Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 06 Juni. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/br8mc8sq30/
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N-285> crirocteur-Fondateur : François Oiytf. Jeudi 6 Juin 1918 LjJJLJB Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande : 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à IVlaestricht en août 1914 Administration et Rédaction: Bureaux à Maestricht : La Haye - Frinsegracht, 16 - Téléph. 2787 Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4« page. Réclames permanentes à forfait POUR NOS INTERNÉS Les Gestes efficaces Nous avons signalé dans nos colonnes l'urgente nécessité de venir au secours de» Internés belges, souffrant de la faim dans leurs camps par suite de rations insuffisantes.Nous avons mentionné le geste admirable de généreux anonymes nous offrant successivement et spontanément 1000 francs pour l'Aide aux familles des Internés belges, 1000 francs pour le» Ecole» du travail des camps de Zelst et Harderwijk, puis 100 florins par mois pour la première œuvre, 100 florins par mois pour la seconde. Nous émettions l'espoir en faisant connaître ces magnifiques libéralité» que le haut exemple d'une aussi noble solidarité dans les épreuveS et le malheur, fut »uivi. Nous recevons aujourd'hui d'un ami dont le patriotisme éclairé se double d'une grande bonté de cœur et qui veut lui aussi conserver l'anonymat, un don de 20 0 francs S. G. avec prière de- les offrir à l'œuvre ou aux œuvres qui nous sont le plut sympathiques.Avec l'assentiment de notre ami nous partageons cette somme comme suit: 50 francs pour les Ecole» du Travail, 50 francs pour l'Aide aux familles des Internés belges, 50 francs pour le Comité de Dames constitué à La Haye sous la présidence de S. A. Mme la Princesse; de Ligne et de M. le docteur Dallemagne, 50 francs pour le Houe des Internés belges de Scheveningue. Nous signalons ce nouvel exemple à nos lecteurs en soulignant à nouveau la beauté de gestes nécessaires d'entraide et de fraternité. Et merci de tout coeur, au nom des oeuvres, à nos généreux amis! François OLYF1*. Ce qui a été fait pour les familles des internés belges Nous recevons sous ce titre un long exposé que nous publions avec empressement en ne cachant point cependant combien nous en regrettons la conclusion malheureuse. Ce n'est point hélas ! parce que les pouvoirs publics croient avoir fait tout leur devoir envers les familles de nos Internés belge», que " tout ce qui était humainement possible a été fait „. Il est de notoriété publique au contraire que la besogne à accomplir reste plu» grande encore que celle réalisée. Tous les concours généreux qui se produisent et qui se produiront encore, même s'ils manifestent un zèle un peu mortifiant dans leurs circulaires, devraient donc être bien plutôt largement encouragés, le " danger „ des double» emplois et des gaspillages pouvant être très aisément évités par une commune entente. Il y assez de camps, assez de familles et assez de misère» pour que toutes les bonnes* volonté» trouvent copieusement à s'occuper et même à se fatiguer. Cette remarque faite nous publions en »on texte intégral le document en félicitant chaleureusement et de tout cœur nos officiers, notre gouvernement et le gouvernement hollandais de la sollicitude qu'ils n'ont cessé de témoigner aux familles malheureuses de nos braves Internés. Il y a quelque» jours, nous apprenions, par la voie des journaux belges paraissant en Hollande, qu'un Comité de Dames venait de se former à La Haye, pour s'occuper des familles des internés, et, dans le prospectus de ce comité, on pouvait lire que l'urgence d'une-telle oeuvre se justifiait plainement. En parcourant cet article, paru -vers le milieu du mois de mai 1918, :— alors que les premières familles d'interné» etaient venues »e fixer en Hollande dès le mois d'octobre 1914 — notre étonnement fut on ne peut P'Us grand. Comment la situation si malheureuse dans laquelle se trouvaient le* familles d'internes avait-elle pu échapper jijsqu a présent à l'attention de l'autorité ? Comment le Gouvernement belge I'ignorait-tlle? Comment les officiers belges avaient-ils pu se désintéresser des familles des internés, au point qu'après trois ans et dsmi un groupe de dames était obligd de se constituer pour apporter dans ces familles "et une bonne Parole et une aide matérielle efficace". Mais que faisaient donc ceux qui avaient » charge des intérêts de ces internés, ceux ,nt le devoir le plus élémentaire était de s«n occuper? Nous allâmes aux renseignements et àpprî-^ situation n' était pas précisément v n .