Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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01 december 1915
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s.n. 1915, 01 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1r6n010n1j/
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K VANNÉE.— -Série nouvelle -N- 384 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Mercredi Ie1" Décembre 1915 IpACTION & ADMINISTRATION I {{lit in ie la Bourse — LE HATRB téléphone : Le Havre n-14,05 Irecieur : FERSA8D BESRAÎ tes tes communications concernant rédaction doivent être adressées |*true de la Bourse,Le Havre. I.ONOON OFFICE: ,Panton Street (Leicester Square s.w)» LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mol». J> 7 fr. 50 par trlmestr# Aagleiorre.... 2 sh. 6 d. par mais. • .... 7 3h. 8 i. par trlnastr* Hollande.. 1.25 florin par mois. n .. 3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. a *. 9 fr, » par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journ&f au Havre ou à Londres Annonces 4" pages Ofr„ 40 la ligne Petitesannonces*' page: 0fr.30la ttgnt Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publia oité, lo, rue le La Victoire, Paris, qai en a le monopole pour Paris. Quotidien beige paraissant au Havre F toi pasteur i;o« 111= n'avons pas d'informations person « sur le vovage décidé, puis ajourné ufhyi aux calendes grecques, du card; Kercier. Mais nous tenons pour vrai' Klablcs les détails publiés par tes jour i Pour qui connaît la grossière astuce li'mde et la finesse du primat de Bel- I la scène n'est pas diffiuie à recow î doute les Allemands se sont flatté: manteler la Belgique indomptable o blir la résistance du peuple belge er ant le cardinal du pays. Sachons^ être nour nos ennemis : ce calcul n étar rnx, pas même hasardé. Spirituelle et moralement, le cardinal Mereiei me la Belgique momentanément as Bon nombre d'incroyants ont pris tuile de régler leur patriotisme sur rdeur, à la fois tempérée et fortifié» udeuce. Il est la protestation vivant» peuple qui ne veut pas se soumettre >se soumettra jamais. Il est le témoii it incorruptible, infatigable, de qu eu'lè parole, répandue aussitôt, en dé toutes tes précautions, dans l'univer: , suffit à renverser un échafaudage d< inges allemands. Les Allemands on au dépenser des millions pour ddffa I > peuple belge chez tes neutres. Il n'es n honnête homme aujourd'hui, dan1 I [feux les mieux travaillés et les plu: mus par les scribes et les Pharisiens i olde de l'Aïlemavnc, qui croie encori histoires de francs-tireurs belges,d'yen: is et de blessés -massacrés. Une seuli e de l'arclievêepi de Matines a arrêté (dut toujours, en la stérilisant, cette dation de papier allemand, dont les pro les sont exactement le contraire de celle apier d'Arménie. mire lus, toute menace reste vaine. Ij on que les Allemands essayèrent de re, l'an passé, sur ses lèvres d'évêqiue pas tena plus de trois jours, et cette tau violence n'a fait que donner plus di S et plus d'autorité à sa protestation de doute qu'ils n'aient songé à l'ejnpri : 1er on à l'exiler. Pas de doute non plue ; s n'aient eu peur d'un tel captif, plu: isant, plus redoutable en prison qu s i son palais d'évêque, S'il sortai ataireméttt de Belgique et si on l'em ait d'y rentier ? On voit d'ici te génii ; m s'ajilpaudip die cette idée et travaille: e Eux *qui détendent à tous le <«, sous les peines les plus sévères, a vrio pays ■ eux qui ont mis en œuvr i s redoutable fiscalité pour faire ren m Belgique les Belges établis à l'étran les voilà qui font assaut de politesse l'astuce pour déterminer le Cardinal • icr la frontière sains esprit de retour. ! Pape l'appelle à Rome. On lui faciliter TjyuLv1. On l'entourera, en Allemagne irévenances et d'honneurs, aussitôt télé ihifs aux quatre coins du monde par le i- de l'Agence Wolff. Pourrai-je revenir à Malimes aussitû devoirs accomplis ? — a demandé dou i i et ironique! nent le Cardinal. ■ ne donm-erait-on pour pouvoir con nier la mine des renards allemands pri si' propre piège ? Lo Cardinal ne s'ei que si on lui donne, d'aivance, le saui luit çui tel permettra «le rentrer. Il es ; sa santé n'a jamais été