Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1493 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 02 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g73707xs3g/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

iSf ANNEE — Série nouvelle - N° 8© t.© Numéro iô Centimes (5 Centimes au Front) LUNDI 2 AVRIL" 1017/ RÉDACTION & ADMINISTRATION t3, rue Jean-Jaequss-Rousseau, 33 PARI S Téléphone : Guten.berg 139-65 BUREAUX AU HAVRE . 28'° "»« de la Bourse - LE HAî^Jî TÉLÉPHONE : n° 64 .àELGE LQNDON OFFICE ï 21, PANTON STREET leiaester Square, S. W, Directeur : FERNAHD NEURAY LE XXE SIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENT3 Franc*,,.S. 2fr.50 par mois • » 7 fr.50 par trimestre Angleterre. 2sh. Sd, par mois « . 7sh,6d. partrlmastr» Autres pays 3 fr. - par mol3 • 9 fr. — par trimastr» PUBLICITÉ S'aêrssssr I l'Afifflieistration Su Josraa ou à l'Office de Lonctroa Les petites annonces sont également reçues à la Société Européeuno d« Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LA SUISSE et les déportations Le récent débat au Conseil nations donna Iiea à divers incidents Nous avons publié, dans notre numéri du 29 mars, le texte de la résolution voté< par le Conseil Nationai suisse approuvai! fa démarche faite à Berlin, le 21 novem taie 1916, par le Conseil Fédéral à l'occa sion des déportations en masse des Belge et des Français «n Allemagne. Le Comité National — qui est le Parle ment de la Suisse — se livra à ce suje à un débat qui occupa deux séances et qu •lut, à certain moment, presque orageux La question des déportations avait ét portée devant le Conseil National par un pétition revêtue de 150.203 signatures e par l'initiative des Grands Conseils de cantons de Vaud, de Genève et de Net châtel, qui sont, comme on le sait, de ciantons romands. Ces pétitionnaires et ce Grands Conseils demandaient une prote; tation formelle contre les déportations e se basant sur le fait juridique que la Su3s se est partie contractante aux Convention de La Haye qui condamnent les agisse •nents de l'Allemagne. Ce point de vue fut éniergiquement e> posé et défendu devant le Conseil Nation® par plusieurs orateurs, notamment par V: de Meuton (Vaud), M. Leuba (Neucliàtel et Mil. Si'gK et Fazy (Genève). Ces ore teurs s'attachèrent à démontrer qu'en ac mettant même qiue la Suisse n'eût poil, l'obligation de protester contre les dépoi talions, elle en avait incontestablement 1 droit. De plus, — a dit M. de Meurorï, — il y four la Suisse un intérêt matériel et mor£ considérable à ne pas paraître admettre u seul instant la légitimité des atteintes po: tées aux droits d'autres nations ; il ne fat pas qu'on puisse nous dire un jour : > Vo-i: avez gardé un si'lence prudent.^ Vous ave donné l'exemple de la neutralité égoïste < indifférente » Notre situation géograpluqu et internationale nous a créé des devoirs nous avons accompli le mieux possible ne devoirs d'humanité ; n'en tirons pas orguei et ne croyons pas avoir ainsi tout. fait, rous reste à élever la voix et à attirer l'a tention des belligérants sur l'existence d'ur conscience publique. Les vivres et le clia bon ne sont pas tout ; parfois, il faut savo placer les intérêts moraux au-dessus des il térêts matériels. Et puis, à ceux qui ont peu nous élirons qu'il ne faut jamais hésiter remplir un devoir moTal de la conscience si péMoure, quelles qu'en iprossent être les co: séquences. Ce n'était point l'avis de la majorité i la commission qui avait fait rapport si la question. Son président, M. Meyer, qi ;est rédacteur en chef de la Ncuc Zurclu Zeitunq, — déclara que la* Suisse deva se borner à déplorer les maux de guerre et à faire tout ce qui est en se pouvoir pouir les atténuer. Là se bon soin rôle, oai elle est neutre. Il y a évidemment, — a-t-il ajouté, — d sentiments humanitaires à la base de la y. tition et de l'initiative ; mais le Conseil féo (al en a déjà tenu compte lorsqu'il a fs savoir à Berlin l'impression défavorable pr duite dans notre pays par les déportutior et cette démarche suffit amplement. Ce