L'indépendance belge

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15 februari 1914
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s.n. 1914, 15 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9w08w38z9r/
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SjùLO 0€33a.ici2i3:i.os EN StLCICJE ET A FARiS c 85' ANNÉE Dimanche 15 février 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION X '2'f, rue «Je-» Subies Bi-uxellet» BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bours# ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE Kltlllt Bn at. 20 te. 6 mis, 10 fr. 3wit,5fr. lUXEMBOUB&lBr.-OJ » 28 fr, » :5fr. » 8 fr. ETIAISEIt » 40lr. » 22 fr. » 12 k ÉDITION HEBDOMADAIRE lIotirnstioMli it COutre-ner! X PAGES, paraissant le mercredi Un an.,..,..... 9B li-an« teïx XSi ti-aiicè L' INDÉPENDANCE x° .«a Dimanche 15 février 1914 Les annonces sont reçues{ A BRUXELLES : aux bureaux du jouraftU A PARIS r il, place de la Bourse, A LONDRES : chez MM, Jonn-F. Jones & G»? n® t} Snoty Bill, E. C.; à TAgence Haras, n° liSS» Cheapside E, G.; et chez Nevroud & Fils, Ltdi, il08 44-18, Queen Vietoria Street, et T. B. Browïtty Ltd. n° 463. Queen Victoria Slreet. % AMSTERDAM s chez Nijgu&Yaa Ditmar, Rokin, 2» &. ROTTERDAM ï même firme, Wynhaven, 113# ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E& SUISSE, au* Agences ue la MaLon Rudolf Mossty JV ITALIE : chez MM. Haasenstein & Yogler, à. Mîlau^ ïurin et Rome. fljfêïEW-VORK : T,B, Bjwne. Ltd, /, East 42** Stre&r «SOTS ÉîïîSIfiSS HH „m — SES PAfrïà BELGE SOTtSEKTAUOIÎ T.Ui IE SBOSB&a Édition du matin Aujourd'hui : Revue politique. LA QUESTION DES ILES ET LA FRONTIERE D'ALBANIE. — La note collective des puissances est remise à Athènes: — Le prince de Wkd à Vienne, E» Angleterre. — Au Parlement sud-africain. — La récente grève. En Suède. — La crise ministérielle. — Nouvelles complications. En Turquie. — Le grand emprunt. En Roumanie. — La nouvelle union balkanique.L'émigration italienne au Brésil. Notes du Jour, par J.-B. En France. — Les débats paçlamenUires Eu Belgique. — Les ejàgences flamingantes.Chronique mondaine. Lettre sur la Mode. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Tirage de l'emprunt de Bruxelles (1902. — La série n° 6432, n» 11, gagno 50,000 ir. Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à i heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre 0 sont celles qui ont garu d'aboixl dans notre troisième édition, publiée le ma'.in. BRUXELLES 14 février Revue Politique Le remaniement ministériel est accompli en Russie et Mi Kokovtzolï est définitivement remplacé à la présidence du conseil par M. Goremykine, tandis que M. Bark prend la .direction du ministère des finances. Comme nous l'avons dit, M. Kokovtzolï a été acculé à la retraite par l'opposition constante que lui faisait le conseil d'Empire et par les résistances auxquelles i! se heurtait dan: l'entourage même du Tsar. Sa politique, tout en étant nettement conservatrice, n'était pas assez réactionnaire aux yeu> des éléments dirigeants à SaintrPéters bourg. C'est pourquoi l'arrivée au pou voir de M. Goremykine qui, lorsqu'il fit pour la première fois président du con soil, n'hésita pas à dissoudre la Douma apparaît comme une victoire de la réac tion. L'explication que l'on donne de 1; retraite de M. Kokovtzoff est d'ordre pu rement financier. Dans le resCrit relati aux finances, le Tsar disait qu'il est in admissible que.la prospérité des finan ces publiques continue à. dépendre de 1; destruction des forces-morales et écono iniques de la grande multitude des su jets russes. Or, M. Kokovtzolî n'étai pas partisan de la réalisation immédiat des réformes économiques préconisée par le comte Witte et d'autres, qui peu vent être excellentes en principe, mai qui risquent de compromettre l'équili bre des finances de l'Empire. Si le dil férend par lequel on explique ainsi. !; retraite