Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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11 januari 1918
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s.n. 1918, 11 Januari. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xs5j961t2h/
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4* Année —ii i ' 'i i i i "TTTrni M. 139. Diracieur-g-'ondateur ; François Oiyff. Vendredi 11 Janv. 1918. Les Nouvelles ABONNEM ENTS : Hollande: 1 florin par mois 2.50 U. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction: il Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 18- Téiéph. 2787 | Wilhelminasingel 27 HRtS 'T 1 I»l^nr. "V i"Tt—— iWW'i l II II»———>l'Il 'il i"i"ir I I—Il IMMIII' Il I mIII»—IlII II l tu ilHI HHMIII WMiMI Tng~7T IIIIII1IT 'illT|' ^~rTnrrW—Tïirii iimUlPWl mi^——■■n ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait MMBBnraBTliTiiiiiiiii'iii i iirimm— n i ni1 ii i LES NOUVELLES DU JOUR — Le message du président Wilson constitue* une admirable mise au point des buts de guerre de l'Entente. C'est le credo de tous tes Alliés, le bréviaire de nos idées les meilleures eu ce qui concerne la paix future. Gravons-nous tous ces paroles dans la mémoire et la victoire sera inébranlable ^nchaînée au char de nos destinées. Ce message a fait une impression considérable aux Etats-Unis. Il aura, comme le discours de jLJoyd George un retentissement mondial et Il -est certain qu'il ébranlera les consciences jusqu'au fond des empires centraux. Il constitue de la sorte un acte historique d'une grande portée. 1 — A Brest-Litovsk aussi, les Allemands en ressentiront le contre-coup. Les idées , clakçs, jours, s'imposent irréslsti- blemeiïïaux masses. Les Russes se senti-ront plus forts dans leurs revendications au cours des pourparlers que les Centraux ^viennent d'avoir l'habileté de renouer. Une séance plénière à laquelle Trotsky s'est assis au milieu de Kuhlmann et de Czernin a eu lieu hier. — La Suède a désigné un ambassadeur près la république de Finlande. La France a choisi un chargé d'affaires près la république d'Ukraine. C'est la première reconnaissance officielle du démembrement de la Russie. — Les Allemands viennent de couler à nouveau un navire hôpital anglais. C'est le 7e contre lequel ils perpétuent délibérément le même crime de lèse-humanité. Heureusement cette fois tous les blessés ont pu être sauvés. — En Portugal, le " Vasco de Gama,, après une tentative de mutinerie sans issue, s'est rendu aux troupes gouvernementales. — Une conférence-générale des chefs socialistes des pays alliés va être convoquée li Londres pour le 20 février. GRENADES A MAIN Le bouffon du Kaiser Dans le drame atroce de la guerre actuelle, les figures qui font sourire sont trop rares _ pour que nous ne retenions pas, au passage, celle du bouffon de Guillaume II, personnage extraordinaire, grimaçant et grotesque telle une gargouille de cathédrale, que nous avons découvert, à notre grand étonnement, dans le recueil des lettres pastorales, discours et allocutions de notre admirable cardinal Mercier. Le bouffon est là, non pas dans un coin obscur, mais en pleine lumière, dans cette lettre magnifique d'indignation et d'impitoyable logique " A l'Episcopat d'Allemagne et d'Autriche „ à laquelle les princes de l'Eglise allemande n'ont jamais eu le courage et la loyauté de répondre. Pendant de longs siècles, à toiites les cours de l'Europe, le bouffon a eu sa place. D'ordinaire le fou du roi ne manquait pas d'esprit. Sous l'habit, orné des grelots de la folie, se cachait quelque fois un sage. Et puis le personnage s'était éclipsé, l'usage de tolérer de tels discours de vérités parmi les courtisans avait passé, comme tant de vieilles modes. ' Passé! Tout le monde le croyait. Mais non, , à la cour d'Allemagne un bouffon était resté. ; Nous aurions ignoré éternellement son nom, ' si ic GraYid Cardinal ne l'avait mis en vedette un jour. Dès les premiers jours du fatal mois d'Août 1914, un homme de l'entourage du Kaiser adressait au cardinal archevêque de Malines un télégramme où il le suppliait, pour l'amour de Dieu.. Faut-il dire et répéter l'objet de ce télégramme ? Eh oui ! Car vous ne me croiriez jamais, et moi-même j'aurais été incrédule si je n'avais eu pour garant la parole de celui qui est l'honneur incarné, l'honneur delà Belgique. Et bien le