Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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01 september 1918
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s.n. 1918, 01 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 04 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gx44q7rs8h/
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LE XXe SIÉCLE JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE PARIS Jt 3, place des Deux-Ecus, 3 (iir arrond1) — Téléphone : Cenîral 33-04 ■& PARIS Pourquoi la Belgique vivra Parce que ses fils sont ardemment patriotes DIT M. JULES DESTREE A TOKIO Les journux quotidiens ont annoncé, il y a quelques semaines, l'arrivée à Tokio de M. Jules Destrèe, ministre de Belgique en Russie. M. Destrée a prononcé, le 10 juin, devant l'élite de la capitale japonaise, une conférence sur la Belgique et la Russie en guerre. Nous sommes heureux de pouvoir reproduire ici la partie de cette conférence où M. Destrée montre avec une conviction ardente que la Belgique a été sauvée de la mort par le patriotisme de ses fils : Je sais que les Japonais cultivés sont très avertis des choses d'Europe et qu'un certain nombre d'eux sont venus poursuivre à Bruxelles et à Liège des études ju-ridiques et industrielles, mais je crois pouvoir dire que, avant la guerre actuelle, la I masse du peuple japonais ignorait la Belgique. On m'a raconté la sympathie que nos malheurs avaient rencontréjjr'ici et la popularité dont jouissait l'admirable figure de notre roi Albert. Je suis heureux d'avoir l'occasion de vous en exprimer ma recon-raissance*La Belgique était, vous Te savez, une toute petite nation, mais importante dans le monde par l'activité de ses enfants. Elle prenait place, pour le commerce et l'industrie, à côté des grandes puissances d'Europe. Sa population, très dense sur un espace restreint, atteignait près de huit millions d'habitants. Terre de travail et terre d'art, comme la vôtre. J'aime à rappeler cette similitude qui est destinée à créer de nouveaux liens entre nous. Terre I d'indépendance aussi ; dans le passé, la Belgique a connu des maîtres étrangers, mais elle ne les a jamais subis qu'en frémissant. Elie devint maîtresse de ses destinées en 1830 et depuis, son développement économique, intellectuel, artistique rivalisait avec celui des peuples les plus avancés en civilisation. Elle vivait en paix avec ses grands voisins. Elle avait peu songé à sa défense militaire parce que la paix lui avait oté promise. En effet, en 1831, les grands Etats d'Europe lui avaient imposé la neutralité perpétuelle comme condition de sa reconnaissance, et la Prusse, l'Autriche, l'Angleterre, la France et la Russie s'étaient solennellement engagées à la garantir et à la protéger. Traité ancien, public, connu et accepté de tous, n'ayant jamais fait l'objet d'une critique, ayant été au contraire confirmé à maintes reprises, notamment par l'Allemagne. La guerre, en août 1914, débute donc par un parjure. En envahissant le sol belge pour attaquer plus rapidement la France, l'Allemagne et l'Autriche manquaient à la parole donnée. Ce jour-là, lorsqu'elles ont qualifié de chiffons de papier les traités internationaux, elles ont enseigné au monde qu'il n'y avait plus possibilité d'avoir confiance dans leurs promesses et que leurs signatures étaient désormais sans valeur. Nous n'étions pas préparés à la guerre et nous ne pouvions espérer résister avec succès. La nation belge, cependant, d'un ëlan unanime, a accepté la lutte inégale, parce que tous les citoyens, depuis le paysan et l'ouvrier jusqu'au roi, avaient le sentiment qu'un peuple se déshonore pour toujours en ne remplissant pas ses obligations. Ainsi, dès les premiers jours, le contraste fut saisissant au point de vue des territoires et des armées, l'Allemagne était grande et 'la Belgique petite, mais c'était la Belgique qui éfait grande et l'Allemagne petite au point de vue de l'honneur. Cette guerre, commencée par une félonie, se poursuivit d'une manière atroce, contraire à toutes les règles du droit des gens. Vous vous souvenez de la glorieuse résistance de Liège et d'Anvers, mais peut-être ne savez-vous pas que chaque fois que les soldats belges ont rencontré de6 soldats al-, lemands en nombre égal, notamment à ; Haelen, ils les ont battus ; peut-être ne sa-1 vez-vous pas non plus que l'armée belge a contribué à la-victoire de la Marne, qui a arrêté l'élan allemand sur la terre française. Quant aux journées d'octobre 1914 où nos troupes épuisées défendirent sur TYser ce qui restait de territoire indépendant, elles sont dignes d'être admirées, même au.Janon, dont les soldats ont. écrit Idans les annales militaires, tant de pages héroïques de bravoure- et d'esprit de sacrifice.