de M. Kokovtzoff est vraimen d'ordre exclusivement financier, on eiï compris sa démission de ministre des 11 nances, sans qu'il fût. contraint pour cc la d'y ajouter sa démission de présiden du conseil. La nomination de M. Goremykine es significative quant aux tendances qu'oi entend faire prévaloir au. sein du nou veau cabinet; mais, comme M- Goremy kine est très âgé, on considère que 1 solution qui le place à la direction de affaires n'est que provisoire. C'est en réalité une solution d'ati tente, dont la mission sera de prépare l'arrivée au pouvoir d'un président di conseil résolu à. donner franchement 1 coup de barre à droite et à pratiquerai point de vue économique, ce qu'on ap pelle une politique nettement nationa liste. Les déclarations faites à l'assemble législative de l'Afrique du Sud par 1 général Botha, premier ministre, jetten un jour curieux sur les récents événe ments qui ont troublé si profondémen cette partie de l'Empire britannique. 1 résulte de ces déclarations que le foi midable mouvement de grève organis par les travaillistes n'était pas dû st-u lement à la situation faite aux travail leurs, mais qu'on doit y distinguer d véritables menées révolutionnaires ayan un caractère politique. Le général Bc tha a dénoncé formellement les député travaillistes, et surtout le général Hei zog, qui s'efforceraient de répandre de idées révolutionnaires parmi les indigj nés; il a insiste sur le péril que couru à un moment donné Johannesburg, o 250,000 indigènes allaient se soulever où des milliers de personnes risquaieri 'd'être égorgées, où les grévistes, revo. ver en poche, imposaient aux dirigeant 'des négociations humiliantes. Le gran péril, selon le général Botlia, résid dans le fait de provoquer chez les Cafre ('sss grèves successives afin d'arriver dominer les blancs. H est certain qu'il y a lit un péril ej fermement sérieux et que le gou'verni ment de l'Afrique du Sud avait le di voir, lors de la dernière crise, d'y par. Sa toute son énergie. Sans doute la n pression de3 troubles provoqués pari» a éié très rigçureus?» ma. pouvait-on ne pas recourir à la force publique quand l'anarchie menaçait de gagner toute l'Afrique du Sud et de Compromettre irrémédiablement la prospérité des grands centres? On peut consi-dér, que la mesure de bannissement prise contre dix meneurs du mouvement est sévère, mais le général Botha a raison quand il dit que le Parlement doit mettre en balance le bannissement de dix individus et le devoir qui incombait au gouvernement de détourner les plus graves menaces qui ont jamais, été dirigées contre la nation. Tout gouvernement conscient de ses responsabilités eût agi, dans de telles circonstances, comme a agi le gouvernement sud-afri-cain, et le désavouer serait, de la part de l'assemblée législative, ouvrir la voie à toutes les aventures. On reparle de la constitution officielle d'un parti catholique en France, d'un parti catholique dirigé par l'épiscopat. Depuis quelque temps déjà cette question est examinée dans certains milieux, où l'on confond volontiers la tendance nouvelle à l'idéalisme littéraire avec une prétendu© renaissance catholique, et. où l'on estime- que la séparation de l'Etat et des Eglises ayant assuré au clergé sa pleine et entière liberté, il doit en" user pour affirmer son influencé sur le terrain purement politique. Il paraît qu'une première fois, les évêques eurent îi s'occuper de la question et qu'ils émirent en majorité l'avis que cette tactique présente de multiples dangers.Malgré cela, on revient à la charge et une nouvelle réunion aura lieu à Paris le 28 février. Il s'agirait de constituer un parti catholique, avec un comité directeur qui rédigerait le programme minimum qui serait soumis à la signature des candidats, qui trancherait les conflits pouvant surgir entre les candidats et, surtout, qui centraliserait les ressources nécessaires à la campagne électorale. Les