Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 14 Mei. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2f7jq0tz9t/
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Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 abonnements: Administration et Rédaction: * Bureaux à Maestricht: annonces: - Hollande: 1 florin par moia , ,, _ . t*i* u o-vq-7 \a/iikqim;n3ein/iC! nm7 *"a ''9ne •' 15 cents en 4e page. 2.50 fi. par 3 mois La Haye - Prinsegracht, 16- Teieph, 2787 Wilhelmmasmgei 27 Réclames permanentes à forfait \ UN GRAND PATRIOTE A la fin de 1912 j'assistais, à Bruxelles, à une réunion bien étrangement composée si l'on tient compte des rues étroites et de nos errements d'avant la guerre. Il y avaii là des officiers et des " pékins,,; des " mangeurs de curé „ et de» " calottihs „ y étaieni venas, animés d'un esprit large et sincère, pour servir la Patrie. C'était de l'union sacrée avant la lettre. Une noble figure dominait cette assemblée : le colonel comte François de Hemricourl de Grunne. Il présida avec-tant d'autorité et un tel cœur que bien vite les éléments les plus disparates communièrent, les idéej les plus opposées se marièrent, les sceptiques furent persuadés, les convaincus comprirent mieux lc.ur devoir et leur rôle. Le'prestige de son nom, les hautes charges qu'il avait occupées auprès de nos Souverains, sa distinction de bon aloi permirent au Comte de Grunne de plaider mieux que tout autre, une cause admirable. 11 nous parla de la Belgique d'une voix chaude et prenante et aussi ayee toute l'autorité conférée par une brillante carrière professorale à l'école de guerre. Comme un apôtre, hélay aussi comme un prophète, il nous demanda de mieux aimer la Belgique. Il nous montra les dangers qu'elle pourrait courir. 11 nous fixa la mission que devait accomplir chacun d'entre nous, du plus modeste au plus puissant. Ses paroles me sonnent encore à l'oreille. Nous fûmes tous profondément émut et frappé*. Jamais je n'ai vu un auditoire aussi attentif, aussi pri3. Aujourd'hui que les événements sont venus, à coups de m.asîue, ponctuer et réaliser ce discours, je comprends toute la valeur de sa portée clairvoyante. Je me demande avec anxiété quels pressentiments, quelles angoisses, quelles transes patriotiques ont dû torturer ce grand cœur.... tandis que d'autre» plus responsables s'illusionnaient sur la valeur des " chiffons de papier „ ou se souciaient uniquement de la prospérité matérielle de la nation, oubliant la vie et l'existence de la Patrie. Le comte de Grunne nous demanda deux choses : d'être d'abord chacun dans notre sphère d'influence et surtout auprès de la jeunesse, les prêtres de la religion sublime de la Belgique ; en second lieu, de préparer les corps de» jeunes gens aux dures fatigues, de le» former par des exercices rationnels et appropriés afin d'en faire des soldat» fort» et courageux. Il basa son programme sur l'union de toutes les bonnes volontés et principalement sur i'oubli de nos querelles mesquine» et ^utiles. S'fnspirant du nom de l'œuvre qui venait de se fonder : " La Fédération de» Oeuvres de préparation militaire ,„ il supplia les représentant» de toutes les sociétés de jeunes gens : patronages, gymnastiques, boys scouts, cercles catholiques, libéraux tt socialistes de travailler sans relâche à faire entrer et fleurir dans l'âme des enfants l'idée de la Patrie.Que de reconnaissance ne devons-nous pas à ceux qui malgré l'ambiance, ont vu clair ! jl n'était" pas facile de réveiller d'une quiétude dangereuse, un peuple trop heureux, une nation confiante dans la parole donnée, s'occupant uniquement de gagner des batailles-'pacifiques. La vertu de patriotisme dont en une nuit tragique nous avons vu l'épanouissement miraculeux, était à l'état latent. Les choses" militaires intéressaient peu un peuple