Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 27 Juli. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 21 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2z12n50q8z/
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4e Annee — N" JJb Rédaction & Adininlstraiion Turfmarkt 31 & 31a ; La Haye—Téîéph.216 Bureau à Maastricht : : Hôtel Suisse,Vrijthof,Té'éph.}59 à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOiS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Samedi 27 Juillet 1918 5 cenfs le numéro ^ ABONNEMENTS : 1 florin par mois ^ Hollande- __ ,, 0 ^ 2.50 fl. par 3mois M Etranger : port en sus W ANNONCES: La ligne : 15 C. en 4 0 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 L'AUTRE DANGER Le chancelier von Hertling aurait décidément mieux fait de continuer à enseigner la philosophie thomiste et même de revoir un peu en détail la partie qui traite plu": spécialement de la Psychologie. Car ce grand homme d'Etat en manque singulièrement. Non seulement il prend tous ses auditeurs pour des imbéciles — ce qui même au Reichstag est un peu exagéré et en tout cas malhonnête — mais encore il s'imagine qu'une fois la paix revenue on va tout oublier, que toutes les horreurs, les massacres, les incendies, les pillages, les déportations, les assassinats à forme judiciaire, les torpillages de navires-hôpitaux, tout celà sera considéré comme non avenu. On passera "l'éponge et tout sera oublié ! Le Comte von Hertling va plus loin, i compte, si j'ai bien compris, sur la reconnaissance des Belges. C'est en vertu des conventionSjde La Haye que les Allemand; ont introduit en Belgique une administration teutonne et le bon Monsieur vor Hertling pense " que ce n'a pas été ai détriment de la population belge Il n< sait donc pas que son administratioi affame la Belgique, après que ses arméei l'ont ruinée ; il ne sait pas qu'on déport* par milliers les admirables ouvriers belges il ne sait pas, ce doux philosophe, qu'er Belgique siège un tribunal qu'on appel* le Tribunal de Sang, il ignore sans douti que le pays occupé tout entier gémit sou: la lourde botte allemande, qu'on y souffn et qu'on y pleure. Mais se sont là misère: de peuple dont un chancelier d'Empin ne se soucie pas. Et cependant ce pays qu'ils foulent s cruellement, les Allemands reconnaissen qu'ils en ont besoin, que les intérêt: vitaux de l'Allemagne sont liés à un< entente économique avec la Belgique ! Et c'est ici qu'est le danger. Si le Allemands se rendent compte de la né cessité qu'il y a pour eux d'entreteni après la guerre avec la Belgique d'étroi tes relations, nous pouvons être persuadé! qu'ils employeront tous les moyens honnêtes et malhonnêtes, et de préférence ces derniers, pour arriver à leur but. L; force même des choses leur facilitera 1; tâche. En effet, quelqu'opinion que l'oi ait sur les rapports économiques qu nous aurons avec l'Allemagne, quelqu décidé qu'on soit à les restreindre a: minimum, encore est-il vrai qu'il n'est pa possible à deux nations voisines, toute deux industrielles, de vivre comme sépa rées par une cloison étanche. Tout naturellement les Allemands auron le pied dans l'étrier. 11 faut donc que le: Belges se montrent intransigeants sur ci point: IL NE FAUT AVOIR AVEC LE' ALLEMANDS QUE LES RAPPORT! STRICTEMENT ET ABSOLUMES NECESSAIRES A LA VIE NATIONALE Ainsi dans l'ordre intellectuel il fau rompre avec l'Allemagne : " Nous n'igno rerons pas, certes, les travaux publiés ei Allemagne, disait un savant français il y : quelques mois, mais il n'est pas besoii pour cela d'avoir des relations person neiles avec les sàvants allemanus,,. Voit la vraie solution du problème. L'interdé pendance des Etats est une des nécessi tés économiques de la civilisation moderne il n'est pas dans notre pouvoir de nou y opposer. Mais ce que nous pouvon: faire, ce que nous devons faire, c'est ré sister