L'indépendance belge

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s.n. 1917, 18 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0k26970p86/
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L'INDEPENDANCE BELGE ROYAUiViE-UNl : ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: 5. BANE STR., HIGII UOLBORN, W.C.l. U' PLACE DE ^A BOURSE. TELEPHONE: HOLtSORN 17Ï3-4 TELEPH.: { ?3g~75 LUNDI 18 JUSN 1917. En vente à Londres à 3 h. le samedi 16 juin. f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 ABONNEMENTS:] (j MOIS, 17 SHILLINGS. [CONSERVATION PAR LE PKOGUÈS. ( 1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Samedi, midi. L'effritement des lignes allemandes au sud d'Ypres continue. L'ennemi a dû évacuer une nouvelle portion de tranchées au sud et à l'est de Messines, et nos Alliés, tout en faisant 150 prisonniers, ont capturé un gros howitzer et sept mitrailleuses. La langue de terre qui se trouvait entre la Lys et la Warnave, et que les Allemands tenaient encore, leur a été enlevée dans la journée d'hier. Nos Alliés ont avancé leurs lignes, depuis les derniers huit jours, d'un demi à un kilomètre sur un front de près de iouze kilomètres. Parlant de l'avance britannique, le communiqué de Berlin dit que "l'en- i uenii, après un bombardement prolongé, a attaqué en force et a refoulé les déta- i chements avancés qui formaient rideau devant le gros des forces allemandes, tant < entre Hollebeke et la région de la- Douve * qu'au sud-ouest de Warneton." La pression britannique se poursuit < sur tout ce front, et le dernier commu- 1 nique de nos Alliés dit que le duel d'ar- ] tillerie en^ré Ypres et Armentières con- i tkiue avec une grande violence, et que < des prisonniers ont été faits à la suite de : raids sur la Lys et dans la région de ; Loos. 1 Berlin annonce qu'au cours d'un raid 1 clans les lignes belges un poste de vingt- : cinq hommes a été "détruit" sur l'Yser. Oïl voit que nos ennemis commencent 1 à faire état de succès locaux et que le moindre avantage est exploité. 1 Nous apprenons, d'autre part, que les < Allemands, en ces derniers temps, ont -attaqué les Belges à plusieurs reprises * à coups de gaz. Bref, il y a beaucoup de '< "mouvement," et nos soldats suivent < avec le plus grand intérêt le développement -des attaques britanniques au sud < d'Ypres, où le canon ne cesse de gronder. < Nos Alliés, tout en progressant dans la vallée de la Lys, ne négligent nulle- ] ment le front de l'Artois. Au nord-ouest s de Bullecourt, la brèche faite dans la i ligne de Hindenburg a été élargie et les ' Allemands ont éprouvé des partes sé- 1 rieuses au cours d'un engagement que 1 Berlin s'efforce de représenter comme constituant un échec pour l'assaillant, < qui n'en a pas moins progressé et qui a 1 fait 43 prisoniers. ^ Sur le Chemin des Dames, et particulièrement dans la région de Craonne et f de Hurtebise, le duel d'artillerie se -poursuit avèc une grande vigueur, mais ' les attaques allemandes se sont arrêtées. ■ L'état d'épuisement dans lequel doi- 1 vent se trouver nos ennemis s'explique '• si l'on considère que pour le seul mois de mai les Allemands avouent 116,137 offi- ■ ciers et soldats tués, blessés et man- ' quants. Le grand total des pertes aile- 1 mandtw avouées par nos adversaires atteint de ce fait 4,435,916 officiers et ' soldats, dont 1,081,420 de tués, y corn- l pris 32,470 officiers; 2,734,0.51 blessés c dont 62,577 officiers; et 620,345 dispa- C rus, dont 10,464 officiers! Or, cette liste n'est certainement pas ' complète ! En présence de ces chiffres, on f saisît raieu^ l'importance de l'interven- i tion des Etats-Unis, dont l'appoint en I hommes et en argent jouera nécessaire- < ment un rôle décisif dans l'issue finale i du oonflit. Le grand emprunt de guerre qu'on c