Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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05 november 1918
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s.n. 1918, 05 November. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9z90864h2h/
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5e Année — N" 74 Hédaotâon I Administration Turfmarki 31 & 31a La Haye—ïéléph.216 Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vcijihof,ïéléph.159 à Flessingue : Siijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Mardi 5 Nov. 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : ,, ,, , 1 florin par mois Hollande : „ „ ,. „ . 2.50 f!. par 3 mois Etranger: port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 40 page Réclames permanentes à forfait Lettre de Londres J'ai retrouvé tout Londres, d'abord j ses chers brouillards qui vous i emmitouflent la cervelle , Stéphane MALLARMÉ. j Dans le train vers Londres, un matin d'avril en 1915, je regardais fuir les routes et, je pensais aux routes de maron-niers de chez nous, là-bas dans la Hes-baye ou le Hageland. Un mot barrait de sa brutalité ton nom, ô souvenir : Exil. Jadis certains d'entre nous croyaient être en exil d'une terre aimée, d'une France sans cesse vivante et identique semblait-il, à la pensée de la race. La guerre est venue et l'exode, le véritable "exil physique „, dirais-je, pour l'opposer à celui des aspirations idéalistes : l'exil moral. Pour la première fois surgit soudain devant moi, formidable avec son prestige, son histoire et sa gloire : la Ville. Londres est là, et à peine descendu du wagon, fendant la foule, je me précipitai avec un seul mot : la Tamise, la Tamise. Et là-bas, près du pont de Charing Cross, sur ce vieil embarquement où^ se dresse immobile l'aiguille de Cléopâtre gardée par l'immémorial sphynx, le Fieuve m'apparut. Les eaux vertes étaient profondes et lourdes ; une lumière exquise tombait du ciel à travers le tamis d'un brouillard léger. Depuis j'ai tant revu !a Tamise, celle du matin et du soir, sous des cieux de brume ou de roses, sous la pluie ou l'averse du soleil, aux jours rieurs, aux jours tristes. Et je pensais toujours à notre grand et cher Verhaeren... En sa robe de joyaux morts, Que solennise L'heure de pourpre au terne horizon, Le eadavre de ma raison Flotte sur la Tamise... Comme il avait vu le Fleuve et la Ville ! Londres est unique. Dans ses parcs et ses squares règne un silence et une mélancolie contrastant avec le bruit de la CITY, des artères de travail et de satîu: commerciale. La lumière est ici décomposée à l'infini par des nuages capricieux et changeants, translucides ou opaques par des averses, des pluies fines et longues. Ici mieux que partout ailleurs, il semble que la Beauté va nous accueillir,un lys immaculé à la main. Hélas, l'on comprend mieux et l'on subit plus facilement encore la misère et la maladie. Certes, à un certain degré de société, tous les peuples se ressemblent ; mais combien le laborieux, le pauvre est différent ici. C'est le pays de la souffrance comme c'est d'autre part le pays du luxe et des plaisirs d'or. La classe moyenne semble'étouffée dans ces deux formidables pinces sociales : l'aristocratie et le peuple. Et nous sommes bien ici dans la ville formidable. Verhaeren l'avait mieux que personne comprise et aimée. Au plus fort de la crise morale qu'il traversa, il connut Londres hallucinée. Celui qui a longtemps vécu à Londres doit connaître la neurasthénie particulière, la fièvre qui vous prend parfois et vous couche vaincu. J'ai appris ici le sens de ces épouvan-ventables mots : la misère et la maladie. L'atmosphère est splendide; jamais je n'ai vu une lumière aussi subtile, des tons aussi précieux. Mais il fait lourd et nostalgique dans la ville tentaculaire. Il y a des jours où l'air semble du plomb qui vous reste au fond des poumons. Il y a des jours