de toute notre forcé morale à ci que les Allemands appellent " la pénétra tion pacifique „ , ce qui est un euphé misme pour désigner la germanisation Ce que nous devons conserver intac c'est " l'âme belge „. Nous avons une cul ture sinon une civilisation belge, un passi riche et glorieux, une mentalité propre e originale, en un mot un patrimoine intel Vectuel et moral qui vaut bien la pein> qu'on le défende. Or, c'est là certainement que les Aile "lands vont essayer avant tout de frap per. Déjà une motion a été déposée, le 21 juin dernier, au Reichstag en vue de voi insérer dans les conditions de paix de clauses spéciales " de nature à favorise "K la reprise des relations scientifiques ave " l'étranger et à assurer et favoriser le "travaux des savants et artistes allemand: à l'étranger „. Après le commis-voyageur, le " Her Doktor „ sera l'agent de propagande al lemand, son caractère pacifique et désin téressé inspirant généralement confiance Ne nous y laissons pas tromper ; e pour être bien sûrs de ne pas faire d'er reur arrêtons-nous au principe énono tout à l'heure. Un jour, longtemps avant la guern actuelle, le professeur F. Gaucher ayan reçu en consultation, dans son cabinet ; Paris, un célèbre confrère allemand -Ehrlich si je ne me trompe — lui dit ai moment de le reconduire à sa porte : " J'ai l'habitude, quand un confrère " étranger me fait l'honneur de venir " chez mois, de l'inviter à diner ; mais " vous comprendrez qu'après 1870 je ne " puis recevoir à ma table un Allemand.,, Savez-vous ce que répondit l'Allemand : " Je comprends votre sentiment, Mon-" sieur le Professeur, mais tous les Fran-" çais ne sont pas comme vous. „ Si tous ne pensaient pas comme le professeur Gaucher, les Allemands ont tout fait pour les faire changer d'avis. Ne l'oublions jamais ! Francis DELBEKE. sa La Suisse et la cause belge 1 L'un de nos confrères belges les plus autorisés, M. L. Dumont-Wilden, en séjour à Berne, adresse à la Nation Belge, une intéressante correspondance sur les impressions qu'il a recueillies dans divers milieux de la Confédération au sujet des sympathies de celle-ci pour la Belgique. Nous en détachons ce fragment : L'attitude de la presse de la Suisse alémanique est caractéristique. Sauf des journaux qui ne sont suisses que de nom et qui ont toujours eu exactement la même attitude que les journaux allemands, comme le « Berner Tagblatt », tous se prononcent nettement contre l'annexionisme plus ou moins déguisé que l'Allemagne manifeste à l'égard de notre pays. La «National-Zeitung» de Baie qui certes ne peut pas passer pour un organe germanophobe, a publié plusieurs articles tout à fait sympathiques à notre cause et à ce point de vue la propagande allemande a obtenu des résultats diamétralement opposés à, ceux qu'elle escomptait. Le bruit court ici qu'une délégation du Conseil des Flandre^ va prochainement arriver à Zurich « afin de défendre la cause flamande auprès du peuple suisse ». Tout porte à croire qu'elle serait reçue très fraîchement, si tant est que le Conseil fédéra-ral tolirât cette propagande de trahison contre un Etat avec lequel il entretient des relations d'amitié. La Suisse, surtout la Suisse alémanique, est très sympathique à la culture flamande, au régionalisme flamand, mais'elle sait maintenant que le Conseil des Flandres ne représente nullement , la Flandre. On sent de plus en plus nettement que la manœuvre très dangereuse qui consistait à détourner la sympathie naturelle des Suisses pour les petits peuples qui se trouvent dans une situation analogue à la sienne, sur un peuple flamand prétendument persécuté, est en train d'échou"r. 3 Et l'écrivain conclut en ces termes : Il n'y a pas de doute, la Suisse, toute la Suisse, voit plus clair qu'il y a un an. Elle t sait 'que l'Entente défend une cause qui doit 5 être la sienne et elle ne croit plus à la vic-i