point de vue fut aus>: celui de ï Hoffmann, conseiller fédéral, parlant s nom d'il gouvernement. Le vote fut urne surprise et le résuit d'une manœuwe dont l'auteur responsab est M. Grimim, dlépuité socialiste de Bern Le Journal de Genève n'a pas hésité traiter cette manœuvre ils « polissonn rie ». M. Grimm s'est rallié en apparen à la motioni de protestation mais en y a,jo tant « une protestation contre la violatie du droit des gens qui ont été commis à l'égard du malheureux peuple grec. Gomme si, en droit et en fait, la situqtie die la Belgique était comparable à la situ tion de la Grèce ! Les députés des cantons romands, po" déjouer la manœuvre, demandèrent qu'( votât par division, mais, ils ne furent a payées ni par la minorité socialiste, par la minorité catholique et, dès lors, mation de protestation qui assimilait cas de la Belgique à celui de la Grèce, f rendue inacceptable et la minorité de l'a semblée, partisan de la protestation formi le contre les déportations, ne put mieai se compter au; vote. C'est dans ces conditions que la propoi tion éduJcorcie de M. Dancourt, accept par la majorité et se bornant à apiprouiv la démarche faite par le Conseil Fédér à Berlin, fuit adoptée. C'est de cette ré£ lution t[ue nous avons publié le texte. i.es journaux de la Suisse romande p bliemt, sur ce sujet des articles où se t duit tout leur mécontentement. A propos de l'attitude de la presse suiss on nous permettra de remarquer que Neue Zurcher Zeitung ne mérite pas to les jours, loin de là, le brevet de neutral que notre sympathique confrère Louis D mont-Wilden. lui décernait un peu généré sement l'autre jour. Simple remarque s laquelle nous n'insisterons pas davanta; ne voulant pas rouvrir un procès dont r lecteurs ont eu sous les yeux trop de p ces édifiantes. UNE PROTESTATION A la séance qui a suivi le vote que Journal de Genève et la Gazette de Lt sanne appréciaient si sévèrement, le Ci seil national suisse a entendu lecture de protestation suivante : Les soussignés constatent, que la mani dont, il a été procédé dans la séance d'il à la. votation sur les initiatives des Oral Conseils de Vaud, Genève et Neuchâtel. suir la pétition des 150,000 signataires, ai que le refus de diviser la question confon ment à l'art. 79 du règlement du Conseil tional, les ont empêchés d'exprimer leur 1 n,ion. Ils protestent contre le mode de m tion qui leur a été imposé par la majo: et déclarent que, s'iis avaient pu émettre vote, i.ls auraient accepté la proposition la minorité de la commission, tendant à d nt-r suite aux initiatives et auraient repou l'amendement de M. Grimm. Cette protestation est signée par tre députés vaudois : MM. Bonjour, Bos. Chuard, Emery, Gatwdard, Jalon. Mai £er, Mermoud, de Uev.ron, Armand Pigi Pillioâ, Peymond et -Yersin, soit toute la députation du canton de Vaud à l'exception de MM. Grobet et Secretan (qui ne participent pas à cette session), — par sis députés genevois : MM. Ador, Fazy, Mau■ , noir, Micheli, Peler et Willemin — pai quatre députés neuchfttelois : MM. Don-hôte, Calame, Leuba et Albei'. Piguet, — par quatre députés tes-îTTois : MM. Balli j Borella, Gai%am ét Vassalli, — et par ur 1 député valaisan : M. Tissières. Un socialiste, M. Sigg (Genève), a dé claré en séance que, si la protestation lu avait été soumise, il l'aurait égaleanen > signée. wvwt —r- : Pour que la paix ï soit durable.. ê POUR QUE LA PAIX SOIT DURABLE t IL FAUT QUE SOIT BRISE LE MILITA s RISME PRUSSIEN. MAIS POUR QUE Cl RESULTAT SOIT ACQUIS, IL FAUT QUI s LA PRUSSE SOIT RAMENEE A SE ® FRONTIERES HVSTOP.IQUES ET LACKI il LE FRUITS DE SES RAPINES. I - L'OUEST C ESV^LH FRANCE ET LA BEL - GIQUE QUI ONT, POUR CELA, DES RE PRISES A EXERCER. A L EST, C'EST Li 1 POLOGNE ET SES REPRISES POLONAI ; SES QUI SONT AU POINT DE VUE DE i INTÉRÊTS CENERAUX DE L'EUROPt D'UNE IMPORTANCE CAPITALE .1 Le Temps du 1er avril 1917. e • vwvw i êfi sont les vfûis FIâBiandsî n î- AlfonsSevens puni par les Boches pou ,t avoir flétri les flamingants akiivlstes *î Voici un triait qui mérite d'être souligné s car il