voulait*représenter comme un échec il y 1 a quelques jours, est non seulement sous- 1 crit, mais les souscriptions dépasseront J do trois à cinq milliards de francs le è chiffre escompté. Le nombre des souscripteurs dépassera deux millions, ce qui est sans précédent dans l'histoire financière des Etats-Unis. Les deux épreuves auxquelles le peuple américain a été soumis ont donné des résultats dignes de la grande République, qui s'est jointe à nous dans la lutte de la démocratie contre l'autocratie. La première, l'épreuve du sang, a fourni plus de dix millions d'hommes prêts à «e battre pour le droit-contre la force; la seconde, l'épreuve de l'or, a donné plus de quarante milliards de francs, dont -line grande partie est destinée aux Alliés ! Les Américains, on le sait, font les choses grandement, et ils tiennent à prouver au monde que leur réputation n'est pas surfaite. En attendant que les armées américaines soient prêtes, nos nouveaux Alliés s'efforcent de nous prêter une aide immédiate aussi efficace que possible, et c'est en vue de cela que la Conseil de la Défense Nationale à Washington s'est prononcé en faveur de la construction immédiate de 100,000 aéroplanes, de façon à assurer une flotte aérienne permanente de 27,000 appareils ! La mise en pratique de ce projet grandiose signifierait la maîtrise absolue des airs pour les Alliés et mettrait fin, entre autre, aux raids allemands sur les villes ouvertes. La réorganisation des cadres da^is l'armée russe n'est pas encore terminée. Un - télégramme de Pétrograd annonce que le général Dragomiroff, commandant en chef dps armées du front nord, sera remplacé par le général Kansowsky, exchef d'état-major sur lç front sud et aide-chef d'état-major du commandant en chef jusqu'en mars 1917. Il est question également du remplacement du commandant en chef du front caucasien, le général Yudenitsch. Les élections municipales à Pétrograd, première application du suffrage universel et direct, ont donné une grande majorité au bloc socialiste, qui a obtenu 507,982 voix, alors que les autres partis n'arrivent qu'à un total de 166,309 voix. Les socialistes extrémistes, appelés "maximalistes" parce qu'ils revendiquent l'application intégrale (maxi-fnum) du programme socialiste, ont obtenu 117,760 voix ! La situation en Grèce est si satisfaisante que M. Jonnart, agissant comme Haut-Commissaire des Puissances Alliées, a informé le chef du cabinet M. Zaïmis qu'il avait ordonné la levée du blocus des côtes grecques par les flottes alliées. Cette mesure produira une grande satisfaction dans toute la Grèce et améliore sensiblement la situation générale.Le départ de la famille royale a eu lieu d'Oropos, dans le golfe d'Eubée, à bord du yacht royal "Sphakteria," encadré de deux contre-torpilleurs français.Les sous-marins allemands ont réussi à couler dans l'Atlantique le paquebot français "Sequana," de la Compagnie Sud-Atlantique, qui avait à bord 550 passagers et un équipage de 100 homnjes. On signale 190 disparus, dont, dit-on, un détachement de troupes sénégalaises. L'Amirauté britannique annonce, d'autre part, que le croiseur auxiliaire "Avenger" a été torpillé et coulé dans la Mer du Nord dans la nuit du 13 au 14. Sauf un homme tué par l'explosion, tous à bord ont été sauvés. OPERATIONS NAVALES Un paquebot torpillé Le paquebot français "Sequana" (5,557 tonnes), de la Cie Sud-Atlantique, a été torpillé et coulé dans l'Atlantique. Le "Sequana" avait à bord 550 passagers et 100 hommes d'équipage. 