L'indépendance belge

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27 februari 1914
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s.n. 1914, 27 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g73707xn50/
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SJLO CN eSi.Q!QU£ ET A PARIS Cl 83' ANNÉE Vendredi 27 février 1914 administration et rédaction 1 'Ï"B rue des Sablea* Bruxellos BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bcurs* abonnements : édition quotidienne BESIOOE. Un an, 28 fr. S suis, il if. 3 sois, S fr. illlMOUflSIïr.'IM - 28 fr. ■> ,0(r. » 8lr. [TMHSm » 40 tr. » 22 If, ^ ÎZ fr. édition hebdomadaire llniernaiioasl* «t d'Outra-raeri » PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un an SK franc* ISis. moi». Xu iranci L'INDÉPENDANCE ÏEOÎS ËOTHOHS EAE ÙftCE. — SET piffEî BELGE Gù'SSBi.VXXlQiK 2£& ££ FfcQ5*i$ v-.-.r • 3P K» Vendredi 27 février 1914 Les annonces sont reçues s : â BRUXELLES : a us bureaux du joiT-iaX, A PARIS : i!, place de la Bourae. A LONDRES : chez itàl. John-F. Jones & G*3 B® J^, Saow Hiîlt £, C.; à l'Agence Havas, u° li2L ^ ' Cinïtpside E, C. ; et chez Neyroud <£ FiU, Haj Sï°f 14-18, Queen Victoria Street, et T. B, Browafy Ltd. n° IGy, Queea Victoria Street. H AMSTERDAM ; chez Is'ijgh & Vaa Ditmar, Rolin, 3» ÛL ROTTERDAM : même firme, Wynhnven, 113, ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et S3 SUISSE, aux Agences de la MaL*m RudoItMotea^ ® ITALIE : chez MM. Haasensteia & Vogler, à Milaûj Turin et Rome. SfctiEW.ÏOïlK. : T.E. BtosiM. Ltd, 7, East 4g** Stress » Édition du malin JLujourd'hm : Revue politique. LA QUliSTIuN DES ILES ET LA FRONTIERE D'ALBANIE. — Le prince de Wied quitta Berlin pour Saint-Pétersbourg. — Essad pacha à Vienne. Au Mexique. — Le sort des étranger?. — L'affaire Benton. — Disparition de l'Américain Bauch. — La vie du consul anglais en danger. En Angleterre. — Les suffragettes en apel-lent au Roi. En Espagne. — Grève générale à Valence. Lettre des Pays-Bas. Notes du Jour, par J.-B. En France. — L'impôt sur le revenu au Sénat. Le « Waldeck-Rousseau ». Le banquet pacifiste du 22 iévrier. En Belgique. — Encore la question. des langues. Les Lettres et les Arts, Chronique mondaine. inJcnnutions financières et industrielle». — Nouvelles diverses de nos correspondants. JDM—BWmMDBBITOWltrilWEMBWWWMMB Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de i'^près-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée i 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre n sont celles qui ojk paru d'abord dans notre troisième édition, oubliée le ma*:n. I BRUXELLES 20 février Revue Politique La politique de M. Wilson, présidant des Etats-Unis, qui a mené à une situation si dangereuse au .Mexique, a lait l'objet de vives critiques à la Chambre des députés américaine. Elle a été qualifiée par un député de « politique fatale de laisser-l'airé »• L'expression n'est pas trop lorte et il ne faut pas se dissimuler que cette politique peut comporter des inconvénients autrement, grav.es encore que ceux que l'oïi vil, se produire jusqu'ici. Ou bien les Etats-Unis n'ont, pas d'intentions mauvaises en ce qui concerne le Mexique, et alors on ne comprend pas que le cabinet de Washington ne facilite pas la tâche du gouvernement mexicain en le reconnaissant officiellement, ce qui permettrait d'en finir .avec la guerre civile au Mexique et ce qui sauvegarderait sérieusement les intérêts étrangers comme les intérêts mexicains, ou bien les Etats-Unis veulent intervenir au Mexique, et alors on ne comprend pas que le gouvernement. de Washington laisse traîner les choses, au risque de provoquer des complications internationales. On a dit que M. Wilson demeure irréductiblement hostile au président Huerta parce qu'il fut l'ami du président Madero et qu'il ne pardonne pas au président actuel l'assassinat du président, si tragiquement disparu. On ne lie pas la politique