Les nouvelles du dimanche: journal hebdomadaire

321 0
14 juni 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 14 Juni. Les nouvelles du dimanche: journal hebdomadaire. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3x83j39q4s/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

mmmmmm Deuxième année. ~~ N' 21 LE NUMERO ; 5 CENTIMES Dimanciie 14 juin 1914 ABONNEMENTS : UN AN....... 3 Franc*; On t'abonna dans tout let Bureaux de Poitti BUREAUX : 58, Rue Hamoir, 58 LA LOUVIÈRE TÉLÉPHONE 46 POUR LA PUBLICITÉ S'ADRESSER RUE HAMOIR, 58, LA LOUVIER5 ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE i « NOUVELLES » Lalouvière DU DIMANCHE JOURNAL HEBDOMADAIRE JOURNAL HEBDOMADAIRE ne peut pas toujours répondre aux exigences de l'usine,à moins d'arriver à une organisation tout autre que celle de l'atelier proprement dit. Et la surveillance, comment l'obtenir sérieuse, dan* un atelier, à moins de grouper les apprentis, ce qui encore tondu it à des dispositions peu compatibles ! e* arrangements des chantiers. p l'opposition.ur arriver à un apprentissage" sérieux, il M. Royer examinera cette question.est indispensable de recourir à une organisation -spéciale, qui permette la graduation des difficul- M. Boga«rts montre l'influence que peuvent sir le tas des mitrailles. H nous paraît nécessai II LE S. U. Las cléricaux sont-ils partisan» du S. U. à 25 ans avec un double vote au père de famille ? ' Lorsque M. Cyrille Van Overbergh s'y est rallié, avec comme compensation le vote des femmes, il a été flétri vigoureusement par les ministériels. N'ont-ils pas traité son évolution de trahison ? Aujourd'hui, c'est au tour de M. Théodor à recevoir les étrivières. Ayant déclaré à un confrère qu'il se ralliait à la formule des 25 ans avec le double vote du père de famille à 35, on lui a rappelé que l'alliance conclue en 1912 dépendait uniquement de l'Association catholique. S'il persévère dans son attitude, l'accord ne sera plus signé et il restera sur le carreau électoral. Que M. Théodor se le tienne donc pour dit ! Mais la Ligue démocratique se con-tenterat-elle de courber l'échiné ? Les ouvriers cléricaux ne s'insurgeront-ils pas contre leurc chefs ? Les Verhaegen, les Carton de Wiart, les Renkin, resterontils toujours attachés au vote plural après avoir préconisé' le $. U. ? M. Collard ne s'est-il pas rallié au suffrage universel des femmes et des hommes ? 11 n'y a donc pas accord sur cette question au sein du parti clérical et quand, à la rentrée, elle sera posée, elle jettera quelque désarroi dans les rangs de nos adversaires. Ils tenteront de l'esquiver, en déclarant (lue la,question n'est pas mûre, insuffisamment étudiée, etc., mais ils seront acculés cependant à présenter un nouveau système électoral appelé à être appliqué à la Commune et à la Province. Depuis qu'ils ont* constitué la Commission ^des XXXI, ils ne peuvent pas y échapper. Quand celle-ci aura-t'-elle terminé ses travaux ? Sans doute avant la rentrée de novem cette date, le gouvernement aura pour devoir cîe tenir atx promesse et de soumettre à la législature 'jn projet de loi qui mettra fin au vote plural communal ?* provincial. Ira-t-il à la représentation des intérêts ? Ou au S. U. ? Comment organiser la représentation des intérêts ? Les XXXI n'ont pu, jusqu'ici, noue l'apprendre. Prenons donc garde de tomber dans la confusion et le gâchis, en nous écartant de L. la formule libérale du S. U. ■exe» A L'ACTION ! Voici bientôt trois semaines que les journalistes de l'opposition et ceux du gouvernement, se préoccupent ùo résoudre — contra«üctoirement« — chaque matin, cette grave question : le parti clérical, amoindri par le scrutin du 24 mai, désavoué par le corps électoral au point de ne plus représenter la majorité de l'opinion publique, peut-il