Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 28 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/db7vm43t9b/
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SANTE D1 28 1VIARS 1914 UUN1QN PANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N« 07 ABONNEMENTS Pont toute la Belgique On an. . . . > ". . fr. 9.00 Six idcbs a « .. ■ . ■ 4.K0 Trois mois • r-. . . « . Z.II Gr.-tiocliêdolusonii). 20.00 Union . ... . lOJU . Direch&tir ; Femantl NEURAY Edition ***{6 h. soir) Edition tO b. soir) Edition (minuit) LE XXe SIÈCLE AWRONCES Annonces -ofdîn», pd\f ligne . 0A9 Réclames page), la ligne. I«53 Faits divers corps . « » 4.0G Faits divers An. • . » S.00 Séparations judiciaire® » 3.G0 nécrologies / „ . t » 2-00 Les Qitnonaet sont reçues au bureau du journal 5 continues le numéro Téléphones 364Ô et 3636 InstanÂ-are omnia ln Christ a Rédaction et Administration : impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles EDITION * Les Chinois de Bruxelles I! faut aider ces malhearenx Quelques jours après la publication, ic: même (« XX® Siècle » du 22 février), d'ur article consacré à l'arrivée à Bruxelles d'une Colonie de Chinois, nous avons reçu la let tre suivante : « Très intéressant votre article sur les Chinois récemment débarqués à Bruxelles, mais il ne nous apprend pas si ces pauvres gens sont chrétiens. Si oui, il est désirable qu'ils le restent; si non, nos dévoués Pères de Scheut (qui souvent connaissent le chinois) trouveroait des malheureux à évangéliser sans devoir faire le voyage de l'Extrême Orient. Pourquoi ne pas les réunir autour du couvent où les logements à bon compte ne manquent pas ? Les missionnaires pourraient les évanigéliser à l'aise, leur donner quelque notion de la langue française et même leur procurer du travail (après les avoir initiés aux soins de propreté européenne). En Amérique ils font merveille comme blanchisseurs et sont de bons serviteurs. On pourrait les adapter à notre civilisation et les transformer en bons ouvriers. Faute de direction, ils sont au contraire exposés à se muer en apaches comme le sont trop souvent1 les mercantis ottomans qui roulent leur bosse à travers nos rues. » Il y a une bonne œuvre à faire en signalant la chose aux bonnes volontés de nos religieux.s Agréez, etc. s Idée assufément fort juste, mais d'une réalisation malaisée. Nous avons dit les conditions lamentables, au point de vue moral, du quartier où la colonie chinoise a établi ses pénates. Voyez-vous une soutane s'aventurer dans ce cloaque... Mais ce n'est pas en vain qu'on fait appel au zèle des missionnaires de Scheut. Le R. P. Steyaert, recteur, après avoir pris connaissance de la lettre de notre abonné nous dit : _ — J'ai votre affaire. Un Chinois catholique suit en ce moment des cours de tannerie à l'Université de Liège.% T1 doit venir à Bruxelles sans tarder. Je vous l'enverrai et vous pourrez aller, avec lui, interroger ses malheureux compatriotes si cela vous convient.Cela nous convenait parfaitement. Ï1 y a quelques jours M. Pie Touan, l'étudiant en question, vint nous voir. Physionomie sympathique, abord plein de franchise. M. tPie Touan s'exprime couramment en français. La connaissance fut bientôt faite et no'fs nous dirigeâmes ensemble vers la rue du Maçon. Un jeune Chinois y passait comme nous y arrivions. Notre compagnon l'aborda et, après les formules de politesse d'usage-dans la République,,. -Céleste, il l'accompagna chez lui. « Chez lui », c'est une misérable mansarde, fournie d'un mobilier rudimentaire. Il y a là> pour l'instant, trois hommes et un-bébé de quelques mois. Une femme fait partie de la famille, mais elle est absente. La conversation s'engage entre eux et M. Pie Touan. Elle s'anime bientôt, coupée de gestes rapides et qu'on devine cordiaux. Visiblement, ces pauvres gens sont heureux de voir un compatriote plus fortuné qu'eux s'intéresser à leur sorti. Et voici ce que nous apprenons : Ces Chinois viennent de la province du Houpé. Petits artisans, ils habitaient dans les environs de Hankow. La révolution qui a éclaté là-bas, il y a quelques mois, les a fait fuir après avoir détruit leurs maisons