sûr d'un avenir paisible. Beaucoup d'entre nous n avaient pa» de sympathies pour l'armee ou lui étaient hostiles. Nos régiments n'étaient-iis pas aux dires de quelques politiciens... éminents la cause de dépenses somptuaires ?Nos casernes ne constituaient-elles pas des écoles de démoralisation ? D'autres, un rien plus sages.., considéraient que des finances prospères permettaient de nous payer ce luxe, mai» sans exagération. Certes, on applaudissait aux prouesses sportives de nos cavaliers célèbres pour leur élégance et leur audace ; certes l'on aimait voir défiler nos grenadiers géants dont les bonnets à poils et la tenue rappelaient la vieille garde de Waterloo. Quelques-uns saluaient nos drapeaux... avec une politesse respectueuse. On acclamait la Famille Royale en reconnaissance de la dette duc à la dynastie d'homme» d'Etat illustres ; mais franchement, combien d'entre nous vibraient jusqu'au fond de soi! Combien avaient la dévotion vraie, combien comprenaient la bonté et la signification des signes ext®rieurs du culte de la Patrie.; ^ Alors, une croisade patriotique auprès de • 1» jeunesse, commença sous l'impulsion du comte de Grunne, entouré d'un petit «tat-major dont 'es principaux chefs de file furent : le lieutenant des- guides Georges '^erhaegen, Jean Terlinden, depuis volontaire de guerre et sous-lieutenant aux grenadiers et quelqu'un qui m'est très cher, faort malheureusement avant d'avoir pu accomplir la tâche rêvee. De jeunes officiers et des membres ci-*J'5 du Comité allèrent encourager par des 'sites périodiques le» cercles affiliés. Des 5pus-officiers d'élite, instruisirent a ra_ '■Oîi montante. Des comerc. ces ma- | nées à Braxelles, en province jusque dans les plus petits villages. ... Un évadé de Belgique m'a raconté qu< depuis 1914, les paysans de Rixensart considèrent comme un sorcier, l'officier qui vint leur parler de la possibilité d'une guerre, tant les pauvres gens étaient loin de s'at-tendre à l'invasion. Quant à moi, je me rappelle qu'après un trè» beau discours de propagande prononcé à Bruxelles par un lieutenant des Guides, un membre du bureau me fit remarquer qu'il était d'accord avec l'orateur sur tous les points exposé», mais qu'il regrettait certaine» exagérations dans la péroraison. Pourquoi évoquer des histoires de francs-tireurs, des massacres de citoyens et rappeler les horreurs d'une guerre entre barbares? N'e-tions-nous pas gens civilisés ? Ne vivions-nous pas à un siècle où le droit international avait mis fin à de tels excès ? Je cite à desein ces deux exemples sytnp-tômatiques en ce sens qu'ils révèlent péremptoirement la mentalité du peuple et même celle des hommes les plus avertis, i Nous, qui sommes accusés d'avoir comploté contre l'Allemagne, nous étions tous aveuglés par une paix longue et une prospérité sans exemple. Nous avions pleine confiance en la loyauté de nos voitins. Le comte de Grunne donna lui-même de nombreuses conférences pour chercher à faire comprendre au pays la nécessité de lois militaires nouvelles et les dangers de sa situation internationale. Dans l'avant-propos d une d'entre-elles (*) il résuma ainsi la portée de la tâche qu'il s'était assigné : " Puissent les souvenirs glorieux que nous allons retracer, trouver écho dans les établissement d'instruction de la population civile comme dans ceux de l'armée ! Il n'est pas nécessaire d exalter l'éclat de ces souvenirs, il suffit de reproduire les expressions même des rapports officiels', pour, qu'en les considérant, un Belge prenne conscience de la valeur nationale et tire orgueil de l'histoire de sa Patrie. „ Plus loin parlant de la composition du vaillant régiment belge dont il raconte, en maître, la splendide histoire, il dit : " Par opposition aux dragons allemands, on l'appelait régiment des dragons wallons, bien qu'il