L'indépendance belge

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s.n. 1916, 14 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x639z91h2k/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI ï ONE PÊNNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 6 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION- BT7REAÎT A PARIS : /rrnilîï WOTTSF. TtTDOR ST LONDOK EC t!, PLACE DE LA BOURSE. r /•% vr r» r> o o \Jr ». r\ r i tanc ï rs-, a (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ; îcdob aouau Ù.U }311.87 et LONDRES, MARDI i4 MARS 1916. aboknemenîS: 6 mois. 17 shillings. \ Conservation par le Progrès. TELEPHONE: CITY 39b0. TEUEPH.: ^38-75. U AN. 52 SHILLINGS 1 LA SITUATION. Mardi, midi. L'accalmie signalée depuis vendredi dans le secteur de Verdun perdure et les communiqués d'hier ne signalent aucune attaque d'infanterie. Par contre, l'artillerie et les aviateurs ont été très actifs. Des escadres de bombardement françaises attaquèrent les gares de Con-flans et de Brieulles tandis que les avions de combat de nos Alliés descendirent trois appareils ennemis. Sur le front britannique il n'y eut pas moins de 32 machines engagées dans des luttes aériennes et là également trois appareils ennemis furent descendus. Les Allemands affirment avoir attaqué également, et avec succès, les lignes de communication françaises et descendu quatre aéroplanes alliés, dont trois en Champagne et un à Verdun. L'échec allemand à Verdun a provoqué des troubles sérieux à Berlin, Dresde, Francfort, Cologne, etc., et il a fallu, dit-on l'intervention de mitrailleuses pour disperser les manifestants. L'annonce que 200,000 blessés allemands auraient jusqu'à présent été ramenés de Verdun a provoqué de la stupeur, et l'effervescence est devenue telle que de graves incidents populaires sont à craindre. Le ministre bavarois de la guerre a cru devoir donner, à la Chambre, quelques explications sur les "contretemps qui font traîner en longueur les opérations autour de Verdun." Il a avoué que ces opérations "n'ont pas été sans occasionner des victimes" et il a traité d'exagérés les bruits de pertes énormes subies par une division bavaroise ! Dans l'Est-Africain, les troupes du général Smuts ont remporté un nouveau succès dans la région du Kilimanjaro. Attaquant les troupes allemandes sur les Monts Kitovo, à l'ouest de Taveta» ils s'emparèrent d'une position où l'arrivée opportune de renforts leur permit de se maintenir et de se fortifier. Le résultat fut que les t-ronpes indigènes lâchèrent pied et que les Allemands, menacés d'enveloppement, durent se retirer à leur touir, poursuivis dans la direction du chemin de fer d'Usambara. D'autres forces britanniques cherchent à couper la retraite aux groupes ennemis qui furent surpris par la rapidité de l'avance britannique signalée l'autre jour. Les communiqués turcs relatifs aux opérations sur le Tigre, insistent sur l'importance de l'échec subi par la récente sortie du général Aylmer. Ils parlent de 5,000 hommes mis hors de combat!Les incidents dont la frontière mexicaine est le théâtre menacent d'entraîner les Etats-Unis dans une guerre de guérillas longue et coûteuse. Le général Carranza s'est déclaré prêt à autoriser les troupes américaines à poursuivre Villa et ses bandes sur territoire mexicain, mais à condition que, réciproquement-, les troupes mexicaines aient le droit de poursuivre éventuellement Villa aur territoire américain. Le gouvernement de Washington a accédé à cette demanda, qui est destinée uniquement à permettre à Carranza de sauver la face. Les symptômes indiquant l'approche d'événements importants dans les Balkans se multiplient. La Roumanie vient de prendre une série de mesures qui, logiquement, doivent être interprétées comme indiquant l'abandon imminent de sa neutralité. Le gouvernement, après avoir réquisitionné, pour les besoins du pays, la moitié des céréales vendues à l'Allemagne, annonce aujourd'hui son intention de demander à la Chambre le vote d'un crédit de 400 millions de lei (francs) pour les besoins de l'armée. En même temps on signale la nomination des généraux commandant • les trois années roumaines appelées éventuellement à marcher, le retrait de la circulation de la monnaie d'or, et enfin, la signature d'un accord russo-roumain par lequel la Russie céderait, à sa voisine — probablement en échange de son concours militaire — une partie des territoires roumains de ta Bessarabie comprenant les villes de Reni, Cal aras et Carpaz. Un autre accord autorise la Roumanie à faire passer par la Russie, et aussi à y acquérir, le matériel de guerre dont elle a besoin. Il y a là, on en conviendra, des symptômes réjouissants pour les Alliés, dont les délégués militaires sont réunis en ce moment à Paris dans une conférence qui aura probablement d'intéressantes questions à débattre. La baisse du mark se poursuit aux Etats-Unis et on ne sait toujours pas exactement à quel motif attribuer les achats considérables de dollars que les banques allemandes effectuent depuis quelque temps à la Bourse de New-York. Le total des crédits-dollars que les banquiers allemands possèdent en ce moment aux Etats-Unis se chiffre à plusieurs millions et on croit généralement que ces crédits sont destinés à la liquidation d'achats de cuivre effectués pour compte de l'Allemagne " par l'entremise de pays neutres," ainsi qu'au paiement des stocks de matières premières achetées en vue de la fin des hostilités. D'autre part, l'Allemagne avait fait aux Etats - Unis d'importantes commandes de munitions dans le seul but d'empêcher les Alliés de les acquérir et le moment de régler tous ces comptes est sans doute venu. Certains journaux attribuent la baisse persistante du mark à la dépréciation du papier-monnaie dont l'émission s'est accrue de 300 p. c. depuis le début de la guerre et qui n'est nullement compensée par un accroissement de la garantie-or. Quoi qu'il en soit, le fait brutal est là, le mark a subi une dépréciation de 30 p.c. sur les marchés neutres, et rien n'indique que la baisse doive être considérée comme étant enrayée. Àu contraire, l'échec de Verdun, établissant aux yeux du monde entier l'impuissance de l'Allemagne de vaincre, contribuera plutôt à la précipiter. Nous croyons d'autre part que les décisions de la Conférence de Paris traitant de l'alliance économique des Alliés sont appelées à exercer sur U valeur du mark un effet bien plus rfésfis'oreux encore. JUSTICE ÉCONOMIQUE ET LÉGITIME DÉFENSE. Ici même M. Edouard Traus s'est- occupé déjà de l'article qu'avait publié <Jaii9 le ''Manchester Guardian" notre compatriote M. Henri Lambert, et dont Indépendance Belge" du 2 mars a donné une traduction. Qu'il nié soit permis d'y revenir. Longtemps avant la guerre, M. Henri Lambert était partisan du libre-ctuange et de l'internationalisation des colonies. Il l'est demeuré. Il pense avec ' «son que '"la justice dans les relations "'Onomiqués est la justice fondamen-■ et que les peuples ne jouiront de n sécurité dans la paix que le jour où Cetrs justice sera réalisée. ^ Et l'êminent économiste belge la ré--^®6 pour tout le monde, y compris ' Allemagne. 0 n oublie qu'une chose: contre les fwpires du centre, les puissances" de l'eve*11^ 611 légitime M.Henri Lambert, je reste fidèle s idees de libre-échange et d'interna-im isation des colouios. Mais je suis vi ement pacifiste et partisan du âê-fmement; Et pourtant, le Parlement je voterais les crédits de ' âj» rétamerait notre gouverne ment, et il ne me viendrait pas à l'esprit cîe proposer une réduction du nombre de nos soldats et de nos canons. Car nous nous défendons ! Et d'avoir, par son agression, remis en question toute la morale humaine que le 19e siècle avait aiguillée vers le pacifisme et la solidarité, n'est pas une des moins détestables conséquences du