L'indépendance belge

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s.n. 1914, 17 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bz6154fn5n/
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x B 85* ANNÉE Mardi 17 mars 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 1 T* rue de« Sables, firuxellea BUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Bours» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE. lin an 20 fr. 6 nais, 10 fr. 3 moit, 5 fr. UIXEM6lllll)G(6f.-DJ » 28 fr. » :6 fr. •' a fr. HIMIEI » 40 fr. » 22 fr. » IJff. ÉDITION HEBDOMADAIRE Internationale at (TOutre-mirl 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI llû ao as tr.ine« 8U uioii 1K (ritiica L'INDÉPENDANCE EN BELGIQUE ET A PARIS BELGE TROIS ÉDITIONS PAR JGU2. — SIX PAGES C&KSEUYAUQÎÎ T*Ag LE P&Q&K&S \° ya Mardi 17 mars 1914 Les annonces sont reçues i A BRUXELLES : aux bureaux du jou'iuU» A PARIS î 11, place lie la Bourse, A LONDRES : chez MM, John-F, Jones & Q*t no ^ Snow Hill, E. C. ; à l'Agence Havas, n° lljL Cheapsitie E, G.; et chez Neyroud A Mis, LtÏL no» 14-18, Qucen Victoria Street, et T, B. ttrowag^ Ltd. n° 163, Queen Victoria Street, ju. AMSTERDAM : chez Nijgh&Van Ditmar, Rokin, 2%. <& ROTTERDAM ï même nrme, Wynhaven, 113. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et £& SUISSE, aux Agences de la Maioon Rudolf Mos&i^ '$ ITALIE : chez MM. Haaseustein & Vogler, à Miifp, Turin et Rome. £|£iEW«YO&K ; T.B. Btowae, LUI, i, E&st42^ Street» Édition du soir — Aujourd'hui Revue politique. lia tension russo-allemande. — Les armements repris. — L'impression en Russie. Commentaires allemands. En Albanie. — La situation. En Italie. — La crise. — M. di San Giu- liano restera en fonctions. En Angleterre. — Les suffragettes. En Russie. — Les Finlandais protestent, oontre les nouvelles taxes su,r le® céréales.Lettre d'Allemagne. Lettre d'Espagne. La Vie à Paris, par Jean-Bernard. En France. — M. Millerand à Belïort. — Discours-programme. En Belgique. — Les Etudiants catholiques Chronique mondaine. Tablettes judiciaires, par Camille Roussie]. Les Théâtres à Bruxelles. Informations financières et industrielles.— Nouvelles diverses de nos correspondants.Bulletin hebdomadaire de la Bourse de Paris (5* page). Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celtes qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 10 mars Revue Politique t Toute l'attention est concentrée main-tenant sur la conférence politique qui a c eu lieu.samedi à Saint-Pétersbourg1, où j le président de la Douma, avait.uonvo- r que'les cliels des partis et les membres ( influents du Parlement, hormis ceux de f i:extrême-gauche, M. Goremykine, pré- 1 sident du conseil, le ministre des allai- a tes étrangères, le ministre de la guerre, \ le ministre ■ des finances et le chef de s l'état-major, le général Jilinskirchef, as- i sistaient à cette réunion, ce qui souligne ( suffisamment la portée qu'on a voulu lui t donner. Il est évident que les questions se rattachant directement à la défense " nationale ont fait l'objet d'une discus- . sion approfondie et que le gouyerne- I ment .a voulu s'assurer l'appui de la Douma en faisant connaître aux chefs des partis les raisons majeures, difficiles à exposer en séance publique, qui commandent à la Russie de faire dans les circonstances actuelles de nouveaux sacrifices pour ses armées. On sait que i le gouvernement demande un crédit ex- i traordinaire de 500 millions pour les s besoins militaires. 