L'indépendance belge

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06 januari 1916
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s.n. 1916, 06 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 01 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/930ns0mw3j/
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87èuie année. No» 5 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE FENNY BELGE. CONTINENT: i5 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: SUR:EAU A PARIS : TUDOR HOUSE, TUDOB ST.. LONDON, E.C. "» 1LACJ!' , ^11 R v TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: ; 238-75. LONDRES, JEUDI 6 JANVIER 1916. —: ■ ■ -Jr- ,3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS: J6 MOIS, 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRèS.i ( l AN, 32 SHILLINGS. • ' SOMMAIRE. LA SITUATION : Débat sur le projet de service obligatoire en Angleterre. — Déclarations significatives. — L'offensive russe en Buko» vine. — Attaques allemandes repoussées en Champagne et à Albert. — Troupes britanniques harcelées en Mésopotamie. — Engagement sur le Lac Tanganvika. L'espionnage et te loi. — Ter Yaete. La politique commerciale des Alliés après la guerre. Scènes et types du front belge. — Louis Piérard. Billet Parisien. — Jean-Bernard. En Belgique. Echos. Etc. LA SITUATION Jeudi, midi. Le projet de loi introduit hier par M A.squitli devant le Parlement britannique prévoit le service obligatoire poulies célibataires ou veufs sans enfants iigés de 18 à 40 ans. Il n'est applicable que pour la durée de la guerre, et vise tout le Royaume-Uni à l'exclusion de l'Irlande. Le projet prévoit de nombreux cas d'exception et d'exemption, notamment au profit des soutiens de famille, des ministres du culte, des ouvriers employés dans les usines et chantiers de l'Etat, etc. Le chef de cabinet, défendant son projet, a fait ressortir que malgré la réponse magnifique du pays à l'appel de •lord Derby, un© forme quelconque de service obligatoire était nécessaire tant pour maintenir les effectifs actuels de l'armée que pour remplir la promesse faite aux volontaires mariés de n'accepter leurs services qu'après que ceux des célibataires auront' été utilisés. M. Asquit-h s'est déclaré convaincu que l'appel de lord Derby eût fait faillite s'il n'avait pas, lui, pris cet engagement vis-à-vis des hommes mariés. Le ministre a cependant laissé entendre qu'il ne tenait qu'aux adversaires du service obligatoire de rendre superflu le projet -dr> loi qu'il voaaii. de-déposer, et qu'il suffirait pour cela que les 650,000 "retardataires" vinssent, entretemps, s'enrôler volontairement et en masse. M. Bonar Law a chaleureusement appuyé le projet qui, aux yeux du chef du cabinet, était devenu une nécessité nationale. Si la Chambre estimait que cette nécessité n'existait pas, elle devrait pe résigner à poursuivre la guerre sans jfe concours du chef de cabinet ! L ex-ministre, "sir John Simon, démissionnaire depuis quelques jours seulement, a combattu le projet parce qu'il considère le principe du volontariat comme un principe vital de la vie nationale anglaise. Le volontariat, a-t-il dit, entre autres, est un droit conféré de par sa naissance à jtout Anglais. M. John Redmond, porte-parole du groupe irlandais, s'est prononcé contre 3e projet parce qu'il estime que celui-ci jri'est pas nécessaire pour mener la guerre à bonne fin. M. J. H. Thomas, député trade-unio-3ii'ste, a parlé de "conspiration en faveur de la conscription," et n'a pas craint de dire que toute formule de service obligatoire était susceptible de recevoir le coup de grâce des ouvriers organsés ! M. Dillon a fait cette boutade que si le pays voulait la conscription, il commencerait par faire un nettoyage dans le [War Office. Bref, toutes les opinions se sont fait jour et la discussion continuera aujourd'hui. Un congrès de représentants des différentes trade unions se réunit dans la journée pourtlécider l'attitude à prendre vis-à-vis du projet. A la Chambre Hauts*, lord Kitchener a îdéfendu le projet comme soldat. Le mi-ïiistre de la guerre a déclaré qu'une grande armée était nécessaire pour remporter la victoire, que le projet n'était que transitoire et, qu'au reste, il ne visait qu'une classe d'hommes qui, pour la plupart, avaient une bien pauvre conception de leurs devoirs civiques! Nous continuerons de tenir nos lecteurs au courant de ce débat historique, dont l'issue est appelée à avoir une répercussion énorme. L'adoption du projet montrera aux yeux de tous que la Grande-Bretagne est prête à faire les sacrifice? les plus durs pour faire triompher le Droit et remplir ses engagements. Pour les populations martyres de Belgique et de Serbie comme pour les héroïques populations de France et de Pologne l'adoption du service obligatoire signifiera que les sacrifices consentis à la cause commune ne l'aur-ont pas été en vain, et que tous les Alliés sont unanimes à vouloir la Victoire à tout prix. La prise de Czernowitz par les Russes n'est uas encore confirmée officiellement-; mais le fait que nos Alliés occupent 1er hauteurs qui dominent la ville indique que l'évacuation par les Autrichiens ne saurait tarder bien longtemps. En ce cas ce sera pour la troisième fois que le.-Russes entreront et les Roumains qui sui vent les opérations en Buckovine avec un œil doublement intéressé, ne manqueront pas d'en tirer des conclusions pratiques.- Mais si les progrès de nos Alliés sur le iront oriental sont satisfaisants, il ne faut pas oublier qu'ils ne pourront être que très lents, pour la bonne raison que l'ennemi est fortement retranché, pourvu de mitrailleuses et d'artillerie en nombre considérable, et que les rigueurs du climat sont loin de faciliter leg opérations.Du côté de Riga et de Dvinsk le thermomètre marque vingt degrés en-dessous de zéro, et c'est par centaines que le; soldats allemands ayant des membres gelés doivent être évacués vers l'Allemagne.Toujours rien de nouveau sur le front balkanique. En Champagne, une attaque allemande contre les positions françaises de la Butte de Tahure a été repoussée, de même qu'une offensive boche à l'est d'Albert contre les lignes britanniques près de Maricourt. L'aérodrome aile mand à Douai a été bombardé par une escadrille d'aviateurs alliés. Le général Joffre, dans son message du Nouvel An aux troupes françaises, exprime sa confiance absolue dans la victoire finale, et dit qu'alors que l'ennemi ne parle que de paix, les Alliés ne pensent qu'à la guerre et à la victoire. Les troupes britanniques engagées en Mésopotamie continuent d'être harcelée-; par les Turcs. Ceux-ci ont bombardé vio lemment le camp anglais établi à Kut el Amara. La colonne de secours arrivant du sud a été attaquée également et empêchée jusqu'ici de faire sa jonction av§£ les troupes du général Townshend. En Afrique, le Lac Tanganyika a été le théâtre d'une courte action de guerre qui a résulté dans la capture du vapeur armé " Kingani," appartenant aux Allemands. Tous les officiers allemands à bord ont été tués. Le steamer a pu être amené à bon port-. TRIBUNE LIBRE. L'ESPIONNAGE ET LA LOI. L'absence de la loi. L'espionnage en temps de guerre, au (même titre que les soldats et que les munitions, joue un rôle parfois décisif dans le sort d'une bataille ou d'une campagne, et voit dans une guerre la période ascendante de son activ ité. En temps 'de paix, il y avait sans doute des hommes •sous les armes et des obus dans les arsenaux, mais ces hommes et ces obus (n'étaient qu'une force latente, destinée à parer aux éventualités du possible. Concurremment fonctionnait le service ides renseignements militaires, mais son importance, tout en étant immense à (cause de la répercussion qu'elle devait avoir, elle aus--i, éventuellement, n'était qu'accessoire, et nous n'en voulons pour (meilleure preuve que l'absence complète de loi répressive de l'espionnage, tout au moins en Belgique. Dans l'esprit du législateur, cette mesure était sinon inutile,du moins inopportune ; notre pays n'avait pas à prévoir la possibilité d'être en guerre un jour; n'était-il pas "neutre" à perpétuité? Dans les archives gouvernementales 'reposait un document qui valait à lui seul toutes les codifications possibles, et puis, prendre une pareille mesure, quelle marque de défiance à l'égard de ses voisins! Mais ceci n'est qu'une parenthèse: l'espionnage en temps de paix constituait quelque chose d'approchant à la préparation militaire, à la fabrication des engins, c'était de la "poudre sèche." Cette poudre-là coûtait d'ailleurs beaucoup plus chère que " l'autre," et le fonds secret allemand en témoigne avei une éloquence stupéfiante. Des chif 1res nous ont été cités autrefois et, si nos souvenirs sont exacts des millions de marks étaient an nuellement dépensés " à regarder ci qui se passait derrière le mur de soi voisin." D'aucuns trouvaient cel; inutile, somptuaire. Pourquoi ces bud gets, cette organisation aux rouages i la fois savants et compliqués, cetfc menace perpétuelle de désavœu s l'on était pincé, pourquoi?... Les.événe ments récents ont prouvé à l'évideno la réponse à celte interrogation, pou d'aucuns ironique. Depuis le début de ,1; campagne nous assistons, à côté de k lutte au grand jour, à • Ce autre lutte plus âpre, plus têtue, qui ,se livre dans les -ténèbres et dans le ;-ilence. Le lon£ travail élaboré avant la guerre est ent.ri en pleine activité, la "poudre sèche,' cette poudre morale qui tuie dans l'ombre, et dont 'tes bureaux de la Wilhelm strasse étaient pleins, traîne actuelle ment dans les ports, sur les quais, dan: les cours, jusque sur les.tapis des mini s tères et les gabions des tranchées. Le: semailles sont faites, il y a des fruit rouges à cueillir. Le 4 août 1914, k Chambre des Députés belges votait la lo nouvelle, condamnant les "crimes et dé lits contre la sûreté de l'Etat," et soi entrée en vigueur immédiate. Nous n'ai lions plus être désarmés, le 'règne de: "indésirables" qu'on reconduisait entri deux gendarmes à la frontière était clos Nous aussi, nous entrions dans l'ac tivité. I.es espions allemands. Durant des années et des années, 1; Belgique n'avait cessé d'hospitalisé somptueusement le joli .monde des es pions allemands. Plusieurs d'entre eu? avaient même acquis droit de cité che: nous et on les traitait avec (une indul gence d'autant plus grande que rien n< permettait de fertr fairt/'vpibehe. Pour vu que leur "petit commerce" me s'éta lât point trop outrageusement, on le: enrobait d'une tolérance indulgente, qu< mitigeait seule un soupçon de filatun élégante lorsqu'ils se vantaient troj de commettre des frasques. lieu reux pays ! Mais tout cela aile changer à . compter de la dat trois fois mémorable du 4 août 1 La répression " des crimes et dé lits contre la sûreté de l'état"—nous n< faisons que citer le texte—confiée à 1i justice militaire, devait être conduiti avec une fermeté et une rondeur... mili taires. Le sentiment public, qui commen çait à .s'énerver, réclamait des sanctions Disons-le cependant, ce brave sentimen populaire, atteint souvent d'espionnit* aiguë, jugeait moins avec < son rai Bonnement qu'avec son instinct, e nous avons assisté, à Bruxelles riotam ment, à plusieurs passages à tabac liminaires de vindictes injustifiées. Mai il n'y a que ceux qui- ne font rien qui n' se trompent jamais. La justice militain avec la conscience de son devoir, se mi en mesure s'appliquer la loi qui venai d'être élaborée. Espion avéré, espio: passé par les armes. C'était bonne e prompte et loyale sanction. L'affaire Troupin, L'affaire Troupin et consorts, dont le: journaux ont relaté l'odyssée, mérite d'ê tre mise en hors-texte ici, parce qu'elli marque le premier échelon d'une énergie nouve'le. Presqu'en même temps, un< autre affaire, celie de Theisen, bien con nu à Anvers, quoique n'y habitant plus vint défrayer la chronique des gazette' de la " Métropole." Le très peu intéres sant personnage avait avoué, paraît-il, i l'instruction, qu'effectivement il s'étai livré à l'espionnage avant la guerre ai profit de l'Allemagne, mais contre h France. Il avait d'ailleurs été condamné déjà de ce chef drfns ce pays. Son cen tre d'opérations, après Anvers, avait ét Bruxelles. Mais comme la justice n'avai pas à indaguer sur des faits commis antérieurement à la loi du 4 août et qu'elh ne trouvait rien à lui incriminer depuis —cela devait se passer vers le 21 ou le 2!i du même mois — force lui fut d'attendri que des éléments nouveaux fussent apportés par une instruction nouvelle. Depuis, nous avons appris que l'individu en question, traduit devant un consei de guerre français, y a été condamne aux travaux forcés à perpétuité. Si nous citons cet exemple, en lui donnant une ampleur de détails que la physionomie de l'affaire ne justifie pas, nous avons voulu mettre en vedette la lacune flagrante des dispositions pénales qui donnaient à ce très quelconque Zoïle, une demi-impunitc dans ses agissements malsains. Voilà la Belgique, alliée de la France, son sort lié à celui de la France, la Belgique faisant appel à la France signataire et garante de son indépendance, la Belgique se confondant en quelque sorte avec sort alliée et im- : puissante à punir les crimes commis con-- tre elle... Impuissance lamentable. N 'y a-t-il pas là quelque chose de monstrueux, et n'est-ce pas tourner ^ contre soi-même l'arme qui aurait dû ' 'servir à défendre? On nous dira qu'il est aisé.de "prévoir" après coup, et l'on . viendra nous servir l'argumentation que , nous avons présentée tout à l'heure : j "Indépendance de la Belgique, pas de marques de méfiance à l'égard des voi-» sins..." Tout beau, mais qu'est-ce qui . mous empêchait de prendre "erga omîtes " des mesures qui eussent purgé no-t tre territoire de lia lèpre de 11'espionnage? Nous étions "neutres," à ce moment-là; pas plus "Allemagne qu'un autre pa\s , devait nous être hostile, et personne ne : se serait formalisé—quelqu'un s'est-A , plaint de voir lia Belgique entretenir une armée destinée à assurer la défense de ses frontières?—-d'une mesure générale prise avant tout pour sa .sécurité personnelle. Ceci, c'est du droit pu.r, bon avant H la guerre, lorsqu'on avait encore des illusions; il m'empêche cependant pasS qu'hommage soit rendu à la justice ktté-< grfale,' nous n'avions alors que des amis.] Quantum -mutatu s ab illo. Donc, depuis ,1e début de la campagne, la répression des crimes et délits contre la sûreté de l'Etat, soustraite à 3a compétence des tribunaux civils, fut dévolue au .ressort militaire. Y eut-il beaucoup de faits passibles de poursuites, inouïs n'avons pas à en connaître ici, étant donné tout d'abord que nous ne désirons .pas faire de statistiques et ensuite qu'il ne nous appartient pas d'entrer dans cette matière que l'on comprendra être des plus délicates. Dans un drticle 'subséquent, nous envisagerons, au point de vue des principes du droit, l'état actuel de la question, en étayant autant que possible Ja discussion philosophique sur des données concrètes. Les éléments ne s'inspirent malheureusement pas dm ,principe : Dura lex, sed lex ! (J suivre.) TER VAETE. LA POLITIQUE COMMERCIALE DES ALLIÉS APRÈS LA GUERRE. i Nous reproduisons ci-dessous un ; article intéressant que vient êc publier ; le journal. " Le Temps " (numéro du 1er janvier 1916). Il s'agit, comme on le verra, d'une question importante, capitale même : celle de la politique commerciale des Alliés après la guerre. Bien que " Le Temps " n'envisage qu'une consultation limitée à deux nations alliées seulement [la Grande-Bretagne el la France), nous espérons cependant que les industriels, commerçants et armateurs belges seront, eux aussi, appelés à cette, assemblée générale extraordinaire qui doit arrêter Jes grandes lignes d'un programme de politique commerciale après la- guerre. L'important chiffre d'affaires, notamment à l'exportation, traitées par les 3 Belges justifierait certainement le droit que nous revendiquons ici pour r eux de donner aussi leur avis dans des mesures à prendre, car elles doivent les intéresser au plus haut, point. Il serait également à souhaiter que : les décisions de cette assemblée con-1 sultative fussent mûrement étudiées ' quant à leurs applications. Déjà il en est qui, proposées ab irato, nous paraissent devoir entraîner des conséquences déplorables pour les nations (fui les adopteraient. Il faut que les Alliés, enseignés par le passé, se défendent énergiquement, c'est entendu, mais il faut audsi que les clauses des nouveaux traités ne se retournent pas > contre les nations qui les propose-3 raient et n'empêchent pas ou ne paralysent pas leur expansion, en voulant atteindre celle des ennemis, ("est f pourquoi il. est à souhaiter que les 1 intéressés prennent, à cœur d'examiner 1 de près le programme déjà amorcé de 1 façon à en faire écarter les propositions qui ne seraient pas d'application pratique et qui ne seraient pas de l'intérêt bien compris, dans l'avenir, de toutes les >iations ulliées. Invitation heureuse. ; On ne saurait trop tôt s'occuper, dit . le " Temps," de la politique commerciale qu'auront à suivre les Alliés après ! la guerre. L'Association des chambres . de commerce du Royaume-Uni a décidé ( de tenir ce mois-ci une assemblée générale extraordinaire pour arrêter les t grandes lignes du programme dont elle entend recommander l'application. La . chambre de commerce française de I.on-. dres, qui fait partie de cette association, . a jugé l'occasion excellente pour présenter à la réunion les vues