crime de l'Empereur Guillaume et de ses complices.Aussi longtemps que le peuple allemand n'aura pas témoigné par des actes qu'il a renoncé à recourir injustement contre les autres peuples à la force brutale aggravée de la plus cynique fourberie, il faudra bien s'efforcer de maintenir à son intention des moyens de défense supérieurs à ses moyens d'attaque. Et comme tout se tient, il s'agit, pour tout le temps qu'elle restera dangereuse, c'est-à-dire tant qu'il ne sera pas établi par des faits que son état d'âme s'est complètement modifié, de la priver autant que possible clu nerf de la guerre en l'empêchant d'accumuler des richesses dont on sait qu'elle ferait l'emploi le plus odieiix. L'avènir est sans doute à la répartition fraternelle des richesses entre les peuples et les individus, au libre-échange et à: l'iuterûtitionalwatioû des colonies, mais rien n'est plus éloigné de cet idéal que le rêve de domination universelle dont la mentalité allemande est présentement empoisonnée. _ Le libre-échange et l'internationalisation des colonies supposent l'accord des peuples et qu'ils aient confiance les uns dans les autres. Or, pour le gouvernement de l'empire allemand, les traités ne sont que des chiffons de papier. Et il a conformé ses actes à cette théorie en violant la neutralité de la Belgique et les conventions de La Haye. Le particulier qui traiterait une affaire avec un escroc avéré, en se basant sur la bonne foi de celui-ci, mériterait les mécomptes au devant desquels il irait comme un serin. Un arrangement basé sur la bonne foi de l'Allemagne, qui s'est montrée la plus déloyale des nations, qui a martyrisé notre pays après l'avoir, jusqu'à la dernière minute, assuré de son amitié, ne saurait se concevoir. Ce que M. Henri Lambert devrait comprendre, c'est que l'ordre international no sera établi que quand l'Allemagne aura été punie pour l'avoir criminellement troublé. Non pas que je songe, en parlant ainsi, à un châtiment qui serait adéquat à sa responsabilité. Peut-être les peuples doivent-ils, moins encore que les individus, être tenus pour responsables de tout ce qu'ils font. Mais le droit de légitime défense existe pour la société des nations comme pour celle de l'intérieur de chaque Etat, et les délinquants doivent être mis dans l'impossibilité de nuire jusqu'à ce qu'ils se soient amendés ou qu'ils aient subi un châtiment exemplaire. L'Allemagne s'est comportée de telle sorte, elle a fait preuve d'une telle puissance nocive, que dans tous les domaines il faut se défendre contre elle, notamment au point de vue économique; Elle doit être momentanément bannie de la société des nations civilisées, de la même façon qu'on met "à l'ombre" les bandits. Y parviendra-t-cn 1 C'est l'énigme du grand drame qui se joue actuellement. Si l'impérialisme allemand n'était pas écrasé, les nobles idées de M. Henri Lambert devraient être abandonnées pour bien longtemps. Là survivance de l'Allemagne du Kaiser à l'effort gigantesque entrepris contre sa sauvage agression, signifierait que les peuples doivent se fier à la Force, mais non à la Justice. C'est le contraire de ce que souhaite notre champion du libre-échange. Mais si les Alliés l'emportent—et ils l'emporteront — l'humanité reprendra sa marche vers un avenir radieux où l'appelle simplement la raison. Les Alliés combattent pour le droit. Que jamais ils ne soient séduits par les abominables méthodes de l'ennemi. C'est elles qu'il faut détruire à jamais. La forme d'égoïsme national qu'est le protectionnisme, si même il ne sert pas au sein de la nation certains intérêts de classe ou de caste, doit être envisagé comme un mal au même titre que le militarisme. Qu'on n'y revienne donc pas dans le même esprit qu^autrefois. Qu'on ne voie en lui qu'une arme pernicieuse dont il faudra user encore contre l'ennemi avaut de pouvoir la reléguer au musée des antiquités. Et que surtout les Alliés ne