républicains n ont rien à. redouter de semblable tentative.Onest même porté à croire que si le clergé adoptait une attitude de combat, s'il s'affirmait par une organisation régulière sur le terrain politique, il déterminerait immédiatement une telle réaction anticléricale que l'impuissance catholique en deviendrait évidente. L'organisation d'un véritable parti-prêtre marquerait inévitablement In fin de toute influence catholique en France, parce, que - cette influence ne peut s'exercer que si elle se maintient rigoureusement sur le terrain religieux. Les évêques de France seront bien inspirés en se refusant à entrer dans la voie dangereuse où l'on veut les entraîner et c'est le souci supérieur même des intérêts religieux du catholicisme qui devrait les détourner du cléricalisme. La Question des Iles et la frontière d'Albanie La note collective des puissances Athènes, vendredi, 13 février. Aujourd'hui les ministres des grandes | puissances ont ] :^onté au gouvernement 3 hellénique la note collective annoncée re!a-^ tive à l'attribution des lies de la mer Egée J et l'évacuation du territoire assigné à l'Albanie.La noie dit que les puissances décident î de remettre à la Grèce les lies occupées f1 par elle, à l'exception de Tenedos, Embros et Caslollorizo. Une garantie suffisante es! demandée au gouvernement grec de ne pas " les utiliser dans un but naval et militaire, et, en outre, de sauvegarder les droits de . la minorité musulmane. L'attribution nf sera définitive pour la Grèce que lorsqut 1 les troupes grecques auront évacué le ter ritoire assigné à l'Albanie. Lo gouverne r. rr.t grec s'engage à n'apposer aucune ré î sis tance, à n'encourager ni directemen 5 ou indirectement la résistance des Epii-o tes. L'évacuation commencera par Coritza ' Elle devra prendre fin le 31 mars. Les puis sances ont confiance que leurs décisions 1 seront respectées par le gouvernement grec i 'a) Le prince de Wied à Vienne Vienne, vendredi, la icviier. La correspondance » Austria » apprenc que le prince de Wic ' a rendu visite, ce ? après-midi, au nonce du Pape. (a) ? Vienne, samedi, 14 février, t- I/e prince de Wied a assisté samedi à ui - déjeuner qui lui avait été offert à l'am t bassade d'Allemagne et auquel assistait 1 ' comte Berchtold, ministre des affaire - étrangères <i'Autriche-Hongrie. (a) Le protectorat catholique Rame, samedi, 14 février. ■' Suivant un bruit qui demande confirma t tion, l'Autriche-Hongrie consentirait a c - que le protectorat des catholiques albanai s fût divisé en deux zones, l'une italienne t - l'autre autrichienne. Il serait d'ailleurs il s 0impensable, fait-on remarquer, que tout " modification en ce sens lût reconnue pa t le Saint-Siège. (a) ï taveiies ds l'Étranger d —- e ALLEMAGNE b " Le Kaiser et Enver pacha De Berlin à la « Presse Associée » : Si le Kaiser se sert des Jeunes-Turcs gO; rnanophiles, il ne parait pas avoir en grai [• de estime leurs principanrr chefs. Ainsi e i. est-il, par exemple, d'Enver pacha, deven >9 ministre de la guerre. s D'après te comte de Lercheafeld* M sen mmrrMWM» l^iUlUUli ' hle certain qu'Env - pacha — encore Enver bey — avait été proposé pour une mission diplomatique a Berlin ,comme étant l'ami fidèle do l'Allemagne, et le Kaiser aurait déclaré qu'il ne pouvait l'agréer. Cependant, on dit, d'autre part, que cette opposition à l'envoi d'Enver bey à Berlin est moins le fait du Kaiser que celui du Chancelier et de M. von Jagow. Le Chancelier a lui-même fait allusion a' • n mains sanglantes» d'Enver bey. Do plus, dans plusieurs circonstances, le Kaiser a montré sa répugnance à l'égard d'Enver bey et de plusieurs autres Jeunes-Turcs influents. Un village exterminé en Afrique orientale Noirobi (Afrique Orientale), sameïli, 13 fév. Un voyageur récemment arrivé du Nord raconte qu'un village entier, de la tribu des RendUk, comprenant 200 homm.es,femmes et enfants, a été exterminé par