fut recruté dans toutes les provinces, et comptât autant de Flamands que de W allons. Pour l'étranger en effet, " Wallons et Flamands, ne formaient qu'un peuple ,„ et l'auteur remarque " que le monument élevé par la ville de Vienne à Clerfayt,natif de Bruille près de Binche, porte la devise : " Que la Flandre pleure un concitoyen qui faisait sa gloire „ I Je dédie ces citations à nos Hyper-flamingants et aux sinistres inventeurs de régiments flamands ! Ainsi le Comte de Grunne en racontant une véritable épopée, en exaltant la gloire de» ancêtres, en montrant le passé, indiquait le devoir à remplir envers notre race et envers notre Terre. Son idée dominante était de sauver l'avenir en s'appuyant sur les leçons glorieuses de de notre histoire. Dans l'épilogue du même ouvrage il rerevient à la charge et précise : " Si le souvenir des exploits de ces soldats gai furent nôtres reste encore vivace en Autriche, chez nous, faute d'une place convenable dans nos programmes d'enseignement, ces épisodes, loin de figurer parmi le» gloires dont se prévaut la nation entière, sont connus de quelques - uns seulement. Ceux-là même, dont l'arbre généalogique renseigne un La-tour comme ancêtre, les ignorent souvent. Puissent ces pages de notre histoire nationale éveiller en nous d'autres impressions que l'intérêt passager d'un aperçu rétrospectif ! ! ! Pour finir il rapp elle le vers de Schiller. '"Sist ein Y/a^on! Respect vor demi,, " C'est un wallon, respect à celui là (**) Les Boches ont dû, depuis quatre années, comprendre la signification de cet éloge. Souhaitons qu'ils finissent un jour par écouter le conseil d'un des génies de l'Allemagne civilisée... Lorsque la guerre nou» surprit,'les bonnes semences avaient germé. L'œuvre avait prospéré, grâce à l'activité de ses chefs, des membres et à l'appui bienveillant du ministre de la guerre, le baron de Broqueville. Plusieurs milliers de braves gars, tous pupilles de la préparation militaire, vinrent grossir les cadres et apporter à notre armée l'appoint de leur patriotisme et de leur jeunesse disciplinée, ardente et vigoureuse. * * * Le comte de Grunne, colonel retraité, ancien officier d'ordonnance du Roi Léopold II et aussi du Prince Albert, reprit, malgré son âge, du service au début de la guerre. II se vit chargé de l'organisation de la défense de la place fortifiée d'Anvers. Puis-il organisa le parc d'automobiles de l'armée, qu'il réussit à transporter sans dommages à Calais, lors de la glorieuse retraite. (*) " Les Dragons de Latour Publication de la vie militaire. C. Mertens, éditeur î Bruxelles, (**) bcii lier. Wallenstein Laerer, Nouvelles du Jour — Bonnes journées. Les Français ont ; repris aux Allemands le village de K e m- m e 1, position importante, premier pas de : la réaction contre le mont Kemmel. Les Français ont fait dans cette opération une centaine de prisonniers. Il en ont capturé le même nombre, avec 15 mitrailleuses, en chassant l'ennemi de postes avancés où il s'était niché au S.O. de M a i 11 y-R a i n e v a 1. — Un aviateur belge,dont on ne nous donne pas le nom, a abattu le même jour 1 avion et 2 ballons captifs de l'ennemi. — Les Italiens marquent une belle action aussi en s'emparant du Monte Corno, qui domine le Vailarsa, où ils ont fait un importante butin. — Comme suite à une attaque qui " aurait eu lieu „ contre un sous-marin allemand dans la mer Noire, l'Allemagne proclame que tous les navires armés de la mer Noire seront traités en ennemis. — A l'occasion du 1er mai, 200 prisonniers politiques, parmi lesquels l'ancien ministre de la guerre Souchomlinof, les anciens ministres du tsar et de Kerenski, etc., ont été libérés à Pétrograde. — Le général anglais Maurice, qui avait si maladroitement attaqué M. Lloyd George, eit mis en non-activité. L'attaque sur Ostende Les félicitations