songent pas à la tourner les uns contre les autres. Qu'ils réalisent entre eux la justice économique dont parle M. Henri Lambert, et nos petits-neveux connaîtront peut-être une Allemagne qui, entraînée dans l'orbite de la liberté politique et économique, abhorrera son passé et rentrera alors dans la société des nations. EMILE ROYER, Député de Tournai-Ath. LETTRE DE HOLLANDE. Nos relations avec ïa Hollande. Je vous ai parlé de L'enclave de Baer-le-Duc et des problèmes que la situation toute spéciale de cette commune belge avait soulevés. Il en est un qui, lui aussi, a été résolu à l'entière satisfaction des Belges, grâce à la bonne volonté du gouvernement néerlandais. D'après des conventions antérieures à la guerre, Baer-le-Duc ne possédant pas de gare de chemin de fer, les marchandises arrivant par la Hollande passaient par la Belgique. On comprend qu'une fois notre pays occupé par les Allemands, le système lie pouvait plus se pratiquer, sans inconvénient. L'administration, pour qui la guerre n'existait pas, sans doute, continua à faire passer par la Belgique occupée, ce qui permit aux Allemands d'exercer leur goût prononcé pour la rapine. La situation ne pouvait perdurer. On y a mis fin grâce à une entente avec le gouvernement néerlandais. Les marchandises sont dirigées sur la station hollandaise de Baer-le-Grens, et ne passent plus par le pays occupé. Il est certain, d'ailleurs, que la création d'une gai-e sur territoire belge eût solutionné la question définitivement. Il faut constater que toutes les diffi cultés qui se sont présentées à nos frontières ont1 toujours été examinées avec la plus grande bienveillance par le gouvernement. Lorsqu'un incident a surgi, des enquêtes ont été ordonnées et des mesures judicieuses prises. Actuellement les Belges qui parviennent à passer la frontière et qui se trouvent sans ressources, sont recueillis dans les camps de réfugiés. Ceux qui sont en âge cîe porter les armes sont dirigés vers le consulat belge le plus proche. La guerre n'aura certainement pas diminué les sentiments de bonne entente qui existent entre la Hollande et la Belgique, au contraire. Le gouvernement actuel reflète exactement la franche cordialité qui s'est établie entre le peuple hollandais et les réfugiés belges. Les œuvres communes ne se comptent plus. Aussi peut-on être assuré que les questions à résoudre le seront toujours dans le sens le plus amical et le plus fraternel. Les excitations mauvaises de quelques rares publieistes et les coups d'épingles du Dr Kuyper ne parviendront pas à troubler cet accord qui, dans l'intérêt des deux pays, devra rester parfait, quoi qu'il arrive. Dr TERWAGNE. LA CRISE HELVETIQUE. Genève, 8 mars. Je n'ai pas voulu vous écrire au sujet du jugement rendu dans l'affaire des | colonels, avant d'avoir eu sous les yeux le texte même cîe l'arrêt de la Cour ; militaire de Zurich, qui vient seulement i d'être publié " in extenso " par la l "Gazette de Lausanne." Il résulte de sa lecture que ce jugement n'est pas ! un acquittement pur et simple, et il im~ porte de le dire, afin de ne pas laisser se former au dehors une légende défavorable à la justice helvétique. Tout bien considéré il faut reconnaître qu'en l'état de la législation et des codes militaires suisses, il était impossible aux juges de condamner les colonels fautifs. Ni le fait de haute - trahison, ni la violation effective des devoirs de la neutralité intentionnellement commise n'ont été péremptoirement démontrés et l'acquittement s'imposait, surtout après la déposition du chef de l'Etat-major M. von Sprecher de Bernegg, qui a couvert de son autorité les colonels Egli et de Wattenwyl. Seu- , lement, et c'est ce que le texte du jugement met en pleine lumière et condamne avec une netteté absplue, c'est l'étrange théorie qu'a dévelÔjSpée le chef de l'Etat-major dans sa déposition, a savoir, qu'il était indispensable, dans la situation