L'indépendance belge

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s.n. 1917, 23 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/td9n29qd7z/
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88Smfc"â3nêè.' ÏSào 172 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: 5, DANE STR., HIGH HOLBORN, W.C.l. l1, PLACfî D®LA_ BOURSE. TELEPHONE : HOLBOKN 1773-4 TELEPH.: | '>38^75 6 LUNDI 23 JUILLET 1917. En vente à Londres à 3 h. le samedi 21 juiSSef. [ 3. MOIS, 9 SHILLINGS. 1 JONNEiLENTS : 1 b MOIS. 17 SHILLINGS. Y CONSERVATION, PAK LE PROGRES, (l AN. 52 SHILLINGS. J LA SITUATION Samedi, midi. Nous possédons aujourd'hui la clé du mystère de la percée des lignes russes annoncée triomphalement par Berlin hier. 11 s'agit, en effet, d'une avance austro-allemande au sud de Brody, et les eircoii-tances qui Ont motivé le succès de l'ennemi sont plus graves que le fait même de l'avance. Pétrogr&d, rompant le silence, annonce qu'à la suite d'une longue préparation d'artillerie, l'ennemi a attaqué les lignes russes sur le front Pieniaky-HarbuzoW, sur la Sereth. Les attaques furent d'abord repoussées, mais à un moment le 607e régiment. Mlynoff, dont il convient de clouer le nom au pilori, quitta délibérément les tranchées qu'il occupait, et cette désertion en face de l'ennemi obligea les unités des secteurs voisins à battre en retraite afin de rétablir la liaison. Les Austro-Allemands mirent naturellement à profit cette trahison et assumèrent la poursuite des Russes. Comme le fait remarquer le commandant en chef des armées russes, l'échec est dû en grande partie au fait que, agissant sous l'influence des extrémistes, plusieurs détachements, ayant reçu l'ordre d'aller renforcer les détachements de première ligne, supportant le choc de l'ennemi, au lieu d'exécuter l'ordre reçu, commencèrent à organiser un meeting pour discuter la question de savoir s'il fallait ou non donner suite aux ordres reçus ! Le résultat fut que plusieurs régiments r fusèrent obéissance et tous les efforts des officiers et des comités de décider les hommes à faire leur devoir restèrent vains. Le fait est incontestablement grave, mais la leçon peut être salutaire pour nos alliés si elle contribue à leur désiller les veux et à leur falr • entrevoir fe danger de la situation. Si l'armée révolutionnaire s'imagine qu'elle peut se passer de discipline, les régiments austro-allemands lui prouveront bientôt le contraire, et si nos alliés russes croient un ?eul instant que l'anarchie et le désordre, au service de la démocratie, triompheront de la discipline et de la méthode au service de l'autocratie, ils vont au devant d'une cruelle déception. La débandade do quelques régiments russes ne restera peut-être qu'un fait isolé, mais ci le remède n'intervient pas immédiatement et si des sanctions sévères ne sont pas prises, la Russie esc perdue. Déjà la Finlande est en révolte ouverte contre le Gouvernement central, ! puisque la Diète a refusé de soumettre a la sanction du Gouv >rnefuent Provisoire, comme le stipule la Constitution, la loi pr.ee] im.uit 1' nitonomie de ce+te province. La situation à Helsingfors n'est pas très claire et il y a eu des collisions, au cours desquelles plusieurs officiers ont été tués par leur-; hommes 1 Enfin 011 signale un attentat contre le ministre de 11 guerre M. Kerensky, lequel est rentré à Pétrograd. L'attentat a échoué. La seule bonne nouvelle venue de Pétrograd est l'annonce de l'appui de l'U-| kraine promis au Gouvernement central, lequel songe sérieusement à transférer la capitale à Moscou. En s(muue, la Russie se débat toujours dans une crise dont on ne voit pas encore la fin, et le mieux est de ne pas trop compter sur elle. Heureusement pour nous, les, Puiss^fï-oes Centrait- - sont arrivées à un tel degré d'exténuation qu'elles 11e peuvent plus, a moins de fp.utes graves de notre part, espérer modifier la situation générale à leur avantage. Même en cas de défection russe, nos adversaires sont condamnés à la défaite ultime, et le bluff officiel dont le discours du nouveau Chancelier est un exemple) frappant, ne peut, rien y changer. Ce discours est un des plus ternes qui aient été prononcés pendant la guerre. Le successeur de M. von Bethmann-Holl-weg commence par affirmer avec une audace rare que l'Allemagne n'ïi pas voulu la guerre, que ce sont les Alliés qui l'y -ont poussée.et que c'est la politique r I Alliés, cherchant à affamer l'Allemagne, I qui a poussé celle-ci à faire usage du sous-marin. D'ailleurs, le Dr Michaelis protest contre l'.