les indigènes Borani. Les Borani forment une tribu habituellement paisible, mais ils sont continuellement pillés par les Rendille. Les autorités gouvernementales de Sambru ne purent pas empêcher leurs incursions. Des combats se produisirent près du marais de Lorion. (a) ANGLETERRE Au Parlement sud-africain Le Cap, vendredi, 13 février. L'assemblée législative a continué la discussion du bill tendante à approuver les actes du gouvernement au cours de la récente grève. Le général Botlia déclare que les réclamations formulées par les travaillistes n'étaient que des prétextes pour amener une révolution. Les chefs révolutionnaires n'étaient pas seulement les dix individus contre lesquels on a prononcé le bannissement. Il y a ceux qui siègent dans cette assemblée, s'écrie le général Botha indiquant son adversaire politique, le général Her-zog, et certains membres du groupe des députés travaillistes. Le général Botha poursuit :La situât m i Johannesburg était, le 5 juillet ,1a plus pérffieuse dont, j'ai jamais été témoin. Deux cent cinquante mille indigènes allaient se soulever. Des incendies allaient partout s'allumer. L'anarchie allait régner. Des milliers de personnes étaient sur le point d'être, égorgées. Et, cette nuit-là, Johannesburg et la i-égior. du Rand sur une étendue de quarante milles auraient été le théâtre d'une effusion de sang sans pareille dans l'Histoire. Les grévistes, révolver en poche, étaient venus nous imposer des négociations mortifiantes. Et ils s'en sont ensuite publiquement vantés. Le général Botha signale ensuite le péril résultant de la propagande des idées révolutionnaires parmi les indigènes et des sollicitations adressées- aux Cafres de se livrer à des grèves successives, afin de dominer les blancs et de les forcer à admettre toutes les exigences des nègres. Les chefs travaillistes, s'écrie le général Botha, sont purement et simplement les ennemis de la société, des révolutionnaires et des terroristes contre lesquels la proclamation de l'état de siège, mesure exceptionnelle, était de rigueur. L'assemblée mettra en balance le banissernent de neuf individus et la mise il néant des plus graves attaques qui aient jamais été dirigées contre la nation et qui, sans les mesures prises, auraient entraîné une terrible effusion de sang, des incendies, des dégâts, enfin un désastre incalculable. Il appartient à l'assemblée d'envisager l'avenir et d'empêcher par son vote le retour de pareils événements. (a) — M. Montagu, secrétaire parlementaire pour l'Inde, est nnmmé secrétaire du Trésor en remplacement de \L Masterman. (a) BULGARIE La question des pomaks Un démenti Sofia, samedi, 14 février. De source officieuse, on déclare entièrement dénuée de fondement la nouvelle publiée par la « Wiener AUgemeine Zeitung » relative à la remise à Sofia d'une prétendue note comminatoire de la Turquie sur la question des pomaks, question qui aurait provoqué la rupture par la Turquie des pourparlers relatifs au traité de commerce t turco-bulgane. Le gouvernement n'a fait re-t mettre aucune note de ce genre à Sofia. La question des pomaks n'a ,du reste, été liée à aucun moment à celle du traité de com-^ meroe. (a) ETATS-UNIS j Indisposition r'-i président Wilson Washington, vendredi, 13 février. Le président Wilson est obligé de garder la chambre x>ar suite d'un refroidissement (a) 2 AU SENAT ! Le Sénat a voté un bill créant six vice-amiraux, afin quo les commandants'navals américains, dans les ta r mexicaines, ne e soient pas d'un grade i1 '-rieur aux commandants anglais dans i- nêmes.eaux. (a). ^ — La Suisse et les EU ' s ."ont signé un traité soumettant û l'arrivage, pendanl au fnoins une année, tou\ . question; que la diplomatie ne peut p < s : égler. (a, MEXIQU Mesures angla La Vora-Cruz, vendre . évrier. i/-s marins anglais ont lue di i- croiseur << Suffolk » deux .