Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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25 augustus 1918
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s.n. 1918, 25 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rf5k932b3v/
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'QUATRIEME ANNEE. - N° 2.058 Le Numéro ; ÎO centimes DIMANCHE 25 AOUT 191S LE XXE SIÈCLE JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE u ^ ^ x niiniUkjn.ii x iju uiiunLii PARIS i» 3, place des Deux-Ecus, 3 (lîr arrond') — Téiephone : Centrai 33-04 Ji PARIS UNE INVENTION boche-aktiviste j Le XX" Siècle vient d'avoi j&jr les honnçurs du radio aile Jftfgf mand ! /VSJ% Le radio allemand, qui s'ex plique avec tant de réserve e ' de concision sur les succès d< Foch et de Douglas liaig, a consacré l'au tre jour un de ses paragraphes à une of pensive du XX" Siècle. A en croire ce sans-fil sensationnel, M, Neurai/, directeur du XX0 Siècle, organt officiel du gouvernement, belge, aurait déclaré qu'une offensive belge est nécessaire pour faire tuer le plus possible de Fia mands, rétablir l'équilibre entre Wallons et Flamands et faire disparaître ainsi une des principales causes de perturbation au lendemain de la paix ! En même temps que la T.S.F. troublait lie cette histoire les ondes sonores, la Njeuwe Courant et la Nieuwc Botter-damsche Courant en Hollande et le Berner Taghlatt en Suisse reproduisaient pieusement cette nouvelle, à coiip sûr peu banale.Voici la traduction textuelle de l'entrefilet publié à ce propos par le Berner Tag-Matt dans son numéro du 13 août : Une solution radicale de la question flamande Genève, 13 août. — Neuray, le directeur de l'organe officiel du gouvernement beige au Havre i< le XXe Siècle » se prononce publiquement dans ce journal en faveur du massacre en masse des soldats flamands en les plaçant aux endroits les plus dangereux du front de l'Yser. Il écrit textuellement : « Une offensive belge doit nécessairement avoir pour but principal de faire tuer autant de Flamands qu'à est possible. Il faut faire tous les efforts pour rétablir l'équilibre numériuqe entre nos deux races et pour anéantir tous les éléments qui, après îa guerre, seront capables de créer des difficultés. » Que répondre à d'aussi misérables inventions ? Les Belges qui nous font depuis bientôt quatre ans l'honneur de nous lire savent que rien n'est plus éloigné de notre pensée que le langage prête au. XXe Siècle par les agents de la propagande allemande. Mais ces bons Boches ont certainement, dans leurs bureaux de presse et à la Kom-mandantur de Bruxelles, où on nous lit avec tant de soin, des collections de notre journal: Qu'ils citent donc l'article et le numéro du XX0 Siècle où ils ont découvert les monstruosités qu'ils nous attribuent. déjà le directeur du XX" Siècle a opposé à ces calomnies un démenti catégorique. Nous espérons que le Nieuwe Courant, le Nieuwe Rot.terdamsc.he Courant et le Berner Tageblatt le feront - connaître à leurs lecteurs. Quant aux Boches et aux aktivis-tes dont ils ont répété la fable, nous les défions d'apporter un texte authentique i l'appui de leur allégation. Cette agression est à la fois un, geste de dépit et un liommaqe involontaire a la correction de notre attitude. P.our ameuter contre nous les Flamands sourds à toutes leurs excitations, les agents de la propagande allemande sont obligés d'inventer de toutes pièces une prétendue citation. On ne pouvait reconnaître plus clairement le caractère irréprochable des nombreux articles que le XX® Siècle a consacrés depuis quatre ans aux Flamands et à la question flamande. . » esa—^——m—1 LIRE PAGE 2 »« la côte mourmane à Vladivostock : Coup d'œil général sur les