et'leurs récoltes. Ils sont allés vers le nord-ouest, poussant de l'avant vers la Sibérie qu'ils ont traversée dans sa partie occidentale; ils sont arrivés en Russie puis en Allemagne. Us étaient très, très nombreux, mais voyageaient par petits groupes qui se suivaient à quelques lieues les uns des autres. De l'Allemagne, certains sont partis pour la France. D'autres — et parmi eux plusieurs de ceux qui habitent actuellement Bruxelles — se sont rendus en Hollande où les autorités leur ont fait bon accueil et leur ont rendu un grand service :'elles ont fait traduire en français leurs papiers d'identité rédigés — naturellement — en chinois et ont poussé l'amabilité jusqu'à leur délivrer un acte officiel — en français également^— par lequel elles les recommandent à la bienveillance des autres nations. — Quels sont leurs projets? Ils ne savent pas trop... Us attendent les événements... Peut-être resteront-ils définitivement ici, peut-être partiront^ils pour les Etats-Unis,peut-être trouveront-ils le moyen de retourner en Chine après avoir réuni en Europe assez d'argent pour relever, là-bas, les ruines de leur maison. En attendant, ils vivent du débit de ces objets en papier, à transformations multiples, que nous leur avons vu manier avec dextérité sur nos boulevards Mais la vente, fort rémunératrice au début, ne va plus guère à présent que la curiosité est lassée. — Sont-ils chrétiens 1 Non, ni eux ni aucun de leurs compatriotes établis à Bruxelles. Mais ils ont déjà entendu parler de la religion chrétienne lorsqu'ils étaient encore en Chine et recevraient volontiers la visite d'un missionnaire qui leur expliquerait en quoi consiste notre religion...Nous avons emporté de cette entrevue cette conviction que pour tirer ces pauvres gens de leur état de misère matérielle et morale, il faut que les autorités ciyiles interviennent en premier lieu. La Hollande, on l'a vu plus haut, ne s'est pas désintéressée du sort de ces malheureux qui, cependant, sont des étrangers pour elle. A plus forte raison la légation de Chine à Bruxelles se doit de ne pas les abandonner; il s'agit ici d'un devoir de solidarité patriotique auquel ne peut se dérober aucune nation civilisée. Que la légation de Chine fasse une enquête; qu'elle cherche à prçcurer à ses nationaux malheureux un travail régulier au lieu des ressources précaires que leur vaut aujourd'hui un vagabondage plus ou moins déguisé: qu'elle leur trouve un logement décent : il n'en manque pas dans nos faubourgs. Le concours des autorités belges ne lui ?era pas défaut, nous en sommes convaincus. Quant au concours des missionnaires de Scheut il est acquis d avance. Ch. T. «O < 3V o-fer® CSoloixl© »o« _ DEPART Un annonce que M. Woeste, capitaine commandant au 2e régiment des guides, fiils ue 1 honorable ministre d'Etat, se rendra au ^ongo le 23 avril prochain, en qualité de capitaine commandant de la force publique. I La presse belge let l'affaire Caillaux o ^ c*J«o Au secours des Radicaiîlaux L'artidle du correspondant parisien de I'«Etoile» reproduit dans le «XXe Siècle» de . jeudi n'était pas un simple accident. ■« Fin: 1 Caiîlauxo) écrivait l'autre jour notre confrère. 1 II plantait hier sur la fosse de ce prince de ! la République un cyprès supplémentaire. ' Ci-dessous un extrait de sa lettre à 1'«Etoile». « M. Caillaux est bien pris. Sans nul doute, ■ il a complaisamment obéi aux suggestions de l'entourage dont je vous ai déjà dit beaucoup de mal. M. Joseph Escarguel dans un journa! de province me donne aujourd'hui raison : M. Caillaux fut l'homme au pou-voir d'une a trolée d'affaires », dont la moindre n'est pas la « courtière » de presse parlementaire dénoncée par M. Maurras dans 1' a Action Française ». Un fort courtage était promis à qui ferait obtenir pour Rochette la bienheureuse remise. Mlle X et un directeur de journal cherchèrent à le gagner. Le garde des sceaux d'alors s'appelait Antoine Perier. On le surno-mmait, à cause de son profil ou de sa tête de pipe, le <i Zouave Jacob ». Il refusa de « marcher ». On fit, les événements l'ont prouvé, « marcher » le grand patron. M. Monis est bien pris lui aussi. Il aurait