montre en même temps comtnien 1, les Boches traitent les 'Flamands fidèles [i leur pati'ie et comment ces Flamands jv tr gent les flamingants activistes emba'igc f ttéiS peur l'Ailllemajgne. l'" On se rajppell'e que les Adlemands av-aien j. arrêté Alfons Sevens, li'ttémteur flamain [» bien connui et partisan d» vieille date d'un à université flamjande. Son crime était (T* i- voir dénoncé une machination boche dan i- la décision de von Bissing « flumanxïisant l'université de Gand.On l'en châtia en l'ei voyant en Allemagne où 11 fut interné a te camp d'Hulzminden. Il y a quelque temp tr des journaux annoncèrent que Sever ri avait quitté Hulzminden et avait été rem ■r en liberté. La Vérité est bien différente. S' it vens n'est plus à Holzmintden... parce qu' ^ a été envoyé en détention plus sévère ei n cône au camp de GeJflle-Schloss (Hanovre ie Et veut-on saiwir ce qu'on lui reproch pour justifier cette aggravation de peine D'avoir fait une propagande patriotiqi: CONTRE LES AKTÏVISTES FLAMINGANTS parmi 1< prisoniers belges d'Holzminden. ?! Ce trait nous paraît assez éloquent pOC 0_ pouvoir se passer de tout commentaire: 5, WWW î, LES TROUPES FRANÇAISE! £ ont progressé à au isord-ssî de Margiva! ^ r "T ' ? le communiqué officiel français du 1 1,1 avril, li heures, relate : ÎS » Sur la Some et sur l'Oise, lutte d'arti >n ierie assez violente dans la région de Roi a_ py et sur le front Essligny-Benay. Escaimouches de patrouilles dans le si ,r teur de Foiembray-Coucy-le-Chàteau. in Au nord et au sud de l'Ailette, noi P; avons réalisé des progrès sensibles a j11 cours de la niudt, notamment au nord e , de Margival. ~ ' Des tentatives ennemies sur nos peti at I postes au suid-est dé Craonne, près < Vauquods et dans la région à l'ouest cl « Mort-Homme » ont complètement échou le Nous avons fait quelques prisonniers Nuit calme partout ailleurs. je Voir en « Dernière Heure » le commun ar que de 23 heure et un communiqué brita al nique important. o- www - LA GUERRE AËRIENK! ;p - Jas Les " as " français se distinguent (Officiel.) u- Malgré le temps défavorable qui n'a c< ur sé de régner sur le front nos pilotes ont rç, vré, au cours de cette semaine, de no: 'os bats aériens et détruit sept appareils al iè- mands. Ces combats ont permis au sous-lieu nant Dorme de porter à 18 le chiffre d avions ennemis qu'il a abattus. Le cota',ne Doumer et l'adjudant Casale c ie descendu leur septième adversaire. Enl IU_ le capitaine Maton a remporté sa cinqu ,n_ me victoire. la WWW Lugano csntre d'intrigues allemand îds * tl|| Genève, 1er avril né La Gazelle de Lausanne dit que Lugia na.% n'a pas cessé d'être un centré d'intrigi allemandes. C'est là qu'on, travaille con l'Italie et le Vatican. Ainsi s'expliquent nn paroles d<ui comité Hertling, ministre pi ie sident bavarois, aju Landtag de Bavièân on- « Laigano a un intérêt tout particulier pc 3î>é notre diplomatie allemande et pour ce de l'Autriche-Hongrie, notre alliée. C' la porte qui nous permet de communiq\ ize a\HJC T Italie et de recervoir les informatic ;el, dont nous pouvons avoir besoin. » Ai lie- s'explique aussi le passage récent à Luga cet, cLe pliusiews personnalités alLemandes L'AMERIQUE ET LA GUERRE Les préparatifs militaires Washington, 1er avinl. — Toutes les dispositions pour l'organisation des forces armées des Etats-Unis sont maintenant prê-ï. tes à être soumises à l'approbation du Congrès.Le secrétaire d'Etat à la guerre, M. Baker, a déclaré hier qu'au cas où le Congrès réclamerait un projet concernant une augmentation des forces de l'armée, il est prêt à lui en soumettre une immédiatement qu'il a élaboré au cours des conférences tenues chaque jour, la semaine dernière, I avec le général Scott, -chef de l'éta.t-major, avec le général. M. Bliiss, son lieutenant-général, M. Kuihn, le président de l'Ecole ' de guère, et M. Crodes, avocat général. M. Baker s'est abstenu de faire connai-: tre si ce projet était basé sua- le maintien I du système d'enrôlement volontaire ou. sur J un autre mode de conscription. Aucune in-5 diication n'a