Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 28 Juni. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/416sx65d3b/
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4e Année — N° 307 BéÉctieiî â Adîiiinisfratior Tur.fm.arkt 31 & 31a La Heye - Téiéph.2U Bureau à Maastricht : W i H i (f I m i n a s i n g e i 2 7 FRANÇÛiS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Vendredi 28 Juin 1918 5 ceints le sns&iB^ér© ABONNEMENTS : , 1 florin par mois Hollande „ 2.oO fl. par3inoiS i tranger : port en sus ' ANNONCES: La ligne : 15 C. en 4 e page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht ®n août 1914 ..aaam-tv- rejggg*; -, POUR NOS INVINCIBLES Une oeuvre splendide Nous vous avons décrit hier, trop brièvement, le magnifique hôtel qui reçoit à Rotterdam nos évadés belges venant de l'Allemagne ou des pays envahis. Il nous reste à vous dire comment les évadés sont reçu dans ce " Havre de grâce „ néerlandais. Vous verrez que le contenu vaut le contenant et que l'accueil est remarquable à tous points de vue autant que les bâtiments qui en constituent le moyen et le décor. L'évadé sollicitant l'hospitalité est introduit immédiatement au petit bureau, bourdonnant d'une incessante activité, où se tiennent les deux sous-officiers belges dont nous vous avons cité les noms hier : adjudant Rohart et maréchal des logis Bruneel. Ceux-ci lui font subir un interrogatoire d'identité, bref mais serré, puis la sincérité des déclarations reçues étani établie, ils envoient le nouveau venu ai hoofdmeester de l'hôtel, qui l'inscrit aussitôt parmi ses " clients JLe tour'^esi joué; l'évadé est " hospitalisé Désormais il n'aura plus qu'à se laisser vivre, la terre tournera toute seule pour lui el les aliments, si pas les aliouettes, lui tomberont dans la bouche à chaque repas, sans qu'il ait autrement à s'en occuper, 11 fera partie de la joyeuse phalange des libérés et y deviendra du coup l'ami de tous, le " frère „ en confiance et en égalité. 11 n'y aura pas une installation dans l'hôtel dont il n'aura, au même titre que les autres, l'usage gratuit. Voici, en quelques notes rapidement prises au crayon, les premiers soins corporels et spirituels qui sont dispensés aux évadés aussi longtemps que dure leur séjour à l'établissement. Arrivant à l'hôtel les évadés passent d'abord à la salle de bain où ils subissent un décrassage complet, puis au vestiaire où on les habille de neuf, si nécessaire, des pieds à la tête, puis au réfectoire où ils reçoivent un repas substantiel. Dès le premier jour de leur arrivée, les évadés passent une visite médicale complète et sont vaccinés; si des soins spéciaux leur sont nécessaires, un séjour à l'infirmerie ou à l'hôpital leur est prescrit. Le lever à lieu à 7 h. du matin, le déjeuner à 7 1/2 h., le second dejeuner à 1 h., le dîner, le soir, à 6 h. suivant la mode hollandaise. Ces trois repas se ressentent évidemment du rationnement, en pain notamment, imposé à tous les habitants de la Hollande. Mais Ils sont amplement suffisants, constitués d'aliments de tout premier choix et tels que bien des ménages de gens riches même n'en connaissent plus depuis longtemps. Tous les matins entre 8 et 9 h. or paye aux pensionnaires la rémunératior à laquelle ils ont droit en vertu des dispositions prises par le gouvernemenl belge. Cette rémunération est à la disposition, chaque jour à la même heure, des évadés vivant hors ménage et qui se présentent pour la toucher. Les évadés prennent toutes les semaines, obligatoirement, un bain chaud avec douche. Ils reçoivent tous les vendredis ' du linge propre : chemise, caleçon, chaussettes et essuie-mains. Les objets détériorés sont raccomodés, les chaussettes irréparables sont lavées et étirées et la laine sert à réparer les chaussettes rentrant du lavage. Etant données les restrictions alimentaires actuelles, on distribue aux pensionnaires des jetons en échange desquels ils peuvent se procurer, chaque jour au " Mess „ de l'établissement, une bouteille de lait pasteurisé formant un supplément dans leur alimentation. Les hommes trouvent au vestiaire, toujours abondamment fourni, du linge, des vestons, gilets, pantalons, coiffures et bottines. Ils ont à leur disposition des brosses à bottines et à habits, du cirage, des boutons de toutes sortes, du fil, de la laine, des aiguilles, du papier à lettres. Un cordonnier pour le racommodage des chaussures est attaché aux établissements. Ceux qui ne peuvent se payer une valise à leur départ des établissements reçoivent une boîte en carton pour caser les menus objets qu'ils possèdent et désirent emporter. C'est assez dire la sollicitude qui cherche à tout prévoir, à donner toute satisfaction. Des cartes d'entrées permanentes acquises par l'administration en suite d'un accord spécial conclu avec la direction du Jardin Zoologique, permettent d'organiser des visites du jardin à raison de six entrées par jour ou 180 par mois. Des cartes d'entrée aux cinémas et aux conférences sont également délivrées. Enfin fréquemment sont faites des distributions de cigarettes offertes par des fabricants généreux et patriotes. Pour charmer les longues heures de loisir, après les flâneries en ville et la correspondance à entretenir avec les parents et amis, les évadés ont à leur disposition une bibliothèque bien fournie et différents journaux belges, hollandais et1 alliés. * Un coiffeur, soldat interné est attaché aux établissements, muni du matériel nécessaire fourni par l'administration. _ Du tabac et des cigarettes sont vendues au Mess au prix de gros avec un rabais énorme sur le prix des détaillants. Les évadés y trouvent aussi du chocolat à 3 1/2 cents moins cher par tablette que dans les magasins. Ils peuvent se procurer à la cantine de la bière, des limonades, etc., à un prix très réduit. Il n'est vraiment ainsi aucune nécessité qui n'ait été prévue, aucun désir légitime j et raisonnable qui n'ait été rencontré par la ! direction intelligente et perspicace de ce phalanstère modèle. Les soins que l'on y dispense à nos valeureux compatriotes sont si efficaces au point de vue de la santé, qu'on les voit rapidement se transformer. Les joues se remplissent, les yeux souvent brûlés par la fièvre s'apaisent et s'éclaircissent, les mains s'alourdissent, les poitrines se bombent, les corps se fortifient, les hommes se transforment, se rajeunissent et redeviennent les beaux êtres de force et d'orgueil qu'ils étaient avant cette guerre maudite. Cette résurrection lente et progressive est heureusement favorisée par la chaude atmosphère de cordialité, de sympathie et d'estime mutuelles qui baigne l'établissement. Nulle contrainte en effet ne s'y exerce à aucun moment. La surveillance est sévère — il le faut bien — mais paternelle. La liberté de conscience est scrupuleusement respectée; la chapelle, si calme et claire dans le beau soleil, où l'aumonier Tim-mermans officie avec un admirable dévouement, n'est opiigatoire pour personne. Il n'y a qu'un culte qui soit, imposé : celui de la Patriç torturée et meurtrie dont on ne cesse de prêcher aux évadés, qui,le ressentent profondément, l'amour indéfectible, triomphant et sauveur. ... Mais, nous direz-vous, si une aussi splendide oeuvre existe à Rotterdam, comment se fait-il donc que des évadés se plaignent encore et que leurs rancoeurs se manifestent, des mois après leur départ d'ici, jusque dans les tranchées du front? La réponse est simple, amis lecteurs. L'Hôtel de la Holland Amerika Lyn n'est accessible aux nôtres que depuis ; six mois et les plaintes qui se font jour encore sont relatives à des séjours en Hollande antérieurs à cette accession. Nous avons eu sous les yeux de nombreuses lettres signées d'évadés qui ont passé par Rotterdam en ces derniers mois et qui tous proclament leur reconnaissance inaltérable pour l'hospitalité de-premier ordre qu'ils ont eu le bonheur d'y rencontrer. Nous le disons franchement, l'OEuvre d'hospitalisation a réalisé au profit de ceux qui passent les fils électrisés ou les frontières ennemies un véritable miracle. Elle a rendu, elle rend chaque jour encore, elle rendra jusqu'à la fin de la guerre, des services inestimables à notre pays. Que grâce en soit rendue à ceux qui en assument !a charge absorbande et notamment à M. De Smet, l'industriel gantois bien connu, qui en est l'actif et diligent administrateur ! M. le consul général Van der Heyde, auquel nous exprimions — oh ! fort imparfaitement — notre joie et notre émerveillement, se défendait avec énergie des éloges que nous nous permettions de lui décerner. Mais notre représentant dans la grande métropole hollandaise joint à une naturelle distinction et à une bonté de coeur inépuisable, une trop- grande modestie. Nous avons pu nous assurer que c'est à lui seul à par l'influence de ses hautes relations de famille en Hollande que nous devons la disposition des magnifiques installations ouvertes à nos évadés. Aussi bien M. Van der Heyde nous autorisera-t-il à leur dire ici publiquement un immense merci au nom des Invincibles qui lui doivent une vie nouvelle et toute la magnifique ardeur qu'ils appliqueront un jour — et de quel coeur! — à la reconstitution de la Patrie. François OLYFF. 