Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 02 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 06 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kh0dv1df36/
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REDACTION & ADMINISTRATION iS, rue Jean-Jacquôs-Housseau, 33 PARI S Téléphone : C>uter>berg (39-65 BUREAUX AU HAVRE : 23" , - » de la Bourse - LE HA58B TÉLÉPHONE : n° 64 iiELGE ■ •! LONDON OFFICE s 21, PANTON STREET leicester Square, S. IV. Directeur : FERNAND NE'JRAY ABONNEMENTS France...§. 2fr.50 par mol® » 7 fr.50 par trimestrt Angleterre. 2sh. 6d. par mois » . 7sh,6d. partrimestra Autres pays 3 fr. - par mois » 9 fr. — par trimestre PUBLICITÉ S'aÉresssr i l'Ateinisitrâtioa in Joarafî ou à l'Office de Londres Les petites annonces sont également reçues à la Saelété Européenuo «1* Publicité, ÎO, rue de la Victoire, Parit, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au lïavre et à Paris LA SUISSE et les déportations Le récent débat au Conseil national donna lieu à divers incidents Nous avons publié, dans notre numéro du 29 mars, le texte de la résolution votée par le Conseil National) suisse approuvant fa démarche faite à Berlin, le 21 novembre 1916,. par le Conseil Fédéral à l'occasion des déportations en masse des Belges et des Français en Allemagne. Le Comité National — qui est le Parlement de la Salisse — se livra à ce sujet à un débat qui occuipa deux séances et qui tut, à certain moment, presque orageux. La question des déportations avait été portée devant le Conseil National par une pétition revêtue de 150.203 signatures et par l'initiative des Grands Conseils des cantons de Vaud,' de Genève et de Neu-châtel, qui sont, comme on le sait, des cantons romands. Ces pétitionnaires et ces Grands Conseille demandaient une protestation formelle contre les déportations en se basant sur le fait juridique que la Suisse est partie contractante aux Conventions de La Haye qui condamnent les agissements de l'Allemagne. Ce point de vue fut énergiquement exposé et défendu devant le Conseil National j>ar plusieurs orateurs, notamment par M. de Meuton (Vaud), M. Leuba (Neuchâtel) et MM. Sigjg et Fazy (Genève). Ces orateurs s'attachèrent à démontrer qu'en admettant même q/ue la Suisse n'eût point l'obligation de protester contre les déportations, elle en avait incontestablement le droit. De plus. — a dit M. de Meuron, — il y a pour la Suisse un intérêt matériel et moral considérable à ne pas paraître admettre un seul instant la légitimité des atteintes portées aux droits d'autres nations ; il ne faut pas qu'on puisse nous dire un jour : « Vous avez gardé un silence prudent. Vous avez donné l'exemple de la neutralité égoïste et indifférente. » Notre situation géographique et internationale nous a créé des devoirs ; nous avons accompli le mieux possible nps devoirs d'humanité ; n'en tirons pas orgueil, et ne croyons pas avoir ainsi tout fait. 11 rous reste à élever la voix et à attirer l'attention des belligérants sur l'existence d'une conscience publique. Les vivres et le charbon ne sont pas tout ; parfois, il faut savoir placer les intérêts moraux au-dessus des intérêts matériels. Et puis, à ceux oui ont peur, nous dirons qu'il ne faut jamais hésiter a remplir un devoir moral de la conscience supérieure, quelles qu'en ipuiisseot être les conséquences.Ce n'était point l'avis de la majorité de la commission qui avait fait rapport sur la question. Son président, M. Meyer, qui est rédacteur en chef de la Neue Zurclier Zeitung, — déclara que la Suisse devait se ho nier h déplorer les maux de la guerre et à faire tout ce qiui est en son pouvoir pour les atténuer. Là se borne son rôle, oa» elle est neutre. Il y a évidemment, — a-t-il ajouté, — des sentiments humanitaires à la base de la pétition et de l'initiative ; mais le Conseil fédérai en a déjà tenu compte lorsqu'il a fait savoir à Berlin l'impression défavorable produite dans notre pays par les déportations, et cette démarche suffit amplement. Ce point de vue fut aus* celui de M. Hoffmann, conseiller fédéral, parlant au nom du gouvernement. Le vote fut une surprise et le résultat d'une manoeuvre dont l'auteur responsable est M. Grimmi, député socialiste de Berne. Le Journal de Genève n'a pas hésité à traiter ceitte manœuvre (Te « polissonnerie ». M. Grimm s'est rallié en apparence à la motion/ de protestation mais en y a.joi> tant « une protestation contre la violation du droit des gens qui ont été commises à l'égard du malheureux peuple grec; » Gomme si, en droit et en fait, la situation die la Belgique était comparable a la situation de la Grèce I Les députés des cantons romands, pour déjouer la manœuvre, demandèrent qu'on vofet par division, mais ils ne furent ap; puyées ni par la minorité socialiste, ni par la minorité catholique et, dès lors, la mation de protestation qui assimilait le cas de la Belgique à celui de la Grèce^ fut rendiif inacceptable et la minorité de l'assemblée, partisan de la protestation formelle contre les déportations, ne put mjêiûe se compter an vote. C'est dans ces conditions que la proposition édulcorce de M. Diancourt, acceptée par lia majorité et 9e Ix.rSLi nt à approuver la démarche faite par' le Conseil Fédéral à Berlin, fuit adoptée. C'est de cette résolution que nous avons publié le texte. i.es journaux de la Suisse romande publient sur ce sujet des articles où se tra duit tout leur mécontentement. A propos de l'attitude de la presse suisse, on nous permettra de remarquer que la Neue Zurclier Zeitung ne mérite pas tous les jours, loin de là, le brevet de neutralité que notre sympathique confrère Louis Du-mont-Wilden lui décernait un peu généreusement l'autre jour. Simple remarque sur laquelle nous n'insisterons pas davantage, ne voulant pas rouvrir un procès dont nos lecteurs ont eu sous les yeux trop de pièces édifiantes. UNE PROTESTATION A la séance qui a. suivi le vote que le Journal de Genève et la Gazette de Lausanne appréciaient si sévèrement, le Conseil national suisse a entendu lecture de la protestation suivante : l.es soulignés constatent que la manière dont il a été procédé dans la séance d'hiCl à la votation sur les initiatives des Grands Conseils de Vaud, Genève et Neuchâtel, el s™- la pétition des 160,000 signataires, ainsi que le ici:- de diviser la question conformé ment à l'art. 79 du règlement du Conseil national, les ont empêchés d'exprimer leur opinion. Ils protestent f-ontre le mode de vota tion qui leur a été imposé par ia majorité et déclarent que. s'ils avaient pu émettre un vote, ils auraient accepté la proposition d< la minorité de la commission tendant à don ner suite aux initiatives et auraient repousM l'amendement de M- Grimm. Cette protestation est signée par treize députés vaudras : MM. Bonjour, Bosset Chuard, Emery, Gamdard, Jalon. Maille 1er, Mermoud, "de Meuron, Armand Piquet Pilliod, Tlexjmond et Yersin, soit toute la députation du canton de Vaud à l'exception de MM. Grobet el Secretan (qui ne participent pas à cette session), — par six députés genevois : MM. Ador, Fazy, Mau• noir, Micheli, Peter et Willemiii — par quatre députés neuchâtelois : MM. Son-hôte, Calame, Leuba et Albert Piguet, — par quatre députés tessinois : MM. Balli, Borella, Garbani et Vassalli, — et par un député valaisan : M.Tissières. Un socialiste, M. Sigg (Genève), a déclaré en séanoe que, si la protestation lui avait été soumise, il l'aurait également signée. wwvi r— Pour que la paix soit durable.., POUR QUE LA PAIX SOIT DURABLE, IL FAUT OUE SOIT BRISE LE MILITARISME PRUSSIEN. MAIS POUR QUE CE RESULTAT SOIT ACQUIS, IL FAUT QUE LA PRUSSE SOIT RAMENEE A SES FRONTIERES HISTORIQUES ET LACHE LE FRUITS DE SES RAPINES. A L'OUEST C ES'Mfi FRANCE ET LA BELGIQUE QUI ONT, POUR CELA, DES REPRISES A EXERCER. A L'EST, C'EST LA POLOGNE ET SES REPRISES POLONAISES QUI SONT AU POINT DE VUE DES INTÉRÊTS CENERAUX DE L'EUROPE, D'UNE IMPORTANCE CAPITALE Le Temps du 1" avril 1917. vwvw Ci sont les vrais Misa iris 7 Alfons sevens puni par les Bocïies peur avoir fléîrllssflamingants aktlvlstes Voici un trait qui mérite d'être souligné, car il montre en même temps comment les Boclies traitent les Fl'amands fidèles à leur patrie et comment ces Flamands jugent les flamingants aktivistes embrigadés pair l'Aililemagne. On se rajprpelle que les Allemands avaient arrêté Alfons Sevens, littérateur flamand bden connu et partisan dor vieille date d'une université flamande. .Son crime était d'avoir dénoncé une machination boc-he dans la décision de von Bissinç « flamaandiisant » l'université de Gand.On l'en châtia en l'envoyant en Allemagne où 11 fut interné au camp d'Hulzminden. Il y a quelque temps, des journaux annoncèrent que Sevens avait quitté Hulzminden et avait été remis en liberté. La vérité est bien différente. Sé-vens n'est plus à Holzminden... parce qu'il a été envoyé" en détention plus sévère encore au camip de CellDe-Schloss (Hanovre). Et veut-on sarvoir ce qu'on lui reproche pour justifier cette aggravation de peine ? D'avoir fait une propagande patriotique CONTRE LES AKTIVISTES FLAMINGANTS parmi les prisoniers belges d'Holzmiriden. Ce trait nous paraît assez éloquent potfr pouvoir se passer de tout commentaire www — LES TROUPES FRANÇAISES on) progressé au nord-^sl de Margivaî Le communiqué officiel français du 1" avril, 14 heures, relate : Sur la Some et sur l'Oise, lutte d'artillerie assez violente dans la région de Rou-py .et sur le front Essiigny-Renay. Escarmouches de patrouilles dans le sec teur de Foiemibnay-Coucy-le-Chàteau. Au nord et au sud de l'Ailette, nous aivons réalisé des progrès sensibles au cours de la niudt, notamment au nord est de Margival. Des tentatives ennemies sur nos petits postes au sud-est de Craonne, près de Va.uquois et dans la région à l'ouest du « Mort-Homme » ont complètement échoué. Nous avans fait quelques prisonniers Nuit calme partout ailleurs. Voir en « Dernière Heure » le communiqué de 23 heure et un communiqué britan- ni fin a imnnrtant V vwvw LA GUERRE AÉRIENNE Les " as " français se distinguent (Officiel.) Malgré le temps défavorable qui n'a cessé de régner sur le front nos pilotes ont 1: vré, au cours de cette semaine, de nom bats aériens et détruit sept appareils aile mands. Ces combats ont permis an sous-lieute nant Dorme de porter à 18 le chiffre de* avions ennemis qu'il a abattus. Le capi taAne Douanier et l'adjudant Casale on descendu leur septième adversaire. Enfin le capitaine Maton a remporté sa cinquiè me victoire. www ■ Lugano csnire d'intrigues allemande: Genève, 1er avril. La Gazette de Lausanne dit que Lugan< n'a pas cessé d'être un centre d'intrigues allemandes. C'est là qu'on, travaille conta l'Italie et le Vatican. Ainsi s'expliquent le: paroles dui comte Hertling, ministre pré i sident bavarois, au. Landtag de Bavière « Lugano a un intérêt tout particulier pou ! notre diplomatie allemande et pour celL de l'Au triche-Hongrie, notre alliée. C'es la porte qui nous permet rie communique avec l'Italie et de recevoir les information dont nous pouvons avoir besoin. » Ains ■ s'explique aussi le passage récent à Lugam , do plusieurs personnalités allemandes. L'AMERIQUE ET LA GUERRE Les préparatifs militaires Washington, 1er avril. — Toutes les dis- près du président pour que celui-ci ne s'a- positions pour l'organisation des forces ar- dresse pas personnellement au Congrès mées des Etats-Unis sont maintenant prê- de crainte qu'un attentat soit dirigé contre tes à être soumises à l'approbation du Con- lui. ^ • ,,r4 , , , -, Ces congressistes lui conseillent de sui- Le secrétaireidEtat a la guerre M. Ba- vre rexen^le président Mac Kinley qui, ker a déclaré hier qu au cas ou le Congres loraqu'ii demandé la guerre contre l'Espa- ,t,":" Pr°Jet concernant une aug- e/m remettre une ?opie de son message «lentation des forces de 1 armee il est prêt | & membre du Congrès. a luii en soumettre une immédiatement 1 . • qu'il a élaboré au cours des conférences On croit cependant que M. Wi-lson» tient tenues chaque jour, la semaine-dernière, à parler II est possible que le public soit avec le général Scott, chef de l'état-major, empêché de pénétrer dans les galeries, avec le général. M. Bliss, son lieutenant- on tout cas, des .précautions extraordinai-général, M. Kuhn, le président de l'Ecole res seront prises pour sauvegarder la perde guere, et M. Crodes, avocat général. sonne du président M. Baiker s'est abstenu de faire connaître si ce projet était basé sur le maintien M. PENFEELD RENTRE AUX du système d'enrôlement volontaire ou sur ETATS-UNIS un autre mode de conscription. Aucune in- dieation n'a été donnée sur le nombre des L Nouvelle Presse Libre de vienne an-146 de ré- P/%ur nrAÏpSor M WîlçAn d'Etat. Sa présence, dit le journal, est ré- ruui fJi î/svgc/ la* VflSoUJi clamer d'urgence par les ministres améri- Plusieurs membres du Congrès qui vien- cains, qui désirent le consulter sur les lient dfariver à Washington insistent au- questions concernant la guerre LA REVOLUTION RUSSE ■I* — *■ Les manœuvres austro-allemandes O-Oo L'œuvre de réorganisation intérieure.Les intri- 6110c (lnn<: lis familîa imnérinle Il est certain qu'à Vienne et à Budapest, locales et pi-ovinciales pourront elles porter comme à Berlin, on manœuvre pour con- des interdictions complètes. quérir les sympathies des révolutionaires Les propriétés foncières du Tsar dewiefv russes et obtenir d'eux une paix s'éiparée. nent domaine de l'Etat. Elles mesurent Et les intrigants de Budapest, moins avi 65'millions d'hectares : sés que ceux de Beilin, mettent carré- Un projet de loi rendra l'arbitrage ohli- ment les pieds dans le plat. L'opposition patoire dans les conflits entre ouvriers et à la Chambre hongroise avait d'éposé l'or- patrons. dre du jour suivant : **» « Notre honnête désir est que le peuple russe puisse, en toutes circonstances, res- Les intrigues aiuoiqueèles se sont livrés ter "libre de jouir de la liberté constitution- certains membres de la famille impériale nelle qu'il a conquise. » après l'abdication de Nicolas II viennent En l'acceptant au nom du gouvernement d'avoir de nouvelles conséquences. — il fut naturellement voté à l'unanimité Le grand-duc Boris, ancien hetmam des — le ministre des finances confessa tout Cosaques, vient d'être arrêté. Il est le fils simplement que « la Hongrie désire avant de la grand'e-duchesse Wiadimir, incarcé-tout être en présence d'um gouvernement rée pour menées en faveur du grand-duc possédant la confiance die tout le peu/pie Nicolas. russe et avec lequel elle puisse conclure Le gouvernement a ordonné le transfert une oaix honorable. » a Iu forteresse Pieire-et-Paul de tous les Le chancelier Betiimann est assurément personnages qui sont enfermés avec l'exclus roué quand, après avoir proclamé tsar aUl palais de Tsarskoi'é-Sélo. L'ex-eWh à la face du monde qufiJ ne désire pas se et ^ femme se trouveront, de ce mêler des affaires intérieures de lia Bus- complètement isolés. sie, il fait également claironner urbi et E& mtê™e Ia:. Sar|le de Tsai-skoïé- orbi le passage suivant de son discours. Sélo a i eçu 1 ordre d intensifier la surveil- ° Sur le front oriental, des opérations 'ance des prisonniers et de constater trois de vaste envergure ne sont pas envisagées î™s,. Pal, ]oui. sans compter la visite du noua- le moment. La saison de l'année, le matin et celle d avant le coucher, que l'ex- (Honcement des routes empêcheraient et son épouse sont réellement au pa-une grande offensive, » En même temps, les journaux allemand© . *V et autres qui puisent leur inspiration à Berlin, assurent que le bruit d'une gran- Un pronostic. — Dans une interview, M. de offensive allemande sur le front de Bi- Kerensky, ministre de la justice de Russie, ga est d'invention anglaise. Ce pauvre M. ayant fait l'éloge des institutions libéra-Bucanam aura décidément bien des crimes les britanniques, a déclaré que, selon lui. à expier. . la grande majorité du peuple se prononces misérables intrigues ne paraissent cera, au plébiscite prochain, en faveur de pas devoir ébranler la noble fermeté de l'ar République. M. Kerensky expliqua en-mée et die tout le peuple russes. Elles n'au- suite que dans les provinces, les paysans ront pas plus de résultat, assurément, que ont vécu depuis longtemps sous un régime cette mianœuvre de dernière heure — com- communal, de sorte que l'idée républicaine me on disait aux élections — qui a fait ne leur est plus aussi étrangère qu'on vou-venir à Berlin une députation lithuanien- dirait peuit-être le faire croire. ne-blanche russienne, une espèce de « Con- Un incident. — L'organe révolutionnaire seil des Flandres » de 1'e.n.droit, afin Pravda publiait dans les premiers jours qu'on luii exposât le dessein de constituer du nouivea/u régime des articles inquiétants ces pays en Etats indépendants fédérés à tels que celui où il demandait qu'on mît l'Empire allemand. bas les armes sans délai, et que le vérité Voilà des traîtres qui seront reniés par ble mot d'ordre des socialistes russes était: leurs compatriotes avec la même vigueur « A bas le gouvernement ! A bas la guerre que M 'Verhees, dégradé de l'Ordre de contre l'Allemagne ! Vive la guerre de clas- Léopold et ses complices du susîTit « Con- ses ! » Or l'individu oui était le directeur seil 11 Et pour que l'Austro-Allemagne ne de la Pravda vient d'être démasqué par s'abuse pas sur l'accueil qui attend ses le révolutionnaire Bourtzef. Ce n'était propositions de paix, voici ce que le grand qu'un agent provocateur au service del'an-murnal de Pétrograde Novoïé Vrèmia lui cien régime. Sous une nouvelle direction fait savoir : -la Pravda est devenue rien moins que paci- « Une (paix honorable exige avant tout l'évacuation des territoires occupés par les LES DEPUTES ET LA DISCIPLINE MILI- troupes allemandes. Nous voulons v.oie paix TAIRE. — L'ACCITATION CHEZ LES qu'un nouveau fou allemand couronné ne JUIFS. pourrait plus troubler. » ■ p F Londres, l«r avril. — On mande de Pé- Le Ben, aussi énergique, écrit : trograd que les députés Sfremoff et Mako- « La démocratie russe déside réellement, gen ont été envoyés à Riga où ils ont été conformément aux paroles du chancelier, reçus pai le général Radko Dimiirieff, le- ^ devenir le soutien de la véritable paix ; «I"®1 1 ave.c l-f00 dé!é;gués mais comme dit le proverbe : l'honnêteté des soldats et officiels de la 12°. armée. ' est bonne à condition que tous soient lion- T,e.n^'eAle!1 ,a f™. Vfu ?a"s Ia cathédrale nêtes Donc l'Allemagne rend irréalisable "Onné lieu à des scènes mdes- ' ?» HAair » criptibles d enthousiasme. ' • i M.Makogen a fait appel à l'esprit de con- * * corde entre officiers et soldats et rappelé Le goiuivernement provisoire vient d'ac- qu'il avait déjà perdu deux fils à la guerre, complir l'acte le plus iimpoitant qu'il ait U ajouta qu'il préférerait perdre les deux introduit jusqu'à présent dons la politique qui lui restent plutôt que d'apprendre i intérieure de la Russie. Il a décrété l"éga- qu'ils ont désobéi à leurs officiers. ! I.ité absolue de tous les citoyens dans les Les deux députés allèrent ensuite répé- fonctions militaires, civiles, politiques, etc. ter leurs déclarations aux soldats des pre- Tout le monde pourra prétendre aux gra- mières lignes, s'exposant au feu de l'enne- des dans l'armée et dans la marine, suivre mi, fait pour lequel ils ont été décorés par i les cours des écoles, posséder du bien, le général Dimitrieff de la médaille de St- 5 (occuper des pistes dans l'administration Georges. i et la magistrature, sans limitation ni ex- Les correspondants anglais remarquent 5 clusion, quelles que soient la religion, la qu'actuellement le plus grand danger dé- - secte, la province d'origine. C'est un \éïi- rive, dans certains districts, de la popula- : table bouleversement de l'ancien régime, tion juive, laquelle paraît en proie à une r Un détail : les sujets allemands natura- agitation hystérique. Ces correspondants ■ lisés sont exclus du bénéfice de ce décret, croient qu'en cas de réaction les Juifs se-t Continuant son œuvre de réorganisation raient les Btrmiers à en souffrir et invi-" intérieure, le gouvernement provisoire a tent leurs coréligionnaires des nations oc-3 interdit définitivement l'usage des boissons cidentales à adresser des appels aux com-i alcooliques. Les vins ne seront autorisés munautés israélites russes afin qu'elles j qu'à la condition de contenir moins de aient à collaborer loyalement avec le nou- 12 0;0 d'alcool, et jmi£ovo J.eg assemblées veau gouvernement. i Les socialistes belges contre tout compromis avec les socialistes Mes La politique de M. Camille Huysmans désavouée par des membres de son '* Union des travailleurs" Naik lisnriK r1«.ri« \'Er.hn ho.ln?. du 1K mars : Parmi les socialistes belge internés en Holande «a circulé une déclaration que nous avons publiée, marquant un complet accord avec les résolutions qru'ont votées récemment les socialistes en Belgique occupée, résolutions qiui sont notamment hostiles à la reprise des relations, en ce moment, avec la Sozial-Démocratie allemande. Seuls, les socialistes waillons ont été touchés par le document dont une quinzaine d'exemplaires seulement ont circulé. Aucune propagande n'a été faite, aucune pression exercée, cependant par exemple qu'au camp de Zeist un grand meeting se tenait, sous les regards bienveillants des autorités militaires hollandaises, toujours sévères quand il s'agit de .réprimer la propagande socialiste parmi les soldats... hollandais. Dans cette réunion de Zeist, le secrétaire autrichien du, citoyen Qamille Huysmans,envoyé par celui-ci* engagea les internés à retourner en blanc, sans signature, la déclaration II n'empêche qu'en moins de dix jours celle-ci n'a pas reçu moins de 350 signatures de sociaâistes wallons, régulièrement affiliés aux fédiérations de Liège, Thu.in, Soigniés, Mons, Charle-roi, Tournai. D'autres suivront. Parmi les militants qui ont signé cete déclaration citons le citoyen Renier, secrétaire de la fédération des cheminots belges, le secrétaire du syndicat des mineurs de Genly, le président d'un groupe de La Bowverie, les citoyens Tenvagne, déiputé d'Anvers, Victor Ernest, député suppléant de Ghar-leroi, Louis Piér-ard, membre de la Fédération socialiste boraine. Mais voici qui est intéressant : la déclaration a été signée par de nombreux adhérents de VUnion des Travailleurs belges de Hollande. Celle-ci tenait, le 18 février dernier, à La Haye, une conférence, à laquelle assistaient environ quatre-vingts délégués et où fut votée une résolution en désaccord avec celle des socialistes du pays occupé et. favorable à la reprise immédiate des relations avec les socialistes allemands. Que ce texte voté par quatre-vingts délégués n'ait pas été au préalable soumis aux délibérations des sections de l'Union des Travailleurs Belges, cela est établi par une déclaration qu'ont signée soixante-dix internés du camp de Harder-wijk, déclaration adressée au citoyen Emir le Vandervelde, président de l'Internationale.Les signataires, membres de l'Union des travailleurs belges de Hollande, sollicitent du congrès des socialistes des pays alliés, a Paris, de ne reprendre aucune relation avec tes députés socialistes allemands qui ont trahi l'Internationale ouvrière en volant les budgets de guerre pour massacrer la classe ouvrière belge, ffis protestent énergiquement contre l'attitude du congrès qui a eu heu le 18 février 1917 à I.a Haye, et qui, malgré la présence du secrétaire de 1 Internationale. n'a été que gaminerie, manque de respect à nous tous et un acte d'indiscipline contre le parti socialiste 'belge. Le djélégué die Har-dexwijk n'a pas eu pour mission de se ren-<Iae au congrès dm 18 février, pour voter la reprise des relations avec les socialistes allemands. , , ^ Nous n'avons pas été consultés a ce sujet, ce délégué n'a pas eu de mandat pour parler en notre nom, c'est de la trahison. La protestation adressée à Vandervelde, après avoir rappelé comment dans les congrès internationaux, socialistes et syndicaux, ce furent les Allemands qui, toujours, s'opposèrent à la discussion de la tactique de la grève générale à opposer à la guerre, termine par ces mots : « Au Congrès de Paris, chantez à notre place une vibrante Marseillaise, chant de la liberté, chant affirmant le droit à l'existence du peuple belge. Crions ensemble : Vive Jaurès ! Vive Vaillant I Trahison par les traî-res allemands I » j —vwvw— Des grenades explosent dans un camp français 40 VICTIMES Depuis quelques jours, le peloton d'instruction de la classe '1918 effectuait des manœuvres au terrain de manoeuvre de la Brigaudière, près Bomoraaitin. Les cadres de la classe 1918 simulaient urne attaque de tranchées avec lancement de grenades réelles. L'exercice était terminé. 'Autour du colonel, qui faisait la critique, étaienl groupés tous les gradés. Soudain, une formidable explosion retentit et des cris de douleur s'élevèrent. Une trentaine de gre nades contenues dans un sac à terre venaient d'éclater. Une quarantaine de soldats avaient éU atteints par les éclats. Deux soldats, deus hommes de cirvée, qui manipulaient les sacs, appartenant au 115" d'inifanterie, I*ur caporal de territoriale, père de cinq en> fants, l'autre jeune soldat de la classe 1916 qjii devait partir pour le front et dont lf départ avait été difféié, étaient morts sui le coup. Dix militaires, dont un officier, aMaien' été grièvement blessés. Ils ont été admii à l'hôpital numéro 7. L'état de deux d'en tre eux est désespéré. Trente autres ont t*< légèrement atteints. Une fillette qui s< trouvait sur la route fut blessée au molle et au pied. On a dû l'opérer. L'enquête ouverte à la siuite del'explo sion semble démontrer que la douille'pro tectrice d'une grenade s'étant accrochée an sac, l'engin s'amorça tout seul et explosa Toutefois, comme l'on pouvait se trouvai en présence d'un lot de munitions défec tueuses, le commandant de la place di Romirantin a fait exploser au champ d< tir toutes les grenades qui se trouvaien en dépôt à la poudrière de la garnison. j LES GRANDS MATCHES DE FOOTBALL France-Belgique Les Belges remportent un® belle victoire par 3 buts à 1 Malgré la pluie et la neige de la ma> tinée, malgré le temps douteux del'après* midi. Longtemps avant l'heure annoncée un public nombreux et impatient se pressait,; hier autour des barrières du « ground ». de la Légion Saint-Michel, rue Olivier-de-Serres, à Paris. La pluie des derniers jours avait rendu' le terrain très lourd et on se rend compter imédiatement que les joueurs auront un, dur match à fournir. Il est 3 heures cinq quand l'équipe belge! fait son entrée sur le terrain, saluée pari les applaudissements de la foule. Le <c onze ^ belge est au grand coimplet et est conduit par le sympathique sergent J. de! Bruyne; La belle musique du 23° d'in-t fanterie joue une vibrante « Braflbajv çonne » Voici la composition de l'équipe belge' 3- But : Decoux (Uccle Sports) ; arrières ? S'waertbroek (Daring C. B.) et Hubin HFla« cing C. B.) ; demis : Cuppens (TilletCT F. C.), Hanse (Union St-Gilloise) et Vari Hesrk (Hasselt F. C.) ; avant : Goetinclc (F. C. Bruges), Wertz (Antwerp F. C.), Balvn (F. C.. Bruges), Van Hegge (Union?" St-Gilloise) et Van Cant (Racing C. M.)., Cinq minutes après, les Français font leur entrée salués par la Marseillaise et également très applaudis. Ensuite vient! le tour de l'arbitre, M. Howarth, en l'honneur de qui on joue le God Save ili£ Rinq. •Parmi les Français il y a deux remplaçants : Carrier défend le but au lieu de! Chayroguès et Dartoux joue à la place da Vialmonteil. L'équipe française est donçj la suivante : But : Carrier (C. A. S. G.) ; arrières î Huot (C. A. Vitry), Hanot (A. S. Français se) ; demis : Lhermitte (C. A. Paris), Jour* d>a (C. A. S. Générale), Danger (C. A. Pa« iris) ; avants : Brétille (C. A. Paris), DeviQ (C. A. Paris), Nicolas (Gallia Club). Daiy toux (O. F.), Delalande (S. R. U. C.) L'excellent capitaine de l'équipe belgé^ Gaston Huibin, gagne le toss et choisit â&. jouer le demi-temps avec le soleil et le! vent dans le dos. II est 3 h. 15 quand M. Bastin, le diS-tins^ié consul'beJge qui préside la réuni/n, donne le couip d'envoi aux équipes. La première descente française est immédiatement affrétée p»ar Swairtebroek qui renvoie la halle à ses avants. Un essai dei Balya, mal dégagé par le keeper français,, amène un corner forcé par Van Hcgge ; celui-ci, bien botté par Goetinck, ne livre, rien. Après une première attaque française',• arrêtée pour offside, ceux-ci obtiennent un. coup-franc à 2 mètres de la ligne des pe« naillty belge, sur flaute d'un ae nos aiv rières : le coup à contenir est bien botté par Hanot, mais il est encore mieux! arrêté par Swartebrçeck qui dégage sort camp. Les Belges obtiennent un second corneiî par Goetinck ; il ne donne pas de résultat . immédiat. Mais après une série de passes devant les buts français. Van Cant sliotto durement au goal, Carnier dégage faible* ment, et Wertz reprend de la tête et marque le premier goal pour les Belges. L'enthousiasme créé par ce premier succès n'est pas encore calmé que Hanse, paît, un formidable shot à 20 mètres, marquiej le 2° buit pour notre équipe. Le jeu se cantonne, pendant quelque temps dans le camp français. Malgré le»1, terrain lourd et leur poids, les joueurs, belges sont nettement supérieurs et beau* coup plus lestes sur la balle. Sur une 'nouvelle descente de Van Gant, terminée pafl un dur shot, la balle va out. Les Français attaquent depuis dix minrG* tes, lorsqiue sair une charge de Swarte* broèk l'arbitre acoorde un couip franc aux! Français ; après quelques passes, Nicolas shotte sur la latte. Une magnifiiqjue descente belge se teij* mine par un beau goal de Balyn. La balle voyage d'un camp à l'autre "et peu après le repos est sifflé, laissant l'a-* vance aux Belges par 3 buts à 1. Au second mi-temps, les Français sont renforcés par Mathieu, de la Générale, qui] remplace Huai Ils attaquent immédiate* ment et le jeu est mieux équilibré. Decoux dégage bien plusieurs fois. Un centre d'ei Van Cant est intercepté par Carrier. Après un corner français qui est dégagé^ un descente belge est arrêtée pour off« side. Une échappade -de Devic voit DecousJ sortir hors de ses bois et aller à la ren-» contre du Français, pendant que Swarte* broek le remplace dans le goal ; la baillé , va out. Les Belges marquent un quatrième buti qui n'est pas accordé pour faute devant , le goal français. Le jeu est sensiblement égal et le ballot* ! voyage quelque temps. Van Cant se démène comme un diahlS dans un bénitier : il vient chercher la ballo( dans le camp belge, dribble toutes les lis grues françaises et termine par un beau! centre qui est mal repris. Peu après, il force encore un corner. Le jeu est émouvant au possible, le9 î deux équipes font tout pour gagner, mais ne parviennent pas à marquer.Nicolas met! ( encore à côté pour les Français. ! Il reste encore un quart d'heure à jouefl et la pluie se met à tomber ; le terrain de-» vient absolument impraticable, le ballon! est très lourd et les joueurs, qui glissent etJ tombent fréquemment, sont énervés ; lfi* r public aussi s'énerve, tout le monde aV tend la fin avec impatience. . Peu de temps après, la fin est siffléef* laissant une victoire méritée aux Belgeâ j par 3 buts à 1. i Nous ne citerons pas de noms : toutd t l'équipe belge a bien joué et mérite félicitée, — L* » 23» ANNEE — Série nouvelle — N° 868 Le Numéro 1Ô Centimes {5 Centimes an Front) LUNDI 5 AVRIL 1917. LUNDI 2 AVRIL "1917.'

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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