Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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04 december 1917
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s.n. 1917, 04 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/319s17tr9j/
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QUATRIEME 'ANNEE. = N° 2037" Lie Numéro : lO oentimes MARDI 4 DECEMBRE 19'lY. . PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à 1'Admînistratîon du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 1G, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28** Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par tritn. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr\ par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand N£TJRAY La OoDféreiog Hss Ils aleroseslm Le colonel llouse et SI, Clemenceau prononcent les discours de clôture La Conférence des Alliés à Paris a tenu hier dans l'après-midi sa séance de clôture au Ministère des Affaires Etrangères. Chacun des ministres français a rendu compte des travaux de la section qu'il avait mission de présider. Les résolutions adoptées seront publiées. Avant de lever la séance, le Colonel Hou-se, représentant le Président Wilson, a prononcé le discours suivant : « M. Clemenceau, Président du Conseil de la République française, a déclaré, en souhaitant la bienvenue aux divers délégués à cette Conférence, que nous nous réunissions pour travailler. Ses parole,s étaient prophétiques : nos réunions ont été caractérisées par une coordination et une unité de vues qui promettent les meilleurs i'ésuiltatis pour l'avenir. C'est ma conviction profonde qùê, par des efforts unifiés et S concentrés, nous pourrons atteindre le but que nous nous sommes fixés. « Je désire profiter de la séance de clôi ture pour adresser, au nom de mes collègues, mes remerciements aux personnalités du1 Gouvernement français, et, par elles, à la Nation française, pour la chaleureuse réception qui nous a été réservée et les égards qui nous ont été manifestés Nous restons sut l'impression qu'en venant en France, nous avons rendu visite à des amis. Depuis la fondation du Gouvernement américain, il a toujours existé entre nous des lieras d'intérêt et de sympathie, — sympathie cpie cette guerre a transformée èn une admiration passionnée. I."histoire de la France est une histoire de courage et de sacrifices ; les hauts faits qui ont éclairé ce? trois dernières années ne nous ont dons pas surpris en Amérique; nous savions que lorsqu'elle serait, appelée à le faire, la France, par se? exploits, ajouterait encore un nouvel éclat à sa gloire. » L'Amérique adresse son salut à la. France, à ses fils héroïques, et lui exprime Ja fierté qu'elle ressent de combattre aux côtés d'une alliée aussi brave. » . AI. Clemenceau, président du Conseil, ministre de la Guerre, a répondu en ces termes : • « Puisqu'il est de mon devoir de prononcer la clôture de cette conférence, permet-tez-moi d aj outer quelques paroles à celles que vous venez d'entendre. J'étais venu ici avec l'intention formelle de garder le silence, afin de vous laisser sous l'impression des belles paroles que vient de pornon-cer mon ami l'éminent colonel House, qui représente si dignement le noble peupie américain. » En l'écoutant, je n'ai pu me défendre rie penser que s'il y a une leçon à tirer des amitiés historiques qui réunissent a i-jourd'hni dans un glorieux- passé les nations française et américaine, il n'y a pas un moindre enseignement dans l'abolition totale des vieilles inimitiés. » Dans le passé, nous avons été amis de l'Amérique et ennemis de l'Angleterre. Français et Anglais ont lutté bravement et loyalement les uns contre les autres aussi bien sur terre que sur nier. Les deux peu pies aujourd'hui sort: tout à l'action de solidarité, d'amitié. Il n'y a plus ici Ce grandes et de petites nations. Tous les peuples sont grands, qui luttent, pour le même idéal de justice et de liberté, et sauront l'obtenir à force de sacrifices bientôt magnifiquement récompensés. » Si j'en crois les journaux, Une lourde voix se serait fait entendre de l'autre côté des tranchées pour railler cette conférence. Il n'y a pas ici matière à raillerie. Nos ennemis, qui ne voient rien au-delà de la force brutale, ne peuvent nous comprendre.» Nous sommes tous au combat sous le1; ordres de la conscience humaine. Nous voulons la même réalisation du droit, de la justice et de la liberté. Et nous sommes rassemblés pour faire que le droit, toujours promis, devienne réalité. » MSine si, de l'autre côté du Rhin, on ne veut pas comprendre, le monde attend notre victoire. Il l'aura. Tous les peuples i"i représentés s'entr'aident pour le succès de la plus grande cause. Nous travaillons .pour conquérir par la force le droit à la p'Si c. » • LE VOYAGE de 1 évêque de Namur à Rome On télégraphie rte Rome, le 2 décembre, ife la « Croix » de Paris ; Mgr ^Heylen a quitté Rome Ce matin, à * h. 45. On sait qu'il séjournera encore en fcuisse, à la légation belge de Berne, jusqu'au 7 décembre, et consacrera ce temps' à faire expedier a ses diocésains le cadeau de Noël auquel le Pape Benoît XV a voulu, contribuer avec une muniflcenco, royale. L'évêque de Namur avait été gardé de nouveau longuement par 1.' Saint-Père samedi matin, dans une troisième audience gui eut «n caractère spécialement affectueux Le Pape lui remit en souvenir une superbe médaille de grand module en argent qui vient, d'être frappée en 1 honneur de la Vierge « Re-gina Pacis ». Il chargea l'évêque de Namur d'en porter de sa part un autre exemplaire aa cardinal Mercier. Benoît XV communiqua 6 Mgr Heylen qu'il avait déjà pris des mesures pour procurer aux diocèses de Bel^que du vin de messe, de l'huile pour le feudi-Saint, die l'encens, de la cire, gt remédier ainsi aux nécessités du culte qui deviennent préoccupantes. LA VIE MILITAIRE $ô trouve aujourd'hui en deuxième page, Les socialistes américains ET LA GUERRE Des socialistes patriotes fondent uae organisation autonome pour protester contre la germanophilie du parti officiel Un certain nombre de socialistes américains viennent de fonder à Miniisapoiis un nouveau parti pouir protester contre la germanophilie du parti ofticiel. M. Edmond Laskine ciîe à ce propos dans le « Matin » (n° du 2 décembre) des traits effarants du -servilisme dont les chefs diu socialisme américain ont fait preuve à l'égard de l'Allemagne : Morris Hillquit, né à Riga, s'est montré germanophile ardent : non content de se refuser à faire aucune différence entre les agresseu rs et les victimes, il a ouvertement approuvé la majorité social-démocrate allemande (Metropolitan Magazine, mai 1915) et fait campagne contre les Alliés. Il était l'un des délégués désignés par son parti pour la conférence internationale de StockholmIl y aurait eu pour collègue le citoyen Viktor Berger,'ancien député à Washington pour l'Etat de Wiscousin et secrétaire du bureau socialiste international pour l'Amérique. M. Berger est né à Niede.r-Rebbuch (Autriche) ; il a fait ses études à Budapest et à Vienne, et publié à Milwaukee les journaux allemands Yorwaerts et Wahrheit. C est un anglophobe enragé qui n'a pas craint d'écrire dans le Milwaukee Laeder (23 août 191-i) que « le peuple anglais est la plus méprisable des nations >; Une autre lumière du parti est l'ancien maire de Milwaukee, Einil Seidel, fils d'Otto Seidel, époux de Fraulein Ge.'ssel, lequel a reçu toute son éducation en Allemagne et lit partie en 1893 du buréau de la section allemande à l'exposition de ChicagoOn pouvait prévoir la politique que suivrait. pendant la guerre un parti ainsi dirigé. Un de ses membres les plus éminents, le grand écrivain John Spargo, qui vient de s'en séparer avec éclat, a dit : « Vattitude officielle du parti socialiste a été précisément ce que le gouvernement allemand a pu désirer qu'elle jûtc Dès le début, il a été ffcTffietnhphiie. Stfn- activité a coïncidé avec les intérêts du gouvernement impérial. » (New-York Times Magaz., 24 juin 1917.) On a vu le citoyen Debs, ancien candidat du parti à fci présidence de la République, s'ingénier à démontrer que la Constitution de l'Allemagne n'est pas plus despotique que celle des Etats-Unis (American soc., 1er septembre 1914), et le New-York Call du 12 septembre 1915 reprocher au « capitalisme international de s'acharner contre le kaiser » ! L organisation du parti a été mise au service de la propagande allemande : comme l'a montré le socialiste Simons, un accord secret a été conclu, sous l'influence de Berger, entre le parti et l'Alliance germano-américaine dans le Wis-consin, qui est la citadelle des intérêts allemands. De»3 sections socialistes violemment germanophiles ont, au témoignage de Spargo, distribué des pamphlets payés par les agents de publicité allemands et le journal Fatherland, publié par Georg Vièreck. LE PARTI A REF USE DE PROTESTER CONTRE LES DEPORTATIONS D'OUVRIERS BELGES, et, malgré tous ses efforts, SPARGO NE PUT OBTENIR QUE LES DELEGUES DU PARTI A STOCKHOLM EUSSENT MANDAT D'EXIGER UNE INDEMNITE POUR LA BELGIQUE. Enfin, depuis que les Etats-Unis sont entrés dans la guerre, le parti, à l'exemple des maximalistes russes et des zimmer-waldiens d'Italie, a tout fait pour « saboter >> la défense nationale, poussant à la rébellion et au refus du service. Et la convention socialiste réunie à Saint-Louis s'est prononcée pour une mass action con tre la politique nationale. , — ■■ ■. XVWW ... ... r LE ROI ALBERT passe en revue les troupes du général Ânthoine Calais, 3 décembre. Le roi Albert et la rein© Elisabeth ont assisté hier dans une ville française, voisine de la frontière belge, à, une grandiose manifestation militaire. Des troupes ont été présentées à LL. MM. par le général Anthoine. Le roi les a passées en revuo et a exprimé son admiration pour ses vaillants soldats de la France héroïque qui ont libéré récemment une large bande de territoire belge. Les troupes ont ensuite défilé devant les souverains, drapeaux en tète, au milieu de l'émotion générale. m» 1 ■' " i ni,,... ÂU FRONT FRANÇAIS 14 heures. Dans la région de Saint-Quentin et au nord du bois des Fosses, des coups de main ennemis sur nos petits postes sont restés sans succès. Entre la Miette et VAisne, dans la région à l'Est de Reims et sur la rive droite de la Meuse, la lutte d'artillerie a été assez violente au cours de la nuit. 23 heures. Grande activité de Vartillerie dans quelques secteurs au Nord du Chemin des Dames. Actions d'artillerie intermittente sur la rive droite de la Meuse. Èn Wœvre, après un violent bombardement, l'ennemi a prononcé une attaque sur nos positions au Nord de Flirey. Nos feux ont arrêté et refoulé l'assaillant qui a. subi des pertes élevées. Des prisonniers sont restés entre nos mains. LE CHAOS RUSSE . ko m, Le pouvoir des maximalistes reste chancelant mrmrs mm r? ïsam bémei-hî Lmffis Nous en sommes réduits, par continuation, à chercher le fil d'Ariane qui nous 'guidera dans le dédale des affaires russes. Nous ignorons la plupart des éléments d'une appréciation sûre. Maîtres du télégraphe, les léninistes trient soigneusement, on le pense bien, les nouvelles qui passent. Malgré quelques informations, douteuses on tendancieuses, il ne manque cependant pas do symptômes autorisant à considérer comme très précaire la position des bolcheviks. Ce sont : l'attitude antimaximaliste du Congrès des paysans; l'offre faite par Lénine de partager le pouvoir avec les socialistes modérés; c'est la hâte surtout, que Lénine et Trostky en Russie, lo comte Hert-ling et le comte Czernin en Allemagne et en Autriche, mettent à conclure l'armistice par lequel, espère-t-on, on démoralise!.:.! l'Entente tout entière. Il y a enfin les résultats des élections, à la Constituante. Oe ces résultats, Lénine ne permet sans doute au télégraphe d'annoncer que les plus favorables à son parti. Or, dans aucun scrutin actuellement connu, les maximalistes n'ont obtenu la majorité; à E!isabethgrade,ils ont recueilli 1,500 voix sur 49,000 ! A Sebastopol, ils n'ont pas en leur faveur 15 p. c. du total des suffrages. " Ceci explique le régime de terreur que Lénine -et Trostky font régner à rétrogradé. Il leur faut conserver coûte que coûte quelque temps encore ce pouvoir qui leur échappe. Et ces gens-là ont pour eux l'audace et la dé*fi'5:cn : ■ m -iiSit6 fer allemande, mari couvrant par derrière ces sinistres pantins. Malgré l'attitude ferme et loyale du Grand Quartier Général, attitude due un peu sliis doute aux protestations indignées des Alliés trahis ipar les bolcheviks, les partis de l'ordre n'opposent guère à Lénine que l'hésitation, la timidité et la désunion C'est déjà beaucoup cependant que Ke-rensky ait consenti à disparaître de 1a scène politique. Dans le drame actuel, il faut des activités et non des phrases. L'ex-ministre de la parole creuse aura sans doutp compris que sa place n'était plus là. Espérons qu'il se lèvera bientôt une é-ner gie capable de rassembler en un tout com pact et discipliné, tous les éléments d'ordre aujourd'hui épars. Ce jour là.'Ief maximalistes seront balayés comme fétus de pailla au vent. Malheureusement il sera bien tard; !>ien du mal aura été fait, dont la révolution russe portera dans l'histoire une responsabilité terrible. PERCY. Lénine se sépare de son Krilenko rétrogradé, 3 décembre Lénine est arrivé à la séance du Congrès des délégués des paysans réunis actuelle-i ment à Petrograde. Il a déclaré qu'étant donné le mécontentement provoqué par la nomination de l'aspirant Krilenko au grade de généralissime, il n'insiste pas sur cette nomination. Il a annoncé que l'aspirant sera remplacé tout prochainement par un autre candidat. Dans la même séance, le Congrès a voté une résolution invitant le Comité exécutif central du Soviet à prendre toutes les mesures pour que le quartier général reconnaisse toutes les réclamations du Comité révolutionnaire militaire et crue l'effusion de sang qui se prépare .soit évitée. LES NEGOCIATIONS DE BREST-LITOVSK ' Petrograde, 2 décembre On ne sait pas encore les résultats des délibérations qui ont eu lieu à Brest-Li-tovsk entre les commissaires du Conseil du peuple et les représentants de l'Autriche et de l'Allemagne. Trotsky a reçu du comte Czernin, ministre des affaires étrangères d'Autriche, une réponse officielle acceptant l'offre de Trotsky et exprimant l'intention du gouvernement autrichien de prendre part aux négociations de paix. Le comte Czernin est le premier homme d'Etat qui • a ainsi reconnu, au nom du gouvernement, le conseil des bolcheviks comme le gouvernement de Russie. Trotsky\ a répondu par une note déclarant pour la première fois depuis l'ouverture des négociations que ces négociations de paix sont basées sur le principe : par d'annexions, pas d'indemnités, et le droit des nations de disposer d'elles-mêmes.«.On ne peut guère se figurer, dit M. Ha-rold William, correspondant de la « Daily Chronicle », que les Austro-Allemands accepteront des termes pareils. Il est probable que les négociations seront très compliquées mais le résultat le plus net sera d'achever la démoralisation de l'armée russe.» En attendant, les bolcheviks procèdent par coups de force à Petrograde. Vendredi,, un décret prononça la dissolution du conseil municipal. Ce conseil se réunit dains '•'après-midi, vota une motion invalidant ie décret et refusant de se soumettre. Dans la moirée, les bolcheviks envoyèrent un détachement de marins pour disperser le :on 'seil municipal. Us arrivèrent longtemps après la clôture de la séance. — (Radio.) LES POURPARLERS GERMANO-MAX!. MALIâTES. — L'ALLEMAGNE VOUDRAIT GARDER LES PRISONNIERS RUSSES New-York, 2 décembre. Un télégramme reçu de Stockholm laisse prévoir quels seront les termes de la paix séparée que l'Allemagne espère conclure nvec le gouvernement, maximaliste. L'Allemagne désiré montrer son « esprit de conciliation fraternel » dans le sens de l'appel des extrémistes, en ne demandant aucune annexion 'ni indemnité: Elle cherchera à obtenir d'autres avantages en dehors de toute annexion. Le gouvernement allemand ne senmie pas disposé à rendre les deux millions de prisonniers russes qui travaillent en Allemagne, prétextant que leur remplacement ne_ peut être entièrement assuré par les prisonniers allemands qui sont en Sibérie et dont le chiffre-ne s'élève qu'à 1,750,000. L'Allemagne cependant consentirait à échanger les officiers prisonniers, ceux-ci n'étant astreints à aucun travail. — ;Ra-dio.lLES DIPLOMATES DU LENINISME Londres, 3 décembre On mande de Petrograde- aux « Daily News » : Trotsky aurait nommé ambassadeur près la Granti^-Bretagne Tchicherine-. un dos deux maximalistes actuellement détenus en Angleterre et pour la mise en liberté desquels il avait vivement insisté. Il estjpi'ui>able que,l'Angleterre acqueH-lefl, tv-iu.fi* e'.k- ib mérite cure ou o a c te us e plaisanterie. Les éleciions à la Constituante Petrograde, 3 décembre. Les élections à la. Constituante ont donné les résultats suivants pour quelques villes de province : A Rostof, sur le Don, les maximalistes obtiennent 20,000 voix; les cosaques, 14,000; les^ cadets. 13,000; les socialistes-révolutionnaires, 7,000; divers, 4,500. __A Samâna, les maximalistes comptent 27,000 voix; les socialistes-révolutionnaires, 17.000; les cadets, 9,000.^ A Elisabethgrad, les juifs ont 8,000 voix; les cadets, 3,700; les Ukrainiens, 36,000; les maximalistes, 1,500. A Sebastopol, les socialistes-révolution-" naires comptent 50 p. c. des voix; les cadets, 20 p. c.; les maximalistes ne viennent qu'en troisième lieu. A Novgorod, les cadets ont-3,500 voix; les socialistes-révolutionnaires, 1,000; las maxitfiàlistes, 400. A Pot sa, les cadets obtiennent 7,200 voix: les socialistes-révolutionnaires, 7,000; les maximalistes, 2,700. i LE SUCCES DES CADETS Petrograde, 2 décembre. Le succès des cadets qui a surpris beaucoup de gens à Petrograde s'affirme plus considérable dans les élections à la Constituante qui se sont faites en province. On s'attend à ce qu'ils soient en tète de la liète à Karkhov; ils ont une très grande majorité à Nijno-Novgorod ainsi que dans l"s gouverneirents de Samara et de Volog-da, — (Radio. )_ LA BULGARIE AUSSI NEGOCIERA AVEC LENINE Bâle, 3 décembre. On mande de Sofia, -à la date du 2 : La Sobraarié a repris ses séances, M. Ra.-dosîavofr a annoncé que la Bulgarie a répondu immédiatement aux propositions de Lénine, aheî du gouvernement de la République russe, qu'elle est. prête à entrer en négociation. Cette parole a été saluée de vives acclamations. « Ea Bulgarie ne pouvait pas, a ajouté M. Radoslavoff, repousser cette offre de paix, parce qu'elle réalise l'idéal national pour lequel elle est intervenue dans la guerre, à savoir' : l'unification do la nation bulgare dans un seul Etat englobant la Macédoine, le pays de la Mor.ava et la Do-broudja. Ce sera pour nous les bases- des pourparlers. » Le gouvernement russe désignera pro ehainement les délégués qui s'aboucheront avec les nôtres et. ceux de nos aliiés pour les négociations. » Après M. Radoslavoff, les leaders soeia- ; lisrtes ont, insisté sur la nécessité de ne pas , laisser échapper l'occasion de conclure une paix d'entente sans pourtant sacrifier les < intérêts de la nation bulgare. LA DIPLOMATIE DES LENINISTES Suivant les journaux suisses, dans la ' note relative à l'armistice eftvoyée par le gouvernement de Lénine au grand quartier général autrichien, Lénine 'se permettait de parler au nom des Alliés : « Nous et nos alliés, France, Angleterre, : Italie, Etats-Unis, Belgique, Serbie, Rou- j manie, Japon et Chine, vous demandons < devant vos propres peuples comme devant < le monde entier si vous- êtes disposés à on- i Lrer en négociations de paix. » < LA BATAILLE DU CAMBRESiS Les Allemands continuent A CONTRE ATTAQUER Mats c'est sans succès (Officiel brit.) Après-midi. Hier soir, des attaques allemandes sur nos positions de Mœuvres ont été repoussées après un vif combat. Au cours de la nuit, dans la région de ourlon, des troupes de Londres ont' capturé des prisonniers et douze mitrailleuses. Rien d'important à signaler en dehors d'une grande activité d'artillerie de part et d'autre du front de bataille. 22 heures. L'offensive ennemie a repris avec une grande violence sur le front de bataille de Cambrai où la lutte a revêtu aujourd'hui un caractère d'extrême intensité. Les attaques allemandes à effectifs considérables qui se sont succédé entre Gonnelieu et Mar-ccing ont été repoussées avec de lourdes pertes. NOUS AVONS CONSERVE TOUTES NOS POSITIONS, SAUF A LA VACQUE-RIE ET A VEST DE MARCOING OU NOTRE LIGNE SE TROUVE LEGEREMENT INFLECHIE. NOTRE CONTRE-ATTAQUE IMMEDIATE A RETABLI LA SITUATION EN UN POINT AU SUD DE MARCOING OU L'ENNEMI AVAIT REUSSI A PRENDRE PIED UN INSTANT. Sur le front de bataille d'Ypres des opérations secondaires se sont déroidées au Sud-Est du bois du Polygone. Elles nons ont permis d'effectuer une certains avance et de faire des prisonniers. L'OPERATION DE DETAIL EXECUTEE HIER AU NORD DE PASSCHENDAELE NOUS A PERMIS DE FAIRE 129 PRISONNIERS ET D'ENLlEVER UN CERTAIN NOMBRE) DE MITRAILLEUSES. Aviation Nos pilotes, qui ont montré hier beau coup d'activité malgré le très violent rrn île Nord-Ouest, ont reconnu des -nouvelles positions ennemies et fait du réglage. Ils r.n1, je.'é de n-cmi^mnas jbqnfâ.j&jk&t -«k. faible hauteur, un grand nomme Se èrtr-touchcs de mitrailleuses sur des villages occupés par des réserves allemandes au Nord de Bourlon. Les batteries ennemies en activité sur le front, de bataille d'Ypres ont été également attaquées à la mitrailleuse et à la bombe. Les aviateurs allemands, peu actifs dans la journée, ne sont sortis qu'en petit nombre. Un de leurs appareils a été abattu. 5 des nôtres ne sont pas rentrés. biiMMUNIQUE BELGE Actions habituelles d'artillerie pendant les journées des 2 et 3 décembre. Lire en- Dernière Heure : LA SITUATION MILITAIRE. ■■ —■ ■■ ■ GOMMUNIQUÉ DE L'ARMÉE D'ORIENT Activité moyenne de l'artillerie sur le Vardar et au Nord de Monastir. * li F»! mi reo^e LA BELGIQUE an ioîas aossË kit qu'avant..." ont dit au roi Aibert des parlementaires américains vends des Etats-lnis exprès pour le voir Un de nos amis nous adresse de Londres la dépêche extrêmement intéressante qu'on va lire : J'ai eu la bonne fortune de rencontrer, ces -jours-ci dans un -port anglais les 'par* lementair.es américains qui retournaient aux Etats-Unis après vn rapide tour en Europe. « En Belfjiqvc » serait plus juste ; car si ces Américains sont passés en France et en Angleterre, c'est pour nous qu'ils venaient et c'est chez nous qu'ils sont venus. Ces brai es gens, ils sont une dizaine, la plupart de gros fermiers qui possèderit en propriétaires de véritables ■provinces — roulaient voir le Roi des Belges et c'est pour cela qu'ils se sont mis en route. Rien n'a pu leur faire perdre de vue re but. principal qu'ils avaient assigné à leur voyage : ni les fatigues d'une expédition en Belgique, ni les invitations flatteuses qui les réclamaient instamment ailleurs, ni les incidents imprévus qui multiplièrent les obstacles sur leur route. C'est le roi Albert qu'ils voulaient voir et il fallut à tout prix les conduire sur notre coin de terre libre. Ils en ont emporté un souvenir inoubliable, je puis vous l'assurer après avoir recueilli leurs impressions. L'accueil si franc, si simple( si cordial de nos souverains les a enthousiasmés. Quelqu'un qui les avait accompagnés m'a dit que < e fut, en effet, une scène impressionnant6 dans sa simplicité. Ces hommes au visage mâle, à la forte car-< •ure, accusée encore par la rudesse des êtements de voyage, entouraient dans ' xme modeste chambre le Roi qui s'entretenait familièrement avec eux. Ils ne ■ 5-" ■ .■ fnéniiextr admiration ni leur sympathie L'un d'entre eux prit dans ses mains les mains du Roi : « Nous sommes si contents d'être venus, dit-il. Nous irons redire là-bas ce que nous avons vux ici. NOUS DIRONS QUE NOUS VOUS A* VONS VU AVEC VOTRE ARMEE ET QU'IL FAUT A TOUT PRIX QU'ON VOUS RENDE LA BELGIQUE. IL FAUT QU'ON VOUS LA RENDE AU, MOINS AUSSI BELLE QU'AVANT. C'EST POUR CELA QUE NOUS AUTRES, NOUS SOMMES ENTRES EN GUERRE ET NOUS TENONS A CE QUE TOUT LE MONDE LE SACHE », Ces braves gens insistaient encore .sur cette pensée dans l'entretien que j'aie eu au moment où ils allaient s'embarquer. On peut être certain qu'ils tiendront parole et que la Belgique compte en eux de fervents amis. “LAPATRIE AU-DESSUSDE TOUT" - «Voilà la véritable maxime de guerre » écrit Mgr JULIEN, évêque d'Ârras —s— Mgr Julien, évêque d'Arras, Boulogne et. Saint-Omer, vient d'adresser au clergé et aux fidèles de son diocèse si affreusement dévasté par la guerre une lettre pastorale qui rappelle par la vigueur de la pensée et par l'éloquence de l'expression les plus belles allocutions de l'ancien archiprêlre du Havre. Nous n'hésitons pas à reproduire ici. ce document dans son texte intégral .- vos lecteurs y trouveront en des formules saisis-santés la réponse à des doutes que la lassitude peut parfois faire naître dans certaines âmes et que des propagandes malsaines ne craignent pas d'encourager en se réclamant abusivement des idées les plus hautes. A ceux qui osent dire qu'il ne faut pas souhaiter la victoire complète et qu'il est anti-chrétien de placer la patrie au-dessus de tout, l'évêque d'Arras répond, qu'il faut faire la guerre de toute son âme, lui assigner, comme seul terme possible la victoire, et que I existence de Ja patrie étant la garantie des intérêts particuliers, il est juste de lui sacrifier ce que nous avons de plus personnel et de plus cher. Par ces pages pleines de lumière et de réconfort, Mgr Julien a mis en relief l'une des grandes leçons de cette guerre, savoir que les préceptes du catholicisme, si on les dégage des préoccupations de politique humaine qui les obscurcissent parfois, s'accordent parfaitement avec les leçons les plus certaines des faits, les conclusions les mieux fondées de la Raison et les aspirations les plus ardentes du patriotisme. Il est difficile de garder la mesure en les âmes dans .la tristesse. Et puis dm parlant (les choses de la guerre. Ou bien poussées victorieuses ont beau- forcer l'en-;'on s'est donné la tâche de relever les nemi à céder du terrain sur le front, franco-courage^. et, en exposant le^ raisons d es- anglais, 1e mur a des brèches mais n'est oérer, Son risque de se rendre, aux yeux pas encore renversé. D'autre part la Rus ie plusieurs, suspect d'un optimisme de sie momentanément désarmé» par sa Ré-?ommaode. Ou bien, pour ne pas paraître volution, a laissé les mains libres à l'ad-iupe, l'on fait au contraire l'homme infor- versaire pour frapper deux rudes couds né, et l'on se plaît à souligner les raisons l'un sur la Baltique et l'autre sur les Aile craindre, jusqu'à glisser dans le pessi- pçs. Enfin, ce qui lui a valu mieux au'un© msme victoire, la propagande pacifiste, a.lh^en- Pae de découragement tée par des millions savammrât distri-] baés, n énervé trop longtemps chez les En venté, si vous ne vous tenez pas sur peuples de l'Entent cet esprit de combat né-ros gardes, vous ne manquerez pas, en la cessaire même aux non-combattants Période actuelle de la guerre, de prétextes Voilà, ce que l'on voit. N. T. C F quand' jlausiibles pour vous abandonner au dé- le regard s'arrête à la surface des'faits et ouragement. La seule pensée des soufi'ran- à l'épisode du jour. Mais il n'en va pas de es que ce quatrième hiver réserve à nets même quand l'esprit prend du champ pou.n >auvres soldats dans • leurs tranchées ou s'élever assez haut dans l'espace et voir lana leurs cantonnements, suffirait à jeter assez loin dans le temps. Les incidents d«j I

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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