Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 05 Juni. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gh9b56fg6s/
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Les Nouvelles Journal belge fondé à Maastricht en août 1914 ABONNEMENTS : Hollande : 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois - i i — ■— i. ■■■■■!.. .h t-rmitbiryfm IJUUMICU UCig» ivi a iTia Administration et Rédaction: La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph, 2787 Bureaux à Maestricht : Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne 15 cents en 4e pag«. Réclames permanentes à forfait CHANGEMENTS AU MINISTÈRE BELGE M. de Broqueville démissionne I, Cooreman est nommé chef du Cabinet et ministre des Affaires économiques Le Ministère de la Reconstitution nationale est supprimé Notre correspondant au Hâvre nous envoie le télégramme de presse suivant : LE HAVRE, 3 juin, 12 h. 5 via la Grande-Bretagne : M. de Broqueville démissionnaire. M. Cooreman devient chef de cabinet et ministre des Affaires économiques. Le ministère de la Reconstitution nationale est supprimé. Aucun autre changement. Cette nouvelle n est pas imprévue pour ceux qui suivent les lettres si intéressantes que nous recevons du Hâvre depuis notre transfert à La Haye. M. de Braqueville, qui a ren^u d'immenses services au pays en ces quarante-six mois de guerre et d'efforts surhumains — services inoubliables et dont tous les Belges lui garderont la plus grande reconnaissance — souffrait depuis longtemps déjà d'un terrible surmenage et il n'est certes pas étonnant qu'il se décide enfin à prendre un repos largement gagné. Depuis le premier jour, notre vaillant premier n'a pas cessé un instant d'être sur la brèche, donnant sans compter ses forcés, son intelligence, son coeur aux grands intérêts d'une ciuse sacrée entre toute et d'une Patrie qui méritait mi:ux qu'aucune autre cette totale allégation, ce loag et prodigieux sacrifice. On peut dire, à la lettre, qu'il emporte le profond respect et la plus vive estime de tous ses compatriotes et que des regrets unanimes l'accompagnent dans sa retraite. — Nous croyons qu'on aurait pu difficilement lui trouver un meilleur remplaçant que M. Cooreman, ministre ' d'Etat, député catholique dé Oand, le vénéré président de notre Chambre des Représentants. On se rappeler» la haute autorité dont M. Cooreman jouissait au Parlement belge. Sa large tolérance lui avait valu l'affectueuse sympathie de tous ses collègues à quelque parti qu'ils appartinssent et sa fermeté à conduire les débats lui avait constamment permis de dénouer heureusement les crises les plus aiguës. Tolérance et fermeté, ne sont-ce pas en ce moment les deux vertus essentielles qu'on puisse demander au chef du gouvernement ? M. Cooreman n'a qu'une intransigeance : celle du défaitisme et de l'antipatriotisme, et celle-là il l'a bien ! On peut s'attendre à ce qu'il réagisse impitoyablement contre les activistes et les traîtres 4e sac et de corde qui voudraient se faire un piedestal des ruines de la Patrie. Ceux-là trouveront en lui un adversaire impitoyable, un juge sans défaillance. C'est à ee titre surtout que nous saluons avec émotion 1 arrivée au pouvoir de M. Cooreman. Nous lui souhaitons respectueusement la bienvenue au nom des Belges de H 3-î.:dc; ?n même temps que nous expri-mom à M. de Broqueville, d'un cœur sincère, notre gratitude inaltérable. LES NOUVELLES. P -6Qoooooef oooooooooooeooQoQOooo0<h>ooooooooooooooooo LA JEUNE POÉSIE BELGE La nurt d'Emile Verhaeren a privé notr littérature d'expression