900,000 Américains en France WASHINGTON, 26. — Reuter : M. Baker a communiqué que 65 à 70 p. c. de 900,000 soldats Américains qui sont en France, prennent effectivement part à la bataille. Au jour le jour Depuis qu'il y a en Allemagne des ministres, et qui parlent, on était habitué à leurs façons oratoires. Mais le discours de M. de Kuhlmann sur les buts de guerre de l'Empire nous semble le modèle du genre. C'est un discours type. Il sonne bien. Il est plein d'assurances vagues et polies. Il est plein de vide, surtout. Au fil de son discours le ministre allemand tape amicalement sur l'épaule branlante de l'Autriche, et dit avec bonté : " Ça ira, ça ira „. Il salue au passage son excomplice Radoslawoff, enfin retiré des affaires, et donne un coup de chapeau aux Turcs. Il n'a pas raté non plus le cliché sur le génial Hindenburg et le non moins génial Ludendorff, et passe avec légèreté sur tout ce que ces deux génies... n'ont pas réalisé. Jusqu'ici, tout va bien. M. de Kuhlmann est extrêmement bien élevé. C'est au Reichstag son originalité. On conçoit qu'il y tienne. Un peu plus tard, le discours "s'élève,,. Du moins, il veut s'élever jusqu'à la grande politique, car ce discours achève de nous présenter M. de Kuhlmann en 1 posture de candidat à & chancellerie im- ' périale. Et il nous sert sa phrase sur les 1 buts de guerre de l'Allemagne. Ah ! cette ■ phrase comme elle était attendue en Aile- ■ magne. Et comme elle aurait pu être ac- ; clamée si M. de Kuhlmann avait voulu, s'il avait osé. Mais au lieu d'oser et de 1 vouloir, il n'a pu que s'incliner devant 1 les directives reçues de Spa. Et alors il est arrivé à un mic-mac effroyable, vague, ^ incompréhensible, et qui fera rire de lui ' dans tous les pays de l'Entente. Quels sont les buts de guerre de l'Allemagne ? ' " Intégrité des • frontières historiques de < l'Empire „. Bon. Si M. de Kuhtmann avait 1 dit le mot " frontières „ .tout court, on eu pu croire qu'il s'agissait des frontièras 1 de juillet 1914 et on aurait dit: " Tiens, * tiens, ils renoncent aux annexions. „ Mais 1 le mot frontières " historiques „ vient tout ' gâter, à dessein d'ailleurs. Où sont-elles, ces. frontières " historiques „ ou plutôt où ne sont-elles pas 7 Les historiens allemands les . étendent non seulement jusqu'à Ostende et jusqu'à Amsterdam, mais encore jusqu'au Brest qui n'est pas Li- < tovsk mais français ; vers l'est, elles vont 1 bien jusqu'en Sibérie et peut-être jus- < qu'en Chine, car on finira toujours par retrouver dans ces pays lointains les des- ' cendants d'un quelconque bâtard d'un 1 quelconque chevalier teutonique et qui : serviront à justifier aux yeux des énervés 1 d'Iéna ou de Gôttingen l'extension de ces ( frontières " historiques „ aux confins du monde habité. Et ce qui est vrai pour l'ouest et l'est, est vrai aussi pour le nord et le sud. Les frontières "historiques,, de l'Allemagne s'étendront aussi facile- j ment jusqu'en Scandinavie et jusqu'à la Méditerrannée. Pourquoi pas ? Ce qui s'est passé en Russie, en Ukraine, en j Finlande et en Roumanie nous garantit l'élasticité extrême de ces frontières-là. Que veut-elle encore, l'Allemagne ? Des ( colonies. Et les mers libres. Des colonies, ] elle en av'ait, et elle n'a rien su en tirer, i La libre circulation sur les mers, elle i l'avait, et elle ne l'a perdue que du jour ; où elle a commencé la guerre. Il va sans < dire qu'une fois la guerre terminée, des i navires allemands pourront naviguer com- i me avant. Mais ce que M. de Kuhlmann < appelle la liberté des mers, ce n'est pas i seulement la liberté d'y naviguer. Avec | les Allemands le mot de liberté signifie i toujours " libeité exclusive pour l'Allema- ( gne d'abùser „. Et lorsqu'on réclame la liberté des mers, on sousentend en Aile- ( magne la prise de possession de Gibraltar, de Malte, de Suez et d'Aden. Simplement. L'Allemagne veut que l'Angleterre se mette bénévolement à sa merci, pour l'abattre déiinitivement dans une , nouvelle guerre ! C'est simple, c'est gentil, et c'est bien combiné. Malheureusement le truc se voit. Ça, c'est fâcheux. Et que dit-il de la Belgique, M. de Kuhlmann ? Exactement rien. Et des territoires occupés de la : France ? Exactement rien. Et de la Serbie, et de l'Italie, et de la Russie — toujours exactement rien. N'empêche qu'il se croit un grand diplomate, plein d'as- j tuce et de finesse. Czernin aussi se croyait ' un diplomate immense.. Et le voilà à la 1 fleur de l'âge réduit à planter ses choux. 1 Pensez à Czernin, M. le Secrétaire d'Etat, avant de l'aller rejoindre. — R. F. Kerensky à Londres ! LONDRES, 26. — Reuter : < M. Kerensky a pris part aujourd'hui à la conférence ouvrière de Londres. Il y a prononcé un discours, dans lequel il a ( dit que le peuple russe se bat contre < toutes les tyrannies. ; LA OESHSTSlEySE OFFENS1WE AUTRBGHIENiBE Les Italiens ont fait au total 18,000 prisonniers et mis 150,000 Autrichiens hors combat Le yrassd dises l^lieiiieS à Iga tête du. srsmsweais goasiferaiemeist esa Sibérie — Le isar assassiné ? — La Conférence de Londres déSaaafe par» eies esgyp gfe théâtre : Her>esisk^ y pre^d ia parole — 5B83 ® ■— ROME, 26. — Stefani officiel : Hier, nos troupes, après avoir conquis totalement la tête de pont du Capo Sile, ont repoussé brillamment les contre-atla-ques énergiques de forts effectifs ennemis. Elles ont fait 8 officiers et 371 soldats prisonniers. Sur le reste du front, duels d'artillerie peu intenses et activité des détachements de patrouille. Entre Mori et Lupio une patrouille italienne a surpris et anéanti un poste avancé autrichien dont les survivants ont ètè capturés. Nos escrdrilles aériennes ont lancé plusieurs tonnes de bombes sur les dépôts de munitions dans la pflaine de Vénètie et sur lejs installations du chemin de fer à Mattazello. 7 avions ennemis ont été abattus. L'aviateur Baracchini a remporté sa 3ime victoire. En nettoyant le champ de bataille, nous avons encore fait quelques centaines de ^prisonniers. Nous avons repris toute l'artillerie et tout le matériel que no'us avions dû céder à l'ennemi. "> La quantité d'armes et de matériel autrichiens demeurés entre nos mains est ! énorme et ne pourra être établie qu'après un long travail de dénombrement. Tous les artilleurs ont fait preuve d'une grande bravoure au cours des batailles. Le 2e régiment et le 105e groupe d'artilleurs méritent une citation particulière.Les italiens sont au delà de leurs positions du 1.5 Jrr.\ LONDRES, 26. — Reufer : Les Italiens ont avancé dans la région du Monte ûrappa d'un mille sur un front de 500 yards au delà de la ligne qu'ils avaient évacuées le 15 juin. Les pertes des Autrichiens sont évaluées par l'ètat-major italien à 150,000 hommes au moins. Le nombre des prisonniers fait par" les Italiens dépasse actuellement 18,000 et augmente encore continuellement. Le Communiqué de Vienne VIENNE, 26. — Corr. bur. offici 1 : L'action de combat a été très vive ces derniers jours sur le front à l'O. de l'Adige. Sur le versant de la Zugna, nous avons repoussé avec de loutdes pertes pour l'ennemi des attaques vigoureuses accom-gnées d'un violent feu d'artillerie. La journée a été calme sur le plateau d'Asiago et entre la Brenta et la Piave. Les combats acharnés du 24 se sont terminés par un échec total pour les Italiens. Cet échec est établi par le fait que nous avons continué à tenir tête aux attaques continuelles de l'ennemi jusqu'à ce que nos divisions combattantes soient parvenues à conquérir d'importants éléments dans les lignes avancées ennemies sur l'Asolone, et le Monte Pertica. Toutes les tentatives italiennes pour reprendre le terrain perdu le 15 juin ont échoué avec des pertes sanglantes pour l'ennemi. Rien de particulier au groupe d'armée du maréchal von Borovic. Les beaux gestes ROMF, 25. — Reuter : La Croix rouge américain: a fait un don l'Italie de 40,000 liv. st. pour célébrer la victoire italienne. , Sur le Front Occidental Les Américains capturent 264 prisonniers dans le bois de Belleau PARIS, 26. — Hctvas officiel