Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 03 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qn5z60d497/
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22f ANNÉE. — Sérienouvelie.- -N' 480 Le numéro '■ 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Vendredi 5 Mars 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION JE!» ru» dt !a Bonra — LE HAYRB Téléphone: Le Havre n" li.05 Sirsctsur : F1SHAND HEURAT Tcvtes tes communications concernant la rédaction doivent Ctre adrcssceô 48x",rue de let Bourse,Le Havre» _ LONDOIM OFFICE: I 21, Panton Street l — - • LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Francs 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlm99trô Angleterre.... 2 sh. 8 d. par mois. » .... 7 sh.0 d. par tri naître Autres pays.. 3 fr. » par mois. » . 9 fr. » par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonssî 4' pige: 0 fr. 40 la ligne Petites annonces!* paga: 0fr.30lallg ne Les petites annonces sont, également reçues à La Société Européenne de Publicité, io. rue de ta Victoirr, Paris, qui en a te monopole pour Paris. Quotidiers belge paraissarst au liavre Les socialistes Mies, | riiiternalionale et les " kamaraûBS "_ailemanfls tNTERNATIONAWSMBysCONDIXIONNEL h ™ dûpStôsocialiste de Bruxelles, au „ DemoKifeten » de Coptadroguie t<'» hhant, l'attitude des socialistes belles us c ÈLet 'W*re encore organe officiel du parti socialiste allemand, a îc brorta-.t, ikiii» son numéro du 18 «\ner loi 5.1 crue! ci-dessous, ou le susd:t « SoiMl > «kiKtoUsu » commentait le Mlct de m. Iluysriums : Irvj-an, avons écrit quo les 'camarades; frnn . cuis O l ' ■, ne voulaient pas se i-cnc.onti er a fin puVn'v délibtnvl- avec (les umioradc» fiùmSiiW • vant qhe les Allemand» soient ie- ; K,™ "(Il territoire français. Uuysnians nous îoii pari que cela n'est pas exact pour ce qui concerne les Belges. Cela aous tient H nous exprimons une nouvelle fois les-L'ir que les socialistes Irangàis; eux aussi, consentiront bientôt à prendre lu main qui leur est tendue par le parti frère allemand. » t Dans son numéro du 23 février, notre excellent confrère « La Belgique », (le Rotter-jImu, ufwè's avoir reproduit les lignés ci-des-lus, écrivait ; |« Il est loi»# quo les chefs — tous les chefs socialiste.', <!o Belgique — déclarent nettement fe'ils suivent où répudient on ceci M. Iluyamans. 11 no sera- pas permis qu'au jour de la victoi-ï . alors que. tes socialistes belges des tranchées, kéloïnororU leur pari de mérite et d'honneur, if pays associe a son tribut, d'hommages dés leaders qui auront fait ce qu'ils pouvaient pour hâter la conclusion d'une paix contraire à la volonté des Alliés ci qui ne pouvait servir que nos Ennemis. >• Qui n'es? pas avec nous est. contre nous. • La parole est aux chefs responsables du parti socialiste beige. 11 leur appartient de dire s'ils h- iiioal perdre à la suite de M. Huysiuans le p.-tiéfieo il.' tout le sang versé aux* jours de 1.••go, do mur, do Ilaelen et de l'ïser. » M. Camille Huysmans a fait savoir depuis lors à «La Belgique» (n° du 20 février) Epie su caria nu « Social Demckraten »-de iCopeûhag-ue avait été ccnuprise de travers ' fcarla i-éciaeîion de ce journal. D'après les explications cle M. Camille Hmysp'ians, « chaque section nationale est limitée à venir à La Haye exposer «son h1 oint de vue, rendre compte do son attitude (Belles, Allemands, Hongrois l'on fait). Ce n'est qu'après toutes ces entrevues et .-i J i Franco est yenue et s'est déclarée d'accord pour délibérer, que l'on pourra voir m une réunion plénière est possible et opportune : les socialistes belges ne sont pa~ Vertus à La Haye pour délibérer avec ;es rA''-fcrtiands,' niais ooui exposer lo« r p -nt Irie vue, leur attitude dans cette guerre, ce [qu'ont fait les Allemands de la majorité, Echeidemann ot Ebert également. >» Ce n'est point aux socialistes belges, si H'on tient à la procédure exposée plus haut, ppi'il appartient de décider s'ils peuvent se [rencontrer, dans une même réunion pléniè-rvo du B. S. I. avec des socialistes alle-pwmds. Et en tout cas cela n'arrivera que m les Franeais y viennent également. » ! Si nous comprenons 'bien, les socialistes ■ 'b ;!ges, -ou du moins ceux qui suivent M. Camille Huysmans, s'aboucheront à La Haye [avec les socialistes allemands si les socialisées l'rançajis. décident préalablement que rien prie s'oppose à cette réunion. Sinon, non. ■ H nous sera «ans doute permis de regret-; lor, bien 'plus pour M. Gamille Huysmans et - s avilis que-pour nous-mêmes, que ces Mes-siéua.s no trouvent .pas dans l'état actuel de m Belgique opprimée assez de raisons pour : i :.-soiulre h eux seuls Je problème, et qu'il lllcur faille attendre, pour'décider s'ils .peuvent :< u aoa délibérer a La Haye avec les socialis-l'jes (le Sa Majesté Im^riale, la décision de Ile tirs camarades français. i M. Victor Ernest a encore des illusions F Dans ce même numéro du 20 février, « Lu ^eîgiqué » publie sur 1.0 même, sujet une lc-t-1 re do M. Victor Ernest, député suppléant pociattstc de Charleroi. Lettre curieuse et, lune l'honorable -député sup.pWa.nt nous per-|inet/te (le le lui dire, un peu embarrassée. M A'ietor Eines-t commence ipar dire que M .déciarrîlion attribuée .par le « Vçwwaerls » ■' M. Ça.viiUle'Huysmans a vivement ému les fcoofolistes carcdorégiens actucillônient inter en Hollande. Ceux-ci, il le dit en termes 'exprès, l'ont adjuré de signifier à M. Huys-.iinans qu'ils ne sont jms, eux, hommes à se •tuicontrer^ avec les ^oc.ipfllétos allemands. ; >sui.[. un .éloge-de riniiernatonale ouvrière ;M"i nuiait rendu, d'après M. Er.nest, beau-*'oii]p et de grands services ù la cause prolé-Jorienfto.. H y aurait à discuter. Mémo (parmi les so-; Clavistes, il ne manque pas de gens pour soutenir aujourd'hui que l'Interna tionale, diri- ■ Rée en fait avant la guerre par les fortes tê-1 les du parti sociafliste allemand, a été, cons-! eionunent ou non, un instrument d'une mer-(/veilleuse efficacité au sei'vicede Guillaume II [et de l'oinpire allemand. En travaillant A -dé- 3ia lion alise r la France, la Belgique et l'An-• gielenre,„en vulgarisant dans les nations la-Huies le pacifisme et rantimilitarisme, l'In-pli'iiriaiionalq a contribué à désarmer l'Éuro-pc, que l'agression allemande a surprise Raté préparation et presque sans défense Des centaines de milliers d'enfants du peu-( ['le ont payé de leur sang, Mas ! cote erreur; l-oia de nous la pensée de quereller 'l ce pro-T,os M. Ernest et ses amis, que notre seul <Usseia est de guérir d'un lamentable et dan-[ gcreul- préjugé. ' M. Victor Ernest, persuadé que rintema-tif-nale ressuscitera ap>rè* la guerreuse de t mande dans sa lettre si l'Internationale de | oernaiti comprendra les travail (eu rs des pays i I alliés et neutres à .l'exclusion des travailleurs ! E-allemands. 11 n'exclut pas, nous sommes! jieureux dé le constater, cette éventualité,qui 'outra devenir,- selon lui, une réalité, « si le I capitalisme s'engage à ne pas faire appel | dans les luttes économiques à la main-d'œuvre et à l'outillage germaniques. » | Encore l'honorable député suppléant dé-1 i-il g'K' d^ns l'Inlcrnationalc de de- rttain, quelle qu'elle soit, îles socialistes al'le-nands de l'école irtupérialiste ne seront ja-nais admis.On n'y pourrait jamais recevoir, >n fait d'Allemands, que ceux que M. Ernest ippelle a les socialistes protestataires », et lont il exagère, salon nous, le rôle et l'in-luençe.Où iprend-il, par exernjple que « dans ô -parti socialiste allemand se sont élevées les voix de réprobation protestant contre la »uerre, contre rinvasion de la Belgique, con-re tous les crimes.de la Kultur impériale »>? I est trop tôt pour porter un jugement défi-, litif sur la conduite de laèbkuecht. et des [uelques socialistes qui composent pré-sentendit, avec lui la «minorité du parti. M. Ernest K.nstate d'ailleurs impartdalement que Lieu-tnecht et ses amis ont voté comme les au-res, le 4 août, les crédits pour la guerre, et [u'iils ont approuvé « l'agression kaisérienne ît l'envanissement. de ki Belgique ». Il aurait >u aj outer. qu'aucune des abominations îommises en Belgique par les soldats aLle-uands n'a arraché jusqu'à présent aucune >rotestalion foimelle ù aucun socialiste aliéna,nd.D'ailleurs, il se réserve de leur deman-iar, après leur avoir scitô la main, de lui expliquer le comment et le pourquoi de leurs /ô te s. Nous sera-t-il permis <le lui conseiller le leur demander cette explication itavanU ie leur serrer la main ? Les dernières lignes de la lettre de M. Er-lest sont tout à son honneur. Reproduisons-,es textuellement : « Quelle confiance pourrions-nous avoir, nous >ocialistes belges, dans les engagements que ^rendraient pendant la guerre, des socialistes illeniands, môme protestataires, qui ont trahi un principe formel de l'Internationale : le respect des nationalités l » C'est pourquoi mes amis socialistes caroloré-giens, actuellement en Hollande, mo chargent S'indiquer très nettement que les socialistes de lu Wallonie, veulent, avant toute rencontre avec les socialistes. allemands, avoir reconquis la Belgique et son indépendance, intégrale ot formelle vis-à-vis de toute puissance européenne.- » Cette lettre intéressant^, et où il y a d'excellentes dVose®, nous paraît tenir insuffisamment compte d'un lait mis en lumière par cette guerre, « le plus grand événement qui se soit produit dans Ile monde depuis 1793 », suivant la forte parole de M. Louis de Brouckère. Ce fait est l'éminente dignité xVi patriotisme et du nationalisme, niée ou contestée avant la guerre par bon nombre d'hommes de bonne foi. Avant la guerre,une mnilitide d'ouvriers belges, français et on glais; so croyaient plus 'proches des ouvriers allemands que des patrons de leur pays. La guerre leur a ouvert -les yeux. Ils se sentent aujourd'hui .plus près des patrons de leur pays que des ouvriers de l'autre côte du Iîhin Quiconque refusera cle tenir eomp'e : de ce fait sera (balayé, nous en a\-ons la con- , vicfioin,. par ia classe ouvrière elie^ricmc. j Le Livre d or des œuvres ds guers^e ——»o«—«■ L'arrêté royal du 22 décembre instituant le Livre d'Or, invitait tous les comités, groupements ou sociétés qui ont entrepris de soulager des misères résultant de la guerre et recueillent des fonds pour La Belgique ou pour les Belges, à produire, avant le l"r mars 1916, la liste de leurs administrations. une notice sommaire concernant leur obiot et leur action et un relevé détaillé de leurs recettes et de leurs dépenses. Nous apprenons que le délai primitivement fixé sera prorogé, et qu'un arrêté ministériel interviendra aussitôt que la commission du Livre d'Or aura été instituée. La presse allemande et les bruits de paix Signalons à titre documentaire un article où 'la « Gazette (populaire de Cologne » (n° du 23 février) dément les bruits d'offres de paix à la Belgique. L'auteur de cet article déclare que toutes cçs histoires sont fausses. Il die veut même pas se donner la peine de le démontrer à ses lecteurs allemands. Il iprétend voir dans ces récits fantaisistes le besoin de soutenir les Belges en ileur montrant que le succès do leur cause est au prix d'une résistance prolongée.(('Ce n'est pas la première fois, dit-il, que l'on manœuvre dans ce sens. La .propagande de Mgr Mercier tend aussi à relever le courage des Belges. Des paroles de paix ont aussi été •prêtées .au Pape, qui les aurait prononcées devant Mgr Tacci, ou aussi devant le Père Hériusse. Tout cela n'est que tromperie. Il faut s'en tenir à l'appréciation donnée par le Chancelier au Reichstag : on ne pour-ra parler de paix que lorsque les Alliés renonceront • à, vouloir l'anéantissement de l'Allemagne. En parler plus tôt, c'est -non pas raccourcir la guerre, mais la prolonger Le Chancelier a dit aussi qu'il était prêt à examiner des projets de ipa.ix qui sauvegarderaient la dignité et la sécurité de l'Allemagne. Mais il s'est prononcé fortement, contre toute proposition de ipaix allemande. Les racontars de la presse alliée, visant de prétendues propositions allemandes sont -des inventions naïves qui doivent permettre au (malheureux peuple français de respirer encore un peu, qui doivent tromper-les neutres, al démoraliser l'opinion publique on Allemagne. Mais-pour les gens qui réfléchissent,ces manœuvres sont trop apparentes pour ne pas arriver au résultat inverse de celui réel* erché. » I/'.nvention «du New Statesma.n, savoir que l'Allemagne, serait disposée pour lo sim-ple avantage de raccourcir son front d'Oo< •-dent,-à abandonner ses conquêtes en Belgique et dans le Nord do la France, fait partie de la môme cam.pagne. 11 faut que l'opinion publique des "pays de l'Entente soit bien bas pour avaler de pareilles couleuvres sans murmurer ! » Attendons ! Nous verrons bien... Ls grand-duc ds Bade ssuhaite une pais prochains Ou mande de Karterolie : « Le grand-duc de Bade a lei mé la Diète en fai-ant des vœux pom- la victoire finale dans cette lutte pour l'existence, ot a exprimé le vrau que la .prochaine session voie la paix se conclure avec la dignité que comporteni lei gi-03 saoï ifices déjà, faits, u La Iclaraiim ils SamtB-Adresss et la niFâie Mt ——»o« DEUX MOTS A UN JOURNAL SUISSE Le « Bund » de Berne a consacré dans son numéro du 22 février une longue correspon- 1 dance de Paris à la Déclaration de Sainte- f Adresse. c Le correspondant du « Bund » constate 1 que cette déclaration dément les bruits sui- i vant lesquels la France t)u l'Angleterre au- ( rait voulu mettre la main sur la Belgique, mais il ajoute quelques commentaires qui 1 ncus paraissent beaucoup moins fondés. •' A l'en croire, la déclaration de Sainte- 1 Adresse aurait signifié au monde que la s Belgique veut rester neutre après la guerre | comme elle l'était auparavant. Nous ne 1 voyons pas bien ce qui, dans les textes offi- j® ciels, a pu induire notre confrère suisse en 1 erreur. Bien plus, nous pouvons l'assurer J quo la déclaration dont il s'occupe a un sens J complètement différent de celui qu'il lui prête. L'interprétation du « Bund » est en 1 contradiction formelle avec la volonté du , gouvernement belge, CERTAINE AUJOUR- ; DTïlJI. de refuser pour îa Belgique de demain le carcan de la neutralité. ~ ( Les Suisses qui réfléchissent ne seront pas ( le? derniers à comprendre cette décision. II *j r:-» faudrait pas croire quo la neutralité per- -péluelje soit un dogme intangible pour tous les citoyens de l'Helvétie. La Suisse semble , bien décidée ô garder Jusqu'au bout de celte , guerre la neutralité dans laquelle elle s'est i confinée jusqu'ici très loyalement. Mais cola ne va pas sans heurts et un procès retentis- j sont vient d'établir quelles difficultés éprou- ; ye le gouvernement d'un pays neutre pour ; user de droits dont le respect est cependant . indispensable à son indépendance. L'histoire de ces dix-huit mois (k guerre prouve combien lo gouvernement d'un pays neutre est désarmé vis-à-vis d'intrusions étrangères qui risquent presque chaque jour de le lancer, et c<?la de la façon la plus dangereuse, dans les ayenturcs mêmes dont la neutralité devrait le préserver. Amis sincères du peuple suisse, nous espérons qu'il réussira jusqu'au bout à échapper h la tourmente qui l'entoure de toutes parts, mais il reste que tout en faisant son devoir il se trouve à le merci de la moindie saute de vent. Des Suisses et non des moindres estiment que l'expérience qu'ils vivent n'est pas de celles qu'on peut-risquer une seconde fois sans danger et dans une récente conférence donnée à Lausanne,-le D1 W. Martin ne déclarait-il pas formellement qu'à son avis la neutralité perpétuelle n'avait guère été utile ii la Suisse ? i Les Belges dont la guerre a fait des réa-! listes sont décidés ne fermer les yeux à j aucune des leçons de ces temps troublés. A celles qu'ils ont payées si cher eux-mêmes, ils peuvent en i oindre d'autres qui les confirment dans cotte idée que l'avenir de leur pays est lié à l'abandon de la neutralité. LES FAÏTSDU JOUR La reprise de la guerre sous-marine a clé marquée par le torpillage d'un moire anglais. On trouvera plûs loin des indications sur le contenu du dernier mémorandum allemand aux Etats-Unis sur la question du torpillage des navires marchands; ; fort de Vappui du Conyrès, le président Wilson, on peut l'espérer, maintiendra son point de vue. La Chambre italienne a repris ses Ira-vaux. Elle a chargé son président de faire parvenir à Vannée française Vhommage de 60» admiration pour la résistance héroïque de Verdun. Une mission militaire brÏÏqnj\U}ites à la tête de laquelle se trouve le général Taylor, vient (Carriver à Rome. 1A/VWVWWVVl Le gouvernement italien a décidé que l'expédition en Albanie relèverait désormais du généralissime Cadorna et non plus du Ministère de la guerre. C'est donc Vunité de commandement réalisée en Italie comme elle Va été déjà en France où ie généralissime Jofire a le commandement suprême sur tous les théâtres de la guerre. iwwvywvi T,a saisie des navires allemands réfugiés dans les ports portugais a engendré un con-(lit. qui pourrait se terminer ù brève échéance par ta rupture des relations diplo-matiqucs entre in Portugal cl VAllemagne. Cette dernière puissance a protesté formellement. et menace de rappeler son ministre à Lisbonne, lavwwvM On mande de Bucarest au Lokol Anzei-ger, que les cercles bien informés annoncent des changements imminents dans Vétat-mafor roumain. jyautre part, la Daily Chroniclc apprend qu'il est question dr Ventrée des leaders interventionnistes Filipesco et Jonesco dans un ministère de concentration. IV^VWWW» La souscription pour le quatrième emprunt de guerre allemand est ouverte entre le 1 mars et le 22 mars, sous forme de bons du Trésor, à 4 1/2 0/0 émis à 95, et d'un emprunt d'empire 5 0/0, émis à 98,50. Sur le IrontMaeiiipe VINGT COMBATS AERIENS VIVE CANONNADE A YPRES Londres, 1er mars. — Officiel. — Hier, vingt rencontres aériennes ont eu lieu sur notre front. Les pertes de Vennemi ont été sigiialées. Un de nos appareils en reconnaissance n'est pas revenu. La nuit dernière, au nord de la Somme, notre infanterie et nos mitrailleuses ont dispersé un groupe d'ennemis qui essayaient de sortir de leurs tranchées à la faveur d'un bombardement. Aujourd'hui^ calme sur le front. L'activité de l'artillerie a été très grande dans le voisinage d'Yprcs. LE LICOL... >OURQUOI LA « GAZETTE POPULAIRE DE COLOGNE » INJURIE L'EPISCO-PAT BELGE. On a vu avec quoi déchaînement de fureur t catholique c Galette populaire*de Codo-,nc » s'est livrée contre le cardinal Mercier t ses collègues de l'épiscopat belge, coupa-des d'avoir osé prendre contre les çaîom- ji lies du gouvernement ailîemand la défense ie leur clergé et- de leur peuple. Que le journal des catholiques de Cologn? l'essaie pas do plaider la bonne foi, car il ,. 'est chargé lui-même de nous édifier sur les j; aisons de son siilence ou de ses compilai- , ances. ' .vu début de la guerre, la « Gazette popu- F [lire de Cologne » accueillit avec empresse-nent toutes les histciLi es d'atrocités racoai- . ces à charge de la population belge, il suffit 1 le feuilleter sa ci^«v 'tion d'août 1914, pour •otrouver les récits les plus sensationnels s ies exploits les plus invraisemblables des 1 irétendus francs-tireurs belges. 1 Mais il se produisit un fait que la « Ga-:cttc populaire de Cologne » n'avait pas pré- ^ 'U : d'autres journaux allemands s'empare- l tnt d-» ^es accusations pour dresser des ré- ( {uisitoires passionnés contre l'Eglise et le •lergé catholiques qu'ils rendaient rosponsa- I des des crimes imputés à une population I lussi catholique (pie la population belge. (- Ce n'est qu'alors que les catholiques de ia t Gazette populaire de Cologne » comprirent fuelles armes ils avaient forgées contre cux-nêmes. Ils mesurèrent toute la gravité du »éril quand ils virent l'empereur lui-même épater dans son fameux télégramme du { septembre 1914, au président \Vilson, les iccusalions de cruauté contre les prêtres 1 ;eîges. < La « Gazette populaire de Cologne » éleva « me timide protestation dans son numéro du t |0 septembre et posa une question qui sutfiit \ montrer la fragilité des accusations aile- 1 nandes les plus retentissantes : 1 i « Comment notre empereur a-t-il été ren- 3 peigné sur ces cas ? demandait le journal du l'entre. Est-ce par les articles de journaux < lont nous avons eu connaissance jusqu'ici ? > Du bien le commandement supérieur de l'ar-o-ée lui a-t-il indiqué des faits précis pour clos cas particuliers ? 11 faut considérer la : première hypothèse comme exclue en raison : de la gravité dé la matière. Mais si notre empereur a été renseigné au moyen d'éléments indubitables, dans ce £as, personne, plus que nous catholiques, n'aura intérêt a la publication de ces cas iparticuJiers qu'avec t! " i . .il >' 1 ■ i i- ' i. s exn r-.-is e; flétrissons. c«r il importe que le clergé tout entier ne soit pas l'objet de soupçons et on même temps de mépris, parce cpie quelques-uns d'entre ses membres, dont, la faute est plus grande en raison de leur situation- et de leur Ituto instruction, ont gravemnt péché... » Ainsi parlait la (f Gazette populaire de Cologne » le 10 septèmhro 1914. Depuis lors, le gouvernement allemand a fourni -des précisions et dressé des accusations contre quelques-uns des nombreux prêtres martyrisés en Belgique,mais ces précisions et ces accusations reprises et étudiées l'une après l'autre, ont, été convaincues de fausseté par le cardinal Mercier,Mgr Iley-len et Mgr Rutlen avec une force dont ont témoigné des juges aussi peu suspecte que M. Emile Prum ou le délégué des prêtres viennois en Belgique. Qu'a t'ait La « Gazette populaire de Cologne » ? Elle s'est tue ou elle a injurié les défenseurs de la vérité sans d'ailleurs apporter contre' eux aucun des arguments qu elle avait réclamés clu kaiser. Pourquoi ? Parce que le 10 septembre 1914, le général von Heîd, commandant le VIII0 corps d'armée et gouverneur de la position fortifiée de Cologne suspendait pour vingt-quatre heures la k Gaziette de Cologne » et blâmait sévèrement son au lacieus'e irrévérence. Dep/uis le 12 septembre 1914, la « Gazette populaire de Cologne » a paru régulièrement sans plus encourir aucun blême... Le Kaiser est content d'elle. Que ce soit à jamais son châtiment. Mort de Mounet-Sully »0« ■ ■ •M. Jean-Sully Mounet, dit Mounet-Sully, doyen de la Comédie française, est mort mercredi soir, Ci Paris, à l'âge de 75 ans. Sorti du conservatoire en 18G8 avec lo premier prix cle tragédie, il avait débuté ù l'Odiéomi dans Le Boi Lear. Lieutenant des mobiles de la Dordogne, à l'armée de la Loire, pe/nd«ant.la guerre de lvS70-?'l, il entra aù Th;Yitre-Frai:;;ais, en 1872, et débuta avec éclat dans Oreste, û'Andromaque, puis dans Rodrigue, du Cid. Après avoir créé Didier, dans Marion Delorme ,il fut élu sociétaire l'année suivante, le lor jariv'er 187i. Depuis lors, on •p ut diiire qu'il compta auitant de succès que de rôles. Mounet-Sully était devenu le doyen dui Théâtre-Français après la relinaite de Got. Auteur do jolis vers, Mounet-Sully fit, h la salle des Capucines, dies conférences remarquées sur les poètes contemporains. Il fit représenter, à l'Odéon, la Vieillesse de Don Juan, après avoir écrit une pièce en cinq actes, en prose : la Buveuse de larmes.INCIDENT ENTRE UN MINISTRE ALLEMAND ET L'AMBASSADEUR AMERICAIN Zurich, 29 février. — Le ministre prussien de la guerre vient de provoquer un vif in-i cident avec les Etats-Unis. ! M. Gérard, ambassadeur d'Amérique ÎX ! Berlin, ayant adressé à son collègue le Londres un rapport sur le traitement des prisonniers anglais au oamp allemand ..le Wittenberg, le ministre de la guerre s'est élevé contre les conclusions défavorables tic* ce document. COiiUNIQUÈ BELGE • - »o«—— 1er mars. — Rien de particulier sur le , front de r armée beige. ' Dernière Heure Communiqué officiel français Paris, jeudi 15 heures. EN ARTOIS, i\ l'Est du chemin de Neuville la Folie, nous avons fait exploser une line, sous un ancien entonnoir qu occupait ennemi. Nous nous sommes emparés du ouvel entonnoir. Dans la région de VERDUN, l'ennemi a ombordé violemment au cours de la nuit lort-Hommc et la côte de l'Oie (entre M,a-mcuurt ot Forges), ainsi que les principaux assages de la VIeu- Peu d'activité d'ar-lleric £i l'Est do la Meuse. intense prépara-ion d'artillerie, l'ennemi a dirigé, hier en n do journeo, une v.ve attaque .-air nos po-itions cle Fresnos. Il a été rejeté aussitôt ar notre contre-ailtaque de quelques é'é-uonts où il avait pu pénétrer. En LORRAINE, le bombardement de pni-». • s nr la ferme de Ste-Maric, à Ouest de Bezango, a été suivi d'une atta-rue ennemie qui a complètement échoué. ' En ALSACE, quelques tentatives dirigé s iar de fortes patrouilles allemandes sur nos ictits postes de la vallée de la Lauch ont lé repoussées à la grenade. M P01NCARÉ AU FRONT Paris, 2 mars. M. Poincaré a visité, hier matin, près de levigny, la station d'auto-canons qui a t battu le zeppelin. Il a complimenté les liefs et soldats et à remis la médaille rnili-y.ire à l'adjudant Grameling et la croix de fuerre à plusieurs canonniers. Quittant Revignv, le Président est parti >our Verdun et la région fortifiée en-tou-•ant la ville. Il a été reçu au quartier gé-ïénal de l'armée de Verdun par les géné-'aux Joffre et Pétain. Le chef de l'Etat a visité ensuite les ;orps d'armée opérant sur les deux rives lu nord de Verdun. M. Poincaré a prié les commandants de transmettre aux troupes combattantes les elicitations chaleureuses et les encourage-nents du pays. Le Président cle la République est rentre i Paris. w*— EV3. WILSOM VEUT CONNAITRE L'AVIS DE SON PARLEMENT Washington, 2 mars. — M. Wilson a reçu les chefs démocrates des deux Chambres, auprès desquels il a insisté pour que la motion demandant que le gouvernement prévienne officiellement les Américains de ne pas employer les navires marchands armés soit mise aux voix. »Ot(—■— LA MAIN-NOIRE ALLEMANDE ATT POT>ttjgAL Ponta del Cada (Açores), 2 mars. — A la conleiui d'une bo-i- teille qui portait une étiquette avec l'inscription « Rhum Q. », trois soldats portugais, de garde à bord du navire allemand Sclievarz-J.urg, sont dé cédé s. Trois autres gravement malades, ont été transportés à l'hôpital. UN HYDRAVION ALLEMAND SUR L'ANGLETERRE Londres, 2 mars. — Officiel. — Un hydravion allemand a jeté dès bombes sur le littoral sud-est de l'Angleterre. 11 n'a causé aucun dommage militaire* Seul, un enfant de neuf mois a été tué. »>o« DES AVIONS ALLEMANDS A FLESSINGUE (?) La Haye, 2 mars. — On dément officieusement l'information des journaux suivant laquelle douze aéroplanes allemands auraient survolé Flessingue et auraient essuyé le feu d'un torpilleur hollandais. " POUR NOS SOLDATS .»o« L'ECOLE DE REEDUCATION POUR INTELLECTUELS Lo gouvernement, soucieux d'assurer l'avenir des grands blessés de la guerre,, que leurs infirmités rendront inaptes, après la guerre, à exercer leurs anciennes professions, a créé deux institutions qui les pré-pa-rcu't à des carrières manuelles ou libérales, appropriées à leurs aptitudes restantes, physiques ou intellectuelles. L'une est déjà en pleine activité à Pori-Villez, près de Vernon, où tous les métiers du bois, du fer et du bâtiment sont réunis, er-. plus des petites industries de grande utilité : cordonnière, tailleurs, selliers, typographes, imprimeurs, vanniers, etc. L'autre, en voie de formation à Mortam, dans la Manche, est l'Institut militaire belgo l>our l'instruction des grands blessés de lu. guerre, qui complète l'œuvre commencée à Port-Villez, en préparant les mutilés ayant, un certain .degré d'instruction, à toutes tea professions libérales. Le Conseil des Ministres avait déjà, en novembre, approuvé l'initiative du Ministre de la Guerre qui créais l'Institut de Mortain pour les blessés de cettc catégorie qui voudraient, après la guerre,, entrer dans les administrations de l'Etat. Il préparerait, de plus (pour toutes les branches de l'industrie ou du commerce, ceux d'entre eux qui le désirent et qui veulent adopter unç carrière libérale, mieux appropriée à leui^ aptitudes', iaitellectu elles. Les cours commençantle 10 mars, nous ne pourrions assez, engager nos compatriotes, blessés do guerre, ré'ormés ou réformab-les, •S 5'1/lr.^oçnn 011 tvHiq *Af rvon-r e"h»*è'v* ^ titut de Mortain (Manche^ ou majer Munaut. commandant militaire, bien connu p u -ès conférences patriotiques aux soldats belge.l et aux belges réfugiés ' aptes à' porter les armes ÉCHOS M. le ministre Vandewelde. a quitté le Havre pour se rendre à Londres, où il va régler diverses affaires ressortissant à son département. —0— Notre aviation militaire, Le major d'artillerie van Crombrugge vient d'être nommé commandant du service d'aviation militaire de l'armée belge. —0—• Deuils. Le fils unique cle M. Devolder, ancien ministre cle la Justice et ministre d'Etat, vient d'être tiié en Afrique. Sous-officier mitrailleur au corps expéditionnaire, il est tombé, face à l'ennemi, dans un combat autour de Kiva. Lo et XX0 Siècle » présente à ses parents l'expression cle ses chrétiennes condoléances.—0— Nos sportsmen au front Viennent d'être promus sous-lieutenants : M. William Grisard, au 2° lanciers. M. Gustave Visart de Bocarmé, au 4° chasseurs h cheval. MM. J. F. Peltzer et Lamarche, au 2® lanciers. Le comte Vander Straeten Ponthoz, au 4° chasseurs. Le comte G. de Beaufort, au 1er guides. MM. Goethaels, au S' lanciers; de Biolley, au 2° lanciers; Moer-mans, au 2° guides ; Wolfers, au 4° chasseurs, cl de Schiertore de Lophem, au 4° lanciers. M. Adrien Visart est candidat officier au 3® lanciers. Les prouesses de Roger d'Hendecourt dans l'aviation font sensation. Herman cîOu.lfremont a été décoré do la Croix de guerre. Fernand d ' Hen d e#o u r t est instructeur à l'école d'équitation. M. de Walckiers cemimande un rro^ne aux la.uc'ers- 1 c enrq-mandon» Ma.lfevt dirige le centre d'insfruc-tirvn de Cherbourg. M. A. do Txerkbove a été promu moior. aux Tânjciers. et M. E. .Toos-<o"s colonel au même régiment. M. Fd. de ailiers est en mission au Congo. M. TTr>u-tart est maréchal des logis aux auto-mitrailleuses.—0-- Les Ephémérides de la Guerre 3 mars. 1915. — Le bombardemoint des forts in/térieurs des Dardanelles continue. — TjÇ> sous-ma;rin allemand «t U-8 » est coulé au large de Douvres. — O LEON CANONNE, tailleur civil et militaire de la rue Royale, à Bruxelles, a Mionneur d'informer sa clientèle qu'il peut lui fournir rapidement et sans essai, d'après mesures, tous genres de vêtements civils et militaires à cles prix très avantageux. 139 Il BfiïILE IE UII -»o«—•— LA LUTTE EST-ELLE FINIE ? Du critique militaire du Temps : <( Ce ralentissement de l'attaque allemai^ de n'indiiqûe pas encore la fin de-la bataille^ On ne s'engage jyas clans une aussi fornn« dable opérât, on avec une pareille accumulation de moyens matériels sans avoir la volonté dé la pousser jusqu'au bout, jusqu'à la victoire ou à l'échec complet. Les pertes qu'ont éprouvées les régiments prussiens dans leurs furieux assauts sont incontestablement très graves ; il est impossible de les chiffirer, mais on peut être cer-ta.jn que le nombre des soldats qui sont tombés nécessite une reconstitution "des unités. C'est probablement une des raisons du calme relatif qui règne sur le champ de bartaid-lie. I/a ' question des ' munitions à dû égalemeait entrer en ligne de compte. Malgré la proximité cle Metz, il en a. été tellement dépensé que les arrivées n'ont peut-être pas égalé la consommation. On doit envisager aussi l'hypothèse de modifications clans le plan primitivement conçu. L'attaque principale viendra toujours ' du. nordv mais elle pourrait très bien être accompagnée par d'autres, débouchant de l'est contre notre flanc dirait, pajr la Woëvre ' la prise du village de MaûlieraMes et la poussée sur Eix en seraient le prélude. Il n'y a pas lieu de s'inquiéter d'un assaut contre notre flanc ; les positions qu'occupent n^ troupes sont très fortes, et l'ennemi ne trou, vant pas dans la plaine de 1a Woëvrc d'emplacements où clèplôyer uue nombreuse artillerie, cet assaut n'aurait pu réussir qua par surprise. » LES ALLEMANDS ONT FAIT DES PERTES TERRIBLES Unie agence hollandaise publie une série do messages qui lui sont adressés d'Allemagne par divers correspondanié^Ct- -qui sont; unantmes ù déclarer rjue les pertes subies par nos ennemis devant Verdun sont formidables.'Ils citent, comme preuve do l'effroyable massacre accompli dans* leurs rangs, ce fait qu'on a formé un seul régiment avec ce qui restait do tou* les autres régimends d'élite. On affinne que les perles allemandes sa chiffrent au tiers environ, des effectifs engagés, soit, de 125 à 130.000 hommes. "Des trains cle blessés arment sans interruption à Metz, tandis que les hôpitaux do Coblentz, de Trêves et de Coi'.ogne n'ont plus une place de libre. Dans'ces villes, il n'y h quo peu d'enthousiasme à propos do ce que les Allemands décrivent comme une victoire et les habitants semblent rester stupéfaits, en se rendant compte du prix qu'il a fallu payer. Ils se réunissent en groupes autour des gares pour voir arriver les ambulances ot beaucoup murmurent, assure-t-on : «Nous nous battrons nous-mêmes jusqu'à la mort i» Un autre message hollandais annonce qu.© le trafic des'chemin q de fer dans lo Luxembourg a été interrompu pendant vingt-quatre heures, afin de permettre le transport des blessés allemands venant du front de Verdun. Quarante et un U air.s chargés de

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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