L'indépendance belge

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08 augustus 1917
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s.n. 1917, 08 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tb0xp6w51w/
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L INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) administration et kedag o. u PLACE DE LA B0UESE_ IVIERCREDS 8 AOUT 1917. ( 3 mois, 9 shillings. ] S. danb ste.. high holborn, w.c.l. (311-57 et . abonnements • | 6 mois, • 17 shillings. [conservation par le ProgkÊS. téléphoné : holborm 1773-4 teleph. j { J3s-7 5. En vente à Londres a 3 h. le mardi 7 août. I 1 an. 32 shillings. J LA SITUATION I Mardi, midi. [ La pluie sur le front des Flandres i [cessé, mais c'est le brouillard mainte liant qui, limitant le champ de vision d< l'artillerie et des aviateurs, met un freii feux opérations des Alliés. | l'ennemi en a profité, naturellement Ipcur renouveler ses contre-attaques e [sa connaissance parfaite du terrain lu [a été, dans ces circonstances, d'un [grande utilité. Attaquant d'abord de létaux côtés du canal cl'Ypres à Comines il réussit à atteindre Hollebeke, mais ei [fut immédiatement expulsé. Il laissa ui [certain nombre de prisonniers entre le mains de nos alliés qui, sur toutes le autres parties du secteur attaqué, r« poussa l'adversaire. Or il est à remarquer que le terrai: sur lequel opèrent les troupes britanni ques est pour ainsi dire totalement dé pourvu de travaux de défense, les tran chées ennemies ayant été nivelées et 1 mauvais temps n'ayant pas permis d'ei construire d'autres depuis l'avance Seuls les trous d'obus offrent un abr contre le feu de l'adversaire, mais i; pluie les a transformés en mares de boue D'autre part, l'infanterie britanniqu< est privée momentanément de l'appui d< l'artillerie qui, d'ordinaire, c'est-à-dirf par temps olair, prépare le terrain ei exécute un tir de barrage qui générale' ment a vite raisop de l'adversaire. Le communiqué allemand n'a toujours pas avoué la perte de terrain subie ai: cours de l'offensive franco-britannique, ce qui semble indiquer qu'il espère encore toujours le reprendre. Pour le moment, il se borne à parler de la "régioi: des cratères" qu'il connaît bien (et poui cause), mais il ignore complètement 1©< échecs successifs des troupes du prince Rupprecht. ' Le dernier bulletin de Berlin prétenc que 25 tanks britanniques gisent, détruits, devant les lignes allemandes, ce qui, probablement, n'est vrai qu'en partie, car 'il n'y aurait rien de surprenan) à ce qu'un certain nombre de ces masto dontes se soient simplement embourbés. Le temps sec les rappellera sans doute bientôt à la vie. En attendant, ces tanks immobilisés permettent à l'état-major allemand de soutenir le%ioral des masses populaires qui, en Allemagne, réclament la paix avec une insistance croissante ; à preuve les meetings pacifistes de Leipzig. ■ Aux dernières nouvelles le duel d'artillerie en Flandre a repris et les troupes du général sir D. Haig ont repoussé de nouvelles contre-attaques allemandes, tant à Hollebeke qu'à W-esthoek. Dans la région d'Arras, les troupes britanniques ont rétabli leur ligne qui avait été légèrement entamée jeudi soir. Au nord-ouest et à l'ouest de Lens les lommies ont quelque peu progressé. Les Français, eux, ont étendu encore leurs gains au delà du canal de l'Yser, à gauche des Anglais (région de Bixschoote) et depuis samedi le bombardement dans cette région se poursuit avec une grande intensité. "lant au nord de l'Aisne que sur les deux rives de la Meuse, les attaques allemandes ont continué mais elles ont, sem-ble-t-il, perdu en vigueur, ce qui est sans doute une conséquence de l'offensive des Alliés en Flandre. Au cours des dernières quarante-huit heures nos amis ont eu à repousser des attaques dans les secteurs de Cerny, Plateau des Casemates, Juvincourt, Vauxail-lon et Avocourt. Au cours de la journée de dimanche, les aviateurs britanniques ont abattu cinq