toire de l'Allemangne. Ce serait une graye er-j reur de confondre son opinion véritable avec celle de quelques journaux « embochés » qui p n'ont pas plus d'importance que la « Gazette ' des Ardennes » ou le « Bruxellois ». La seule nuance qui sépare son opinion de la nôtre, t c'est que dans son désir de la paix la plus prompte possible, elle serait plus encline que ^ nous à prendre au sérieux les invites à cau-j ser des hommes d'Etat allemands. Heureusement quand les pangermanistes obligent un von Kûhlmann à corriger son discours dans ~ le sens belliqueux on voit clairement ce que 1 veulent en réalité les véritables maîtres de l'Allemagne. i NOS ECHOS " La mort du député Hoyois On nous annonce la mort, survenue le 15 mai dernier, au camp de Holzminden, de M. le député Hoyois. 1 M. Hoyois représentait depuis vingt-quatre ans à la Chambre l'arrondissement de Tour- ' nai. Il s'y faisait remarquer par une rare * activité en même temps que par une habileté t et une énergie particulières dans la discussion. Il fut rapporteur en 1900 de la loi sur 2 le contrat de travail, puis de celle sur les jeux de hasard, et l'était chaque année de l'un ou l'autre budget. Son activité s'étendait au-delà de la politique proprement dite : il publia des travaux juridiques sur la législation en matière de > mœurs et des sujets analogues, sur l'ensei-r gnement, etc. Au début de la guerre encore, 5 il était occupé à la composition d'un com-r mentaire législatif de la nouvelle loi scolaire? ; 1-ouvrage parut en 1915. Après avoir cherché à établir au début de ? la campagne par des voyages continuels et 3 périlleux les communications entre les populations du Hainaut et le Gouvernement réfu- r gié à Anvers, M. Hoyois se refusa, après la chute de notre forteresse,. à quitter ses com-- mettants d'Ath, où était son domicile; il , continua à exercer son dévouement dans les t régions avoisinantes pour le soulagement de la misère publique. Cette action ne tarda pas 5 à déplaire à l'occupant, qui consigna d'abord l'énergique député dans une prison de Bruxelles, pour le déporter ensuite à Holzminden " comme « indésirable ». Sa libération fut f constamment refusée. Le vaillant député est 1 mort comme tant d-autres en martyr de notre cause, victime de son amour profond pour 1 notre glorieux pays. I AU JOUR LE JOUR Une lectrice — peut-être n-est-ce qu'un lecteur? — m'écrit ceci : « Au lieu de nous parler d'un Jntjl/ tas de choses qui ne nous inté-v resse pas, si vous vous occupiez un peu de la situation militaire ? » Et bien, Madame, si je vous parlais de la situation militaire, d'abord ça ne l'améliorerait pas, n'est-ce pas? Et, ensuite, à quoi bon? Les communiqués de ces jours derniers ne vous ont-ils pas dit des choses suffisamment claires et suffisamment favorables ? Pourquoi voulez-vous que j'ajoute à ce que vouÏÏ a dit Foch mon commentaire enthousiaste, mais vain? Ce n'est que lorsque la situation militaire — enfin nous y voilà chère Madame — est fâcheuse qu'il convient de s'improviser critique militaire. Les critiques militaires ne sont, pas nécessaires lorsqu'il s'agit d'expliquer une vietoire, qui crève les yeux. Il suffit d'une bonne carte, de bons yeux et d'un peu de bon sens. Vous avez sans doute des yeux excellents ; une bonne carte est à la portée de toutes les bourses, et mon Dieu, pour le bon sens je m'en rapporte à la tradition millénaire de votre sexe. C'est pourquoi je ne vois aucune raison plausible pour venir analyser ici l'avance franco-américaine au Nord de la Marne. Je n-y étais pas. Ce que j'en sais, je l'ai lu, écrit par des gens qui n'y étaient pas plus que moi. C'est donc de la littérature. Et l'heure n'est pas à la' littérature. Elle l'est, comme l'a dit M. Prudhom-me, au canon. Ah ! si les Français avaient été battus, je vous eusse parlé de la situation militaire, et abondamment encore. Je vous eusse