françaises, . et dans ce but, elle convie les chambres . de commerce de France à une étude des : "sug-gestions et propositions" sur les-; quelles l'assemblée générale annoncée ; aura à statuer, et elle exprime le désir . que le résultat de cette étude lui soit , communiqué afin qu'elle soit tout à fait en mesure de rappeler à la réunion anglaise les intérêts français. Les principes directeurs de la future politique commerciale des Alliés sont (ixés dans ces deux propositions : (1) qu'une alliance offensive el défensive soit conclue entre les nations de l'Entente contre les Etats qui sont actuellement nos ennemis ; (2) que cette alliance commerciale entre en vigueur le jour de la signature de la paix, "et que, ayant été discutées et déterminées à l'avance, les conditions en figurent dans le traite de paix." Ainsi, les Alliés constitueraient une vaste union économique sur le territoire de laquelle les Puissances j • ennemies se heurteraient^ après la | M guerre, aux mêmes volontés coalisées qu'elles rencorilrent aujourd'hui au point eie vue militaire. Il doit être demandé, en outre, à l'assemblée de réclamer, notamment : qu'aucun navire appartenant en partie ou en totalité à des sujets d'un Etat ennemi in'ait ila permission d'embarquer ou de débarquer des passagers à l'un des Etats de l'Entente; quant aux marchandises, qu'une taxe par tonne du tonnage brut soit appliquée à tout inavire appartenant en totalité ou en partie aux sujets de ces mêmles Etats ennemis, sauf dans le cas où .l'entrés dia.n.s-1* port aurait ilieu pour échapper aux périls dte la mer ; qu'interdiction soit faite, sur les territoires des Etats de l'Entente, de l'ouverture de toute succursale ou agence d'une banque ou d'un établissement financier, ou d'une maison de transports maritimes, dont le siège .social ou les propriétaires sont Allemands oo Autrichiens. Taxe compensatrice. D'autre part, comme les prîmes de sortie et les cartels étaient au premier rang des moyens employés par l'Allemagne pour fausser les conditions de 2a concurrence internationale loyale, les alliés conviendraient d'imposer à toute marchandise allemande ou autrichienne ayant bénéfice d'une prime quelconque une taxe compensatrice. Et il e9t deman- . dé que cette clause soit autant que possible généralisée. L'assemblée sera, de même, appelée à émettre le vœu "que la politique du réel libre-,échange entre le Royaume-Uni, les nations soeurs et les Alliés et les pays neutres, soit recommandée." Par réel 'échange libre, il est dit qu' "on doit entendre l'échange libre de marchandises entre nations sans prélèvement de droits autres que ceux perçus pour le revenu de l'Etat. Les résolutions qu'aura prises l'assemblée générale seront soumises au gouvernement britannique, afin qu'il invite les représentants commerciaux des nations de l'Entente à prendre part à une conférence "en vue d'y discuter les questions relatives au commerce international après la guerre, conférence à laquelle l'association sera représentée." Si le gouvernement britannique déclinait cette invitation, l'association agirait de son propre mouvement pour la réunion de la conférence. Questions complexes. Personne ne s'imaginera que les questions sur lesquelles l'assemblée aura à se prononcer soient des plus simples. Elles sont, au contraire, d'une complexité extrême. L'alliance cherchée doit être dans le souhait commun ; nul effort n'est à négliger pour la rendre effective et durable. Le président de la Chambre de Commerce Française de Londres l'a fait observer avec raison : "Si l'on veut, a-t-il écrit au président de l'association, assurer (le succès de cette alliance, il est indispensable que la question soit abordée de part et d'autre avec une grande (largeur de vues, et que les participants soient fermement décidés à se faire des concessions mutuelles, dus-sent-ils même, en faveur de l'intérêt général, sacrifier quelques intérêts particuliers." En rapprochant les uns des autres les vœux de nos diverses chambres de commerce, on aura un premier aperçu des -possibilités réelles d'accord et d'action, sur le terrain où s'est placée l'Association des Chambres de Commerce du ' Royaume-Uni. Le dossier à, constituer. Evidemment, il ne s'agit: que d'une consultation toute partielle^ limitée 4

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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