française de son plu grand poète. L'importance, la variété d< so i œuvre, le progrès qu il a fait accom plir aux vers font de lui le coatinuateui d'une émancipation verbale dont Victoi Hugo avait été un des premiers et des plu! grands pionniers. Il nous reste des lyrique! de l'envergure de MM. Albert Oiraud e Yvan Gilkin, G. Leroy, A. Mockçl, etc, en fin toute la pléiade "jeune Belgique,, don' on a dit et redit tous les caractères et tou tes les tendances et qui aujourd'hui son considérés par les lettrés comme des maî très. A côté de cette phalange qui donne i nos lettres un éclat exceptionnel était né< déjà avant la guerre, une seconde génération de poètes qui comprenait des écrivain! teis que P. Prist, M. Gauchez, G. Ramac-kers, r.Crommelynck. Retenus en Belgique,ils n'ont pu nécessairement continuer de publier durant ces ans troublés, mais nous espérons les retrouver après la guerre, égaux si pas supérieurs à eux-mêmes. D'autres, malgré les harassantes préoccupations de la vie de soldat ou les ennuis, les spleens ou les tracas de l'exil ont continué à enrichir par leurs œuvres publiées, notre littérature nationale. A ces aînés sont venus se joindre des " jeunes „ de la 3e génération. C'est de ces deux dernières catégories de poètes que je^ vais essayer de donner un aperçu. Je m'excuse d'avance de les citer un peu au hasard et surtout de ne pouvoir donner qu'une indication forcément sommaire de leur œuvre. Je serais trop heureux si je puis intéresser le public lettré à l'effort de jeunes artistes belges menant presque tous ,1a dure vie de soldat et n'oubliant pat un seul instant l'idéal entrevu et poursuivi. Parmi eux M. M. Gauchez a su se tailler ;Une part de lion. Sans doute, il n'a pas encore atteint le fini et la perfection, mais les 'étales „ contiennent des poèmes remar-quaoles. Usant d'une langue savoureuse, sou-P'c et latine, il a su lui infuser un esprit |ae ch«z nous et donner un caractère régio-joaliste à une œuvre de tous les temps et i],e,t<?us 'es P*ys- H n'est pas de ceux dont | 9 .'a'ent s'orne d'une espèce de vernis " of-lc'cl„. C'est l'œuvre nue et vécue qu'il pré-ente un peu en barbare. Mauric'e Gauchez lin. iV'Se pas à ''cffet <Iui fera PIcurer la j e, au coup de " gueuloir „ de quelque > eur; sobre quand il faut l'être, rapide s'il 's'nH j1 mouve{tient de combat, il aime i arder aux évocations d'un passé heu-«,'.V Passe chéri que l'on évoque aux i0;,;Hn,nemfnts et aux étapes de la vied'au--a nui. Mieux que personne il a peint la nr! r"\ d-u so'^at avsc un amour frater-ou'ii ns> chantait Thyl „ prochain livre M n promet contiendra sur un fi H H-Legende nation- • où son art de coloriste fer» merveille. No: poètes d'ailleurs sont presque tous des co loristes: M. E. de Bongnie, chantre d'Alger du soleil, et peintre doué. M. V. de Lave-leye sachant si habilement faire sonner ur sonnet, M. L. Somerhause, abondant et inoae-brable, sont des noms que retiendra le futur, si poursuivant infatigablement le dur labeur des lettres, aucune fatalité humaine ou divine ne dresse un fantôme sur leur route. Certains, comme M. de Ruyter, ani-! ment des flûtes justes, et l'intimité repo-t santé de cette poésie, qui est aussi la manière actuelle de M. R. Vivier, est d'un charme certain. M. L. Boumal dont le nom était déjà quelque peu répandu dans les revues mosanes, s'apparente aux stylistes français par la clarté de ses décors et de ses tableaux. M. M. Wyseur apporte dans la réalisation de sa vision de la Flandre un talent original, sobre et distingué. Je sais sa muse discrète et sincère