dû l'être avant en d'autres circonstances, rien q-ue lorsqu'il commit pour M. son fils des faiblesses énormes. Passons. Tourbillon de valse, cloaque immonde, eh oui ! vous verrez qu'à la fin ils ne vaudront pas mieux les uns que les autres et que le Régime paiera pour tout le monde. Le plus drôle, car au fond tout est. drôle en cette affaire, c'est que c'est Dumesnil, du 1 Rappel », qui écrit cela ce matin. » Nous prenons la liberté d'attirer sur cet article P attention de la «Chronique». Elle mettrait le comble, en le jugeant, à se-s bontés pour nous. Nous verrons si eiïe traitera le correspondant de l'<oEtoile» comme elle vient de traiter (le «XX° 'Siècle». L'organe do M. le citoyen Grimard a eu, jusqu'à présent, trois opinions sur le drame du «Figaro*. Coupable d'avoir signalé au public les oscillations de cette balance cependant restaurée, le « XX0 Siècle » se voit traiter de pourvoyeur de guillotine par la « Chronique », qui se décerne en môme temps un certificat d'impartialité, de -décence et d'honneur!... & il-a «Chronique» se_ flatte de diminuer ses adversaires en les injuriant et de se relever elle-même en se couronnant de fleurs, une deuxième réorganisation ne serait pas superflue pour la guérir d'une aussi dangereuse illusion. M. Grimard, pourtant, ne passe pas pour un naïf!... En vérité, nous avons peut-être jugé trop sévèrement ,1a '«Chronique». Si elle a dit blanc le soir du crime, puis noir le lendemains, puis noir et blanc le surlendemain, ce n'est pas qu'elle flotte entre le désir d'obliger M. Caillaux et la crainte de l'ooi-nion publique. C'est manque de boussole, tout simplement. Ce n'est pas la première fois que la «Chronique», même réorganisée, a l'air de jouer son opinion à pile ou face. M. Lorand accourt, dans 1'«Express» (numéro du 27), au secours de messieurs les radicaiîlaux rran-çjiis. Zèle admirable, mais excessif. La vraie victime, dans tout cela, ce n'est pas M. Ca.J-mette. Non; c'est M. Joseph Caillaux. Pour M. Lorand, M. Joseph Caillaux est un martyr. Martyr de P impôt sur le *evienu, donc martyr de la démocratie, puisque M. Caillaux ne songeait, ep soutenant ses projets fiscaux, qu'au bonheur du peuple français. De même en ordonnant au procureur général de faire remettre l'affaire Rochette, probablement!... Oh! s'il est établi que MM. Monis et Caillaux ont étendu leur dextre et leur poing même pour permettre à Rochette de continuer à tondre impunément le pnbiic, M. Lorand est d'avis que les plus extrêmes rigueurs ne seront pas excessives. Mais cela sera-t-il jamais établi? M. Lorand en doute ; il en doute fortement, «i/ n'est pas même résulté de Venquête que MM. Caillaux et Monis aient imposé au procureur général Fabre la, remise d-e l'affaire Rochette»,écrit-il tranquillement dans l'«Express». Qu'est-ce qu'il lui faut donc, à ce saint Thomas, pour Atre. convaincu ? Les plaies saignent; elles sentent ; onV voit tous les signes de la gangrène. N'importe : ce n'est pas assez pour lui. Spectacle comique!... Un peu plus loinn, M. Lorand déplore que les radicaux français n'aient pas choisi pour chef, au lieu du financier Caillaux, le vertueux Pelletan. Un bon point, pour cette naïveté, à notre vieil ennemi. Pelletan n'a pas le sou, monsieur Lorand, tandis que M. Caillaux!... Un peu plus loin encore, M. Lorand relève que Mme Caillaux a"très pieusement assisté à la messe, dimanche, à Saint-Lazo"e. Hé! s'il croit que la Congrégation a armé son bras pour perdre M. Caillaux et discréditer la République, qu'il le diSe carrément ! Ça nous ferait un article ; original et peut-être amusant... Infortuné M. Lorand ! Nous avions dessein, tout à l'heure, de lui tirer, au bon endroit, ! quelques, flèches. Mais sa candeur nous, désarme, parole d'honneur. Allez en paix, monsieur Lorand, allez en paix. Le citoyen sénateur ILekeu entreprend aussi («Peuple» du 2-7) de nettoyer M. Caillaux, le ménage Caillaux, et toute l'équipe dirigeante de la République française. Hélas! toute l'eau de l'Intercommunale y passerait sans lave" la souillure... II est venu des doutes au citoyen sénateur sur ^'authenticité du rapport Fabre. Alors; vous comprenez 1 c'est très grave. Faux, usage de fauxj nouvelle affaire Dreyfus, bataille, Humanité, Justice, Pathos, etc... Le chiendent est qu'il y a, pour confirmer le document, les aveux de .MM. Monis et Caillaux. Mais le citoyen sénateur ne veut rien savoir. Vous nous croirez si vous, voulez. Mais notre avis est que le citoyen sénateur n'est tout de même pas si borné que ceci le donne à croire. Il y a une anguille sous cette rodhe, nous le parierions... T. P.-S. — L'histoire de la messe à Saint-Lazare est officiellement démentie. Ça fait une corde cassée à la lyre de M. Georges Lorand...— ■ ■ ■ Echos parlementaires »o« *• LA LOI SCOLAIRE AU SENAT La commission des Sciences et Arts du Sénat s'est réunie vendredi matin... pour entendre «ia lecture du rapport de M. Fléchet. Le dépôt de ce rapport avait été promis pour le 27 mars, mais le sénateur socialiste est venu annoncer à la commission qu'il n'était pas prêt. La séance a dû, dans ces conditions, être ajournée au lundi 30 mars, M. Fléchet ayant déclaré que son travail ne serait pas terminé avant cette date. L'organisation de la révolte dans l'Ulster ■ ' . ■ ' — M, . I ■■ - La lutte contre le Home Raie CHRONIQUE DU JOUR j LA POffiPE Le Sénat a voté, jeudi, le projet de loi " interdisant de modifier le champ de bataille de Waterloo sans l'autorisation du gouvernement.Les pacifistes de la Haute Assemblée et les socialistes du type Vinok-Hallet ont protesté avec ensemble. Emporté par son éloquence, M. Vinck a stigmatisé le potentat odieux et criminel que j fut Napoléon, le plus épouvantable génie qui ait paru en ce monde et qui fit tuer à Waterloo des millions (sic) d'hommes jeunes. D'autres orateurs, préservés d'une telle pompe par leur bon sens, se sont cependant mépris sur la portée du projet de loi. M. Helleputte a répondu en peu de mots, mais a dit très bien des choses très justes. Aux phrases majestueuses sur les méfaits de « l'aventurier corse, » et sur le fléau de la guerre, il a simplement opposé la nécessité de conserver un site historique unique dans le monde et l'intérêt que sa conservation présente pour nous. « Nous voulons, dit-il, conserver Waterloo à cause de son importance historique, et je ne croirai pas un moment que nious puissions ainsi froisser des susceptibilités internationales; nous voulons aussi glorifier la fidélité au devoir, quel qu'ait été le drapeau des com- , battants. » Et comme il faisait remarquer que si le 1 dhamp de bataille était modifié et pro<fané, plus personne ne s'y rendrait, le citoyen Hal- ( let s'écria : — Tant mieux ! j La hauteur d'esprit qu'attestent ces deux mots suffirait à nous rendre honteux d'être Beiges. Les républicains chers au cœur de M. Halilet n'avaient pas besoin de savants. Mais ils n'avaient pas horreur des champs de bataille, et moins encore des champs de bataille belges que les autres. En ce point-là, notre béotien peche contre la tradition. A moins qu'il ne guigne le prix Nobe^. j Mais, à ce compte, nous préférons à son pacifisme hargneux la méthode sentencieuse de son honorable collègue M. Van Peborgih. Pour «ne pas laisser le pays sous l'impression des paroles de M. Helloputte », il combattit énergiquement le projet « parce que -les champs de bataille constituent une pro-pagande constante pour l'idée de la guerre ». A u moins, .voilà, une belle phrase. Son père i a bien mérité de l'humanité. Tout de même nous ne sommes pas tout à fait convaincus. Certainement MM. Van Peborgh, Lafontaine, etc. ont visité la morne plaine. Se sont-ils, pour cela, senti gagner par la propagande militariste qu'elle consti--tue ? On ne le dirait pas. ■—»o« CHRYSOSTOWATiTE M. Buisset est un des maîtres de la tribune. Si certains de ses collègues spécialisent leur compétence dans les affaires militaires, sociales, financières, il fait de l'éloquence, lui, pour l'amour de l'art. Les sujets les plus mesquins se haussent et grandissent dès qu'ii! y consacre son talent. 