Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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13 januari 1918
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s.n. 1918, 13 Januari. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 03 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/901zc7t01q/
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Année N. 141 et 142 Directeur-Fondateur : François Olyff. Dimanche 13 ©t Lundi 14 Janv 1918. Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois % 2.50 fl. par 3 mois lAnrnoi holcm fondé à Maastricht en août 1914 WVUI IIWI MWIJJW I Wi iwi^r ■— Administration et Rédaction : La Haye - Prinsegracht, 18- Téléph. 278 ^«Jll IVill VII MWUi Bureaux à Maestricht : Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Rèclanfes permanentes à forfait LE DISCOURS DE M. LLOYD GEORGE LES BUTS DE GUERREDEL'ANGLETERRE H jjt. | Le Discours de M. Lloyd George Voici le texte du discours prononcé par l Premier anglais devant les délégués d< ! Trade-Unions : Seules les causes les plus hautes, les pli nettes, les plus justes peuvent justifier lacoi ptinuation de cette indécible agonie des ni jtions. Il nous faut donc déclarer clairemer jft d'une façon définie, non seulement li 'principes pour lesquels nous combatton iftiais encore leur application précise et coi "crête à la carte du monde. Nous sommes arr fyés à l'heure la plus critique de ce terrib fconflït^ Avant qu'un gouvernement prenr «ne grave décision sur les conditions au: qu'elles il doit terminer ou poursuivre la lutt ■ il faut que ce gouvernement s'assure que ci 'Conditions ont l'assentiment de la consciem Ïationale, car aucun autre appui n'est posï le pour soutenir l'effort requis en vue d'ut "Conclusion équitable de cette guerre. Par les paroles que'je vous adresse aujoui d'huÇ et qui seront entendues du monde ei tier, j'ose dire que j'exprime non seulemei l'opinion du gouvernement, mais encore cel de la nation et de l'empire britannique dai son ensemble. '•Nous ne faisons pas une guern d'agression „ Commençons par dissiper quelques maie tendus et déclarons pourquoi nous nousba ions. Nous ne faisons pas une guerre d'agre $ion contre le peuple allemand. Les gouve fiants de ce peuple lui ont persuadé qu'il cor bat pour sa légitime défense contre une ligu de nations rivales attachées à détruire l'Ail magne. Ce n'est pas vrai. Le gouvernement britannique n'a jama visé à rompre l'unité des peuples germaniqui du à .'émembrer leur EtaL on leur pa> L'Allemagne a occupé une grande situatic dans le monde. Ce n'est pas notre désir potre intention de contester ni de détrui îfette situation dans l'avenir : nous vouloi bien plutôt enlever des espoirs de dominatic militaire et la voir consacrer toutes ses fore aux grandes tâches bienfaisantes du monde. Nous ne nous battrons pas non pluspo détruire l'Autriche-Hongrie ou pour priver Turquie de sa capitale ou de ses pays trist çi fameux d'Asie et de Thrace, dont la pop lation principale est de race ottomane. No ne sommes pas non plus entrés en guer Simplement pour changer ou pour détrui lu constitution impériale de l'Allemagne, bi< que nous considérions cette constitution mi taire autocratique comme un dangereux an çhronisme au XXe siècle. Notre point de vi c'est que l'adoption par l'Allemagne d'ur constitution vraiment démocratique serait preuve la plus convaincante que chez elle vieil esprit de domination militaire est bii mort au cours de cette guerre et faciliter, beaucoup pour nous, la conclusion avec pays d'une paix largement démocratiqu mais en somme c'est là une question qu'il a partient au peuple allemand de régler. Réponse au comte Czernin Le 25 décembre dernier cependant comte Czernin, parlant au nom de l'A triche-Hongrie et de ses alliés, a bien fi une espèce de déclaration, mais elle ( déplorablement vague. On nous dit. que " „ n'est pas l'intention „ des puissances ce „ traies de " s'approprier par force „ d „ territoires qu'elles occupent ou de priv „ de son indépendance une nation qui „ perdu son indépendance politique pe „ dant la guerre „. 