briHwite iplus d'un an qu'il lutte, qu'il souffre I craint ou qu'il espère 1e pire. Son trou a a besoin dlc lui. Peu ilmporte qiu'i ise le servir ou 1e défendre mieux le qu'à Malines. La tranquillité, tes hon ■i et les livres, sans compter la douceu 'hiver romain, l'attendent dans la Vilt tèlle. Quelle tentation pour un homm a trempe de travailler là-bas, à l'ombr laint-Pierre, à cette réforme des étude isiasliques qui était, avant la guerre Mi constant die sa noble vie ! ais son troupeau en détresse serait i lui, moins résigné, moins confiant ds brave. Le Bon Pasteur n'abandon i pas son troupeau. Tout te Cardina là-dedans ; tout l'Evangile aus-si. Die: béni de montrer au monde, désolé e idalisé par les abus de là force, la puis » d'un cœur droit <jt d'une ferme va F. N. IN ARTIOAE INTERESSANT D'UN GRAND JOURNAL ITALIEN » de nos aniis nous écrit précisémeu [souligner l'émotion provoquée dans 1 H italienne par les informations ten Mises des journaux allemands'. Ses commentaires, écrit-il, témoignen swrnie de la solicitude qui entoure noir w opprimée, puis, ils montrent quel es étranger le prestige de notre émineti "at ; enfin, c'est une occasion de cons ' que la tendance anti-germanique s %pe décidément en Italie où, il y s mois encore, on avati po>ur tes osp: M dominateurs universels des égard ?'-rés. Ces sentiments sont vivemen pés dans un article d'un des journau *ns les plus répandus, le Corriere dell J.<5ui n'est su^îect ni de « cléricalisme >: légèreté ; en voici la traduction : fuse préoccupe du voyage du cardinal Mei i Rome et l'on se livre a diverses suppos ; sur le motil de l'invitation qu'il a reçu» '■ caractère de sa visite, sur la durée de so fc. Le Pape le veut-il à Rome alin que 1 ivoire ne soit pas privé du concours d'u ^ aussi ô minent? Désire-t-il profiter de oett L 0n pour ententre de sa bouche le récit de S13! fiestes des Allemands? A-t-iI l'intcntio retenii' pour en faire un cardinal île curi Wei' cette espèce de bannière belge qi '■ w-dessus de l'occupation allemande < "sur les nerfs aux dominateurs? L'hype ' do semblable déplacement du cardint circule dans la presse. 'l;* n'y croyons point. Nous pensons bie: ■"transfert de celle haule, pure et nère pei ■ -:■ sacerdotale dont la seule présence '.-''lut reproche aux fusilleurs de prêtres, au [;irdeurs d'égl'ses, aux profanateurs de aux violateurs des traités, aux oppre; :'ws laibles, est très gênante pour les Alh 1 /s; mais pour cela même, nous croyons qu «lit. ne peut songer à une telle pt écautior yoî admettre qu'on la lui propose. J arrive qu'en province, entre député ■ : '< surgit quelque dissentiment pour un propos il un subside, d'un ordie, et l'o. i ■ transfert du préfet; en ayant l'a:r d pouvoir, on le met hors des pieds du di iPetiles nusères de la politique. la question do la résidence du cardinr .j ?'a'est pas une petite misère de la dipK ?<« temps do guerre, au jugement du fap 5 de tout autre. Une neutralité aus-serait une neutralité non de pn esi,qu'on nous passo lo caîcmbour, un «cardincn un gond, un pjvol de la Belgique. Or, après ui tel bouleversement du pavs, après une telle dé vastatlon, ce pivot apparaît comme ferme et sou tenant quelque chose qui ne doit pas crouler. L< card naî Mercier représente le passé et l'aven i de la Belgique; von Bissing n'en est que le pré . sent; une lugubre parenthèse. » L'on comprend quo von Bisslng sôche di dépit en se sentant non seulement transitoir vis-à-vis de l'homme qui représento quelqu< ' chose d'aussi permanent, mois encore si petit ei ■ face de quelqu'un d'aussi grand. Le card na i Mercier ne complote, ni n'intrigue, ni ne se re . belle. 