Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 26 Juli. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6q1sf2nh09/
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4e Année — N° 335 Rédaction S Atainistratio Turfmsrkt 31 & 31 a La Haye—Téléph.21< Buruau à Maestricht : Hitel Suisse,Vrijthof, Téléph.15 à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Les Nouvelles 8a^urnaî^^e fondé â Maestricht en août 1914 Vendredi 26 Juillet 1918 S cents le numéro ^ ABONNEMENTS : , 1 florin par mois . holianae ; _ „ _ ^ 2.50 fi. par 3mois R Etranger: port en sus r ANNONCES : La ligne : 15 C. en 48 page Réclames Dermanentes à forfait POUR NOS INTERNÉS I ! Nous trouvons dans notre courrier de ce matin deux lettres singulièrement éloquentes et que nous transcrivons fidèlement.Voici la première : Harderwijk, 23 juillet. Mon cher Monsieur, Puis-je me permettre de vous signaler quelques faits scandaleux qui se passent au camp de Harderwijk. A.—11 se donne régulièrement des représentations cinématographiques destinées, semble-t-il, à récréer nos hommes. En [réalité on y fait de la propagande allemande. . . Dans la Ire quinzaine de juin, le film " Journal de guerre „ était consacré à l'anniversaire du général Hindenburg. On y voyait le général boche congratulé par Ludendorf. Pour terminer apparaissait le portrait d'Hindenburg. Quelques malheureux internés ont applaudi ! Un autre jour on donnait l'entrée des Boches à Varsovie, avec brillant état-major, troupes fleuries, acclamations de la foule, etc. 11 semble que le gouvernement belge devrait Hu moins fournir des films sur la Belgique et sur le travail au front et à l'arrière. B. — Un caporal d'infanterie remplit les fonctions de chef de section d'une baraque. Il est membre du Vlaamsch Belgisch Verbond. Ce militaire, par son attitude, indigne ses camarades. Notez que c'est dans la vie civile un préposé des douanes, par conséquent un fonctionnaire assermenté. 11 ne se gêne cependant pas pour déclarer : " Wat kan mij België scheelen? 1k ben geen Belg meer ! „ Ses inférieurs ne peuvent avoir que du mépris pour lui. 11 se plaint à l'autorité hollandaise, laquelle punît deux soldats de 4 jours de cachot chacun pour " manque de respect à un caporal, faisml fonctions de sous-officier de semaine, dans l'exercice de ses fonctions „. Le tout est joué. L'indigne triomphe, les deux patriotes sont punis... C. — Le Vlaamsch Belgische Verbona a donné le 10 juillet une fête à l'occasion de la Bataille des Eperons d'or. A l'issue de celle-ci des brochures indignes ont été distribuées à nos soldats. Peut-être pourriez-vous faire, des renseignements ci-dessus, un petit article faisant ressortir que si le moral de nos internés est mauvais, ce n'est vraiment pas de leur faute, mais de l'abandon où on les laisse. Voici la seconde lettre : Zeist, le 23 juillet 1918. Chères " Nouvelles „ Ci-inclus compte rendu de l'exposition de photos de guerre. On fait tellement, dans le camp, de la propagande anti-belge, fêtes flamingantes, meetings Jamar, qu'il est de notre devoir de rendre hommage à ceux, qui se dévouent en Belges. Veuillez donc insérer, dans votre plus proche numéro, le compte-rendu ci-inclus. Merci d'avance et salutations cordiales. Ces lettres navrantes soçt signées l'une par un officier, l'autre par un sous-offi-cier que, hier encore, nous ne connaissions même pas, ou à peine. Mais elles n'en sont que plus significatives et plus probantes, car elles corroborent d'autres renseignements, d'autres plaintes qui nous arrivent de toutes part sur la propagande antipatriotique et défaitiste effrénée qui s'exerce dans les camps sous