Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1759 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 07 Juni. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/707wm14z0j/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

4e Année N». Directeur-Fondateur : François Olyff. Vendredi 7 Juin 1918 Les Nouvelles ABONNEMENT"? ! Hollande: 1 florin par mol# 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fond.é à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : - Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16 - Téléph. 2787 Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4s page. Réclames permanentes à forfait La Vaillance Française La victoire de M. Clcmenceat Je ne sais si vous avez lu les yeux secs 1 brève dépêche Havas d'hier annonçant l triomphe du vieux chef vendéen à la Cham bre française. J'avoue, quant à moi, san ambages qu'elle m'a étreint le coeur etqu j'en ai été singulièrement, profondémen réconforté. Je lisais depuis plusieurs jours dans le grands quotidiens de Hollande des note venant d'Allemagne, ou de Suisse par l'Ai lemagne, annonçant avec une insistanc agaçante que les socialistes incorrigibles, M Marcel Cachin en tête, préparaient un rud assaut contre le gouvernement français. 1 cette heure grave où toutes les forces aile mandes se lançent en coup de bélier su Paris et atteignent la Marne de 1914, un angoisse me gagnait invinciblement à voi que des députés de ce vaillant peuple fran çais pensaient encore à attaquer les hom mes au pouvoir, comme les Teutons atta quent les poilus dans le» tranchées, et ap puyaient ainsi stupidement la ruée ennemis M. Clemenceau pouvait avoir une défail lance, une impatience maladroite, commettr une erreur ou même une faut». Et pui quoi ? Je pensais aux désastres qu'une crise mi nistérielle pourrait attirer sur la France ei un tel moment... Je doutais de la France en somme, et ji doutais de Clemenceau !■ Et c'est pourquoi assurément, le télégramme qui me les ré*é Sait l'un et l'autre plus grandi encore qui ne l'imaginaient ma filiale affection et moi ardente admiration,, m'a si intensément re roué. Rien ne pénètre davantage le coeu que la constatation d'une noblesse restéi insoupçonnée chez ceux que l'on aime comme rien n'est plus doux que de voi. mieux justifiée encore- qu'on ne se te fig». rait la confiance que l'on a placée dau une juste cause et dans ceux qui conduisen la lutte pour elle. La France conserve intacts son couragt tranquille et la traditionnelle clarté de soi esprit. Elle se hausse aujourd'hui dans le: épreuves comme aux plus belles heures d( sa glorieuse histoire et l'événement la re trouve toujours supérieure à lui, supérieur! à elle-même. Le nautonnier qui la guidi à travers de terribles écueils, par uue me: furieusement démontée, a la main extra ordinairement ferme et sûre. C'est hi capitaine qui a blanchi sous le» embruni et qui sait vaincre les éléments. Nous voyo'ns en imagination M. Clemen ceau devant la Chambre française, revenan du front et frémissant de l'impatience d'j retourner, refusant de donner satisfactior aux députés inconscients qui le harcèlent d< leur hostilité inopportune et clamant son en thousiasme devant les soldats, sa gratitudi devant leurs chefs. Quel spectacle uniqu< au monde d'eloquence et de beauté ! Commi cet homme incarne bien l'âme indomptabli et fière de son pays ! " Le moment est redoutable, dit-il maii le courage et l'héroïsme de nos soldats son à la hauteur de la situation. Nos soldats se sont battus à un contre cinq. „ M. Clemenceau fait l'éloge des chefs mi> litaires, et notamment de Pétain et de Foch qui " ont toute la confiance des Alliés „ "Le comité de Versailles a décidé d'ailleurs de leur -rendre un