enco re conserver le pouvoir ? Ainsi posée, la question est insoluble et ne donne licence qu'à des discussions vaines, desquelles il ne sortir» aucune indication utile pour un pro chain avenir. La seule affaire qui mérite notre attention et de laquelle nous ne devons pas nous laisser distraire, n'est-elle pas ainsi formulée par 1rs faits : un système électoral qui donne le pouvoir à un parti politique qui a ce6sé de représenter les grandes idées qui dominent la vie d'un peuple, peut-il être maintenu ? Comme la réponse est évidemment négative, il ne reste plus qu'à rechercher les moyens les plus efficaces et les plus rapides de nous débarrasser d'une loi électorale qui est tout ensemble, une erreur et un mensonge. Un journal, sagement modéré, a parlé de situation révolutionnaire. Le mot est fort juste, pas du tout hyperbolique. Aussitôt qu'un parti prétend gouverner alors qu'il ne peut plus s'appuyer sur la volonté populaire, légalement exprimée, ce parti adopte une attitude révolutionnaire. S'il est vrai qu'en conservant le pouvoir, la droite reste dans la légalité, il est manifeste aussi, qu'elle sort du droit et se moque allègrement de la Constitution, laquelle affirme nettement que tous les pouvoirs émanent de la nation. Sans doute, il serait beau et honnête de voir un ministère renié par la nation, rendre le tablier et inviter les citoyens à se prononcer sur l'orientation qu'il convient de donner aux destinées du pays. Et, puisqu'à cette heure, la nation attend qu'une solution définitive soit donnée k la question du S. U., la consultation générale pourrait porter sur la revision du système électoral. Mais, sur l'opportunité et l'étendue de cette réforme, le gouvernement hésite et tergiverse, parce que ses troupes sont actuellement sans cohésion, certains voulant le S.U., pendant que d'autres entendent imposer au pays leurs illégitimes et rétrogrades prétentions. D'une autre part, attendons-nous à ce que les cléricaux, *qui ont la face encore tuméfié de la vigoureuse raclée qu'ils reçurent le 24 mai, ne veuillent point céder devant le vœu populaire. Jusqu'au jour oil le parti clérical constituera à la Chambre le groupe le plus nombreux, il maintiendra ses positions, même avec le secours des baïonnettes. Battus dans le domaine des idées, nos éminents ministres gouverneront avec le concours actif de la Nationale Gendarmerie. Cela, paraîtil, est assez bien toléré par les fiers habitants de ce pays. Combien de temps cette situation invraisemblable durerat-cHe encore ? Qui pourrait !e dire? Aussi longtemps, piobablement, que continuerons à supporter l'entrave morale d'une loi électorale inéquitable, mensongère et corruptrice; Aussi longtemps encore nous serons disposés à commettre de ce-, qui, jusqu'à ce jour, firenl mocratiqua. M. Cotl signale qu'à l'école moyenne de Me* nin, !• directeur a lu, devant les élève» dispensé* du cours de religion, une lettre du doyen de la ville et invitant les élèves à se confessée à l'occasion d'une niiesiou. M, Coël réclame l'intervention des dépui Mme Janssens estime qu'il y a lieu d'écluse! l'indifférence du personnel enseignant ; elle souligne la nécessité de mettre les mères de famille en garde contre la ruse congréganiste. M. Drugmand pense que l'un des moyens de réagir contre la loi scolaire est de créer dea écoles industrielles et ménagères, de manière à ce qus le? enfants qui ont été initiés aux conceptions frelatées de l'enseignement congréganiste puissent encore être sauvés. M. Chapelier appuis les moyens préconisés. Il propose l'élaboration d'une brochure indiquant à tous les mandataires anticléricaux, les moyens de réaction à employer selon les cas. Il proteste contre l'attitude des anticléricaux qui envoient leurs enfants à des écoles congréganistes. Il s'attache