l'œil paterne des autorités hollandaises — seules responsables. Cette propagande tut un instant entravée très sérieusement par 1 interdiction qui avait frappé de mort le soi-disant Socialiste Belge de la Haye, trere puiné du Bonnet Rouge qui vient expirer à Paris sou» les douze balles dun peloton d'exécution. Le Socialiste e ge a ressuscité, lui, malheureusement. Le gouvernement hollandais a commis la frca/eK e,rreur, d'en autoriser à nouveau la distribution dans nos camps d'internés, et 1 immonde torchon, d'avoir mariné quelques semaines dans son jus en a acquis des propriétés pestilentielles plus nocives et plus calamiteuses encore Le gouvernement belge est en'faute sans aucun doute. Certes, nous n'ignorons pas les difficultés inouïes qu^l a eues pour décider d'abord le gouvernement hollandais à interdire le Socialiste Belge là où il n'aurait jamais dû entrer. Si cette décision a été rapportée ensuite c'est assurément à son corps défendant! Mais, devant un mal aussi grave, un péril aussi grand, il ne suffit pas de dire : " J'ai fait ce que j'ai pu 11 faut faire 1 impossible ! Qu'on y songe donc ! Vingt à vingt-cinq raille des meilleurs des nôtres sont encagés -vi depuis quatre ans danà l'inaction, en proie au terrible ennui. A l'amertune de cette réclusion insupportable, lein de tout ce qui leur est cher, loin du bruit, loin de la vie active et distrayante, s'ajoutent pour eux les souffrances, intolérables aussi à la longue, de privations matérielles et morales grandissantes. Les caractères les mieux trempés s'aigrissent vite à ce régime... Et on livre totalement, pieds et poings liés, ces milliers d'hommes, qui firent le siège d'Anvers — aussi glorieux pour nous en réalité que celui de Liège — à la propagande incessante, tenace et sournoise de leurs pires ennemis ! Car vous pensez bien, n'est-ce pas, que ce ne sont pas des Belges qui paient les frais énormes d'impression et de distribution du Socialiste Belge. On ne trouverait aucun des nôtres pour soutenir une opération financière aussi désastreuse avec un tel acharnement dans la méchanceté, une telle âpreté dans le vice et la lâcheté. Il est impossible a un Belge de lire un des galimatias qui servent d'articles de fond à cette feuille sans sentir le rouge de la honte lui monter au front. Comment voudriez-vous donc que des Belges, seuls, soient assez dépravés dans le sadisme antipatriotique pour salir à leurs frais tant de colonnes, chaque semaine, au prix où est le papier? Nous évoquions tantôt le souvenir du Bonnet Rouge de Paris, dont le nom est déjà légendaire comme synonyme du plus abject défaitisme. Mais le Bonnet Rouge était un agnelet rose et blanc à côté du Socialiste Belge! S'il avait pu se trouver à Paris une feuille pour publier, en pleine guerre, contre le président de la République, le gouvernement en général et tous les ministres en particulier, les parlementaires, les soldats de l'arrière et les beaux et purs héros des tranchées, ce que le Socialiste Belge a inséré et continue d'insérer contre notre Roi, notre Reine, nos hommes politiques, nos hcmmes d'œuvres, nos soldats et nos .Viar'yrs, il n'aurait pas vécu une journée ei le peuple lui-même, en une vague irrésistible, l'eût vomi aux égouts. , Nous en appelons au gouvernement hollandais, si plein de sollicitude pour nous en toutes circonstances. Nous le supplions de comprendre la grave responsabilité qu'il encourt, sans s'en rendre compte peut-être. Il a la tutelle de nos soldats, devenus ses enfants, ses soldats à lui, de par les saintes lois de la solidarité et de l'hospitalité internationales, jusqu'à ce que justice nous soit