hommage public. Les Allemands se sont lancés dans une aventure. Nous reculons, mais nous ne capitulerons jamais! Si vous êtes résolus à tenii jusqu'à la fin, la victoire est à nous ! Le tactique des Allemand», «'efforçant de nous terroriser, ne réussira pas. Les Américain: arrivent ; les effectifs français et anglais s'épuisent comme ceux des Allemands ; la partie se joue sur le concours américain. Nos alliés sont décidés à pousser la guerre jusqu'au bout et pourtant nous aurons la victoire si les pouvoirs "'iblics sont dignes de leur tâche. „ Et M. Clemenceau ujnciui : "Sije ne lais pas mon devoir, s'écrie-t-il, enassez-moi ! Mais si j'ai votre confiance laissez-moi parachever l'oeuvre des morts !„ Et i ev°cation en quelques mots de tous les innombrables sacrifices consentis pour ia atrie soulève la Chambre entière dans un mouvement de volonta enthousiaste qui Exprima aussitôt par une majorité écrasante en faveur du gouvernement et qui eui atteste que, cette fois encore, la France ne Périra pas. Dites, 1 histoire contemporaine connait-ebeaucoup d'hommes comparables à ce inJ de 77 ans îe fa'sant à la fois le ij lcier de, l'antipatriotisme et du défai-tion-C e? s®n"ateur> l'apôtre de l'énergie na- sn^'e"îeî]ceau. à 1a fin de sa journée, en est n r' couchan{' au bord de Ia tombe, i prodigieusement grand.' La majorité so- tie dc ses bras de pygmées tâche encoiv t 1? ne sert mieux souligner î'-v f leK contraste, cette vertigineuse l'un d» Nation et l'Homme sont'g.-le l'autre. i La victoire de la Marne i La victoire "de la Marne, celle deseptem- s bre 1914, continue à porter ses fruits. Les - Allemand» en touchant la rivière cette an-* née comme il y a quatre an» ont perd» - leurs forces comme si ses eaux virginales t avaient la miraculeuse propriété d'amollir le colosse barbare et de lui enlever toute s vigueur. Les efforts allemands pour pousser s de l'avant s'y heurtent de toutes parts à des - troupes alliées constamment renforcées. L'en-t nemi a été arrêté hier presqae partout. Sur L • certains point seulement il a pu avancer, e mais d'une manière peu sensible et au prix t des plus durs sacrifices. Sur d'autres points, - il a été légèrement refoulé. L'impression r s'affirme que l'offensive allemande est en S voie d'être enrayée et la presse française r toute entière confirme ces espoirs. Les journaux de Paris constatent l'amé- - lioration considérable de la situation, l'arrêt - presque complet de l'avance, l'intervention - toujours plus énergique de» réserves alliées, '• l'entrée en jeu de l'artillerie. Le critique militaire du Journal résume ' la situation par cette formule brève qu'il s donne pour titre à son article : "Le barrage est établi 1 Le Journal <lts Débais compare les opérations du 3 juin à celles du 4 avril qui ont marqué le terme de la première poussés des Al-! lemands en Picardie. " Ces tentative», pour » faire plier nos position» déjà établies,dit-il,re»-[ semblent singulièrement à cette bataille du 5 4 avril que l'ennemi a livrée peur forcer la 1 ligne de l'Avra après l'arrêt de son avance ~ générale le 28 mars. Alor* comme aujour-[ d'hui l'ennemi cherchait à gagner un peu 5 de terrain «an» aboutir à rien de décisif. Ces lortes d'efforts posthumes sont en général violents et coûteux. 