11 demeure, il se tient ferme. C'est ui . homme, un devoir, une conscience, un droit, un espérance — et une malédiction. En lui, revi vent les morts, so rassérènent les désespérés, e se redressent ceux qui sont las. Son s lence sui • lit à faire tinter dans les oreilles- des barbare i les hurlements et les lamentations des victimes : Il incarne la lovauté qui est en antithèse ave ; toutes les brutalités et tous les parjures. Il est ! représentant intégral du catholicisme; il est 1: relie on profonde d'un peuple, inséparable d l'amour de la patrie, du sentiment de justice, d; ' besoin d'indépendance — ce qui est le ciel au i dessus de notre terre. » Il est la croix avec la bannière nationale : Qui voudrait rendre à l'Allemagne Fhumilian i service d'amener celte bannière? » Il n'est pas possiblo que le cardinal Mercic soit transféré. Si cela arrivait, pour la premier 1 fois depuis 1870 on assisterait à Rome à ce spec tacle : le peuple romain accompagnant de so • hommage triomphal jusqu'au seuil du Vatica: ; un cardnal, et, à chacune de ses apparition.' . l'exaltant au-dessus de ses ennemis et des vicii ^ situdes de sa résidence. » J Ce serait faire gratuitement injure a ' Saint-Siège qoie de croire qu'il aît jam-aà . songé à seconder les combfnatsons machiî J véliques du général von Bissing » ; Un coiîD MorlBl an papiUsme : LES OUVRIERS SOCIALISTES ANGLAI ! EUX MÊMES VEULENT LA GUERRE A OUTRANCE 1 Nous avons souligné la signification d , succès obtenu à Merthyr, dans te pays d Galles, par un ea.nd dat socialiste, M. Stai ! ton, contre un candidat pacifiste et adwe: i saji-e de la conscription. t Interviewé à propos do son élection, : , nouveau député a fait ces déclarations s j gnificatives : a Je désire envoyer lo salut sympalhiqï - et fraternel <Ic la Grande-Bretagne indu tirielle, que je représente maintenant, à ne 5 ajliés, et particulièrement aux social.st< î français. 3 » Le résultait de celle élection est un rou - mortel porté par les travailleurs aux défei - seaurs simplistes du pacilisme en Angl s terre. S'il leur a. été impossible de rempo i ter la victoire à Mcrthyr, considérée comir leur forteresse, ils ne pourront que demi î rer impuissamls dans n'importe quelle a: , tre circoaiscriptioni. ;> J'espère que mes collègues du parti 01 3 vrier socialiste français comprendront pie nemnet 1e l'ùle dangereux joué par ces pac t fistes jusqu'à présent, rôle dangereux lai - pour la grande alliance franco-anglaise qi pour la petite section des travailleurs doi - la résolution, de poursuivre la guerre j-usqu s la victoire était iiuetefue peu chancelante, i 1 L'élection de Merthyr remet toutes chost J dans l'ordre et, a.u nom du peuple britai ; nii;ue eniiei-, M, Stanton espère bien qu'ai ' oun encouragement ne sera fourni à c( ' insensés, qui constituent une minorité il " finie en Angleterre, pai- des socialistes c J Fiance et d'Italie. î LESFAITSDU JUUf , On mande de Berlin à Amsterdam qi le brait court d'un remaniement du Cal , net autrichien. (WVVWWWV» 1 Les difficultés que le débat sur les r J formes militaires semblaient devoir crét i au gouverneifient espagnol peuvent êtr - considérées comme anlanies. Sur la que lion de la limite d'âge des officiers, q \ pouvait soulever de dangereuses ob'ae lions, une transaction est intervenue enU le cabinet Dalo et M, Bomanonùs. Les bruits de crise des mois dernier, avaient un iondement. A la veille de di cuter les réformes militaires, le gouvern ment, ne se sentant pas une autoru 1 suffisante, offrit sa démission au Boi. C. 1 lai-ci la refusa, wvwvwui t Le Kaiser est arrivé à Vienne lundi ; 2 s'est rendu au chMeau Je Schrenbrunn, c t il sera l'hôte de François-Joseph. t I iwwvxtv e I Les journaux américains croient que i comte Bernstortï n. l'intention d'enveye . une forte protestation au gouoememe: î américain, parce qu'il avait mis en eau. t le capitaine Botj-Ed dans le proefs cont. •< les conspirateurs allemands. fWVWWVV » Une dépêche de Berlin 0 Amsterdam u que l'Allemagne a l'intention de faire i '- nouvel emprunt de 10 milliards de mai " vers le milieu de janvier. '' Les experts financiers allemands esp relit qu'avec l'aide de cet emprunt, le ~'i. 'i triime de celte sorte, et avec le nouvel ir e pût sur les profils de guerre ils seront c s mesure de balancer les comptes de guer i jusqu'à Pâques. e On n'attend à une déclaration du cha: relier au Rekhstaq. EINT FLANDRE i ■ »o« t < BRILLANTS SUCCÈS s DES AVIONS BRITANNIQUES Lonlres, 30 novembre. — Communiq' u du maréchal French. — Le '28, quinze re contres aériennes ont eu lien près de S quodin. Nous avons abattu un avion enn mi. Quatorze de nos avions ont bombart e l'aérodrome allemand rie Gits et le 29 ur - fabrique de munitions à Chaipelotte. Les dégAt sont considérables l Tous nos appareils sont rentrés indei 0 Le 28, des aviateurs allemands ont je 1 des bombes dans la région du littoral. Un hydravion britonniquo a abattu i : One Me victoire aaglaisi EN MÉSOPOTAMIE : A Ctésiphon, quatre divisions turque : ont été battues 1 ; ! L'une d'elles est anéantie ; Londres, 30 nov.— Oificiel.— On évalue ' quatre divisions le nombre des Turcs qi j étaient engagés dans l'a/faire de Ctésiphon ' Suivant un prisonnier, une de ces division j a été virtuellement détruite. Cette destrui 3 lion est conjirmée par nos propres observa i fions. : On signale toutefois ^arrivée de reniort 1 turcs. Après avoir évacué sans encombre leur blessés et leurs prisonniers, les troupe t anglaises se sont retirées sur une positio un peu plus bas sur le [leuve. J fLe dernier alinéa do celte dépêche a énigmatique ; tes Anglais auraient-ils dO ï à cause des difficultés du ravitaillemen i abandonner une seconde ïo:s tes position de Ctésiplion, inoccupées après uai prenne - peoul î) LA SITUATION J s Les communiqués turcs disent que le i- attaques anglaises " à l'ouest de Kul-e Amara n ont été repoussées. Ctésiphon ef en effet ù l'ouest de Kut-el-Amara : il y 150 kilomètres entre tes deux viles ! Ces 150 kilomètres mesurent la retrail ftmrqu'ô après la défaite de Kut-el-Aman Cette retraite fut plus rapide <}uc la pou: suite des Anglais : elle se faisait par étapt quolid.ennes do 30 40 kilomètres. L'armé s turque battue à Kut-el-A»ara 1e 26 se] tombre conserva tous tes canons que K Ang'.ais n'avaient pas pris sur 1e champ c bataille, mais elle perdit beaucoup de fusi a et do munitions abandonnés en route. C'e. e co qui explique sans doute sa faible rési je tance ù Ctésiphon. Il parait certain <jue si les Anglais n'i vaient pas rencontré à Ctésiphon des difl £ cultes imprévues do ravitaillement, ils s j. raient aujourd'hui ù Bagdad ; la ville d< kalifes n'est qu'à une demi-journée do ma che de Ctésiphon. j IiitapstaAlleip - UN VNCICN DEPUTE PUOGKEPSIS1 PROPOSE-DE CH.VSSEll LES POPI L, 0 TIO.NS BI'XCKS ET FRANÇAISES DI' >- TERRITOIRES ENVAHIS. '■ Il n'y o. qù'utne Allcmagno aujoiu'd'hi coinrn,;" il n'y avait qu'une Allemagne hic !" k Contrairement à l'opinion do quelque i" magnanimes jocrisses de chez nous — q 1 prennent teur manque d'idées général* , pour te sentiment des nuances — les AU marais partici|œnt lous à l'ignominie < v l'AUeinagne pendant la guerre, puisqu'il ont tous participé à son prestige penda: ' la paix, d Nos ennemis prennent à lâche ( s vérifier chaque jour un peu plus cet aph i- uisme pjubdiiè naguère pur Aliioi t Guùio i- dans 1e Gaulois. s Depuis quinze mois, nous comiaisson i- l'Allemagne. Ei.e est venue chez nous nia e sacrer, incendier, piller. La furie de l'inv sio.n passée, elle a organisé 1e massacre le pillage, mais ceux-ci continuent et notj pays est pressuré sysléniatiquemcnt, su ) vant tes données de la science allemand ^ par . les mandataires de l'admirais trafic allemande. Et n'allez pus cro.ro que l< agents qui représentent l'Allemagne en B< gique réllèlent mal tes pensées et tes seul ; inents de leuii'S frères di'Ouilrc-Khin. Au co:i traire, ceux-ci leur reprochent do ne pi dépouiller assez notre pays. Il y a quelques mois déjà, 1e gouverne} général von Bissing avait été obi gé d'exp-, quer au public allemand qu'il ne. pouva ;f pas, dans l'intérêt de l'Allemagne ette-mêm 3 exiger davantage de la Belgique. De nouvelles voix-se sont élevées en Ail n magne pour protester contre la « modéri ]' tien » dont le gouverneur général vient c e faire preuve... en n'imposant à la Belgiqi qu'une contribution mensuelle de 40 m. l.ons 1 l~ Le général von Bissing s'est excusé cet fois encore et il a fait expliquer par la Vo e sische '/.eitung que s'il n'exige pas plus d* provinces occupées, c'est quo celles-ci so: épuisées. Après quinze mois d'occupation ail mande, cette explicalon peul paraître s il perdue. N'espérons pas cependant qu'el-■à satisfasse tes vampires pour qui le but reste l'objectif principal de la guerre. Un herr Doktor de là-bas, Heinz Potllio: ,, ancien député progressiste! au iReiehstoi ~ vient précisément de publi,'r