officielles LONDRES, 11. — Reuter officiel : Le cabinet de la guerre a envoyé an vice-amiral Keyes à Douvres le télégramme suivant : " Le pays entier vous témoigne' à vous, à vos officier* et vos hommes, sa profonde reconnaissance pour le» sticcès remporté* dans vos efforts pour atteindre à sa source la menace sou*-marine. L'obstruction du port d'O « t e n d e, exécuté la nuit dernière, parachève l'entreprise contre la base de Z e e-b r u g g e. Nou» vou» en félicitons chaleureusement. - Le général Carton de Wiart LONDRES, 11. — Reuter : Parmi les blessas des dernières listes anglaises en Flandre, on lit le nom du général de brigade Adrien Carton de Wiart. Bien que de nationalité anglaise.ee général est le neveû de notre ministre de la Justice, M. Carton de Wiart. U a pris part comme simple soldat à la guerre Sud-Africaine et c'est actuellement la 12e fois qu'il est blessé devant l'ennemi. Au cours des combats près d'Y près il a perdu un bras, ce qui ne l'a pas empêché de retourner au front peu après. Au cours d'une expédition avec le corps des chameliers au S o m a li, il a perdu un œil. Le général Carton de Wiart est porteur de la croix de Victoria et de l'ordre pour faits de guerre importants. En 1915, il fut nommé commandant territorial de la base belge du Havre. La place du Havre est un des centres nerveux, un des plus importants points de concentration des troupes alliées. Le chef de la base belge y fit preuve de tout le dévouement et surtout du tact que l'on pouvait attendre d'un homme de sa trempe et de sa race. En 1916 il reçut le généralat en reconnaissance des services rendus. En plus des attributions multiples, importantes et delicates, de sa charge qui le mettait en relation étroite avec les autorités françaises, anglaises et par la suite américaines, il dirigea le recrutement du corps des interprètes belges attachés à l'armée anglaise. Certains semblent ne pas avoir compris l'importance de la bonne tenue et de la valeur d'un corps dont beaucoup d'éléments devaient être mêlés à la vie intime des officiers d'une nation où les' règles de la bonne éducation jouent un grand rôle. Notre bon renom était en jeu. Nous pouvons dire, je m'appuie uniquement sur des sources anglaises, que le général de Grunne, ici encore, remporta un succès complet. Le comte de Grunne vient à l'âge de 68 ans de quitter son commandement pour prendre sa retraite. Nos amis Anglais et Français, les journaux havrais : le Havre Eclair, Le Journal du Havre, Le Petit Havre et les journaux belges rendent un juste hommage aux rares et précieuses qualités de ce grand patriote. Gentilhomme de vieille souche, accomplissant avec amour son rôle social, 'gendre de l'illustre comte de Montalembert, chef d'une famille dont tous les fils sont au service da Roi, et surtout serviteur désintéressé, ardent et fidèle de son Pays et de la bonne cause, le comte de Grunne a droit à notre profonde gratitude et à l'admiration de tous. C'est avec confiance espoir que nous souhaitons qu'après un repos mérité s'il en fut, la Belgique renaissante le revoie au premier rang de ses enfants. Elle pourra alors s'appuyer sur son expérience et sur un cœur toujours jeune lorsqu'il s'agit de faire le bien et d'accomplir le devoir. Louis de SEGNERET. Chalfont, mai 1918. Nouvelles de la Guerre Les Français reprennent Kemmel ils occupent le village chassent l'ennemi au S. O. c sonniers et 15 mitrailleuses Monte Corno — L'Allemagne la mer Noire — Nouvelles di mx SUR LE FRONT BELGE LE HAVRE, 12. — Officiel belge : Activité d'artillerie de moyenne intensité.Un raid exécuté la miit dernière par nos troupes sur un ouvrage ennemi au Nord de Dixmude a réussi. LE HAVRE, 11.