signalé, tout d'abord, la nouveauté de -M «hose. Ensuite, je me fusse employé. Madame, à vous bourrer le crâne, et j'imagine que c'eut été une distraction charmante, sinon une consolation à la défaite. Je vous eusse darlé de « repli stratégique », de feinte et de retraite temporaire sur des positions préparées à l'avance. Je n'eusse pas manqué de vous signaler, comme fait journellement le lieutenant-colonel Rousset, bien qu'avec moins d'autorité, de talent et de patience, que la retraite s'était effectuée sans que les Allemands l'aient remarquée, tour de force unique dans l'histoire des guerres; et j'eusse terminé mon petit topo par d'affectueux conseils de confiance et de ténacité. Rien n'est plus facile, vous voyez. Voyez d'ailleurs ce que font les Allemands depuis le commencement de l'offensive de Foch ? Ils sont lamentables. Ils font pitié. Us s'embarrassent dans d'incroyables explications et le concert de leurs « experts » ressemble à un orchestre où la flûte jouerait « Mon cœur soupire » et les violons « Vive Henri IV » ! Vous entendez d'ici la dissonance affreuse ! L'un, le brave général von Ardenne compare l'armée allemande à un lion au repos, que taquine la mouche de Fo«h. L'autre, anonyme, s'écrie pathétiquement : « Nous avons été trahis !» Un, troisième, qui répond au nom de von Salzmann, dit que Hindenbourg — tiens, tiens, il n'est pas encore tout à fait mort ? — a son idée et qu'elle est excellente. Et un quatrième, que tout cela, sans être très bon, .n'est pas très mauvais pour l'Allemagne. A entendre ces Boches se chamailler entre eux, nous voyons, Madame, le signe de notre vietoire. Aussi ne l'affaiblissons pas de commentaires. Elle est trop belle et trop grande pour que nous n'échouions pas dans notre dessein de l'embellir encore et de l'agrandir. Lisons les communiqués. Relisons-les. Admirons ce que font là-bas les nôtres et tâchons de ne pas dire à leur sujet des choses trop absurdes. C'est pourquoi, parlons-en le moins possible. Ce qu'ils font est tellement plus grand, plus beau, plus utile que les paroles et que les articles ! Méfions-nous de la stratégie de café. Mais vous, gardez-vous, Madame, de faire de la tactique de tea-room, également stupide. Et attendons une défaite — ce qu'aux dieux ne plaise — pour tâcher de démontrer que c'est une victoire. La victoire elle-même ne s'explique pas. Elle est toute lumière et toute clarté. Elle est. Et auprès d'elle les mots, les pauvres mots sont sans force, sans signification et sans vertu. — R. F. LA PRESSE NEUTRE La nouvelle bataille de la Marne Journal de Genève. — Colonel Feyler : En résumé, on ne peut dire encore qu'une chose : la bataille suit un cours normal- Le premier équilibre a été rompu en faveur des Alliés : il s'agit de savoir jusqu'où- celte rupture les conduira. On peut ajouter une conclusion non moins certaine : la volonté du haut commandement allemand a été contrainte de se plier à celle du h.aut commandement allié. Il a dû, pour se défendre, abandonner son entreprise de conquête du cours de la Marne. Cette dernière constatation est, actuellement, la plus importante de toutes. L'immense plan stratégique dont cette conquête était le préliminaire, entreprise si vaste que l'on a eu peine à y croire, ce plan est fond sur fond. Il faudrait infligèr, ces jours-ci, une défaite décisive aux forces alliées pour le poursuivre. A ce défaut, il ne resterait qu'à reconstituer une nouvelle armée pour l'automne qui vient. M. de Kiihlmann pourrait bien n'avoir pas eu tort. F. F. Lire en 3e page : Journaux de Paris et d'ailleurs. Encore une avance de-3 km. entre l'Ourcq et la Marne Attaque allemande repoussée PARIS, 25. — Havas officiel 2 h. : Au cours d'une attaque au S. de Mont-didier, nous avons fait 30 prisonniers. Sur la rive droite de la Manières Allemands ont exécuté au cours de la nuit de violentes contre-attaques