télégramme suppliait le cardinal " de protéger les soldats allemands çoutre les tortures que nos compatriotes étaient supposés leur infliger. „ Ainsi pendant ces jours d'août 1914, pendant que l'armée allemande commettait à Battice, à Visé, à Bewieau, à Herve et ailleurs les crimes qui seront sa honte éternelle, le bouffon du Kaiser osait ce télégramme où le grotesque le dispute à l'odieux. Vous demandez son nom ? Il est tout au long dans la lettre que je vous ai signalée. Le cardinal l'a nommé avec tous ses titres. Il l'a trainé impitoyablement au grand jour de la publicité universelle. Le bouffon de l'Empereur, c'est Don lide-fons Herwegen, abbé de Maria-Laach. Je suis désolé, pour le bon renom catholi que, que le fou du Kaiser porte un habit qui voisine presque avec la pourpre, mais je ne peux pa^ feuler devant la vérité. Car voyez la suite. Tandis que s'allumaient les incendies de l'invasion et que le sang belge coulait à flots, versé par les soldats doublés de bourreaux, le bouffon impitoyable continuai! la rédaction de ces fameux télégrammes. Le 11 août, il transmettait à Malines cette déclaration : " Je suis informé, de première source que l'ordre formel a été donné aux soldats allemands, par l'autorité militaire, d'épar gner Les innocents. „ Retenez cette date du 11 août. L'ordre d'épargner les innocents ! Aussitôt les sou venirs s'évoquent épouvantables. Le sac de Monceau-sur-Sambre est du 22 août ;* les massacres d'Aerschot du 19; ceux de Lou vain des 25, 26 et 27 ! Dom Ildefons continue la rédaction de sa note : " Quant au fait très déplorable, que même des prêtres ont perdu la vie, je me permets de signaler à l'attention de Votre Eininehce que, ces derniers jours, les habit: des prêtres et des moines sont devenu; l'objet de soupçons et de scandales, depuû que des espions " français „ se sont servis de l'habit ecclésiastique et même du cos turne des religieuses pour déguiser leun intentions hostiles. „ Le bouffon du Kaiser eut été dans h vérité si, au lieu de mettre espions fran çais, il avait écrit : " espions allemands „. Quant on écrira l'histoire de 1 invasiot bnche en Belgique, il faudra réunir en ut chapitre spécial, quelques centaines derfait: authentiques qui attesteront que les aile mands ont fait de ces déguisements leui habitude favorite. Les espions allemands, déguisés en prê jS et en religieux, ont pullulé en Belgi que. Us se sont rencontrés, nous ont afîir mé des personnes dignes de foi, jusqu< dans les prisons, pour surprendre les aveu; des condamnés à mort. Ils ont abusé di sacrilège jusqu'à faire de la confession ut moyen d'espionnage courant. Nous ignorons ce qu'est devenu, en ce; derniers mois, Dom Ildefons. En tous ca: il semble avoir renoncé à la rédaction di ces ridicules télégrammes... Il est probabli qu'il est toujours nanti de la faveur impé riale. Peut-être le retrouverons-nous quel que jour, grâce aux très hautes relation: qui le protègent, dans un poste très élevé Il semble tout désigné pour remplacer ui von Bettinger, qui a chassé de ses église: l'image de Jeanne d'Arc pareeque française et qui sait un von Hartman, qui osai envoyer von Bissing au cardinal Merciei avec une lettre, chaleureuse de recomman dation. Le bouffon du Kaiser peut avoir toute! les ambitions ! - PHILIPPE LENCLUD. Peux Socialistes italiens Turati et Musolini Place du Dôme, à Milan, au sommet d'une haute maison de rapport, voisine de la galerie Victor-Emmanuel, je sonne à une porte sut laquelle on lit, en lettres rouges : " La Critica Sociale „. C'est là qu'habite Turati, qui passe pour être le chef des socialistes dits officiels, ainsi appelés, sans doute, parce qu'ils contre-carent tout ce qui est d'initiative gouvernementale— ô ironie des mots! Un grand studio encombré de -livres, de brochures. Par une large baie, on aperçoit la forêt des pinacles, des gables, des clochetons, des gargouilles de la cathédrale, morne sous la pluie glacée, et la poursuite, le cercle sans fin des tramways autour de la place. On se remémore le vers du poète de "Sagesse,, : " J'en suis de ce fcirque effaré... „ Le tintamare des sonneries, la vaste rumeur des conversations, du piétinement, des cris sous les arcades et dans la galerie, toute cette urbaine symphonie faite à souhait pour ravir l'oreille des futuristes, nous parvient assourdie. Turati nous reçoit en coup de