à démontrer que la religion n'est pas affaire privée, mais qu'elle retarde l'affranchissement des masse». M. Conreur expose l'imporiaace ds la propa gande constants en faveur des dispenses. M. Vinck ne croit pas que les administrations communales.puissent saboter la loi, mais il pense que le rôle des comités scolaires peut être très important Isouillets gouvernants. Précisément, la question se pose actuellement de savoir si nous n'allons pas commettre une fattte nouvelle. D'un certain endroit de l'horizon, le vent nous apporte de timides velléités de « concentration ». La conjonction des centre», l'alliance hideuse de tous les « flottants » de droite et de gauche — en estil à gauche 1 Voilà ce que rêvent certains valétudinaires. Nous ne croyons pas que cette proposition rencontre parmi nous un grand enthousiasme, nous ne croyons même pas que quelqu'un ait songé à formuler sérieusement pareil vœu. S'il en est besoin, nous ne manquerons cependant pas de revenir sur l'examen d'un projet voué à un insuccès complet. Pour l'instant, disons seulement que Je « rapprochement des centres » anéantirait le réveil qui se manifeste dans le pays, en faveur des idées libérales et ce, pour prolonger la durée d'un régime auquel nous devons nous honorer de n'apporter aucune aide. L'unique question à l'ordre du jour est cel le de la revision. La volonté du parti libéral 'i tout entier » est acquise à la cause du S.U., dans les termes fixés par la déclaration des gauches. La revision est le seul moyen que nous possédions pour introduire l'honnêteté dans nos mœurs électorales. U est temps de songer à nous mettre résolument à l'œuvre, ne fûtce que pour prouver la vitalité'de notre parti et la netteté de nos volontés. Jean STANE. avoir des comités scolaires non offioiel.s. Préparation Militaire Une réunion des délégués des fédérations de sociétés et. des ligues qui s'occupent de la préparation militaire se tiendra lundi au ministère de la guerre. Il paraît que le secrétaire-général du département soumettra aux délégués le programme de l'épreuve qui sera exigée pour l'obtention du brevet de préparation militaire. II est évident que ceux qui sont chargés de cette mission doivent, en lignes précises, savoir sa nature, ce qu'elle demande, ce qu'elle exige. Mais ce n'est là qu'un côté de l'organisme. .La préparation militaire n'aura de valeur sérieuse que si l'Etat encourage les Sociétés et les Ligues par des subsides généreux et s'il met des fusils et des cartouches aux mains de ceux qui auront à instruire la jeunesse, à la prédisposer à la vie militaire. Qu'il place les dépôts d'armes sous la surveillance de la gendarmerie, c'est explicable, mais au moins qu'il en constitue. Récemment, M. Poincaré, président de la République française, a prononcé un diseours admirable, en faveur de '"la préparation militaire. Il en a dit la haute portée, souligné les services qu'elle rendait à la patrie et exalté la mission de ceux qui en étaient chargés. Mais en France on ne se contente pas de beaux cliseours, on agit. La République accorde largemen1 appui aux Ligues et les subsides de tous genres ne leur font pas défaut. Que le département de la guerre appli que le programme arrêté avec le concours des sociétés dans une même unité de vues, rien de mieux, mais là ne saurait se borner son action. Ne pourrait-il apprendre à chaque Ligue de quel subside elle disposera ? Si on lui donnera des armes et des munitions qu'elle utiliserait, soit dans les stands de l'année, soitdans ceux de la garde civique. De cette façon, les jeunes gens, en se rendant à la caserne,connaîtraient leur métier et ne devraient y séjourner que le temps requis pour constituer les effectifs. D'où diminution du temps de sendee sans affaiblissement pour l'armée. - t. M. H ins