été donnée sur le nombre des t hommes qui seraient appelés ^ Le tota-1 des forces de l'armée régulière et de la garde nationale,telles qu'elles sont I actuellement constituées, dépasse 700.000 . hommes, sans compter les bataillons de ré-- serve et de recrues Pour protéger M. Wilson î Plusieurs membres du Congrès qui vien-nent dfariver à Washington insistent au près d!u président pour çue celui-ci ne s'adresse pas personnellement au Congrès de crainte qu'un attentat soit dirigé contre lui. Ces congressistes lui conseillent de suivre l'exemple du président Mac Kinley qui, lorsqu'il demanda la guerre contre l'Espagne, fit remettre une copie de son message à chaque membre du Congrès. On, croit cependant que M. Wilson tient â parler II est possible que le public soit empêché de pénétrer dans les galeries, en tout cas, des précautions extraordinaires seront prises pour sauvegarder la personne du président M. PENFIELD RENTRE AUX ETATS-UNIS La Nouvelle Presse Libre de Vienne annonce que l'ambassadeur des Etats-Unis, M. Jpenfieild, avec sa femme et une partie du personnel de l'ambassade, partira dons quelques jours par la Suisse et la France pour un court séjour à Washington, où il a été appelé par M. Lansing, secrétaire d'Etat. Sa présence, dit le journal, est réclamer d'urgence par les ministres américains, qui désirent le consulter sur les questions concernant la guerre LA REVOLUTION RUSSE i. . i « i il<»!♦ *1-»•j1 *1**>*♦I4 " n i r Les manœuvres austro-allemandes 0-0 o i L'œuvre de réorganisation intérieure.--Les intrigues dans la famille impériale i II est certain qu'à Vienne et à Budapest, 8 comme à Berlin, on manœuvre pour con-l- quérir les sympathies des réyolutionaires s russes et obtenir d'eux une paix sïipanée. )r Et les intrigants de Budapest, moins pu i- sés que ceux de Berlin, mettent carré-u ment les pieds dans le plat. L'opposition ?, à la Chambre hongroise avait déposé l'or-s dre du jour suivant : is u Notre honnête désir est que le peuple > russe puisse, en toutes circonstances, res-il ter libre de jouir de la liberté eonstitulion-i- nelle qu il a conquise^ » |. En l'acceptant au nom du gouvernement e — il fut naturellement voté à l'unanimité ? — le ministre des finances^ confessa tout e simplement que « la Hongrie désire avant « tout être en présence d'un gouvernement possédant la confiance de tout le peuple r russe et avec lequel elle puisse conclure une paix honorable. » Le chancelier Bethmann est assurément plus roué quand, après avoir proclamé à la face du monde qufil ne désire pas se î mêler des affaires intérieures de la Rus-® sie, il fait également claironner urbi et orùi le passage suivant de son discours. « Sur le front oriental, des opérations de vaste envergure ne sont pas envisagées pour le moment. La saison de 1 annee, le dlSoncement des routes empêcheraient une. grande offensive, » En même temps, les journaux allemande sr et autres qui puisent leur inspiration a Berlin, assurent que le bruit d'une grande offensive allemande sur le front de Ri-1- sa est d'invention anglaise. Ce pauvre M. 1- Bucanam aura décidément bien des crimes à expier. . ;c Ces misérables intrigues ne paraissent pas devoir ébranler la noble fermeté de 1 ar ls niée et de tout le peuple russes. Elles n au-u ront pas plus de résultat, assurément, que st cette manœuvre de dernière heure — comme on disait aux élections — qui a fait ts venir à Berlin une députation lithuamen-le ne-blanche russienne, une espece de « Con-u seil des Flandres » de l'endroit, afin é. qu'on lui exposât le dessein de constituer ces pays en Etats indépendants fédérés a l'Empire allemand. -, Voilà des traîtres qui seront reniés par „ leurs compatriotes avec la même vigueur que M. Verhees, dégradé die 1 Ordre de Léopold, et ses complices du susmt « Conseil » Et pour que l'Austro-Allemagne ne s'abuse pas sur l'accueil q,ui attend ses E propositions de paix, voici ce que le grand journal de Pétrograde Novoié Vrémia lui fait savoir : «. Une paix honorable exige avant tout l'évacuation des territoires occupés par les troupes allemandes. Nous voulons unie paix 1C_ qu'un nouveau fou allemand couronné ne ]j pourrait plus troubler. » Le Ben, aussi énergique, écrit : 6 « La démocratie russe déside réellement « conformément aux paroles du chancelier, ph devenir le soutien de la véritable paix mais, comme dit le proverbe : l'honnèteM li est bonne à condition que tous soient hon „ nêtes. Donc, l'Allemagne rend irréalisable ce désir. » îe- r ♦ i * * Le gouvernement provisoire vient cl'ac complir l'acte le plus important qu'il ai introduit jusqu'à présent dans la politiqui r-« intérieure de la Russie. 11 a décrété 1 ég'a litl- absolue de tous les citoyens dans le: fonctions militaires, civiles, politiques, etc Tout le monde pourra prétendre aux gra des dans l'armée et dans la marine, suivr no les cours des écoles, posséder du bien es pcouiper des pistes dans l'administratioi ■re et la magistrature, sans limitation ni ex les clueion. quelles que soient la religion, 1: ré- secte, la province d'origine. C'est un véiri ï : table bouleversement de l'ancien régime ur Un détail : les sujets allemands na.tura lie lisés sont exclus du/ bénéfice de ce décret îst Continuant son œuvre de réorganisatioi ier intérieure, le gouvernement provisoire : ns interdit définitivement l'usage des boisson isi alcooliques. Les vins ne seront autorisé no qu'à la condition de contenir moins d' 12 0/0 d'alcool, et encore les assemblée locales et provinciales pourront-elles porter des interdictions complètes. Les propriétés foncières du Tsar deviefir nent domaine de l'Etat. Elles mesurent 65 millions d'hectares 1 Un projet de loi rendra l'arbitrage obli-patoire dans les conflits entre ouvriers et patrons. * * * Les intrigues auxquelles se sont livrés certains membres de la famille impériale après l'abdication de Nicolas II viennent d'avoir de nouvelles conséquences. Le grand-duc Boris, ancien hetoam des Cosaques, vient d'être arrêté. Il est le fils de la grandie-duchesse Wliadimir, incarcérée pour menées en faveur du grand-duc Nicolas. Le gouvernement a ordonné le transfert à la. forteresse Pierre-et-Paul de tous les personnages q|ui sont enfermés avec l'ex-tsar au palais de Tsarskoïé-Sélo. L'ex-enï--pereur et sa femme se trouveront, de ce fait, complètement isolés. En même temps, la garde de Tsarskoïé-Sélo a reçu l'ordre d'intensifier la surveillance des prisonniers et de constater trois fois par jour, sans compter la visite du matin et celle d'avant le coucher, que l'ex-tsar et son épouse sont réellement au palais.Un pronostic. — Dans une interview, M. Kerensky, ministre de la justice de Russie, ayant fait l'éloge des institutions libérales britanniques, a déclaré que, selon lui, la grande majorité du peuiple se prononcera, au plébiscite procliain, en faveur de la République, M. Kerensky expliqua ensuite que dans les provinces, les paysans ont vécu depuis longtemps sous un régime communal, de sorte que l'idée républicaine ne leur est plus aussi étrangère qu'on voudrait peuit-être le faire croire. Un incident. — L'organe révolutionnaire Pravda publiait dans les premiers jour! du nouveau, régime des articles inquiétants tels que celui où il demandait qu'on mîi bas les armes sans délai, et que le véritable mot d'ordre des socialiste® lusses était u A bas le gou/vennement ! A bas la guerre contre l'Allemagne ! Vive la guerre de clas ses ! » Or l'individu trui était le directeua de la Pravda vient d'être démasqué pai le révolutionnaire Bourtzef. Ce n'étai qu'un agent provocateur au service de l'an cien régime. Sous une nouvelle directioi la Pravda est deveinue'rien moins que paei fiste. — Intérim. LES DEPUTES ET LA DISCIPLINE MILI TAIRE. — L'ACCITATION CHEZ LE! JUIFS. Londres, 1" avril. — On mande de Pé trograd que les députés Sfremoff et Mako gen ont été envoyés à Riga, où ils ont ét reçus par le général Radko Dimitrieff, le quel les mit en contact avec 1,800 délégué des soldats et officiers de la 12» armée. L'entretien a eu lieu dans la cathédral . de Riga et a donné lieu à des scènes indes criptibles d'enthousiasme. M.Makogen