vent (il part pour Rome dans une heure), mais avec affabilité. En vingt minutes d'une conversation, menée avec une vivacité toute italiene, nous trouvons évidemment des raisons de heurt plutôt que des points de rapprochement. Mais il y a prof it, pour un socialiste belge, à causer avec un tel homme, chez qui on sent, malgré la tyrannique discipline marxiste, une intelligence vive, déliée, du cœur et un idéalisme forcené. Le malheur est qu'il est débordé par les Lazzari, les da Giovanni, par l'ignoble surenchère démagogique. Turati m'apparaît un peu comme leKerensky de ces maximalistes italiens que sont les rédacteurs de 1' " Avanti „ ^et certains agitateurs du Parti dont l'action a été des plus néfastes et explique en une large mesure le désastre de fin octobre. Je ne viens pas lui demander une interview. " D'ailleurs, me dit-il ironiquement, je ne puis rien vous dire. Depuis hier, nous avons un bâillon sur la bou-1 che. „ Allusion à la proclamation de l'état de siège dans la Lombardie. Je demande pourtant au directeur de la "Critica Sociale,, s'il est exact que devant l'in-: vasion les socialistes officiels ont changé : d'attitude et affirmé la nécessité de faire bloc 1 devant l'étranger, par devoir de défense nationale. C'est tout au moins ce qu'il a fait, dans un article de sa revue, lui, Turati, en compa-: gnie de Trêves. Celui-ci peut se frapper la poitrine avec cohtrition. Une phrase malheureuse ; qu'il a prononcée à Montecitorio, en septem-; bre : " L'hiver prochain, plus un soldat dans : les tranchées ! „ exerça une influence déplo- • rable sur le moral du front et de l^arrière. '• Turati reconnaît bien volontiers que, de-! vant le fait de l'invasion, la défense du ter-» ritoire, du foyep menacé, est chez le soldat ■ comme un réflexe naturel. " Voyez, me dit-1 il, il se bat maintenant comme un lion. „ C'est fort bien, mais on m'assure que Laz-1 zari, Morgari, les zimmerwaldiens de ■ " l'Avanti „ ne l'entendent pas de la sorte et qu'ils ont discrètement " tâpé sur les ongles " 1 à Turati et Treves, à la suite de l'article de ♦ , ' 1 la " Critica Sociale, „ où l'on fait, d'après 5 eux, du "socjalisme de salon.... Turati dit en termes émouvants son horreur de la guerre. Comment ne pas l'ecouter en silence? Mats je sursaute epand il proclame • " Pour finir la guerre, pour l'écourter d'un ■ jour, pour empêcher ici le fasse une vic- • time de plus, je nranierâis à n'importe qui, : au diable, au pape, à Rotschild. " On voit : qu'il relègue au second plan le question de 1 savoir comment et par quelle paix elle finira. 1 Nous reparlons de Stockholm. Je lui montre quç les organisateurs, les initiateurs de la conférence, un Vliegen et un Troelstra, ne sont^ même pas d'accord entre eux sur la mise à l'ordre du jour du problème des responsabilités. Turati est bien près d'être d'accord avec le second : " Pourquoi vous attarder à tout ce moralisme, à tout cet " éthicismc „ ? s'écrie-t-il. Si nous allons à Stockholm, ce n'est point pour nous disputer, pour nous chamailler, mais pour faire oeuvre pratique. „ Je comprends bien : pour faire finir la t guerre le pius tôt possible, mais comment? • Chez Turati, ce n'est point poncepilatisme, ■ mais immense pitié pour toutes les souf. frances qu'endure la pauvre humanité. Mais '< chez les Borgberg et autres Scheidemann? Av«c Musolini c'est un tout autre langage. Comme Bissolati, comme de Ambris, comme Battisti et Corridoni, morts tous deux de la morts des h ros, il représente le socialisme national, le socialisme des patriotes. J'ai revu avec émotion ce jeune professeur originaire de la Romagne rouge, pays d'hommes énergiques. Il est l'homme des foules. Après avoir rédigé pendant quelques années, avec Battisti, le journal socialiste de Trente il vint à Milan, Il siégeait à l'extrême» gauche du Parti socialiste, hostile à l'action parlementaire, au réformisme, qu'il fit même condamner au congrès de Reg-gio-Emilia. A la suite de ce congrès, il prit la direction de 1' „ Avanti ". II dévait l'abandonner avec fracas en octobre 1914, pour fonder le „ Popolo d'italia ". Il fut, avec d'Annunzio, l'un des artisans les plus énergiques de l'intervention italienne. Il a payé, comme Bissolati, de sa personne : au mont Sabatino, il reçut quinze éclats d'obus dans le corps. Aujourd'hui, il marche péniblement, en s'aidant d'une canne. Quelle âme de flamme on sent arder derrière ces yeux fiévreux, dans ce jeune corps robuste, tordu par la douleur l... Benito Musolini mène à (a fois la lutte, une lutte impitoyable, contre ses anciens amis du Parti socialiste officiel et contre les milieux parlementaires et gouvernementaux dont les " combinazzioni „ l'irritent et auxquels il reproche une conception trop bureaucratique de la guerre. Ce n'est pas lui que laisse indifférent le point de savoir comment finira l'universelle tragédie. LOUIS P1ÉRARD. L'" Homme Libre Nouvelles du Pays Le remaniement ministériel Le " Temps „ s'exprime comme suit au sujet du remaniement partiel du ministère belge : Ce remaniement-ministériel est maintenant officiel , et il comporte de nouvelles attributions assez importantes. M. de Broque-ville, chef du cabinet, prend le portefeuille de ministre de la reconstitution nationale; M. Paul Hymans, qui avait créé le département des affaires économiques, devient ministre des affaires étrangères, M. Poullet, ministre des sciences et des arts, tout en restant titulaire de ce département, assume également la direction des affaires économiques; enfin, M. Brunet, député socialiste de Charleroi, devient ministre sans portefeuille, membre du cabinet. En même temps, il est créa trois comités spéciaux pour l'examen des questions relatives à l'armée, à la reconstitution économique du pays et aux mesures législatives nécessitées par la guerre et i'après-guerre. Le remaniement partiel auquel il a été procédé sera très bien accueilli par l'opinion belge, en ce sens que, par l'élargissement de la collaboration active des deux partis de gauche, le cabinet belge prend un caractère plus précis de gouvernement vraiment national, s'appuyant sur l étroite, union patriotique des partis. La nomination de M. Paul Hymans comme ministre des affaires étrangères emprunte à la personnalité même du nouveau titulaire de ce département essentiel un réel intérêt. M. Paul Hymans n'est pas seulement le leader du parti libéral belge, dont l'autorité s'est affirmée pendant nombre d'années comme chef de l'opposition libérale au Parlement : il est, par l'étendue de sa culture, un rare don d'éloquence et un sens profond des problèmes politiques, une des personnalités les plus éminentes de la Belgique contemporaine. Nommé ministre d'Etat aux premiers jours de la guerre, il fut, pendant deux années, ministre de Belgique à Londres, et rendit dans ce poste, si important dans les circonstances actuelles, les plus grands services à la cause de son pays. Au mois d'août dernier, quand fut créé le ministère des affaires-économiques, il fut rappelé au Havre pour présider à son organisation. Au ministère des affaires étrangères, M. Paul Hymans, très au courant des questions si complexes de la politique internationale, se trouvera en mesure de servir sa patrie dans la plénitude de ses qualités d'intelligence et de caractère. Le "Temps,, publie ensuite les déclarations faites par M. Paul Hymans lui-même et et que nous avons déjà fait connaître à nos lecteurs. Une nouvelle invasion en Flandre De notre correspondant : L© nombre d'Allemands çtui ont envahi la l'iandre est tel que la population a décuplé. Partout, c'est une vrai© f;,urmiliè-re.ho nombre des soldats à loger par l'habitant est déterminé par la dimension, des habitations. Les habitations ouvrières en compte 5 ou 6, iefa bourgeoises* jusque 20 ou 2 ), mais tout le monde en a. A Selzaete, il y a une dizajne de milliers d'hommes, à Moerfceke 8 à 12.000, à Assenede 7000 et ainsi d© euitâ sui I vant rimpfjTtaasco de la localité. L*es soldats font ccjustemmieiat de l'a musique. Les fifres sont inlassables et les eimba-les intarissables. A BRUXELLES Au Conseil communal Le Conseil communal vient de perdre coup sur coup deux de ses membres : MM. J.-B.Des-met, décédé mercredi, et G.Moons, mort jeudi matin. M. Desmet siégeait parmi la gauche socialiste et, dans ces derniers temps, avait surtout consacré son activité à la direction de la cantine populaire de la rue du Vautour, où sa perte sera vivement ressentie. Il était né en 1853 et avait été parmi les premiers organisateurs du parti ouvrier bruxellois. M. Moons siégeait à droite. Sa disparition réduit à quatre4e nombre des conseillers conservateurs. Ancien négociant très connu dans le bas de la ville, il n'avait jamais été compté parmi les politiciens actifs, 11 présidait, à la Chambre de commerce de Bruxelles,la Chambre syndicale de la chaussure. Le défunt était âgé de 68 ans. t * Aux Restaurants Bruxellois Le conseil d'administration des Restaurants bruxellois vient de prendre une décision qui aura pour conséquence d'augmenter, dans des proportions considérables, les charges que l'oeuvre fait peser sur les pouvoirs publics. Cette mesure a été prise qu'en raison des difficultés de ravitaillement pour une masse aussi considérable de " dîneurs „ que celle qu'il s'agit de servir et que l'importance du capital investi déjà par les communes, n'est parvenu à atténuer qne dans une certaine proportions. Le coût du dîner, qui était fixé jusqu'à présent à fr. 1.20, va être porté à ir. 1.65. Toutefois, les bénéficiaires ne supporteront pas cette hausse et continueront, comme par le passé, à payer fr. 0.65. La différence, soit 1 fr., par personne et par jour, sera supportée par les administrations communales et par le Comité National. Les caisses communales, qui -intervenaient pour fr. 0.25 par repas, paieront désormais fr. 0.40, et le Comité National doublera son intervention, laquelle, de fr. 0.30, sera portée à fr. 0.60, A SAÏNÏ GILLES Les comptes communaux pour l'année 1916 accusent un résultat général se traduisant par 11,442,000 frs de recettes et 9,615,000 frs de dépenses,d'où un boni de 1,608,000 frs provenant du fait que près de 3,250,000 frs furent encaissés par les emprunts. Cette dernière somme alla en partie aux dépenses de guerre services de secours et d'alimentation, ainsi qu'aux services d'approvisionnements. La police des moeurs, des amendes diverses, en absorbèrent environ 300,000 frs. Mais l'ordinaire est en déficit. Alôrs que le mali fut prévu au budget pour 1 million 675,000 frs, il ne"s'éleva en réalité qu'à un million à peine. La chose provient de ce que plusieurs dépenses importantes purent être réduites assez sensiblement. Les recettes pour ordre se clôturèrent avec 2,600,000 fr. et les dépenses avec 384,000 frs. A CUREGHEM-ANDERLECHT M. Crickx, échevin, ff. de bourgmestrej remis d'une légère indisposition a présidé une séance du conseil communal jeudi soir. On approuve la vérification de la caisse communale pour le dernier trimestre de l'année écoulée. Des crédits supplémentaires sont octroyés au bureau de bienfaisance, ainsi qu'à l'œuvre de la Goutte du lait. On approuve aussi un crédit de 15.000 fr. destiné à couvrir les dépenses occassionnées par la constitution d'un stock de sabots. La commune fera éventuellement distribuer desga-1 loches à la jeunesse scolaire. A ANVERS Etat civil de décembre. — Pendant le mois dernier, on a enregistré 74 naissances du sexe masculin et 62 du sexe féminin, soit au total 136; 190 décès du sexe masculin et 175 du sexe féminin, soit au total 365: 137 mariages. Nous apprenous le décès de Mme Louise Bosmans, veuve de M, l'avocat Victor Wou-ter et de M. l'avocat Henry Caroly, mère l'ancien vice-président du tribunal de première instance d'Avers, M. l'avocat Georges Caroly. > , A LIEGE A la Cour d'Assises — Un sieur Louis Taillaud, 29 ans, demeurant à Villers-le-Bouillet, comparaîtra devant les prochaines assises, prévenu d'avoir à Ampsin, avec deux complices restés inconnus, la nuit du 20 au 21 juin, commis un v*bl à l'aide d'escalade, d'effraction et de violences au préjudice du fermier Heller. Le montant du vol est de 12.000 francs. Me de Rasquinet défendra l'accusé. Me Lebeau soutiendra les intérêts de la partie civile. Le crime de Marneffe. — Le sieur Lapis Bertrand, 24 ans, accusé d'avoir tué sa soeur Odile à coups de fusil, ne comparaîtra pas devant les prochaines assises. L'accusé a été examiné au point de vue mental par trois médecins qui ont déposé leur rapport. Néanmoins, le parquet vient de prier M. le docteur Francotte d'examiner l'accusé s nouveau. A STAVELOT Mort du juge Dufays M. le juge de paix Louis Dufays est mort les jours derniers accidentellement. En descendant à sa cave sans lumière — puisque nous n'avons plus rien pour nom éclairer — il a fait une chute si malheureuse qu'elle a entraîné la mort. M. le juge Dufays était âgé d'une cinquantaine d'années. Il était unanimement estimé et aimé et sa disparition, dans ces durs moments, sera vivement regrettée.

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