comme lui-même. Il évoque les " Béguinages les " Plaines les " Campagnes les Soirs de truandailles et les Vêpres de ferveurs. Il pare de son rêve les clochers, les vieux beffrois, les tours qui piquent l'horizon calme des POLDERS aux METIERS DE FUR-NES tantôt sous le ciel de la paix, tantôt sous les nuages rougis par l'aurore ou le couchant des guerres. La Flandre meurtrie et désolée, où la mort ribote dans les vieux cabarets aux murs croulants, sous la mitraille de l'ennemi et du sort, apparait nue et pauvre. Dans des chansons d'amours, le poète évoque aussi I inquiétude de l'heure. M. H. Frenay Cid est un des jeunes des plus doués dont le talent ne se contente pas d'annotations superficielles, et qui scrute son cœur avec une minutie particulière. Fougueux, enthousiaste, exalté paroxyste, il sait dans un cadre étroit faire défiler une suite^ de sensations et d'idées. L'âme musicale et tendre de M. L. Christophe se comptait dans des paysages bibliques et profanes où le bel espoir reste nu. Jadis il sut chanter la prestigieuse ferveur de la flamme éclairant les jeux magiques de la pensée. Ses poèmes harmonieux éclairés d'un symbolisme quelque peu fané sont d'un charme certain. M. Vanderauwera a jadis cueilli dans les ' jardins de l'élégie quelques fleurs dont le parfum connu a cependant embaumé bien des-heures de pair. II a essayé dans l'ode un talent naissant et son succès est la preuve du résultat favorable conronnant des efforts continus. Du vers régulier il a passé au vers libre avec facilité, se rapprochant pourtant beaucoup plus de ces poètes du ISe siècle qui entremêlaient des vers de t-ntès usures, que des modernes ouvriers le La muse de M. Paquot £ Nouvelles du Jour — La bataille sévit toujours avec violence mais elle s'est localisée entre l'Oise et tl'Ourcq. Les Allemands onteoneentré toutes leurs forces sur cet étroit secteur et abandonné la lu.tte dans les secteurs de la Marne et de Reims, prouvant ainsi que leurs moyens faiblissent et qu'ils sont déjà presqu'à bout de souffle. L'impression s'affermit ainsi que le danger est conjuré et qu'une fois encore l'ennemi va être bloqué sur ses nouvelles positions sans qu'il ait pu obtenir aucun résultat véritablement important. Cette impression grandit encore quand on voit que les premières réserves françaises suffisent pour arrêter net la poussée ennemie entre l'Oise et l'Ourcq, c'est-à-dire là même où elle s'intensifie encore, e- — Les Anglais dans une opération réussie nt au S. E. de S t r u z e 1 e ont capturé 288 pri-:té sonniers, 30 mitrailleuses et plusieurs mor-nt tiers. se — Le Parlement américain vient de voter 3- un nouveau crédit de guerre de 12 milliards 5a de dollars, soit 65 millions de francs et de se donner pleins pouvoirs à Wilson pour lever je autant d hommes qu'il jugera nécessaire, à — Le Grand-duché de Luxembourg vient nt de se livrer, sous le joug, à des manifesta-es tions non équivoques de sympathies entento-îe philes. us — D'inportantes modifications ont été ef opérées au gouvernement belge. Nous les ie commentons par ailleurs. le — Il y a crise ministérielle aussi en Perse. >n — Le général French publie un program- a- me militaire pour l'Irlande. es re — ' x- M. de Broquevilie est rem-j* iiSacé par M. Cooreman à t- la tête du gouvernement ; ï be!se , .... 1 1- \ LE HAVRE, 3. — De notre correspondant:M. £de Broqueville, chef du Cabinet, a démissionné. Le Roi a confié sa succession au président de la Chambre des Représentants, M. Cooreman, député de Gand et ministre d'Etat. < La démission de M. de Brocqueville n'est ^ pas due à des divergences de vues quant à la politique intérieure ou extérieure. Elle est , due uniquement à ses méthodes gouverne- ( mentales. M. Cooreman prendra le portefeuille des ] • Affaires économiques auquel sera adjoint 'r" le département de la Reconstitution nationale. 3 n Les ministères des Affaires écono- ' miques et de ia Reconstitution r sont réunis en un seul ] < " LE HAVRE, 3. — De notre eorrespon- { dant : ] Le département de la Reconstitution na- , tionale créé par M. de Broqueville est sup-1 primé. Il est rattaché au département des £ j Affaires économiques, que dirigeait M. le ■ ministre Poullet et tous deux sont confiés . . à M. Cooreman. M. dt Broquevile a été t | nommé ministre d'Etat. M. Cooreman a prêté serment aujourd'hui entre les mains du Roi. c C'est le 13 juillet 1911 à la chute du ca-[ binet Schollaprt que le baron de Broque- a j ville fut appe'lé à la tête du gouvernement. «3 | Il prit avec la présidence le portefeuille des € chemins de fer, puis le général Heilebaut ^ ayant résigné ses fonctions, il devint notre ministre de la guerre, fonctions qu'il con-; serva jusqu'à l'an passé pour prendre durant quelques mois le portefeuille des Affaires étrangères, puis celui de la Reconstitution. Dans notre corps consulaire » 1( LE HAVRE, 1. — De . notre corres- Q pondant : d Par arrêté royal, M. de Roover, agent consulaire de Belgique à Flessingue, est ^ nommé consul de Belgique. C M. J. Truyens, agent consulaire de Bel- c' gique à Tilbourg, est nommé vice-coniul de Belgique. 11 N ■ g 12 est toute legèreté et grâce. Au bord de l'eau, où la maison du poète reflète son ei toit bleu, elle aime à contempler les danses 11 nocturnes des nymphes, elle aime a écouter ai le rire des ondines et les flûtes de quelque ai satyre animant l'orée d'une fôret voisine. ic Elle se complait aussi dans l'évocation du pays wallon et se joue pour elle-même des ét préludes tendres et passionnés. ai La moisson s'annonce ample et variée et si le m public peut soutenir l'effort actuel nous aurons £ d'ici peu l'œuvre forte attendue. Je pense avoir bien fait (en louant peut-être avec un re peu d'exagération) de parler des "jeunes» d' avec lesquels nous espérons refaire une Belgique nouvelle. L'exemple de no* aieux, «I l'extraordinaire richesse de notre race sont des garants certains d'un triomphe proche, d Charles CONRARDY. m LONDRES, mal 1918. P Les Français tiennent partout La bataille continue avec violence entre l'Oise et l'Ourcq — Les Anglais capturent 288 prisonniers et 30 mitrailleuses — Le général French fait connaître son programme pour l'Irlande r- Les modifications ministérielles à St. Adresse Le Luxembourg manifeste ses sympaties pro-alliées Les Français contre-attaquent avee succès PARIS, 3 —. Havas officiel Ida 2 h.: Hier soir nos troupes ont continué .teurs < onlra-attaques sur touit le froint entrc l'Ourcq ©t la M ara e. Sur pli ;ieurs points eJes ont réalisé ides progrès. Sur ja route d« Château-Thierry iuk violente attaque ;alleman|db a été brisée paj nos feux au suid-est de BoùresClies, Partout ailleurs nous aivoins réussi à maintenir nos posiriioins. Au ciouîrs Idiel ces corac-bats les Allemands ont subi de très grosse^ pertes. Nous aivons fait 100 prisommieirs. Les Âuglais capturent plus de 200 prisonniers et plusieurs mitrailleuses LONDRES, 3. — Reuter officiel du matin: Au cours de la nuit passée nous avons exécuté ure opération bien réussie dans la voisinage de Vieux-Bergui n et Mer-ris. Notre ligne a été avancée légèrement en ces endroits et 193 prisonniers, plusieurs mitrailleuses et des mortiers de tranchées sont restés entre nos mains. Nos pertes sont minimes. Au cours d'opérations bien réussies au S.E. d'A r r a s et au S.O. .de L e n s et à l'O. de M e r v i 11 e nous avons capturé 20 prisonniers, 3 mitrailleuses et 1 mortier de tranchée. Une détachement d'assaut allemand a été repoussé an S. de V i 11 e r s-B r e t o n-n e u x. Le Communiqué de Berlin B'EiRLIN, 3. — Wolff officiel: Lutte d'artillerie s'accroissant par in!-termiittenceg. D©s attaques partielles etnrne-mies à l'ouest de Railleul et au nord de la Lys ont échoué. De nouvelles trouPes françaises venant de fronts éloignés ont été jetées a,u combat en remplacement des corps français et anglais battus au cours de notre attaque et en renforcement des divisions aimei-nées hâtivement des armées voisines sur le champ de bataille et très décimées. Au nord de l'A i s ne, elles ont vainement tenté de tenir leurs positions. Nous les avons rèpoussées après de durs combats de tranchées sur M oulin-s- ou s-T,auvent, St. Christophe, Virtgre. Au sudouest- de S> o i s s o n s, nous flivrain® progressé en attaquant par les fonds de Savières jusqu'à la lisière- des bais de Villers-Cottereits. Au sud de l'Ourcq, l'ennemi a entrepris de violentes contre-attaques. Ellea ont été repoussées avec des pertes sanglantes. Nous avons gagné du terrain au-delà de -C ourcbampis et de Mon-t h i e ris et pris les hauteurs à l'ouesitl de Châteair-Thierry. Sur la Marne, et entre la Marn|y et Reiims, la situation est inchangée. Nos escadrilles de bombardement ont attaqué avec succès les lignes de chemin/ de 1er conduisant au champi de bataille et encombrées de transports de troupes. Nous avons abattu 31 avions ennemis. Les Français reprennent Faverolies PARIS, 3. — Reuter officiel 11 h. soir : La bataille se poursuit avec grande violence nuit et jour. Les Allemands ont attaqué avec une vigueur redoublée et avec des troupes fraîches entre l'O i s e et l'O u r c q. Au N. de l'A i s n e les attaques allemandes ont été dirigées sur la colline de C h o i s y qMe nous avons reprise pour la cinquième fois. Toutes les autres tentatives allemandes entre l'O i s e et 1A i s ne et notamment au N. de Moulin-soas-Touventet deVin-gre ont échoué. Entre l'Aisne et l'Ourcq les Allemands ont effectué des tentatives désespérées pour pénétrer en même temps du N. et de l'E. dans le bois de V i 11 e r s - C o t-t e r e t s. Nous avons résisté vigoureusement au choc des forces ennemies et brisé leur avance sur ce front en leur infligeant de lourdes pertes. A l'O. de S o i s s o n s les Allemands ont été maintenus à.l'E. de Vernantet plus au S. sur la ligne principale S a c o n i n -Missy au Bois-Vaucatille, lisières E. du bois de Retz et Troësnes. De violentes contre - attaques nous ont rendu le village de Faverolies, qui avait d'abord été occupé par les Allemands. Entre l'O u r c q et la Marne pas de changements. Dans la région au S. de V i 11 e e n T a r-d e ■ n o i s les troupes franco-anglaises ont maintenu tous les gains au N. de C h a m -plat. — Les Anglais capturent 288 prisonniers et 30 {Mitrailleuses LONDRES, 3. — Reuter officiel du soir: Les attaques françaises ont repoussé peu-, dant la nuit des attaques ennemies an N, de B a i 11 e u I. Le nombre de prisonnier» fait par nout au cours de l'opération réussie hier soir au ; S. E. de S t r u z e e 1 e s'élèv» à 288. Nou» avons aussi capturé un canon anti-tank allemand, 30 mitrailleuses et plusieurs mor* tiers de iranchée. Ailleurs rien de particulier à signaler. 39 avions et A ballons allemands abattus PARIS, 2. — Reuter officiel du soir: Le 31 mai 23 avions ennemis ont été abattus en combats aériens et 14 autres ont dû atterrir gravement endommagés. Nous avons également détruit 6 ballons captifs ennemis. Nos escadrilles ont attaqué à la mitrailleuse des troupes ennemies en marche et leur ont infligé de lourdes pertes. Le même jour et la même nuit nos pllo« tes ont lancé 66 tonnes de bombes sur les troupes, les convois, les stations et les aérodromes ennemis. Dans la vallée de l'Aisne, près de Fismes, F è r e -e'n- Tardeno is Oulchy-îe-Chateau et au bols de Saint-Gobain ,Ies résultats en ont été excellents. Deux machines allemandes ont été abat« tues par notre feu antiaérien. L'activité des aviateurs anglais LONDRES, 3. — Reuter officiel : Le 30 et 31 mai, ainsi que le 1er et 2 juin, nous avons exécuté des attaques à la bombe aussi bien de jour que de nuit sur les travaux aux ports de Bruges, deZee-brugge et d'Ostende. Plusieurs tonnes de bombes ont été lancées avec de bon» résultats. Des photographies prises confirment que les grandes usine» de Bruges ont été gravement endommagées. Trois avions ennemis ont été abattus en flammes tandis que trois autres ont dû atterrir désemparés. 3 des nôtres manquent. Dans les eaux territoriales de Grande-Bretagne, de nombreux raids aériens pour la destruction des soHs-marins ennemis ont été effectués ainsi que des reconnaissance» aériennes dans la mer du Nord. A plusieurs reprises des sous-marins ennemis ont été découverts et attaqués. Au cours d'une patrouille aérienne dans la mer du Nord un zeppelin ennemi a été vu et poursuivi, mais notre hydroavion n'est pas parvenu à l'approcher d'assez près pour l'atteindre efficacement. Un de nos hydroavions manque. Le CoBunuaiqaé de Berlia BERLIN, 3. — Wolff officiel du soir : Nous avons fait de nouveaux progrès au S. O. de S o i s s o n s. Contre-attaques françaises des deux côtés de l'O u r c q. Le front allemand à la Marne BERLIN, 3. — Wolff : Par la prisa de la partie N. de Château-Thierry et de Verneuil, notre front de la Marne a acquis déjà une étendue de plus de 25 kilom. Les crimes contre les hôpitaux continuent » Le correspondant spécial de l'agence Reuter près des armées britanniques mande que les Allemands ont bombardé à nouveau un groupe d'hôpitaux» qu'ils avaient déjà attaqués auparavant. Leurs avions volaient à très faible hauteur. Un de ceux-ci, a allumé une torche au magnésium, qui provoqua une lueur éclatante. Un correspondant signale aussi que 3 hôpitaux canadiens ont été détruits en partie par des aviateurs ennemis au cours de la semaine écoulée. Les malades ont été tués par douzaines. Des infirmières ont été atteintes par des éclats de bombes. a M. Clemenceau au front GENEVE, 3 —. Haras : 'On annonce diet Paris: Hier M. Clém'eïB' eleàu s'est rendu de nouveau au front où il a eu un entretien avec le général Pétai». Le soir il est retourné à Paris. Les raids ratés sur Paris PARIS, 3 . - Reuter r . , L'alerte a été sonnée hier soir a 10.55 h, et la berloque à 11.30. Exploits de sous-marins allemands LONDRES, 3. — Reuter : Un télégramme de Belfast mande que la nuit de jeudi un sous-marin allemand t attaqué sur la côte du comté de D o w rt une flotille de bâteaux de pêche et a oblf»| gé les équipages à se réfugier dan» leur# embarcations. Une pluie de projectiles est tombée sur les bâteaux. Des 30 ou 40 bateaux. 12 ont été coulé». -W.. Dir«cteur-F°ndal«ur ; Fr»nçol« Olyn. B/rercreai O OUin 1SfTg

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