appareils allemands et en ont obligé trois autres à descendre. Deu^ appareils ennemis ont été obligés de descendre en Hollande. Les pilotes ont été faits prisonniers. Des nouvelles de Rome annoncent que l'activité de nos alliés a recoiîimencé s-ui la presque totalité du front italien et or signale également des escamrouches sui le front macédonien. Sur le front oriental, la situation est toujours loin d'être satisfaisante. En Galicie, le saillant allemand s'esi élargi. L'ennemi a passé la rivière Zbrucz et a commencé l'envahissement di territoire russe, mais ses progrès se som sensiblement ralentis dans cette régioi pendant ces derniers jours. Au sud du Dniester, la tache austro allemande s'étend et déborde égalemen sur territoire russe, une partie de if Bessarabie étant envahie déjà. Sur 1( Pruth l'ennemi est signalé à une dizaine de kilomètres à l'est de Czernovitz. Noj alliés, dans ce secteur, ont fait un retoui offensif qui leur a permis de reprendre une série de hauteurs et de capture) quatre canons, mais l'arrivée de renfort; ennemis a obligé les Russes à abandon ner le terraïn qu'ils avaient rec-onquis Mais ils ont gardé les 520 prisonniers, dont 20 officiers, qu'ils avaient capturés. Dans les Carpathes, secteur de Kimpo-lung, la retraite de nos alliés continue également, avec le symptôme aggravant de nouvelles défections dans les rangs des armées révolutionnaires. Le général Kornilofi aura, on le voit, de l'ouvrage, car il s'agit pour lui d'arrêter l'ennemi tout en rétablissant l'ordre parmi ses. troupes. C'est à ces fins qu'il a exigé d'être responsable seulement devant sa conscience et devant k peuple, de 11e pas voir qui que ce soit intervenir dans ses attributions militaires et de voir appliquer à l'arrière des troupes les mêmes mesures prises sur le front. M. Kerensky a, de son côté, après avoir donné puis retiré sa démission, renforcé sa situation et tous les partis reconnaissent qu'il est actuellement le seul homme capable de sauver le pays du désastre. Confirmé dans ses fonctions, M. Kerensky a reconstitué son cabinet, a décidé l'arrestation de plusieurs conspirateurs influents et a décidé des poursuites contre le général Gourko, accusé d'avoir entretenu une correspondance avec l'ex-Tsar. L'assassinat du général Erdelli et démenti.En somme, à part la continuation de la retraite, qui permet à Hindenburg et au chancelier Michaelis d'échanger des télégrammes destinés à réchauffer l'enthousiasme des foules affamées, les nouvelles de Russie sont plutôt meilleures, car les affaires militaires et politiques de nos alliés sont dans de bonnes mainsa et 011 sait qu'un pays vaut ce que valent ses dirigeants. En fait de nouvelles politiques, il "y a lieu de signaler la ratification par k Président de la République chinoise de la décision du cabinet déclarant la guerre aux Puissances Centrales. Le gouvernement argentin pourrait bien en arriver là également, à la suite du peu d'empressement mis par le gou vernement allemand à liquider l'incident du vapeur "Toro," coulé par un sous-marin allemand. Pour le moment, le gouvernement de Buenos-Ayres a envoyé une note à Berlin, ayant le caractère d'un ultimatum. En attendant la réponse, qui mettra une semaine environ à irriver, le gouvernement discute la ques-:ion de savoir si les relations avec l'Alle-uagne seront interrompues au cas ou la réponse ne serait pas satisfaisante. Petit à petit, la guerre sous-marine ïntraînera tous les neutres dans le tourbillon, et l'Espagne, par l'attaque d'un aateau de pêche dans ses propres eaux rerritoriale, vient d'être provoquée à son tour d'une façon scandaleuse. LA ttlEBKE EUROPEENNE SUR LE FRONT 0BCI8SHTAL Les Belges et l'offensive. Le communiqué hebdomadaire belge dit : Du 23 juillet au 3 août, notre artillerie a opéré de nombreux tirs de destruction sur les batteries d'observation ennemies. Le jour du déelanebement de 'offensive de nos Alliés au sud de l'Yser, nous avons mis 15 batteries allemandes hors