-ilteuse: n qu'ils ont placées sur un wag chemi; u <1j 1er avec une grande quan muni tions à destination de la léga itanni i- XL' : -• Mol» LB.Î.I ÎIMI IU PORTUGAL — Le Sénat a approuvé, par 32 voix contre 15, la motion annulant la nomination de M. Seq-ueira, gouverneur de la Guinée, faite contre'son approbation par le ministre des colonies précédent. M. Bcrnardino Mach-ado, président du conseil, a déclaré accepter:- la délibération du Sénat, (a) ROUMANIE L'union balkanique Bukarest, samedi, 13 février. L' n Universul » écrit, au sujet du bruit reiati-X à la conclusion d'une nouvelle alliance balkanique, qui comprendrait la Roumanie. :kPoui" quiconque a suivi avec attention la politique extérieure roumaine pendant ces derniers temps, il est clair qu'il ne saurait être question d'une ailiance de ce genre. La politique des mains libres a procuré à La Roumanie les plus grands succès et elle ne peut y renoncer sans motifs graves et précis. Toutefois ,U est naturel qu il existe une entente amicale au sujet de buts communs et précis comme le maintien de la paix de Bukarest. Cette entente a été l'objet d'entretiens entre les hommes d'Etat balkaniques et le nouveau ministère roumain. La Roumanie ne songe pas a une alliance, mais certainement à une entente au sujet de la défense commime. Pour cela, il n'est pas besoin de traité ou de convention en bonne et due forme, car la communauté inébranlable des intérêts assure a elle seule cette entente. (a) SERBÎE Retour du prince royal Bol-grade, vendredi, 13 février. Le prince royal est revenu ce soir de Saini-Pétersbourg, afirès s'être arrêté pendant deux jours à Vienne. La <i Sarnoupriava », clans un article de fond, attribue une grande importance aux entretiens qui ont eu lieu a Saint-Pétersbourg et dont l'obj et certain est le main: tien de la poix dans les Balkans. (a) SUÈDE La crise se prolonge Stockholm, vendredi, 13 février. Une note officieuse dit que le gouverneur baron Geer a déclaré au Roi qu'après avoir examiné la situation il estimait que les conditions nécessaires, suivant lui, pour 'a constitution d'un nouveau ministère libé-r-.i, n* se trouvaient pas réunies. Le Roi a alors fait appeler immédiatement le gouverneur Hamrnerskjold et lui a offert de constituer le cabinet. - Celui-ci a conseillé au Roi de s'adresser pour cela a la droite de la Chambre, vu la situation créée par le refus dés partis de gauche de participer à la formation du nouveau cabinet. Le Roi a prié cependant le gouverneur Hamrnerskjold d'examiner à nouveau cette question. (a) TURQUIE Le grand emprunt Constantinople, vendredi, 13 février. Comme suite aux informations officielles de la Parte au sujet de la date de la conclusion du grand emprunt, on déclare de source torque bien informée que DJavid bey aurait déclaré à Paris que les accords qui seront conclus devant être soumis aux Chambres devront être entièrement prêts pour le milieu de mars, époque de la réunion du Parlement. (a) URUGUAY Crise ministérielle Mon lo vidéo, vendredi, 13 février. Le ministre des affaires étrangères, M. Barbaraux, vient de donner sa démission. Le ministre de l'instruction publique, M Bruin, le rem-place par intérim. (a) L'émigration italienne AU BRESIL La presse italienne a de nouveau mis à l'ordre du jour la légendaire questior de l'émigration italienne au Brésil, à lr suite d'une nouvelle provenant de Rio de-Janeiro selon laquelle le Brésil serait décidé à entamer des négociations diplomatiques avec le gouvernemen italien en vue d'obtenir la révocatior du fameux décret Prineti qui interdi l'émigration subventionnée, il s'agit er l'occurrence d'une nouvelle fantaisiste car, à l'heure actuelle, le gouvernemen italien ne songe pas à modifier en quo que ce soit les dispositions prises en o qui concerne l'émigration, et le Brési ne désire nullement en faire la deman de. C'est donc à tort que l'opinion pu blique en Italie s'est émue d'une nou velle aussi invraisemblable, d'autan plus que la