L'indépendance belge

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07 augustus 1918
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s.n. 1918, 07 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2j6833ns5h/
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L' INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: t PENNY LE NUMERO 1 CONTINENT. . 15 CENTIMES . HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : todor HOUSE TUDOE ST., E.C. 4 TÉLÉPHONE: CITY 3^0 BUREAU A PARIS : 11. PLACE DE LA BOURSE TÉL.: 311>57 et 238-75 MERCREDI 7 AOUT 1918 En vente à Londres à 3 h. le mardi 6 août (3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS -j 6 MOIS, 17 SHILLINGS il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION • ^ Mardi midi. Depuis notre dernier bulletin, les événements ont complètement réalisé nos prévisions. Tout le saillant de Fère a ité évacué par l'ennemi, qui, se retirant .ous la pression constante de no.- alliés, -e trouve à présent sur les hauteurs entre ,a Yesle et l'Aisne, à la veille de refran-,liir cette dernière rivière, et peut-être même le Chemin des Dames, point de départ de l'offensive allemande du- 27 mai. Toutes les armées alliées ont remporté des suçcès au cours de la poursuite de l'adversaire, dont le recul s'est brusquement accentuée depuis la chute de Sôissons, et il y a lieu de magnifier dans un égal enthousiasme les troupes françaises, américaines, britanniques et italiennes, conduites à par les,: généraux Gouraud, Berthelot, Dégoutte et Mangin. Dans leur dernière a\ ance ces vaillantes légions ont libéré plus de ci niante villages, 1# plupart malheureusement réduits en ruines et en cendres par les Vandales, La nouvelle ligne tenue par nos alliés \ a de Nouvron-Yingre à Villeneuve, pour suivre l'Aisne jusqu'à Condé, et la Vesle jusqu'à un point au nord de Champigny. Plus à l'est elle passe à présent au nord de La Neuvil-lette, faubourg de Reims, pour regagner ensuite le front si vaillamment délèndr par les coloniaux de Gouraud. es Français ont franchi l'Aisne, au nord-est de Soissovis et ont établi trois puissantes tètes de ponts sur la rive septentrionale de la Yesle, à l'ouest de Braine, et entre Coiirlandon et Jonchery. Les pluies continuelles, qui détrempèrent les routes, en travant fortement le mouvement des troupes, ont singulièrement grossi la Vcsle, qui en de nombreux points est su • .oh lk, pic. vaquant an p<.u pat'tu il i dos inondations. Ce fait a empêché jusqu'à présent le .passage de la rivière par le gros des armées poursuivantes ; toutefois, des détachements de l'infanterie légère française ont gagné la rive opposée et sont actuellement en contact avec l'ennemi, livrant des combats d'avant-garde. Hsmes, à son tour, est tombée aux mains des valeureux Américains, dont la contribution à la bataille fut particulièrement précieuse. L'ennemi dissimule ma! la déception lui infligée par le général Foch et son .brillant second, le général Pétain. Les communiqués de Berlin sont pleins de réticences, et n'ont pas encore osé annoncer la chute de Soissons. Certes, la retraite ennemie a été habilement conduite, et a permis à l'adversaire de sau-\ér le gros de ses troupes. Néanmoins, nous avons fait plifti de 40,000 prisonniers depuis le 18 juillet, et le butin capturé par nous est très important, puisque la seule armée du général Mangin a pris plu--, de 500 canons. Le général Ludendorff, dans une interview, a dû recqnnaitre que sa dernière offensive a échoué, f.e fait a son importance, quoi qu'il en dise, et l'énorme approvisionnement en matériel et en munirons trouvé par nos pionniers dans les Jois de Fère, d'Ancv et de Tournelles, trouve que l'adversaire a dû sacrifier en 15 décidant à la retraite, un projet d'une formidable envergure. Les pertes subies par les hordes teutonnes au cours des^ batailles li\rées successivement en Picardie, en Flandre, sur Aisne et enfin sur la Marne et en Champagne, ont été à ce point considérables, que, pour réconstituer les réserves stratégiques nécessaires à sa manœui re, le Aef d'état-major allemand a dû rétrécir 'On front à l'ouest de Montdidier, en ré-oortant sa ligne au