rendue. Il ne peut ignorer combien la Belgique, qui s'est sacrifiée pour obéir aux impérieux commandements de l'assistance commune dans l'honneur et la loyauté, aura besoin pour panser ses plaies profondes d'une jeunesse saine de tête autant que de corps. Et si ce sont des éléments de trouble et de perturbation que la Hollande nous renvoie par milliers après la guerre, si la nation belge ne peut par là même assez vite se reconstituer, ne sent-on pas ici que la somme des bienfaits incalculables dont on nous a par ailleurs gratifiés, ne pèseront pas un fétu de paille en regard du tort immense qu'on nous aura causé? Le bon sens,le courage, la persévérance, la foi profonde dans notre cause, l'amour passionné de nos foyers, voilà nos trésors les plus précieux et qui seuls peuvent nous permettre de reprendre un rang honorable parmi les nations européennes. Ces tré-| sors, on les dilapide, on les pille, on les disperse à tout vent dans les camps d'internés. Le gouvernement hollandais n'a pas le droit de laisser faire. Le gouvernement belge a le devoir primordial et pressant d'énergiquement s'y opposer. [ François OLYFF. Sur le Front Italien ROME, 24. — Stefani officiel : L'artillerie a été d'activité habituelle sur tout le front, plus active en certains points dans les vallées de Lagarina et de Vallarsa où l'ennemi a tenté une attaque locale sur le Monte -Corno, qui d'ailleurs a été immédiatement repoussée. A la suite de notre feu, des dépôts d^ munitions ont fait explosion dans la vallée de Tonale et sur les plateaux d'Asiago ; des baraquements ont été incendiés sur le monte Nozzolo (Judicarie), La nuit du 22 au 23, notre artillerie antiaérienne a descendu un avion ennemi, qui est tombé dans nos lignes. Hier, 3 autres machines ennemies ont été descendues dans des combats aériens. La nuit, nos aviateurs ont attaqué des aviateurs ennemis qui lançaient des bombes en arrière de nos lignes. Ils en ont descendu 2 au-dessus de Trévise. AU JOUR LE JOUR Les Allemands ont-ils coulé 1 —sf « Vaterland » ? C'est bien possi pjysps» ]jle et si c'est vrai, leur geste es JrwSuj agréablement symbolique. Ce gram v navire était une de leurs fiertés Il était grand, il était colossal, il était ma gnifique. Et voilà qu'une torpille allemand l'envoie au fond des ondes. Et le plus fort «'est que ees mêmes Boches font semblan d'être enchantés. La guerre les a rendus fa ciles à contenter. Oui, c'était un beau bateau que ce « Ya terland ». J'ai traversé deux fois l'Atlantiqu dessus, et on voyageait dans cette ville idéa lement. A telles enseignes qu'on n'avait pa du tout la sensation d'ôtre sur l'eau. Pou ceux qui aiment la mer pour elle-même, c'es un défaut grave ; mais pour ceux, plus nom breux, que la mer n'aime point, quelle au baine ! Tout, à bord, était d'un luxe compli qué, barbare, aveuglant. Ce « Vaterland » avai l'air d'appartenir à un fabricant d'obus — déjà ! On y sentait le désir constant d'épater et presque tout y était épatant, en effet. L compagnie ayait pour but de capter à so profit la clientèle des milliardaires américains Sans doute y eut-elle réussi. Mais la guerr vint et le pavillon allemand disparut de mers. Il n'y a pas encore reparu que l'o sacbe. Nous étions une centaine d'invités à bor lors dy son premier voyage vers les Améri crues. Et parmi ceux-ci, l'ingénieur anglais -*ai oublié son nom — qui avait construit 1 « Titanic ». C'était un homme charmant, qn ressemblait trait pour trait à Edouard VII On le promenait du matin.au soir à travei cet immense navire pour lui faire admirer e lui faire toucher du doigt la supériorité de Allemands sur les Anglais en matière