11 est évident qu'il s rait perfide de mettre à exécution tou espèce de plan de conquêtes sans se d partir de "interprétation littérale d'une te! promesse. Est-ce dire que la Belgique, ia Serbie, Monténégro et la Roumanie seront aus indépendants, aussi libres de diriger leu destinées que les Allemands eux-mêmes < que toute autre nation, ou bien est-ce di qu'on leur imposera toutes sortes d'ing rences et de restrictions politiques et éc nomiques incompatibles avec la situation la dignité d'un peuple émancipé qui respecte ? Si telle est l'intention de n ennemis, il y a donc une espèce d'ind pendance pour une grande nation et ui espèce inférieure d'indépendance pour ui λetite nation. Il nous faut savoir ce qi 'ennemi veut dire, car l égalité des droi des nations, les petites aussi bien que 1< grandes, est un des principes fondanie faux pour lesquels la Grande-Bretagne ses .alliés combattent dans cette guerre. La même déclaration rejette vigoureus ment l'idée d'une réparation pour les don mages infligés délibérémment aux villes < aux villages de Belgique et à leurs hab tants. Le reste de cette prétendue offre d< puissances centrales consiste presque entii Îement en un refus de toute concessioi oute proposition d'autonomie pour le nationalités sujettes est rejetée entièremet de ses termes de paix. La question de s; voir si l'on accordera sous une forme ou : sous une autre l'autonomie aux Arabes, ' e aux Arméniens ou aux Syriens est, nous ! :s déclare-t-on, une question qui ne regarde : que la Sublime Porte. Une allusion vague pour la protection des minorités „ en tant 's qu'elle est pratiquement réalisable c'est j là toute la liberté que les hommes d'Etat 1 germaniques se risquent à offrir. 1 't II n'y a qu un point sur lequel ils s'ex-:s priment avec une parfaite netteté : en au- 1 s. cun cas, disent-ils, les " revendications alle-}- mandes „ sur la restitution intégrale des 1 '■ colonies allemandes ne seront modifiées. 1 le Tout le principe du droit des peuples à e disposer d'eux-mêmes, ou, comme nous ' <- disions jadis, du gouvernement par consen- ! e, tement des gouvernés s'évanouit. II est im--s possible de croire que l'édifice d'une paix ' :.e permanente puisse être construit sur une *- pareille fondation. Une adhésion toute ex-térieure à la formule " point d'annexions ni d'idemnité „ ou au droit des peuples à • - disposer d'eux-mêmes ne saurait servir de rien. Avant de pouvoir entamer les négo-it ciations, il faut que les puissances centrales 1 le se rendent compte des faits essentiels de is la situation. Nos buts de guerre L'époque <Ju traité de Vienne est bien loin de nous. Nous ne pouvons plus re-t,. mettre l'avenir de la civilisation européenne t. aux décisions arbitraires d'une poignée dé s. négociateurs s'efforçant, par la chicane ou r_ la persuasion, à garantir les intérêts de telle ou telle dynastie ou de telle ou telle na-e tion. Le règlement de l'Europe nouvelle devra êtrejondé sur des principes de raison et de justice qui en garantissent en is quelque mesure la stabilité. C'est pourquoi !S nous estimons que le principe du gouver- i ~ent par le consentement des gouvernés , n doit servir de base à tous les règlements nj territoriaux qui suivront cette guerre. C'est re pourquoi aussi les traités doivent être res-1S pectés et que chaque nation doit être prête, ,n quoi qu'il lui en coûte, à faire honneur à es sa signature. Sans quoi, tout traité de paix ne vaudra même pas le papier sur lequel Jr il est écrit. es La Belgique La première revendication faite par le gou-,e vernement britannique et ses Alliés a donc re toujours été la restauration poli-,n tique, territoriale et économique 'j complète de l'indépendance de la Belgique, et toutes les répara-jç tions possibles pour dévasta-tions