d'un grand pays à un sentiment personnel. Nous croyons plutôt que l'attitude des Etats-Unis s'explique par les grands intérêts américains au Mexi-quer mais que M. Wilson, conseillé par M. Bryan, veut attendre que le gouvernement du président Huerta s'effondre tout naturellement, parce que le parti démocrate américain serait hostile à à une aventure belliqueuse. Quoi qu'il en soit, la situation actuelle ne peut perdurer et l'assassinat de M. Benton démontre que le cabinet de Washington doit préciser sa politique dans un sens ou dans l'autre. Ou bien il doit permettre au gouvernement, du général Huerta d'en finir avec la guerre civile, et pour cela il suffira que les Etats-Unis reconnaissent'leigouverriernent mexicain et ferment leurs frontières aux envois d'armes, de munitions et d'argent aux rebelles; ou bien il doit assumer.la pleine responsabilité morale qui découle pour lui de la doctrine de Monroe et agir par des moyens purement américains pour assurer une protection efficace de la vie et des biens des étrangers au Mexique. Il n'y a pas de milieu et si le cabinet de Washington ne précise pas sa politique à l'égard du Mexique, c'est vers lui que se tourneront les puissances dont les nationaux sont victimes de la guerre civile. Tout porte à croire que les dirigeants américains s'effrayent devant les risques d'une intervention directe. Dès lors, il ne leur reste qu'à reconnaître le gouvernement du président, Huerta et, il lui faciliter les moyens de prendre définitivement, le dessus. La situation actuelle est pleine de 'dangers. En effet, les Américains peuvent agir au Mexique sans même déclarer la guerre : Washington n'a pas reconnu le gouvernement, du président Huerta et il n'a pas reconnu officiellement, la qualité de belligérants aux révolutionnaires. Pour les Etats-Unis, il n'existe donc pas de gouvernement mexicain, pas d'autorités mexicaines. Personne n'est officiellement responsable du meurtre de M- Benton. Mais il n'en va pas de même pour l'Angleterre, cai le gouvernement anglais a reconnu le gouvernement du président Huerta. Pai contre, il n'a pas reconnu la qualité de belligérants aux .révolutionnaires. Poui la Grande-Bretagne, il y a un gouvernement régulier à"Mexico et ce gouvernement régulier est responsable de toui attentat, commis contre les sujets an glais. Au £Oint de v.u.e anglais, le géné ral Villa est un simple bandit n'ayant pas le droit de faire juger, condamner et exécuter un sujet anglais et le gouvernement du président Huerta est responsable du meurtre accompli, sous peine d'avouer son impuissance à établir son autorité sur les territoires du Mexique. Or, 1® gouvernement du président, Huerta ne peut empêcher de tels attentats contre la vie et les biens des étrangers, parce que la non-reconnais-sance par les États-Unis et l'aide que les Américains fournissent aux constitu-tionnalistes le mettent dans l'impossibilité d'avoir raison des rebelles. Voilà comment se présente la question. C'est évidemment le gouvernement de Mexico qui sera tenu pour responsable par l'Angleterre du meurtre de M. Benton et qui devra, en lin de compte, donner les satisfactions et, accorder les réparations qu'exigera le cabinet de Londres, mais qui oserait contester que la responsabilité morale des Etats-Unis est, gravement engagée dans cettle lamentable affaire? M. Caillaux a subi hier au Sénat un échec dont le cabinet Doumergue pourrait se trouver sérieusement atteint. Ls Haute Assemblée discute actuellement le projet d'impôt sur le revenu voté pai la Chambre e4 il y a opposition formelle entre le gouvernement et la c.ommissior du Sénat. Le premier veut que l'on s'en-gage définitivement dans la voie devan' mener à l'impôt sur le revenu; la corn mission, d'autre part-, sans repousseï formellement, l'impôt sur le revenu, en tend que la réforme fiscale ne se. réalise que par prudentes étapes. Aussi, le gou vernement et ses partisans, ont-ils