d construction de transatlantiques. Et il sou riait poliment, hochait la tête, mais ne disai rien. Il avait son idée, cet homme. Il doit bie rire aujourd'hui. Ce que nous avons mangé de caviar pen dant les quinze jours que durèrent les deu traversées, cela dépasse l'imagination. Tou à bord du « Vaterland » était riche, la vai selle, les uniformes de ■ larbins, la npurritun mais là "riche, effroyablement ! Le grand salo d'honneur lui même avec ses boiseries et s lourde ferronnerie, vous écrasait dès l'entréi Et au milieu de l'est).ide, presque menaçan se dressait, afin que 111.1 n'en ignorât, le buste, de qui vous savez, F buste enfin ! La guerre heureraSwffciù a mis tout celà a point. Les boiseries, 1$ ferronnerie, les tapis sériés, tout celà a disparu et ce « Vaterland si terriblement parvenu, est devenu trè guerre. Son buste même, Son buste surtou a dû prendre une destination sans gloire, e le nom même de « Vaterland » a été rempls cé par celui de « Leviathan ». Seule à 1 proue, oubliée sans doute, était restée la de vise de la Hamburg-Amerika-Linie : <f Mei Eeld ist die "Welt », ce qui veut dire : « Mo champ est le monde ». Là encore la guerre mis une bienheureuse sourdine. Sans doute il est fâcheux que 54,000 ton nés aient été enlevées au service des Allié: Mais enfin, ils n'en mourront pas. Et le gest du commandant de sous-marin boche, er voyant une torpille dans les flancs du « Va terland », est un précieux symbole. Car ce na vire représentait, et non seulement par son non la patrie allemande. Il en symbolisait l'oi gueil, le goût enfantin du colossal et la col loâsale absence de goût. Ce navire alleman était un navire boche. Et c'est un Boche qv vient de le couler. C'est parfait. Nous avior toujours dit que ce sont les Allemands qt finiraient par « avoir » leur propre pays, ave notre assistance cordiale d'ailleurs. L'exen: pie du « Vaterland » en «ela au moins, es réconfortant. Et les Allemands qui se vanter toujours d'avoir tout prévu, n'avaient tout d même pa» prévu cela !. — R. F. NOS ECHOS Une victime des Teutons Nous appenons avec tristesse la non velle de la mort d'un de nos " invinci bles „ M. le juge d'instruction Oliviers, d Bruxelles, dont nous publiions récemmen une interview par notre correspondant d Hâvre. M. Oliviers avait, passé les fil iélectrisés en mai dernier, mais dans le |narais où il fut contraint de séjourne _ plusieurs heures, il avait contracté un pleurésie, qui vient de l'emporter à l'hô pital militaire belge du Hâvre. C'est un véritable perte pour le pays, car M. 1 juge Oliviers avait été le témoin clair voyant des épouvantables souffrances d pays occupé, et, connaissant les volonté de la Belgique opprimée, il aurait p être d'un grand secours au gouverne ment qui se l'était attaché du reste. Le rares Belges qui l'ont rencontré à so: passage en Hollande garderont de ce va leureux compatriote le meilleur souvenii En Belgique libre Le Roi, voulant reconnaître les servi ces de toute nature, rendus depuis plu de trois années à la population si cruel lement éprouvée de la Flandre Occiden taie, avec un inlassable dévouement e un courage civique exemplaire, par M Jean Steyaert, commissaire de l'arrondis sement de Furnes, et M. Albert Biebuyck commissaire de l'arrondissement d'Ypres a nommé ces deux fonctionnaires cheva liers de l'Ordre de Léopold. Usaawelles. attaques, Nouveaux succès | Les Alliés avancent à nouveau de 3 km* entre 3'Ourcq et la Sflarne et font un important butin ■ La Chine décide également d'intervenir en Sibérie —© Contre-attaques allemandes repoussées PARIS, 24. — Havas officiel 2 h: ~ La nuit a été marquée par