propose au Congrès d'adopter les différents modes de défense qui ont été exposés. (Adhésion.) L'EXPLOITATION DANS LES COUVENTS M. Robyn annonce que la Fédération bruxelloise de la libre pensée a pris l'initiative de m*'ner une campagne acharnée contre l'exploitation infantile des cou rents. Il espère que le mouvement sera suivi par la province. M. Chapelier expose que les salaires des couvents sont la cause de la prostitution des gran^ des villes. M. Bayot montre l'importance qu'il y a. à révéler aux commerçants la déloyale concurrence des couvents. A ce propos, dit-il, une conférence aura" lieu jeudi en huit, à la Brasserie Flamande par MM. Loraud et Devèze. MM. Van den Bosch et l«j docteur Kenau sistent sur la nécessité de la propagande par la parole, l'image, le cinéma et l'af fions. LA LIBERTE DE CONSCIENCE A L'ARMÉ*: M. Vertongen montre que les exemptious a l'armée vont aux miliciens cléricaux et qu'elles constituent, par conséquent un système de clériealisatioM. Il demande que le Congrès s'informe de tous les cas de pression et prenne les mesures nécessaires. M. le docteur Chapeau vil le cite de nombreux cas d'atteinte à la liberté de conscience à l'armée. La séance est levée à 6 keure» et demie>£, APPRENTISSAGE Ou parle toujours beaucoup d'apprentissage et d'enseignement professionnel ; bien des personnes s'en occupent, mais peu l'étudieat, et il arrive, comme en toutes choses, que ai on 'parle beaucoup, on ne parle pas toujours bien. Plusieurs se font l'écho d'affirmations entendues, d'opinions émisas par des personnes qui, par leur situation, semblent connaître la question. Dernièrement, nous entendions dire que les apprentis des écoles professionnelles ne donnaient guère satisfaction dans les ateliers qui les emploient et que l'apprentissage donné dans ces écoles laissait à désirer. Il est certain que toutes les écoles ne se valent pas, que tous les apprentis n'ont pas les mêmes capacités; mais ce jugement que nous venons de rappeler portet-il sur le particulier ou le général ? A -t-il été inspiré par des constatations multiples ou par un esprit d'hostilité, s'adresne-t-il à certaines écoles ou à toutes? Cela est difficile à démêler et nous ne nous „y attarderons pas. Mai3 nous tâcherons d'éclairer ceux qui, sans parti-pris, désirent se faire une opinion sur cette importante question. s soie! g la Llfir eue Le Congrès national de la libre pensée belge s'est réuni, à Bruxelles, dimanche. La première séance a eu lieu le matin, à 10 heures. Prennent plaee au bureau : MM. Bayot, président; Vertongen, secrétaire; E. Hins, Van Brussel, Bogaert* et Mme Janssen. L'arrivée de MM. les députés Devèze et Terwagne est applaudie. L'assemblée entend différents rapports sur l'activité des cercles. Elle s'occupe ensuite de questions d'ordre administratif, émet le vœu de voir la Fédération de la vallée de la Vendre se reconstituer en respectant l'autonomie de chaque groupe, et décide enfin que trois des membres du conseil général seront désignés par la Fédération flamande du pays avec la ratification du Congrès. La séance publique de l'après-midi est ouverte à 2 heures. LA LOI SCOLAIRE M. Bayot expose l'organisation de la défense des anticléricaux contre la loi scolaire. Les moyens de résistance sont: la reconstitution des comités scolaires composé exclusivement d'anticléricaux ; la création de cercles des amis des écoles. Ces organismes doivent avoir pour but de défendre l'enseignement neutre et les instituteurs laïcs, d'écarter la fraude congréganiste et la cléricalisation du personnel, et autani que possible d'établir des écoles normales provinciales, communales ou régionales ainsi que des cantines. Les écoles des communes anticléricales doivent être celles do la science et de la tolérance et non celles de la