delà de l'Avre,- sur Jne étendue de plus de huit kilomètres, 1 dans la région d'Albert, au delà de ' Ancre, sur une largeur d'environ vingt kilomètres; de plus, certains mouvements observés-à l'arrière de l'ennemi sembleraient indiquer qu'un recul semblable est en préparation dans le- voisinage de Lâ"Bassée, les Allemands ayant de ce côté l'intention de-se regrouper au nord du canal de ce nom. La signification immédiate de ces retraites " stratégiques " parait être que ;es Allemands renoncent, pour l'instant. à tout mouvement offensif en Picardie et en Artois, leurs nom elles positions dans ces régions ayant un caractère essentiellement défensif. En Italie aussi nos alliés se sont distingués en déclenchant une heureuse attaque surprise qui leur permit d'arracher '.e Côte 705, sur le mont Dosso-Alto, à l'erinemi, tout en lui infligeant des pertes sévères, tant en tués et blessés qu'en prisonniers et en matériel. Des coups de main importants exécutés par les détachements français et britanniques à l'est et à l'ouest du plateau d'Asiago ont également amené la capture d'un grand nombre de prisonniers. En Albanie, la contre-offensive du général Pflanzer-Baltin sur la-Semçni et dans la vallée eiu Devoli a encore amené de violents combats, sans que les troupes italiennes semblent à\oir été impressionnées par l'opiniâtre volonté de vaincre des Austro-Hongrois, et tout permet de c roire que la réaction ennemie est v ouée ici à un échec certain. Des attaques lancées contre les positions françaises, sur K Devoli et la Holta ont également été epo*ssées avec des pertes sanglantes, 'es assaillants abandonnant des prisonniers aux mains de nos alliés. En Russie, les événements militaires paraissent devoir se précipiter à bi;è\e " béance. Lès troupes expéditionnaires . anro-britanniques sur la côte tnour-tp-rie ont, en effet, commencé une ac-m 'ii offensive et ont occupé File de Mucl-iga, dans la Mer Blanche, à 48, km-mètres d'Arkhangel, \ ille sur laqt'i Ile se sont retiré les garde*; "ouges des-So. icts, après une vive résistance, s'il faut croire la dépêche de Moscou annonçant ntlè opération. Lenine et Trotzky, effrayés la.siijviinn l'u'i's ont < r-ééc, ée pr< n-nent plus soin de cacher leur jeu et l'on signale qu'ils ont l'intention de se rendre à Berlin et à Vienne, pour Implorer leurs maîtres de les sauver du danger qui les menace. D'autre part, la Finlande semble peu disposée à faire opposition à T'initiative des Alliés dans la presqu'île de Kola. Son armée est à ce point peu apte à toute action que l'opinion publique demande le retour du générai Mannerheim, afin de rendre la cohésion et la discipline aux troupes finlandaises, dont l'insubordination est devenue particulièrement inquiétante ! En Sibérie, l'intervention du japon a été officiellement annoncée par une proclamation du gouvernement de Tokic, corroborée par une note des Etats-Unis. Cette proclamation précise le but que se sont assigné les Alliés en accordant un concours militaire aux Tehéco-Slo-vaques. Dans oes documents, les Alliés prennent l'engagement formel de respecter l'intégrité territoriale de la Russie et de ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures du pays. Le concours des troupes nipponnes sera immédiat et il est vraisemblable qu'en ce moment les premiers bataillons japonais ont déjà débarque à Vladivostok. Des détachement américains ne tarderont pas à les rejoindre et l'on annonce de Pékin que le gouvernement chinois a également décidé l'envoi de troupes en Sibérie. Entretemps, les forces du colonel Se-niênoff ont dû battre en retraite sur Hailar et 500'BolshéviStes ont occupé la gare de Mandehourie, leà Chinois n'offrant aucune résistance ! De leur côté, les Tchéco-Slovaques ont attaqué les Gardes Rouges, renforcés par des prisonniers austro-allemands entre Nikolsk et Khabarovska. La situation créée par l'intervention des prisonniers austro-allemands, au nombre de 50,000, commandés par des officiers expérimentés, exige un concours immédiat des Alliés, les Tchéco-Slovaques" ne disposant ni des effectifs ni des approvisionnements suffisants pour défendre victorieusement l'interminable voie transsibérienne de Sa-mara à Irkoutsk et du lac Baïkal à Vladivostok. Aussi l'intervention des troupes alliées vient-elle très à propos et, désormais, l'on peut prédire que les Centraux doivent abandonner tout espoir d'établir leur- influence en Extrême-Orient. SUR LE FRONT OCCIDENTAL La participation américaine Le général Pershing a maintenant un ®illion de soldats américains sous son commandement direct, à la suite du transfert de divisions américaines qui étaient embrigadées jusque récemment parmi les troupes britanniques. La déclaration en a .été officiellement faite. Au cours du mois de juillet, 300,000 soldats ont été embarqués pour l'Europe. Le to-takgénéral à fin juillet est de 1,300,000. D'autre part, on annonce que le gouvernement de Washington introduira cette semaine au Congrès un projet de loi reculant l'âge militaire, permettant dç. recruter des hommes de 18 à 45 ans.. On pense généralement que ce projet de loi ne rencontrera pas d'opposition et permettra de maintenir en France, dès l'année prochaine, une armée de trois à quatre millions d'hommes. Le canon monstre Les "Parisiens ont été franchement étonnés de réentendre lundi matin la voix de la grosse Bertha, qui était restée muette depuis le 16 juillet. .Mais les temps ont changé. Jadis elle annonçait une offensive boche ; hier elle a consacré la défaite allemande. Les obus lancés de la forêt de Coucy ont fait quelques victimes. Le Président de la République leur a fait une visite dans la journée. Le généra! Hiesco en France On mande de Paris que le général Iliesco, ancien crn'mandant en chef des armées roumaine-, prendra le commandement d'une légijn transylvanienne sur le front français. OPERATIONS NAVALES Un bateau» tmbulance coulé ' Le secrétaire "? l'amirauté annonce que le transport- ambulance "Warilda," rentrant en Grande-Bretagne, a été torpillé et coi/lé le 3 août. Sont" manquants et présumés noyé? Trois officiers britanniques. 112 soMa> britanniques, un spl-dat américain, tu officier et six hommes d'équipage, «oit 'é!a tout 123 hommes. Le "Warilda' qui comptait un équipage de 115 hoïrn es et transportait 600 blessés, pour la p tpart .incapables de se sauver eux-mêmes, a été attaqué .sans avertissement. Seul le fait que ce bat-eau a pu se maintenir à flot pendant un long moment a permis de sauver un grand nombre des passagers. Deux destroyers perdus. Le 2 août, deux torpilleurs de !a marine britannique ont été coulés par des mines ennemies. On signale la perte de cinq officiers et'*§2 hommes. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Le 2 août.—Nuages et pluie. 13 tonnes de bombe» lancées, dont 3 tonnes sur les docks cle Bruges. Deux appareils en-niemies abattus, ainsi qu'un ballon. Pas de pertes britanniques. Le 3 août.--—Nuages et pluie. Cinq tonnes de bombes lancées. Sept appareils ennemi? détruits ainsi qu'un ballon. Deux appareils britanniques manquante. La nuit suivante cinq tonnes de bombes , ur les gares de Tives (Lille) et Steen-Vter.dk. Un appareil britannique manquant. , • Le 4 août!—Nuages et pluie, Six tonnes et demie- de bombes lancées. Six appareils ennemis abattus et un désemparé. Un ballon ennemi incendié. Aucun appareil britannique manquant. Un des appareils portés manquants, le 3, est rentré.—Quartier Général. Dirigeables ennemis sur la côte anglaise Un communiqué annonce que hier, lundi vers 9 h. 30 du soir des dirigeables ennemis se sont approchés de^a côte est anglaise, mais n'ont pas pénétré loin à l'intérieur. L'ANNIVERSAIRE DE LA GUERRE Le quatrième anniversaire de la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne à l'Allemagne a été célébré dimanche par des services religieux spéciaux dans tout le pays ainsi que par des meetings publics. Le Roi et la Reine ont assisté avec les membres de la Chambre' des Lords et de la Chambre des Communes à un service à St. Margaret (Westminster). Des télégrammes ont été échangés O « ° er.tre le Roi d'Angleterre et les chefs des gouvernements alliés. ' Dans son télégramme au Roi des Belges le roi'George répète la résolution inflexible de l'empire britannique de concentrer toute son énergie pour obtenir la victoire. M. Afequith dans une revue de la situation qu'il a donnée au représentant londonien de l'Associated Press of America, estime que la pression économique exercée sur l'ennemi jouera, comme dans des guerres précédentes, un rôle essentiel. Le blocus des Alliés paralyse de plus en plus la vie nationale de l'Allemagne. M. Asquith constate que les forces mauvaises qui ont poussé l'Allemagne à commettre ses crimes contre la civilisation ont toujours la prépondérance et qu'au premier succès militaire la fameuse résolution pacifique du Reichsta-g et las déclarations platoniques en faveur de la liberté et de la démocratie ont été oubliées. Le soi-disànt traité de paix de Brest-Litovsk et le traitement infligé à la Roumanie et à l'Ukraine ont montré que l'Allemagne était absolument impénitente, oe qui a été corroboré, du reste, par l'attitude de la presse et des orateurs allemands depuis le début de l'offensive de mars, que nos ennemis croyaient devoir être victorieuse. Nous ne pouvons faire d'arrangement avec ceux qui poursuivent semblable politique et sont animées d'un pareil esprit. M. Henderson dans un message à l'Exchange Telegraph Company dit : "Malgré les fautes de notre diplomatie le peuple britannique, y compris ses travailleurs organisés, continue à penser énérgiqueinent que la guerre ne peut se terminer que par le triomphe d'une grande et glorieuse cause. Il y a, c'est évident, de* différences d'opinion quant aux moyens d'y arriver... Mais si les travailleurs ont l'assurance que nous continuons la guerre pour remplir les mêmes obligations-et1 soutenir les mêmes principes que ceux pour lesquels nous sommes entrés dans la lutte en 1&14, et que l'honheur national et la sécurité de l'avenir ne peuvent être sauvegardés que par la continuation de la . guerre, ils maintiendront jusqu'au bout l'ardeur, qu'ils ont déployée au début." M. Churchill dans une vigoureuse réponse à lord Lansdowne dit : Ne nous berçons pas de l'illîfsion qu'il existe un' "substitut" à la victoire. Se lancer dans une lutte comme celîè-ei, pracla->£er que des questions vitales et sacrées soht en jeu, lancer dans la fournaise la fleur de la jeunesse du pays, faire pendant quatre ans une guerre dévastatrice sur terre et sur mer, et découvrir alors que l'ennemi est tellement résistant qu'après tout, un arrangement raisonnable est à conseiller, et devrait être conclu le plus vite possible, vraiment-, de quelque déguisement qu'on l'entoure, cela ne ressemble en rien à "une paix honorable." C'est en présentant les choses sous le jour le plus favoïable, tout au pliïs un acte de prudence. Mais est-ce même un acte de prudence? Non, dit M. Churchill', car si l'ennemi a l'apparence de la puissance. nous en avons la réalité. Notre force va en augmentant, celle de l'ennemi en diminuant. Nous n'avons qu'à persévérer pour vaincre. Voilà la réalité. Ce contraste entre l'apparence et la réalité doit se présenter à notre esprit quand nous considérons le genre de conseil que nous donne lord Lansdowne. Une paix faite maintenant enregistrerait à jamais et infligerait à jamais au monde l'apparence de la puissance aile- ' mande prise à son point'culminant. En réalité une telle paix priverait à jamais les autres nations de leur héritage. Tablons donc sur' la réalité et non- sur l'apparence. Deux conditions sont requises des Allemands. La première c'est qu'ils soient décisivement battus sur le champ de bataille, et c'e«t une condition préliminaire indispensable à la cessation des hostilités ; la seconde c'est qu'ils rompent spontanément avec le système qui les a conduits à èant de crimes monstrueux. Jusqu'alors il ne faut pas qu'ils puissent prendre place dans la Ligue de Nations et être reçus dans la nouvelle confr-érie de l'humanité. UNE PROCLAMATION AU PEUPLE ALLEMAND Guillaume II reproche aux Alliés de prolonger la guerre et verse des larmes hypocrites. On mande ' de Berlin à la date du 31 juillet ; A l'occasion du commencement de la cinquième année de guerre, le Kaiser a lancé" la proclamation suivante : * Au peuple allemand. Quatre années de durs combats sbnt écoulées, remplies d'actes ''éternellement mémorable^ ; l'exemple de cc que peut un peuple qui lutte pour la cause la plus just%, pour son existence, a été donné à tous les siècles. Honorant a\éc des sentiments de reconnaissance la main de Dieu qui s'est étendue avec bonté sur l'Allemagne, noui pouvons reconnaître avec fierté que nous l'avons pas été indignes de la tâche formidable devant laquelle la providence ious a placés. Si des chefs capables des olus grandes choses ont ét£ donnés à lotre peuple dans sa lutte, il a montré rhaque jour dans sa fidélité qu'il mérite l'avoir de pareils chefs. Comment l'ar-née aurait-elle pu,»à l'extérieur, accîim-slir ses formidables exploits si, à l'inté--ieur, tous n'avaient pas fourni l'effort naximum de leur travail ? Des remerciements sont dus à tous :eux (et-notamment à nos-fidèles et infa-:igables fonctionnaires) qui, dans les cir-:onstances les plus difficiles, ont colla-joré aux .tâches que l'Etat et les com-nun-es avaient à remplir. Merci au paysan, comme au citadin, merci aussi aux emmes, sur qui pèsent tant de charges dans cette époque de la guerre. La cinquième année de guerre,- qui jointe aujourd'hui, n'épargnera pas non plus d'autres privations et d'autres épreuves- au peuple allemand ; mais quoi qu'il arrive, nous savons que le plus duiJ est fait; ce qui a été obtenu à l'est par nos armées a été garanti par les traités. Ce qui s'accomplit à l'ouest nous donne ,1a ferme certitude que l'Allemagne sortira forte et puissante de cette iempête des nations qui a renversé maint peuple naissant. En ce jour anniversaire, nous pensons tous avec douleur aux lourds sacrifices qu'il a fallu faire à la patrie; aux grands rides qui existent dans nos familles. La misère de cette effroyable guerre n'a épargné aucune demeure ; ceux qui, enfants, ont vu avec un enthousiasme ju-lenile partir les premières troupes sont aujourd'hui qûx-mêmes comme combattants sur le front, à côté de leurs pères ■< de leurs frères." Un devoir sacré nous nrdonne de tout faire pour que ce sang jrécieux ne coule pas inutilement. Nous n'avons rien épargné pour amc-;ci la pai-c dans 1C monde bouleversé, nais la voix de l'humanité ne trouve pas :ncore accès dans le camp Ennemi. Chaque fois que nous avons prononcé des Daroles de conciliation, on a répondu par a ràillerie et la haine. Nos ennemis, ne veulent pas encore la paix. Impudemment, ils jsalissent toujours le pur nom allemand par de nouvelles calomnies. Leurs porte-parole répètent toujours de louveau que l'Allemagne doit être détruite. C'est pourquoi il faut edmbattre încore et agir jusqu'à ce que nos ennemis soient prêts à reconnaître notre droit k l'existence, tel que nous l'avons dis-3uté et conquis, victorieusement, contre • eur formidable assaut. Dieu soit avec nous. \UTOUR DE LA GUERRE ETATS-UNIS — Le département de la guerre annonce que les experts des ateliers du ' musée métropolitan de New-York, travaillent à la confection d'une armure pour les soldats américains en France. L'armure compren un casque, des bou-jliers, et des cuirasses, et s'inspire des meilleurs types d'armures utilisées dans l'ancien temps. FRANCE — Le gouvernement a déposé sur le bureau de la Chambre un projet de loi pour l'augmentation de la solde. Un simple soldat aurait 50 centimes par jour au ' lieu de 25, et les caporaux 75 centimes au lieu de 42. L'augmentation de solde serait versée au livret d'épargne de l'intéressé.GRANDE-BRETAGNE — Le caporal Dowling, arrêté il y a quelque temps alors qu'il, avait débarqué en Irlande dans un canot démontable mis à la mer par un sous-marin allemand, a été condamné à mort, mais le Roi a commué la peine en celle de servitude pénale à vie. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Mardi, 9 h. 55. Hier, l'ennemi a tenté de s'emparer d'un de nos postes au nord-est de Mèr-■is, mais a été repoussé par une contre-ïttaque.Nous avons fait quelques prisonniers m pris des mitrailleuses, la nuit dernière, dans le secteur de la Forêt de Nieppe. , L'artillerie ennemie a lancé des obus ' oxiques au nord de Villers-Bretonneux :t a également montré une certaine activité à Bucquoy et au nord de Béthunc. [ 69e année ' 1

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