de pluies torrentielles où la sueur et la fièvre terrassent les plus robustes. Le spleen règne, son domaine s'étend à l'infini comme la villes'étendvers l'horizon. La foule anonyme,se relrouve également,é-norme avec ses instincts primitifs, et comme contraste vous découvrez presque à chaque pas l'homme cultivé, raffiné jusqu'à sentir la décadence. Les habitants de cette cité où vivent des millions d'êtres humains, sont profondément INDIVIDUALISTES. Ils sont aussi des traditionalistes conservant avec jalousie de vieilles habitudes. Cela a un peu choqué nos esprits latins mais ne nous a pas empêché de nous rapprocher d'un peuple au passé splendide et au présent d'énergie et de vouloir. Lien séculaire entre l'Angleterre ; et la France, la Belgique vient de prouver encore toute l'importance de son existence autonome pendant ces années où l'Occident plus que jamais retrouve sa conscience et sa personnalité. Charles C0NRARDY. Ne jetez pas ce journal après l'avoir lu : envoyez-le sous bande affranchie d'un demi-cent à l'Hôtel | Suisse, à Maestricht, pour les Evacués. AU JOUR LE JOUR ———— VERS LA PAIX | Lundi dernier, on a proelamé j _J¥" —s* la république tchèque à Prague, aux cris de « Vive Wilson ». Les tramways de la ville étaient pa-voisés aux couleurs américaines et l'on a donné le nom de l'illustre président à quelques artères importantes de la capitale de la Bohême libérée. Dans quelques jours, des scènes identiques se dérouleront en Croa-tia et des télégrammes de Budapesth nous affirment que la proclamation de l'indépendance hongroise s'est faite également aux cris de «Vive Washington!». Enfin, comme le cabinet viennois parlant au nom des Allemands d'Autriche, vient d'envoyer à Lansing an télégramme de supplication, il faut con-sater que pour la première fois depuis 300 ans les peuples d'Autriche et de Hongrie sont d'aceord sur un point, à savoir que le salut ne peut leur venir que des Etats-Unis. Pour qui se souvient du dédain que les gens « nés » en Autriche comme en Hongrie, affichaient à l'égard des marchands de cochon de l'autre côté de l'Atlantique, il y a là un revirement fort réjouissant, et il est plaisant de voir les ; « peuples fidèles » réunis sous la couronne ! des Habsbourg mendier la paix, la liberté et quelques grains pour subsister à la grande et forte démocratie américaine. Il est done entendu que c'est l'Amérique, au dire des Autrichiens, qui doit venir enseigner la liberté aux peuples serfs de Charles de Habsbourg. Il y a là quelque exagération. Les premières leçons ont été données aux Austro-Hongrois par les soldats du droit, qui étaient tous de bons Européens. Je crois bien que le premier professeur était serbe, et s'appelait Putnik ; il donnait ses leçons à coups de trique, et il serait surprenant que ses élèves danubiens l'eussent déjà oublié ! Les Américains ne sont venus que compléter la démonstration. Mais il ne faut pas pour cela oublier le service immense que les Serbes, toujours prêts à se sacrifier, toujours allants et aujourd'hui plus résolus que jamais, ont rendu à la libération des peuples autrichiens. Si un jour la Kaernt-nerstrasse de Vienne doit s'appeler la rue Wilson, il faudra débaptiser la Potiorek Gasse et l'appeler, lui donner le nom de l'illustre et défunt voïvode serbe. En attendant, les Autrichiens et las Allemands, suant l'angoisse et l'inquiétude, attendant, prosternés et humbles, que les délibération de l'Entente aient pris fin. Nous n'en connaissons pas encore le résultat mais nous savons bien que les dirigeants alliés comptent suivre le conseil qu'en un jour de franchise Bethmann-Hollweg donna à son peuple : «Ne faisons plus de sentimentalité ». Pour l'Autriche et pour la Turquie, les conditions d'ar-mistiee et de paix sont données par la situation actuelle, qui est très simple. L'une et l'autre ont capitulé, se sont rendues à merci. Il est donc évident qu'on va leur faire les mêmes conditions que l'on a faites aux Bulgares, et l'on verra les Autrichiens et les Turcs sauter dessus, et remercier respectivement G-ott et Allah de ne les avoir pas faites plus dures. Pour les Allemands, c'est une autre affaire. L'Allemagne n'a pas — pas encore — capitulé et même elle résista encore très durement sur le front ouest, précisément pour obtenir à la dernière minute un traitement plus honorable que ses alliées. Il faudra tenir compte de cela. Il faudra tenir compte aussi du cri profondément émouvant poussé par les victimes françaises et belges de l'occupation ennemie. Les Alliés non seulement veulent empêeher, comme c'est leur droit et leur devoir, l'Allemand de refaire la guerre d'ici longtemps, mais ils veulent aussi le foreer à payer dans la mesure du possible le tort qu'il a causé. C'est pourquoi on sera bien obligé d'envisager à Paris des mesures très dures, très sévères, et d'où l'astuce et la mauvaise foi du Boche ne pourront pas le tirer. Aux neutres qui trouveraient — il y en a ■— que les Alliés « abusent », nous conseillons amicalement de relire le traité de Brest-Litovsk, le traité de Bucharest, et de compléter ces fortes lectures, par celle du traité de Francfort ! — R. P. B™"»- Défendront-ils Anvers? LONDRES. — On mande d'Amsterdam, au Daily Telegraph : Le but principal des Allemands, en offrant une résistance aussi forte dans la région voisine de la frontière hollandaise, semble être de couvrir la retraite d'une division en danger d'être coupée dans le saillant formé par la frontière entre Saint-Laurent et Sas-de-Gand. L'ennemi a orga-eisé sa défense derrière le canal au moyen d'un grand nombre de batteries et de mi-nailleuses, ces dernières manœuvrées par des fusiliers marins. Le terrain détrempé trst peu propice à l'avance. Il est devenu évident hier, que la résistance allemande, temporaire sur cette ligne, durera seulement jusqu'à ce que les alliés y augmentent leurs effectifs, augmentation qui se fait déjà sentir. Les arrière-gardes ennemies ont reçu l'ordre de résister jusqu'au bout et ensuite de se reti-ser en Hollande pour y être internées. Il semblerait que les Allemands aient l'intention de défendre Anvers, où ils ont réquisitionné hier tous les objets suscep-tibles^de servir à des usages militaires ; et ils équipent plusieurs nouveaux édifices pour servir d'hôpitaux. LA SPLENDIDE VICTOIRE Les Alliés sont à 4 kilom. de Gand Eecloo, Deynze et Audenaerde sont pris LES ANGLAIS SONT A VALENCIENNES et font 4,000 prisonniers Les Français et les Américains sont maîtres de la forêt d'Argonne LES SERBES SONT H BELGRADE La Serbie est entièrement libérée L'ARMISTICE CONCLU AVEC L'AUTRICHE La Victoire en Flandre i LONDRES, 2. — Reuter officiel : Les opérations commencées le 31 octobre par le groupe d'armées des Flandres ont continué avec succès le 1 novembre. Au sud de la 2e armée anglaise, nous avons rejeté l'ennemi sur l'Escaut prenant Anseghem, Tieghem, Caster et Elseghem. Le 2e armée anglaise, a la fin du 1er jour, avait fait 900 prisonniers et pris 3 canons. Au centre, les armées franco-américaines, après avoir pris les hauteurs énergiquernent défendues entre la Lys et l'Escaut, ont progressé jusqu'au fleuve î entre Melden et Eecke sur un front ! de 15 km. réalisant en deux jours une i avance de 8 à i6 km. î 19 localités ont été reconquises, no-' tainment Deyn .e, Nazareth, Cruys-h a u 1 e m et A u d e n a e r d è. Jusqu'au soir du 31, les Franco-Amé-ricains ont fait 1,000 prisonniers et pris i 2 batteries entières. | Au nord, l'armée belge a exécuté des j opérations locales. < Les populations délivrées acclament ; leurs libérateurs avec un enthousiasme ï indescriptible. LE HAVRE, 2. — Officiel belge : A la suite des combats de ces derniers i jours, l'ennemi a abandonné ce matin ses positions sur le canal de dérivation, que * nos troupes ont franchi à l'aube. Au N. du