une brocho. . très suggestive à cet égard. . l>ans un. chapitre qu. a pour titre : i '? Guerre des nations demande des moyens i répression plus rigoreux, on lit, entre autr choses : ci Y aurait-il, en Alemagiie, quelqu'v il qT-iii douterait que notre état-major aura n ptotôt recours aux extrêmes moyens do d /o fense que de nous laisser affamer ou qu serait disposé à retirer nos armées vict i. rieus de France et de Russie pour conclu; j. une paix qui sacrifierait tous tes avantagi i- chèrement acquis ï n d Ces extrêmes moyens de défense co: 'c sisteraient à chasser dé teur territoire li millions do civils se trouvant en terre co î- quise. » Simplement. Le herr Polthoff jouit, p - ralt-il, en Allemagne, comme «ociologui d'une certaine réputaiton. Cela ne noi étonne pas trop. H appartient à l'opinic progress s te. Que serait-ce sfal était réa Uonnaire ?... La srise delà faim en iUlemogii e- PLUSIEURS MILLIERS DE FEMMES RÉCLAMENT LA PAIX ET DU PAIN Le Telegraaf, d'Amsteixlam, aipnrei de source digne do foi qu'une manifest n- tion de pulsieurs milliers de femmes a < lieu le 20 novembre devant le palais inif té ri al do Berlin. _ Les manifestants poissaient des cl n meurs, demandant la padJ et du pain ; ell •C ' Il : l.l IKltîP.O. i UK S0DS-MAR1N ALLEMAND : DÉTRUIT SUR Li COTE BELG1 h avion britanniqne l'a coulé au large de Middelkerke —o— Londres, 30 novembre. — Oxmmumqt 1 officiel du maj'éehal French. — Un de ne ' aéroplanes a détruit au large de Midde • kerkc un sous-marin allemand. - DES CRETOIS en AURAIENT DYNAMIT UN AUTRE Dépêche de Salonique : Suivant des imformatians venues de l'ï s d'e Ci'ête. trois Créitais auraionit réussi s îarie sauter, dans une baie de teur Ile, u ! sous-marin allemand ; ils se seraient se vis de dynamite. . Les auteurs de ce coup pou banal <h vraienl se rendre à Athènes pour réclam< ' à la légation britannique la récompens ^ promise de 25,000 francs. 5 Touitafoiis la nouvelle n'est pas entor 1 officiellement confirmée. . Les Alliés î dans les Balkans e i)0({ !l REPONSE DILATOIRE DE I.A GRECE, s L'INTERVENTION RUSSE ENTRAINERAIT LA ROUMANIE. _ 3 L'ATTITUDE DES PARTIS e ITALIENS, s La réponse grecque à la deuxième no ^ dos puissances de l'Entente est conçue c 3- termes conciliants, mais vagues; elle n semble pas de nature à donner entière s. tistacl on aux légitimes exigences des Allié Cette réponse laisse certains points ù, -■ portants dans l'obscurité et insiste sur f nécessité de résoudre toute une série de di "" acuités d'ordre technique au moyen d'u examen ultérieur fait en commun. Un e1 commissionnement, quoi! L'Allemagne fait en ce moment des offor B désespéré» pour empêcher le gouverneme' grec de donner des satisfactions claires définitives, et cette pression pourrait fai hésiter M. Skouloudis, parqè qu'elle impre U sienne 1e roi Constantin. v. Cinq classes d'activé de l'armée greeqi ;s — celles qui comprennent les hommes 1 plus âgés — vont être renvoyées dans leu . foyers. Par contre, 011 appellera les réfuai et tes non-déclarés. On a terminé les prép ; ratifs nécessaires pour l'incorporation de r. classe 1915. Suivant 1e « Lokal Anzeiger », 1e gouve , nement bulgare a décidé de ne pas poursi jg vre tes troupes serbes sur le territoire hi lénique, afin d'éviter un conflit avec Grèce. le a- Le correspondant russe du « Daily Mail » télégraphie : « On peut tenir pour certain que l'arm s russe envahira le plus tôt possible la Bi s- garie. i- n On ne saurait en dire davantage.po-;t lo moment. » •o La. « Taeglische Rundschau » précise i- Sur les deux cents navires russes qui r( taient dans le port de Reni, plus de ce n cinquante sont partis pour une destinatii :s inconnue. 