révocation de ce décret n'ap porterait aucun avantage réel ni à l'ui ni à l'autre pays. Ce décret d'ailleur n'entrave pas, pour ainsi dire, l'émi gralion itaiieame au Brésil, comme 1 prouvent, les statistiques italiennes, e) les-mêmes. En effet, en 1903 sont parti polir le Brésil 10,515 Italiens, en 191 ce nombre s'élevait à 14,163, en 1911 22,821 et en 1912 à 31,502. il est vra que lors des crises du café l'émigra tion italienne au Brésil a subi une lt gère dépression, pour prendre ensuit un nouvel essor, et depuis lors elle s'es maintenue constamment en progrès. C'est l'exode croissant des Italien vers le Brésil qui a fait naître en It&li de nombreux 'préjugés contre cette R< publique sud-américaine; la presse itt 1 lienne, maintenant surtout, mène un ' campagne injuste, voire même gros 1 sière, contre le Brésil, pour la seule ra sç~i qu'elle semble voir dans, le phén. mène naturel de l'émigration vers c pays une sérieuse entrave- à l'o&uwe d i colonisation quo l'Italie essayait d entreprendre actuellement dans la Méditerranée.. C'est pourquoi tous les prétextes sont jugés propices pour mettre en œuvre une campagne déloyale à l'égard du Brésil, en vue d'éveiller la méfiance des paysans italiens qu'on préférerait détourner des fertiles contrées américaines pour les diriger vers les plaines sablonneuses de la Tripoli-taine.L'émigration des. Italiens au Brésil s'accomplit par la force naturelle des choses, en dépit mêtiîe dû la volonté du gouvernement italien, qui n'a rien épargné pour enrayer ce vaste mouvement inio.-toire. C'est ainsi qu'en Italie on n'a laissé échapper aucune occasion pour déconseiller aux émigrants de se rendre au Brésil, allant même jusqu'à mettre en circulation des nouvelles qui ne répondaient pas toujours à la vérité. Malgré cela, d'après les dernières statistiques,celles de 1912, l'émigration italienne au Brésil est toujours progressive. Comment donc expliquer la frappante prédilection die;- travailleurs italiens pour ce pays, dont on cherche cependant à dire tant de mal ? Ainsi donc, malgré la propagande do la presse italienne et les efforts des autorités en vue d'attirer vers la nouvelle colonie africaine les émigrants italiens, ceux-ci continuent à partir en masse pour l'Amérique du Sud. Cette indifférence marquée des travailleurs italiens pour la Libye a d'abord déçu ceux qui se laissaient naïvement bercer par l'espoir de voir dévier exclusivement vers la Tri-pohtaine le courant déjà établi, et les a ensuite indisposés envers le pays qui indirectement entravait l'œuvre colonisatrice entreprise par l'Italie au Continent noir. Cette préférence indiscutable trouve cependant son explication logique dans la grande loi de-l'offre et de la demande qui régit tous les Phénomènes d'ordre, économique. En. dépit de la crise de numéraire sévissant actuelle-men' en Amérique du Sud, qui aura certainement atteint l'économie rurale des pay-, sud-américains, le Brésil offre tout de même dés conditions do salaire plus avantageuses quo la Tripolitaine, où les colons italiens doivent subir la concurrence indigène, qui, par sa main d'œu-vre excessivement -réduite, rend sinon impossible, du moins difficile toute compétition italienne. Les paysans italiens savent parfaitement que les terres de leur colonie africaine sont épuisées par les exploitations séculaires de culture et par l'ardent soleil d'Afrique, et que le brûlant, « siroco >, y constitue un ennemi des plus redoutés de l'agriculture. Ils n'ignorent pas que leurs efforts seront plus largement compensés dans les saines et fertiles contrées vierges du Continent Nouveau, où ils trouvent une civilisation égale à la leur, et où ils ne sont pas exposés aux molestations intermittentes des musulmans fanatiques. Ce courant est aussi la conséquence d'une émigration précédente qui a fait naître au Brésil des centres prospères vers lesquels se dirigent tout naturellement tous