vouli forcer la main au Sénat en inscrivan dès maintenant le principe de lïmpô sur le revenu dans la loi de telle sortr qu'il serait, impossible de revenir ensuit* sur ce principe que la commission sé natoriale. veut, réserver. Cet effort s'es précisé sous la forme d'un amendemen de M. Perchot disant que, « en rernpla cernent- des contributions directes, il es établi des impôts réels sur les revenu: de toutes catégories et un impôt coin plémentaire sur l'ensemble du reveni de chaque, chef de famille ». L'auteur d: l'amendement a expliqué lui-même qut voter contre son texte, c'était voter con tre l'impôt, sur le revenu. Aussi.M. Dou mergue, président du conseil, est-il in tervenu pour demander au Sénat d< voter l'amendement Perchot, qui ne pré jugeait ni des méthodes ni des procédé: à adopter pour établir l'impôt sur le r.e venu, mais qui marquait dès mainte nant les intentions du Sénat en ce qu concerne son accord avec la Chambn sur la réforme fiscale à réaliser. C'était là poser la question de îaçoi dangereuse. Aussi M. Ribot c-omprit-i tout le parti qu'il y avait à tirer de 1; situation contre le cabinet. Il démontr; qu'une fois l'amendement Perchot adop té, le Sénat siérait lié et devrait voter 1: loi, ce que M. Ribot considère comm impossible avant les élections. Au vote la première partie de l'amendemen Perchot, c'est-à-dire la phrase : « ei remplacement, des contributions direc tes, il est établi des impôts réels sur le revenus de toutes catégories », fut re poussée par 140 voix contre 134. Il en résulte qu'il y a opposition for melle entre le Sénat et la Chambre su le principe même de l'impôt sur le re venu et que cette opposition s'est tra duite par un vote nettement défavorabl à la politique que poursuit M. Caillaux La QtFSÎI@g? éû'è lias et la frontière d'ÂSbanii Départ du souverain albanais Berlin, mercredi, 25 février. Le prince de Wied est parli ce soir 11 h. C pour Saint-Pétersbourg. (a) Essad pacha à Vienne Vienne, mercredi, 25 février. La délégation albanaise, à la tête de !c quelle se trouve Essad pacha, est arrive co soir à Vienne. (a) Vienne, jeudi, 26 février. Le comte Berehtold a reçu, ce matin, E sael pacha, ainsi que la délégation alb: naise. . (h) Nouvelles de l'Étranger ALLEMAGNE Autour des incidents de Saveme Berlin, jeudi, 26 février. La commission du Reichstag chargi d'examiner les projets de loi déposés à suite des débats sur les incidents de S verne a tenu une deuxième séance. Le commissaire du gouvernement a d olaré qu'il ne lui était pas encore possib de donner communication des documen promis à la séance précédente sur l'uni cation des prescriptions actuelles en ce q concerne l'emploi de la force armée. Tous les projets de loi, les motions les pétitions des Alsaciens, des socialist et des radicaux ont été ensuite repouss par la majorité conservatrice, centriste libérale. Les travaux de la commission sont te minés. (b) Officier tué en duel Metz, jeudi, 20 février Un duel a eu lieu ce matin dans le bc d'Orly, entre les lieutenants de L3 Valel Saint-Georges et. Ilaage, tous deux du ! régiment d'infanterie. Ce dernier a été ti La cause de la rencontre était une inju grave, .[a] Ouvriers allemands et italiens Metz, jeudi, 2G février. Dans une rixe qui a éclaté entre ouvriers allemands et- italiens, à Grand Moyeuvre. un ouvrier allemand a été tué et un autre grièvement blessé; (a) ANGLETERRE Les suffragettes s'adressent au Roi Londres, mercredi, 25 février. M"* Pankhursi adresse au Roi une longue lettre exposant les revendications féministes et lui demandant d'accorder une audience à une délégation - de- suffragettes désireuse de faire .valoir auprès id© lui le droit des femmes au vote législatif, le biet qui résulterait pour le pays de l'maoriptioi des femmes sur les listes électorales et- dé sireuse également de protester contre les tortures infligées aux suffragettes par les ministres de la Couronne qui