haine. L'orateur s'élève contre le choix par certaines administrations, de livres tendancieux et il termine en faisant appel à l'union pour résister à [9 loi. M. Van den Bosch réclame l'introduction parut dé- L'apprentissage se faisait jadis à l'atelier, où il n'eBt plus possible aujourd'hui. On n'a plus le temps de s'occuper des apprentis dans les usines et l'organisation du travail ne se prête plus à la formation de jeunes ouvriers. Cette situation est connue et l'on sait que, tant au point de vue économique qu'à celui du mode de travail, il n'est plus guère possible d'enseigner un métier à l'atelier. Il y a, il est vrai, la petite industrie, où la division du travail n'est pas poussée aussi loin, où la surveillance du patron est mieux et plus constamment exercée. Mais les conditions économiques sont là les mêmes que dans les grands ateliers, peutêtre plus 'affirmées même ; il faut produire à bas prix, la concurrence est là, et le patron n'y a pas de temps à perdre pour veiller à ce que ses jeunes ouvriers fassent des progrès. C'est là, le plus souvent, le moindre de ses soucis, et ceux qui connaissent les exigences de la concurrence et Fâpreté au gain qui caractérise notre époque, n'oseront leur jeter la pierre. L'apprentissage, pour être efficace, doit être méthodique, doit être organisé, mais comment? Ne peut-on l'organiser dans l'atelier, dans cette atmosphère industrielle qui aide tant, au direde ses protagonistes, à la formation des jeunesouvriers? L'atmosphère de l'atelier, si elle n'était qu'industrielle, conviendrait peut-être. Maisne saiton pas qu'il y règne trop souvent un esprit qui n'est pas précisément de nature à formerdo3 jeunes gens sérieux? N'est-il pas bien connuque l'apprenti, dans l'atelier, n'apprend que tropce qu'il devrait ignorer ou n'apprendre que plustard, lorsque, mieux trempé, il sait résister auxtentations et aux suggestions malsaines? Niousavons, certes, beaucoup d'ouvriers sérieux, quiconnaissent leurs devoirs, mais à côté de ilà, il faut bien reconnaître qu'il y en a dont l'influence sur le3 jeupernicieuse! N'y eneûtil qu'un, que c'est déjà trop, car un seulsuffit pour entraîner la jeunesse, si facile à con vaincre quand on Iiter L'attrai Et dans l'atelier,peut-on, au pine dii 1tenir I'ei M ( Il foUl I: tés et qui conduise ainsi à un enseignement méthodique, sous la conduite d'agents capables, d'instructeurs éclairés qui s'occupent spécialement et par profession de cet enseignement. On île peut demander à des contremaîtres de fabrication de l'occuper des apprentis, de les guider dans leur travail, et encore moins avoir recours à dos ouvriers qui, généralement, n'ont pas les aptitudes voulues. Les contremaîtres ont l'esprit attiré ailleurs par la conduite des travaux qui leur sont confiés et par les mille difficultés de tous genres qui accaparent leur attention. Quant aux travaux à faire exécuter par les apprentis, ils ne peuvent être choisis au hasard. Nous l'avons dit, ils doivent permettre une certaine graduation dans les difficultés ; sans être relativement trop faciles, ils Me doivent pas présenter des complications qui l'exposent à des malfaçons et au gaspillage de la matière. D'autre part, tout ce que fait un apprenti doit a', oir une destination utile ; nous, combattons les exer. cicee qui n'ont pour but que de développer l'adresse manuelle et qui vont infailliblement gros- re que les objets fabriqués puissent servir et que l'apprenti comprenne que si un objet va au rebut, c'est qu'il est mal exécuté et qu'il s'agit alors d'une punition. Il faut exercer de bonne heure les apprentis à l'économie sous toutes les formes,, en tout et partout, qu'il s'agisse de matières premières, d'outillage ou de travail. Et en ce'qui concerne la perfection du travail,doiton exiger de» apprentis que les pièces soientirréprochables, sans défauts? Ce serait demanderl'impossible et il ne faut pas rebuter l'enfant enle retenant trop longtemps sur un objet ou enle lui' faisant recommencer trop de fois. Il faut,certes, exiger l'attention et les soins dans tout ceque fait l'apprenti, mais il faut compter avec samaladresse et son inexpérience, et veiller à cequ'il se corrige des défauts qu'il peut avoir. Ilest indispensable d'habituer l'apprenti à faire lemieux qu'il peut, sans le dégoûter, et de lui faire" comprendre qu'avant tout, il doit s'efforceiire bien, pout faire rapidement après. Ladans le travail de» apprentis engendre fatalement des malfaçons et des défauts dans letravail, qu'il faut combattre. C'est duie condition essentielle pour qu'un ou,I ier ; l'homme soigneuil aime ! parce qu'il le fait bien et qu'Jl n'en iges. Au point de vue do la théorie, jusqu'où faut-il aller dans l'apprentissage, et que doit d,'ailleurs comprendre celuici ? Il est évident que 1''apprenti doit | connaître les propriétés des matériaux qu'il est appelé à travailler, qu'il ait des notions sur leur provenance et sur leur importance. Il i onhaître l'outillage qu'il utilise, non seulement de nom, mais comme essence, comme composition, comme entretien. En outre, il doit connaître le dessin relatif à son métier, car il doit dessiner d'abord tout ce qu'il doit exécuter, en détailler'es' parties et en marquer les dimensions, pour être à même de comprendre les tracés d'ateliers en; indiquer sur la matière les opérations h faire, les parties à enlever, les formes à obtenir. Mais pour arriver à ces résultats, point n'est nécessaire d'organiser des cours dits théoriques, qui prennent une bonne partie de la journée et qui font ainsi perdre un temps précieux à tout le monde. L'enseignement des principes, en apprentissage, doit surtout être occasionnel pour être retenu, pour être efficace. On n'enseigne ainsi que ce qui est utile, sans oharger la mémoire de l'aporenti d'Une foule de notions qu'il oubliera certainement, puisqu'il n'en rencontre pas l'emploi. An début, des explications générales sur les matériaux, les outils et les opérations à faire ; ces séances s'espacent de plus en plus et l'enseignement devient de plus en plus individuel, avec cependant des répétitions générales do temps en temps. De cette façon, les plus intelligents ne sont pas retardés et les moins doués avancent cependant. Parlerons-nous du côté moral de l'enseignement professionnel ? Il faut que l'on s'en occupe, que l'on mette les apprentis en garde contre le vice et les défauts, qu'on les habitue à l'ordre, à la propreté, à la discipline en tout et partout.Il y a lieu de faire ressortir la noblesse du travail, les avantages réservés aux bons ouvriers," l'avenir qui attend le travailleur qui veut arriver. en appliquant toutes ces idées, parvient-on à former des ouvriers complets,, qui arrivent dans les usines mieux armés et plus aptes que ceux qui n'ont pas passé par ce creuset! Oui et non, car il faut distinguer. II est incontestable que l'apprenti qui a été formé comme nous venons de l'exposer est préparé au travail mieux que les jeunes gens qui n'ont pas reçu cet enseignement. Mais en arrivant à l'usine, il ne faut pas exiger qu'il donne davantage. Habitué à soigner son travail, à faire bien bien avant tout, il u' « abattia o pas autant de besogne que les ouvriers formés à l'atelier; il n'en a pas l'endurance, il est plus ou moins étranger dans ce milieu tout nouveau pour lui, dont certains côtés l'effraient même. Mais attendez quelques mois, donnez-lui le temps de se familiariser avee ces nouvelles conditions, et vous ne tarderez pas à constater que, mettant plus de méthode dans ce qu'il fait, connaissant mieux les matières, les outils et le dessin, il