ceux qui cherchent à s'expatrier, pour la simple raison que partout où les salaires sont, élevés les travailleurs sont logiquement attirés. Ce sont là des raisonnements trop éloquents pour être loyalement et sérieusement contestés. Les émigrants italiens remplissent au Brésil un rôle important comme facteur d'expansion économique. Certes, l'Italie pourrait poursuivre l'œuvue de colonisation africaine sans compromettre ses intérêts en Amérique du Sud. Mai? les enthousiastes do l'œuvre coloniale italienne ne pensent pas ainsi : inconsciemment, ils cherchent à nuire à la politique de peuplement du sol poursuivie par les pays de l'Amérique du Si"i. sans se soucier des intérêts que l'Italie possède au delà de l'Atlantique, e* qui l'ait vivre six puissantes compagnies de navigation. D'après l'exposé même du ministre des finances italien, rien que la prise de la Tripolitaine a coûté à l'Italie la somme considérable de 1,149,757,564 francs, à laquelle il y a lieu d'ajouter les dépenses annuellement nécessaires pour la pacificati -i des tribus rebelles de l'intérieur. La nouvelle colonie devra donc encore engloutir des capitaux fabuleux pour son outillage économique bien avant de pouvoir rapporter i des compensations appréciables à la , Métropole, tandis que les colonies ita-t liennes en Amérique, loin de constituer i une charge onéreuse pour l'Italie, con-s tribuent largement à sa prospérité gé-1 nérale en lui procurant chaque année - des sommes fantastiques en numéraire. - En effet, les sommes envoyées annuel- - lement en Italie par ses- nationaux à t l'étranger sont évaluées à un demi- - mHliard de francs; il est indéniable que i la plus grosse part de cette somme pro-5 vient de l'Amérique. Pour ces motifs, - il nous semble que le chauvinisme ita-3 lien et l'exaltation qui en résui'ê pour - la Tripolitaine compromettent sérieu-5 sement les intérêts bien plus impor-) tants que l'Italie aurait sans doute i avantage à sauvegarder en Amérique, i puisqu'il s'agit là d'une œuvre déjà .- créée, rapportant des fruits à la mère-;- patrie et favorisant son expansion com-e merciale et maritime. L'argent 'dépensé t. pour la Tripolitaine n'aurait-il pas trouvé une application bien plus pa-s triotique et compensatoire s'il avait été e consacré à la Calabre, la Pouille et la - Sardaigne, régions dont le doux climat et les fertiles terrains sont infiniment e supérieurs à ceux de la Lybie? Si ces i- régions de l'Italie méridionale, si - longtemps délaissées et aujourd'hui ■; : i- affreusement dépeuplées, avaient été e assainies et mises en valeur, leurs ha-e bitants ne les auraient paa abandon nées pour chercher fortune outri-mer, Le Brésil offrant à l'Italie des débou-, ché toujours plus vastes, celle-ci aurait. tort de céder volontairement sa place à une nation concurrents, Les mar-i chéi brésiliens étant âprement disputés, par les grandes nations industrielles da l'Europe, il est à craindre que l'odieuse campagne menée en Italie contre le Brésil ne unisse sinon par démolir partiels lement, du moins par ébranler prol'on-dément au profit des peuples rivaux,; l'œuvre grandiose d'expansion commerj ciale que les émigrants italiens ont su créer dans ce pays. Tandis qu'en Italie des députés et publicistes loi*, au Parlement et dans la presse des manifestations discourtoises à l'égard du Brésii, en France des personnalités do la responsabilité politique et de la valeur intellectuelle telles que MM. G. Clemenceau, P. Doumer, Anatole France, Paul Adam, Gérard, G. Dumas, etc., poufl n'e-i citer que quelques-uns, ont rendu publiquement hommage au Brésil. Plusieurs même ont vanté l'organisation da son service de colonisation. C'est d'ailleurs à la suite de cette constatation qu<s le ministre français J. Cruppi. a révoqué la circulaire de 1875 interdisant l'émigration au Brésil. Certes, ces nobles manifestations de la France à l'* gard du Brésil ont profondément