refusent ob stinément. d'écouter les doléances féministes.. [a). CHAMBRE DES COMMUNES Répondant à une question, M. Hai'Jcfur! déclare qu'il n'a reçu aucun rapport général de l'année dernière au sujet des conditions de travail dans les NouiveUes-Hibvi-, des, mais que la question fait l'objet de , toute son attention. M Asquith annonce que le comité de défense impérial a complété le nouvel esa-men de la question d'invasion. Le rapport ; dont les grandes lignes ont déjii été fixées, . doit être complété prochainement. Le colonel Seelv, ministre de la guerre. . propose un rappel de crédit supplémentaire , de 190,000 livres sterlings. Il explique qu'i . s'agit de maintenir, les troupes hindoues ei: l Chine jusqu'au mois d'avril, époque à la , quelle il espère pouvoir les retirer. Il s'agi ; aussi ete développer le service aéronaUti : enie. • Le colonel Seely déclare qu'en ce qui con • cerne les hydravions, l'Angleterre dépass* , toutes les antres nations. 'Elle possède au i jourd'hui 113 aéroiplanes nouveaux aprè: ■ avoir réformé 52 des anciens modèles. Le: l aviateurs militaires ont parcouru 100,00< ; milles. Il n'y a eu qu'un seul accident.. 1 ■ faut, maintenant, que l'armée possèdeïôO aé i ropktnes. La durée d'emploi des aéroplane, s est aujourd'hui de deux ans. L'industri< britannique peut maintenant faire face : tous les besoins de l'armée en matière aé ronautique. Elle est, aussi en mesure di fournir les moteurs. La .vitesse moyenn des aéroplanes anglais est de 6G milles : l'heure. Toute armée moderne non muni d'aéroplanes est vaincue d'avance. L'armé britannique, numériquement plus faible doit avoir plus d'aéroplanes que 'celles de. autres nations. Répondant à une question, M. ACland di que le consul anglais à Galveston a reç i l'ordre de se rendre à El-Paso. Le gouver 1 nament anglais désire le voir participer l toute enquéle. qui sera ouverte, mais 1 i ne peut pas l'envoyer dans la zone dange - reuse 1 avant d'avoir l'assurance qu'il n i court aucun danger. * * * Les crédits supplémentaires demandé t car la. marine s'élèvent à 2,500,000 1. st, t dont- 589,000 pour les machines, j66S,00 - pour les blindages, 270,000 pour les mun: 3 tions et 773,000 pour le combustible. (e ARGENTINE Démenti Paris, mercredi, 25 février. La légation de la République Argentine [ Paris communique la dépêche suivant J epi'elle vient de recevoir de son gouvei™ ■ ment : ' « Le - gouvernement n'a jamais envisaj et. ne prendra en considération aucune o fre d'une puissance quelconque tendant la oession d'une unité de la flotte nati ; nale. » La. légation fait remarquer qu'une pi reille assurance a été donnée à plusieui reprises par le gouvernement de la Rép , blique. Elle ajoute que la dépêche répor ' à une proposition directe d'une puissam européenne. (a) BULGARIE Le nouveau pont sur le Danube Sofia, jeudi, 26 février. e Les commissaires bulgares chargés d' tudier l'emplacement du nouveau pont si le Danube partiront vers le milieu de ma: >• pour se rencontrer avec les délégués ro l" mains. (a) BRÉSIL Rébellion dans l'Etat de Ceara Rio-de-Janeiro, mercredi, 25 février. Les troubles continuent dans l'intériei _ de l'Etat de Ceara. Suivant les journau un combat a eu lieu dans la ville de N: guel Calmon. Les troupes régulières, q ont eu quinze tués, ont mis en fuite les r belles. Ceux-ci ont abandonné cent mort (a) il ESPAGNE u Grève générale à Valence Valence, mercredi, 25 février, é- Ixi grève générale a été déciarée ce m le tin à la suite de l'établissement de no ts veaux impûts municipaux. Tous les ét li- blissements et plusieurs marchés ont é ni fermés. Des groupes ont. parcouru 1 r-ues du centre en criant : « A b et la municipalité 1 » Us se sont réunis . ïS fcu>e de l'hôtel de ville pour attendre le pa -3 sage du maire. Celui-ci. est arrivé biemt et et est descendu de voiture. Dès qu'il vit I groupes, il poursuivit son chemin vers l'h r* tel de ville à pied