opérations en cours, Par 0. Petitjean. LIRE PAGE 3 Dans Tokio, ville cosmopolite. w Médecin de Cucugnan, conte, par Joseph Roumanille. Us Livres, par Julien Flament. LIRE PAGE 4 t'Art de bâtir les Cités : Vieilles demeures •t maisons neuves, par Julien Flament. «hos. proquis du Front, par Cari Suzanne, Willy Kenier et Constant Burniaux. D'UN NEUTRE TÉMOIN DU CRIME . Souvencns-nous de Louvain !... PAR AUGUSTE FUGLISTER ' No s lecteurs connaissent Albert '■ Fuglister. Ce Suisse était à Louvain au moment, du martyre de la vieille ville brabançonne. Il a vu le crime allemand et il en a porté témoignage devant le monde. Aussi l'Allemagne le poursuit-elle de sa haine. Mais elle ne parvient pas à faire taire es témoin neutre. On lira avec émotion les lignes écrites pour le XX° Siècle par cet ami fidèle de la Belgique à l'occasion du quatrième anniversaire du sac de Louvain. « Es ist nicht walir !... » Il n'est pas vrai que nos troupes aient détruit brutalement LoiLvccin... Telle est la déclaration cynique qu'osèrent signer 93 intellectuels, esthètes allemands de la haute « Kultur »... Au douloureux anniversaire de cette quatrième année accomplie de guerre, je pense à ceux qui, là-bas, à Louvain vivent sous la boite allemande, au milieu des ruines accumulées par la rage boohe décidée à assassiner, à anéantir tout cî qui est Beaut'é, Science, Art, Humanité. Je pense à tous ceux qui, par milliers, furent les victimes de cette « Sehadenfreu-ile » mot et conception essentiel! lement germaniques, et que l'on ne peut que faiblement traduire par « plaisir de nuire ». Je pense aux heures trafiques que nul ne pourra jamais exprimer, fùt-il un Dante, où 1 incendie allumé par la main criminelle des scHdats de \on Boahn, anéantit tant de trésors, tant de travail, ta'rïf de vies humaines. Quatre ans se sont écoulés depuis lors. Le temps passe, mais rien ne pourra jamais nous faire oublier la férocité systématique dont les Allemands firent preuve pendant la semaine sanglante de Louvain.Tous les moyens perfectionnés, toute la science, allemande firent leurs preuves au cours de ces destructions méthodiques. Jamais il ne nous serait venu à l'idée, à nous qui sommes du bon côté de la barricade, de faire appel à la science pour a/rtantir le bien d'autrui. Jamais nous n'aurions supposé, malgré les symptômes que contre son gré l'Allemagne d'avant la guerre laissait apercevoir, qu'un jour viendrait, où dans un petit pays neutre, dans -cette Belgique paisible et laborieuse, le Teuton déchaînerait avec une violence inouïe, le meurtre, l'incendie et le deuil !... O ! vous qui souffrez, là-bas, en Belgique, c'est à genoux que nous, Suisses, nous « neutres » nous devrions songer à vous. 1 0 ! vous, martyrs de la férocité allemande, martyrs dont j'évoque le souvenir, hommes, femmes, enfants, vieillards qua j'ai vus, amoncelés, jetés en tas dans les ruines f umantes de Louvain, comment vous exprimer ce que nous, les « neutres ». nous vous devons... Vous êtes morts pour votre patrie, déchiquetés par la rage froide du Boche ; votre martyre fut celui des premiers chrétiens ; votre martyre ne restera pas une chose vaine, car si les héroïques soldats du roi Albert sauvèrent l'humanité à Liège, à Anvers, à Namur, vous, victimes des atrocités de-Louvain, d'Aerschot, d'Andenne, de Tamines, vous êtes tombés, : victimes de la force brutale qui, pendant! quarante ans, se prépara minutieusement pour écraser le Droit. Louvain ! Quel est aujourd'hui l'Allemand qui ose prononcer ton nom désormais sacré sans rougir de honte? Louvain ! de tes ruines où reposent tous les malheureux qui furent massacrés s'élève là vengeance implacable et juste qui doit faire expier aux assassins touts l'hor reur de leurs Crimes. Les Allemands et leurs intellectuels, leur presse et leur propagande ont beau essayer d'élever une muraille de mensonges pour tâcher d'expliquer la conduite de .