une grande [. activité d'artillerie entre la Meuse et l'Aisne t et dans les bois de Courton et du Roi. Hier vers 9 heures, les Allemands ont - fait une contre-attaque à l'O. de Reims - dans la région de Vrigny. Nous avons t repoussé toutes les attaques et maintenu nos positions intactes. ' Rien de particulier sur le reste du j front. Les Alliés occupent Armentiè-res, Châteiet, Epieds, Cour- i poil, les bois de Fère, de Ris I et de Reims, et capturent des prisonniers, des canons et des mitrailleuses ® PARIS, 24. — Reuter officiel 11 h. soir : Entre l'Ourcq et la Marne, nous avons 'j recommencé nos attaques ce matin; elles t ont continué avec succès toute la jour-s née. e Sur qotre aile gauche, nous avons - occupé Armentières et le bois de t Châteiet, d'où nous nous sommes II avancés jusqu'à Brécy, que nous occupons également. Au centre, les troupes franco-américai-x nés ont, en certains points, avancé de plus de 3 kilomètres. De violents combats ont été livrés près n de Epieds et de Trugny. Les Américains, a par une contre-attaque ont reconquis »• Epieds qui, hier vers la soirée, était re-tombé aux mains des Allemands. Au N. des deux villages, nous avons avancé nos lignes jusqu'au-delà de C o u r -l- poil. » A droite, nous avons fait des progrès s dans le bois de Fère, au N. de Char- tèves et de Jaulgonne. it Plus à l'É., nous avons élargi notre tête de pont de Tréloup et occupé le S. du a bois de Ris. Dans ce secteur nous avons capturé 5 canons de 150 et une cinquan-11 taine de mitrailleuses avec un importarn a butin de matériel de guerre. Entre la Marne et Reims, action d'ar-. tillerie intermittente. s. Au cours des combats d'hier, pendanl e lesquels nous avons conquis le bois de Reims au S. de Courmes, nous avons ~ fait plusieurs centaines de prisonniers. Au N. de Montdidier, le total des pri-^ sonniers que nous avons faits le 23 cou-~ rant dans la région de Mailly-Raineval-a Aubevillers, s'élève à 1,850 parmi les-Li quels 52 officiers dont 4 commandants de s bataillon. Parmi le matériel capturé nous ii avons compté 4 canons de 77 mm., 45 c mortiers de tranchée et 300 mitrailleuses LONDRES, 24. — Reuter officiel matin : 1 Hier nous avons exécuté une attaque e au S. de Bucquoy et avons capturé 1£ prisonniers. Nous avons repoussé une tentative d'at-= taque des Allemands au S. dd Béthune. L'artillerie ennemie a été active sur la partie N. de notre front, surtout aux environs de Locre. LONDRES, 24. — Reuter officiel soir Feu d'artillerie ennemi, violent dans le secteur d'Ypres. Le vent et la pluie oni e beaucoup entravé l'activité d'aviation. t Le Communiqué de Berlin a BERLIN, 24. — Wolff officiel : Sur le front occidental, vive activité J d'artillerie au N. de la Lys, près d'Arras et près d'Albert. Sur la rive O. de l'Avre, les Français ont progressé près de Mailly-Raineva ^ jusqu'à l'Avre ; notre contre-attaque a rétabli la situation ; le soir, des attaques partielles ennemies débouchant de Mailly ^ et plus au N. ont été repoussées. Entre l'Aisne et la Marne, l'ennemi a continué hier matin ses attaques en masse, avec de nouvelles divisions. L'armée du général von Boehm a arrêté 1 complètement les assauts répétés de l'ennemi, qui a subi de lourdes pertes. Entre Noyant et Hartennes, l'ennemi a attaqué cinq fois en vain. Des deux côtés - de Villemontoire, il a momentanément s gagné du terrain ; notre contre-attaque l'a rejeté sur ses positions de départ. - Villemontoire a été i*ëpris aux masses t ennemies canonnées par notre artillerie. Au N. de l'Ourcq, notre feu a repoussé - des attaques ennemies pendant leur pré-, paration et leur premier assaut. Des , tanks qui avaient pénétré dans nos lignes ont été détruits, l'infanterie ennemie a été repoussée. a» Entre l'Ourcq et la Marne également, nos troupes ont repoussé de fortes attaques ennemies qui ne purent même pas, en général, atteindre nos lignes. Nous avons repoussé, par une contre-attaque, l'ennemi de la hauteur au N.