canal de Bruges à Gand, nous avons occupé Eecloo et Waer-schootet porté nos lignes jusqu'au canal de la Lieve. Entre le canal de Bruges à Gand et la Lys, nous avons dépassé M ee rendre, Baervelde et Baerle. LONDRE, 3. — Reuter officiel : L'activité déployée le 31 et le 1er par la 2e armée britannique et par les Américains en Flandre, ont donné des résultats aujourd'hui. Pressé par les armées belges et françaises, l'ennemi a été forcé de battre en retraite en hâte et de se retirer dans la direction du canal de Gand à Terneuzen. A la fin de la journée, les troupes franco-belges ont atteint la ligne Eecloo-Waerschoot-la Lieve. Plus au S. et jusque Somergem, elles ont anvancé jusqu'à 4 km. des abords de Gand. La rive gauche de l'Escaut a été occupée jusque Somergem (N.E. de Gand). Dans les combats de ces trois derniers jours, nos avions, rivalisant de bravoure et en maintenant la maîtrise de l'air, ont mitraillé et bombardé les trou-! pes et les transports ennemis et les communications derrière le front. Nos avions ont abattu de nombreux avions ennemis. De notre corresp. de Flessingue le 2 : Les Allemands ont évacué Selzaeie et font sauter le chemin de fer vers Eecloo. Mille Allemands internés arriveront demain à Flessingue. La reconstitution du port d'Ostende LONDRES. — Les ingénieurs belges ont quitté l'Angleterre aussitôt l'évacuation d'Ostende, pour prendre en mains le travail de reconstitution du port et de la ville. Le gouvernement britannique a établi un comité mixte pour le rapatriement graduel des manufacturiers et des hommes d'affaires belges. Le gros de la population civile ne sera pas rapatrié avant quelque temps. Max, Pirenne et Frédéricq libérés LE HAVRE, 1. — Le gouvernement belge a reçu de source sûre la nouvelle que le bourgmestre Max est libéré mais qu'il doit résider à Goslarprès de Brunswick. Les professeurs Pirenne et Frédéricq , peuvent rentrer en Belgique. ——-n— Valenciennes aux Anglais 4000 prisonniers LONDRES, 2. — Reuter officiel soir : La bataille d'hier au S. de Valenciennes a été très violente et a duré jusqu'à ce matin. Sur le front d'attaque de 6 milles beaucoup d'ennemis ont été tués et de nombreuses contre-attaques repoussées; nous avons fait 4,000 prisonniers. Le 17e corps, sous le général Ferguson et le 22e corps sous le général Codley ont gagné du terrain au S. de Valenciennes et ont avancé ce matin en prenant Pré se au. ! Au N. les troupes canadiennes, sous le général Curie, sont entrées après un dur combat dans les quartiers extérieurs de Valenciennes, et ont avancé dans cette ville qui est entièrement en nos mains. LONDRES, 3. — Reuter officiel matin: Les combats locaux ont oontin-6 toute la journée au S. de Valenciennes. Nos troupes ont fait de bons progrès au N. E. de Marly, à l'E. et au N. de Préseau, et capturé la ferme de St-Hubert et une ferme à proximité. A l'E. de Valenciennes, nous tenons Marly et nos détachements sont entrés à St-Saulve. Au cours de ces opérations, nous avons capturé 2 tanks et plusieurs centaines de prisonniers. Dans des opérations locales ce matin à l'O. de Landrecies, nous avons réalisé une nouvelle avance en capturant de nombreux prisonniers. Nos escadrilles ont continué leur travail par un temps beau mais nuageux et nos observateurs ont pu constater les dommages causés à l'ennemi. Nos avions volant à basse" altitude ont bombardé et mitraillé l'ennemi. 15 1/2 tonnes de bombes ont été lancées et plusieurs touches observées sur des voies ferrées. 13 avions ennemis ont été abattus, 7 descendus désemparés et 2 ballons incendiés. 10 de nos machines manquent. Le butin d'octobre PARIS, 3. — Reuter : Le nombre des prisonniers capturés par les Alliés en octobre est de 2,472 officiers et 105,871 hommes ; celui des canons est de 2,064, avec 13,639 mitrailleuses et 193 lance-mines. Le communiqué de Berlin BERLIN, 3. — Wolff officiel : En Flandre, nous avons retiré nos lignes de la Lys conformément au nouveau front de l'Escaut jusque Gand. Au N.