dans la région de Dormans. Ils sont parvenus à occuper momentanément un petit bois situé à 1,500 mètres au N. de Tréloup et du village de Chassins, dont ils ont été rejetés peu après par une contre-attaque. Violente activité d'artilierie au S. de l'Ourcq et dans la région à l'O. de Reims. Les Français occupent Oulchy-la-Viile, la hauteur 141, Coincy, le bois de la Tourneile, etc. PARIS, 25. — Reuter officiel 11 h. soir : Sur !e front de l'Ourcq, les combats ont été continués aujourd'hui avec le même succès qu'hier. Au N. de la rivière nous avons occupé Oui chy-l.a-Ville. Au S. de la rivière les troupes franco-américaines ont réalisé une nouvelle avance qui atteint en différents points 3 kiiom. de profondeur malgré la très violente résistance ennemie et principalement dans la région de Dormans. Au S. E. d'Armentières, nous avons enlevé la hauteur 141 et franchi le ruisseau de Nanteuil. Plus au S. nous avons conquis le village de Coincy, ainsi que la plus grande partie du bois de la Tourneile. Dans le bois de Fère, nous avons fait de bons progrès et atteint la ligne générale Beuvardes-L'e Charmel. Notre avance a continué également avec succès dans le bois de Ris et au N. de Dormans. Au S. 0. de Reims, les Allemands sont parvenus à prendre pied sur la hauteur 240 après de violentes attaques sur nos positions entre Vrigny et Ste Eu-phraise. Peu après, nous avons repris cette hauteur en faisant une centaine de prisonniers. Les Anglais avancent aussi LONDRES, 25. — Reuter officiel : Au cours de la nuit nous avons un peu avancé notre ligne au S. du bois du Rossignol et dans le secteur d'Hé-buterne. Nous avons capturé quelques prisonniers et 6 mitrailleuses. Attaque réussie au S. 0. d'Albert LONDRES, 25. — Reuter officiel soir: Nous avons repoussé des attaques ennemies sur quatre postes au S. de Me-teren. L'ennemi a subi de lourdes pertes. Des troupes londonniennes ont exécuté une attaque brusquée et réussie au S. 0. d'Albert. Elles ont fait 17 prisonniers et pris 4 mitrailleuses. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 25.— Wolff officiel : Entre Bucquoy et Hébuterne, l'ennemi a attaqué le soir sous la protection d'un feu violent ; il a été repoussé. Des attaques ennemies à l'O. d'Aibert et à l'E. de Merris ont également été repoussées.L'activité a diminué dans la journée d'hier sur le front entre Soissons et Reims. Combats d'infanterie locaux. L'ennemi a exécuté de violentes attaques partielles dans la zone avancée de nos positions au S. de l'Ourcq et au S.-O. de Reims; il a été repoussé par nos contre-attaques. Dans les Vosges, des troupes de land-"wehr bavaroises ont ramené des prisonniers à la suite d'une opération énergi-quement menée. BERLIN, 25. — Wolff officiel soir : Violents combats locaux sur le champ de bataille entre Soissons et Reims. Le Roi Albert décore des officiers français LE HAVRE. — Le roi Albert a décerné à des officiers français pour services d'ordre militaire rendus à la Belgique les décorations suivantes : Sont nommés : commandeur de l'ordre de Léopold : le général de brigade Valen-tin, commandant une division d'infanterie française. Commandeur de l'ordre de la Couronne : le général de brigade Vincent Duportal, commandant un corps d'armée français. Officiers de Tordre de Léopold : M, Beaume, lieutenant-colonel d'artillerie française. Chevaliers de l'ordre de Léopold : MM Charles Schweisvuth, chef de bataillon et Messire, capitaine. A ces décorations est jointe la croix de guerre belge. Brillante contre-attaque des Italiens ROME, 25. — Stéfani officiel : En France nos détachements ont à nouveau pris hier une part brillante à la contre-offensive exécutée dans la région de l'Ardre sur les hauteurs à l'O. Reims. Parties du bois de Vrigny, nos troupes se sont élancées, avec des unités de l'armée. française, jusqu'au delà de leurs positions originelles et ont dans un magnifique élan atteint tous les objectifs qui leur avaient été assignés à l'autre côté de la ferme sMéry entre Mery-Premecy et Gueux. 