&ceusation disant que la guerr sous-marine est contraire aux lois inter nationales et aux droits de l'humanité L'Allemagne, dit-il, a choisi l'arme d sons-marin à titre de défense légitime, e continue de s'en servir parce qu'elle per met de raccourcir la guerre ! Pour lui aussi, le sous-marin reSt .l'arme qui décidera de la victoire, ca la Grande-Bretagne, affîrme-t-il, frap pée dans sa vie économique, ne pourr plus retarder longtemps la paixl La situation militaire est considéré par le Chancelier comme "très bonne,' mais on sent, que sur ce chapitre sa 0011 fiance est médiocre. Il ne peut mention ner aucune victoire allemande et se cou tente de parler de l'échec de l'oft'ensiv printanière des Alliés, des contre-atta ques des armées allemandes qui prouven que leur puissance est intacte, et de l'a narchie russe, dont il parle avec une vi sible satisfaction. A peine un mot au sujet de la Grèce "contrainte à déclarer la guerre à l'Ai lemagne," quelques paroles à propos d l'Italie, "qui, malgré sa onzième bataill sur l'Isonzo, n'est pas parvenue à attein dre son but," et une appréciation dicté par le dépit au sujet de l'interventio: américaine, "qui ne l'alarme pas sérieu se ment." Pour un peu il l'appellerait, la mépri sable petite armée américaine, car il n croit pas que les sous-marins permettron l'envoi des armées américaines sur I continent et leur ravitaillement. Cet'optimisme amène tout naturelle ment le Chancelier à envisager l'aveni avec "une calme sécurité," et à poser 1: question qui brûle sur toutes les lèvres à savoir combien de temps encore 1 ' guerre pourra durer 1 "L'Alk-rnagne," dit le Dr Michaelis "n'a pas voulu la guerre et n'a pas cher ehé à étendre sa puissance au moyen d< la force (sic); dès qu'tine paix hono rable peut être obtenue, elle ne conti nitéra pas la guerre un seul jour d< plus dans un but de conquête." La paix qu'elle réclame est une pai: qui respecte l'intégralité territoriale d< l'Empire, une paix par consentement mutuel "garantissant l'existence de l'Empire tant sur le continent qu'outre mer," une paix, enfin, basée sur la réconciliation durable des nations! Le Chancelier, et c'est là surtout que bât le blesse, exige l'abandon de tout projet de guerre économique contix l'Allemagne et déclare que "si l'ennemi abandonne ses idées de conquête et de sujétion et désire entrer en négociations-nous écouterons, honnêtement, et prêt1 pour la paix, à ce qu'il aura à nous dire; jusque-là nous devons tenir, avec calme, avec patience et avec courage." "Ce que nous voulons," a dit le Chan celier en matière de conclusion, "n'est pas une Allemagne qui veut terroriser k monde par sa puissante armée, mais une Allemagne moralement purifiée, craignant Dieu, loyale, pacifique et forte." Quant aux réformes intérieures, k Chancelier s'en tient aux promesses, et indique les difficultés qu'il y a au point de vue fédéral à réaliser les réformes demandées. Bref, le Chancelier ne dit rien de bien nouveau. Il se tient sur la défensive et attend que les Alliés se prononcent. La réponse sera peut-être plus prompte que beaucoup le croient. Déjà sir E. Car-son, membre du Cabinet restreint de guerre, propo*> aux Allemands d'évacuer les territoires belges et français qu'ils occupent, et M. Lloyd George saisira probablement l'occasion tantôt, à la fête belge, pour rappeler aux Allemands ce que nous attendons d'eux s'ils désirent que nous prenions leurs protestations de paix au sérieux. La situation militaire sur le front occidental est inchangée. Une puissante attaque allemande, à l'ouest de Craonne (Chemin des Dames), a été repoussée et les pertes ennemies ont été terribles. Berlin parle d'une position française et de 375 prisonniers capturés. Du front britannique on ne signale que des raids et sur le front belge l'activité de 1 artillerie reste très grande. LA GUERItf EUROPEENNE; SUR LES FHOH fS SUSSES La collaboration belge Un journal belge de Paris publie l'in-ormation complémentaire suivante au mjet de la participation des Belges à 'offensive russe : "Ainsi que l'ont dit les communiqués •usses, nos autos-mitrailleuses et nos mtos-canons ont pris une part éclatante aux derniers engagements. "C'est dans la nuit du 30 juin au 1er uillet que les autos belges de combat entrèrent, en action. "Des les premiers jours aussi, plusieurs des nôtres ont été glorieusement tués ou blessés en luttant au milieu des soldats de la nouvelle Russie. Le 1er juillet, le maréchal des logis Moens et le soldat Cavalier furent blessés. Le juillet, furent tués le brigadier Ren Roselt, volontaire de guerre, né à Bri xelles le 19 octobre 1888, et le soldi Louis Leuchter volontaire de guerre, r L à Verviers le 4 noven fcre 1891. "Ont été gravement blessés le mên ' jour, le maréchal des logis Servaes et i 1 soldat Oscar Thiry ; blessé moins grièv 1 ment, le pharmacien militaire Severii l'adjudant Ccureelles, les maréchaux d< logis Pelast, Lainbiet, Goossens, les br e gadiers Degives, Lalement et Vladmai r les Soldats Henkad, Imhauser, Saucii - Vandevoorde et Cornelis ; légèremei a blessés, les brigadiers Bernard et Bizi et le 1er maréchal des logis Polka, e "Un détail de la lutte: une auto blii ' dée, en action sur un terrain partiel . lièrement dangereux, a été atteinte c _ plein fouet par un obus ennemi."—"Ii . formations Belges"). ; OPEBATiOîiS AERiEVINES Les Belges abattent un avion boche Le communiqué du G.Q.G. belge dit Nos aviateurs ont abattu un appare ennemi entre Dixmude et Woumen. : AUTOUR de la PAÏX e 1 Une réponse de Sir E. Carson au Chasicelier Sir Edward Carson, faisant à Belfa; " son premier discours depuis sa nornim j tion de membre du cabinet de guerre, a dit: "Je désire exprimer le vœu qu puissions rétablir la paix bénie avar . que votre maire n'ait accompli son mai r dat. Il n'y a pas un homme plus ch i sireux d'obtenir la paix que moi. L : nation aspire à la paix. Nous la voi 1 Ions pour le progrès de notre industr et pour 1 amélioration des conditions d .'ie .dt i.otrc peuple. Mais, alors qu - nous souhaitons et que nous prions pou . atteindre la paix, nous n'en voUclron . jamais tant que le prussianisme tiendr - la tête levée, cherchant à fouler au > pieds les libertés conàuises au cour d'une lgngue série de siècles et main . tenues par nous. J'ai lu depuis que j > suis ici, le compte rendu du discours a nou\eau chancelier allemand. Il ne it , fère pas beaucoup de nombreux autre discours que j'ai lu antérieurement. I somme creux. Si les Allemands veulent la paix nou , sommes prêts à traiter demain, non pa . avec le prussianisme, mais avec le mei! leur de la nation allemande, et, cômm . préliminaire d'un tel traité et comm une garantie de sa sincérité lorsqu'ell déclare qu'elle ne veut pas d'acquisitio: de territoire ni de violence envers le autres, nous lui demandons qu'ell s'avance et offre d'entrer en négocia ' tions, mais en y mettant comme pre mier condition qu'elle retirera se troupes au delà du Rhin. Lorsqu'ell aura montré quelque regrèt pour le ' outrages contre l'humanité, et dont on 1 eu à souffrir la pauvre petite Belgique le 4pord de la France, la Serbie, et le autres régions qu'elle a sans nécessit inondées de sang alors nous, peupl aimant la paix que nous somme, nou entrerons volontiers en négociation pour voir ce tjui peut être fait pou sauver à jamais le monde et le libère de l'horreur des armes. Dieu soit, que nous souhaitons um paix qui ramènera pas tous, mais le; hommes qui ne reviendront pas comp tent sur nous pour que la paix que nou: conclurons soit un f paix réelle et qu< le sacrifice de leur vie n'aura pas éti fait en vain. La pais Scheidemann M. Scheidemann, chef de la majorité socialiste au Reiebstag, a déclaré: "Nous Bornes opposés à la guerre sous-marine, Bar nous estimons qu'elle fait plus de tort que de bien. Nous m sommes, pas plus que nos ennemis, ca pables de finir la guerre par les armes mais, malgré trois années de guerre nous nous trouvons encore loin en terri toires ennemis, et dans la défensive nous sommes invincibles. Nous n'avons pas l'intention de nous emparer de pro , priéîés étrangères et nous sommes prêt; a conclure une paix juste, basée sur de.: garanties légales internationales. S l'ennemi ne veut, pas accepter une telle paix, nous continuerons à lutter. S: une résolution similaiie était soumise à la Chambre des Communes et acceptée par le premier ministre britannique dans une même esprit, alors les négociations de paix pourraient commence) demain. Les remarques du