d'action. Le mauvais temps a fortement entravé notre travail de contre-batterie depuis le 1 août. L'artillerie ennemie a répondu avec intensité. Son feu a balayé nos communications, nos camps et nos batteries en action. A plusieurs reprises les Allemands ont employé des obus à gaz. Nos aviateurs ont, autant que l'a permis le temps, exécuté de nombreux vols pour régler notre tir. OPERATIONS NAVALES Une attaque allemande près de Biibao Un sous-marin allemand a attaqué à coups de canon une barque de pêche espagnole dans le voisinage de Biibao, Deux hommes de l'équipage ont été sérieusement blessés. D'après la Presse Association, le sous-marin se serait livré à cette attaque dans les eaux territoriales espagnoles. Les p.ertes en sous-marins Un télégramme de Berlin prétend que, contrairement aux rumeurs qui ont circulé, il est officiellement déclaré que, pendant la période du 1er février au lei août, Ja moyenne des sous-marins perdus ne dépasse guère trois par mois, alors qu'on en construit chaque mois plusieurs fois autant. Sous-marin relâché La commission internationale d'enquête appelée à se prononcer sur la légitimité de l'internement de deux sous-marins en Hollande, s'est prononcée pour le maintien de l'un et la levée de la mesure pour l'autre. Le gouvernement hollandais a donné l'ordre de laisser partir celui-ci, le "U-30," qui est arrivé à Ymuiden et va pouvoir faire bientôt de nouvelles victimes. OPERATIONS AERIENNES LA DEFENSE DE LONDRES Huit nuits d'exercices Des exercices de tir seront exécutés par les batteries de la défense aérienne de Londres, à partir de demain 8 août jusqu'au 16 août, le dimanche 12 août excepté. Ces exercices commenceront à 10 h. 30 du soir. Nos lecteurs sont donc prévenus et n'auront pas à s'émouvoir lorsqu'ils entendront le bruit du canon. Baid italien sur Pola Les aviateurs italiens ont effectué sur le port autrichien de Pola un raid important, qui a duré près de cinq heures, les escadrilles se succédant de demi-heure en demi-heure ; lorsque la dernière arriva, les canons autrichiens ne tirèrent plus, ayant épuisé sans doute leurs munitions. Des dommages considérables ont été causés. U QUATRIEME ANNEE DE GUERRE Un discours de M. Lloyd George Le troisième anniversaire de l'entrée de la Grande-Bretagne dans la guerre a été commémoré samedi en divers endroits du pays par des meetings publics et des discours qui ont affirmé solennellement la détermination de la Grande-Bretagne de continuer la guerre jusqu'à une conclusion victorieuse. M. Page, ambassadeur des Etats-Unis, a prononcé à Plymouth un grand discours affirmant la solidarité de son pays avec les Alliés ; l'armée, la * marine, l'aviation, le Irésor de l'Amérique sont à leur service pour la cause commune, la cause de la liberté. M. Lloyd George a pris la parole au meeting d'inauguration de la campagne que va commencer, le "Comité National àes Buts de Guerre." Le baron Sonnino, ministre des affaires étrangères d'Italie. Y assistait également, ainsi que M. Pas--Ilitch, premier ministre de Serbie. Si quelqu'un, a dit M. Lloyd George, Jésire savoir pourquoi nous sommes en guerre, que celui là se pose la question : ^ue serait-il arrivé S. l'Europe, que serait-il arrivé au monde,si nous n'étions sas entrés dans la lutte. L'Europe aurait été vaincue et su'bjuguée, livrée aux Dires éléments de la seule grande Puissance qui serait restée sur le continent. Ne soyons pas découragés si quel-jues malheureux épisode^ de ce grand •enflit sont, à notre désavantage; comprenons ce grand fait principal qui do-nine tout : nous avons mis en échec sette ambition de l'Allemagne. Certains disent alors : Mais, "uisque le )éril est passé, pourquoi ne pas faire la >aixî Le Kaiser parle actuellement un out autre langage qu'au début; il jarle modestement de défendre le sol illemand. Qui donc a jamais voulu en-'ahir le territoire allemand ? Est-ce la rrande-Bretagne avec sa méprisable pe tite armée? Est-ce la Russie, dont le réseau de