actuelle, que l'Etàt-major communiquât à certains belligérants dt-s informations qu'il possède afin d'obtenir d'autres r«ûs£i£»(5."'er>t«' intéressant la Suisse et utiles, importants même, au point de vue de la sauvegarde de son indépendance et de sa neutralité. Le cynisme avec lequel M. von Sprecher a développé cette idée a produit dans toute la Suisse une réprobation unanime et c'est ce qui explique la sévérité des sanctions prises par le Conseil fédëi-al et le généralissime, Wille, contre les colonels Egli et de Wattenwyl, dès le leudemain du jugement de Zurich. Ces sanctions équivalent à une dégradation, le châtiment suprême pour un officier. Voilà ce qu'il faut dire et comprendre pour donner à l'affaire des colonels ga véritable conclusion.Le chef d'Etat-Major von Sprecher est un Suisse d'origine autrichienne. On dit que c'est un officier très capable. 11 était même le candidat de la Suisse romande pour le poste de généralissime contre le général Wille, candidat de la* Suisse alémanique, quand il s'est agi au début des événements de désigner le chef suprême de l'armée helvétique. Les Suisses romands se félicitent aujourd'hui de n'avoir pas obtenu la victoire à ce moment. Avec les théories que professe le colonel von Sprecher, la situation de la Suisse aurait pu être singulièrement compromise. Cette affaire aura eu la singulière conséquence de mettre en confia nettement caractérisé le généralissime et le chef cte 1 ctat-maio.r, t.c volvncl V. rt en elïct> N'y a-t—il pas de danger ? Un ËiPpkfi avis est utile pouf éviter bien des accidents. Avant de traverser une artère, regardez dans les deux directions.Il vaut mieux tra~ verser la rue a pro-ximité d'un refuge central. Le moyen le plus sûr et le plus court. c'est de traverser en ligne droite. The London General Omnibus Co,, Ltd., Electric Raiîway House, Broadway, Westminster, S.W, 94_ désavoué de la façon la plus catégorique» ejt.cela devant le conseil fédéral, les théories du colonel' von Sprecher. On s'étonne que celui-ci n'ait pas encore donné sa démission. On l'attend. Elle sera, sans doute, la suite des discussions très calmes et très dignes qui se poursuivent en ce moment dans l'assemblée fédérale, convoquée à l'extraordinaire, comme vous le savez, à la suite de tous ces incidents. Et il suffit de suivre ces débats pour se convaincre qu'au fond les divergences entre Suisses alémaniques et romands ne sont pas aussi irréductibles qu'elles le paraissent au dehors. Sur le fonds même de la question, l'indispensable impartialité de la Suisse entre les belligérants, l'observation loyale et séi vère de la neutralité, il n'y a pas de désaccord. Seulement la caste militaire a de tout temps et en tous pays, des méthodes sujettes à caution, quand elles ne s'appliquent pas strictement à la conduite de la guerre. C'est sous l'influence de ces méthodes qui ont empoisonné l'esprit public, que l'Allemagne est tombée si bas et se vautre aujourd'hui dans le crime avec une cynique inconscience qui -remplit d'horreur le monde entier. "Les événements qui se déroulent sous nos yeux et nous ramènent par la faute des abominables sophistes d'Outre-Rhin à la barbarie la plus sauvages, laisseront après eux, il faut l'espérer, une conscience plus nette, une vision plus claire du danger de ces idées d'un autre âge répandues clans une société qui ne ressemble en rien à celle du temps de l'invasion des hordes germaniques et des Huns. Il y a aussi une leçon à tirer de cette crise helvétique au point de la situation anormale dans notre pays. Il n'est pas bon que le pouvoir soit concentré sans contrôle efficace dans le mains de quelque hommes que l'orgueil et la folie du pouvoir sans limites exposent à de fâcheux et inacceptables abus de puissance.» 1AC RI CE K U F F1 RAT IL gjèœe asaés, No. 63

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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