gagne en vitesse sur ses nouveaux camarades d'atelier tout en faisant mieux. C'est qu'il a plus d'instruction, que son raisonnement est mieux exercé ot qu'il a plus de discipline qu'eux dans tout ce qu'il fait. Mais ici apparaît le reproche que beaucoup adressent à î'ensoignement professionnel organisé. C'est qu'on n'y forme que des artistes, qui mettent tous leurs soins à finir, à « fignoler » les objets, perdant ainsi un temps précieux lorsqu'il s'agit de produire industriellement. Ce reproche est fondé pour certaines écoles, mais cela dépend de l'organisation et du caractère donné à l'enseignement du travail. Si cet enseigneront est tiisé industriellement, cg défaut ' ne60produira certainement pas. Il y a un autre défaut r)/01lfc01)chargegouvent les apprentis sortis d?sécoles professionnelles, etpas d'une manière génn'y forme que des jeunatioux, ins que les ne difficilement à ce- qu'on uj re longten temps que régnera la mesquinerie et la vanité. Mais comme fruit d'écoles professionnelles, cela dépend de l'esprit qui y règne, de l'enseignement qui y est donné, du caractère de l'ensemble.Dana certaines écoles, on laisse penser aux apprentis que l'on veut surtout en faire des jeunes gens d'élite, qui en saucent plus que les autres, qm seront appelés aux plus hautes destinées. C'est un tort, que l'on rencontre ailleurs également, et qu'il faut combattre. Les écoles professionnelles doivent surtout viser à la formation d'ouvriers adroits et instruits des choses du métier, mais pas à fournir une pépinière de chefs. Il est nécessaire de faire comprsndre aux jeunes gens que, pour parvenir, le travail eet necessaire, mais que ceux qui arrivent sont ceux-là seuls qui « piochent », qui ne se contentent pas de ce qu'ils apprennent pendant leur apprentissage, niais qui fréquentent les cours d'autres écoles techniques. Il est incontestable qu'à ceux-là on peut prédire le succès, mais les prétentieux ne eont pas là : ils se trouvent parmi les jeunes gens qui croient tout connaître et pouvoir arriver à tout parce qu'ils ont suivi des cours spéciaux. Que cos travailleurs acharnés arrivent, rien dé plus naturel, et il est certain que le réaultat serait le même, avec moins de facilité certes, s'il n'avaient pas rencontré l'école professionnelle. À cause des critiques que l'on adresse aux apprentis qui sortent des écoles professionnelles, leur placement est contrarié, ot bien injustement. Il y a progrès cependant, ot là où, il y a une dizaine d'années, los apprentis ne rencontrèrent que de la malveillance, on les tolère aujourd'hui, on les accepte, et on les recherche même. La défiance du début s'en va en s'affaibli»sànt, ce n'est plus chose nouvelle et l'habitude vient, avec, il faut l'espérer, plus de justice et de loyauté. Mais ai nous ne l'avons pas encore dit, nous avons laissé deviner que l'apprentissage ration nel ne peut se faire qu'à l'école. Que colle-ci soit organisée dans l'atelier, ou qu'elle en soit séparée, ce sera toujours une école si l'enseignemeut est organisé méthodiquement. Mais cett» organisation ne sera efficace que si elle est indépen dan te de l'atelier proprement dit et que ei cette organisation est faite industriellement. On peut réussir qu'en faisant de cette école une image de l'atelier, ne produisant que des objets utiles, avec un travail de difficulté» progressives et un emploi du temps raisonné. Et l'efficacité ne sera complète qu'en éloignant ce qui est étranger à la profession, en évitant de faire des employés au lieu de former de bons ouvriers. Ceux qui attendent des écoles professionnellesdes ouvriers faits, aptes à exécuter tous les travaux qui se rencontrent sane guide, sans secours,ne réfléchissent pas à ce que peut être une éoole,ne «e rendent pas compte de l'enseignement quis'y donne et feraient mieux d'éi]cet ensei- gnement avant de le cri.JE ses résultats. Auguste — Vérification complémentaire d-ts pouvoirs d'un conseiller provincial suppléant pour le canton «3e Seneffe. 