Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations

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01 januari 1914
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s.n. 1914, 01 Januari. Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5x2599zr4d/
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mm Feuille Luxembourgeoise #fnformaüojl$ I ^BMiiËUtt^LJlJllÉJJUtuMÎ tbfl£{n l ■ ARLON. LE 21 AVRIL 1915 LES Si la Belgique n'était en ce moment engagée dans la plus sanglante et la plus tragique aventure que le Monde ait connue jamais, peut-être aurait elle le loisir de célébrer dans le deuil de son cœur un pénible, an douloureux anniversaire, un poignant anniversaire, — celui de la perte du NavireEcole, Comte de Smet de Naeyer. // y a déjà dix ans que le navire qui portait alors toutes les espérances de la future Marine belgetdisparut pour jamais... Depuis lors, on a eu un nouveau NavireEcole, de nouveaux professeurs, de nouveaux élèves aussi et, malgré le terrible avertissement, l'on s'est remis à l'œuvre pour doter la Belgique d'une vraie marine, bien à elle. Admirable exemple de ténacité. C'est qu'en vérité le Belge a du sang de marin dans les veines, bien qu'on l'ignore généralement, c'est qu'il a aussi de brillantes traditions maritimes,ce qu'on sait moins encore. M. Ch. Hewy-rCousin raconte quelque part que s'étant 'mis à collectionner des documents relatifs aux grands Marins beiges d'autrefois, il se trouva posséder un beau har la matière de trois gros volumes. Luimême a donné, de cette Histoire curieuse, un aperçu sommaire qui ne manque pas d'intérêt. Un Guillaume de Brouwer commanda en 1738, un navire danois de la « Compagnie Royale Danoise-Asiatique » le Schleswig dans un voyage en Chine. Précédemment il avait été commandant de la frégate Marquis de Prié de la « Compagnie Impériale et Royale ri'Ostende ». Guillaume de Brouwer avait de qui tenir: fils de marin, il descendait directement d'JErasnv* rfce Fta*a?£3^ qui,' le 13 mai 1655, n'hésita pas à tenir tête, près des Goodwindsand, à quatre frégates de la flotte anglaise et ne se rendit qu'après avoir lutté de 9 heures du matin à 6 heures du soir et seulement parce que son navire, désemparé, ravagé par les boulets, faisait eau de toutes parts. Au XVIesiècle déjà, un Anversois, van den Brceck, s'était illustré dans les entreprises commerciales qui, dans ce temps-là, requéraient quelque valeur militaire de la part des chefs d'expéditions. D'abord simple commis d'armateur, van àon Broeck devint amiral après avoir commandé avec honneur plusieurs navires à bord desquels il livra des combats,toujours heureux contre les Javanais, les Japonais, tes Chinois, les Portugais et les Anglais eux-mêmes. C'est à Batavia que van ô.tn Broeck reçut des mains du célèbre marin van Diemen, la chaîne d'or, insigne du grade d'amiral. Van é&n Broeck ne fut pas seulement un marin habile; il se montra aussi homme d'affaires très entendu. îl fonda de nombreux comptoirs et fut, pendant 10 ans, directeur de la Compagnie des Indes. Nous eûmes aussi des corsaires et c'est dans ce rôle que nos marins purent faire montre de toute leur valeur. Au cours des guerres nombreuses qui marquèrent le XVI!0et le XVIIÎ0siècles, nos corsaires ostendais eurent l'occasion,en pratiquant la course, d'accomplir maintes prouesses et de ramener à Ostende de nombreuses et riches cargaisons. îl m'est impossible de conter ici par le menu tous ces faits d'armes extraordinaires qui montrent que nos marins furent de tout temps des manœuvriers habiles, rompus à toutes les exigences de leur métier et de rudes gars d'une bravoure à toute épreuve. Il est plus important de citer les noms de quelquesuns ■ de ces intrépides corsaires qui « ramenèrent tant de prises à Ostende, ait un auteur étranger, que les maisons de cette ville doivent être couvertes d'or et d'argent ». je cite donc: Jan Broucke, Jan Janssens, Canoen, Jan et Andries Diericksen, Mat*heus* et Franciscus Schot,Mansfelt, Adriaen Verhaege, Pauweîs, Berents, Nicolas Clinkaert, Nicolaes de Rudder, Jan van Hembden, Jan Oiliviers, Gaspart! Verstelle, jan yan Heerdenburg, Montack, Rœi le Géant, Mattheus jaerlijnck, etc., etc. Quelques-uns cependant méritent plus qu'une simple mention. Quel flibustier que ce van Hooren! Le comte van Hooren qui vécut au XVIP siècle, se distingua entre tous pour son inébranlable et admirable courage et par son audace extraordinaire. S'étant emparé de Véra-Cruz par surprise, il pilla consciencieusement la ville trois jours durant, après avoir pris la précaution d'enfermer le gouverneur et la garnison dans la forteresse et la population dans les églises. Poursuivi enfin par de nombreuses troupes espagnoles, van Hooren se rembarqua sans hâte avec ses compagnons et tout son butin, et passa fièrement devant 17 navires de guerre espagnols qui n'osèrent cas lui tiref u? g°«? «**p?r Le comte van Hooren n'est certes pas un modèle à imiter, mais son sang-froid et sa brav'oure, son habileté de marin consommé, méritent d'être notés à l'intention de ceux qui dénient aux Belges le sens des choses de la mer! Tous nos hommes de mer ne furent pas, loin de là, des flibustiers! La plupart pratiquèrent la course qui était un genre de guerre légalement reconnu et réglementé. Certains Etats modernes, et dos plus civilisés, admettent encore cette façon de comprendre la guerre navale. Les de Moor (Pasquier, Mathieu et Philippe) constituent une véritable lignée de marins remarquables qui, aux XVIIeet. XVIII" siècles, se distinguèrent dans la guerre de course. Pasquier et Mathieu eurent même un jour à lutter contre le terrible Jean Bart qui, quoique possédant l'avantage de la force numérique,dut rebrousser chemin sans parvenir à s'emparer des deux frégates que commandaient les deux capitaines ostendais. La course était lucrative. En 1667, Pasquier de Moor ramena à Ostende une caravelle portugaise et vingt navires français. Cette même année, en huit mois, il fut vendu publiquement à Ostende quatre-vingt et une riches cargaisons prises à l'ennemi en très grande partie par Pasquier de Moor. Les trois de Moor dont toute la vie se passa à naviguer en corsaires, enrichirent considérablement leur ville et se couvrirent de gloire dans de nombreux combats où jamais on ne put les forcer à amener leur pavillon ! Les capitaines van Maestricht enrichissent encore nos annales maritimes d'une véritable dynastie de corsaires. Philippe van Maestricht, qui naquit à ZuydSchote en 1635, épousa une fille de Pasquier de Moor. Pouvait-il en être autrement? Son fils Philippe-François et son petit-fils PhilippeCharles, suivirent ses glorieux exemples; mais si, comme les de Moor, ils remportèrent beaucoup de succès et contribuèrent largement à l'enrichissement de la ville d-Ostende, ils eurent par contre à essuyer quelques revers. PhilippeFrançois, notamment, croisant seul sur la de guerre français, le 14 novembre 1691. Le capitaine ostendais, inaccessible à la peur, accepta bravement le combat, La lutte trop inégale devait se terminer d'une façon tragique. Pris par l'ennemi après une défense acharnée, Philippe-François van Maestricht fut jeté par-dessus bord et noyé ! Ce sont surtout les bâtiments français, hollandais et portugais qui eurent à souffrir des hauts-faits de nos Ostendais. Nos mœurs et notre compréhension du droit de la guerre ne nous permettent sans doute plus d'apprécier ces exploits comme l'ont fait nos pères. Ce qu'il faut en retenir, c'est que nous possédons, ainsi que les autres nations, des marins et des traditions maritimes. Si la France s'enorgueillit de Jean Bart et de Dugay-Trouin, qui furent aussi des corsaires, nous pouvons à juste titre être fiers de nos capitaines qui pratiquèrent la course avec le même brio et le même succès et avec non moins de désintéressement. Nos pères ne boudèrent pas non plus aux expéditions scientifiques et plusieurs s'illustrèrent dans des voyages d'explorations restés célèbres à l'étranger ! N'est-ce pas un Wallon, François Pyrau (né à Stembert, près de Verviers) qui,le 18 mai 1601, partit de St-Mâlo avec deux navires: Le Croissant et le Corbin, dans le but de chercher un nouveau passage vers les Indes Orientales? C'est le Tournaisien Lemaire qui découvrit, en 1615, le détroit de ce nom, situé entre la Terre de Feu et l'île des Etats, ainsi qu'un grand nombre d'îles de l'Amérique du Sud. Sait-on que c'est un Bruxellois, Olivier Brunei, qui, dès 1565, songe à gagner le Pacifique par îe passage du Nord-Est, afin de mettre plus directement en relations avec la Chine les pays du Nord de l'Europe? Il était réservé à Nordenskjold de réaliser, trois cents ans plus tard, le rêve de son devancier, mais il n'en est pas moins glorieux pour notre compatriote d'avoir été le premier à concevoir et à projeter ce raid audacieux dans les mers boréales. Si les tentatives de Brunei vers le passage du Nord-Est échouèrent, elles eurent du moins pour résulter de faciliter, douze ans plus tard, la découverte du Spitzberg. Et ceci est un nouveau titre de gloire pour ce Bruxellois que ses concitoyens d'aujourd'hui ignorent absolument! L'ancienne marine militaire belge, qui fut malencontreusement sacrifiée à l'étroite parcimonie de nos parlementaires, rendit de grands services à la marine de commerce en lui prêtant des équipages éprouvés et à la pêche dont elle surveillait et protégeait les navires. Cette modeste marine de guerre s'illustra d'ailleurs au Rio Nunez en 1849, dans un combat qui valut au commandant belge van' Haverbeke, à son état-major, ainsi qu'à son équipage, les plus vives félicitations des officiers français qui coopérèrent à cette action. La Marine Royale comptait bon nombre d'officiers des plus distingués; plusieurs d'entre eux: Traetsaert, Ducolombier, Gé- dre du service dans k marine allemande dont ils devinrent les instructeurs. Louis Fix se distingua même comme marin et comme soldat, il se joignit à Garibaldi en 1859, lors de la campagne pour l'indépendance de l'Italie, et conquit un grade élevé dans Pardee italienne. Fix prit part plus tard, dans les rangs des anti-esclavagistes, à îa lutte entre le Sud et le Nord aux Etats-Uds. Là aussi il arriva aux grades élevés dans les troupes chi Missouri et mourut chef de division au département de la guera> à Washington. Son corps repose au cimetière militaire d;Arlington. Plusieurs marins be%es se firent remarquer aussi au service

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Dit item is een uitgave in de reeks Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Arlon van 1914 tot 1916.

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