Ch^nceliei au sujet cle la démocratie ne me don nent pas satisfaction. Il doit nous libérer du suffrage au troisième degré. Le réforme électorale prussienne doit être réalisée en automne prochain. Nous 2 demandons la suppression de la censure é pour la presse et la libération eles con-i- damnés politiques, et nous votons les it crédits de guerre dans 1 esprit de cette ■é résolution." e Les minoritaires socialistes allemands e M. Haase, au nom du parti socialiste 3- indépendant, a demandé la paix imjné 1, diate et l'établissement d'une répitblL :s que sociale. Les crédits de guerre allemands i5 Suivanf un télégramme de Berlin, le it Reic^istag a voté sans discussion et ;t après troisième lecture, le crédit de guerre de Fr. 16,7b0,000,000. Seuls les 1- socialistes indépendants (minoritaires) 1- ont voté contre. 6 ( Changement de plans On affirme dans les milieux diplomatiques que l'empereur Charles avait l'intention, la semaine dernière, de faire un appel officiel au pape, au Roi d'Espagne et à la Reine de Hollande, en vue d'obtenir leur médiation en fa-: veur de la paix. Avis de cette démarché il avait été donné à Berlin qui l'avait approuvée, mais à la dernière minute des S nouvelles arrivèrent à Vienne d'un commencement de troubles en Russie, troubles qui avaient été prévus à Berlin depuis plusieurs jours. C'est, à cela qu'il faut attribuer le fait que les projets de médiation n'ont pas été poursuivis. à AUTOUR de la GUERRE 0 :t AUTRICHE-HONGRIE 1- — D'après un télégramme de Zù-a ricli, l'usine à munitions' de la compagnie métallurgique hongroise d'Engels- 1 fèid, près de Budapest, a été complètement détruite par 1111 incendie. Les dommages sont estimés à plus d'un mil-, lion de francs. s ESPAGNE a — Les députés catalans après avoir x envain tenté de se réunir à l'hôtel de s ville de Barcelone, et au siège du con- - seil d'arrondissement, sont parvenus à se e rencontrer au club des Beaux-Arts de la a ville. Le gouverneur s'y est immédia - tement présenté et a requis individuelle-s ment chacun des assistants de se retirer, 1 ce qu'ils ont fait. — Certain troubles ont éclaté à Ya-g lence, et la gendarmerie a dû charger pour rétablir l'ordre. A Barcelone aussi une barricade a été dressée à un coin de rues : la police a chargé et dis persé la foule. Le président de la muni cipalité de Barcelone a donné sa démission. * s e — Selon des informations provenant - de Barcelone, le bruit avait couru que - le gouvernement accepterait une for-s mule de transaction sur la question ca-e talane et dissoudrait les Chaùnbres s avant le 19, date à laquelle il propose-t rait la formation d'un cabinet national. 7 "Tout ceci est complètement inexact, a s déclaré M. Dato. Le gouvernement es- - time que dans les circonstances actuel-5 les, transiger équivaut à s'avouer 5 vaincu." Enfin, les juntes de défense 3 militaire déclarent que l'armée restera 1 étrangère à la politique, accomplissant ' fidèlement les ordres donnés par le gouvernement. Ce fait justifie l'optimisme ; du cabinet. ETATS-UNIS s — Le Sénat américain a adopté par 60 : voix contre 16, la loi sur le contrôle ali ' mentaire. Le projet primitif a été amendé, et le projet adopté ne place sous contrôle du gouvernement que les , denrées alimentaires et les combustibles, ' y compris la kerosine et la gazoline. Trois fonctionnaires et non un seul, ; assureront l'administration du contrôle. — Dans les papiers d'Adam Timmer-scheidt, le . représentant d'importants intérêts allemands, qui s'est suicidé hier en se jetant par une fenêtre de son ' appartement à New-York, on a trouvé > une lettre adressée à un ami allemand, . dans laquelle il disait: "La partie est finie. Nos rêves>sont que dans quelques , semaines ou quelques mois au plus le peuple allemand sauia qu'il est trompé, et alors quelque chose se passera. Vous , et. moi, mon cher Fritz, avons couru la chance. Comme le Kaiser, nous avons \ perdu, nous devons payer." : — Le tirage au sort a commencé hier • à Washington. Il s'agit d'obtenir un premier contingent de 500,000 hommes ■ pour l'armée nouvelle et un autre de i ■ 186,000 hommes pour mettre la Garde 1 Nationale et l'armée régulière sur pied ! de guerre. L'ordre dans lequel les nu- i . méros sont tirés de l'urne détermine ce- ! ■ lui dans lequel les conscrits devront se e ; Drésenter. ; • FRANGE — Le Sénat a, à son tour, décidé de discuter ^n comité secret koffensive du 16 avril. Les députés ayant déjà reçu d'amples explications du gouvernement, le principal intérêt ne réside plus dans le côté militaire de la question, mais dans la décision de M. Clemenceau d'attaquer M. Malvy, ministre de l'intérieur, sur sa conduite Vis-à-vis de la propagande pacifiste et l'espionnage. 11 y a quelques jours, M. Clemenceau a engagé un "bombardement préliminaire des positions de M. Malvy," et il est-probable qu'à l'issue du comité secret, soit aujourd'hui ou demain, il leur livrera un assaut en public. — Le parti socialiste français a télégraphié à des représentants du Conseil des délégués ouvriers et soldats russes, actuellement à Londres, et au Brit'sfa Labour Party qu'en vue de la ré'i lion • à Paris des socialistes russes, brit^uiai-ques et français, la proposition d'une Conférence internationale serait examinée après que des explications auront été fournies par les membres russes. Un autre télégramme, adressé par le parti socialiste français à M. Camille Huys-mans et à M. Branting, déclare que le Bureau international socialiste est seul qualifié pour organiser une conférence. Ces vues seront soumises aux. délégués russes qui arriveront prochainement à Paris. Le parti français adhère à la proposition britannique d'organiser une conférence inter-alliée, sous cette réserve que la conférence internationale ne sera pas retardée dès que tout le monde se sera mis définitivement d'accord. GRANDE- B R E T A G N E — Le contrôleur de l'alimentation a décidé de fixer, à partir du 1er septembre prochain, les prix du bétail et de la viande pour la consommation militaire et civile. Le prix de la farina sera aussi 'fixé de telle manière' à per-rr,. iii-e la fréiïu ,1 1 pain à Otl. les 4 livres. On espère pouvoir cl ici peu assurer également une répartition plus équitable du sucre. — Un ordre en conseil défend de publier ou de donner dans 1111 discours public le compte-rendu ou le soi-disant compte-rendu des délibérations de la Convention irlandaise, en dehors de ce qui sera autorisé par le président de cette convention. GREGE — Des dépôts d'essence et d'autres ap-provisonnements pour sous-marins allemands ont été découverts à Eleusis. Us y avaient été réunis par des partisans de l'ex-roi Constantin. — Quelques députés anti-vénizélistes, y compris M. Dragoumis, préconisent l'abstention complète à la Chambre grecques, qui se réunit la semaine prochaine, mais un grand nombre sont, en faveur de la participation aux débats, afin de critiquer la politique du gouvernement. RUSSIE — Un attentat a été commis à Po-lotsk contre M. Kerensky, ministre de la guerre. Un coup de i'eu a été tiré dans sa direction, mais ne l'a pas atteint. M. Kerensky est rentré à Pétrograd vendredi. (On a annoncé récemment que les aiîtorités militaires russes avaient découvert un complot allemand ayant pour but. d'envoyer des émissaires en Russie pour tuer M. Kerensky et d'autres chefs patriotes.) — Le gouvernement tient actuellement la situation bien en main et le désarmement des anarchistes continue sans effusion de sang et avec le minimum de troubles. Les rédacteurs du journal "Pràvda,'* le porte-parole du parti léniniste, qui a organisé l'attaque de la capitale, ont,été arrêtés, mais on ignore où se trouve Lénine. On affirme qu'il serait à Helsingfors et qu'il -chercherait à s'échapper en Suède. S'il était arrêté il aurait à répondre à la grave accusation portée contre lui par le gouvernement. Il était généralement soupçonné d avoir reçu des appuis financiers de Berlin, mais à présent il n'y a plus le plus léger doute à ce sujet. Les autorités ont en main une preuve absolue de sa culpabilité. — La Diète de Finlande a par 136 voix contre 55 voté le projet de loi dé- ' :la>-ant l'autonomie de la Finlande. Elle xa repoussé par 101 voix contre 86 in amendement tendant à soumettre la oi pour approbation au gouvernement provisoire russe. — L'assemblée nationale (Rada) de 'Ukraine, les organisations sociales locales, le Conseil dés délégués ouriers et soldats et les étudiants ont télégraphié tu gouvernement provisoire de Pétrograd l'assurant de leur appui énergique :ontre toute tentative de provoquer la juerre civile.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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