11 change le plomb vil en or pur. Mais il ne tolère poiut qu'un concurrent ambitieux porte une main sacrilège sur son monopole oratoire. Si le cas se produit, tout de suite il en tire une vengeance éclatante en affirmant, j>ar quelque géniale extériorisation, son indiscutable supériorité. C'est ainsi que, l'autre jour, à^la Chambre, ( M. D'Hauwer, sans avoir prévenu per-1 sonne, s'écria : — •« Comme sainte Anne, nous attendons -sous l'orme. » M. Buisset, pris en traître, frémit pour son trône qu'il sentit chanceler. Quand même, il put se tenir à 1a rampe, tandis que l'insuffi-Kant M. D'Hauwer, incapable de continuer ! sur ce ton usurpateur, retombait dans l'élo- ! quence bourgeoise. M. Buisset se venge. Il veut écraser son vivaâ, l'écraser définitivement, sous ses coups ; redoublés. Voici quelques extraits d'une question qu'il vient de poser à M. le ministre des Chemins de fer, à propos de la gare de Piéton : . , « Le personnel du factage est réellement in- ? suffisant. Depuis quelques anaiées, 1c trafic a augmenté au point de devoir doubler le per- f sonnel des autres parties du service. Seuls les facteurs et les annoteurs sont restés au même, nombre. » « Actuellement les locomotives devant virer ou s'approvisionner d'eau lorsqu'elles se trouvent à Bascoup doivent aller le faire à Piéton ou à Manage. J'espère que M. le ministre voudra bien por- j, ter remède le plus tôt possible à la situation ' que je lui signale et donner ainsi satisfaction i aux habitants de Piéton et au service _de fac- < tage de cette gare qui, au nombre de six et au : détriment de leur santé, répondent aux nécessités d'un service qui en occupe le double dans; ' une station de même importance. » < Ce sont lee contribuables qui paient l'im- ' pression de tels chefs-d'œuvre aux docu- ' ments officiels. '> Niera-t-on qu'on encourage les arts dan: notre pays? ,01 ffOUVEil) DÉPUTÉ Nous avons dit que la Chambre avait reçi le serment de M. Edouard Servais, le suc cesseur du regretté docteur Delporte, er qualité de représentant de Mons. Le nouveau représentant est un des hommes d'œuvrcs les plus dévoués et les plus sympathiques du pays wallon, et la droite fait en lui une excellente recrue. Le «Progrès» consacre à M. Servais ur ; article dont nous avons plaisir à reproduire | ici quelques passages : 1 a En 1894, écrit notre excellent confrère mon-tois, il devint le secrétaire de la société anonyme que les catholiques de l'arrondissement de Mons venaient de fonder sous le de 1' « E-pargne ouvrière » pour doter la classe ouvrière d'habitations saines et confortables. Avec un talent remarquable d'administrateur, il développa l'action de cette œuvre de bienfaisance sociale au point d'en faire bientôt la plus importante institution de ce genre du pays entier. A l'heure actuelle. « L'Epargne Ouvrière » a contribué à doter d'un « home » familial trois mille cinq cents ménages ouvriers, auxquels elle a prêté plus de douze mil-Ipns de francsJ Ce résultat superbe est, tout le monde le reconnaît, l'oeuvre presque exclusive d'Edouard Servais. Rien que pour ce motif, il mérite la reconnaissance des milliers de pères de famille qui lui doivent la sécurité de leur foyer et leur bonheur familial. Peu d'années arprès, il succédait à Aimé Rousseau, fauché par la mort en pleine jeunesse, dans le poste de secrétaire de la « Fédération catholique boraine 9. C'est dans ces fonctions absorbantes et lalborieuses que M. Edouard Servais a eu principalement l'occasion de donnei la mesure de sa sûreté de vues, de sa parfaite connaissance des besoins de ce vaste, organisme et de la meilleure manière d'y satisfaiie. Grâce à lui .grâce à son travail persévérant, la «Fédération catholique boraine» est devenue la puissante association qui groupe plusieurs centaines d'œuvres catholiques en un faisceau étroitement serre et leur imprime une action efficace tout en maintenant entre elles la plus parfaite unité de direction : mutualité d'hommes et de femmes^oercles ouvriers, syndicats, œuvres agricoles, assurances, œuvres de jeunes gens, conférences, secrétariats populaires, ligues de retraitants et. du Saint-Sacrement, patrongaes, etc., etc., M. Edouard Servais vei'lile à leur développement et à leur marche parallèle avec une énergie, une bienveillance, un dévouement qu'aucune fatigue et qu'aucun obstacle ne peuvent rebuter. » Et le «Progrès» conclut par ces lignes : « Si quelque chose peut nous consoler de la perte que le parti catholique montois a faite par le décès inopiné de rexcellent et dévoué Victor Delporte, c'est la pensée qu'il a, pour remplaçant, celui qui fut en toutes circonstances son meilleur lieutenant.M. Edouard Servais. Ces paroles seront ratifiées par tous ceux qui connaissent le nouveau représentant de Mons. B&gPifôi'ggï La Chambre française a adopté jeudi, par 3Ç4. ■voix contre 95, le projet de loi autorisant les ministres de la guerre et de la marine à engager des dépenses non renouvelables pour les besoins de la défense nationale, à concurrence de nn milliard 143 millions pour la guerre et de 765 millions pour la marine. — La 2 itrquie, décidément, ne renonce pas à ses combinaisons et à ses espérances. Elle a pressenti le ministre de Grèce à Constantinople en vue d'engager des poicrparlers directs avec la Grece sur la question des îles et etle a demandé à la Grèce de faire quelques sacrifices pour calmer l'opinion publique turque. La réponse prévue a été que le gouvernement hellénique serait disposé à être agréable àlaTurquie, mais sur la question des îles il existe déjà une décision des puissances à laquelle la Grèce tient à se confo&ner. — En Angleterre la situation s'est aggravée par le fait des démissions du chef et sous-chef de l'état-major. Le maréchal French et le général Ewart ont donné leur démission, mais elle n'a pas été acceptée jusqu'à présent. On a eu recours à lord Ilaldane, ex-mi-nistre de la guerre et jurisconsulte de haute valeur, pour sortir d'embarras, et lord Haldane est en train de rédiger un rapport explicatif qui donnera- satisfaction tant au général French qu'au général Gough. Ce dernier, on s'en souvient, détient l'engagement, signé du ministre de la guerre, du chef de l'étal-major général et de l'adjudant général de l'armée, de ne pas être appelé à combattre pour imposer le Home rule à l'Ulster. LES RÉFLEXIONS DEM. GRAINDORGE b V j -c. Morale de boulevard « Quand, de la bouche du commissaire, » elle entendit prononcer le mot « cellule », » elle pâlit... » On projetait cette phrase sentimentale. — et bien d'autres — sur le rideau du théâtre du « Vaudeville », transformé en écran durant les entr'ac^es, le lendemain même du jour où Mme Caillaux assassina le directeur du « Figaro ». Déjà la formation de la conscience publique commençait. Une pièce pétillante d'esprit, conduite avec, un art consommé, mélange de draine et de vaudeville, et pour laquelle se passionne en ce mo ment le monde des boulevards, pré-sente la séduction et la force de l'amour sous des de hors si naturels, si vécus, que l'honnêteté des meilleurs en est ébra?ilée. Le mariage est ramené à une < formule conventionnelle qui vaut ce que valent les conventions et les préjugés. Qu'on les change, et qu'on les adapte aux idées et aux sentiments de l'âme contemporaine. Quoi de plus simple? Puis, pendant les entr'actes, entre deux films renseignant le couturier et le parfumeur à la mode, on préparait le public à l'acquittement en cour d'assises d'une meurtrière innocentée au nom de l'honneur!... L'honneurl Quand, à la veille de la Révolution, de Lamettrie prêcha le matérialisme et la morale du plaisir dans ce fameux pamphlet qu'il intitula « L'homme-Machine », sentant bien qu'il fallait pourtant un frein pour les appétits égoïstes, il fit appel à l' « honneur français ». On sait comment il fut compris. Du jour où l'individu ne consulte que ses ] dispositions ^purement subjectives sans les soumettre au contrôle d'une réglé supérieure, l'honneur des uns n'est 'pas celui dex autres. Il est variable, comme l'utilité et h-plaisir. L'honneur, c'est mon honneur, tout comme le bon plaisir c'est -mon bon plaisir. Au nom de son honneur, Calmette dénonce; au nom de son honneur, Mme Caillaux tue. Les théoriciens de la morale pragmatiste et variable prétendent substituer aux immuables préceptes gravés dans la, conscience une science des mœurs adaptée aux exigences changeantes et aux caprices des diverses époques : le jugement de valeur aurait des moments de hausse ou de baisse, comme la rente. Si les