11 est rare qu'ils changent la figure des choses. En realité ' quand l'ennemi livrait le combat du 4 avril, malgré l'acharnement qu'il montrait, il savait que la bataille était finie. Aussi depuis : plusieurs jours il préparait celle de la Lys, i qui devait éclater le 9, et déjà» «es divisions s étaient en marche pour exécuter cette nouvelle : surprise, mais il avait grand intérêt à ne ■ pai laisser croire que la bataille de la Som-: me fut terminée comme elle l'était réelle-ment et il attaquait moitié pour acquérir de» avantage» véritables, moitié pour camoufler sa nouvelle entreprise „. | D'autre part les journaux, en enregistrant 1 cette stabilisation tactique, font observer qu'au point vue stratégique on ne doit pas en-. core considérer la nouvelle offensive alle-t mande comme arrivée à une période d'ar-r rêt. Les Allemands, grâce à la défection i russe, possède encore une supériorité d'ef-: fectifs qui les poussera à tenter le maxi-. mum d'efforts. Cette supériorité d'effectifs : va en diminuant grâce à l'afflux des trou-: pes américaines. 11 s'agit doac esseatielle-; ment de tenir, d'arrêter le flot allemand. : C'est ce qui se fait avec un succès que les événements des deux derniers jours permet-. tent de considérer comme trè» rassurant.' Ce double esprit tactique et stratégique : de la situation, tel qu'il ressort de presque tous les, articles de la presse, est clairement , présenté dans les lignes suivantes du Matin : " La situation envisagée sous son aspect le plus immédiat, c'est-à-dire celui du dé-; veloppement tactique de la bataille, est ; devenue nettement plus satisfaisante. L'avance allemande qui s'était maintenue durant six journées, est depuis dimanche enrayée. Nos troupes ont contenu victorieu-l sement sur un front de 60 km. des attaques ; redoublées. L'ennemi n'avance phi3, demain . sans doute il sera fixé. Cependant, embras-. sée dans son ensemble, la situation stratégique demeure énigmatiqae. Si l'offensive actuelTe est bloquée définitivement là où elle est parvenue, une extension prochaine des opérations est à prévoir, car après leurs long» préparatifs du mois de mai, nos adversaires ont pris, n'en doutons pas, toutes les dispositions pour frapper à coups-rapides et redoublés. Des péripéties nouvelles peuvent s'ouvrir. Elles ne surprendront pas notre commandement. ,, Nous sommes en droit d'espérer que la vaillance française qui s'e»t si abondamment manifestée dans ces deux grandes attaques de toute l'armée allemande, réussira encore à endiguer l'ennemi s'il prononce d'autres efforts. Si c'est réellement sur le concours américain que se joue le sort du monde, l'Allemagne ne nous écrasera pas. François OLYFF. *■' in? m m *-^ 9 V * Paris est sauvé! On mande de Francfort que M. Clemenceau a annoncé à la commission des armée» de la Chambre que l'afflux des réserves s'est fait avec une telle rapidité que M e a u x, V i 11 e r s-C otterets et Cotn-o i è g n e sont complètement couverts et marche sûr Paris est ainsi devenue Nouvelles du Jour — Berlin annonce que la «ituation est inchangée. C'est bon signe. Après huit jour», l'attaque allemande en «erait donc arrivée à son point mort, comme celle du 21 mars contre Amiens qui mourut avant d'arriver au but. La journée d'hier a été marquée surtout par un important succès des Français au N. de l'Aisne, où ils ont repris tout le terrain momentanément perdu. — M. Clemenceau a exprimé l'assurance que les Allemrnds n'attindront ni Villers-Cotterets, ni C<?mpiègne et qu'ainsi Paris restera hors de leur, portée. — M. Lloyd George, retour de Versailles, a fait connaître la confiance absolue qu'il y a puisée à nouveau dans notre victoire finale. — Le Conseil interallié de Versailles publie une importante déclaration où il reconnaît officiellement le droit à l'existence d'une Pologne libre et forte et des nationalités ttheco-slovaque et jougo-slave. Cette proclamation de principe fera excellente impression chez nos amis opprimé» de Russie et d'Autriche-Hongrie. — Les Etats-Uni» annoncent une série de mesure» énergique» prises pour combattre les «ous-marins. — M. Lansing, reçu docteur honoris causa de l'Université de Colcmbia, a dénoncé.