— Officiel belge: Activité normale d'artillerie. Un parti de l'ennemi a été repoussé à la grenade dans la région de Langemarck. LA HAYE, 12. — Officiel hebdomadaire diu 4 a,u 10, de l'Office Belgje: Pendant la semaine écoutée, les Allemands ont attaqué nos positions avancées entre le canal de Plasschendlaele et la crique de Nienweadamtoe, Cette attaque a été complètement rep.oarssôo par nos fçux d'infanterie et d'artillerie. A trois reprises, l'ennemi >a< tenté nn coup-de main sur un 'de nos postes de la zone de N i eup. o r t : ses tentatives sont restées sans résultat; il en a été de même d'une attaque préparée conitre nos avancées d© la réigfion de R,amsc,a. pellle. .Nos batteries ont effectué, avec succès, de nombreux tirs de destruction et de neutralisation sur l'artillerie ennemie et des tira de destruction sur les communications de l'adversaire. Lutte d'artillerie habituelle sur tout le front, lutte de bombes et de grenades, vers Dixmude. Notre aviation a été très active: ouure les réglages de tir et des missions photographiques, elle a contraint plusieurs avions ennemis à, atterrir désemparés. L© mîêfcne jour, deux ballons captifs ont été incendiés par le même pilote et un avion allemand abatfu, ,gn flammes dans nos lignes. Le ravitaillement du pays LE HAVRE, 11. — Le conseil des ministres, qui s'est tenu aujourd'hui, a consacré toute sa séance à la question du ravitaillement du pays envahi et a recherché les moyens de l'assurer d'ane façon régulière.La vaillance du lieutenant Maroy LE HAVRE, 11. — De notre correspondant : Le lieutenant belge Maroy dans la nuit du 22 au 23 avril, accompagné de 6 hommes seulement a pénétré dans les lignes , ennemies au N.-O. d ' Y p r e s. Après avoir tué 2 sentinelles, il s'est emparé de 5 Allemands formant la garnison d'un petit poste et a capturé la mitrailleuse qui le défendait.Le lieutenant Maroy doit à cet acte de courage sa neuvième citation à l'ordre de l'armee. EN FLANDRE ZELANDAISE Le succès des aviateurs alliés De notre correspondant : Jamais encore semaine ne fut aussi remplie par les exploits des avions ; pas un jour ne s'est passé sans que le littoral belge, depuis la frontière hollandaise jusqu'à Ostende, ne soit bombardé. Zeebrugge est l'endroit de la côte qui est le plus souvent attaqué; nuits et jours les installations boches à cet endroit, ainsi que le môle, sont constamment arrosés de bombes. Jeudi, 9 courant, depuis 6 heures du matin jusqu'à la soirée par petit intervalle, ce n'"a été que raids d'avions sur Zeebrugge. Nos hommes-oiseaux font de la bonne besogne, ils ne retournent à leur base que quand l'objectif a été atteint. Pas d'épar-pillement, pas de raids à gauche et à droite, mais la dévastation de la cible choisie. Ce que les Boche» souffrent de ces bombardements, c'est quelque chose d'effrayant, nous disent leurs soldats eux-mêmes. Les travaux de réparations 'des dégâts causés par la flotte britannique exécutés par des soldats et par une partie de la population mâle de Zeebrugge et environs, sont mis à unfe dure épreuve et souvent doivent être recommencés par suite des explosions des bombes, car si le tir des batteries allemandes de la côte est inefficace, celui des avions, au contraire, atteint presque toujours les buts visés. Il faudrait voir avec quelle rapidité descend le ballon cable (appelé par nous le cacholot aérien) quand lui est annoncée l'arrivée d'un avion allié. Les Allemands se trouvant à la côte, ont un appareil avec lequel ils peuvent entendre le ronflement des moteurs d'aéros de très loin, au moins à six ou huit kilomètres de distance. L'appareil comprend un énorme pavillon de phonographe ; celui-ci est placé sur un pied et pivote dan* toutes les directions, la partie inférieure est adaptée à l'oreille du feldwe-bel de service. Le rendement'est bon, paraît-il. Cela n'empêche cependant pas les Allemands d'avoir une frousse terrible de nos hommes oiseaux. et font 100 prisonniers — Ils