1- D'autre part, 1e <i Stuttgarter Tageblatt i- dit que la Roumanie songerait à imiter i- Grèce, et à laisser passer tes trompes russ .s sur son territoire. Bit le « Petit Parisien » confirme cette i ir formation dans les termes suivants : i- it L'importance de l'armée russe, qui e, masse en Bessarabie, n'est plus un my tère. elle est évaluée à quelques centain de mille hommes, car l'état-major russe i- estimé nécessaire l'entreprise d'une offe le sive rapide et énergique contre tes Bulgare ie On envisage par conséquent avec un ce 1- tain optimisme la probabilité que la Rc manie no se bornera pas seulement à pt le mettre le passage de cette armée; consic s- rant tes énormes chances qu'une parel :s action franco-anglo-russe combinée pe it avoir, elle consentira à l'écrasement défi] tif de l'ennemi. » e- ii- L'ennemi prend des précautions; la pop c lation civile de la ville bulgare de Roui ,n chouk, sur 1e Danube, a été priée d'évacu la oité. Les Allemands coopéreront, a cé f des Bulgares et des Turcs, à la défen •' contre l'offensive russe. ■o Les journaux russes annoncent la pub cation Irès prochaine d'un communiqué of a ciel relatif aux négociations des Alliés av le la Roumanie. Le public attend ce commui qué aeve une vive impatience. *** n it Dans le « Daily Telegraph », M. Dillo é- parlant de l'Italie, écrit : il i. L'unanimité existe sur les méthodes i- employer pour résoudre lo problème d •e Balkans ; la seule chose en question est îs distribution des rûtes. Les autorités italiennes sont convaincu , quo l'envoi immédiat do forces suffisant permettrait de réparer les fautes commis et le temps perdu par lis alliés; et ell estiment que les puisancs do l'Entente for n'iront elles-mêmes ces forces. i- Les nationalistes, au contraire, désire '> que l'Italie prenne, à l'expédition, une pa 13 active qui établirait son droit à des prête ,r> tions plus grandes quand l'équilibre di c" Balkans sera rétabli. I.es nationalistes a puient cette thèse en disant que, puisqr — ne peut être question de victoire nation; si les alliés sont battus, de même il ne pe Bêtre question de défaite italienne si les ; liés sont victorieux. » COmmirNJOUE^ BELGE td 29 novembre. — Bombardement de n a- positions aux abords et au nord de Di iu mude. é- Nos batteries ont contrebattu 1 ai-tillei ennemie et exécuté des tirs de représaill i- sur leu tranchées allemandes et tiré sur d es travailleurs vers la borne 12 do l'Yser vers Poesele, I LA SITUATION ! MILITAIRE Mardi, SO novembre. Berlin poussé aujourd'hui un long cri d triomphe. On y déelare quo la campagn contre la Serbie est virtuellement terminé <5 et que 1e but poursuivi est atteint puisqu s la communication est établie entre les Em 1_ pires centraux et la Turquie. Sans doute lo résultat géographique, politique et éeono mique obtenu par 1 ennemi, grâce à ce; S deux mois de dure campagne, est considé rable et nous rend plus amer encore 1e sen timent de notre imprévoyance; mais, m l'oublions pas, la guerre a pour seul but li e destruction de l'armée adverse; tant que c; à but se dérobe à l'emprise de ses poursui n vants, ta guerre continue. Si la Belgique es "- toujours debout, malgré que son sol soi occupé, c'est parce que son armée est de i- bout. Or, malgré que Berlin s'efforce :r faire croire le contraire, l'armée serbe : e sauvé lo meilleur de ses effectifs et de 301 matériel. Berlin prétend que 100,000 Serbe 3 auraient été faits prisonniers. C'est ur conte. Il est, en effet, à remarquer que Ber - lin, en parlant des prisonniers capturés ei Serbie, n'a jamais précisé s'il s'agissait d militaires ou do civils et l'on sait si tes Al lemands se sont fait faute do capturer bout geois et paysans serbes en nombre cons: « dérable pour les jeter dans ses geôles! Ou ) l'armée serbe ravitaillée et renforcée par le. Alliés continue à faire campagne et I; mène énergiquernent ; que l'armée francr britannique en Macédoine imite son exem - pie et tout sera à recommencer pour 1 enne mi. Pendant que celui-ci est ainsi engag dans les Balkans, où nous avons commis li faute de te laisser pénétrer, il est à espère que tes autres fronts, où il s'est nus force ment en simple défensive, se rallumeron et que tes Alliés, appliquant les meilleur L principes de la tactique, y prendront pa II surprise l'offensive après avoir opère d. 0 grandes concentrations de forces. l" Il serait fort malaisé de dire ce que fer 3" le gros des forces serbes actuellement e: retraite vers Ipek et les monts d Albanie 9" Des journaux allemands prêtent à cotte ai I_ méc te dessein audacieux de remonter 1 n vallée du Drin qui longe toute l'Albanie, o j] prend sa source, à 150 kilomètres de lu dans le lac Ochrida, à l'ouest do Menas. l? c'est possible, car une telle armée est ce pable (1e tèus les exploits. Mais cette m.-Pt nœuvre exigerait la certitude que Mi.ivsf no tombera'point aiu mains de i ennemi qv s paraît le menacer vivement. Il paraît don plus vraisemblable que. l'état-major serb 10 préférera résister dans le massit albanai 39 Cette résistance couvrirait Seul an et le.h "* toral adriatique, menacerait tout^pperatœ -3 ennemie en Macédoine occidentale et sui î1" tout permettrait de ravitailler 1 armée d !a roi Pierre qui doit être en co moment loi r_ dépourvue. ^ Crokaert_ ii" Des officiers afcrts : it jartiié an massacres Orij 3; LES RESULTATS DE L'ENQUETE ^ DES ETATS-UNIS . La presse anglaise reçoit communicatio In par Lord Bryce, des premiers témoignage « rassemblés par la Commission denmiêt américaine sur les massacres elArménu n On y trouve la confirmation de tout ce ep a été révélé jusqu'à présent sur las ho: reurs, avec l'affirmation précise qu a la di 5e te du 15 août on comptait 500.000 Arménien s- tués, brûlés, ou morts de maladie ou j 33 faim. a Les déportés elliski Sliebsi'.a.u npmin n- douze à quinze mille, a affirmé un témoii s. ont. été parqués dans un camp ;_ ils ne ri r- r ci vent qu'une nourriture insuffisante : u* en meurt trente à quarante par jour, r- _ Sur 1e chemin suivi par les déport, é- d'Urfa, déclare un autre « escapé », il y le plus de 500 cadavres sans sépulture, ut uo Mersina l'on a exilé 25.000 des n« li- très, dépose un Arménien de cette ville ; ! misère est indescriptible, et tes décès n nombraMos. Des centaines d'enfants ont él abandonnés par leurs parents impuissants 3" ils meurent sur 1e borel des routes, té Et les témoignages sur les cruautés tu se ques se suivent avec une égale précision. I plus intéressant de tous est celui assiir. li. ment d'un Arménien réfugié à Tiflis. fl- — Le gouverneur turc de Van, Djeodi ec Bey, a-t-il raconté, chassé de cette ville.ba ii- lit en retraite vers 1e Sud et occupa Sairt la tête d'une troupe île 8-000 soldats qu appelait « les bataillons ele bouchers Presque tous les chrétiens de la ville fure: massacrés, et par son ordre les soldats bn lèrent sur la place publique l'évêque ann j, nien Eglishe Vartabed et l'évêque chaklée jg Addaï Sher. la Le 25 juin, ils entourèrent la ville de Bi lis ; tes hommes furent tous exécutés et ei es terrés dans des fosses qu'ils durent creus, es eux-mêmes ; tes jeunes femmes furent en es menées ; tout 1e reste de la pevpulation fi îs conduite au Tigre et noyée... ir" A Mush, tes notables furent mutilés, i leurs femmes et leurs filles outragées soi n leurs veux. Los habitants s'étaient retrai rt cliés dans les maisons et, munis ele fusil n offraient une îvsistance acharnée. Ma iS l'artillerie turque, manœuvrée par des off P: ciers allemands, eût têt fait de réduire c( 11 positions. Toutes les personnes surprise les armes à la main furent tuées ; te res! fut déporté. 1 " On savait les Turcs très experts en fa de massacres, mais certains indices perme - taient de croire que l'Allemagne n'était pa étrangère aux dernières horreurs d'Arm, nie. La preuve est faite aujourd'hui. 05 * x- * * •te Les « Nouvelles de Bàle » annoncent qu es Urfa, un sujet américain nommé Lesley i es plusieurs étrangers ont été tués par le et Turcs en voulant défendre des Arménien] DERNIÈRE HEURE J neic ; Communiqué officiel français , Paris, le aû novembre, 15 heures, Bien à signaler depuis le communiqué 1 d'hier soir. • LES MUNITIONS DES ALLIES ^ Londres, 30 novembre. — Lee journauî t annoncent que M. Lloyd George a des coiS t férences incessantes avec l'amiral Roussina . et les officiers de la mission russe et avec te ! général Marafini et tes officiers de la délô- ! galion italienne. ! M. Albert Thomas et les officiers de la dé> j légation française ont également des eonf®. rences avec M. I loyd George. La question de la fourmture des muni» ^ tions y est examinée et des dispositions, onl > élé prises pour obtenir des armes et diij - munitions c'e tout genre. ; LA GENEROSITE AUSTRALIENNE I Sydney, 30 novembre. — Sur le produit d'une quête en Nouvelle Galle du Sud, pei> dant la Journée des Alliés, un premier envol r de 26.000 livres sterling a été ainsi dis» J trîbué : i 10,000 livres au Président de la Républi» erue française pfmi' les .départements du Nord envahis ; J 2,000 livres à la Croix-Rouge française ; ® 1,000 livres au Fonds de secours pole>« ' nais ; 2,000 livres au Fonds de secours serbe, cl 1.000 livres au Fonds do secours monta j négrin. i LE KAISER A QUITTE VIENNE , Amsterdam, 30 novembre. — L'n téliV . gramme de Vienne annonce que lo Kaise4 .- a quitté la capitale dans la soirée. LE RETOUR DE M. DENY COCHIN 3 Rome, 30 novembre. — M. Denys Coj • chin est arrivé dans la matinée du 29 a Messine, à bord du flellas. II U est reparti par chemin de for à 10 beu< res, se rendant, à Rome. Ll •t » —< La politique portugaise »o« UNE I RISE INTEI HEURE DENOUEE. LE CONCOURS , lONNE AUX ALLIES PAR LE PORTUGAL. Lo cabinet José de Castro ayant donna sa démission, le f résident de la République portugaise a chargé M. Affonso Costa, de constituer un nouveau ministère. Lô nouveau cabinet sera composé exclusivement de membres du parti démocratique. On. avait parié d'un cabinet de concerv tralion. mais les unionistes et tes évolu-tionnistes, hostiles à la politique intérieur» de la majorité démocratique ont déclaré na vouloir participer au pouvoir que le jouir . où te Portugal se serait déclaré belligérant 3 et prendrai part à la guerre sur la de« 0 mande des alliés. : Le sentiment publie en faveur de la par» 11 tif-iination du Portugal à la guerre paralB s'affirmer. Des groupes Se sont formés sur l~ la place du Roccio, à Lisbonne, et ont fait! 3 une manifestation ele sympathie devant lo e consulat de Serbie. Les manifestants se sont ensuite rendus devant tes bureaux dei e plusieurs jouimaux, où ils ont poussé eles 1 cris hostiles. Suivant la Gazelle de Cologne, un.e mis* il sion portugaise est arrivée en Hollande, élans 1e but d'acheter de petits navires do s 400 tonnes, destinés à protéger les côtes; a du Portugal. La Bévue vient, dans son dernier nu» ,. méro, de mettre en lumière ce que le Por-i togal a fait pour tenir les engagements da i- son alliance avec l'Angleterre. ^ « La nation, dit la licvue, se trouva una-•. nime sur ce point qu'il fallait aider nan ' tous les moyens possibles au triomphe du droit et elle ta liberté. En vairn queloues '• esprits timorés ou intéressés invoquèrent le danger espagnol pour te Portugal lui-môme, et le péril aDemand pour les colonies portugaises, rien n'ébranla •- loyautô it du pays ele Comores. L'Angleterre deman-t- ela des fusils. Le Portugal lui en envoya à 30.TO et une vigtaine de millions de car-il touches. II alimenta le port de Gibraltar >. an détriment de ses intérêts les plus vi-» i! taux. Il donna à la France 58 canons ne-i- présentant une partie iniportante de sort artillerie moderne. Et malgré ses embar-> n ras financiers, il refusa d'accepter une indemnité quelconque. Il asmire mémo à! , prendre une part plus active à ta guerre, car il pense etuie dans son intérêt moral il faudrait que son rôle équivoque cessât le plus tôt possible. Il est intéressé au triom-phe des alliés, sans te miel son indépen-'• élance ne serait plus qu'an vain mot. La sentiment de leur inaction et de leur posi-•t tion fauses. nui fait que 1e ministre d'Al-3 1,■magne réside toujours dans 1e pays aiBié i- ele l'Angleterre el euni de la France, exas-5, père les Portugais et crée croire eux des s dissensions graves. Le gouvernement et i- le peuple portugais aspirent îi donner neni s seulement des armes, mais des soldats à s la grande caw/se, et attendent avec imlpa-e tience que ce concours leur soit demandé! par les alliés. » it —' I- LES PERTES PRUSSIENNES 3 Les listes de tartes prussiennes n° 370 ï '* 379, donnent tes noms do 79.464 tués, blessés et disparus ; le nombre indiqué sur le=i dix listes précédentes s'élevait à 78.370. Lj total des listes prussiennes publiées jusqu'i présent compte 2.178.918 nome. J, APPELS DE LANDSTURM EN âUTRICHB -t Zurich, 29 novembre. — L Autriche appel, s le sous tes drapeaux pour 1e 6 décembre toi > hommes du ïandsturm nés co 1872, 18W0 ' 1874 et 1890.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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