®cr'te dans le programme de la nouvelle Association. . ans les lignes ci-dessous, nou» indiquerons l mil" aité f.ait et se fait encore P°ur les l' 1 des internés, et, pour la clarté de ip,. Posei nous examinerons successivement es points suivants: Allocation» due» aux femmes et enfants de» militaires; II. Oeuvres de se-cour». a.) Oeuvres fondées par les officiers ; b.) Oeuvre» civiles ; e.) Intervention néerlandaise. III. Instruction de» enfant»; IV. Logement des familles d'internés. I. ALLOCATIONS DUES AUX FEMMES ET ENFANTS DES MILITAIRES. Comme on le sait,une indemnité de rémunération était payee aux femmes et enfants des militaires pendant la durée de leur service. D'aprè» les prescriptions réglementaire» en vigueur au moment de la mobilisation, cette allocation se montait à 75 centimes pour la femme et à 25 centimes par enfant. Le paiement aux intéreesés habitant la Hollande en fut assuré par les soin* des consuls. Jugée trop faible, cette indemnité fut majorée par le Gouvernement belge en septembre 1916,-et portée à 1,25 fr. pour la femme et à 0,50 fr. par enfant, le tout devant être payé au taux de 46, ce qui revient à dire que cette allocation est actuellement par jour de 57 Ij2 cents pour la femme et 23 cents par enfant. Mentionnons en passant qu'en vertu d'un A. R. du 20 mars 1918, le» familles de militaire» de rang inférieur à celui d'officier, dont les ressources seront reconnues insuffisantes eu égard à leurs charges et aux conditions actuelles de la vie, pourront obtenir une indemnité spéciale de logement, dont le taux mensuel maximum sera de 12 florins pour l'épou»e du militaire avec une majoration de 4 florins par enfant. Pour mémoire, di»on» aussi que l'indemnité de ménage du soldat marié a été portée de 35 à 45 cents par jour et la solde de 10 à 20 cents. OEUVRES DE SECOURS. A. Oeuvres créées par les officiers belges. Dès le début de l'internement, des famile* de militaires vinrent se fixer en Hollande et s'établirent dans les environs de» camps. Leur nombre augmenta très rapidement et eut pour conséquence un accroissement considérable de la population, relativement peu élevée, des communes voisines des camps d'internement. Il en résulta une hausse excessive de» loyers, alors que les ressources de ces familles étaient déjà »i minimes. Les premier* qui se préoccupèrent de la question et s'en occupèrent furent les officiers belges. De là naquirent les Comités de Secours des Officier*. Ces comités furent au début alimenté* uniquement par la contribution volontaire des officiers, prélevée sur leur faible traitement. Mais le nombre des familles venant résider près des camps, augmentant sans cesse, le» ressource» devinrent bientôt insuffisantes. Le ministre de la guerre, saisi de la question, prit le 11 mars 1916, la décision d'allouer " aux comités de secour* „ créés par nos officiers à proximité des „ camps, de* subventions leur permettant „ d'intervenir plus largement dans certains „ ca» malheureux ou dignes d'intérêt : ma-n ladie, naissance, absence de travail, etc. „ La dépêche ministérielle fixait à 2,500 florins la somme globale mi*e à la disposition des comités, au nombre de quatre, en ce moment, et établis prè» des camps de Zeist, Harderwijk, Oldenbroek et du Gasterland. Etant donné d'une part que le renchérissement de la vie en Hollande avait augmenté dans de fortes proportions, et que d'autre part, la misère croissante en Belgique déterminait presque journellement de nouvelles familles d'internés à venir se réfugier ici, où elles arrivaient le plus souvent dénuées de tout, le subside mensuel fut, par dépêche ministérielle du 18 janvier 1918, fixé à 5.000 florins, cette augmentation prenant cours à la date du 1er octd-bre 1917. De ce qui précède, il résulte que leisub-sides accordés par le gouvernement aux comités de secours s'élèveront, à la date du 30 juin prochain, à la somme de quatre-vingt-dix mille florins. Trimestriellement — et il n'est pas su-perflu d'insister sur ce point — les Comités rendent compte au Département de la Guerre, par la voie de l'attaché militaire, du subside gouvernemental dont ils disposent. A ces comptes-rendus sont annexés tous les documents permettant au Ministre de la Guerre de s'assurer de l'emploi judicieux des sommes fournies par le gouvernement.Les officier» composant les comités de secours ne »e contentent pas seulement d'assurer la répartition des fonds; personnellement, ils vont visiter les familles pour se rendre compte des besoins de chacune, et on peut affirmer qu'il n'y a pas une famille dans les condition» d'être secourue qui n'ait reçu la visite de nos officiers. Ajoutons encore que les dons en argent sont évités le plus possible et remplacés par de» dons en nature. * * * Beaucoup d'internés mariés qui, aprè* avoir été mis au travail, avaient dû l'aban- Nouvelles du Jour — La bataille a sévi avant-hier avec une ardeur particulière sur les deux rive* de l'Ourcq. Les Allemands ont réussi aux prix de pertes énormes à prendre P e r n a nt au Nord de l'Ourcq, mais les Français leur ont repris t M o s 1 o y au Sud. Hier les attaques ont faibli partout dans ce secteur, où les Allemands n'ont plus entretenu qu'un vif feu d'artillerie. L'ennemi ayant fait passer un détachement au-delà de la Marne à hauteur de J a u I g o n ne, les troupes franco-américaine» l'ont taillé en pièces et en ont capturé le restant, après avoir détruit le pont jeté sur la rivière. — Une attaque allemande partant du mont K e m m e 1 a été brisée par les Français qui ont fait de» prisonniers. — Les aviateurs anglais, continuant leurs raids à longue distance, ont bombardé notamment Luxembourg. — Hertling a déclaré au Reichstag que les troupes allemandes en France ne cesseront plus d'avancer. Une bataille décisive est attendue qui vaudra à l'Allemagne la " paix honorable „. — L'agence Wolff lance une information, 'tendancieuse sur les élections qui ont lieu en ce moment ea Roumanie. N'oublions pas. que ces élections se font tous l'occupation allemande, ce qui motive l'abstention de nos amis, et soulignons le fait que le général pro-allié Avarescu a été élu dans trois circonscription» différente». — La France vient de donner un superbe spectacle de virilité et d'énergte. M. Clemenceau ayant refusé de répondre devant la Chambre aux interpellation» socialistes sur la situation, a été longuement acclamé et l'ordre du jour de confiance a été voté par 377 voix contre 110. Le groupe socialiste reste donc seul à persévérer dans l'obstruction, sans s'apercevoir qu'il ne réussit ainsi qu'à mettre mieux en vedette le triomphe du vieux chef dont la belle figure de courage et de volonté ne cesse de grandir et d'ennoblir. donner par suite de la; diminution de pro-duction où par la fermeture de certain* établissements industriels, furent cependant autorisés, grâce à la bienveillance de l'autorité militaire néerlandaise, à continuer à vivre en famille dans la localité où ils se trouvaient, bien qu'ils fussent momentanément sans travail. Comme il* étaient privé* de leurs salaires, il était d'autant plus nécessaire de leur venir en aide : d'où la création d'un nouveau comité de «ecours gouvernemental, dont le siège est à La Haye, et qui étend son action sur tous les groupements d'interné» résidant en dehors des camps. * * Lorsqu'en 1915, les internes furent autorisés à chercher de l'occupation en dehors des camps; certains d'entre-eux obtinrent du travail à La Haye. La cherté de la vie dans cette ville, le prix élevé de* logements, rendirent également bientôt nécessaire l'octroi de secouis, qui leur forent alloués par le " Comité du Soutien „ établi à La Haye, Lange Voorhout, et l'œuvre " Aide aux familles des Internés belges installée au Bazar de la Paix. A la demande du Comité du Soutien, un officier voulut bien se charger de visiter à domicile les familles nécessiteuse* pour se rendre compte de leurs besoins. Les demandes de secours en argent ou en effet» d'habillement adressées au Comité du Soutien par cet officier, à la suite de ces, visites, reçurent presque toujours un accueil favorable et, lorsque, à certaines époques, cette œuvre *e trouva dépourvue de tel ou tel objet d'habillement, le Comité " Aide aux familles des Interné» belges „ se prêta toujours avec la meilleure grâce pour parer à l'insuffisance passagère. En septembre 1917, un Belge généreux, qui désire conserver r anonymat, mit à la disposition de notre Attaché Militaire une somme importante pour toutes les œuvres se rapportant aux femmes et enfants des Internés. Le lieutenant-général Dossin désigna un comité d'officiers pour assurer la répartition des secours à La Haye et environs. Dès lors, de» secours en argent purent être octroyés dans une plus large mesure. D'autre part, on put obvier à ce qu'avait de pénible la situation de nombreux ménages militaires belges, résultant, des exigences souvent exorbitantes de certain propriétaires où locataires principaux. On entreprit la fabrication, par des Internés, de meubles rudimentaires, loués pour quelques cents par mois, à celles de ces familles qui n'étaient pas à même de se payer un logement garni ou à celles qui occupent les maisons démontables dont il sera question plus loin. On put également, grâce à ces nouveaux subsides, assurer la distribution de couvertures, de draps de lit et d'objets de lingerie confectionnés par les femmes d'Interné». * * «i D'autres œuvres furent également fondées près des camp»; telles sont notamment, à Harderwijk : a) l'oeuvre de la «oupe scolaire, en août 1916, qui distribue journellement environ 250 repas; b) l'oeuvre des enfants pauvres honteux (fin 1916). VOIE SUITE EN 2m PAGE La Bataille de l'Ourcq Les attaques commencent à faiblir La bataille reste très violente sur les deux rives de l'Ourcq — Un détachement allemand passe la Marne etost anéanti par les Français et les Américains — Hertling au Reichstag — Les élections en Roumanie H. Clemenceau acclamé à la Chambre française; la confiance votée par 377 voix contre II O Les Français reprennent Mosloy et anéantissent un détachement ennemi sur la Marne PARIS, 4. — Havas officiel de 2 h.: Grâce à la résistance énergique de nos troupes, l'ennemi n'a pu réali*er aucun progrès entre l'O i s e et l'A i s n e. Entre l'A i s n e et l'O u r c q la bataille a continué avec acharnement dans la soirée et la nuit. Dès 7 heures, de violentes attaques ont été déclenchées dans le secteur de P e r-n a n t-S a c o n i n-M i s s y au B o i s-T r o e s-nés.Pernant est tombé entre les mains de l'ennemi, après une défense opiniâtre au cours de laquelle nos troupes ont infligé de grosses pertes à l'adversaire. Plus su sud, nous avons dû ceder un peu de terrain à l'ouest de Saconin et de M i s s y a u Boi*. Favèrolles, attaqué par l'ennemi a été maintenu par nous, tout comme Troësnes. La lutte a été tris vive dans le secteur de l'O u r c q, où l'ennemi, appuyé par de nombreuses batteries, essaya ses forces tur Mosloy, Neuilly la Poterie,Torey et Bouresches. Par une contre-attaque nous avons repris Mosloy. Neuilly la Poterie a été le théâtre d'une lutte ardente. Le village, est passé d'une main dans l'autre et est demeuré finale* ment au pouvoir des Allemands. Les Américains ont encerclé les Allemands qui tentaient de pénétrer dans le bois de Veuilly et les ont refoulé* jusqu'à la région au nord du boi*. Plu* au tud i'ennemi ne put pas gagner du terrain. Sur le front de la Marne un bataillon ennemi qui avait pris pied sur la rive gauche de la rivière, a été rejeté-sur la rtve opposée par une contre-attaque franco-américaine, après avoir essuyé de fortes pertes. Le pont a été détruit et 100 prisonniers sont restés entre nos mains. Situation inchangée sur le reste du front. Raids réussis des Anglais LONDRES — Reuter officiel de matin : Nous avons fait quelques prisonniers au cours de raids réussis a l'ouest de Mer-ville.Une attaque ennemie contre un de nos postes à l'ouest de Vieux-Berquin a échoué ; nou» avons fait quelques prisonniers.Ce matin, à l'aube, l'artillerie ennemie a été très active entre Albert et Serre. Le communiqué américain PARIS, 3. — Reuter communiqué officiel américain ; Activité de patrouilles en P i c a r d i e et Lorraine. Combat» d'artillerie en L or-, raine et en Woevre. En plusieur» endroit» no» aviateurs ont abattu des avions allemands. Une de nos machines manque. Le Communiqué de Berlin « BERLIN, 4. — Wolff officiel : Lutte d'artillerie d'intensité variable. Activité des reconnaissances ennemies et attaques en différents point» du front. Au sud-ôuejt de M e r r is, l'ennemi a pu s'établir dans quelque» élément* de tranchées.Au nord de 1' A i s n e nous avons, dan* de rudes combat», pris plusieurs tranchées. La résistance de l'ennemi, qui se cramponnait sur les hauteurs à l'ouest et au sud-ouest de S o i s s o n s, a été brisée hier. Les hauteurs de V a u b u i n et celles à l'ouest de C h a u d u n ont été prises. Après avoir enlevé d'assaut Pernant et Missy-aux-Bp is nous avons rejeté l'ennemi sur la ligne L e Soulier-Dommiprs. Nous avons pris plusieurs batteries et fait quelques millier* de prisonnier*. Des