-E. d'Audenaerde et près de Tournai, des attaques locales ont été repoussées. — Près et au S. de Valenciennes, l'ennemi a continué ses fortes attaques. Il nous a repoussés jusqu'à Saultain et s'est établi à nouveau dans Preseau. Nous nous sommes maintenus à Villers-Pol. — A l'O. de Landrecies et à l'O. de Guise, nous avons repoussé des attaques. — Une pénétration des Américains à l'O. de la Meuse nous a obligés à retirer notre front entre l'Aisne et Champigneulles sur la ligne 4 Champs-Buzancy. Des combats sur l'avant-terrain se sont développés hier à l'O. de la Meuse où l'ennemi a gagné quelque terrain au-delà de Villers-devant-Dun. — Forts combats d'avant-terrain à. l'O. de la Moselle. Commémoration Juive LONDRES, 1. — Bur. de corr. juif : Ce 2 nov. dans toute la Grande-Bretagne des services religieux seront célébrés pour commémorer le premier anniversaire de la déclaration de M. Balfour en faveur de la Palestine juive. Une magnifique victoire les Alliés maîtres de la forêt d'Argonne PARIS, 2. — Havas officiel 11 h. soir : Les attaques d'hier et ce matin, magnifiquement effectuées par notre quatrième armée sur le front de l'Aisne, en même temps que l'attaque victorieuse des Américains entre l'Argonne et la Meuse, ont forcé les Allemands à la retraite dans la forêt de l'Argonne. Nos troupes, bousculant l'arrière-garde ennemie qui tentait par une résistance acharnée de ralentir notre avance, ont fait d'important progrès sur tout le front d'attaque. Sur l'aile gauche nous avons pris Semuy et avancé nos lignes jusqu'à la rive sud du canal des Ardennes où elles s'appuient sur un front de 2 km. de Semuy à Weuville-et-Day. Plus au S. nous avons atteint les quartiers extérieurs d'Alleux, de Quatre-Champs et de La-Croix-au-Bois, après avoir emporté le bois de Vandy et le village de B a 11 a y en dépit de la résistance ennemie. Sur l'aile droite, nous avons pris L o n-givé et Primat. Au N. de ce dernier village nos troupes, poussant de l'autre côté de Chènepatte en dépit des difficultés de la forêt d'Argonne, continuent à poursuivre vigoureusement l'ennemi qui recule en abandonnant un matériel considérable. Les fortes contre-attaques des Allemands surtout dans la région de Semuy ont été repoussées et nous ont mis en état de faire à nouveau plusieurs centaines de prisonniers. PARIS, 3. — Havas officiel 2 heures : Entre l'Oise et la Serre, un coup de main dans les positions ennemies au N. de Pargny-les-Bois, nous a permis de faire des prisonniers. Sur le front de l'Aisne, notre infan-fanterie a réalisé au cours de la nuit une progression nouvelle. Nous avons pris La-Croix-au-Bois et Livry. La résistance ennemie s'est fortement accrue notamment en forêt d'Argonne. Au matériel abandonné par les Allemands et déjà mentionné il faut ajouter 14 canons dont 7 de gros calibre. Le nombre de nos prisonniers dans cett' région dépasse les 2,000. LONDRES, 3. — Reuter offic. am£ Notre première armée a continué-'" avance en brisant la résistance en'If* Elle s'est emparée des villar ?e Champigneulle, Beffu, homme, Verpel, Sivry, Bancy' Villers-devant-Dun, B r J e n a ^ et Clery-le-Petit. ,, Le nombre de nos prisont^., ?pas!e les 4,000, dont 4 corr' , ,s bataillon avec leurs états-' L ennemi a en outre abandon fig^ande quantité de matériel, par'A ca~ nons et une cent*1 Voleuses. Nous avon&f: , batte" rie complète avec c. ' ^ , chev^ux-Dans les opératicf Jcux derniers jours en F)tr' ' ? ordres du roi Albert, n£W JÇ «vancé d'environ 10 mil ' °T" oé la rivp nr, .e 1 Escaut en capturant plusieurs^1"68 de prisonniers- L'armir^ conc^,. avec l'Autriche Vipr* 3" ~ Corr- bur officiel : o,"" front italien, nos troupes ont *3 hostilités à la suite de la con-1 de l'armistice. La publication des '"ions suivra. C0'

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