le Mailly et capturent 100 pri«| — Les Italiens s'emparent du déclare le guerre à la flotte dg i Hâvre Les Français reprennent le village de Kemmel LONDRES, 12. — Reuter officiel du tin : Au cours d'une opération locale exécutée* hier, les troupes françaises ont amélioré leurs positions au N. du K e m m e 1. Le vil| lage a été capturé et plus de 100 prisonnier* sont restés entre les mains de nos alliés. Hier matin un parti ennemi a été rqj poussé près du canal Ypres-Coraine< et nous avons capturé quelque» prisonnier^ Dans des rencontres de patrouilles au( cours de la nuit, nou» avons fait plusieurs prisonniers et capturé 1 mitrailleuse danf la région de M e t e r e n. L'artillerie ennemie a été active hier soif et ce matin contre nos positions dans l| secteur au S. d'A 1 b e r t et sur nos posî? tions à l'E. de L o o s et au S. de V o o & m e z e e 1 e. Les Français capfurent 100 prisonniers et 15 mitrailleuses à Mailly-Raineval PARIS, 11. — Reuter officiel 11 h. dû soir { Après une violente préparation d'artilleriq les Allemands ont attaqué ce matin ave< des troupes spéciales nos positions dans 14 bois de G a u n e au S.-O. de M a i 11 y< R a i n e v a 1. Favorisés par le brouillard, ils ont réussi à prendre pied dans la paN tie N. du bois, d'où ils ont été rejetés im« médiatement par une brillante contre-attaque de nos troupes, qui ont Complètement rétabli leurs lignes. Les Allemands ont subi de lourdes pertes et ont laissé une centaine de prisonniers non-blessés entre nos main», ainsi que 15 mitrailleuses et d'autre matériel de guerre. Action d'artillerie assez violente dans la région d'Orvillers-Sorel. Sur le reste du front la journée a éÙ calm e. Luttes d'artillerie PARIS, 12. — Havas officiel de 2 heures { Bombardement» assez violents dans la ré* gion de Ri i n e v al.. Une attaque sur nos nouvelles position* au N.-E. d'Orvillers-Sorel a subi un échec complet Nos feux ont infligé des pertes sérieuses aux Allemands qui ont laissé des prison» niers entre nos mains. La lutte d'artillerie a été très vive sur la rive droite de la Meuse dans le secteu* du bois de Caurièreset près de C h a m» b r e 11 e. Nuit calme partout ailleurs. > PARIS, 12. — Reuter officiel du soir : La journée a été marquée par une Iutti d'artillerie assez vive au S. de l'A v r e, sans action d'infanterie. Rien à signaler sur le re»te du front. LONDRES, 12.— Reuter officiel du»oir; _ Rien à signaler sauf l'activité des deux artilleries. La guerre aérienne LONDRES, 12. — Reuter officiel : Le 11 mai la plus grande partie du front a été enveloppée dans la brume. Une machine ennemie a été abattue. 2 de nos appareils manquent. 11 a été constaté que 3 machines ennemies ont été abattues le 10 mai en dehors des 8 déjà signalées. Communiqué de Berlin BERLIN, 12. — Wolff officiel: L'activité de combat snr le front occiden* tal s'est bornée à des actions de l'ennemi, au N. du Kemmel et sur la rive S. de la Lys, l'ennemi a attaqué après une violente préparation d'artillerie. Au N. du Kemmel, nous avons fait échouer l'attaque dans des corps-à-corps dans nos lignes avancées. Les autres attaques ont été brisées par notre feu. Par une attaque de nos troupes sur la rive O. de l'A v r e, des combats se sont développés à l'O. de Mailly pendant lesquelf nous avons fait 30 prisonniers. Entre l'A v r e et l'O i s e, rencontres de reconnaissances. Dans des combats aériens au cours dea deux dernières journées 19 machines ennemies ont été abattues dont 12 par l'escadrille du baron von Richthoften qui a été tué dernièrement au cours d'un comhat aérien.Le générai Maurice en non-activité LONDRES» 11. — Reuter officiel : Le général Maurice a été mis en non» activité. 4= Année N. 262. Directeur-Fondateur : François Olyff. Mard| 14 Maj 1Q18

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