suivi par les manifestai) que la gendarmerie a dispersés aussiti Divers groupes ont jeté des pierres sur 1 tramways et les ont renversés. Ils ont i as terro-mpu la circulation en établissant d ■te barrages. La police et la gendarmerie o 19' dû charger fréquemment Plusieurs perse :é. nés ont été blessées légèrement, ra Quelques arrestations ont été opérées.! groupe de 200 jeunes gens a parcouru UU Uldtlll centra de la ville, la nuit lombée, brisant les lampes à arc des réverbères. La gendarmerie a chargé. Il y a eu a b!essés.D;;ix pétardont. éclaté î^ues Barcas et Saint-Yi-cente. li y a eu une panique. Deux personnes ont été blessées. Les dégâts sont insignifiants. Le bruit, court que les fontaines publiques seront incessamment aveuglées par les manifestants. ;n) Valence, jeudi ,26 février. Le.i "évistes ont lancé des pierres, brisé des vitres et tiré deux coups de feu. Ils ont ainsi obligé la garde civile à. charger. Celle-ci a tiré en l'air et a procédé à, dis aiTesta-tious., (a) ETATS-UNIS Une république nègre Washington, mercredi, 25 février. A la demande de l'Angleterre, le département de la justice vient d'ouvrir une enquête sur un projet conçu, dit-on, par un nègre d'Oklahoiha, nommé Sam, de se constituer un royaume nègre africain sur la Côte d'Or. Le vapeur « Libéria» a été amarré pendant un mois à la jetée de Brooklyn, avec à bord 250 émigrants nègres auxquels Sam aurait-, dit-on, vendu des actions d'une compagnie de colonisation en Afrique. Lo gouvernement ne se croit pas le droit dïn-tervenir pour empêcher l'émigration des nègres. (a) ITALIE L'exhumation de la dépouille de Léopold de Toscane Rome, jeudi, 26 février. A l'église des Saints-Apôtres, en présence du majordome de l'archiduc. François-Ferdinand et du représentant de l'ambassade autrichienne, a eu lieu l'exhumation de la dépouille mortelle du grand-duc de Toscane, Léopold II, décédé à Rome en 1S70. Les restes du grand-duc partiront demain matin pour Vienne, où l'inhumation définitive aura lieu dans les tombeaux impériaux. (a) La conférence de phytopathologie Rome, jeudi, 26 février. La conférence internationale de phyto-' .pathologie a commencé aujourd'hui ses 1 travaux sous la présidence de M. Develle. Le .rapporteur général de la conférence, 5 M. Dop, a fait un exposé des questions qui fomje-ron-t l'objet et ls programme des 1 travaux.' Après discussion e*n a décidé de rédiger ■ à la clôture des. travaux un acte final qui ' sec» V.;. •. ' -i ?d T'=ferendum » et que l-ea * gouvernements pourront transformer en ? convention internationale* 8 Deux commissions ont été constituées, ; l'une pour les questions d'ordre d-iploma-3 tique, administratif et économique,- l'autre ■pour les questions techniques. Ces com-^ missions se réuniront demain. ib) ; JAPON 1 Le scandale de la marine Tokiot mercredi, 25 février. > La. presse réclame énergiqueoœnt la démission du ministre d© l'intérieur en raison des brutalités policières commises an 3 cours des récentes manifestations. D'autre , part, on attribue au ministre de la marine [j l'intention d'accepter tout© la responsabi-- lité dif scandale^ causé par la révélation ) des actes de ceirtains officiers et de certains fonctionnaires. Le gouvernement se trouve ainsi dans une situation fort embarrassante. (a) a MEXIQUE -, La vie du consul anglais en danger Londres, jeudi, 26 février. Le correspondant du « Daily Telegraph» é ù, Washington déclare que la vie de Ai. '- Peroeva.1 court un, grave danger si, se con-a formant aux instructions qui lui ont été >-. données, le consul anglais franchit la frontière et pénètre en territoire mexicain. La i- situation, déclare le correspondant, est ex-'S traordinaire et presque incroyable à .luarès t- et dans la voisinage de cette ville où coin-d mande le général Villa. Le fait est connu :ê dans les cercles officiels, mais, pour des raisons politiques, on n'en fait pas part au public et le nombre des Américains disparus mystérieusement au cours de ces uer-nières semaines est tel que personne ne se sent en sécurité. Toutes les fois que dés re-î- présentations sont faites au général Villa, ir il prétend ne rien savoir ou traite l'affaire 'S légèrement. (a) A la Chambre américaine Washington, mercredi, 25 février. A la Chambre des représentants, M. Ai-noy a déposé un ordre du jour demandant au président Wilson de fournir des rensei-ir gnemeints sur la. situation des Américains t, et autres nationaux au Mexique et de dire X- quelles sont les mesures que le gouverne-ji ment compte prendre dans le but d'assurer e- la sécurité des nationaux. s. L'ordre du jour a été renvoyé à la cejm-mission du Sénat des affaires étrangères. M. Ainoy déclare que lu politique du président Wilson (veiller et attendre) devient une politique fatale de laisser-faire.Cette politique du gouvememejit a eu pour résultat i- toutes espèces de crimes de la part des té-J- déraux ©t constitutionnaliistes. M. Ainoy demande la publication des té rapports des consuls américains. (a) 33 is Les marins américains îii Washington, mercredi, 25 février, s- Le contingent de S00 hommes d'infante- ôt rie de marine dont, est pourvue la flotte es des Etats-Unis dans les ©aux du Mexique ô- va être augmenté de 300 hommes. (a) ts ,t. Le sort de M. Bauch es Washington, mercredi, 25 février, n- Le « Daily Mail » écrit' que, selon des es nouvelles reçues d'officiers de l'armée amé nt ricaine à El Paso, les déclarations du gé n- néral Villa, selon lesquelles l'Américair Ba-ucli, qui a disparu, a été relâché il y s ;n quelques jours, est inexacte. M Bauch au- le rait été exécuté .vendredi dernier. £a| Sur la tombe de Beau» Washington, mercredi, 25 février. Les dispositions sont prises pour que le . consul anglais de Galveston, accompagné d'un parent de M. Benton et d'un médecin de l'année des Etats-Unis, se rende demain à El Paso, puis se mette en route pour aller sur la tombe de Benton afin d'examiner le cadavre. Entretemps on continuera les efforts pour obtenir que le cadavre soit remis aux Américains. En tout cas, il s'agit de procéder tout d'abord à l'examen du cadavre, car on craint qu'il n© se déoomipose rapidement sous l'influence du climat du Mexique. On fera, cet examen malgré les restrictions qu'impose le général Villa, lequel ne permettra l'opération qu'à ininuit ©t exige que l'inhumation soit faite aussitôt après. (a) L'assassinat de M. Vergara Londres, jeudi, .":0 février. Une dépêche de Loredo annonce que le colonel Alvarede, commandant la garnison de Nuevo-Ix>redo, a assuré le consul amé. rioain que les assassins de M. Vergara, sujet américain qui a été pendu il y a plusieurs jours, seraient punis. (a.) Le sort des étrangers Londres, jeudi, 26 février. Une dépêche d'El Paso dit que M. Mi-chaelis, de ïsew-York, qui a. été mis en li berté hier de la prison de Juàres, raconte que l'Allemand, sujet américain, M. Dauicl et plusieurs Américains sont emprisonnés dans cette prison. 11 dit que pendant les onze jours qu'il a passés dans la prison, i a vu par un judas neuf exécutions, don1 l'une ét-ai, celle d'un nommé Grey« (a) Lettre des Pays-Bas — - # (De notre coTresportdant.) 0 L organisation de la gendarmerie alba naise. — Le futur roi d'Albanie et la fa mille royale néerlandaise. LA HAYE, 20 lévrier. Le futur roi d'Albanie est, comme oi sait, le second fils de feue la princëssi Marie, fille du prince Frédéric des Pays Bas, frère du grand-père de notre rein Wilhelmine. H est donc lié direotemen à notre lamiUe- royale. Quant à l'organisation de la gendai merie albanaise par des officiers hol landais, voici quelle a été la marche de, négociations qui ont eu lieu à ce sujet En réponse à. la question posée pa un membre de la commission des allai res étrangères, le 30 octobre 1913, oi avait-demandé s'il était vrai que le Puissances, avaient demandé au Gou vernement d'envoyer des officiers