3 canons, 10 mitrailleuses et une vingtaine de prisonniers sont restés entre nos mains. La situation nous est nettement favorable LONDRES, 25. — Reuter : L'agence Reuter apprend que la situation, bien que n'ayant subi aucun changement d'une importance décisive encore, est très bonne pour les Alliés. Sur le côté O. du saillant où sévit la bataille, les Alliés ont, au cours des deux derniers jours, avancé sur une profondeur moyenne de 3 milles (5 km.) et sur un front de 12 (20 km.), Fère-er.-Tardenois, qui est devenu le grand centre d'approvisionnements de l'ennemi, est à la portée de nos canons. Sur le côté E. du saillant, l'avance des Anglais jusqu'au delà de Vrigny les rapproche de Fismes, bien que notre artillerie n'atteigne pas encore cette localité. Reuter apprend d'un officier supérieur que les Allemands ont lancé 64 divisions dansja bataille de la Marne. C'est à peu près le tiers des armées allemandes disponibles. Il apparaît clairement que l'ennemi rencontre des difficultés à se procurer des réserves, quoique Rupprecht dispose encore d'un grand nombre de divisions. Des renseignements de source autorisée prouvent que le matériel humain de l'ennemi commence à s'épuiser, ce qui est aussi vrai pour les armées de Rupprecht que pour les autres forces combattantes et cela explique peut-être pourquoi Rupprecht ne tente aucune offensive. En outre les divisions d'infanterie sont réduites par suite des lourdes pertes qu'elles subissent et des troupes d'assaut qui leur sont enlevées. LONDRES, 25. — Reuter : Le correspondant de l'agence Reuter près de l'armée française télégraphie ce midi que les Allemands ont fortifié leurs positions et font des contre-attaques énergiques sur tout le front de la poche allant de l'Ourcq à Vrigny. Ils attaquent dans la direction de l'O., du S, et de l'E. 11 est évident que .le commandémeut supérieur allemand ne se résigne pas à sa défaite et a décidé de résister à outrance dans les positions qu'il tient encore sur la rive N. de la Marne. Au S. de l'Ourcq, les Allemands attaquent dans la direction S.-E. contre le bois de la Tourneile et la ligne Beuverdes-Le Charmel située plus au S. Attaque '.et contre-attaque se précèdent rapidement sur ce front et la bataille est extrêmement violente. Sur le côté E. du saillant, l'ennemi, renforcé ds nouvelles troupes, a attaqué la nouvelle ligne anglaise où sont situés les bois à l'O. de Vrigny. Nos troupes font de violentes contre-attaques" Le désarroi en Allemagne ZURICH, 25. — Havas: D'après toutes les informations reçues d'Allemagne, le public allemand est réellement consterné de l'échec des armées du Kromprinz sur la Marne. La "Gazette de Voss,, écrit: Les grands journaux allemands reçoivent des lettres qui expriment un vif mécontentement. Ces lettres ont pour auteurs des guerriers de l'arrière qui confondent la rédaction d'un journal avec le grand état-major. Vraiment ces gens choisissent bien mal leur moment pour exercer leurs critiques malveillantes. „ Le " Berliner Tageblatt „ insiste sur le danger américain : " C'est une erreur de sous-estimer l'appoint de l'infanterie américaine. Le faire serait se réserver des surprises „. La " Deutsche Tageszeitung „ fait appel au sang-froid de la population. Enfin la " Gazette du Rhin et de West-phalie „ livre à ses lecteurs, en guise de réconfort, cet aphorisme admirable : " Avoir l'initiative ne consiste pas seulement à attaquer, mais aussi à se laisser attaquer au moment voulu. „ Le deuil du tsar LONDRES, 25. — Pour la mort du • Tsar qui fut un cousin germain du roi d'Angleterre, celui-ci a ordonné que la : cours prendra le deuil à partir du 24 juillet pour une durée de 4 semaines.

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