à nouveau les manœuvre! pacifistse de l'Allemagne.— Rappoport a été condamné par le conseil de guerre de Pari» à 6 moi» de prison et 200 frs d'amende pour propagande défaitiste par la presse. — Le roi Albert a rendu un éclatant hommage aux régiment» belges qui se sont si-vaillamment distingués le 17 avril. Le drapeau du 9e de ligne est décoré de l'Ordre de Léopold. On sait que ceux des 7e, 10e et 12e de ligne 1 étaient déjà. Les 9e, lie, 12e et 14e de ligne, !.. 1er chasseurs et le» batteries du 2e d'artillerie lourde sont autorisé» à inscrire le uoto glorieux de Mer- kem sur leurs r't,, --«n t les bouclier» de leurs pièces. — Le» délégués anglais à la conférence anglo-allemande de La Haye pour l'échange des prisonniers de guerre sont partis ce jeudi matin pour la Hollande. Nos Echos Nos régiments décorés LA HAYE, 5. — De l'Office belge : Des distictions glorieuses sont accordées par le Roi Albert aux unités belge» qui ont remporté un brillant succès le 17 avril sur le front Kippe-Langemarck et dans la région de Merckem par la contre-attaque qui chassa l'ennemi de toutes les positions dans lesquelles il avait momentanément pénétré, laissant aux mains des Belges 800 prisonniers et une centaine de mitrailleuses. L'Arrêté Royal du 1er juin a conféré la croix de Chevalier de l'Ordre de Léopold au drapeau du 9e régiment de ligne. Les 7e, lie, et 12e de ligne ont reçu la même ' distinction. En outre les unités suivantes ont été autorisées à inscrire sur leur drapeaux et sur le» boucliers des pièces le nom de Merckem : les 9e, lie 12eet 14e régiments de ligne, le 1er régiment de chasseurs à pied, le 3e régiment d'artillerie sauf une batterie qui n'a pas pris part à l'action, les 9e et 15e régiments d'artillerie et la Ire batterie du 1er groupe du 2e régiment d'artillerie lourde. • Les cygnes d'Ypres Tous les soldats anglais qui depuis trois ans sont passes par le saillant d'Ypres connaissent la famille de» cygnes qui en dépit de» bombardements et de gaz asphyxiant» continuent à vivre dans les fosses de l'ancienne cité, particulièrement sur les eaux de cet étang de Zillebeke, dont le nom revient' souvent aux récents communiqués. L'an dernier, le couple bâtit son nid le long de la digne de l'étang dans les roseaux, tout proche des tranchées tenue» par les Britanniques. Et comme on reste anglais, même à la guerre, les paris s'engagèrent entre soldats de sir Douglas Haig, sur le succès de la couvée. Un jour, une bombe tomba bien près : la couveuse fat même projetée loin de ses œufs, par l'explosion ; mais il n'y eut même pas " de dégâts matériel» „. Quelques jour» après, les cygne» majestueux et triomphants promenaient sur les eaux, du lac leurs deux splendides rejetons. Ils y »ont encore, en dépit du recul anglais et du redoublement de l'artillerie boche. 11» sont quatre maintenant à entendre la délivrance du pays. Sans doute, ils connaissent, symbole de ia Belgique, les restriction» et les privations, mais ils tiennent ! ils tiendront jusqu'à la fin, parient les Anglais.- Lloyd George a confiance LONDRES, 5. — Reuter : Notre correspondant parlementaire dit que M. Lloyd George est rentré de France plein de confiance »nr l'i»sue de la guerre. Il a vu en France MM. Soninno, Foch «t Clemenceau; ia visite n'a été marquée par aucune cérémonie. Rien à signaler, dit Berlin Les attaques continuent à faiblir — M. Clemenceau déclare que Paris est sauvé — M. Lloyd George est rentrâ de Versailles avec une confiance redoublée — Les Alliés garantissent officiellement l'indépendance de la Pologne et le droit à la liberté des Tchèques et des Jougo-slaves — Les Etats-Unis prennent des mesures énergiques contre les sous-marins AU FRONT BELGE LE HAVRE, 4. — Officiel belge : Assez grande activité d'artillerie, notamment vers N i e u p o r t. Notre artillerie a vigoureusement contrebattu les batteries ennemies par de» tirs de destruction. Un rassemblement ennemi a été canonaé avec efficacité à l'E. de N i e u p o r t. Le gouvernement belge LE HAVRE, 5. — De notre correspondant : Notre premier ministre, M. Cooreman a présidé aujourd'hui son premier conseil de cabinet. M. De Broqueville quittera Ste-Adresse samedi pour une villégiature en France. SUR LE FRONT OCCIDENTAL Toutes les attaques ennemies échouent l'AKIfc, 5. — Havas ofaciel de »2 h. : Hier soir et pendant la nuit les attaques locales sur la lisière nord àu Bois de O a r 1 « |p o n t ont continué. Deux attaquas ennemi as ont été arrêtées par nos mitrailleurs. D'autres attaques dans la contrée d A utrochus, à l'est de D o ramier s eu dans la direction de O o r c y, ont éclioué également.. A'i nord de Corey une attaqua a'un de nos détachements d'infanterie, appuyé par de» tanks, nous a permis d'améliorer notre ligne à la lisière du bois. Au sud de 1 O u r c q les Allemands ont fait d'à violentes- attaques sur C h e c y et dans la contrée au sud-ouest de ce point. Nos troupes ont repoussé toutes les attaques "t infligé de grosses pertes à l'adversaire.Au nord de l'A i s n e et près de R e s m s 1 artillerie a déployé une grande activité. Raid réussi des Anglais LONDRES, 5. — Reuter officiel du matin : La nuit dernière, nos troupes ont fait quelque» prisonnier» au cours de raids réussis aux environ» de L e n s et au sud de la Ba»sée. Un raid tenté ce matin à l'aube par l'ennemi au S.-O. de Morlancourt, sous le couvert d'un violent bombardement, a été repoussé ; nous avons fait quelques prisonniers. Pendant la nuit, l'artillerie ennemie a été active au nord de la Scarpe et la Lys et dans les secteurs de M e r r i « et du canal Ypres-Comines. Succès des Américains PARIS, 4. — Reuter officiel de l'armée américaine : Dans un combat au N. O. deChâteau-.Thierry, nos troupes ont brisé le» tentatives d'avance allemande» au S. du bois de N e u i 11 y et par une contre-attaque ont chassé l'ennemi au N. de ce bois. A la Marne, un bataillon allemand a été rejeté au-delà de la rivière au S. de Jaulgonne. En Wœvre, nous avons bombardé les positions allemandes avec des projectiles à gaz. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 5 juin. — Wolff officiel : De» coups de mains réussis en Flandre nous ont donné des prisonniers. Sur *tout le front, vive action de reconnaissances. La lutte- d'artillerie s'est avivée par intermittence. Etendant nos succès sur la rive sud de 1' A i s n e, nous avons rejeté l'ennemi sur Ambleny-Cutry et avons pris ses positions au nord de Dommiers. Combats locaux des deux côtés de l'Ourcq. La situation pour le reste est inchangée. Les Français refoulent l'ennemi et font des prisonniers PARIS, 5. — Reuter officiel 11 h. soir: Au cour» de la journée les Allemands ont redoublé d'efforts en différents points du front, pour développer leur avance. Partout ils ont été repoussés avec de lourdes pertes. . Une tentative pour traverser 1 Oise près de Mont-à-Lagache a complètement échoué. Au N. de 1' A i » n e, nos troupes ont reconquis entièrement par des contre-attaques le terrain que les Allemands ont occupé un moment. Près de V i n g r é, nous avons fait plus de 150 prisonnier» et capturé des mitrailleuses.Dans la région de L o n g p o n t, les Allemand» qui étaient parvenus d'abord à faire quelques progrès à hauteur de la ferme de Chavigny, en ont été rejetés et nous ont laissé 50 prisonniers. Partout ailleurs nous avon» maintenu no» Sur le front britannique LONDRES, 5. — Reuter officiel du soir s A la suite d'une tentative ennemie exécutée très