de sescités et de ses pro-[ v i n c e s. je Ce n'est pas là une demande d'indemnité , ,n telle que celle que l'Allemagne imposa à la ^ France en 1871. Ce n'est pas un effort pour ce faire défrayer les dépenses de guerre d'un .. belligérant par un autre, que cet effort soit défendable ou non. Ce n'est rien moins qu'une demande visant à faire répudier, avant tout espoir de paix, cette violation flagrante du droit public européen et à la faire réparer dans la mesure du possible. La réparation le équivaut à la reconnaissance d'un droit. Si u- le droit international n'est pas reconnu par lit l'existence d'une indemnité pour les maux ist infligés au mépris de ce droit, il ne saurait ce jamais être réalisé. n- cs Les autres pays envahis a Vient ensuite la restauration de la Serbie, n. du Monténégro, des territoires envahis de e. France, d'Italie et de Roumanie; le retrait te intégral des armées étrangères et les répara- é- tions pour les injustices commises sont une le condition fondamentale d'une paix permanente.le si L'Alsace-Lorraine rs A ce moment, M. Lloyd George se tourne )U vers M. Albert Thomas, et d'une voix vi-r,e brante, il dit: e" Nous voulons aussi soutenir la démocratie française (Applaudissements), la soutenir jus-et qu'à la mort (Applaudissements) dans ses 3e demandes de revision de la grande injustice !s commise en 1871 lorsque, sans égard pour e" les vœux de leurs populations, deux provin-ie ces françaises furent arrachées aux flancs de la France et incorporées à l'empire allemand e Cet ulcère a infecté pendant un demi-siècle la paix européenne, et des conditions nor-- maies ne pourront être rétablies jusqu'à ce " qu'il soit guéri. Il ne seurait y avotr d'illustration plus frappante que celle de la folie et de la méchanceté de la violation du droit national à la faveur d'u succès militaire. L'indépendance de la Pologne :s La Russie ne saurait être sauvée que par :- son peuple. Nous croyons cependant qu'une i. Pologne indépendante, comprenant tous les s éléments vraiment polonais qui désirent en it faire partie est une nécessité urgente pour la l- stabilité dans l'Europe occidentale. ' Ml L'Autriche-Hongrie De même bien que nous estimions avec 1 président Wilson que le démembrement d El'Autriche-Hongrie ne fait pas partie de no buts de guerre, nous sentons que si une ai tonomie véritable, suivant des principes bie démocratiques, n'est pas accordée aux natic nalités d'Autriche-Hongrie, qui l'ont désiré ou si longtemps, il est impossible d'espérer fair es disparaître les causes d'agitation qui, dans un IUg partie de l'Europe, ont si longtemps menac •rïg la paix générale. Pour ies mêmes raisons, nous considf mt rons qu'il est indispensable de satisfaire le est revendications légitimes des Italiens qui veu tat lent voir réunir à eux, ceux qui appartienner à leur race et à leur langue. >x_ Nous voulons aussi demander que l'o *u"_ fasse droit aux légitimes aspirations des popt le~ lations de race et idiome roumains. Si ces coi jeg ditions sont remplies, l'Autriche-Hongri es pourra devenir une puissance dont la fore . ^ contribuera à la paix et à la liberté permanenl Jus de l'Europe, au lieu de n'être qu'un instri ,n_ ment pernicieux de l'autocratie militaire de 1 m_ Prusse qui consacre les ressources de ses a liés à la réalisation de ses sinistres desseins. ine * La Turquie °X~ 1 j"ns Hors d'Europe, nous croyons qu'il fauta] ; £ pliquer les mêmes principes. Sans doute noi ne contestons pas le maintien de l'Empii rQ_ ottoman dans les pays habités par la race tu les que ni le mainten de sa capitale à Constant (jg nople; les détroits unissant la Méditerranée la mer Noire étant internationalisés. L'Arabie, l'Arménie, la Mésopotamie, i Syrie et la Palestine ont, suivant nous, le dro de voir reconnaître leur existence natlona ien séparée. Nous n'allons pas discuter ici ia fo re- me exacte que pourra prendre dans chaqi me cas particulier la reconnaissance de cette exi dé tence. Bornons-nous à dire qu'il serait impo ou sible de rendre ces pays à leurs anciens ma :11e très. na- On a beaucoup parlé ces accords que noi :11e avons conclus avec nos alliés sur ces que ai- tions et sur d'autres. Tout ce que je puis di en c'est que les nouvelles circonstances, tell .loi que l'écroulement de ia Russie, les négoci; er- tions russes pour la paix séparee ayant chan< lés , les conditions sous leso,^.' les ces accords o nts été conclus, nous sommes et nous avons é est toujours prêts à les discuter avec nos alliés. ftg( La Russie r à je ne discuterai pas la question des ter aix toires russes occupés par l'Allemagne; uel politique de la Russie, depuis la révolutii a passé rapidement par tant de phases qu est difficile de dire ce que sera la situatii lorsque viendra l'heure de discuter les t< mes définitifs de la paix européenne. La Russ ou' a accepté la guerre avec toutes ses horreu >.n.c parce que, fidèle à sa tutelle traditionne 1 des communautés plus faibles de sa ra< "e elle est intervenue pour défendre la Sert d e d'une conspiration contre son indépendanc ra~ C'est cet honorable sacrifice qui a fait entr ta" en guerre non seulement la Russie maise ro" core la France, la France fidèle auxelaus de son traité avec la Russie à soutenir si n|e -alliée dans une querelle qu'elle n'avait joi 1 la cherchée. Le respect chevaleresque de ?ur France pour ses traités a eu pour conséquen UÎJ l'invasion sans provocation de la Belgiqu son et dgg obligations de traités de la Granci "n® Bretagne envers ce petit pays nous ont fi à notre tour entrer en guerre. Ceux qui go nte vernent actuellement la Russie sont mairn Pa" nant engagés, sans consultation préalat ion jjgs pays que la Russie a fait entrer en guen •31 dans des négociations séparées avec leti Par ennemis communs. iU* Je ne fais point de reproches. Je me borne ralt énoncer des faits afin de montrer claireme pourquoi la Grande-Bretagne ne saurait êt tenue responsable des décisions prises en si absence et au sujet desquelles elle n'a pasé 3je consultée.Tous ceux qui connaissent la Prus ^g çt ses desseins surla Russie ne sauraient do rait ter un seul instant de son intention véritab! ira_ de quelque formule qu'elle se serve, poi ing tromper la Russie. Elle n'a pas l'intention c na_ rendre une seule des provinces ou des cit russes occupées aujourd'hui par ses arméi Ces provinces russes sous tel ou tel titre, peu importe le titre, seront désormais en ré lité partie intégrante des domaines de rne Prusse.Elies seront régies par l'épée prussien vi- dans l'intérêt de l'autocratie prussienne. L reste du peuple russe sera soit réduit par d< itie formules spécieuses, soit réduit par la mena us- d'une reprise de la guerre contre uneartn ses impuissante, à une condition d'esclavage éc •ce nomique absolu et finalement d'esclava; îur politique, à l'égard de l'Allemagne, 'm- „ Nous déplorons tous une telle perspe de tive. La démocratie britannique veut comb; ind trejusqu.au bout aux côtés des démocrati cle de la France et d'Italie et de tous nos autr or- alliés. Nous serons fiers de combattre côte ce côte jusqu'au bout avec la nouvelle démocr lu- tie russe. L'Amérique,la France, et l'Italie pa •lie tagent ces sentiments. Mais si ceux qui go oit vernent actuellement la Russie agissent ind pendamment de nos alliés nous n'avons auci moyen d'intervenir pour empêcher la cata trophe qui menace sûrement leur pays. 3ar Colonies et indemnités me les En ce qui concerne les colonies allemandt en j'ai déclaré à plusieurs reprises qu'elles so la à la disposition d'une conférence dont la d • — — | e LES NOUVELLES DU JOUIT e s —Les négociations à Brest-Litovsk vont bon train. Trotsky y a tenu un long discours 11 sur ses " volontés „ démocratiques et son dé-e sir de continuer les pourparlers même si les e puissances de l'Entente n'y ^prennent point e part.Le délégué de l'Ukraine y a proclamé son e indépendance. , ' — M. Balfour, le secrétaire des affaires IS étrangères en Grande-Bretagne, a prononcé - un long discours où il a donné des préci-sions nouvelles quant à la nécessité d'accorder à la Belgique réparations complètes. M. Churchill a de son côté précisé la i- tâche que les Etats-Unis et la Grande-e Bretagne auront à supporter en commun, g —- M. Pichon, à la Chambre Française s'est Tallié pleinement aux déclarations de a Lloyd George et de Wilson et s'est expliqué sur le refus de passe-ports pour Petrograde. — Les Etats-Unis annoncent qu'ils ont sur pied déjà une armée de 1.300.000 h. et }" que leur production en tonnage maritime lg pour 1918 est évalué à 4 l\2 millions de r. tonnes. C'est bien la guerre poussée avec - la plus grande énergie que vont faire nos à alliés. — Le Parlement américain vient à son tour d'adopter le droit de vote des femmes. le . r- Ie Voir nos Nouvelles île la Guerre et j] Dernière Heure en 2me page î- ts s- vœux et des intérêts des habitants de ces "e colonies. -s Enfin, déclara M. Lloyd George, il faut que réparations soient faites pour les maux infii-ïé gés aux populations au mépris du droit in-ternational. La conférence de paix ne devra té pas oublier nos marins, les services qu'ils ont rendus et les crimes commis contre eux. La question des matières premières Nous constatons, dans les propositions des la ! puissances centrales, une lacune tout parti- m culièrement regrettable. Il est souhaitable, il 1,1 est même essentiel, que le règlement qui sui-m ; vra cette guerre ne contienne pas le germe :r" d'une guerre future. Mais ce n'est pas assez, ie Le règlement le plus sage que nous puissions fs, .faire des questions territoriales et autres le n'empêchera pas bien des sujets de contro- -e, verse internationale de subsister. Certains ie d'entre eux sont inévitables. La situation e. économique, à la -fin de la guerre, sera des er plus difficiles. Tant d'efforts auront été con- n- sacrés à la poursuite de la guerre qu'il en es résultera inévitablement une disette mon- m diale des matières premières. Cette disette nt augmentera d'autant plus que la guerre du- la rera plus longtemps, et il est inévitable que ce les pays qui possèdent les matières premiè- s: res voudront se servir d'abord eux-mêmes e- et leurs amis. u- La limitation des armements D'autre part, le règlement qu'on pourra e conclure ne s'appliquera qu'aux circonstances e> dans lesquelles il sera conclu. Ces circonstan- rs ces changeront et il faudra, par suite, modi- , fier le règlement lui-même. Tant que la possi- : a bilité de disputes entre les nations subsistera, nt toutes les nations devront être prêtes à de re nouvelles querelles. Les poids écrasant des armements, le déve- :te loppement du service militaire obligatoire, se l'énorme gaspillage de richesses et d'efforts u" que comporte la préparation à la guerre sont e> autant de tâches dont notre civilisation doit !r" rougir. ',e Pour tous ces motifs, nous croyons qu'il es faut faire un grand effort pour instituer, par :s> un organisme international, une alternative e* à la guerre pour régler les querelles interna- ja" tionales. ie Conclusion Si donc on nous demande pourquoi nous ls combattons, nous répondons, comme nous l'a-. vons souvent fait : nous combattons pour ee une paix juste et durable. Nous croyons, qu'avant qu'on puisse espérer une paix per-'e manente, il faut que trois conditions soient remplies : "r" 1. Le caractère sacrédes tra- tés doit être rétabli; es 2. Un règlement territorial ^ doit être conclu, qui soit basé sur le droit des nations à disposer d'elles-mêmes, a" c'est-à-dire sur le consentement des gouvernés; r~ 3. Il nous faut chercher à 1 i-u,~ miter, par l'institution d'un e~ organisme international, le ,n fardeau des armements et d i-s~ minuer les probabilités de la guerre. A ces conditions, l'Empire britanique accueillera la paix. :8, Pour obtenir ces conditions, les peuples nt britanniques sont prêts à faire des sacrifices é-; encore plu3 grands que ceux qu'ils ont déjà Nouvelles du Pays w Un document officiel \ sur le travail forcé en arrière de 11 ligne de feu De notre correspondant : Nous sommes en possession du document officiel suivant. C'est une affiche placardé*' tout contre la ligne de feu, en allemand, flamand, français, sur les murs de la ville de Me» nin. l'été dernier. En voici la copie exacte : Menin, 14 juin 1917. Ordre. A dater de ce jour, il ne pourra plus être accordé de secours par la Ville, qu'aux familles, femmes et enfants des ouvriers qui tra-vaillent réguliècemant aux travaillElUiHîrâ et à d'autres travaux imposés. Tous les autres ouvriers et leur famille ncTpourront à partir de ce jour être secourus d'aucune façon. Signé : SM1D, Major et Commandant local. « — n " , . - -r-T- ■- Les Déportations en Flandre D© noir® correspondant: Nous vous signalions dernièrement que 172 habitants de Selzaete, presque tous de la bonne bourgeoisie, avaient été déportés pour être occupés à des travaux militaires. Voici à ce sujet de nouveaux renseignements. Une bonne partie de ces malheureux ont été dirigés vers le front à Pithem, l'autre partie vers Thielt. Là, ils ont été forcés à creuser des tranchées ou à construire des abris en béton sous la surveillance d'irrascibîes casquea à pointe et baïennettes dans le dos, Ils sont logés si mal qu'ils n'osent s'endormir de crainte de geler durant la nuit. Pour toute nourriture, ils reçoivent du pain moisi et une soupe dont les bêtes ne voudraient pas. Déjà parmi eux, plusieurs sont tombés malades et d'autres sont tellement faibles qu'ils sont devenus inapts à tout travail. Un certain nombre parmi ceséclopés ont reçu l'autorisation de venir passer les jours de Noël dans leurs familles pour se retaper dans la mesure du possible. Les Allemands avouent ainsi qu'ils comprennent que la séparation constitue pour les déportés la pire des souffrances.Après les "vacances,, de Noël, les rapatriés furent à nouveau pliés aux plus durs travaux. Le fils du bourgmestre de Selzaete M. De Tilloux et lit. Arthur Martens, l'affréteur, ont été désignés pour tourner un pont sur le canal à Bellem-Iez-Gand. MM. Van de Steene, Camille Heyne et Vermersch, tous trois brasseurs, qui n'avaient pas obéi à l'ordre de déportation, ont été condamnés chacun à 3000 marks d'amende. Les pillages et les ruines Actuellement en Flandre, les soldats allemands ont plus froid encore que faim. Et ils ne se gênent pas ^ C'est ainsi qu'aux abords des fils électrisés formant frontière ils ont forcé les habitants à quitter leurs habitations sous prétexte d'empêcher la fraude. Mais les habitants partis, ils s'empressent de démolir toutes les boiseries, meubles et objets quelconques en matières inflammables qui se trouvent à l'intérieur, pour en faire du feu. Les portes, les fenêtres, les planchers, sont d molis à la hache et disparaissent en quelques instants. C'est pitié de voir les demeures les plus humbles, dont le pauvre mobilier représente parfois le labeur de toute une vie, être mis en pièces ainsi et anéanti à jamais. Ces dévastations révoltantes s'opèrent d'ailleurs sous la surveillance d'officiers très balafrés qui se gardent soigneusement de faire aux vandales qui leur servent de chair à canon et à coups de cravache, la moindre observation.DANS LE LIMBOURG Les renforts allemands Le 27 décembre dernier, sont arrivés ; subitement à Tongres, sans avertissement préalable, 12.000 soldat^ allemands venant du front oriental. Us appartenaient à différents régiments. Ils ont été logés chez l'habitant, sans tenir compte des difficultés de vivre de nos pauvres concitoyens. Certaines maisons en ont eu TRENTE en une fois. Tous ces intrus étaient très arrogants, très grossiers» Ils choisissaient les meil-latiroc nlanpa lia arVipf^îpnf tous Ips vivres

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