[ leurs soldats et de leurs officiers à Lou-vain, rien ne pourra jamais faire admettre ;au monde civilisé que la destruction dt Lowvara puisse se justifier. Par les efforts qu il a tentés, par les témoignages donl n a voulu se servir, témoignages puisée uniquement à des sources allemandes — soldats et officiers de 1 armée von Boehr — le gouvernement allemand n'a réussi qu'à faire surgir des preuves nombreuses et accablantes de sa culpabilité pleine cl entière. Car, cpnime chacun le sait, la destruction de Louvain,l'assassinat d'une partie de sa population étaient choses décidées depuis plusieurs jouira avant le 25 août 1914 et faisaient partie intégrante du système de terrorisation au moyen duquel l'Allemagne comptait triompher impunément.La destruction systématique et préméditée de Louvain constitue pour l'Allemagne Une tâche ineffaçable. " • Rien ne pourra jamais atténuer l'horreur de ce crime devant lequel le monde civilisé, épouvanté, a sursauté, pouvant à peine en croire les preuves que les victimes et les témoins apportèrent. i Les Allemands ayant renié tout senti-irient de charité, l'humanité, les Allemands ,avant brutalement.tranché le lien qui semblait les rattacher au monde civilisé, il est juste qu'on leur applique sans aucune faiblesse la loi du talion. Y penser toujours, en parler toujours et ne jamais oublier. Albsrt Fuglister. v v — le Crime de Louvain ETAIT PRÉMÉDITÉ Quelques aveux allemands qui en disent long C'est un fait historique désormais établi que les horribles cruautés perpétrées par les troupes allemandes en Belgique, pendant les deux premiers mois de l'invasion (août et septembre .1914), ont été l'effet d'un système de terrorisation froidement calcu-jlée. Les Allemands se sont efforcés d'ex-'cuser ces atrocités en les donnant comme ! des actes de représailles. La vérité est qu'il jn'y avait pas lieu à représailles parce que, partout, la population belge 6'est correcte-orient conduite. Mais bien plus, les atrocités fuirent, dans l'intention des chefs militaires qui les ordonnèrent, une sorte d'abominable précaution inspirée par la.crairïfe d'un soulèvement populaire qui n'exista jamais que dans leur imagination. En particulier, l'incendie de Louvain parait avoir eu le caractère d'un acte préventif et de destruction préméditée destiné à prémunir l'armée allemande contre les risques hypothétiques d'une rébellion de la population de plus grandes villes, telles que Bruxelles. Tout au moins est-ce là une explication sur laquelle les Allema'ntls eux-mêmes se sont plu à insister, leur coup fait, sans même sentir .que leur apologie ajoutait encore à l'odieux du forfait. Il importe que ces aveux ne disparaissent pas de la mémoire des hommes. Le rappel de quelques-uns d'entre eux, que l'on trouvera ci-après, servira à rendre sensible ce qu'il y a d'essentiellement intiumairi et an-ti-social dans les conceptions du militarisme prussien. « Le seul moyep de prévenir les attaques de surprise de la part de la population avait été de déployer une sévérité impitoyable et de faire des exemples qui, par leur horreur, seraient un avertissement pour tout le pays. » (Message officiel allemand, répandu par la télégraphie sans fil, le 27 août 1914.) « ...Cette destruction était nécessaire, car la vie des soldats allemands est éga- I lement un bien précieux, qui doit être pro» tégé à n'importe quel prix contre la ruse et la perfidie belgeis ; qui doit être protégé' contre la fausseté et la bassesse françaises.« La faute en incombe à ceux qui exciz tent la population et mentent et se plai< gnent maintenant-. « Quand on entend les récits de ceux qui participèrent .à la lutte, on retire la reposante assurance que chaque exemple, effroyable était quelque chose de tout à fait indispensable, que ces biens de la civilisation devaient tomber pour protéger de la destruction d'autres villes et villages. » (Deutsche s Journal de New York,' 9 octobre 1914, d'après la Diissel-dorfer Zeitung.) « Un principe cependant nous inspira tous : par ia faute d'un seul, la communauté à laquelle il appartient doit expier. Le village où la population civile tire sur» nos soldats est incendié. Si le coupable-n'est pas découvert, quelques «représentants de ia population sont choisis et exécutés séance tenante. Femmes et enfants/ sont respectés, à moins qu'on ne les sur-; prenne arme en main. (f Ce principe peut paraître dur et cruel' — il est né des usages de la guerre moder-, ne conçue d'ailleurs de la guerre ancien îe,: et, pour autant qu'on en puisse parler, il est <( admis ». <( En outre, il trouve satisfaction dans la, théorie de l'intimidation. Les innocentsr doivent pâtir pour les coupables, ou, si ces derniers ne parviennent pas à être découverts, le-s innocents doivent expier avec! les coupables, non parce qu'il y a eu cri-, me, ma', s pour emjMcher les crimes à venir. . L'incendie d'un village, l'exécution-d'otages, la décimation des habitants d'une,1 commune. dont le.s habitants ont priis le^ armes' contre les 'troupes qui s1 avancent a tout cela constitue moinsMfes- actes de ven-i creance qrue des signaux d'avertissement pour le territoire non encore occupé. « Et voici urne chose oui e<t hors dje doute : c'est à la façon de s:\gnaux avertisseurs qu'ont agi les incendies de Battice.de Her-vie, de Louvain, de Dînant. La mise en décombres, les flots d*e sang des premiers jours de gai erre en Belgique ont sauvé les grandes villes beiges de la tentation de s'attaquer aux faibles troupes d'occupation que nous devions y laisser. Y a-t-il un homme au monde qui s'imagine que la/, capitale de la Belgique noué aurait tolérés,,' nous qui vivons aujourd'hui à Bruxelles» commje dans notre propre pays, si l'on n'avait pas tremblé devant notre vengeance et si l'on ne tremblait encore ? » Walter Bloem, dans la Koelnisclie Zei* tung, 10 février 1915, Morgenblatt.» « L'incendie de Louvain nous a épargné! à Bruxelles un malheur semblable qui au-' rait apporté une calamité encore plus épou^ vantable. » Professeur baron F.-W. von Bissing,; dians un article de la revue allemande; Sûddeutsche Monatsheftc, avril 1915,, p. 75. "JSÊ* Décrivant l'aspect de Bruxelles, le 21 juillet 1915, un Autrichien de marque, piloté dans la capitale par les autorités allemandes, écrivait : « Involontairement, on devait pemseri que la leçon de Louvain avait été efficace : Quelque dure que parut ia. leçon, elle avait eu un effet bienfaisant. Il aurait encore' coulé beaucoup de sang en Belgique si on' n'avait pas montré de ~.a sévérité à Louvain. La nature du peuple belge, qui pen-chjs vers la violence et dont la passion s'ex-, prima même en insultes faites à des officiers alternais*# r (tes dames belges, ne peut être contenue que par une punitiqn comme celle de Louvain. ii; cet anniversaire. (21 juillet), qui remuait naturellement fortement le sentiment national se passa sans incident sérieux, on le doit seulement. au souvenir de la défense consciente de Louvain. >• (Extrait d'une « Excursion au front français et aux villes" d'eaux bel-, ges » par le directeur général Wil< helm Kestr.ujek, publiée du ris la' Meut- Freie l'resse, de Vienne, u* 18,319, du 22 août 1915.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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