tôt au matin aux environs de Morlancourt, nous avons fait 21 pri» sonniers et capturé 3 mitrailleuses. Sauf l'activité d'artillerie réciproque, il n'y a rien de particulier à signaler. Le communiqué américain WASHINGTON, 5. — Reuter officiel ' américain : L'activité des patrouille» continue en P N c a r d i e et en L o r r a i n e, où nos troupe» ont pénétré dans les positions de l'en* nemi lui infligeant des pertes en morts et blessés. L'activité d'artillerie a diminué en Woe* v re. Le CommMiqeé de Berlia BERLIN, 5. — Wolff officiel du «ofr: Situation inchangée. Les aviateurs français capturent un grand aéronef allemand PARIS, i. — Reuter officiel du soir : Nos aviateurs ont déployé une grande activité hier sur tout le front de combat. Le 5 juin dans une double exftëditiorf exécutée au cours de la journée lians la-vallée de la S a v » è r e, nos escarîillles df bombardement ont lancé plu» de ïTtonne| de projectiles sur des concentrions dë troupes ennemie» qui ont été coirpètemenf dispersées. Dans ia nuit du 4 au 5 jqîn, près de 14 tonnes d'explosifs ont été lancées sur les gares de Fismes, laFère en Tarde n-nois, Roye et Rohan. 4 avion» allemands ont été abattus et 2 ballons captifs mis en feu. Un grand aéronef allemand à 4 moteurs a été en outre descendu dan» la nuit du 1 au 2 juin près de Hatfteuille-Hau-dan L'équipage composé de 8 hommes a été fait prisonnier». Les aviateurs britanniques LONDRES, 5. — Reuter officiel: Le temps ayant changé sur le front britannique le 4 juin, les forces aériennes en* nemies n'ont pas été actives. Un avion allemand a été abattu par nos pilote» et 2 autres obligés d'atterrir dé«amparé». Un ballon captif ennemi a été détruit. En dehors des raid» de reconnaissance en coopération avec notre artillerie, no» avion» ont lancé au cours de la journée et de 1( nuit 14 tonnes de bombes. Nous n'avons perdu aucune machine. La valeur des troupes américaines LONDRES, 5. — Reuter : Le correspondant du Daily Express estime qu'il est d'un plus grand intérêt d'avoir de de fortes réserves que de gagner l'un ou l'autre village. Au cours des 24 dernières heures, les qualités de vaillance de ces réserves ont été démontrées. Pour le résultat final le renvoi du communiqué français à l'action américaine est d'un intérêt vital. Dans son article de fond le Daily Express dit que la rapidité de transport des troupes américaines par l'Atlantique a dépassé toutes les espérances cette semaine. Les qualité» des officiers et des soldats ont fait de même l'etonnement de tous. Le général Robertsoa LONDRES, 5. — Reuter officiel: Le général Robertson a été nommé com* mandant en chef en Angleterre à titre provisoire.L'union sacrée en France LONDRES, 4. — Reuter ; On mande de Paris au. • „Daily Mail" que les hommes politiques de tous les partis commencent à apprécier la vraie valeur des faits. Le danger les unis et les socialistes et syndicalistes mettent actuellement l'intérêt du paj s au-dessus de toutes les autres considérations. Ils ne veulent plus entendre parler que de 1,,union sacrée es ne ck'sirant qu'appuyer le gouvernement. L appel lancé par les socialistes et auquel ont égalément participé les ,,p a titistes en vue de faire taire les passions politiques, sauvera la France. A la séance de la Chambre d© marci, lo gouver-ncm-eint & ©te informe C[U6 les socialistes voulaient interpeller au sujet de la conduite de la guerre, mais on aiv nonce actuellement qu'étant donnée la situation militaire, les socialistes n'insisteront pas sur l'examen immédiat de leur interpellation. La Confédération Générale! du Travail a également fait savoir quelle ne créerait aucun obstacle au gpuyeite nement. "

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes