L'indépendance belge

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23 augustus 1918
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s.n. 1918, 23 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wm13n21n89/
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L'INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI : 1 PENNY LE NUMERO ] CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 6 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: VENDREDI 23 AOUT 1918 (3 MOIS, 9 SHILLINGS ÎUDOR HOUSE, TUDOR-ST.. E.C. 4 11, PLACE DE LA BOURSE . ABONNEMENTS -j 6 MOIS, 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 3360 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londres à 3 H, le jeudi 22 août 11 AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION . Jeudi, midi. Ces dernières quarante-huit heures nt encore marqué une grande avanr° es armées alliées Mfr plusieurs points u front entre la Lys et l'Aisne, pendant u'en Champagne l'ennemi chercha vai-emen't à faire diversion en exécutant ne série d'attaques-surprises contre les oupes \ igilantes du général Gouraud. La 10e armée française, manœuvrant ntre l'Aisne et l'Oise, a poursuivi bril-imment son offensive \ et a libéré une ingtaine de villages tout en faisant lusieurs milliers de prisonniers, un seul orps d'armée ayant capturé 1,600 offi-iers et soldats. La nouvelle ligne fran-aise dans cette région suivait hier.soir tracé approximatif suivant : Nord de oissons, Porilmiers, Pas^y, Tancourt, uestde Bieuzy, est de Vezaponin, ouest 'Epagny et de St-Aubin, est de Bléran-ourt Cameiin, est de Cuts et de Pon-)ise et Simpigny sur l'Oise, à un peu lus de deux ''kilomètres au sud de, ^oyon. Dans la nuit de mardi, l'ennemi ;nta de violentes contire-attaques dans t région de Vezaponin, mais fut ré-oussé en subissant des pertes énormes, ur le reste du front, la nuit fut d'un aime complet et ce ne fut qu'à l'aube ue toute la ligne se ralluma, les troupes u général Mangin repartant pour de ouvelles conquêtes. De Simpigny à Thiescourt la ligne âl-mande forme actuellement un saillant troit dont le sommet est marqué par le illage de Dreslincourt. Ici la situation es troupes du général von Boehm est articulièrement périlleuse et il faudra ue cet expert en mouvements rétrogra-ss déploie toute sa science pour les sau-er de la pince qui les enserre. Au. delà de Dreslincourt, les bataillons u général Humbert ont continué à professer entre l'Oise et la Matz, malgré i résistance obstinée de l'ennemi, 'a gne française étant poussée jusqu'aux or,fins d'Achiry-Ourscamp. Plus au ord, la 3e armée a capturé le bois d'Oral, pris pied Sur la fameuse butte du 'lénlont et occupé Lassigny, dont la ossession fut si chaudement disputée au ours dè cês dernières semaines. Sur le front de la 4e armée britanni-uê il semble qu'il n'y ait eu aucun enga-emcnf important, bien qu'un communi-ué de Berlin affirme qu'une division de i garde prussienne et des régiments 3e SsGrve saxons ont refoulé de puissants attaqués au nord-ouest de Roye. Ces ambats n'étant pas mentionnés dans le ullctin de sir D. Haig, demandent à Ire confirmés et pourraient bien n'avoir Le livrés que dans l'imagination de -ribes teutons. Ainsi que nous l'annoncions hier en Dernière Heure," la cinquième armée ritannique a commencé hier, à 4 h. 55 u matin, un nouveau mouvement offen-il au nord de l'Ancre, sur un front d'en-iron 20 kilomètres. Le gén. Byng, re-ouvelant la tactique qu'il inaugura dans 2tte guerre lors de sa brillante avance ur Cambrai l'année dernière, déclencha a îïianoèuvre sans aucune préparation artillerie, mais faisant usage d'un rand nombre de Tanks. Bien que l'en-emi s'attendait depuis plus de 8 jours etre attaqué sur ce front, prévoyant extension de la ligne de bataille de la onime, les trouoes -anglaises et néo-olandaisès qui montèrent à l'assaut de ïs positions, les surprirent complète-îent, grâce à la discrétion qui avait pré-idé à la préparation de ce puissant coup 6 bélier. Favorisés par un brouillard pais, les légions du général Byng professèrent rapidement sur tout le front ntre Beaucourt et Bailly, et pénétrèrent fofondément dans les positions ennemies avant de rencontrer unç résistance frieuse. Les villages de Beaucourt-sur-lI1cre, de Puisieux-au-Mont, de Buc-titiy, d'Ablainze\ ille et Mayenneville fu-eiu capturés sans grande opposition, en neme temps qu'un grand nombre de pri-onniers et une quantité 'importante de matériel, parmi lequel plusieurs canons campagne. L'avance britannique se 'Oursuivant, les Allemands furent chas-successivement du village d'Achiet-^-Petit, du bois de Log'east et de Cour-elles-le-Comte, nos alliés atteignant, 'Près une journée de combats, une ligne ''tuee à une distance moyenne de 4 kilomètres de leur front initial. Des rencon-res sanglantes se sont produites en dif-°rents points le long de la voie ferrée ' Albert à Arras et à l'ouest d'Achiet-le- Grand, une puissante contre-attaque allemande a été repoussée avec de lourdes pertes pour l'adversaire. Sur la rive est de l'Ancre des détachements britanniques ont eu un vif engagement avec l'ennemi en face de Thiepval. Au nord du nouv. front d'attaque nos alliés ont pouss^ c'ie entre Boisleux-Saint- Marc et Mercatel. La manœuvre britannique dans toute cette région fut evecii-tée avec une grande habileté et tout semble indiquer que Bapaume, qui doit être un de ses objectifs, ne tardera pas à etre très sérieusement menacée. Dans la région d'Arras les troupes du prince Rupprecht de Bavière, à la suite d'un très violent bombardement, ont tenté de prononcer une contre-offensive sur les nouvelles positions britanniques au sud et au nord de la Scarps. Elles furent complètement repousséejs et nos alliés améliorèrent encore leur ligne dans les environs de Fampoux. Simultanément à la poussée sur l'Ancre, le général Plumer exécutait une importante opération locale sur un front de près de deux kilomètres dans le secteur de Locre, réalisant entre l'Hospice de Locre et Kondekot une avance de près de 800 mètres; tout en faisant 138 prisonniers. Dans son ensemble la situation est des plus satisfaisantes et nos captures depuis le 18 juillet, suivant une statistique due-ment contrôlée, et que publie 1' " Echo de Paris," s'élèvent à plus de 100,000 prisonniers. En Italie, il n'yyi rien à signaler en dehors d'une grande acti\ ité d'artillerie dans la région des montagnes. Dans les Balkans, les Serbes ont exécuté un raid fructueux dans Les- tranchées bulgares. Aucune nouvelle ne nous est parvenue de Russie et de Sibérie. # * * Le " Daily Telegraph " publie une série d'articles qui tendent à démontrer que l'esprit politique au Vatican se modifie et s'améliore, et à ce propos l'auteur cite le fait suivant, qui n'a pas encore été publié, que nous sachions : Lorsque le cardinal Mercier est parti de Rome en mars, le Pape lui donna une photographie portant au-dessus de sa signature la dédicace suivante : " A notre vénérable frère nous accordons de !<>ut cœur la bénédiction apostolique, nous lui donnons l'assurance que nous sommes toujours avec lui, que nous partageons ses douleurs et ses anxiétés, parce que sa cause est aussi la nôtre." Le Pape savait aussi bien que le monde entier quelle était la cause du cardinal Mercier. ... En mai cette année M. Asquith a vu le Pape. On n'a jamais publié ce qui s'est dit entre eux, mais il n'existe aucun doute sur la cordialité des sentiments que le Pape exprima à l'égard de l'empire britannique. . . . Ses bonnes dispositions pour la France furent manifestées d'une manière frappante dans une entre\ue accordée par le cardinal Gas-parri à M. Helsey, du " Journal." , Espérons qu'avec l'avance victorieuse des Alliés ces excellents sentiments du Vatican à leur égard iront s'accentuant. * » * Il est aujourd'hui confirmé officiellement que le gouvernement espagnol a remis au gouvernement allemand une note très digne et très ferme protestant contre les torpillages dont la fiotte'commer-cial de l'Espagne a été victime. Plus de 20 pour cent des navires espagnols ont été détruits par les pirates allemands. Aussi comprend-t-on que le gouvernement espagnol ait été amené à déclarer au gouvernement allemand que dorénavant tout tonnage espagnol coulé par les sous-marins allemands serait remplace par un tonnage équivalent en navires allemands, qui seront saisis à l'ancre dans les eaux espagnoles. Le gouvernement espagnol fait remarquer dans sa note que sa marine marchande est indispensable pour assurer la vie industrielle et commerciale de l'Espagne et que sa décisioh est ainsi amplement justifiée. Il faut néanmoins louer le ministère espagnol de la fermeté dont il fait preuve et que l'on apprécie à sa juste valeur, lorsqu'on sait combien sont gangrénés de bochisme les milieux politiques et quels sont les efforts incês-samment déployés par la propagande allemande dans toute l'Espagne, et notant ment dans la presse». OPERATIONS NAVALES Navire du Relief " coulé Le "Glasconier .'' bateau navigant pour le ravitaillement de la Belgique, a été coulé par un *ous-marm allemand. Les barques de sauvetage furent canon-nées aDrès avoir été mises à la mer, et six hommes de l'équipage ont été tués. Les pertes sur mer Les pertes de la marine marchande britannique pendant le mois de juillet 1918 ont été de 176,479 tonnes contre 165,514 tonnes (chiffre rectifié), le mois précédent.Les arrivées et les_ départs de navires marchands de toute nationalité et dépassant 500 tonnes (non compris les bateaux de pêche' et locaux), dans les ports du Royaume-Uni, pendant le mois de juillet 1918, affectaient un tonnage de 7,7i8,898 tonnes contre 7,430,386 tonnes le mois précédent. # ♦ * v -\V; Les pertes des marines marchandes alliées et neutres pendant le mois de juillet 1918, ont été de 136,532 tonnes contre 115,980 tonnes (chiffre rectifié), le mois précédent. * Les pertes totales de la marine marchande mondiale (exception faite des pays ennemis), pour le mois de juillet 1918, s'élèvent donc à 313,011 tonnes contre 287,494 tonnes (chiffre rectifié) pour le mois précédent. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du 15 au 18 les aviateurs britanniques collaborant avec la marine britannique ont bombardé les ob iectifs militaires suivants : Les usines "Sol> a à Zeebrugge, les docks de Bruges/ «g batteries anti-aériennes à Westende, les docks d'Ostende, Zeebrugge, Aertrycke, Middelkerke, le canal de Plasschendaele, les abris de Stal-kille, Meetkerke, Leffringlie, le canal de Btuges-à Zeebrugge, et les navires ennemis. De 15 à 16 tonnes d'explosif ont été consacrées à ces opérations qui ont donné les meilleurs résultats. En cours de ces raids neuf appareils allemandes ont été détruits et 8 autres ont été mis hors combat. Quatre appareils britanniques sont manquants à la suite de ces expéditions;, un autre n'est pas revenu d'une patrouille en mer. * * * . Sur le front, le 21 août, un appareil ennemi a été abattu ; un appareil britannique est manquant. Des nuages bas ont enpêché tout'vol nocturne. L'activité française Le 20 août, malgré le temps défavorable et des nuages bas, nos pilotes ont été actifs. Neuf appareils ennemis ont été mis hors combat, et trois ballons ennemis incendies. Quarante-et-un tonnes de projectiles ont été lancées sur des concentrations de troupes et des co'nvois. Au cours de la nuit suivante 23 tonnes de bombes ont été lancées avec de bon résultats sur les gares de Mézières, Amoyne, Lucquoy, Clentelet-sur-Ré-tourne, Conflans, Armouvillers pt Thion-ville. UN DEMENTI Le Havre, 19 août. — (Officiel.) — Des journaux hollandais et suisses ont publié un article attribuant à un journal belge, qu'ils qualifient d' "organe officiel" du Gouvernement belge au Havre, une thèse odieuse, accompagnée d'insinuations injurieuses pour une partie de l'armée. L'allégation ne.vaudrait pas d'être dé-mentie tant elle est grossière, éi elle ne contenait l'erreur — qui pourrait s'accréditer — de faire supposer que le Gouvernement belge a des attaches directes avec la presse. Le Gouvernement belge ne possède aucun organe officiel. LES EVENEMENTS EN RUSSIE 50,000 officiers arrêtés Le correspondant de la "Framkfurter Zeitung" à Moscou signale que le 14 août dernier, 15,000 officiers russes ont été arrêté èt amené à la caserne Alexeieff où ils sont actuellement maintenus comme otages. Il ajoute qu'environ 50,000 officiers subissent le même sort dans toute la Russie et que plusieurs centaines de ceux-ci ont déjà été tués sans aucune forme de procès. Les otages bourgeois Un grand nombre d'arrestations ont été opérées parmi les classes bourgeoises et nobles de Moscou, et le "gouvernement" des Soviets déclare que si cette mesure ne parvenait pas à supprimer les complots contre-révolutionnaires, le "gouvernement" commencerait l'effusion de sang générale !. On voit que les disciples de Lénine et de Trotsky ont été à l'école allemande dont ils ont adopté et peut-être "perfectionné" les méthodes sanguinaires. Une "vendetta'' maximaliste Les nouvelles suivantes sont transmises par les postes de T.S.F. du "gouvernement" des Soviets: Des marins russes qui se sont échappés de la côte Mourmane, signalent qu'immédiatement après l'arrivée des détachements franco-britanniques, des arrestations furent opérées et des mesures sévères furent prises. Des marins russes demandèrent aux autorités britanniques que les "traîtres notoires et haïs," exlieutenant Veselago, ex-général Zvia-gintzeff et M. Branson, soient déchargés de fonctions que leur avait confiées le commandant anglais. Cette requête repoussée, les dits marins résolurent de recourir à l'"action directe." Deux bombes furent jetées dans la maison habitée par l'ex-lieutenant Veselago. Toute la maison fut détruite et il est probable que Veselago fut tué. Après cet acte les marina prirent la fuite et gagnèrent la "Russie des Soviets." Le fait est relaté comme un simple fait divers, sans le moindre commentaire, et du fait même est approuvé par le "gouvernement" qui a condamné comme d'infâmes criminels les meurtriers de comte Mirbach et du général Elichhorn. La question monarchique en Finlacûe Des négociations sont actuellement poursuivies en Finlande, entre les différents partis politiques en vue d'atteindre un accord sur la question monarchique par un compromis, une élection du mo-■ narque assurant à l'élu un appui plus sûr dans le pays. Le parti républicain ne pouvant espérer empêcher l'élection d'un monarque, semble à présent s'efforcer d'obtenir des modifications de la constitution proposée aux termes de laquelle les pouvoirs du roi i seront strictement limités. Le Régent et ses ministres semblent disposés à accepter ces modifications dans l'espoir d'obtenir la majorité requise pour l'adoption définitive du régime monarchique. LES SOCIALISTES ALLEMANDS Le représentant de l'Agence Reuter a eu -avec M. Henderson une conversation au su jet de l'interview que le Représentant de 1' "Humanité" en Suisse a eu avec Troelstra relativement à l'attitude des socialistes allemands. Dans un discours prononoé à Northampton devant des travailleurs britanniques, M. Henderson avait déclaré savoir que l'attitude des socialistes majoritaires allemands s'était modifiée; qu'ils étaient prêts à adopter le principe de la restauration et de l'indemnisation de la Belgique., et qu'ils accepteraient même un référendum pour l'Alsace-Lorraine., C'est du moins ainsi que la plupart des journaux britanniques et français avaient compris le discours de M. Henderson, et le correspondant de 1' "Humanité," cependant peu suspect en la matière, était allé interviewer M Troelstra, qui était oensé avoir documenté M. Henderson au sujet de ce soi-disant revirement des socialistes allemands. Palmi les adversaires de M. Henderson on n'avait pas ajouté foi à ce revirement et on considérait son affirmation comme une manoeuvre. M. Troelstra,, d'ailleurs, nia avoir rien dit de semblable. v Au représentant de Reuter, M. Henderson explique maintenant son attitude. Ce qu'il a dit n'était pas ce que Troelstra lui a communiqué, mais l'interprétation que lui, Henderson, donnait à la communication de Troelstra lui apprenant que les socialistes majoritaires allemands accepteraient comme base de discussion les propositions de paix faites par les socialistes neutres à Stockholm. Or, le mémorandum neutre reconnaît les droits des Alsaciens-Lorrainsv . à disposer d'eux-mêmes, et dans son zèle pacifiste M. Henderson a cru que les bons socialistes boches avaient fait un premier pas vers une plus saine appréciation des choses. M. Henderson dit aujourd'hui qu' "ix semble bien que maintenant que l'offre d'accepter le mémorandum neutre n'avait pour les socialistes majorât-aires allemands aucune signification et ne montrait donc pas chez eux un nouvel esprit avec lequel ils seraient prêts à aborder les problèmes de la paix. Il résulte de,s paroles de M. Troelstra que ce nouvel esprit^n'existe pas. S'il en est ainsi, c'est très malheureux. S'il n'y a pas de nouvelle attitude de la part des socialistes allemands, les socialistes alliés doivent •de leur coté adhérer strictement aux conclusions de la Conférence inter-alliée. Cette conférence a déclaré que tous les organismes devant être représentés à une conférence internationale expriment en termes précis, par une déclaration publique leurs condit'ons de paix en conformité avec les.* principes de pas d'annexions et pas d'indemnités primitives et le droit des peuples de décider de leur sort. Nous devons inviter les majoritaires • allemands à répondre aux propositions du mémorandum inter-allië et, afin d'éviter de nouveaux malentendus, leur demander d'indiquer clairement leur situation. Nous^ devons savoir si c'est l'opinion arrêtee de la majorité socialiste allemande de ne pas se joindre à nous pour tâcher de trouver une solution amicale pour ces questions territoriales, solution dont une paix durable dépend. Et c'est d'autant plus nécessaire, à mon avis., parce que leur vote en. faveur du traité de Bucarest est une violation de tous les principes du socialisme international et, en même temps, en contradiction avec leur propre mémorandum de Stockholm." Retenons "de tout ceci: (1) Que M. Henderson, à tout le moins, s'est laissé emporter par son zèle pacifiste à tirer de déclarations qui lui ont été faites des ■ conclusions favorables à son point de vue et qui se sont trouvées erronées dans la suite ; (2) Que les socialistes majoritaires allemands ont, une fois de plus, tendu un piège aux socialistes alliés;'(3) Que cela ne sert pas de leçon aux pacifistes qui offrent de nouveau le cou au nœud coulant allemand, puisqu'ils demandent encore si réellement les majoritaires allemands veulent se joindre à eux pour trouver des solutions amicales. DERNIERE HEURE LA NOUVELLE OFFENSIVE Le communiqué britannique Jeudi, 10 h. 40. Ce matin, à 4 h. 45, nos troupes ont attaqué les positions ennemies entre la Somme et l'Ancre. Hier, à la tombée de la nuit, nos patrouilles ont fait des progrès sur la rive' gauche de l'Ancre, au sud-est de Beaii-court. Au nord de l'Ancre les positions gagnées hier ont été maintenues, en dépit de contre-attaques violentes, livrées pendant l'après-midi et la soirée sur le front d'Achiet-le-Grand et Miraumont. L'artillerie ennemie a. été très actne toute la nuit sur le front de bataille, et ce matin de nouvelles contre-attaques ont été lancées, se développant en face de Miraumont et d'Irles. De 2,000 à 3,000 prisonniers, ainsi que quelques canons, ont été capturés par nous dans les opérations d'hier. De nouveaux progrès ont été faits par nous à l'est et au nord-est de Merville. Nos troupes ont atteint les confins de Neùf-Berquin. La nuit dernière nous avons attaqué et capturé un point solidement fortifié au nord de Bailleul. Une puissante contre-attaque livrée par l'ennemi hier matin contre la ferme Locrehof, au nord-oues't de Dranoutrc, a été repoussée après un vif combat. De nouveaux combats ont eu lieu la nuit dernière dans ce secteur. Tchécoslovaques cernés Le ministère'de la guerre japonais a publié une communication des . chefs tchèques disant que des* Tchéco-Slova-ques sont cernés entre le Volga et Bai-kal, où 30,000 Austro-Allemands,'appuyés de 70 canons et 200 mitrailleuses, sont opposés à 8,000 Tchèques, qui n'ont que 6 canons. U est fait appel aux Alliés pour qu'ils envoient une assistance immédiate, sans quoi les Tchéco-Slovaques seronf dans le plus grave danger. A Washington on ne doute pas que les secours alliés.arp\ eront à temps..

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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