ton* ché la nation brésilienne, et nous sonn me* persuadés que dans un avenir peu lointain elles se traduiront par une entente pratique visant les intérêts maté-ri-'s des deux pays, déjà si largement servis par plusieurs lignes directes d0 navigation. Il ne faut pas oublier que la Franc? exporte presque les mêmes produits que! l'Italie et que son industrie a un besoin croissant de matières premières ; or, M Brésil est un pays essentiellement agri< cole, vivant en ande partie des rentes que lui procurent l'exportation agricole! et l'importation des objets manufacturés étrangers. Les fabricats français 35 jouissent précisément d'une bonne réputation. Un accord intelligent avec la France, visant un échange commercial! plus intense, présenterait donc un danger réel pour le commerce de ritalie,quî 11'a du-reste rien fait pour sa sauvegarde, sa politique envers le Brésil étantj même souvent peu cordiale. Il'est certain que le Brésil sera com ti'aint à chercher par ses relations df-ploinat-iqùes à développer sa politique de valorisation économique. Dans les échanges entre le Brésil et l'Italie, ta ba.-lance commerciale est toute à l'avantage de celle-ci; le Brésil ne retire au-i cun profit de ces échanges, d'autant plus que ses produits sont fortement grevés en Italie. En cette époque d'expansion commet ciale, la politique poursuivis par lea nations modernes est basée sur une étroite réciprocité d'intérêts; par conséquent, dans les rapports internationaux: des peuples progressiste, c'est souvent loir sur toute autre considération d'or< -■BAEud ^;op inb onbimouo?a uoiisanb «j dre purement sentimental. C'est ainsi) que les ententes internationales qui n'ont pas un caractère exclusivement politique, pour ne pas dire militaire,-ont leur véritable raison d'être dans les! compensations matérielles. La diplomatie moderne est devenue essentiellement' : économi.-te et n'envisage surtout que la positivisme utilitaire. Nous ne sommes pas encore matérialistes à ce poin.t, et nous croyons fermement que les intérêts économiques des nations sont do beaucoup consolidés par les sympathies mutuelles des peuples qui se comprend nent et cherchent à s'entendre, au profit même de leurs besoins économiques. Or, gn dehors de l'émigration, quelles sont les compensations que l'Italie pour* rait nous offrir en échange des impor« tants débouchés que ses articles t-ron< vent au Brésil? A. BANDEIRA DE MELLO. FRANCE Motes du Jour (De notre correspondant.) Un système d'impôts qui permet —* avec des plus-values — de faire face &, un budget de cinq milliards 500 millions n'est pas, quoi qu'on en dise, un système tellement mauvais qu'il lallle 'a remplacer en entier par un procédé qui a pour conséquence inéluctable la déclaration des bénéfices, la communication des livres et l'examen des bilans par les employés du fisc. C'est ce que réclame M. Caillaux aiveo son projet qu'il est parvenu à faire adopter par la Chambre et que discute en CQ moment le Sénat- En face, des dépenses énormes qui in-combont à la nation par les lois sociales et les lois militaires, tout le monde sait que des sacrifices considérables doivent être consentis. Personne ne s'y refuse. On demande-seulement qu'on n'établisse pas une inquisition permanente de l'administration la plus tracassière. qui soit. Comme le rappelait hier un sénateur,, M. Touron, ce fut, il y a quinze ans,l'opinion de M. Caillaux lui-même qui, en tète de son rapport de 1899, écrivait : P&at-on renverser <!e fond en combla l'œuvre de la Révolution? Croit-on qu'un système dHlicil'ement applicable en Prusse et dans les autres pays de raco allemande, bien que succédant à des impôts barba, rcs, puisse 'être substitué à notre régime fiscal? Qui pensera que l'on peut exiger le nos cultivateurs des déclarations de leurs revenus!

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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