néei landais en-Albanie pour y organiser 1 gendarmerie, le ministre, M. London répondit que, chargés à cet effet pa leurs gouvernements, les ministres d'.A lemagne, d'Autriche-Hongrie, de 1 France, de Grande-Bretagne, d'Italie e de Russie avaient, effectivement, fait- a mois d'août des démarches simultanée auprès du gouvernement néerlandai pour qu'il désignât des officiers qv auraient pour tâche la création et 1 commandement de la gendarmerie e Albanie. Entretemps avait éclaté la crise m nisférielle par suite des élections d mois de juin. Le ministre des affaire étrangères d'alors, M. de Marees va Swinderen, avait quitté le pouvoir ave ses collègues et la gérance temporaii du département fut confiée au chef d nouveau cabinet, M. Cort, van der Lii den. En réponse à leur demande, iV van der Linden fit connaître aux mini: 1res étrangers susdits qu'en princ-ip le gouvernement était prêt à satisfaii à la demanda si flatteuse pour la Née: lande, mais qu'on voulait bien conna tre d'avance quelques particularités si la_ position judiciaire et les condition pécuniaires à reconnaître aux officier. Après l'arrivée au pouvoir du ministi actuel, M. London, il fut décidé de ri cueillir les données sur la position n servée aux officiers éventuellement désigner, et de charger entretemps u officier supérieur néerlandais de s rendre compte .sur les lieux mêmes c quelle manière une gendarmerie en A banie serait à organiser. Cette tâche fut confiée au colom (maintenant général-major) de Vee commandant du 3* régiment d'artiller. de campagne, auquel fut adjoint le m: jor Thomson (qui avait suivi toute : guerre balkanique) du 12e régiment d'il fanterie. Ces deux officiers devaiei entretenir des relations avec la commi sion internationale de contrôle en Alb: nie, composée de représentants des si Puissances susnommées, ainsi qu'ave le gouvernement provisoire, mais i restaient sous les ordres du ministre c la guerre. Aux bureaux de la seconde Chambi on n'était pas très rassuré sur l'act-ic de nos officiers en Albanie eu égard la possibilité do difficultés avec la p-pulation midiométane, qui pourraiei avoir une répercussion dangereuse dai nos possessions aux Indes orientale Mais de l'avis du ministre il n'y ava pas. lieu de s'en inquiéter. Cependant aux discussions publiqui du budget il y avait des députés moii optimistes que M. London. Ainsi l député catholique, M. van den Bere ■ van Heemstede, aurait préféré que i Néerlande ne Sie fut pas introduite dai le guêpier albanais et il fut appuyé p; un député libéral, M. Fock. do l'av duquel il aurait mieux valu suiv. l'exemple d'un autre gouvernement, qui déclina l'offre des six puissances. Ce fut également l'avis de l'ancien minis« tre des affaires étrangères, M. de Beau-fort,.Mais l'opinion de ces trois députés ne put ébranler l'opinion du ministre qui estime que s'il était question d'un guêpier on avait très bien, l'ait ele confier à des officiers hollandais d'arrangée cette affaire. Bien que jamais aucune communication oilioieile n'a été faite sur le rapport ele MM. de, Veer et Thomson relatif a la mission qui leur fut confiée, tout indiquait que le gouvernement avait décidé de satisfaire à la demande des puissances. Aussi, vers la fin de décembre, les chefs des différents corps de l'armée lurent invités par le ministre de la Guerre de lui faire parvenir une liste* d'officiers supérieurs et subalternes,, capables et disposés de l'aire partie du corps de gendarmerie albanais et uni mois plus tard, le 26 janvier, le ininis-» tre des affaires étrangères, répondant à) une c[uestion écrite du député M. Mar-^ chant, confirmait l'acceptation par le gouvernement néerlandais de l'invita. lion des puissances, en annonçant qu$ sur la. demande ele la. commission iri. ternationale de contrôle à Yalona, coo-firméo par les représentants diplomatiques à la Haye des six puissances, Je* gouvernement avait autorisé le. général^ major de Vecr de prendre le commaiis) demenl- provisoire de la gendarmerie albanaise, en ce qui concerne, la partiei dâ ] Albanie méridionale à. évacuer par, la garnison grecque. Et voilà que, la 22 février, la Grèce a communiqué aux; puissances qu'elle fera évacuer par sei troupes les territoires reconnus i l'Albanie et qu'elle, transmettra ces terrii" toires aux officiers néerlandais. Tout récemment le ministre des affaires étrangères a pu annoncer au Sénat, que non seulement les rapports dt^ MM. de Veer et Thomson, mais aussi: les informations parvenues par voia officielle, confirmaient le tact et l'éner. gie aveu lesquels les officiers néerlan^' dais remplissent leur tâche si délicate, i _ Quant aux conséquences de leur mis* s sion, toutes les mesures possibles onS - été prises pour que la Néerlande n'aiÇ i rien à redouler ds la décision prise suii l la- demandé eies {.uissairces protectrices de l'Albanie. . _ Ainsi les officiers qui se trouvent dé-< _ jà en Albanie, et ceux qui y, arriveront 5 bientôt, sont dégagés de tout engages . ment auprès de l'armée néerlandaise; iil p leur est permis d'entrer en service albanais, mais ils peuvent reprendre le-uiî j service dans l'armée néerlandaise s'-ils( reviennent après une époque de trois) ans. Quant à la question juridique et fy j nancière des officiers intéressés, les o£j liciers néerlandais ne peuvent être p duits devant les tribunaux albanais^ mais restent soumis aux lois néerlan-^ daises sur la eliscipline militaire et sufl t la jurisprudence militaire. Des peines ' ne peuvent être appliquées éventuelle^ g ment aux officiers que par le commani 3 dant de la gendarmerie, le général-ma* i jor ele Veer, qui aura aussi à .décidei! „ sur leur renvoi en Néerlande. 1 Les traitements sont de 30,000, 1S.00Q et 10,000 francs pour les officiers supé. rieurs, ' les capitaines et lieutenants. En cas de décès en service albanais (soit par maladie, soit dans l'exercice deg ® leurs fonctions militaires), il sera payé., éventuellement aux proches parents du. ® défunt, ou aux officiers invalides eux, ® mêmes ; 100.000 francs pour les officierai supérieurs, 70,000 francs pour les capi-i" taines.et 50,000 francs pour les lieu te-, ;• nants, le tout en dehors de leur pensioiî régulière en Hollande» e Du reste les officiers ont leur voyage! f d'aller et retour payé et reçoivent, à ti-." tre de dédommagement pour leur pre-i mier équipement-, une somme de 2,000 r francs. ,s Essad pacha:- aussi bien que 1e prince> '• de Wied se sont exprimés dans les ter* ® mes les plus flatteurs et les plus encou-:* rageants sur nos officiers, et surtout sur l" leur conduite ferme et pleine de tact Jr dans leurs rapports avec la population albanaise, qui montre de plus en plus ® sa confiance dans les officiers néerlan-dais qui, pour autant qu'ils sont- déjà là-bas, se sont déjà initiés aux mœurs et coutumes du pays. La Néerlande pourra J donc se glorifier d'avoir contribué ■> pour une large part dans la solu-e tion de la question si épineuse de la l" pacification de l'Albanie si intimement a liée à la paix balkanique. FRANCE X --n., Notes du Jour (De noire correspondant.) •e n à Déjà on case quelques-uns des dépu- > tés amis du ministère et qui n» se re- it présentent pas. C'est ce. que les mal- is intentionnés appellent « la liquidation s. en solde des laissés pour compte du it Suffrage Univiersel ». On a commencé par nommer un parlementaire désabusé ?s préfet d'Alger. Ce n'est bien entendu is que le commencement et nous aurons? n quelques percepteurs, quelques magis- h trais et autres sinécuristes de choix. Au la point de vue généra), c'est fâcheux. Il is faudrait qu'un parlementaire, député ou ir sénateur, qui n'est pas réélu puisse, is prouver qu'il est capable d'autre chose 'e que- .de vivre g.ur le bjudget de l'Etat;

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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