•Mais ce ne fut pas seulement à nos soldats que l'ennemi fit la guerre ; il s'attaqua aussi à la population civile, désarmée et sans défense. Il fit régner la terreur en fusillant par centaines les habitants paisibles des villages — hommes, femm&s, !/ enfants — en incendiant des fermes et des •• châteaux, en prenant des notables en j; otages, en imposant aux villes de lourdes e rançons, en réquisitionnant les vivres, les s matières premières et les machines de nos :i industriels, en déportant en Allemagne la e population ouvrière. Notre pays, l'un des a plus riches du monde, est devenu l'un des plus misérables ; on y connaît à présent la détresse et la faim. , Malgré tant de malheurs immérités, la 1 Belgique a refusé de se soumettre à son vainqueur. L'armée et son chef sont toujours en campagne ; le gouvernement, ayant reçu l'hospitalité de la France, con-t tinue à fonctionner au Havre ; et les Belges restés en pays occupé n'acceptent pas 3 la conquête, avec une énergie indompta- 1 ble. Cette fière et opiniâtre volonté a trou- 2 vé des interprètes magnifiques dont l^s r noms sont sans doute venus jusqu'à vous : . le bourgmestre de la capitale, M. Max, restera le modèle éternel des magistrats com- - munaux ; le cardinal Mercier, archevêque s de Malin es, a incessamment opposé, au e nom de ses prêtres et de ses fidèles, la r pureté et l'élévation de son patriotisme s chrétien à l'oppression de l'occupant ; le i chef des avocats de Bruxelles, le bâton-t ni~er Théodor, a Xiontré ce que, dans un t pareil conflit, doivent être les serviteurs - du droit ; ces «grands noms sont célèbres i et vénérés parimi nous, non seulement pour s leurs attitudes exemplaires, mais comme 1 résumé et symbole d'héroïsmes obscurs et » ignorés. Car ces personnalités éminentes " n'ont pas fait autre chose que ce qu'ont " fait des milliers d'autres citoyens belges, " et les plus humbles n'ont, pas été moins ^ ardents à braver le joug étranger. î Après avoir vainement essayé de bri-î ser la résistance belge par la terreur et s par la force, les Allemands ont essayé d'en j venir à bout par la division. Notre payis . étant industriel et très peuplé, oompte un . parti socialiste considérable qui, par ses t coopératives et ses syndicats a prouvé son t sens de l'organisation créatrice. L'Allemagne a espéré y recruter des défaitistes, t Elle a envoyé ses émissaires dans les Maisons du Peuple. Mais ses avances ont été repoussées avec mépris. L'adresse du parti ouvrier en juillet 1917 ne le cède pas en noblesse aux proclamations du roi Al-, bert et aux mandements du cardinal Mercier.Battus de ce côté et impuissants à enve- - ni mer la lutte des classes, les Allemands ' se sont appliqués à exciter la querelle des races. Vous sayez sans doute que le peuple _ belge est formé de deux groupes à peu l près égaux en nombre, mais différents par ^ la langue et les mœurs : les Flamands,- au s nord, 'les Wallons au sud. Sous prétexte que la langue flamande est de famille germanique, les Allemands ont affecté de , prendre les Flamands sous lêur protection. Toujours habiles à transformer des ' thèses de liberté en propagande favorable t à leurs intérêts, ils ont fait invoquer le principe du droit des peuples à disposer , d'eux-mêmes par quelques traîtres qui ont revendiqué l'indépendance de la Flandre et proclamé la déchéance du gouvernement belge. Les manoeuvres de ces « aktivistes », J ainsi les a-t-ori appelés, ont soulevé en : Belgique l'indignation générale. Des ma-nifestations ont eu lieu et la magistrature s'est émue ; constatant que pareils agissements étaient punis par les lois belges, elle a ordonné des poursuites. L'envahisseur ést aussitôt intervenu pour protéger ses amis et complices. Les principaux magis-'' trats ont été arrêtés et déportés en Allemagne. Les autres, avec une unanimité ad-!' mirable ont refusé de continuer à rendre la '' justice dans ces conditions. Le barreau ! s'est associé à leurs protestations. Ainsi, s l'astucieuse politique de l'Allemagne n'a i réussi qu'à rendre plus évidente la persis- I i tance, après quatre ans de guerre et de do- mination féroce, du sentiment patriotique. ® C'est ce sentiment qui me donne confian- II ce dans l'avenir. On ne tue pas une nation 'jl qui ne veut pas mourir. Au milieu des 4 ! souffrances île l'occupation ou de l'exil, les ''.Belaw gardent l'espoir, puisque les Alliés ; ont 'fait de l'indépendance et de l'indemni-' sation de la Belgique, leur première et es-k aentielie condition de naix. LOUVAIN j . i II n'est pas un Belge qui n'ait , été sensible à Vhommage solen-{ nel rendu à l'Université catho- i Jw/L tt<lue de Louvain à l'occasion . gf ->f de l'anniversaire de l'incendie ^ de sa Bibliothèque. C'est qu'il 3. n'est pas un Belge qui nait compris que [ cette grande institution scientifique fait . partie de la richesse m,orale de notre peu• î pie. Les hommes éminents qui ont pris la parole lundi au Havre au nom de l'élite intellectuelle des pays alliés et neutres ont proclamé que c'est le monde civilisé tout entier qui a souffert dans l'Université de Louvain. Naguère, écrivait M. Boutroux dans une admirable lettre lue par M. Etienne Lamy, on voyait présenter comme des différences radicales, incompatibles avec un rapprochement quelconque, celles qui s'exprimaient par telle ou telle èpithète confessionnelle, juste ou non, de telle université, de telle école, de telle société. En présence des cendres de Louvain, l'humanité a oublié ces distinctions. Elle s'est sentie outragée, violée dans ce qui, dit Pascal, est le principe même de sa dignité : sa pensée, reflet, de la sagesse divine, instrument capable d<e chercher la vérité. Spontanément, dans l'unité de son âme, elle s'est, vouée à l'œuvre de réparation. C'est s'unir intimement, disait Aristote, que de travailler en commun à une belle œuvre. Le martyre qui couronna l'héroïsme de la Belgique a été un trait d'union pour les hommes de bonne volonté. Et M. Boutroux, faisait applaudir de son auditoire de choix cet appel émouvant à l'union : Tandis que nous associons nos efforts pour réparer — autant, hélas! que la chose est - possible —- l'injure faite, par l'incendie de Louvain à l'humanité tout entière, iious prenons, si je ne me trompe, l'engagement solennel de mettre fin à des luttes d'opinions et de croyances, stériles ou funestes autant qu'elles sont contraires à la dignité humaine, , et de réserver toutes nos forces, d'une part, pour combattre, aujourd'hui et demain, aussi longtemps qu'il sera nécessaire, l'ennemi déclaré de toute liberté et de toute civilisation véritables ; d'autre part, pour résoudre les 1 questions, si nombreuses et ardues, qui s'imposent à l'humanité, dans son effort pour réaliser toute la. perfection matérielle, intellectuel lie et morale, dont sa nature est capable. Louvain en ruines n'est plus une rare col-, lection de choses précieuses : c'est un centre ' de ralliement pour tous les esprits dévoués aux intérêts supérieurs de l'humanité. Pour s'exciter à répondre complètement à cet appel, les Belges de toutes les opinions n'auront qu'à réfléchir à ce que c est ' au juste qu'une université. 1 Nul ne l'a peut-être mieux dit que le cardinal Mercier dont la grande figure était ' présente à la réunion du Havre et dont le nom y a été acclamé à plusieurs reprises. L'enseignement universitaire, dans sa con-! ception élevée, écrivait l'illustre prélat en 1906, -, a pour but de promouvoir les intérêts géné-. raux de la civilisation, c'est-à-dre le progrès de la science, de l'art, de la philosophie. En fait, les universités sont aussi, secondai-| lement, des écoles professionneles supérieures. ! Mais ce n'est là que leur rôle secondaire . et en célébrant en 1909 le soixante-quinziè-l me anniversaire du rétablissement de VU-niversité de Louvain, le cardinal Mercier ' montrait très bien comment loin de servir ' un parti, une Université ne doit se consacrer qu'au culte désintéressé de la science : Le fait qu'une nation possède une élite de ' chercheurs qui, avec désintéressement, sans ■ souci du résultat immédiat, économiquement, ' moralement ou religieusement utile, poussent i aussi loin qu'ils le peuvent la. pénétration de . leur vision intellectuelle et, avec une patience sereine, dont on a dit qu'elle est à la base du génie, soumettent au contrôle de la documen-' tation, de l'observation ou de l'expérimenta-' tion, les dernières conséquences des vérités 1 nouvelles qu'ils ont cru apercevoir, ce sim-, pie fait élève le niveau de toutes les couches l de la nation. Aussi, interrogé en 1910 par l'Echo de Parte sur le rôle de l'enseignement supé-rieur, le cardinal exprimait de nouveau , ces idées élêvées et il se réjouissait publi-. quement de vtir en Belgique quatre uni-j versités travailler à cette œuvre de haute ; culture. 1 Ainsi, le savant prélat, attaché plus que . personne à l'Université de Louvain où, .comme il le disait un ioiir, (( chaque chose est quelque cjiose de lui-même », donnait dès les jours agités du temps de paix l'exemple de ce sentiment d'union qui vient de rassembler autour de Mgr Deploipe et des autres professeurs de l'Université de Louvain, le comte Goblet d'Alviella, le docteur Depage, MM. Van Langenhove, Bour-quin et d'autres professeurs de l'Université libre de Bruxelles ainsi que plusieurs de leurs collègues de nos deux Universités d'Etat de Gand et de Liège. 17 /i Juillet La bataille défensive  KIPPE ET EN CHAMPAGNE La victoire de Gouraud e| la tactique de notre 3a division L'évolution des méthodes de combat dans la guetrre actuelle se fait avec une rapidité déconcertante. Pour ne parler que de l'attaque, les batailles de ces deux derniers mois se caractériîjent par l'em(ploi en masse des tanks dont '/es premiers essais datent seulement de 191.6.Associés à la cavalerie et lancés sans préparation d'artilierie, les chars d'assaut, marquent déjà un bouleversement complet de la tactique offensive qui était celle des Allemands, quelques semaines plus tôt, en Picardie et au Chemin des Dames. Sous l'empire de la nécessité, la tactique défensive a subi elle aussi de profonds changements. Une première ligne au contact immédiat de l'ennemi, occupée par des éléments de premier choix et emplie d'un matériel nombreux, telle enfin que l'avait créée la longue guerre de tranchées, était destinée, si elle cédait au choc, a découvrir dangereusement toutes les positions. De fait, l'offensive allemande du 21 mars ouvrit les yeux des moins initiés sur K-s dtangers d'une telle conception de la défense.Il devint clair counane le jour, après cette cruelle exipérience, qu'en guerre de positions comme en rase caimpagne, toute force-doit se couvrir par des-avant-postes ou des avant-giardes. Avant de recevoir l'ennemi»; il faut .l'apercevoir et le retarder. ,fé" Leçon précieuse et vite apprise. Passons sur l'affaire du Chemin-dios-Dames, où tout le malheur vint du travail nécessaire de réorganisation imposé par le commiande-ment unique aux armées alliées. Mais au 15 juillet suivant, quand « l'offensive de paix » fut lancée de l'Argonne à Château-Thierry, que ee passa-t-il ? Pour ne parler que de l'est de Reims — evir de l'autre côté la situation se conipli-' quait de dispositions spéciales qu'il n'est" peut-être pas utile,de révéler — le général Gouraud brisa net en douze heures le choc de quatorze divisions d'élite appuyées par dix divisions en réserve. Sur toute l'étendue; du front,, de Sillery à la Main-de-Massiges, les premières positions furent abandonnées au bout d'uine brève lutte.-Elles étaient peu garnies de troupes, mais abondamment farcies de mitrailleuses, et" reliées à l'arrière par un système de com-' munications par téléphone, signaux opti-.i ques, chiens courriers, pigeons voyageurs,.' etc. Les unités sacrifiées qui les occupaient jouèrent magnifiquement et héroï-crue ment leur rôle, qui était de signaler rënnemi, d'évaluer sa force, de ralentir^ son avance, de le décimer, et de renseigner en tout et sur tout Je commandement d'armée.Quand l'ennemi eut submergé cette faible digue offerte à ses coups, il crut avoir bataille gagnée et se rua follement- à l'assaut de la ligne suivante. Il s'y-brisa le crâne. Refluant dans la zone envahie, ses régiments battus se mêlèrent aux réserves inconsidérément accourues ; sur. ce terrain repéré, dans les tranchées et lea boyaux dont chacun avait sa place marquée sur les cartes des artilleurs, Les uns et les autres se firent hacher par les 75. Le massacre achevé, un brusque élan de Gouraud refoule l'invasion, amenant la restitution de tout le terrain oerdu O-S. U\ /g QUATRIEME ANNEE. —■ N° 2.059 ^ ^ Le INfUmépo ' ÎO OOîltilXl«es ^ SEPTEMBRE 19.3

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