11 n'y a pas à s'in- t quiéter spécialement du fait de cette ( îéunion secrète et on aurait tort d'en j tirer des conclusions pessimistes quant s à la situation présente. De gouverne- I ment russe fit toujours ainsi des com- t munications secrètes quand il s'agit des < affaires militaires, mais précédemment s il ne les fit qu'aux chefs des partis de 1 la majorité, tandis que cette fois les lea- ; ders de l'opposition modérée et du parti > des « cadets » étaient convoqués. Les 1 notes publiées à l'issue de la réunion < assurent que le ministre de la guerre i a demandé le vote d'une nouvelle loi : militaire, parce que les mesures de dé- i ■fense du pays doivent être poussées à : l'extrême perfection. Il aurait d'ailleurs : ajouté que ces mesures ne tendent qu'au « maintien de la paix. Quant aux mesures financières, on laisse entendre qu'une , partie des -iôO millions de roubles, soit i 1,170 millions de francs, que l'on con- , sidère comme indispensables pour faire i face à toutes les nécessités, sera prèle- j vée sur les réserves du Trésor. Quelle que soit l'énergie avec laquelle i la Russie affirme ses intentions pacifiques, il est probable que les mesures j annoncées vont provoquer un redoublement de la campagne d6 la presse aile- : mande. Pourtant, à tout considérer de près, la Russie est loin d'avoir fait jus- , qu'ici l'effort qu'a fait l'Allemagne qui ; en 1912 a augmenté son armée sur pied , de paix de 37,000 hommes et qui l'a en- i core augmentée en 1913 de 130,000 hommes. La Russie s'est contentée de décider le maintien permanent sous les drapeaux pendant les trois premiers mois i de chaque année de la classe la plus ancienne, ce qui. pendant cette période, , augmente d'un tiers les effectifs de l'ar-rn<re russe. Nous ne tarderons pas à connaître les mesures nouvelles que propose le gouvernement de Saint-Pétersbourg et qui seront certainement de nature à répondre complètement à ce qu'exige la. modification profonde du plan de.campagne russe qui passe de la base défensive à la base offensive. La crise ministérielle en Italie^ traîne >n longueur, mais on ne peut s'étonner que sa solution soit très laborieuse étant ' donné nue la situation créée au nouveau président du conseil sera extrêmement délicate, n'importe quel ministère nes pouvant se mainrenjr qu'aussi longtemps .que M, Giolitti le voudra bien. 1 '■ '^-"■'-"iiiiiib il mu M. Giolitti reste maître absolu de la situation et, s'il ne consent pas à former personnellement le nouveau cabinet, c est uniquement parce qu'il ne veut ne- Pas s'user dans l'expérience d'une com-,ie. binaison libérale en dehors du groupe radical afin d'être l'homme de la situation quand il faudra en revenir, sous peu, à la concentration de toutes les lU" forces de gauche, C'est parce que la crise se présente de cette façon que M. Sonnino n'a pas voulu accepter la mis-nt. Sion de former le nouveau cabinet, mis-cé- sion que lui offrit le Iloi. M. Giolitti, consulté à nouveau, a désigné alors, M. Salandra comme étant en mesure de grouper une majorité et le souverain a fait appel à M. Salandra, qui a commencé aussitôt ses démarches auprès — des hommes politiques les plus en vue. Ceci fut une déception pour les éléments es progressistes du libéralisme italien qui espéraient que M. Giolitti favoriserait ^ la constitution d'un ministère de nuance démocratique. Aussi était-on convaincu qu'en cas de refus de M. Son-•— nino il serait fait appel à M. Carcano, ,n" qui est nettement de gauche. M. Salandra, au contraire, est considéré comme de appartenant à la droite modérée. Il passa même pour être quelque peu réactionnaire, étant un des lieutenants de — M. Sonnino, et s'il s'était rapproché des .. temps derniers do M. Giolitti, il n'en était, pas moins tenu pour suspect par ns les éléments radicaux. Si M. Salandra :u- réussit à former un ministère, il est es donc certain qu'il devrai s'appuyer sur ru les seules forces libérales dirigées par in M. Giolitti et sur le groupe de la droite ' modérée. On peut douter que cela suf-■es flse pour consolider la situation d'un 'ht ministère qui aura une tâche fort déli-ii- cate ù. remplir. A en croire les dernières dépêches, M. Salandra chercherait à donner à sa combinaison le caractère ■s d'un cabinet de concentration, supposant à la fois à l'extréme-gauche et à l'exfrSme-clroite. Pour cela, il faudrait _ qu'il fasse; aux radicaux les concessions que M. Giolitti lui-même n'a pu leur _ faire dans les circonstances actuelles. S Or, si les radicaux n'ont pas voulu rester dans le ministère Giolitti, qui par la personnalité de son chef leur donnait tout au moins des garanties au point de in- vue démocratique, il est bien certain i a, qu'ils se refuseront d'autant plus à ap-où p.uyer un ministère dont le chef est de r'o- nuance beaucoup plus, modérée que M. ■es Giolitti. Toute la question est donc de de savoir s'il est possible actuellement en ré- Italie à un ministère de gauche de gou-ai- venter sans l'appui des radicaux. L'ex-re, périence seule pourra fixer l'opinion de sur celle possibilité, mais il est à pré-is- voir que le nouveau cabinet ne pourra ne que préparer les voies à un prompt relui tour au pouvoir de M. Giolitti. ns ^ - - - ,, La Tension russo-allemande ; m n Les armements russes h Saint-Pétersbourg, dimanche, 15 mais. » Les journaux rendent compte en termes identiques et de frçon très réservée de la réunion extraordinaire qui a eu lieu hier soir ii la Douma. Us' constatent que la conférence a eu le caractère d'une prise de contact entre le gouvernement et les députés. Un premier échange de vues, qui ne sera sans doute pas le dernier, a eu lieu. Les journaux confirment que la discussion, qui s est terminée sans qu'une décision quelconque eût, été prise, a uniquement porté s sur la politique extérieure, la question militaire et les rapports de celle-ci avec la situation financière. Le président du con- ; seil a refusé de suivre certains orateurs de 1 l'opposition, qui essayaient de porter le t débat sur le, terrain de la politique inté- c rieure. 11 parait vraisemblable que M. Sa- a sonoff, dans son exposé, a dû faire allai- c sion aux complications qui peuvent surgir a sur la frontière de l'ouest et aux combinai- I sons internationales possibles au cas où 1 cetto éventualité se produirait. t: Les généraux SoukhomlLnoff et Gflmsky c ont dû également, dans leurs communiça- { taons, qnvisager l'hypothèse d'un conflit c avec une puissance de l'ouest pour mon- 1 trer la néoessité de renforcer les oontin- t gents actuels. 1 Quant aux chiffres de ce projet, les journaux n'apportent aucun renseignement c Parmi les bruits qui circulent à ce sujet, 1 il convient de rappeler comme indications c approximatives la déclaration faite par Mi Rokovtzoff, le 16/29 janvier, à la com- ' mission du budget de la Douma, quand il ' annonça le dépôt du projet de défense de l'Etat qui engloberait, a-t-il dit, une somme considérable. Aussi faut-il avoir la convic- ■ tion générale qu'il s'agit de chiffres élevés ^ que d'aucuns assurent être, comme lies ( journaux l'ont annoncé hier et il y a deux f jours, déjà voisins de 500,000 hommes et de 1 '• 500 millions de roubles. : Les journaux insistent sur la prochaine 1 démission de M. Maklakoff, ministre de l'intérieur, dont le départ est annoncé de- ' puis longtemps, et son remplacement par ■ le ministre de l'agriculture actuel, M. Kri- 1 vocheins, homme d'Etat éminent, que l'on : ! considère comme le futur président du con- ! ! seil. (c) j 1 L'impression en Russie 1 (De notre correspondant.) Saint-Pétersliourg, jeudi, 12 mars. i . La presse russe continue de commenter ] • très activement la série d'articles parus , t, dans la presse allemande. L'étonnement < i du premier moment commence à faire pla- .1 l ce ù une irritation croissante dans tous les t ; milieux, et la presse de tous partis dit que ] si la Russie ne désire pas la guerre elle i . n'est pas noins prête à marcher* i m-I» la L'opinion russe commence à être lassée it ctu peu de tact que mettent les Allemands :t, dans le choix de leurs moyens. Un obser-jt vu te m- impartial peut à ce sujet se rendre q_ compte par lui-même et sans alleir ii au- )e ouuie source du peu d'estime et même du a- dédain dont souffre ici tout ce qui vient 1S d'Allemagne. L'opinion publique a sous ce ;s rapport subi une évolution complète depuis la quatre ou cinq ans seulement, et an cas I. peu probable où la tension actuelle devrait s- engendrer la guerre, celle-ci ne manquie- S- rait pas d'être très populaire. Cette 'évolu- ;i, tion a commencé à se manifester immé- ,1. diiatement après l'entrevue de Potsdam, où le à la suite de la tension qu'avaient suscitée a les affaires dé Perse, l'Allemagne reçut sa- n- tisfaetion en empiétant quelque peu sur les ïs intérêts et le bon droit russe. Bien qu'à e. cette époque l'entente fût reconnue com- ts plète, il n'en suibsista pas moins une cer- ui taine aigreur. Plus récemment^ la nommait, tion d'une mission militaire allemande à l- Constantinople et l'opposition persistante que fit 'a diplomatie russe à la nomination l- d i général von Sanders comme comman- o, diarit du 1" corps éveillèrent de nouveau i- l'attention de tous; dans l'affaire des usi- ie nés Pouitiloff arriva ensuite pour discrédi- s- ter complètement les menées allemandes, c- On se plaît ii souligner à oe sujet que le l'opinion publique passe en ces derniers ;s temps fait preuve d'une indépendance qui :n lui fait honneur. La campagne menée ac- li tellement suit de trop près les incidents ■a de ces derniers temps et ne peut qu'inciter st l'opinion à forcer le cabinet à soutenir très ir énergiquement les intérêts russes. ir Ce serait une erreur profonde que de ne te pas attacher à l'opinion publique musse tou-f- te l'importance qu'on toi reconnaît généra-,n lement à l'étranger. Bien que ne jouissant i- pas d'une liberté absolue, la presse n'en ;s expose pas moins franchement les opinions à des différentes couches et catégories sociale les, quitte à subir pour cela les plus for-o- tes amendes; si, d'autre part, les questions à de politique intérieure divisent les partis, it il est rare que les menaces venant de l'ex-ls térieur ne les trouve en parfait accord ir pour affirmer la complète autonomie mora-s. le des peuples slaves. On a encore en mé-s- moire l'agitation soulevée par les menaces ir et la mobilisation autrichienne lors des it dernières guerres balkaniques, agitation le qui eut pour conséquence immédiate le in maintien de la classe sous les drapieaux. p- H. B. (a) ] P j Commentaires allemands jg Berlin, dimanche, 15 mars. ,n La '« Gazette de Francfort », revenant sur la campagne de presse russo-alleman-de, dit qu'elle fut alimentée par les ma- >n nceuvres toujours mystérieuses des autori-tés russes, manœuvres qui laissent croire ,a que les projets de la Russie contiennent e. des . choses désagréables pour lies nations voisines. Elle constate cependant que les autorités responsables russes étaient res- m tées en dehors du courant germanophobe. Elle dit qu'il est nécessaire que la situa- et:on se clarifie, les intérêts des deux pays en Orient étant destinés à venir fréquemment en contact dans l'avenir. En terminant, elle déclare que l'Allemagne ne . se laissera pas intimider par des menaces, (a) Nouvelles de l'Étranger ALBANIE La situation (De noire correspoiidant.) Janina (viû Malte), samedi 14 mars. l)n correspondant étranger télégraphie à son journal : «Argyrokastro, viâ Janina, samedi : » Ce qui avait été prévu, ce que divers journalistes étrangers qui avaient visité les contrées de l'Epire et suivi les travaux de la commission internationale pour la délimitation des frontières d'Albanie avaient si souvent fait valoir dans leurs correspondances est arrivé. Les Bpirotes, après avoir joui d'une liberté acquise au prix de tant de sacrifices, ne pouvaient se laisser vendre comme un vil troupeau à un nouveau maître plus odieux que le précédent. Tant qu'ont duré les négociations entre les puissances et qu'aucune décision définitive ne fut prisa à leur égard, les Epi-rotes, conscients de leurs droits, espéraient toujours voir reconnaître la justice de leurs revendications et attendaient avec calme la solution qui, d'après eux, ne pouvait être que favorable. Mais du moment que les puissances eurent décidé leur retour à l'esclavage, du moment que l'Europe ne voulut point reconnaître l'équité de leur désir, aucun parmi eux ne pouvait se résigner à œi sort si cruel. » Les Epirotes sont des patriotes. L'histoire de l'Epire contient des pages tout à leur honneur. Ce peuple de patriotes, se voyant abandonné par les grandes puissances et par 'a mère-patrie, l'Hellade, sur laquelle il avait placé tout son espoir, a compris qu'il ne devait plus se baser que sur ses propres forces, et il s'est soulevé d'un même élan pour sauver la patrie menacée. Un gouvernement provisoire s'est institué déclarant l'autonomie du pays. Un patriote, homme de grand génie et diplomate de valeur, jouissant d'une autorité sans égale, a pris en mains les rênes du gouvernement autonome, qui réclame des droits humanitaires que personne ne peut contester.» Toute la population est sur pied de guerre, toutes les personnes valides, de quinze i soixante ans, sont armées, se préparant pour'' lutter. Vieillards et enfants ont quitté le pays, abandonnant leurs biens et leur patrie. J'ai causé avec plusieurs villageois. Us sont tous décidés à mourir plu-têt que de se soumettre. D'ailleurs,ces malheureux demandent simplement des garanties pour leur vie et leurs biens, la recon-, raissançe de leur languej de leur religion l v-«. -cr m. m. et de leuirs écoles, et la participation à la t gendarmerie locale. Rien de plus logique et s de plus naturel. En effet, quelle confiance s peut-on avoir en un gouvernement qui naît, o n'ayant encore aucune administration ré- ï gulière, point de gendarmerie ni de police. L'Europe doit prendre une résolution effi-«ace et accorder les garanties demandées par les Epirotes. Elle doit comprendre en-lin que l'état de choses actuel est intenable, que le gouvernement hellénique se trouve ( dans une situation fort embarrassante, dé- ^ sirant tenir 4a promesse donnée3 mais se troiuvant dans l'impossibilité absolue d'é- " lôulïer le mouvement. » (a) r ANGLETERRE f Les suffragettes i Bkmingliam, dimamcliîa, 15 mars. On a djêcouveiit ce matin que cette s nuit les suffragettes ont p6néitré dans la t cathédrale de la ville et inscrit leur de- 1 vise habituelle avec d» la peautuire bLan- t cslie dans tous les endroits qu'elles ont pu I atteindre, les galeries, les piliers, le plan- Ç cher et les magnifiques vitraux, œuvue du r célèbre Sir Edward Burne Jones. On r craint quie ces vitraux ne soient avariés 1 à jamais. Il est probable que la oadihédrale I sesna fermée pendant plusieurs semaines, t ' (a) t ÂUTRICHE-HONGRiE ; L'obstruction tchèque t Vienne, dimanche, 15 mars. c D'après des informations reçues de Pra- 1 gue, les Tchèques, après a/voir délibéré sur 1 les .pourparlers engagés ces jours derniers ' avec les Allemands en vue de mettre fin à l'obstimction au Parlement, ont décidé de c repousser les demandes présentées par les ' Allemands, ce qui enlèvera au Reichsrath 1 la faculté de travailler. (a) Ê ESPAGNE ' — Le général Lyautey est parti pour Al- 1 gésiras, rentrant au Maroc. (a) ITALIE La crise <. Rome, dimanche, 15 mars. t Salon les journaux, M. Salandra consi- 1 dère que la situation impose la réunion de t toutes les forces des libéraux dans un fais- ' ceau allant des libéraux do la droite et du I contre à travers les libéraux de gaiudie < jusqu'atix libéraux de la gauche démocra- < tique; M Salandra suit cette ligne de con- < cuite tldns son œuvre de constitution du 1 oabinet Les personnages les plus en vue < avec lesquels il négocio sont MM. Schan- ' zer, Martini, Giuffelli et di San Giuliano. La « Tribuha fait remarquer que comme toujours ©n temps de crise on fait tir- i culer des listes fantaisistes du nouveau mi- t nistère. Qouique selon les prévisions les 1 plus fondées la solution de la crise ne soit ( pas lointaine, il est impossible de publier f urne liste sérieuse. Selon « La Tribuns », il s est probable que le nouveau ministère pourra êti» constitué mercredi. Les journaux estiment que si les efforts de M. Salandra en vue de constituer le cabinet aboutissent on se trouvera en présence d'une grande majorité libérale, l'extrê-me-gauche et l'extrème-droite étant exclues.Selon le « Gioroale d'Italia », M. di San Giuliano a consenti à conserver le porte- » feuille des affaires étrangères dans le. cabinet Salandra. (a) JAPON Le scandale de la marine Arrestation d'un amiral Tokio, dimanche, 15 mars. 1 Le vice-amiral Tsurutaro Matsuo a étéar- ( rêté. Cette arrestation se rapporte à l'affaire ] du scandale de la marine. X'amiral avait < été interrogé récemment par le procureur 1 au sujet de la construction de navires en i Angleterre. (c) 1 Secousses sismiques Tokio, dimanche, 15 mars. Un violent' tremblement de terre a eu lieu à Akita, capitale de la province de ce nom. On a ressenti six secousses qui ont ( duré plus d'une heure. Le tremblement de terre a produit une vive alarme parmi les ' habitants. Quelques maisons se sont écrou- | lées. Les communications par chemin de ( fer et les communications téléphoniques et , télégraphiques ont été interrompues pendant plusieurs heures. On ne signale aucune viotème; (c) , RUSSIE i Arrestation d'un anarchiste Paris, dimanche, 15 mars. On mande de Belgrade au « Temps » : J La pol.ee spéciale serbe a mis hier en | état d'arrestation il Uskub, à la requête j d'inspecteurs de police russes et français, ( le fameui anarchiste russe Alexandre Paw- j loff. ] Pawlof!, qui est accusé d'être l'auteur de plusieurs crime^ commis en Russie et que ces agemis suivaient à travers l'Europe depuis plusieurs semaines, aurait été, d'à-près certains documents trouvés en sa pos- j session, désigné par la dernière conférenoe . anarchiste de Copenhague pour attenter à , la vie di tsar Nicolas. Les autorités d'Uskub ont également ar- ( rêté un ingénieur russe nommé Krocos, dont Pawloff était l'hôte depuis quelques : jours. Krooos, ayant démontré qu'il igno- j rait les apinions de Pawloff, a été remis en liberté lier soir. Quant à ce dernier, il a été remis à la police lusse. (c) Protestation contre les nouvelles taxes sur les céréales ,, IleQisdinjgfors, dimanche, 15 mars. Le parti socialiste démocrate avait or- i gainisé es matin un meeting de • protestation contre les droits de douane qu'on se i propose d'établir sur les céréales. Environ i i,000 sociaiistes aivec musiques et dra- . peaux y ont assisté. Après avoir écouté les . dœswucs pipnvncés du haut d* guaitfe tri- { la bune3 érigées à cet, effeit, les assistants se et sont répandus dans les rues et, fiaaiemen/t :e se sont dispensés.' Dea meetings analogues it, ont eu ISeu dons d'autres localités île la é- Finlande.: (a) t TURQUIE Le traité de paix turco-serbe Constantinople, dimanche, 15 mars. e' Dans le traité de paix turco-serbe il est '.e constaté que le traité de paix de Londres e" est ratifié et que les liens d'amitié turco--^ serbes seront rétabilis. 1^ traité annonce e" que les relations diplomatiques seront, im-midiatement reprises, que les prisonniers de guerre seront échangés et qu'une amnistie sera accordée par les deux pays. Les individus domiciliés dans les territoires cédés à la Serbie deviendront sujets serbes. Ils te auront la faculté d'opter pour la nationali-la té turque pendant un. délai de trois ans. e- Les droits entiers des propriétaires particu-ii- liers acquis avant l'occupation seront res->u pectés ainsi que tous les autres droits ac-n. quis sans préjuger <les décisions que pour-tu ra prendre la commission financière de Pa-n. ris. Les différents litiges et en particulier is les réclamations pour les biens du domaine le privé de l'Etat ottoman seront soumis au s. tribunal de La Haye. Les .vakoufs seront respectés et administrés selon les lois musulmanes. Les dîmes des vakoufs sont supprimées. Les sujets serbes musulmans des territoires cédés jouiront des mêmes droits civils et politiques que les autres Serbes. a_ Ils auront ia liberté du ouïte. Les chefs spi-n. rituels des musulmans relèveront du cheik ra Ul-felam. à Les écoles privées musulmanes sont re-je connues. L'enseignement sera donné en ;s turc. Les questions relatives aux chemins [j, de fer orientaux et au chemin de fer de Salonique à Mooastir seront déférées à la commission financière de Paris. Les ratifications du traité seront échangées dans un 1_ mois à Constantinople. (a) a) Les derviches à Berbera Aden, dimanche, 15 mars. Pendant la nuit du 13 courant, une cinquantaine de cavaliers derviches ont attaqué le bazar indigène à Berbera. Les der-ii- viches ont tiré des coups de revolver con-ie tre le bazar et blessé plusieurs indigènes, s- Un détachement de police à cheval les a lu poursuivis en vain jusqu'à une distance ie de 10 milles. Les derviches, en fuyant, ont a- déchargé leurs armes sur l'hôpital et in-ii- cendié quelques villages, lis ont tué trois lu Indigènes amis de l'Angleterre et blessé le deux autres. Une incursion plus importante n- aurait été faite à 20 milles .vers l'est. n- — Le cheikh ul Islam Mehmed Essad. a r- remis au Sultan sa démission, qui a été li- acceptée. Le ministre des Efkafs Hairi es bey, redevenant religieux, est nommé lit cheikh ul Islami II sera procédé demain à ar son installation. Le ministère des Ehkofs il sera dirigé provisoirement par Ilairi bey. (a) r- : Lettre d'Allemagne (De notre correspondant.) j h' « AMITIE » RUSSO-ALLEMANDE - Trois faits nouveaur. — La « légende » de l'amitié russo-allemande. — « Le danger slave ». — Qui a donc commencé ? BERLIN, 14 mars. C'est comme pour les ouvrages d'Alexandre Dumas, où le même roman se poursuivait avec des titres différents, w C'étaient d'abord «Les trois Mousquetai-e res », puis, cela devenait « Vingt ans ,t après ». Nous pourrions dire tout aussi r bien « Une semaine après », cela serait i aussi justifié par 1' « Amitié russo-alle-) mande », titre que je n'invente pas, me. contentant de le copier dans les journaux du soir. II y a huit jours, c'était bien quelque ^ chose dans.le genre des « Mousquetai-? res » de Dumas, avec cette différence qu'ils étaient cette fois plus de trois. ! Nous voyions des d'Artagnan tout prêts à mettre flamberge au vent... et combien aussi de Porttios, un peu lourds ? et capables de tout gâcher par excès de ; zèle. Maintenant, dans les deux jours qui viennent de s'écouler nous nous trouvons en face de trois actes concordants, importants en soi, chacun, car ils sont officieux. Nous voici donc bien fixés sur la pensée des gouvernements. Après avoir laissé les estafettes engager quelques escarmouches, pour prendre con-3 tact et savoir au juste jusqu'à quel point e le gros de l'opinion publique était dispo-|' sé à suivre, les grands états-majors ont fait entendre la voix de la raison, n'ayant intérêt, ni l'un ni l'autre, à ce e que les choses se gâtent. Notez que la f dépêche de la « Gazette de Cologne » a paru au commencement de la semaine ï" dernière. On aurait donc pu arrêter les frais depuis au moins dix jours. Si on ® ne i'a pas fait, c'est qu'on ne l'a pas d voulu. On pensait qu'il était meilleur de laisser donner un peu d'air i l'esprit chauvin, de part et d'autre. Les gouver-nements ont toujours plus de facilité s pour diriger les peuples qui ont l'esprit occupé au dehors... a »* * Le premier acte en date, est l'inter-s view pris au ministère des affaires russes par un rédacteur du journal « Az Eft », de Budapest,, qu'on avait envoyé '- exprès à SaintrPétersbourg. i- M. Sasonoff déclare à une première e question que les Russes savent très bien a que l'opinion est. sùrexcitée en Allema-gne, mais qu'ils n'en sont pas la cause, s « Nous sommes très calmes, de notre i- côté! et si ^'Allemagne ejt l'Autriche- Hongrie sont dans un tel émoi, nous ne savons pas à quoi on peut attribuer cela ». « Vous me demandez si l'on ne doit pas rapporter cette tension à une divergence entre le germanisme et le sla-> visme. Vous ne croyez pas qu'au vingtième S'ècle la politique de grands Etats comme les nôtres repose sur des questions de sentiments. Dans notre monde, trop réaliste, ce sont les intérêts qui dirigent la politique. Une guerre, à notre époque, serait universelle; or, l'intérêt absolu du monde entier exige une politique do paix. » Le rédacteur, demandant au ministre 1 à quoi répond l'augmentation énorme des armements, l'homme d'Etat lui répond : « C'est justement l'Allemagne qui esi cause de l'augmentation des armements, à laquelle nous avons été contraints. L'initiative allemande a eu sa répercussion en France, tout comme en Autriche-Hongrie,qui s'est vue forcée d'augmenter ses effectifs. Il est donc tout naturel que nous soyons entrés dans la même voie. Naturellement, nous perfectionnons nôtre réseau ferré par la même occasion. Comparez votre pays avec le nôtre; bien qu'il soit beaucoup plus petit, vous avez plus de chemins de fer que nous. 11 en est de même pour votre armée, vous avez proportionnellement plus de soldats que nous. Je trouve tout naturel que nos forces se développent. » N'oubliez pas que nous comptons 2,500,000 naissances par an. Nous pouvons donc nous payer le luxe d'augmenter notre armée en temps de paix. Mais c'est un luxe qui cesse de compter comme tel du jour oit on nous force à augmenter nos effectifs pour- répondre à. une action semblable de la pari des autres pays. » Non, il n'y a aucune raison pour s'exciter. Nous sommes assez grands et n'avons qu'une pensée : développer nos richesse" et en tirer parti. Nous ne voulons pas de guerre, et si nous renforçons notre armée, vous ne devez pas oublier que c'est sans aucun effort. Ge qug nous désirons, c'est vivre en bons voisins avec l'Autriche-Hongrie et avec l'Al« • lemagne. » Voilà le premier fait. Maintenant,, au deuxième. * * * Les journaux de ce soir nous rapportent un article de l'officieuse « Rossia », qui, sur un ton larmoyant, chercha à sa* voir de quoi il retourne. « Les plus consciencieux d'entre les journaux allemands ne se contentent paa de prétendre tout simplement qu'il existe un refroidissement dans les relations russo-allemandes. Ils cherchent aussi à; en expliquer les causes à leurs lecteurs. Cette tâche est assez difficile. La preuve en est que ces journalistes sont oblig'és • de prétendre que la politique historique d'amrtié entre l'Allemagne et la Russia « de facto » n'a plus cours depuis longtemps, et que si elle existe encore, c'est seulement entre les deux maisons régnantes, mais non plus entre les deux peuples. » La « Rossia » ne serait pas inquiète si, seules, les feuilles radicales prétendaient cela, c'est dans leur rôle d'organes d'opposition, mais n'y a-t-il pas jusqu'aux journaux conservateurs qui soutiennent la même thèse. « Ra presse allemande, conclut-elle, se plaint d'avoir trouvé des articles agressifs dans la presse russe. N'y a-t-il pas aussi un grand nombre de publicis-tes allemands qui sont mal disposés pour la Russie. » Il ne s'ensuit pas que les gouvernements de la Russie et de l'Allemagne ont l'intention de faire une croix sur la légende de l'amitié russo-allemande. » La «Gazette de l'Allemagne du Nord», qui, généralement, est assez lente dans ses répliques — ce qui dépend toujours de la crainte en haut lieu de prendre une décision — n'a pas laissé passer douze heures avant de répondre à la « Rossia ». J'en conclus que l'article précité était connu à la Wilhelmstrasse avant qu'il parût, ce qui lui donnerait encore plus de poids. La feuille officieuse prend prétexta pour entrer en matière d'un article de la « Gazette de la Bourse », de Saint-Pétersbourg, dans lequel on vante la force de l'année russe et.sa préparation pour l'offensive. « Nous n'éprouvons, dit la note officieuse, aucun besoin d'élever de critiques au regard des louanges justifiées qui sont consacrées à l'armée russe, mais nous n'avons non plus aucune raison pour éprouver le moindre troubla à ce sujet. Bien plus nous avons l'as-surance que de telles discussions, où chacun cherché à démontrer la supériorité guerrière de son pays (cette phrase ne peut être comprise que si l'on rappelle que le bureau F;rsch répandait hier une note « d'un général occupant une. haute situation », qui prétendait que la supériorité éclatante est, de ce cûté-ei de la frontière), peuvent tout aussi peu troubler les bonnes relations des deux Etats que le cri d'alarme, non justifié, qu'un journal allemand avait poussé à la suite d'une correspondance qui lui était envoyée de Saint-Pétersbourg. » La « Norddeutsche Allgemeine Zei-tung» dit qu'il.serait, faux de croire que les campagnes auxquelles se livrent de temps en temps les journaux naliona-listes peuvent compromettre l'action loyale de la politique de paix à laquelle les gouvernements restent, attachés. Et c'est ainsi qu'elle termine : « Nous sommes tout à fait, d'nccora avec la « Rossia» quand elle dit que les gouvernements des deux empires voisins ne peuvent pas avoir l'intention de faire une croix sur la « légende » (le mot

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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