chemins de fer n'était pas même suffisant pour la défensive? Etait-ce la France, manifestement non-préparée à protéger ses propres frontières'? Ou bien était-ce la Belgique qui voulait envahir l'Allemagne? A moins que ce ne fut l'armée serbe qui devait marcher sur Berlin? Non, le Kaiser sait très bien que rien de tout cela n'est vrai ; il sait que ce n'est pas pour celà qu'il a déclaré la guerre ; il sait que ce n'est pas pour celà qu'il la fait maintenant. Même maintenant, ni lui ni son chancelier ne disent qu'ils seraient satisfaits avec le territoire allemand. Tous deux parlant avec volubilité de la paix, mais tous deux hésitent, bégayent, quand ils arrivent au mot "restauration." Or, la première lettre qu'ils ont à apprendre clans l'alphabet de la paix, c'est "restauration." Alors nous causerons. Mais ce n'est pas tout. U est clair que ce qu'ils visent, ce n'est pas une paix réelle, c'est un arrêt qui leur permette de reprendre plus tard la réalisation de leur ambitions. Cette fois-ci, se disent-ils, nous n'avions pas tout prévu. "La prochaine fois," nous marcherons à coup sûr. Mais, dit M. Lloyd George, il ne faut pas qu'il y ait "une prochaine fois." Soyons la génération qui virilement, courageusement, résolûment, a éliminé pour toujours la guerre des tragédies de la vie humaine. Parlant ensuite de la crise de la Russie, dont il ne veut pas désespérer, le premier ministre en tire une leçon. U y a des gens, dit-il, qui voudraient introduire dans notre armée les méthodes qui ont été introduites dans l'armée russe et instituer des comités pour diriger la conduite de la guerre. La nation a son comité d'ouvriers et soldats : c'est l.i Chambre des Communes. La nation, dans son ensemble, fait la guerre ; la nation dans son ensemble fera la paix, et nous ne pouvons permettre à des organismes séparés de diriger la guerre ni de dicter la paix. Quant à notre situation : Je vois que les Allemands sont absolument satisfaits de la dernière bataille. Leur communiqué dit que tout ce que nous avons pu faire c'est de nous emparer d'une ligne de cratères ! Mais qui a produit ces cratères? Sont-ce leà Allemands? Cette phrase signifie que nous avons assez de canons et de munitions pour transformer leurs lignes, qu'ils ont mis trois ans à fortifier, en une série d'informes cratères. Nous, nous avons conquis tous nos objectifs. Voilà donc le vrai genre de bataille : tout le monde est content. Nous avons avancé de trois kilomètres: nous aimons avancer ; eux aiment re culer. Nous aimons- faire des prisonniers; eux aiment se rendre. Nous aimons détruire leurs tranchées; eux en sont enchantés. Que cebi continue donc à rnotre satisfaction mutuelle. Mais ne vous, laissez pas tromper par ces communiqués. Notre manière d'avancer, c'est la manière britannique, qui donne les moindres pertes de vies, en détruisant les tranchées allemandes avec leurs fils barbels et leurs nids à mitrailleuses. Celà prend du temps, mais c'est le moyen sûr ; et biem que les communiqués allemands se déclarent satisfaits, leurs prisonniers nous content une tout autre histoire. Pendant que notre armée se bat si vaillamment, que le pays à l'arrière soit patient, fort, et surtout uni. N'ajons qu'une pensée : la victoire. Si nous semons la méfiance, le mécontentement, la discorde dans le pays, nous pouvons avoir la défaite. Mais si nous semons la patience, la confiance et l'unité, nous recueillerons la victoire et ses fruits. 