de 2 h. : Nous avons fait plusieurs attaques dans les régions de Mailly-Raineval, Me-licocq, Villy, sur le Corvillet et en Lorraine. Nous avons capturé des prisonniers et des mitrailleuses. Une nouvelle attaque allemande sur nos petits postes au N. de Le Port a été repoussée. Au cours de la nuit les troupes amé-rjeaines ont exécuté une opérations locale bien réussie dans le bois de Belleau 150 prisonniers dont un capitaine ont déjà été capturés. \ PARIS, 26. — Reuter officiel de 11 h. soir: Au N. O. de Montdidier, nous avons exécuté une attaque au N. du parc de Grivesnes. Nous avçns infligé des pertes à l'ennemi et ramené des prisonniers. Les Américains, par leur entreprise au cours de la nuit précédente dans la région du bois de Belleau, ont capturé 264 prisonniers dont 5 officiers, Combats d'infanterie et d'arti!i@rie LONDRES, 26. — Reuter officiel du matin : La nuit dernière, nous avons fâit quelques prisonniers et pris une mitrailleuse au cours de raids et d'engagements aux environs de Sailly ie Sec et Merville. L'artillerie ennemie a été active aux environs de Ville sur Ancre, Gonnecourt et Ayette, au S. de Lens et dans le secteur de Hazebrouck. LONDRES, 26. — Reuter officiel du soir En dehors de l'activité des deux artilleries dans plusieurs secteurs, il n'y a rien de spécial à signaler. Calme sur le front américain WASHINGTON, 25. — Reuter officiel : Rien à signaler sur le front des troupes américaines. La guerre aérienne LONDRES, 26. Reuter officiel du soir : Dans des combats aériens 10 machines * allemandes ont ètè abattues et 4 autr.es obligées d'atterrir dèsamparèes 7 des nôtres manquent. . Le 25 juin et la nuit suivante, 10 tonnes de bombes ont ètè lancées. PARIS, 26. — Reuter officiel de 11 h. soir : ' Le 25 juin, [22 avions allemands ont ètè abattus ou obligés d'atterrir désemparés ; 3 ballons captifs ont ètè descendus en f.arrimes. Nos avions de bombardement ont lancé ie jour et la nuit plus de 17 tonnes de bombes sur des avions, des cantonnements, des camps et des dépôts de munition ennemis dans la zone de combat. 'Des explosions et des incendies ont ètè observés. Les raids aériens en Allemagne LONDRES, 26. — Reuter officiel du matin : Hier des raids ont été exécutés avec sifccès sur les gares et fabriques de Sar-rebrtick, Ofîenburg et Carlsruhe. Plusieurs touches ont été obsérvées sur les hangars et les casernes d'Offenburg. A Carlsruhe, deux touches ont été relevées sur une usine métallurgique où une forte explôsion s'est produite. Ces observations sont confirmées par des photos. Des usines et une gare près de Sarrebruck ont été endommagées. Au cours des attaques contre nos appareils, deux avions ennemis ont été abattus. Deux autres avions ont dû descendre désemparé. 3 des nôtres manquent. Un de ceux-ci a dû descendre dans les lignes ennemies par suite d'une panne de moteurs. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 26. — Wolff officiel : -Au S. de la Scarpe les Anglais ont attaqué hier avec plusieurs compagnies \dans de larges secteurs. Près de Feuchy et de Neuville Vitasse, ils ont été rejetés par des contre-attaques; dans les secteurs voisins, leur attaque s'est brisée sous nos feux. Le soir, l'activité d'artillerie s'est ranimée sur presque tout le front. Ent^e Arras et Albert elle est restée vive pen-' dant la nuit. A plusieurs reprises l'ennemi a exécuté de vigoureux coups de main; ii a été repoussé et a laissé des prisonniers entre nos mains. Entre l'Avre et la Marne, activité de combat intermittent A l'O. de l'Oise nous avons pris des mitrailleuses dans des combats en avant des lignes françaises. Une attaque partielle de l'ennemi au N. .O. de Château-Thierry'a été repoussée. Au N. du canal de la Marne au Rhin, des troupes de la landwehr bavaroise ont pénétré dans ies positions françaises au N. O. de Bures et ont ramené 2 officiers - et 40 hommes. D'une escadrille ennemie qui le 24 avait jeté des bombes à l'O. de Soissons jusqu'à l'Aisne, 5 appareils ont été abattus. Hier nous avons détruit 12 avions et 3 ballons captifs ennemis. Les lient* Udet, Kirstein* Lumey, Weltjens et Billit ont respectivement remporté leurs 33e, 34e, 35e, 27e, 24e et 21e victoires aériennes. BERLIN, 26. — Wolff officiel du soir : Rien à signaler.

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