques et le nord-ouest 2 de la Norvège; il monte partout ailleurs. j1' En Belgique, le vent est modéré ou assez fort * d'entre sud ou sud-ouest, et la température est f comprise entre 0° et 5°. >> Prévision : "vent sud ouest à ouest, modère e ou assez fort; ondées. Leur mentalité —»o«— I s Le «Journal de Oharleroi », à propos de la catastrophe de Thieu, a dirigé contre l'in-' génieur Manche, des attaques qui lui atti-ê rent une réponse méritée : ' « Je suis stupéfait, écrit l'ingénieur, du rôle * odieux que vous me prêtez gratuitement dans / la catastrophe de Thieu. Scion vous, lundi ma- i i tin, j'avais connaissance de l'existence d'une j venue d'eau it de sable à l'étage de'270 mètres, j 1 et j'aurais laissé dans ces conditions descendre . : le poste du matin dans les travaux souterrains. 1 Si vous aviez attendu avant de m'accuscr j aussi perfidement d'imprudence et de~téméiW ; - les résultats de l'enquête à laquelle procède | corps des mines ou même si vous vous étiez j donné la peine d'interroger mon personnel,vous j auriez appris que ce n'est pas vers 4 heures dt | l'après-midi que le bouveau, théâtre de l'acci- ' dent, a donné lieu à une venue d'eau qui, à pre- [ mière vue,ne présentait rien d'inquiétant et que !? ce n'est que vers 6 h. 30 que les sables ont fait . leur première apparition. Prévenu seulement [ à ce moment par les porions qui se sont rendus \ alprs compte d'un certain péril, je me suis f rendu aussitôt sur les lieux ignçrant même t encore alors que du sable accompagnait des j eaux ». C'est toujours la même chose! La hain-^ du clérical ou la haine du patron, de ce qui représente le patron et l'autorité ne cessent d'être le seul mobile qui inspire la presse socialiste. ^ Contre le patron toutes les attaques sont de mise. Peu importe qu'il s'agisse de faits sur lesquels la plus élémentaire prudence commande de s'abstenir de porter un juge- \ ment; peu importe qu'avant d'en parler il « faille attendre la décision de techniciens ou } de magistrats. La presse socialiste accueille •' tout, sans vérifier. Heureux encore quand 1 elle n'y met pas du sien! IlOlillÉ ÉMïlI I i Le « XXe SIÈCLE » sera servi d'ici au 1er juin prochain POUR S FRANCS ; Les personnes qui désirent profiter de \ cette occasion pour prendre un de nos ; abonnements à prix réduit sont priées \ d'envoyer un bon-poste de 2 francs au bu- ; %eau dit journal, impasse de la Fidé- j | litéy Bruxelles. Un attelage original L'attelage que vota est à la jots élégant et peu compliqué; c'est dans les environs de Londres qu'on peut le Rencontrer, mais uos bons chiens de trait n'en permettraient-ils pas d'heureuses expériences chez nous? UN PHOFESSEUB • 8EBTBZ ■ D'ANâBGHIE >0« Le m Soir » prend parti contre l'élève de l'Ecole militaire coupable d'avoir rappelé à la discipline, dimanche, au boulevard, un caporal et un soldat obstinés à lui refuser le salut. Montrons dans l'exercice de# ses fonctions de professeur d'anarchie ce journal, qui ose se targuer de l'amitié de plusieurs ministres catholiques. Le t Soir » écrit : < L'aspirant en question est un petit homme que le conseil de guerre rappellera à la modération. Laissons cela. L'altercation fut motivée par ce sacre salut militaire qui fait tant d'effet, au théâtre, dans les pièces napoléoniennes et qui crée si souvent des incidents sur la voie publique. Le soldat doit à l'officier ce salut qui n est, en somme, qu'un geste assez relâché, peu élégant et pas du tout martial. Or, à l'armée, comme partout, les hommes se partagent en deux catégories : les bons garçons et les mu-fies. , Le soldat mufle fait semblant de ne pas voir le gradé et ne salue pas. tLe gradé bon garçoai ferme les yeux : le gTadé mufle se fâche et fait la scène agaçante à laquelle -nous avons tous assisté dix fois. La foule, avide de se mêler de ce qui ne la regarde pas, intervient et manifeste. Il en résulte un scandale qui n'est pas de nature Raccorder le civil et le militaire. Et, dans notre pays, un antagonisme entre le civil qui a la garde civique et Je militaire qui a k ministère de la guerre serait particulièrement navrant et ridicule. Pourquoi, à la promenade où les soldats sont ■ éîs hommes comme les autres hommes, ne supprimerait-on pas le salut? . A moins, bien entendu, qu'il ne soit indispensable à la défense nationale... ». Donc, le gradé qui exige du soldat, en ap-| plication des règlements militaires, le salut, | fait acte de « muflisme ». Messieurs les offi-"s « ciers, et vous aussi, Messieurs les ministres, ■ l saluez! I Sans discipline, pas d'armée; sans règle-| ments et sans obeissanee aux règlements, (pas de discipline : il n'y a pas à sortir de là. Nous voudrions les voir en te;mps de guerre, ces badauds ameutés, à plusieurs centaines, 1 3 contre l'aspirant-officier qui a fait respecter \ le principe de l'autorité. Le jour où, par leur ■ faute. l'indiscipline des soldats empêcherait les officiers de donner leur mesure et de sauver le pays, qu'est-ce qu'ils feraient pour [e racheter leur sottise? Le journal qui les sou-is tient est plus coupable qu'eux, cent mille 1- j fois. iSi nous avions l'honneur d'être minis-ie j tre, nous le lui ferions voir.,* 5' I LES NOUVELLES ~t j le Carême de Saint-Jacques i- ] Nous apprenons que les dimanches 15, 22, 3- * 29 mars et 5 avril, ainsi que le Vendredi-e •; Saint, le -côté droit de la nef centrale sera it , réservé aux messieurs pendant les'offices 1 j de l'après-midi et par conséquent pendant s [ les sermons du H. P. Hénusse. ® : Il faut savoir gré au clergé de Saint-Jac-c j ques de cette sage mesure et souhaiter ! qu'elle soit un premier pas vers une décision j plus radicale réservant aux seuls hommes ^ i nés conférences de carême. t L'Installation du nouveau curé de N.-D. de Eon-Secours Jeudi après-jnidi, a eu lieu l'installation t de M. l'abbé Stalpaert, le nouveau curé de s l'église N.-D. de Bon-Secours, rue du Mar-3 che-au-Gharbon. Malgré la pluie persistante, ! i une foule très dense a assisté à la cérémonie. \ | Le, conseil de fabrique, sous la conduite de 1 j son président, M. Van Oye, est allé'prendre 3 M. l'abbé Stalpaert, à 2 h. 1/2,'-à son presby-j j tère de la rue de Bon-Secours et l'a conduit • en cortège à l'église paroissiale. La présence 1 des membres de la Société de préparatioi-! j militaire « l'Espérance » qui, le bonnet a * i aigrette bianche sur la tête et la trompette ! aux lèvres, faisaient la haie tout le long du ; chemin, donnait à ce cortège une allure inac-1 coutumée ! A l'entrée du sanctuaire, le nouveau curé , a été reçu par M. le vicaire Van den Heuvel qui lui a présenté les clefs ; puis le cortège est entré dans l'église et les cérémonies liturgiques de l'installation ont commencé immé-. (ii;\tement,sous la présidence de Mgr Evrard, ► î doyen de Bruxelles, par le ohant du « Ven, ç Creator». Les deux témoins du nouveau curé j étaient M. le curé de Sai'nt-Philippe-de-Néri [ son frère, et M. le chanoine Haliaux, curé do g j"' Saint-Boniface. Après le chant du «Te Deum», qui a ter-[ miné la cérémonie, une réunion a eu lieu au s f /.ocal du Gezellenverein, rue Pletinckx. Le - ) vin d'honneur a été offert. Mgi Evrard, M. le i 3 chanoine Haliaux et M. le vicaire Van den j Heuvel ont cordialement félicité M. le curé ! Stalpaert et lui ont souhaité un fructueux a . apostolat. Avant de devenir curé de N.-D. de Bon-Secours, M. l'abbé Stalpaert a été successi-r-ement professeur à l'institut Saint-Louis, puis vicaire à Saint-Boniface, où il a laissé » le meilleur souvenir. Les nouvelles pièces d'or Les guichets de la Banque Nationale ont 2té assiégés, jeudi, par les amateurs de louis d'or. Pensez donc! Vous donniez du papier et on vous donnait de l'or. Le maximum des échanges était fixé, pour prévenir la manie clos collectionneurs, a 40 francs ; pour deux billets de vingt francs, la Banque rendait deux louis : un français et un flamand, afin t de garder le principe de l'égalité des langue». 1 L'avers des nouvelles pièces est très réussi ; ! le maître Gustave De Vreese a dessiné un I Albert de # profil très ressemblant ; il faut, I pour en juger parfaitement, chercher un j "éclairage propice, car sous un certain jour le | relief s exagère et donne à l'aile du nez, par i exemple, et aussi à !a pommette, un très ! mauvais aspect. Le revers est moins beau ; | il représente,^ on le sait, les armes de la Beî-j gique; or, l'éçusson belge est très chargé; i dès qu'on le réduit aux dimensions d'une 1 pièce de vingt francs, il manque de relief : î cela ne saute pas aux yeux. j La légende « Dieu protège la Belgique » | qui orne la tranche est peu marquée, et quand on l'examine on se rend compte que sur certaines pièces la, fra.ppe n'est pas régulière : l'épaisseur varie légèrement. Mais telles quelles, avec leurs reflets un peu rouges, ces pièces sGtit belles. On en voit si peu. Elles auront eu l'avantage, au moins, ae mettre un peu d'or dans des porte-monnaie belges, ce qui est évidemment rarissimer Nous avons encore rôçu crun donateur anonyme une somme de 1 fr. • pour l'ouvrier recommandé à la charité de > nos lecteurs par la Conférence de Saint-Vincent de Paul. Une leçon pour 00s sectaires — o^o^<o * Le Parlement français va admettre la bienfaisance privée, c'est à dire catholique, à collaborer avec l'assistance publique (De notre correspondant) [Paris, le 11 mars 1914 Le 'Sénat va être appelé à se prononcer prochainement sur un projet qui est pendant devant le Parlement, depuis près d'un quart de siècle. C'est, en effet, dès 1882, dans son rapport sur la protection des enfants abaib-donnés, délaissés ou maltraités, que Théophile B-oussel indiquait la nécessité de soumettre à un contrôle sérieux les orphelinats et les établissements d'assistance consacré» à l'enfance malheureuse. Mais ce n'est qu'au mois de juillet 1912 que la Chambre fut ap.-pelée à légiférer sur cette grave question. Elle fut saisie du rapport dans des conditions particulièrement heureuses.On ne chercha point à créer de nouvelles entraves à la chanté privée. On n'entendit pas de réquisitoires haineux contre les couvents. Si quelques critiques furent formulées, ce fut vraiment - j'ose le dire.— sans passion politique et sans parti pris. Et pourtant le rapporteur, M. J.-L; Breton, était un sectaire; fl l'est d'ailleurs resté. Une vaste enquête conduite avec impartialité, les études des praticiens, notamment deux articles publiés dant le « Temps » par M. le comte d'Haussonvîile, les vœux émis par l'« Office central des œuvres de bienfaisance »*— dont les principaux membres sont de zélés catholiques — et pan l'Union des sociétés de patronage avaient disposé la Ohambre à la conciliation. Cest en ce sens que furent adoptés successivement des amendements de MM. Joseph Denais et Lerolle, et surtout une disposition capitale qui, suivant les vues d% MM. Piou, Aynard et Beauregard, dispensait du pécule les établissements dont les ressources étaient trop exiguës et ceux qui se consacraient à l'apprentissage. Quand on relit les achats devant la Chambre, il est impossible de contester la sincérité des efforts qui ont été déployés pour pacifier cette question, pour la dégager des préjugés, pour l'élever au-dessus de toutes les préoccupations qui n'auraient pas pour objet exclusif le bien des malheureux, Te souci des enfants hospitalisés et le respecl de la bienfaisance privée. *** Le rapporteur du projet au^Sénat, M. Fef« dinand Dreyfus, écrit à ce sujet : « N'en deplaise aux esprità absorbés par les querelles politiques, de grands pas vers la pacification ont été faits dans ce domaine*-Il échappe à nos dissensions. Le sénateur radical constate avec joie que, grâce aux efforts des hommes de bonne volonté venus parfoi§ de pôles bien opposés, l'assistance publique et les œuvres de bienfaisance privée se rapprochent, se concertent et sont à la veille* de se réconcilier. Et il cite, à titre de préliminaires du traité de paix, la création des offices centraux, groupant en associations puissantes les œuvres charitables et servant d'intermédiaires entre celles-ci,.les bienfaiteurs et l'Etat; les unions d'œuvres parisiennes récemment fédérées en un groupement unique, destinées à centraliser et à échanger par arrondissement les renseignements et les services. M. Ferdinand Dreyfus affirme que le droit de contrôle et de surveillance de l'JÊtat est admis et même désiré par les représentants les plus qualifiés des œuvres privees. Lors de l'enquête qui précéda le congrès de Reims, la mère Marie Saint-Laurent, supérieure gé»-nérale de Rétablissement de Uaudechard, reconnaissait la nécessité de la surveillance ; « Loin même de la redouter, écrivait-elle, je la souhaite, cette surveillance. A la condition d'être tout à la fois sérieuse\et paternelle, elle ne peut qu'être utile et même très utile âme œuvres. C'est mon ferme sentiment. » Je me suis laissé dire que des erreurs, des abus avaient été commis dajis les œuvres d'assistance, aussi bien dans 1& oeuvres^ de l'Etat que dans les oeuvres privées, religieuses cru laïques. Si la surveillance projetée doit mettre fin à ces erreurs et à ces abus, tant mieux : ce sera profit pour tous, pour ceux que les œuvres recueillent et pour les œuvres qui les recueillent.» Des hommes de grand savoir et de grand cœur ont fait de beaux travaux où ils ont rapproché et comparé les efforts d'assistance en France et à l'étranger. Mais ces travaux, nous les connaissons mal, quand encore nous les connaissons. Ce sera encore profit pour nous tous si les inspecteurs s'en font, avec bienveillance, l'écho auprès de nous et nous signalent, à l'occasion, une initiative heureuse ou des procédés utilement éprouvés. » En outre combien sera diminuée notre responsabilité en ccs occasions où, de toutes les solutions possibles, aucune n'est à l'abri de la critique ». Il faut organiser la surveillance pour les enfants et non contre les œuvres. La Chambre et la commissicm du Sénat y ont-elles complètement réussi? On 11e saurait dire que leur travail est à l'abri de la critique, mais on doit rendre cette justice à l'une et à l'autre qu'elles ont cherché à élever la question au-dessus de toutes les préoccupations qui n'auraient pas pour objet exclusif le bien des malheureux, le souci des enfants hospitalisés et le respect dé la bienfaisance privée. Voici maintenant un bref résumé du pro« jet tel qu'il sort des délibérations de la commission sénatoriale. Une première série d'articles s'applique h la surveillance et au contrôle de tous les établissements. Coux-ci ne sont astreints qu'à une simple déclaration, mais sont tenus de se soumettre à toutes les mesures prescrites pour empêcher les abus. Quant à la fermeture, elle ne pourra être prononcée que par une juridiction nouvelle composée des représentants de l'assistance publique et de la bienfaisance privée et seulement après un débat contradictoire. C'est U première fois que, dans notre pays, une représentation légale est assurée à la bienfaisance privée. Le projet donne à cette représentation un rôle consultatif et un rôle actif; il l'investit de fonctions juridiques. Il prévoit, en effet, la création, dans chaque département, d'un conseil d'assistance publique et privée, composé de représentants élus par les œuvres privées et de membres désignés partie par le préfet, partie par la cour d'appel ou par le tribunal civil. Ces conseils seront entendus sur toutes les questions qui leur seront soumises pour

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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