51. le baron Sonnino avait, avant M. Lloyd George, prononcé, en un anglais parfait, un discours réaffirmant la volonté de l'Italie de poursuivre énergi-quement la lutte aux côté^ de ses Alliés. Du roi Albert au roi George Voici la réponse du loi Albert.au télégramme du roi George : Je remercie Votre Majesté pour son télégramme cordial à la nation belge. Je n'ai jamais cessé d'avoir confiance dans l'aide donnée par le-peuple britannique. Nous sommes absolument persuadés de ce que les grands efforts faits pai les armées de Votre Majesté assureront la restauration complète de l'indépen-lance de la Belgique, et ce nouveau témoignage d'amitié de Votre Majesté -affermira une fois de plus notre foi ab solues-dans les destinées de notre pays et notre résolution de continuer la lutte jusqu'à notre libération complète. Conférence des Alliés à Londres Une importante conférence entre les Alliés a lieu à Londres ce jour. Le baron Sonnino est ici depuis quelques jours; M. Ribot et la délégation française sont arrivés hier. La conférence reprendra la discussion, commencée à Paris, des meilleurs moyens à employer pour terminer la guerre avec succès. la CONFERENCE DE STOCKHOLM En Grande Bretagne Une forte opposition se dessine parmi les travailleurs britanniques contre la conférence de Stockholm. Une réunion du British Labour Party aura lieu ven-deldi prochain, donc avant la réunion des socialistes alliés et avant la conférence internationale. On a dit qu'aller à Stockholm n'engageait à rien et que c'était une marque de sympathie envers la Russie révolutionnaire, qui insiste pour que cette réunion ait lieu. Le malheur c'erst que la Russie révolutionnaire veut imposer sa manière de voir et la délégation russe en Angleterre déclare nettement que "son but est d'organiser un congrès socialiste international en vue de mener la lutte pour la paix. Les organisateurs du congrès réunissent celui-ci avec la profonde conviction que pour amener la fin de la guerre mondiale, l'Internationale doit obtenir, de la part des partis socialistes et des organisations de travailleurs qu'ils renoncent à coopérer avec ceux de leurs gouvernements qui se refuseront à déclarer leurs buts de guerre ou qui ouvertement ou secrètement poursuivent des buts impérialistes ou refusent de renoncer à ceux-ci." Mais ces mêmes délégués qui veulent forcer les Alliés à aller à Stockholm sont opposés à bne conférence des socialistes inter-alliés et déclarent que si pareille .conférence a lieu, ils. n'y assisteront que pour obtenir des informations et tâcher de faire prévaloir leur point de vue. En France Le parti socialiste français a autorisé M. Thomas à continuel à faire partie du Gouvernement, ce qui prouve qu'au sein du parti même il y a un nombre croissant de membres hostiles à la conférence de Stockholm. La Chambre s'étant ajournée jusqu'au 18 septembre, le Gouvernement est maître de la décision au sujet des passeports. D'autre part, le parti sejcialiste français, à l'unanimité (à l'exception des kienthaliens), adopté le texte de la réponse au questionnaire de Stockholm. Le dexmment, qui est très long, maintient que la terrible responsabilité d'avoir rendu la guerre inévitable appartient aux gouvernements des Empires •Centraux; il montre comment l'Allemagne repoussa tous les efforts de la France et de la Grande-Bretagne pour prévenir le conflit et rejeta la médiation. Il réfute les allégations mensongères de l'Allemagne attribuant à la France le rôle d'agresseur et termine, après avoir fait allusion à la fausse déclaration relative aux bombes qui auraient été lancées sur Nuremberg, en déclarant contraire à la vérité l'assertion que ce serait la France qui aurait déclaré la guerre. La date de la conférence On annonce de Stockholm que la date de la conférence socialiste internationale a été fixée définitivement au 9 septembre. CHOSES DE RUSSIE — Une dépêche Reuter annonce que le socialiste autrichien, Otto Bauer, qui a été fait prisonnier par les Russes alors qu-'il combattait contre eux, a assisté à une séance du conseil des délégués des ouvriers et soldats. Une garde militaire l'amena jusqu'au local de la réunion et est restée au dehors pendant la séance. Les ministres socialistes, MM. ïseretelli et Skobeleff, étaient présents st ont salué Bauer.- Pendant ce temps Maxime Gorki, émule de Lenine,continue dans son jour- Suite à îa 4c pnée- 88ême année. No 185 I

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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