-E. de Ro-court et du bois de Chateuillet. L'après-midi il n'y eut que des actions locales, où l'ennemi a été repoussé. Au S.-O. de Reims, de violents combats ont duré toute la journée. Entre la Marne et l'Ardre, l'ennemi a exécuté en vain à plusieurs reprises des attaques partielles. Au N. de l'Ardre les Français ont jeté au combat, à côté des troupes blanches et noires, des troupes italiennes et anglaises. Les attaques des Italiens contrebattues dans leur préparation ne se sont que faiblement développées ; ils ont été repoussés de même que les Français et les Anglais. BERLIN, 24, — Wolff officiel soir : Le journée a été calme sur le champ de bataille entre Soissons et Reims. Combats locaux au- S. de l'Ourcq et au S.-E de Reims. Les pertes allemandes PARIS, 24. — Reuter : Notre correspondant près l'armée française annonce que depuis le 15 juillet les Allemands ont lancé environ 60 à 7C divisions dans la bataille. Depuis la même date, le nombre total des Allemands mis hors combat serait de 180.000 hommes. L'intervention de la Chine esl décidée aussi TIENTSIN, 19. — Reuter : On annonce officiellement que la Chine a décidé de prendre part également i l'intervention en Sibérie. Sur Mer Le " Leviathan „ n'a pas été torpillé PARIS, 24. — Reuter: Le gouvernement allemand a, dans ui radio de Nauen à la date du 23 et., annoncé que le " Leviathan „ ancien " Vaterland „ de la Hamburg-America-line, avai été torpillé. Cette affirmation est mensongère.Le " Justitia „ coulé LONDRES, 24. — Reuter : Le " Justitia „ de |la Whittia Star Line jaugeant 32.000 tonnes, a été torpillé e coulé samedi matin, à hauteur de la côte N. de l'Irlande. Le bateau avait un équipage d'environ 700 personnes dont 11 ont péri. On affirme que 10 torpilles on! été lancées, dont 4 ont été détruites par le feu des canons du bateau. Aucun passager n'a péri. , ' LONDRES, 24. — Reuter : Il parait que le " Justitia „ a établi ur record [sur le terrain du combat contre sous-marin. La Ire torpille qui fut lancée toucha le navire vendredi après-midi l 3 h. ; le " Justitia „ ne coula que le samedi matin. Les 10 hommes qui ont pér se^trouvaient tous dans la chambre des machines. Les artilleurs du " Justitia „ on été excellents tireurs ; des torpilles partie: du sous-marin ont été touchées dans leui course par leurs obus. Les survivants ont été débarqués sui la côte d'Irlande. D'après un rappor ultérieur, le combat entre le " Justitia , et le sous-marin a duré vingt-et-une heures.Sous-marin et hydroavions Suivant un télégramme Reuter envoye à quelques journaux, le commandant de la station marine d'Orléans mande que des hydroavions ont attaqué un sous-marin à la bombe. Le sous-marin < riposté par ses canons, mais finalemen il a plongé et a disparu. Le pirate avaii coulé 4 navires marchands dont 3 vides et 1 chargé de briques. Un remorqueui auquel il avait mis le feu est resté sui l'eau. Le sous-marin lui a envoyé trois torpilles qui toutes ont manqué leur but, Des 41 personnes à bord, 3 ont été tuées par un obus. Une statue de la liberté à Bordeaux PARIS, 24. — Le conseil municipal de Bordeaux a décidé d'ériger à l'embouchure de la Gironde, une statue similaire à la statue de la liberté de New-York, en commémoration de l'aide américaine.

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