2..— Budflet provincial de 1815. S. — Modifications budgétaires. — Comptes provinciaux. — Assistance publique. — Fend» cemmun.Compte de 1913. — Impôts provinciaux. — Renouvellementdes centimes additionnels aux taxes de l'Etatsur les revenu» et profit» réel», le» automobileset autre» véhicules à moteur. — Impôts- provinciaux. — Renouvellementd» la taxe sur le revenu cadastral bâti. — Impôts provinciaux. — Modifications aurèglement de la tax» sur les vélocipèdes. Ô. — Cimetières. — Proposition de porter de 30.000 à 40.000 frimes, le crédit destiné à rétablissement et à l'acrandinaement de cimetières. — Chemins de fer vicinaux. — Intervention d» la province dans le» frai» de oonatrueéio»des chemins de fer vicinaux. Annuité». — Conseils de Prud'hommes. — Majoration du crédit inscrit au budget, à titre d'intervention de la province, dans le» fiai» de fonctionnement de» Conseils de prud'homme». — Conseils de Prud'hommes. -* Majoration du crédit inscrit au budget pour jetona deprésence aux membres de» bureaux électoraux dee Conseils d» Prud'hommes. — Enseignement primaire. — Intervention, à concurrence de 4 centimes additionnel»aux contributions direote», dans la dépense à résulter de la fourniture de» objets classique» dansles écoles communale», adoptée» et adoptâmes. — Enseignement primaire. — Interven tion éventuelle de la province dans les frti» relatifs à l'organisation de réfectoire» scolaires, dedistributions d'ali»n»nts ou de vêtements aux enfants des écoles. — Enseignement primaire. — Bourse» eFétudes aux élèves normaliste». Fixation des èredits pour 1914 et 1915. — Ecole des Mines et Faculté polytechnique du Hainaut, à MonsBudget. — Université du Travail, à Charleroi. — Budget. — Ateliers provinciaux d'apprentissage,à Mons. — Budget. —19. Ecoles provinciales des TextHes et deBonneterie du Tournais^Budget. — Cours provinciaux d'agriculture. — Remboursement des fourniture» classique* par le»élèves. — Institut «"Hygiène et de Bactériologieà Mons. — Modification du règlement organique. — Institut Commercial des Industriels duHainaut, à Mens. — Demande d'augmentationdu subride provincial. — Orphelinat de Morlanwel*. — Demandade subside. — Académie des Beaux-Arts de Mons. — Demande '{'augmentstion du subside provincial. — Ecole libre de musique de Jumet. —Demande de subside. — Charleroi, construction d'une académie de musique. — Demande de subside. —; Acquisition d'œuvres d'art. — Intervention de la province dans les frai» d'acquisition d'œuvres d'art, destinées à orner le» musée»ou établissements communaux. — Fédération des cercles socialistes degymnastique. — Demande de subside pour l'organisation d'un cours de moniteurs. — Musée de la Vie Wallonne, à Liégt. — Demande de subside. — Société centrale des Enfants des Cornbattants de 1830. — Demande de subside pourl'érection d'un -monument commémoratif, àFleurus. — Cercfc archéologique d'Ath et de la région. — Deu'.unde d'un subside pour la commémoration dn prince Charles-Joseph de Ligne. - Fédération Typographique Belge (Sestion do Mons). — Demande d'un subside peurl'organisât ion «l'une exposition d'art graphiqueà l'occasion h son XX9anniversaire. — Union professionnelle des Agrées dti Chemins de fer (Groupe de Mons). — Demandede subbik' pour l'organisation de son Congrès, àMons, en 1 - Enquête internationale sur l'ozène. — Soctété pour l'encouragement de la batnéatioim a ndo de subside. Œuvre pour l'embellissement de la vie rurale. — Demande d'un subside de 1.000 franc». ■■■i data ^taBflBeanKntanaBnaenenenBi nat»

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes