L'indépendance belge

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s.n. 1917, 19 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 03 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nv9959db17/
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L'INDEPENDANCE BELGE R©YAurviE-um : ome pe^ny CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: PLACE^DP^ A^ROriKSF, JEUDI 19 .JUILLET 1917. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. "1 5 DINE STR., 1IIGII IIOEBORN, W.C.l. IL PLACE DE LA BOCRSE. U ABONNEMENTS : J (j MOIS. 17 SHILLINGS. j-CONSERVATION PAR LE PROGRES. TcI,£PHG!ME : HOLBORf* 1773-4 TSLEFH.: | 2 8 7 5 En vente à Londres à 3 h. le mercredi 18 juillet. ( 1 an. 32 shillings. J LA SITUATION ^uercreui, uuui. Les contre-attaques allemandes clans la région de Kalusz, auxquelles les communiqués d'hier faisaient allusion, oiu obligé nos alliés russes d'évacuer Kalusz et la rive gaucho de la Lomnica dans ce secteur. Le général Kornilcf'f annonce que ce mouvement a été rendu nécessaire par suite de l'attaque simultanée de la ville, au nord et à l'ouest, par .des troupes de réserve allemandes qui, apparemment, avaient pour objectif de couper la retraite à la garnison russe. Celle-ci, plutôt que de livrer.combat avec une rivière dans le dos, grossie par les récentes pluies, a préféré ne pas courir les risques d'un échec et s'est placée sur la défensive. Xos alliés, maîtres de plusieurs passages importants sur la Lomnica, occupent une position très forte sur la rive droite de la rivière. L'ennemi, de son côté, se maintient solidement sur la même rive droite, dans la région de Xo-. vica-Ldziany-Krasna, et les efforts de nos i amis de le rejeter sur l'autre rive n'ont pu réussir. Les Austro-Allemands, sensiblement renforcés, ont non seulement résisté victorieusement dans ce secteur, mais ont contre-attaque violemment. Les troupes du général Korniloff ont nlême, un moment, été refoulées de Novjca par les vagues d'assaut de l'ennemi et nos amis n'en ont eu raison qu'après avoir jeté eux-mêmes de nouvelles réserves dans la mêlée. Au cours de ces opérations l'ennemi a essuyé des pertes très sévères. Berlin signale, à part l'évacuation de Kalusz par les Russes, une grande activité dans les secteurs de Riga, Dvinsk et Smorgon, mais ces secteurs ne sont toujours pas mentionnés dans le communiqué de Pétrograd. D'autre part, une information officielle russe annonce la démission de quatre ministres motivée par la question de l'Ukraine, à laquelle nous avons fait allusion hier. Tout en se déclarant partisans de l'octroi de la plus large autonomie, les ministres démissionnaires Shingarefî (finances), Manuiloff (instruction), Shakhovsky (Secours publics) et Steplianoff (Commerce), ne sont pas d'accord avec la déclaration gouvernementale relative au nouveau statut politique de'l'Ukraine qui, à leurs yeux, abolit complètement l'autorité du Gouvernement Provisoire dans cette province, régie dorénavant par un Secrétariat général qui aura pleins pouvoirs en ce qui concerne l'administration régionale et qui gérera les affaires de la province avec l'appui de la Rada (Diète) ukrainienne, à laquelle le Gouvernement Provisoire promet son appui. Pour autant que la mesure est compatible avec la poursuite heureuse de la guerre, l'Ukraine formera des unités dej combat régionales et ses délégués seront' attachés au cabinet de guerre, à l'état-j major général et au commandant en chef. C'est, en somme, l'exécution du programme fédératif annoncé par le discours du ministre de la guerre M. Ke-rensky.Les ennemis de celui-ci, les extrémistes, dont les actes sont toujours en accord avec les intérêts allemands., s'efforcent- d'amoindrir son prestige et de contrecarrer ses projets, tant politiques que militaires. Ce sont eux qui ont organisé les manifestations armées qui eurent lieu à Pétrograd hier pour protester contre le désarmement des non-combattants de l'arrière, et ce s'ont- eux encore qui ont âssayé d'empêcher par la force son nouveau voyage au front. Mais le ministre agit en parfait accord avec le Co'ngrès des Conseils des délégués ouvriers et militaires do toute la Russie, et il est fort de l'appui des troupes sur le front. Dans ces conditions, le triomphe de ses idées paraît assuré. Le cabinet britannique a subi, lui aussi, quelques remaniements. Sir E. Car-son, le chef ulstérien, devient membre du cabinet restreint de guerre, sans portefeuille, et c'est sir Eric Geddes, un administrateur hors ligne, qui lui succède en qualité de Premier Lord de 1 Amirauté (ministre de la marine). M. Winston Churchill redevient membre du gouvernement, et sa grande activité trouvera 1111 excellent emploi comme ministre des munitions. M. E. S. Montagu est nommé secrétaire d'Etat pour les Indes, et le Dr Ad-dison devient ministre sans portefeuille du nouveau département de la reconstruction. , Le cabinet restreint, chargé plus particulièrement de la conduite de la guerre, se trouvera sérieusement renforcé par la présence de sir E. Carson, qui est avant tout un homme d'action. Les derniers communiqués» du front britannique ne signalent rien de bien particulier : léger progrès au nord-ouest de Warneton, escarmouche dans le secteur de Xieuport-, légère avance à l'est de Monchy-le-Preux et destruction de six aéroplanes ennemis. Le communiqué de Paris signale un gros succès français à Verdun (rive gauche de la Meuse), où nos amis, attaquant les positions allemandes à l'ouest de la Côte 304, ravirent à l'ennemi tout le terrain que celui-ci oceupait encore depuis l'affaire des 28 et 29 juin. Mettant à profit ce premier succès, nos alliés enlevèrent aux Allemands une série de tranchées et de positions fortifiées des deux côtés de la route d'Esnes à Malan-eourt. Les première et deuxième lignes allemandes furent capturées, l'avance des Français étant de 2,730 mètres en longueur sur un kilomètre en profondeur ! Toutes les contre-attaques de l'ennemi furent repoussées avec des pertes très sévères pour lui, et les Français firent 425 prisonniers, dont 8 officiers. C'est un résultat magnifique, pour lequel il convient de féliciter nos alliés. En Champagne, les contre-attaques allemandes dans le secteur du Mont Té-j ton on? réussi finalement à déloger les j Français d'une partie jles positions que j ceux-ci avaient enlevées le 14 juillet. Le duel d'artillerie et les combats à la grenade se poursuivent tant dans la région de Moronvillers que dans celle du Chemin des Dames. Le trafic maritime que nos ennemis, grâce à leurs sous-marins, aux champs , de mines et à" fêî proximité des côtes neutres, maintenaient entre Rotterdam 1 et les ports allemands, a reçu un coup sérieux lundi par la capture de quatre I vapeurs charbonniers à hauteur des côtes néerlandaises par une flottille britannique. Celle-ci aperçut plusieurs navires allemands à hauteur d'Egmont et leur intima l'ordre de stopper. Sur leur l'e-fus d'obtempérer, les navires britanniques ouvrirent le feu. Deux des vapeurs ennemis, quoiqu'endommagés, réussirent à s'écliouer, les quatre autres furent capturés et amenés comme prises de guerre dans un port britannique. Ils jaugent ensemble environ -5,000 tonnes. Des obus britanniques ayant atteint les rives hollandaises au cours du bombardement, le gouvernement de La Haye a ouvert une enquête. Il semble établi que les navires britanniques n'ont violé à aucun moment les eaux territoriales néerlandaises. SUR LES FRONTS RUSSES Raids fructueux Sur le front roumain il y a eu quelques raids, dont le plus important eut pour théâtre le village de Dunaevetch, situé le long du canal de Saint-Georges, un des bras du Bas-Danube, où 50 soldats russes, conduits par le colonel Joblk, mirent en déroute deux compagnies ennemies et occupèrent le village. Les Russes revinrent avec de nombreux prisonniers, un canon et deux mitrailleuses capturés. Sur la frontière persane (région de Bana et de Serdesht) une attaque exécutée par des détachements kurdes fut repoussée, et dans la région du Mont Ga- ' vreu une offensive turque fut déjouée. t OPERATiOfiS NAVALES BEAU COUP DE FILET Quatre bateaux allemands capturés L'Amirauté britannique fait la com munication suivante: Quelques-unes de nos unités légères alor ; qu'elles pati ouillaient dans la mer du Nord, lundi, vers 4 h. 30 du matin, ont aperçu .un certain nombre de stea-:S mers allemands devant eux. Les signaux "Arrêtez!" et "Abandonnez le bateau !" * fuient hissés et quelques coups de canon s furent tirés devant leur proues, afin IS d'appuyer cet ordre. Celui-ci 11e fut pas . pi'is en considération et tous les ba- I teaux ennemis prirent leur course vers la côte hollandaise; deux bateaux for- II niant l'arrière-garde atteignirent le ri-vage, ayant été très endommagés par notre canonnade. Les autres cependant e furent interceptés et capturés par nos " destroyers, qui placèrent des équipages de prise à bord et ceux-ci les ramenèrent de leurs propres moyens. Deux de ces bateaux furent abandonnés par leur e équipage; les équipages des deux autres furent ramenés au port comme prisonniers. Les quatre bateaux ennemis sont '' actuellement en Grande-Bretagne. Leurs e noms sont: "Pellworm" (1,370 tonnes), "Brietzjg" (1,495 t.), "Marie Horn" (1,088 t.) et ''Heinz Blumberg" (1,226 tonnes). I Le"Brussels" t Trois des bateaux ennemis, dit le correspondant du "Daily Express," refu-(- sèrent de se laisser capturer et s'effor--, cèrent d'atteindre la côte hollandaise, t mais la canonnade des vaisseaux bri-. tanniques empêcha leur fuite et" ils fu-t rent détruits. On affirme que le vapeur e de la compagnie Great Eastern Rail-way "Brussels," qui avait été capturé tl par quatre destroyers allemands et em-_ mené à Zeebrugge le 23 juin de l'an-t née dernière, se trouvait parmi ces trois a bateaux. Le "Brussels," au moment de e sa capture, était commandé par le capi-taine Fryatt, qui, 011 s'en souvient a été t assassiné à Bruges par les Allemands. Les quatre bateaux capturés se ren-e daient de Rotterdam à Hambourg et ,s étaient chargés de cliarbon, de coke et _ de provisions. Une enquête néerlandaise On mande d'Amsterdam à l'Agence ! Reuter que bien qu'-nucun rapport offi-j ciel 11 ait été publié en Hollande au sujet de l'attaque contre les bateaux mar-t ch-ands allemands, le "Handelsblad" affirme que "les destroyers britanniques ont commis une violation flagrante des eaux territoriales néerlandaises." Ce journal ajoute: "La violation est d'autant plus grave que les navires bri^m-niques n'hésitèrent pas à l'exécuter, c malgré le danger qu'ils faisaient courir aux habitants de notre pays, qui au-, raient pu être bombardés.. Le gouver-^ nement 11e manquera pas de protester contre cet acte." Or, suivant une information officielle néerlandaise, il n'est pas certain que ^ l'attaque ou la poursuite des steamers g allemands ait eu lieu dans les eaux ter-' ritoria'les. Un témoin oculaire déclare . que l'attaque eut lieu au moins à six e kilomètres de la côte. Une enquête a été ouverte par les autorités navales de Xieuwedien. OPERATIONS AERIENNES L'ATTAQUE SUR LONDRES Les pertes d: la défense aérienne Les pertes subies par la défense aérienne britannique au cours de l'attaque sur Londres du 7 juillet dernier, ont-été données comme suit, à la Chambre des Communes, par le sous-secrétaire du département de la guerre: Deux pilotes tués au cours de l'action, un pilote blessé, un observateur mort de ses blessures, ainsi que deux aéroplanes détruits par l'ennemi et deux aéroplanes perdus par d'autres causes. Un des appareils allemands a été abattu au-dessus de l'embouchure de la Tamise et deux autres ont été vus tombant, dont un en flammes, dans la mer. Exploits d'un aviateur belge Le "Matin" raconte l'exploit de l'aviateur belge Thieffry qui, le 3 juillet,-rencontra en revenant de Bruges une escadrille do 14 Albatros. Thieffry se précipita sur ses adversaires, abattit deux Albatros en deux minutes et se fraya un chemin à travers le barrage des ennemis, qui abandonnèrent bientôt le combat. Thieffry est au front depuis le 4 août 1914. Il avait été interné en Hol- r lande comme prisonnier de guerre, mais , avait réussi à s'échapper. Il a abattu six - aéroplanes et sa propre machine a été ï cinq fois forcée de descendre. — Central News. Un nouveau raid sur Esscn ? On signale de la frontière orientale hollandaise qu'un nouveau raid a eu vraisemblablement lieu sur Essen dans la nuit de samedi à dimanche. Des explosions ont été entendues dans la direction de cette ville. r t Six Zeppelins au dessus des Pays-Bas s Le correspondant du "Telegraaf" à s Winschoten (Groningue) signale que six ( Zeppelins ont été aperçus au-dessus de 5 cette localité, ainsi que du canal de l'E-l' tat et d'Assen, dans la nuit de dimanche 15 à lundi. — Reuter. ! L'INFANTERiE NOUVELLE J Deux méthodes 5 Un bon tireur et qui, au surplus, marchait bien, était naguère un fantassin parfait. L'infanterie moderne l'appré-. ciera bien pe. Ce qu'il lui faut, ce . sont des "spécialistes" mitrailleurs (er . grand nombre), fusiliers-mitrailleur; (arme toute nouvelle), tireurs de grenades au fusil grenadiers, artilleurs de tranchées, artificiers, "émetteurs" de r gaz asphyxiants, enfin de ces ' soldats étranges qui ressemblent aux paisibles < ouvriers sulfatant nos vignobles et qui ~ projettent sur le Boche—dent pour dent! —des liquides en feu. L'arme à grand , rendement à détrôné le classique "flin-~ got." Les projectiles qu'elle emploie sont incomparablement plus efficaces et , par là permettent une économie d'hommes telle que trente-quatre de nos soldats, résolus, ont arrêté dans une récente bataille l'assaut d'un bataillon allemand qui hésita,puis se replia en désordre, convaincu qu'il avait devant lui des forces écrasantes. J'ai assisté au simulacre de deux at-3 taques menées par deux compagnies a effectifs égaux. L'une était armée du lebel, ainsi qu'au début de la guerre; l'autre, "spécialisée," utilisait tous les ; engins nouveaux. La fusillade de la s première compagnie fut une rafale sé-rieuse et même redoutable'; mais com-^ ment décrirai-je l'action de l'autre groupe armé des armes •d'aujourd'hui i Le sol frissonnait et craquait, les grenades dans un fracas sans .nom faisaient ' voler en éclats les fils de fer et piquets, les projectiles effrayants lancés par les tromblons dressaient au loin une muraille infranchissable, les fusils-mitrail-ieurs crépitaient, soutenus par les mitrailleuses et par les lance-bombes de - tranchées. Cent hommes suffisaient pour déchaîner un tel vacarme,emplir l'air de 5 fumée, de lueurs, de phosphorescences et labourer le sol, le retourner, à 200 3 mètres devant eux. j J'ai nettement eu la conscience qu'au-' cune troupe, si aguerrie qu'elle soit, si ! courageuse, n'aurait pu non seulement passer dans ce torrent de fer, mais résister sous cette averse diabolique. L'entraînement nécessaire Cent hommes donc suffisent là où autrefois la bataille en eût réclamé cinq fois plus. Cela est acquis. Mais ces cent hommes, il faut qu'ils soient instruits, spécialement. Un grenadier, pour lancer ses pommes de fonte toujours plus loin, doit se soumettre à un entraînement sévère. L'utilisation rationnelle des armes modernes, des fusils mitrailleurs, des canons à air comprimé, est compliquée. Il y faut un- apprentissage et une longue pratique. Et ces "écoles" nécessaires, indispensables, quand donc les fera-t-il. le soldat, sinon pendant les repos à l'arrière? Il y a deux manières d'apprécier cette instruction. Les uns proclament : "Cela est tout juste bon pour 'embêter" le soldat," et les autres: "La conviction de sa supériorité, la connaissance de sa vajeur personnelle, la certitude que sa vie est mieux protégée quand il sait qu'il domine le Boche sont, poulie combattant, des facteurs dont le bénéfice est immense." Voici donc les deux thèses. A d'autres de départager les plaideurs. J'ai tenté, bien incomplètement, de vous dire ce que pensent les chefs d'armées. Leur opinion vaut qu'on l'entende. J'ajouterai que les soldats—il • faut par là comprendre non pas tous les soldats, mais ceux avec lesquels j'ai causé—sont d'accord avec eux.—Lo . "Matin." LA mm KÛYâlE DE WINDSOR ■ 3 BIlWi'VBa 1 1 Le Roi a publié une proclamation par laquelle il déclare que la maison et la famille royales seront dorénavant appelés maison et famille de Windsor et que tous les descendants en ligne mâle de la i reine Victoria qui sont sujets du royau-; me, à l'exception des descendants fémi-; nins qui se sont mariés ou qui se ma-- rieront, porteront le même nom de ? Windsor. La proclamation annonce en outre que tous les descendants futurs de ! la maison royale et tous les descendants de la reine Victoria qui sont sujets du royaume abandonneront l'usage de tous titres et dignités allemandes et notamment les titres de duc et duchesse de . Saxe et de prince et princesse de Saxe-L Cobourg-Gotha. UN REMANIEMENT MINISTERIEL EN GRANDE BRETAGNE a * e Les modifications suivantes ont été s apportées à la composition du cabinet s britannique, dont M. Lloyd George oon-i serve la direction : Sir Edward Carson, M.P., Premier 1 Lord de l'Amirauté, devient membre du - Cabinet de Guerre et ministre sans por-s tefeuille ;M. C. Addison, M.P., ministre t des munitions, devient ministre (sans - portefeuille) chargé de l'étude des tra- - vaux de constitution M. E. S. Montagu, " M.P., président de la Commission de re-3 constitution, devient secrétaire d'Etat ; pour l'Inde; M. W. S. Churchill, M.P., 1 devient ministre des munitions, et sir Eric Geddes, contrôleur des approvisionnements de la marine, avec grade do 1 vice-amiral, devient Premier Lord de 1 l'Amirauté. Les autres membres du cabi-> net conservent les charges dont ils sont s investis. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Le "Berliner Tageblatt," reproduit par la "Gazette de Cologne," regrette que les chefs de parti n'aient pas été consultés pour la nomination du nouveau chancelier. La "Vossische Zei-tung" dit que le fait que celui-ci a été nommé par le Kaiser sans pareille consultation prouve qu'il n'est pas encore question de "parlementariser" l'Allemagne.FRANGE -— D'après le "Petit Parisien," les socialistes ministériels français ont voté une résolution disant que la seule condition d'une paix durable est le retour à la France des provinces qui lui ont été arrachées en 1870 par la violence. Ils considèrent cependant que l'idée d'un plébiscite à ce sujet ne doit pas être rejetée car elle fournirait l'occasion d'un manifestation favorable à l'idée française.GRANDE-BRETAGNE -— Les libéraux pro-conscriptionnistes sont sur le point d'entreprendre des négociations avec sir Robert Borden pour la formation d'un gouvernement de coalition, dont sir R. Borden serait premier ministre. Une scission est certaine dans le parti libéral. L'opposition à La conscription fait des progrès sérieux dans la province de Québec,où certains bagarres se sont produites à ce sujet. NORVEGE — L'incendie qui a éclaté à Trondhjem et détruit les magasins anglo-russes, s'est étendu.à des entrepôts norvégiens. L'origine de la catastrophe, qui compromet sérieusement le ravitaillement de la Norvège septentrionale, n'est pas connue, mais diverses explosions entendues au cours de l'incendie font naturellement l'objet de nombreuses discussions. Le dommage total paraît être d'environ 75 millions de francs. — On annonce lo rappel de Herr Mi-chahalles, ministre d'Allemagne à Christiania. No 169

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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