idées morales d'aujourd'hui ne sont plus celles d'antan, c'est que la collectivité vit d'autres préceptes, d'antres normes : le théâtre du boulevard et les drames de la vie publique ne sont que des Ospplica tions, feintes ou réelles, mais logiques, les unes et les autres, de pareilles erreurs. Une fois de plus, ce sont les idées qui mènent les hommes. Le plus clair, c'est qu'on court aux abîmes : les plus sceptiques d,oi-vent reconnaître — comme l'écrit Paul Bourg et sur la tombe de Calmette — que. « cette société sans Dieu qui se croit la civilisation de l'avenir représente la plus effrayante régression ver-la barbarie. » Sans Dieu, pas de morale immuable, et sans préceptes immuables, pas de civilisation. Gre Tndorge. i ■ . S. <gt»A.✓. , . - ■■■■ ... , LES NOUVELLES Le Roi s'est rendu, vendredi matin, à Ostcnde, accompagné d'un officier d'ordonnance. Il est allé jeter un coup d'œil sur les dégâts occasionnés à l'estacade par la récente tempête, puis a inspecté les travaux de transformation entrepris à l'ancien palais de ia rue Longue. Après avoir déjeuné au chalet royal, le souverain s'est rendu à Raversyde, où l'on a-chàve en ce moment, on le sait, la construction d'un observatoire maritime. L'ex-préaidenî du con3ei( italien en Belgique M. Giolitti quittera Rome dans les premiers jours d'avril peur visiter la Belgique et la France. Il projette de passer quelque temps dans une localité des Pyrénées. Son médecin l'accompagnera.Le concours hippique se composera cette année de dix journées : les 12, 13, 14. 15, 16, 20, 25, 27, 29 mai et 4 min. La journée du 20 mai sera honorée de la présence des souverains danois et du Roi et de la Reine des Belges. A la légation d'Allemagne On annonce çiue le commandant de KJùber, attaché militaire à Bruxelles, est envoyé à Paris où 21 remplacera le colonel Von Win-terfeldt, victime de l'accident d'automobile de Grisolles. C'est le capitaine Brinkraann. du grand état-major, qui succédera au commandant de Mùber à Bruxelles. Le nouveau tïr national Le (gouvernement se propose d'exproprier un lot considérable de terrains sis à gauehc de la chaussée de Louvain, au delà du cimetière d'Evere, sur le territoire des communes de Woluwe-Saint-Etienne, de Woluwe-^Saint-La/mbert et d'Evere, et d'une contenance de 80 hectares environ, «en vue de l'établissement d'un tir, d'installations et de bâtiments à l'usage de 1 armée, notamment de casernes, de polygones de travaux pratiques, de plaines d'exercices, d'escales et de champs d'atterrissage, d'un hall pour expositions, ainsi que de bâtiments destinés à d'autres services publics, de la construction de voies d'accès et de l'aménagement des abords de ces divers ouvrages i>. On profitera de l'occasion pour l'érection d'un hall d'expositions réclamé par les besoins sans cesse croissants de l'agriculture et de l'industrie. Nos officiers à l'étranger Le gouvernement grec a adhéré à la proposition bulgare tendant à faire arbitrer par un officier belge le litige greco-bulgare concernant la délimitation de la frontière lux environs de la station d'Oktchilar. Pour les chOmaurs chrétiens Nous rappelons à nos lecteurs que p'est iemain dimanche 29 mars, à 3 heures, que sera donné à la salle Patria, le concert au bénéfice des caisses de chômage des syndi jats affiliés à la Centrale Sociale, de la rue lu Boulet. Le prix des places est de 5, 3 et 1 franc. 3n pourra s'en procurer à l'entrée. Chacun sait combien le chômage a été intense cet hiver et aura donc à cœur de sou-jenir les ouvriers chrétiens. Les funérailles de Mistral SVSÛP.T EPI CHRETIEN Mistral a été enseveli tenant dans seà mains jointes un petit crucifix en argent. Ce ne fut pas là un simple rite dû à la piété de son entourage mais bien un symbole de la foi qui anima toute sa vie, adoucie aux derniers moments par les sacrements de l'Eglise. L'« Univers » dit très bien la beauté harmonieuse de cette vie : « Après son œuvre imposante, d'une si parfaite beauté, dont on ne voit aucune partie exposée aux atteintes du temps, Mistral pouvait s'endormir pour toujours. 11 avait vu venir la mort; il l'attendait avec sérénité, en chrétien croyant. Il avait offert « Mireille ». le Le tombeau de Mistral bouquet printanier de sa jeunesse, à un grand poète, son aîné, à Lamartine. Sa dernière gerbe, les « Olivades », il alla la porter sur l'autel du bon Dieu : « Le temps qui devient froid et la mer qui déferle, — tout me dit que l'hiver est arrivé pour moi tt qu:il faut, sans retard, amassant mes olives, — en offrir Vhuile vierge à l'autel du bon Dieu, n ... Il avait vingt-cinq ans et l'aube de la gloire commençait à éclairer discrètement son beau front lorsqu'il fut appelé à Nîmes, pour une fête de charité, avec ses amis et compagnons de poésie Aubanel et RoumaniUe. Il était à la veille de son premier voyage à Paris, qu'il entreprenait pour aller lire à Lamartine le manuscrit de « Mireille ». A Nîmes, devant )a foule qui avait applaudi à ses premiers vers, le vieux poète Jean Reboul le couronna. Le soir du même jour, un banquet avait lieu au collège de 1-Assomption que présidait le Père d'Aizon et^ auquel assistaient tous les professeurs de l'établissement, parmi lesquels se trouvait le jeune abbé de Cabrières. Les trois poètes provençaux avaient été conviés. Au dessert, Jean .Reboul se leva et, s'adressant à Mistral, lui dit : « Mistral, tu vas à Paris... N'oublie pas ta mère. N'oublie pas le village où tu es né. N'oublie pas enfin que c'est un bon catholique, paroissien de l'église Saint-Paul, qui a posé la couronne sur ta tête ! » Mistral n'oublia jamais ni sa mère, ni son village, ni sou Dieu. Sa vie s'est écoulée, simple et glorieuse, laborieuse et gaie, à l'ombre de l'église où il fut baptisé, entre les cyprès et les oliviers qui murmurent autour de so-n cercueil la même chanson amie dont ils avaient bercé ses premiers sommeils d'enfant. Par cette magnifique unité de sa vie, par sa fidélité à sa terre, à ses foyers, à ses traditions, Mistral a complété l'enseignement de sagesse, d'ordre, de pure beauté qui se dégage de son œuvre ». L'HOMMAGE DE MAURICE BARRES M. Maurice Barrés a adressé à Mme Mistral la dépêche suivante : « Daignez agréer, Madame, l'hommage de ma pieuse vénération pour le beau et bon génie gui, après avoir terminé tous ses travaux, élevé tous ses monuments, vient de s'endormir dans vos bras. C'est maintenant l'apothéose qui commence. Maillane devient un lieu sacré, un temple à ciel ouvert, où les générations iront en pèlerinage réciter les poèmes immortels sur la tombe du héros et méditer, co-mme nous avons tous fait, l'exemple d'une vie si puissante et si pure. Plus que Saint-Trophime et l'Arc de Saint-Rémy, tout autant que le Rhône et la Durance, son œuvre durera. Gloire à la Provence, mère et fille de Mistral ! Honneur à vous, Madame, à sa famille, à ses fidèles. — Maurice Barrés ». DEUX TELEGRAMMES S. Exc. le cardinal Merry dc.1 Val a adressé le télégramme suivant à la veuve de Mistral : «i Sa Sainteté me charge de vous transmettre toute la peine cm'elle éprouva à la nouvelle de la mort de l'illustre poète français. » ■M. Daumas, maire de Maillane, a reçu le télégramme suivant : « Veuillez transmettre à la veuve de l'illustre poète les sentiments de trisitesse et d'affliction que m'a causés la mort de Frédéric Mistral. — Signé : Albert, roi des Belges. » LES FUNERAILLES Elles ont eu lieu, simples et émouvantes, vendredi matin à Maillane au milieu d'une foule immense accourue de tous les coins de Provence. On y remarquait aussi pas mal de personnages officiels et notamment le colonel Pénelon. représentant M Poincaré, le préfet de Vaucluse, le maire de Marseille et une foule de délégations. Le curé Celce, vieil ami du poète, est venu chercher au Mas sa dépouille mortelle et l'a conduite à la petite église du village, ' puis les dornières prières dites, l'a accompagnée au tombeau que Mistral avait lui- ; même fait édifier, il y a quelques années, par son ami Mariéton. Sur ce tombeau, réplique du pavillon de la reine Jeanne au vallon des Baux, pas de < nom. Au sommet, la croix rédemptrice ; à son ombre, l'étoile du félibrige, la tête sculptée du vieux chien fidèle Pan Perdut et '

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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