contre-attaques françaises, des deux côtes de l'Ourcq, ont échoué avec de lourdes pertes. Au nord ouest de Château-Thierry nous avons franchi en combattant la ligne de chemin de fer Bussiares-Bo ur esche *, et repoussé des contre-attaqnes ennemies. Sur la Marne, et entre la Marne et Reims, la situation est inchangée. Le bombardement de Paris BERLIN, 4. — Le bombardement de Paris par l'artillerie à longue portée a recommencé hier. Les attaques ennemies faiblissent PARIS, 4. — Reuter officiel 11 h. *oir î Au cours de la journée, les Allemands ont diminué l'ardear de leur offensive et se sont bornés à quelques attaques locale*. L'artillerie allemande a été très active au N. de l'A i s n e entre l'A i s n e et l'O u r c q et dans la région de R e i m ». Au nord de Moulins-sous-Tou< vent, nous avons amélioré nos positions et gagaé quelque terrain. Dan* la région de Longpont (à l'E. de Villers-Cotterets) les Allemand» ont réussi à pénétrer momentanément dans le bois de Retz, mais nos contre-attaques les ont immédiatement rejetés jusqu'à la lisière orientale. Ailleurs pas de changements. Succès des Français au mont Kemmel LONDRES, 5. — Reuter officiel dn soirj Des attaques allemandes ont été repoussées au cours de la nuit dan* le voisinage de Beaumont-Hamel et Borjelles Une attaque allemande au 'N.-O. du mont K e m m e 1 a été repoussée par le» troupes françaises, qui ont capturé des prisonnier*! Rien à signaler sur le reste du front. Le Communiqué de Bsrfia BERLIN, 4. — Wolff officiel du «oirt Combats favorable* tur la rive S. de 1' A i s n e à l'O. de Soissons. Le commentaire Havas PARIS, 4. — Commentaire Havas : La deuxième semaine de la bataille pour Paris débute de façon à inspirer une foi absolue dans une issue heureuse, grâce aux efforts, à l'abnégation, à la Vaillance de nos soldats. Pendant toute la journée de lundi, entre 1' O i s e et S o i s s o n *, au nord de l'A i s ne, les Allemands ont renouvelé leurs pui*santes attaques, échouées la veille. La lutte acquit une intensité particulière sur le mont de Choisy d'où les Français, dans un élan irrésistible, délogèrent l'ennemi et le rejetèrent au delà de *a ligne de départ. L'ennemi ne fat pas plu» heureux vers Moulin-»ous-Touvent et Visière où tou* ses assauts furent repoussés sans qu'il ait pu gagner un pouce de terrain. Le front dans ce secteur demeure inchangé. Entre Soissons et Chateau-Thierry le» Allemand» ont amené encore des divisions fraîches, comptant par une pression nouvelle enfoncer la ligne et pénétrer dans la forêt de Villers Cotteret». Leure»poir fut partout déçu. Les Français reprirent Faverolles, repoussèrent héroïquement toutes le» attaques et infligèrent aux assaillants des pertes sanglantes. / Vers l'Ourcq les contre-attaque» énergiques des Français ont brisé la puissante tentative des Allemand» en vue d'une progression à l'ouest de Château-Thierry en direction de Paris. Les avant-gardes ennemies furent refoulées à un kilomètre à l'ouest de la ville. Le front s'est amélioré notablement dans ce secteur. Le critique du Journal résume ainsi la physionomie de la journée :Si l'on excepte le léger coup de lime donné à là pointe des lignes françaises vers Soissons, l'ennemi ne réussit rien dans aucun des quatre secteurs de l'Oise ou de la Marne. Le colonel Rousset, dans le Petit Parisien, déclare que depuis deux jours l'ennemi subit des perte» particulièrement lourdes. Notre artillerie, très renforcée, exerce dans ses rangs épais des ravages croissants. Les correspondances du front s'accordent à dire que le moral des prisonniers est assez bas. Il» avouent, écrit le Petit Journal, ne plus compter »ur un résultat définitif. Il» donnent comme raison de leur succès une sûre connaissance du terrain par leur état-major.Certains critiques militaire», faisant allusion aux réserves de Ludendorf, dont 1 existence est indubitable, prévoient une extension des opérations si l'offensive actuelle est définitivement bloquée. Le Gaulois, faisant allusion à la solidarité des Alliés face aux assauts ennemis, écrit : Nous en aurons incessamment des manifestations indiscutable et dont l'efficacité «e fera sentir pendant les semaine» suivante*. Nous parlions jusqu'ici d'un concours amé-, ricain au futur ; nous pouvons maintenant en parler au présent. Nou* ne «aurions trop insister sur l'importance capitale de » évè*^ nement. . ^ '

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