a fait appel à l'esprit de con corde entre officiers et soldats et rappel • qu'il avait déjà perdu deux fils à 1a. guerre Il ajouta qu'il préférerait perdre les deu i qui lui restent plutôt que d'apprendr - qu'ils ont désobéi à leurs officiers. > Les deux députés allèrent ensuite rép^ ter leurs déclarations aux soldats des pre • mières lignes, s'exposant au feu de l'enne mi, fait pour lequel ils ont été décorés pa , le général Dimitrieff de la médaille de Si i Georges. Les correspondants anglais remarquer i qu'actuellement le plus grand danger de - rive, dans certains districts, de la popule tion juive, laquelle paraît en proie à un - agitation hystérique. Ces correspondant . croient qu'en cas de réaction les Juifs s« i raient les ijjrmiers à en souffrir et inv i tent leurs coreligionnaires des nations o< 5 cidentales à adresser dos appels aux con 3 mumautés israélites russes afin qu'elle ' aient à collaborer loyalement avec la noi > veau gouvernement. Les socialistes beiges contre toit compromis avec les socialistes Mes La politique de M. Camille Huysmsns désavouée par des membres de son " Union des travailleur*" Nous lisons dans l'Eclio belge du Iti mars : Paitmi les socialistes belge internés en Hollande a circulé une déclaration que nous avons publiée, marquant un complet aocord avec les résolutions qu'ont volée; récemment les socialistes en Belgique occupée, résolutions qui sont notamment hostiles à la reprise des relations, en ce moment, avec la Sozial-Démolcratie aile, mande. Seuls, les socialistes wallons em1 été touchés par le document dont une quinzaine d'exemplaires seulement ont circulé, Aucune propagande n'a été faite, aucune pression exercée, cependant par exemple qu'au camp de Zeist un grand meeting st tenait, sous les regards bienveillants dei autorités militaires hollandaises, touyour; sévères quand il, s'agit de réprimer la pro pagandè socialiste parmi les soldats... hol landais. Dans cette réunion de Zeist, le se crétaire autrichien du citoyen Qaimille Huysmans,envoyé par celui-ci, engagea les internés à retourner en blanc, sans signa ture, la déclaration II n'empêche qu'ei moins de dix jours celle-ci n'a pas reçi moins de 350 signatures de socialistes vval Ions, régulièrement affiliés aux fédération! de Liège, Thuin, Soignies, Mons^- Charte roi, Tournai. D'autres suivront. Parmi les militants qui ont signé cete déelaratior citons le citoyen Renier, secrétaire de le fédération des cheminots belges, le secré taire du syndicat des mineurs de Genly le président d'un groupe de La Bouv.erie les citoyens Tenvagne, daputé d'Anvers Victor Ernest, député suppléant de Char leroi, Louis Piérord, membre de la Fédé ration socialiste boraine. Mais voici qui est intéressant : la décla ration a été signée par de nombreux adhé rents de l'Union des Travailleurs belges d i Hollande. Celle-ci tenait, le 18 février der nier, à La Haye, une conférence, à laquel le assistaient environ quatre-vingts délé gués et où fut votée une j-ésolution en dé saccord avec celle des se>cialistes du pay: occupé et favorable à la reprise immédia te des relations avec les socialistes" aile mands. Que ce texte voté par ejuatre vingts délégués n'ait pas été au n réalabli soumis aux délibérations des sections d< l'Union des Travailleurs Belges, oela es établi par une déclaration qu'ont signéi soixante-dix internés du camp de Hardeir wijk, déclaration adressée au citoyen Emi le Vandervelde, président de l'Internatio nale. Los signataires, menubres de l'Union de travailleurs belges de Hollande,-sollicitent di congrès des socialistes des pays alliés, i Paris de ne reprendre aucune relation ave tes députés socialistes allemands qui on trahi l'Internationale ouvrière en votant le budgets de guerre pour massacrer la class ouvrière belge. 01s protestent énergiquemen contre l'attitude du congrès qui a eu lieu 1 18 février 1917 à La Haye, et qui, maigre li présence du secrétaire de 1 Internationale n'a été que gaminerie, manque de respec ù nous tous cl un acte d'indiscipline eontr le parti socialiste belge. Le diélégué die Har derwijk n,'a pas eu pour mission, de se resn dire ou congrès diu 18 février, pour voter h reprise des relations avec les socialistes aile mands. , , . Nous n'avons pas été consultés a ce sujet ce délégué n'a pas eu de mandat pour pai 1er en notre nom, c'est de la trahison. La protestation adressée à Vandervelde après avoir rappelé comment dans les con grès internationaux, socialistes et syndi eaux, ce furent les Allemands qui, tou jours, s'opposèrent à la discussion de It tactique de la grève générale à opposer la guerre, termine par ces mots : « Au Cor grès de Paris, chantez à notre place un vibrante Marseillaise, chant de la liberté chant affirmant le droit à l'existence d peuple belge. Crions ensemble : Vive Jau rès ! Vive Vaillant ! Trahison par les trai i res allemands I » — vwvw Des grenades explosen dans un camp françaii 40 VICTIMES Deipuis quelques jours, le peloton d'ins t-ruction de la classe '1918 effectuait de • manœuvres au terrain de manœuvre de 1 i Brigaudière, près Romorantin. Les cadre de la classe 1918 simulaient urne attaqv -de tranchées avec lancement de grenade - réelles. L'exercice était terminé. 'Autou - du colonel, qui faisait la critique, et3.1 ci - groutpês touis les gradés. Soudain, une fo: - midable explosion retentit et des cris d 3 douleur s'élevèrent. Une trentaine de gr naeles contenues dans un sac à terre v 3 nalent d'éclater. Unie quarantaine de soldats avaient é atteints par les éclats. Deux soldats, den - hommes de cirvée, qui manipulaient 1< i sacs, appartenant aiu 115" d'infanterie, l'u . caiporal de territoriale, père de cinq ei i fa.nts, l'autre jeune soldat de la classe 191 c qtui devait partir pour le front et dont ifépart avait été différé, étaient morts si - le coup. Dix militaires, dont un officier, ava.iei - été grièvement blessés. Ils ont été adm. r à l'hôpital numéro 7. L'état de deux d'er - tre eux est désespéré. Trente autres ont S légèrement atteints. Une fillette qui 1 t trouvait sur la route fut blessée au molli :- et au pied. On a dû l'opérer. L'enquête ouverte à la suite del'expl e sion semble démontrer que la douille' pr s tectrice d'une grenade s'étant accrochée s - sac, l'engin s'amorça tout seul et expias .- Toutefois, comme l'on pouvait se trouvi en présence d'un lot de munitions déîe ;- tueuses, le commandant de la place e s Romirantin a fait exploser au champ e ;- tir toutes les grenades qui se trouvais en défiât à la paudiière de la garnison. LES GRANDS MATCHES DE FOOTBALL France-Belgique Les Belges remportent une belle victoire par 3 buts à 1 t » Malgré la pluie et la neige de la ma> tinée, malgré le temps douteux del'aprèsj ' a midi, longtemps avant l'heuire annoncée un; „ public nombreux et impatient se pressait, hier autour des bafrières du t< ground ». de la Légion Saint-Michel, rue 01iviea:-de-> . Serres, à Paris. ,, La pluie des derniers jours avait rendu! d le tei'radn très touird et on se rend compte) a 1 iméeldatement que les joueurs auront un. u dur imatch à fournir. n Il est 3 heures cinq quand l'équipe bclgd ji fait son entrée sur le terrain, saluée par, e les applauelissements de la foule. Le « on-i ze ii belge est au grand complet et est r. Conduit par le sympathique sergent J. dei Bruyne. La belle musique du 23° d'in-i e fanterie joue une vibrante « Brafoajj. ). çonne » 1 e Voici la composition de l'équipe belge 3 0 But : Decoux (Uccle Sports) ; arrières 3 i S'waertbroek (Daring C. B.) et Hubin (Ra* e cing C. B.) ; demis : Cuppens (TilleUï; n F. C.), Hanse (Union St-Gilloise) et Van! Il Herk (Hasselt F. C.) ; avant : Goetinok 1 (F. C. Bruges), Wertz (Antwerp F. C.), Balyn (F. C. Bruges), Van Hegge (Union - n St-Gilloise) et Van Cant (Racing C. M.), t 1 Cinq minuties après, les Français font a leur entrée salués par la Marseillaise et) également très applaudis. Ensuite vient e le tour de l'arbitre, M. Howarth, en l'honneur de qui on joue le God Save thei Rinq. Ç Parmi les Français il y a deux remplaçants : Carrier défend le but au lieu dei p Chayroguès et Dartoux joue à la place d<3 | Vialmonteil. L'équipe française est doncf la suivante : 3 But : Carrier (C. A. S. G.) ; arrières 3 „ Huot (C. A. Vitry), Hanot (A. S. Françai-i se) ; demis : Lhermitte (C. A. Paris), Jour* ^ da (C. A. S. Générale), Danger (C. A. Pa* ' ris) ; avants : Brétille (C. A. Paris), Dévia ® (C. A. Paris), Nicolas (Gallia Club). Dar.j c toux (O. F.), Detalande (S. R. U. C.) R L'excellent capitaine de l'équipe belge, Gaston Hubin, gagne le to'ss et choisit de! jouer le demi-temps avec le soleil et 10, vent dans le dos. Il est 3 h. là quand M. Ba3tin, le distingué consul belge qui préaide la réuni/n, donne le coup d'envoi aux équipes. La première descente française est im- | médiatement arrêtée par Swartebroek qui renvoie la balle à ses avants. Un essai det 5 Balyia, mal dégagé par le keeper français,. 1 amène un corner forcé par Van Hegge ; 1 celui-ci, bien botté par Goetinck, 11e livre j : rien. . t 1 Après une première attaque française?, ^ arrêtée pour offside, ceux-ci obtiennent uni 1 » coup-franc à 2 mètres de la ligne des pe-i ; 5 malty belge, sur taute d'un de nos ar* i rières : le coup à contenir est bien botté par Hanot, mais il est encore mieux , t arrêté par Swartebrœck qui dégage sort : camp. Les Belges obtiennent un second corner t par Goetinck ; il ne donne pas de résultat - immédiat. Mais après une série de passes devant les buts français. Van Cant shottei | ■ durement au goal, Carnier dégage faible* " ment, et Wertz reprend de la tête et marque le premier goal pour les Belges. L'enthousiasme créé par ce premier smcij 1 cès n'est pas encore calmé que Hanse, part - un formidable shot à 20 mètres, marque! ) - le 2e but pour notre équipe. Le jeiu se cantonne, pendant quelque 1 teimtps dans le camp français. Malgré lo', s ^ terrain lourd et leur poids, les joueurs, ' belges sont nettement supérieurs et beau* 3 coup plus lestes sur la balle. Sur une nou- > velle descente de Van Cant, terminée par) J un dur shot, la balle va out. • s Les Français attaxjuent deipuis dix minu> tes, lorsque sur une ciuarge de Swartebroek l'arbitre accorde un coup franc aux! . Français ; après quelques passes, Nicolas i Sihotte sur la latte. 1 Une mognifiiejuie descente belge se ter*» t mine par utn beau goal de Balyn. La balle voyage d'un camp à l'autre et , peu après le retpos est sifflé, laissant l'ait ' 1 > vance aux Belges par 3 buts à 1, Au second mi-temps, les Français sont renforcés par Mathieu, de la Générale, qui! I remplace Huaî. Ils attaquent immédiate* . ment et le jeu est mieux équilibré. Decouxl g dégage bien> plusieurs fois. Un centre dft ( „ Van Cant est intercepté par Carrier. Après un comer français qui est dégagé^ : „ un descente belge est arrêtée pour off* s side. r Une échappade de Devic voit DecoùlS [t sortir hors de ses bois et aller à la ren-e contre du Français, pendant que Swa.rtc- i q broek le remplace dans le goal ; la baltei ® va out. Les Belges marquent un quatrième buï ' qui n'est pas accordé pour faute devant! t a le goal français. _ Le jeu est sensiblement égal et le balloH 1 voyage quelque temps. n Van Cant se démène comme un diablS lw dans un bénitier : il vient chercher la balle ; dans le camp belge, dribble toutes les 11-[g gnies françaises et termine par un beaiii ; tr centre qui est mal repris. Peu après, ij 1 force encore un corner. Le jeu est émouvant au possiblé, le3 ia deux équipes font tout pour gagner, mais v ne parviennent pas à marquer. Nicolas meti y encore à côté pour les Français. Il reste encore un quart d'heure à jouei} jt et la pluie se met à tomber ; le terrain de* vient absolument impraticable, le ballort 5. -est très lourd et les joueurs, qui glissent eti 1 tombent fréquemment, sont énervés ; 1*» 1 nj, public aussi s'énerve, tout le monde atrti , tend la fin avec impatience. ,Peu de temps après, la fin est sifiléefs g. laissant une victoire méritée aux B&lge^ le par 3 buts à t. le Nous ne citerons pas de noms : toutëï it l'équipe belge a bien joué et mérite d'êtïa félicitée. Lt

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes