Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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03 december 1917
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s.n. 1917, 03 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 11 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6t0gt5gj3p/
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(QUATRIEME -ANNEE. — N°- 203»' — 1 > ! «- -■ - . _ ... PSFWiâ&*<* % 10 *œxm*nes» LUNDI 3 DECEMBRE 1917f PARIS 3,< Place des Deux-Écus, 3 Téléphone 1 Central 33*0* PUBLICITÉ : S'adresser à l'Administration ,1 du Journal L'es- petites- annonces sont également reçues à la Société Européenne de .Publicité, ÏO, rue de la Victoire, Paris, \fu\ en a ie monopole pour Paris. , J : LE XXE SIÉCLE QUOTIDIEN BELGE LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28** : - — Téléphone s 64 Beige ABONNEMENTS France...... 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — . . 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — « 9 fr. par trimestre LORD LANSDOWNI et le pacifisme allemand ' ïEn proposant aUx Alliés dé reviser,leui jfcuts de guerre et d'engager avec l Allem. giie'cfes négociations de pais sur la base d iaJ fameuse- formaté • du Réiehstag, l'ancie saiùistre des Affaires étrangères" un'ioniâl Jcrd Lansdowne' fait incohseiemment le je dè rAltemàgne. C'est, qù'aujourd'hdide, besoin de la pai te'impose à ' 1 Allemagne aussi impérieux ment,, que le beSo'iù de pajn. Le chaiicelk ©lletnand, et son ,subordonné le secrétaii d'Etat aux, affaires étrangères n'ont pa hésité y faire à l'Italie un appel non de giusé -pGiir une paix séparée Leur attitude ,vis-à-Vis de la Russie e,< élis significative- encore. Le, gouveriiemei pfus'^aùtbcïatique 'du monde traite e ami le gouvernement maximaliste' de P< trograde., .Malgré la.situation plus que pn Caire de «ce > gouvernëiment ; an ardus*.' malgré te' résultat; défavorable .pour, lui de élèctiônis'a la. Constituante, Guillaume J se1 hâte de profiter du passage au pouvoi ce' Léhirie^ et'Trôtsky pour conclure un a: idistic-'e.1 11' «8t ' remarquable d'ailleurs qu'en 1 s pressant 'aihsi les gouvernements des Pui sances centrales itgisse,nt contre leur, i.nt rftrGélUi-ci' leur commandait de laisser lt cbidses empirer encote • à PétrogHtde c tv donner à la révolution. 11133e le temps c ; Vomplét'er son œuvre de désorganisation 1 Û'ùtiarehie. Dans, la Ùentsche Politil ■Rohrbach en donnait, le, conseil il n'y pas trois semaines. ? - , La raison de cette, précipitation du Ka Ser il faut la,chercher dans l'état de lass tu'dé dfe, l'opinion allemande. La majoril d.e la nation allemande .s'accroche comn; & une planche de salut, à'la'.paix sépare avec la-Russie. Le Kaiser qui depuis que 1 que s mois/sent le s61 manquer soûs se pas, ;a* pbrdu' ses fa'çons cassantes et imp< rieuses Ne vient-il pâs de.'donner adx pa. lémehtàir'es toute la .satisfaction compat ble- avec ,,la. Çons'titUtioti allemande en' ai pel&ftt a^ poste de chancelier l'un des leui 0t en 'reservant à d'autres élus du peup. quelques portefeuilles ministériels ? N'a-il pâs' promis "la réforme électorale de 1 Pfuteè, rompant ainsi avec,une,tl-aditio à laqùelle les Hohenzollern tiennent comn à là prunelle de leurs yeux ? Les Allemands ne veulent pas croire qu les Alliés continueront la-guerre, même : la Russie faisait la paix séparée. LoniqU ii devront; admettre ce fait,' ce sera pour eu une. terrible désillusion. - . Or ce.tte désillusion, au rebours de c ou',a fait Lord Laluidowne,, nous devons'1 donner éahs retard à nos ennemis. 11 faut léur dire que l'Entente renforcé par lés' Etats-Unis he sèra .pas, quoiqu l'aâse Lénifie, moins déterminée à condui.r la guerre'jusqu'à 1a. victoire militaire Toute sa superbe tombera lorsque i'Allt ibagne verra efiie cette froide et irnplact ble détermination est non seulement cell d.i gouvernements mais encore celle d« populations ' à part quelques pacifiste bruyants mais isolés. Lord, Lansdowne a pu parler d'une rev : Bion dès buts de guerre des Alliés, mais Oublie de -demander à l'Allemagne de de les siens. L'Allemagne feint la vei tueuse indignatii.Ti à propos de la publiée fieii des'traités laite par Trotsky à Pétrc grade. Mais ell? se garde dé publier -se traités sécrets. Cependant; à la Chambr saxonne un coin du voile a été soulevé. L député, socialiste minoritaire Flessnei ncUs apprend, la .Leipziger Xolkzeitung, • pu déclarer : ; 1 • - « Si l'on imprimait las traités signés pa F Allemagne, on y trouverait des choso fcien plus graves que dans .les document publiés par le gouvernemeflt russe. » ' , Le député a, voulu donner lecture, d'il traité conclu par M. Zimmermann, comm lé XX*'Siècle de samedi l'a annoncé d'aprè iln résumé , incomplet d'agence. « Si c traité 1 avait été- conclu en Allemagne, pu dire FleiSsner 'il- constituerait «n aet de haute trahison. » . Lp président. de .rassemblée, a -empêch Ta lecture du document. Mais la tentati\ dé Fleissner a produit- une telle émotif) que le président du Consed'est lui-mêir intervenu polir déplorer que 1> Allemagr: ÏÛt aifisi traînée d'aiis la boue,'». Le traité en question, dit-on, -vraisembli blement,. promettrait à des alliés de l'Ail 1 inagne •' des avantages territoriaux au d trimént de l'Entente. 0'n comprend l'émo |4u,moment où l'AHefnag'he cherche, à'tir' parti de sa politique sournoisement pac liste, il sé'rait' dés'astfeux qu'une divulgj tioh importune vint contrecarrer son â tîmn'sur''les'gÔbe-moucWés du pacifisme il Jernatîonal. » Èt pour, le moins; Lord LansdoWne 'a é l'un de'ces* gobe-moùctes. PERCY. I m '■ —. .www —-— (i tes socialistes aitriclieis ail service de leur Kaiser .. r • ■■— Zurich, 2 décembre. ÎOn mande de Vienne qu'au cours > de 1 feéanee du-'P»eichsra.t, 'jeudi dernier, le d puté catholique I lu m mer'a aécusé le par Bdcialfete .autrichien de s'-être laissé - co rompre par le gouvernement. ■ -«• C'est l'ancien ministre des flnano Bt>itzthùller, a dit M. Hummei, qai, d'à cctrd dvéc-feu le comte Stuigkh. a'rem une somme importante au parti socialist tant pour subventionner l'organe de 1 parti, VArbeiter Zeitung, que pour d'autr besognes. Le pain socialiste-à accepté l'e îTe qui 'lai 'était faite et a-marché dêrriè Je gO'Uvemement ppur avoir l'arg-ent.'» Cette révélation de M, Hummer a été a euéillie par une .véritable tempête sur l bancs socialistes, {Raïio.l .1 " ! LA RÉACTION DES ALLEMANDS DEVANT CAMBRAI '3 , 1 .< Q9~ — l; ... . , . ' ' ' * L'étendue de l'échec ennemi. - Un succès tcscàl j près de Passchepdaele COMMUNIQUE BRITANNIQUE •S Après-midi. [| Au cohrs ,du- combat d'hier, dans la ré-^ gion de Masnières, les Allemands ortt lancé j neuf attaques successives sur nos positions 3 dans et autour du village. Elles ont toutes été. repoussées et l'ennemi a eu des pertes . très élevées. Dans la .dernière, attaque, des détachées m'ents ■ d'infanterie allemands avaient e réussi à prendre pied dàns le village Les ■? Rue s-.Verte s,, sur la rive ouest du canal de I l'Escaut, mais notre contre-attaque les en a chassés:\ ' • • ■ < > ? Au cours de la nuit, des raids allemands l~ ont échoué dans la région d'Avion et au sud d'Armentières. Nous avons fait quel-l* qiiès prisonniers. (Voir le'communiqué-de la nuit en Der- s nière Heure.) < > e —» a L'ECHEC DE LA CONTRE-OFFENSIVE n ■ notfe envoyé spécial) « f C'est line contre offensive de très grande ? envergure que les Allernnads ont menée le ii vendredi 30 novembre, sue les nouvelles 11-•s" gnes britanniques. Le. pian de l'ennemi x- était simple et;16s moyens dont il disposait. ' atondants. Employant au moins dix.divi-ç slons, il a'tenté, d'étrangler la hernie-^ui a faisait la nouvelle ligne anglaise dans la position Hindeîifjurg. e Au ,4ud.( du, cû'té de Gonnelieu, à la suite e d'une préparation d'artillerie courte mais e d'une violence extrême au cours de laquelle ■. furent 'surtout. employés ' les obus -à gas, il a' lancé vers 7 h. "l 12 cinq divisions ;» - l'assaut. Ces troupes avaient été asse'n-e blées dans la ligne Hindenbutg même, s Leur attaqjue se lit donc, non 'dans la di-s recti'ori de l'Est vers l'Ouest, .mais dans la ' direetfon du''Nord-Ouest. L'énorme supé-i- riorité numérique, là direction inattendue il de l'attaque et le fait, que les travaux de !- crnsolidation étaient encore incomplets. •• permirent, à l'ennemi de pénétrer de ' 1-1- sieurs kilomètres dans nos-lignes. Las bo-1- clieS occupèrent pendant quelques heur.-s 3 l'ifnpo'rtànte "x-rête Gouzeaucourt-La Vac-e qderie-B'ois Plàtèau, doàt: la possession e pouvait, mettre, en-datiger tout te saillant. ', Heureusemeht des Britanniques avaient a d'excellentes troupes sous la main. Dans le courant de l'après-midi l'une des meilleures divisions anglaisés — la garde — Sou* r tende par dés escadrons de cavalerie corn-3 battant à piedl et'dês groupes de.tanks, re* ® prenait Gouzeaticourt et La Vacquarie et • rejetait l'ennemi sur le versant oriental" Les' villages de Gonnelieu et de Vi-llers-Guislàin -7-, qye, nos Alliés possédaient c avant l'offensive'dù "20 novembre — res-e taient seuls,-, a vec le bois Plateau, aux „ Boches. Ceux-ci capturèrent un certain e nombre de prisonniers,, mais ne pouvant heureusement procéder à l'enveloppement d'unités constituées, car les bataillons ai gîais combattirent .avec beaucoup de vai lance et, bien ténus en • mains par leui chefs, disputèrent le' terrain pied à pie< Quelques batteries de campagne que leu personnel eut le temps de faire saute tombèrent un moment, en possession d l'ennemi. La plupart furent reprises dan la. contre-attaque. Le clair de tune perm. aux troupes britannique® de lutter pendar toute la nuit du 30 novembre au 1er,d< cembre et de faire encore reculer sérieusi ment l'ennemi. Une heure après le déclanchement d l'attaque vers Gonnelieu, lés Allemand commencèrent dans les mêmes cohditior une violente offensive, contre le flanc gai ehe du saillant, entré" M œuvras et le Boi Boùrlon. Les effectifs engagés en cet ei droit, étaient certainement auSsi 'impoj tants .que, ceux qui attaquaient au tïan droit.. Peut-être 'même, y. avait-il là si d,h isi©ns„en ligne. • ' Heureusement l'excellent observatoiî qu'est le Bois Bourlon permit aux Brïtai niques de se rendre immédiatement com3 te de l'importance • de l'affaire. La non breuse artillerie massée_par,}à. piit imm, diatement reennemi sous «on feu. Les fat taèsiîis .beaucoup uueuxTabriîês'"de ce côt< cî'-qu'au sud,grâce aux anciennes ligirf et. réseaux barbelés boches, combattirent la mitrailleuse, au.fusil et à la grenad avec une telle bravoure que l'ennemi, r put,reprendre un seul mètre de terrain. La splendide résistance offerte au nor permit" la contre;attaque heureuse au su et fit échouer le plan fort habile de I'^ta major .ennemi: A. MATACNE. tco.oao ALLEMANDS ONT PASSE PA CAMBRAI.! — DANS LES FLANDRES Front britannique, 2, décembre. L'avis généra,! dans l'armée britanniqu est qu'on n'avait point vu sur ce. froi d'attaque allemande comaprable à cell du 30 novembre depuis la'seconde bataill d'Ypres. Depuis le 20 novembre, date d coup de Byng, on a identifié la , présent de 20 divisions allemandes devant Can brai, ; c'est-à-dire à peui près 150,000 hou mes. Le moral des prisonniers allernanc capturés date les .dernières heures en bon. Le troupier allemand est entreten dans,un- bon état moral, par les nouvelle de Russie. Nos amis se ■ sont si ■ peu laissés hypn< tisert par ' les événements de la. région d Cambrai qu'ils ont attaqué ce matin dar les «Flandîne sur 'lai- route de .Passehei daete à Westroosebeke, opération de tri petite envergure dont lé but était de noi procurer une meilleure observation si les positions de l'ennemi. Entreprise a clair de lune et menée rondement, elle brillamment réussi. " Etats-Unis et Roumanie ,e ■ _______ l- LE PRESIDENT WILSON PROMET L'AIDE ENTIERE DE SON PAYS Washington, 2 décembre. sr Le'président- Wiison a envoyé au roi de i- Roumanie la cordiale assurance suivante : l'. ,« Le peuple des Etats-Unis a suivi avec -,. les'sèn'tiiûênts'de la.plus chaleureuse syrh-pathie et- d'admiration la vaillante lutté de té' Votre. Maje&té et du peuple roumain pour préserver de la domination du militarisme allemand leur intégrité nationale et leur 11-_ berté. Le gouvei-nemérit des Etats-Unis -. résolu à continuer d'aider 'a Roumanie dans cette ■lutte'; » En même temps, je désire assurer Votre Majesté que les Etats-Unis soutiendront là Roumanie' après la guerre de tout leur pouvoir et dans toutes les négociations, finale pour la paix. Ils feront constamment 'leurs efforts pour assurer qtie ' l'intégrité de la*Roumanie en tant que na-a tion libre et indépendante soit sauvegar-§. dé; de façon adéquate.' » u ——- wvwv - ■■ .■ — 1 fiU FRONT FRANÇAIS F' 34 heures. is < e, Au sud de Saint-Quentin et au nord-ouest ;é de Reims, nous avons réussi îles coups de ;s piain et..fait des prisonniers. r ^ ^ f- 23; heures. Lutte d artillerie dans la région de Cha- vignon, en forêt d'Apre mont et en.tlaute- c- Alsace. Vers Ammerziriller, nous axons re- 33 poussé diverses tentatives de coups de, main ennemis sut nos petits postes. ".. .. , .. t . T "V f 4 C2 JuUv^i JL JL ^ 111^ Belges rapatriés ■De' nombreux lecteurs nous- demande' où'ils pourraient, se procurér la liste dt rapatriés d'e Bruxelles et de Tournai do. nous avons annoncé l'arrivée à Evian. Ii peuvent .s'adresser, au,ministère,de l'Inté. rieur, à Sainte-Adresse, ou à M. Mulatife consul de Belgique à Lyon. Nous-crovon cependant' que la plupart de cès rapatri*: — sinon tous —.sont des .Français, é.vatiie du Nord efivâhi. ou habitant la Belgitt. ; s.vant lk'gûeh;a;, car nous n'avons, 'ju'squ présent, pas reçu d'autrôs renseignement: MIMA Henjaijions notre vocabulaire ' Le « Teleg'raaf »- d'Amsterdam propose ées lecteurs quelques « expressions c guerre ». Voici quelques exemples de verbes noi veaux quejla gazette'hollandaisa voudra faire adopter ; t 1 ificëndîer* une," ville : 'Mànteuffein, e sou'vertir de ia destruction de Louvain : .Tuet* desifemmes'et des enfants : Zepp. Un in. ' »>wv» ... il \'t t le soldat-belge amputé d'un,bras,qui ëst venu à nos bi reaux.il,.y..a une,dizaine de jours nous d-mànder'de lui procurer.un emploi est'pr; de se fairew connaître d'urgeûce. ■ ' . ■ . ' ■—— —ww^v — On mande Saùtafider que les fondeurs < fer ori; déclaré au gouverneur de la provim que (.si .dtici .quinze jours-ii ne leur arriva phs dci fer, ils' seraiént' contramîs fféxsr.ct /tiauts-iouJUeatjx e: de, fermer 'les ; fsSbi quues,, laissant. ainsi sans travail un grar ,iiomi>re d'ôîivrj.<ffs. » I EH BELGIQUE SOUFFRANTE ' Unélopant marlyrolop « La.vie des Martyrs »... Un écrivain français a parle, sbus-.ce titre, des soldats blessés. Avec la même piété, nous transcrirons cette longue liste de martyrs — morts ou prisonniers — qui se sont offerts poin ia, rédemption de la Patrie, et que noua apporte' le - Courrier de la Meuse. •iVow.s avons cité ces noms déjà; relisons- les, re-disons-les, comme on répète, dans Vombrf. auguste des 'sanctuaires, une poig-navte ei 'glorieuse litanie des Saints. Apportée du pays occupé sur une milice feuille de pa pur, par'un correspondant qui a risqué sa vie, cette liste a la naïveté grandiose des épitaphes de la primitive Eglise. Le mardi 4 septembre 1917 on a fusillé à la Chartreuse M. Lejeune, commissaire adjoint de police à Liège. Il a été très cou rageux ; dix minutes avant l'exécution, i. a 'demandé de pouvoir se laver, a pris troi5 œufs et un cognac. Il a subi un vrai martyre, car quoiqu'il fût lié à ne savoir hou ger et malgré la courte distance, le pelotoi; d exécution parvint à le manquer. Le mal heureux, avait reçu- des balles dans les bras ; il a vécu quelctues minutes encore... , Wiert, de .Morësnet-neutre, a beaucoup , souffert, il est mort très pieusement, comme ? Henrotte-Wathelet, de Nainur, qui a été courageux: Lelarge, d'Ougrée, qui a rai1 . pretive d'un grand sang-froid; Richter, ^u; g manifesta, beaucoup de calme, y Le mardi 11 septembre, on a fusillé Loft cocq, qui a étonné le peloton d exécution par le sang-froid dont il fit montre ius i. qu'au dernier moment.. Zilliox est mort courageusement, un peu ému au moment où on lui a 'bandé les yeux. e M. Delville, d'Ougrée, est condamné à 1T s ans d'emprisonnement. Le vicaire Renar-[g dy, ,de Welkenraedt, condamné à mort, a ir été gracié et déporté- en Allemagne. La su ;s périaure des Dames du Sacré-Cœur à Rois-i- l'Evêqûe et la commissionnaire, Mme Char-.- lotte Collinet, ont été emmenées à la brison c d'Anvers. Elles ont'été relâchées le 20 ,x;to-x bre. 1 Le père Goronne, des.Jésuites de Ver-s viérs, est à la prison de Saint-Léonard à • Liège, et partira pour l'Allemagne comme - indésirable. Il vient d'être condamné à C - mois de détention. M. Lambreshts. frère du .directeur du - Collège âaint-Lambert,. de 3 a ^tt ^u;Tét|'^fin août. ^ en. Allemagne comme' indésirable. Il ef>t lf fi-ère du bourgmestre d'Hamont.'condamnï e à «»ort. - M. Michel, professeur à' l'Université de ® Liège, et ' sa;, femme, demeurant avenue ^ Blond en. ont été détenus -pendant quinze c' jours. " * ■M. Saucy, fue de Harlez, est arrêté. Le Frère-Directeur des Ecoles chrétiennes de la rue de,' la Loi, nommé depuis lis R jours, et vefiant dé Bértrix. est condamné à trois ans. La Supérieure, et une sœur des Ursuline; de 'Hamont sont à la prison de Hasselt. ,e M. Sacré, place RoitVeroy, vient de .'e 1 d trer après un an d'arrêt à Laeken. e M. Joseph Mullender, rue des Augustins e condamné vers 1a même époque, est dé u claré indésira.blè et interné dans un camp e après la peine purgée. i' M. Maurice Delhaize, employé à-la pri 1- son, est arrêté depuis le 17 septembre; il 331 s à la prison de Saint-Gilles. .* M. Trasenster. d'Ougrée:Marihaye, es! u on prison à Bruxelles. ■s M. et Mme Walle, 'docteur à Herstal, onl été arrêtés à la frontière. Une quarantaine de personnes, dont plu ® sieui's Liégeois, ont été arrêtés ù Kinroy. lS C'est chez le secrétaire "communal Schooïs '* que l'arrestation eut lieu,, et, après l'en 'B quête, d'autres ont été pris. 19 M. Rijken, professeur à, Hasselt, origi T naire d'Hàmont, est aussi arrêté. u Mlles Siret et M. Lafontaino, de Bru a xelles; Mlle 'Calle'-vaert, d'Anvers; Mme Os térrath-Delaide, de Tilff; Mme Jamollet n Darchatnbeau, M. et Mme Jullen-Taye mans. de Liège, ont été arrêtés entre le 2^ et le 30 septembre. I M. Firket-Ménage, qui a été condamné,ê une peine de deux mois de prison pour n'a voir, pas empêché le départ de ses fils poui l'armée, 1 est à la, forteresse de la" Char-. treuse depuis le 2 ou le 3 octobre. . Par contre,Mme Dresse, du. quai de Fra ,gnée, qui avait été arrêtée en août à \i suite de la tentative de départ éihbu'ée de son fds, vient d'être, relâchée sous.une eau [' tion de ÎOO.OOO marks. . , , ,., , ■ Du Limbourg on nous annonce,'encore s l'arrestation du i-ecevéur comrnunâL de ^ Maaseykretrde sa femme; du notaire Helen ^ de Stockhedm. dé. sa femme, de sa fille e: f de deiîx ds'sfes fils. f Mme - Brugman-; du quai de la Batte s vient, d'être .arrêtée., , , Les arrestations continuent du reste san; interruption. Le 8. septembre,-on a arrêté le fils e(t h I fille du forgeron Theeuwen, de. Kinrov. Le dirfiaAche 9 octobre, quatre autres" ar restatîons oiit encore été opérées. ?* Le l'r octobre, on a arrêté le contrôleuî II Stevignv'et sa femme; ie 2. la femme et L fille 'd'un' certain Deckers. de Ophoven. 3 Le samedi 13 octobre, c'a1 été le tour de , M. Cresenss instituteur, et immédiatemen après ,de M. ,C. .loosen et de sa fille \iila tous ont'été conduits à la prison de Saint Gilles-Bruxelles. On a encore opéré de très nombreuse; i- arrestations • : 60 à Hasselt, 120 à Liège j. d'autres encore; dans tous les villages de; ,é environs les enfants Eyben, de Neeroete ren, et la famille, de Caritat. A Maeseyck, on a pris Stevigny, sa fem - me, sa-belle-sœur et son employé; un nom i mé.Bponen; le fils Reumers; l'âyocat Croo ;e nenberghs; Van Cleéf; M. KlçoSter, d,'rec u teur d'école, et de - nombreuses autres osr y sonnes encore U* a , Tau tes des personnes arrêtées ont ea une attitude très fi ère ARRESTATIONS POLITIQUES A PÉTROGRADE Un appel du gouvernent paix, pour la s Petrog.ra.de, 2 décembre. A la suite de la séance tenue hier par le conseil municipal, le maire de Rétrograda, M. Sciirede^r,socialiste-révolutinnaire, ainsi que cinq conseillers municipaux, ont été arrêtés dalns la matinée par le comité révolutionnaire.MM. Echerkasz et Eropsky, rédacteurs à la « Volia Na.roda », ainsi que MM. Frid et Avroulèr, rédacteurs à la « Cause du travail », ont été également arrêtés pour avoir publié un appel du gouvernement provisoire. D'autres arrestations sont attendues. < UN APPEL DU COUVERNEMENT PROVISOIRE Petrograde, lre décembre. Sous la signature de M. Prokopovitch, ministre du ravitaillement, président du conseil par intérim, des ministres socialistes laissés en liberté, des adjoints des ministres internés à la forteresse Pierre-et-Paui, un appel du gouvernement provisoire. proteste longuement contre l'usurpation du pouvoir par Lénine. Puis il déclare : « Si les tentatives d'armistice et de paix séparée du gouvernement maximaliste ne rencontraient pas une opposition énergique dans la nation et dans l'armée, elles conduiraient la Russie à l'esclavage politique et économique, à la rupture avec les puissances de l'Entente; elles rayeraient la Le§ n)a^in)ali$tei sepaierçt rça Pourparlers $tir le f-Fopt ati régirçe Bâle, 2 décembre. On mande de Berlin qu'une correspondance particulière de Vienne, en date du 2, annop.ee que le général Doukhonine et les . JL£P.réjsentants militaires de l'Entente mit abandonné le grand quartier générai, dont la station radiotéiégraphique est aux mains eles maximalistes. LES POURPRLËRS. — UN MESSAGE DE VON KULMANN AU COUVERNEMENT DE LENINE. — TROTSKY PARLE AUX NEUTRES Londres, 2 décembre. Les journaux publient le télégramme suivant de Copenhague ; Le a Leipziger Tageblatt u a reçu un télégramme de Czernovitz annonçant que des officers et des soldats russes sont arrivés à Czernovitz en automobile et ont eu une entrevue d'une heure et demie avec le commandant autrichien. Un accueil enthousiaste leur a été fait. Ils ont déclaré qu'î's désiraient la paix. .Genève, 2 décembre. M. de Kuhlmann a envoyé a.u « gouvernement de la République russe » un message où il dit : La commission principale du Reichstag a approuvé la déclaration par laqùeàle le chan-' celier a fait connaître le 29 novembre qu'il • était- prêt à négocier au sujet, de la proposition de paix russe. Js souhaite et ^'espère que ■ ces, efforts prendront bientôt une forme co.n-crè'te et. nous apporteront la paix. M. Trotz-ky, commissaire du peuple pour ■ les affaires "étrangères, a adressé à l'am- ■ bassâde d'Espagne, ainrsi qu'aux légations ■ des Pays-Bas, des Etats scandinaves et de • Suisse, une note dans laquelle on lit ; Estimant qu'il est de mon devoir de vous ■ informer des démarches faites, j'ai l'honneur ■ de vous prier de faire,tout ce qu; sera possi-1 ble pour que notre proposition d'armistice et . notre invitation à des négociations pour ia conclusion de la paix soient soumises officiellement à l'attention des gouvernements des pays ennemis. Enfin, j'ai l'honneur de vous exprimer mon ' complet espoir que vous ferez tout votre ■ possible pour lés porter à la connaissance de l'Opinion publique des pays dont vous êtes , le représentant LES OFFRIS DE PAIX ET L'ALLEMAGNE. - SOCIALISTES ET CENTRISTES SONT D'ACCORD Zurich,'2 décembre. D'après la « Neue Badische Landeszei- j tung », à 1a commission principale, le lé-1 i puté socialiste David a expliqué qu'il fa' làit absolument arriver à un accord a/ec • les Russes, car autrement la démocratie russe pourrait) se trouver menacée et l'im- ' cérialisme reprendre le dessus. 1 " Le député ErrJoerger a déclaré : « Nous voulons une entente nette et positive avec ! ]a<Russie. Nous voulons éviter tout malen-l tendu .qui. pourrait empêcher la conclusion d'un accord avec ce pays. » Le député Ledebour a déclaré ; « Nous espérons arriver bientôt à une paix avec ; la Russie et aussi a une paix générale,avec p tous- nos ennemis » L'ASTUCE DANS LA TRAHISON I/ondres, 1" décembre. En attendant-les instructions finales du ■ gouvernement anglais, sir G. Buchanan ■ publie Une déclaration, dans laquelle il fait • rc-ssortir que la note de Trosky a été remise aux représentants des puissances al- > liées 19 heures après que l'ordre eut été I donné au commandant en cb&f du front ;nt provisoire contre la Constituante Russie du nombre des grandes puissances,, l'abandonneraient complètement â la merci du vainqueur. Les actes d'insolence inouïes des émeutiérs engagent le gouvernement provisoire de la République russe à déclarer que ces actes ne sont, ni des actes du pouvoir en 'Russie, ni l'expression de la volonté nationale. » L'appel constate ensuite que l'absente d'un pouvoir unissant tout le pays a conduit déjà à la désagrégation de ia Russie en une série de régions indépendantes et qp.lL s'arment. « D'un autre côte, la désorganisation des finances a causé, des difficultés pécuniaires terribles, qui détruisent définitivement toute la vie économique du pays. » Devant Je danger mortel qui menacé' la Russie et son intégralité, le seul espoir qui resté est (ians l'Assemblée constituante, seule maîtresse du sol russe. » Craignant que les usurpateurs n'attentent à la souveraineté de la Constituante dans le cas où elle ne se soumettrait pas à leur volonté, le gouvernement provisoire appelle tous les citoyens à organiser la défense de cette Assemblée et à lui assurer la possibilité de manifester impérieusement la. volonté délia nation. » En même terhps que M. Prokopovitch,-M. Maliantovitch, ministre de la justice, publie un ordre du gouvernement prescrivant l'ouverture de la Constituante le il décembre, au palais de Tauride. ' ' — Itres du Quartier Général • afltFiel)iei). ■ Ii'oppoçitioi) lépiote ru=se d'ouvrir des pourparlers d'armistî(/ immédiat et'des négociations de paix. « Les gouvernements alliés, poursiïît-iî, " se trouvent ainsi en présence d'un fa.it compli, au sujet duquel ils n'ont pas été consultés. Il est de plus impossible à l'ambassade de répondre aux notes d'un gouvernement que soit propre gouvernement n'a pas reconnu. » LES MAXiMALSSTES MAITRES DÉ VLADIVOSTCCK Pétrograde, 2 décembre. ^ On .mande de Vladivostock que la ville et toute là région sont au pouvoir" des maximalistes. Vladivostock a été prise à-l'improviste. S'appuvaht sur les baïonnettes dés soldats et des marins, les soviets ont obligé toutes les autorités civiles et militaires à se soumettre à leurs ordres! Les déchargements de bateaux japonais, sur l'ordre du consul du Japon, sont é'ffec-' " tués uniquement par des ouvriers japo-. nais. LA CRISE INDUSTRIELLE Pétrograde, 2 décembre. Un rapport du ministère du commerce et de l'industrie signale , l'arrêt de nombreuses entreprises dans tout le pays, notamment dans le Donetz. De mars à juillet, 5G8 usines- emplôyant 104.3S ouvriers ont fermé. Depuis cette date, la situation a encore empiré. Il y a actuellement une véritable armée de. sans-travail et la démo-. bilisation ne fera qu'en augmenter, le nombre. [Radio.) I1 UN ORDRE DU JOUR AUX SOLDATS RUSSES DE FRANGE ET DE MACEDOINE Le général Zankévitch a adressé aux troupes russes de France et sur le front de Salonique à la date du 26 novembre 1917, l'ordre du jour dont voici la traduction : « Je communique,ci-aprês,1e texte de lai déclaration suivante :, »> Les soussignés 'croient devoir annoncer ce qui suit : » 1° Nous refusons de reconnaître au groupe-des personnes qui se sont emparées des institutions' gouvernementales à Pétrograde,. l'autorité d'un pouvoir d'Etat reposant sur: la volonté de la nation russe. 2" Nous ne suivons que les ordres d'à gouvernement provisoire qui nous a nom-n és et que nous représentons. Les pouvoirs de ce-gouvernement dont nous sommes investis restent immuables » 3° Toute notre .activité restera corrunf par le passé étroitement liée à celle de alliés. » • Signé ; Zankévitch. général de brigade,: •représentant du gouvernement provisoire de Russie près des armées françaises; Rapp. commissaire du gouvernement pro-, visoire près des troupes russes-en France: Mikhaiioff. commissaire du gouvernement: provisoire près les troupes russes de l'ar-, mée d'Orient; .iRosenfeld. commissaire adjoint du,gouvernement provisoire près ies troupes russes de l'armée d'Orient. La déclaration ci-dessus a été, communiquée à M. Maklakoff, ambassadeur de Russie, qui a' exprimé sa pleine satisfac-' tion. en promettant de la porter à la connaissance du gouvernement provisoire.- — ——«MW* 1 ' — lœ Centre allemand a demandé au Cl),an-' Caiier une promesse mit l'interdiction du duel dans l'armée et dans la flotte. — A l'hOpital militaire de l'évêché de Limoges. un maladie a tué de quatre coups de revolver un prêtre-infirmier. — .Deux grands incendies-qui s'étaient déclarés dimanche de grand matin à Montreuil ont été éteints nar les oom^iers de Paria.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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