190 personnes ont disparu. Les pertes en mer Les statistiques des ports français pour la semaine finissant le 10 Juin, donnent 1,034 entrées et 1,015 sorties. Quatre navires marchands de plus de 1,600 tonnes, un' de moins de 1,600, tonnes, ainsi que trois bateaux de pêche ont été coulés. Six navires </t été attaqués sans succès. Un croiseur marchand coulé L'Amirauté signale que le croiseur-marchand britannique "Avenger" a été torpillé dans la Mer du Nord dans la nuit du 13 au 14 juin. Tout Fequipage a-été sauvé à l'exception d'un homme, tué par l'explosion. OPERATIONS AERIENNES Trois avions allemands abattus par les Belles Le communiqué officiel belge de vendredi annonce que nos aviateurs ent1 abattu hier deux appareils ennemis qui sont tombés dans les lignes adverses. i:n troisième appareil allemand a été attaqué par nos aviateurs et est tombé en flammes près de Keyem. St-Denis Westrem bombardé n Une escadrille du R.N.A.S. a bombardé, vendredi matin, l'aérodrome de St-Denis-Westrem. Un gi;and nombre < de bomibes ont été jetées sur '.'objectif. De nombreuses touches directes ont été observées^et des colonnes de fumée très denses et des flammes se sont élevées de : l'aérodrome. Tous les appareils sont : rentrés. L'ATTAQUE SUR LONDRgS Quelques detaiis sur le raid La première bombe tomba avant : • que personne, en dehors peut-être d'un cercle très étroit, n'ait su que des aviateurs ennemis avaient franchi la côte. Mais il fut impossible à ceux qui entendirent l'explosion de se méprendre sur sa -signification. D'autres bruits de bombes et de coups de canon suivirent de près le premier, et pendant dix minutes et 1 peut-être davantage, l'air fut déchirée par le bombardement d'en haut et d'en < bas. Les violentes détonations des < bombes ponctuaient le feu roulant des 1 canons, pendant que le bombardement i des appareils ennemis se faisait enten- : dre dans les rues. Vers la fin du raid, ■! ce concert impressionnant fut augmenté < par l'entrée en action des mitrailleuses de nos aviateurs, chassant les oiseaux de i malheur qui évoluaient au-dessus de 1 l'iijjmense oité. Vola-nt très haut, les 1 raiders apparaissaient comme de petites i tâches d'argent, entourées d'un halo de ; fumée provenant de l'éclatement des ! shrapnels. Des milliers de personnes ( circulaient dans les rues à l'arrivée de ] l'ennemi. Plusieurs se précipitèrent] vers des abris, dans des vestibules et i sous des arches. Ceux qui se trouvaient j à l'intérieur vinrent à leurs fénêtres tfu , se précipitèrent vers les toits pour , mieux voir le spectacle impressionnant, » la curiosité l'emportant sur l'instinct de la conservation. Plus tard, une foule immense se pressa à la découverte des dégâts commis. Un polîceman de service dans un -quartier populaire venait de convaincre un groupe de jeunes filles de se mettre ' à l'abri, lorsqu'une bombe tomba à * quelques pas de lui et le tua sur place. : Au point-le plus occidental atteint ^ par les aviateurs ennemis, une bombe toniba sur les locaux d'une imprimerie, démolissant l'intérieur. Une autre ( bombe est timbée sur une petite place ^ entourée de magasins. Les façades de ces maisons furent défoncées et toutes les j vitres furent brisées aux alentours. < Deux gamins qui se trouvaient^près de 1 là, furent tués et une voiture de la ] ferme des boues fut complètement écrasée comme si une main géante s'était abattue sur elle. Trois ou quatre bombes tombèrent sur une agglomération de maisons et un magasin de tabac fut dé- J moli de forid en comble ; la toiture et les ' murs de faite d'une autre maison à peu ] de distance de là furent complètement ' arrachés. Dans le même quartier, une bombe vint s'abattre sur le trottoir au ' coin d'une rue, éparpillant ses éclats dans toutes les directions. De ' nombreuses fénêtres, y compris celles d'une gare de chemin de fer proche, fu- 1 rent brisées. Rarement les victimes ont 'été aussi 1 nombreuses parmi les enfants. Dans une ' école du London County Council de ! l'East-End sept petits gosses ont été j tués et un grand nombre ont été blessés dont quelques-uns grièvement. Pas un n'avait plus de six ans. Les deux institutrices qui se trouvaient avec les élèves venaient de termi- * ner une leçon, lorsqu'elles entendirent c soudain un bruit semblable à celui que fait un objet qui heurte un toit et "au j même moment une grosse bombe tombait au milieu de la classe, explosant ] avec une force terrible. ^ La pièce, qui mesurait environ 10 mètres sur sept, était divisée par tire ^ légère cloison, et pas un seul enfant n'échappa. Plusieurs furent enterrés en- ( tièrement sous l'avalanche de débris, i Presque rien ne re=ta intact, une grande 1 partie de l'ameublement de l'école étant 1 réduite en miettes. i La force de l'explosion fut telle cuie < 0 * toute la région avoisinante en fut ébranlée. Une excavation de deux mètres de diamètres fut creusée dans le sol. En traversant le bâtiment de l'école la bombe avait tué une petite fillé à l'étage supérieur ' et un petit garçon au premier étage, av^nt d'aller éclater dans, la classe du rez-de-chaussée. Quatre bombes sont tombées presque simultanément dans un espace restreint de l'East-End. L'une n'éclata pas, une autre détruisit un camion, tua un cheval et blessa le conducteur. Une troisième mit le feu à un magasin et endommagea la'Voie publique, tandis que là quatrième tomba sur un groupe d'habitations f.t alluma un incendie qu'on put rapidement éteindre. On dit qu'après le raid, des femmes formèrent des rassemblements devant des magasins et habitations de-certains étrangers du district, et qae la police dut intervenir pour empêcher des violences. Des dommages considérables furent causés à plusieurs voitures stationnées à l'entrée d'une gare, et à un train se trouvant à quai, et il y eut là beaucoup de victimes. Un train qui sortait de la gare ne fut pas endommagé, mais la carrosserie 3e deux voitures du train qui se trouvait à quai fut pulvérisée par un coup direct et un incendie-qui éclata immédiatement augmenta encore l'horreur du sinistre. On estime à 24 le nombre de personnes' blessées ou tuées en cet endroit. Outre les bombes, les aviateurs ennemis semblent avoir fait usage de torpilles aériennes. Une de celles-ci aurait atteint les magasins d'une grande firme de négociants en thé, où plusieurs jeunes filles furent tuées. Une bombe de 9 livres tomba sans faire explosion à quelques mètres de là. Une autre torpille- aérienne serait tombée sur une fabrique de confitures, causant plusieurs victimes. Une autre bombe aurait tué plusieurs ouvriers dans une succursale d'une firme bien connue de négociants en tabacs.—"Times." AUTOUR de la GUEUSE ALLEMAGNE — La chute du mark ne s'arrête pas. On a coté le 14 juin, à Amsterdam, fl. 32.12 pour 100 mark, contre fl. 59.25 avant la guerre. AUTRICHE-HONGRIE — Le nouveau cabinet hongrois est constitué. Il comprend : Intérieur* comte Esterhazy (premier ministre) ; instruction publique, oomte Albert Ap-ponyi ; justice, M. Yazsonyi; finances, M. Gratz; défense nationale, général Szurmay ; commerce, comte Serenyi ; ministre de, la cour: oomte Théodore Batthyany; minigtre de Croatie: comte Aladar Ziohy. BELGIQUE Le professeur Fr. W. Foersrter, de Munich, vient de publier dans la "Neue Zurcher Zeitung" "((no 985, du 1er juin 1917), une étude sur les articles publiés dans le même journal par le prince de Hohenlohe. Le prof. Fr. W. Foersterest un des rares esprits allemands, qui ait le courage de dire la vérité avec impartialité et indépendance. Il dénonce ceux qui réclament l'annexion de la côte belge comme les pires ennemis de la paix et des intérêts allemands, car ils attirent ainsi la méfiance de l'étranger: "En voulant (d'après ses propres paroles) perpétrer une nouvelle injustice contre le peuple belge, déjà si lourdement éprouvé, *au lieu d'enfin se réconcilier moralement avec le reste du monde civilisé, en ^'efforçant de dédommager largement ce qu'au début de la guerre le chancelier a courageusement avoué être "l'injustice originelle," "que n'a justifiée aucun des documents trouvés. En effet, toutes-les conventions y relatives visaient seulement l'éventualité d'une invasion allemande." (Cette dernière phrase figure en note dans l'article.)GRANDE-BRETAGNE — M. Bonar Law a annoncé à la Chambre des Communes que le gouvernement avait décidé de mettre en liberté tous les rebelles Irlandais nrtuel-lement prisonniers. Ceci afin de créer, une atmosphère favorable aux travaux, delà convention irlandaise.* Cette dé-1 cision a été bien acoueillée par tous les partis. — Le nouveau contrôleur de l'alimentation- est lord Rhondda, qui 'était jus< qu'ici président du Local Governement Board (ministre de l'intérieur). — Le ministre de l'alimentation rappelle aux restaurants que l'interdiction de servi-r des pommes de terre plus d'une fois par semaine s'applique aussi bien aux pommes de terre nouvelles qu*aux ■ autres. — Le nombre des victimes de- l'explosion survenue mercredi à Ashton-under-Lyne, que nous avons signalé hier, s'élève à environ cinquante tués et 150 blessés, dont un grand nombre d'enfants, qui rentraient de l'école lorsque l'accident s'est produit. Des dégâts considérables ont été faits tant à Asliton *[ue dans la ville voisine de Dukinfield. — Les chiffres suivants ont été fournis à la Chambre des Communes : canons capturés sur le front occidental par les troupes britanniques depuis le 1er juil-let 1916, 43.4; prisonniers faits par les troupes britanniques sur le front occidental, jusqu'au 31 mai 1917, 76,067; prisonniers durant le mois de juin (en cours) au moins 8,000 ; étendue approximative du terrain libéré par les troupes britanniques depuis le 1er juillet 1916, 960 kilomètres carrés; prisonniers faits par les troupes britanniques depuis le 1er juillet 1916 en Mésopotamie, 10,900; canons capturés en Mésopotamie - (non compris ceux perdus à Kut et reprîs depuis), 132; prisonniers faits en Egypte depuis le 1er juillet 1916, 8,789; canons pris en Egypte, 18. GREGE — Le Roi et la famille royale se sont#--embarqués-à Oropas, petit port de l'Eu-bée. Ils se rendent, paraît-il, à St-Mo-ritz (Suisse) via Italie.. — Un député ayant demandé à la Chambre française si la Suisse devait être la dernière étape du voyage du roi Constantin, M. Ribot a répondu: "Le Roi de Grèce n'est pas considéré comme un prisonnier par les Alliés. S'il se rend fen Allemagne, Constantin montrera clairement ses vrais sentiments." M. Ribot a ajouté qu'il n'était pas effrayé des conséquences que peut avoir le départ de l'ef-roi. Le monde entier a compris ses intentions- — Un télégramme de Berne aux journaux allemands dit, en s'autorisant dô la Légation de Grèce, que l'abdication de Constantin n'esj que temporaire. Le Roi, ajoute-t-on, n'a jamais renoncé au trône et ce sont plutôt des vacances qu'il prend, en attendant que les circonstances lui permettent de reprendre le pouvoir. —- M. Jonnart a informé M. Zaimis que le blocus de la Grèce est levé. Le ravitaillement de la population sera bientôt commencé. Cette mesure facilitera beaucoup la tâche de M. Zaimis. RUSSIE — L'Union des Femmes russes pour l'Assistance à la Patrie a télégraphié au ministre de la guerre, M. Kerensky, demandant que les services des membres soient immédiatement utilisés de quelque manière que ce soit, au front, à la place des lâches qui refusent de faire leur devoir. Les femmes de l'Union déclarent ne pas vouloir demander plus longtemps pourquoi la guerre est faitè, car elles ne sont pas sourdes et elles ont entendu trop longtemps les cris de leurs sœurs martyrisées de Belgique, de Serbie et de Pologne. ■—-Les résultats finals des élections municipales de Pétrograd sont les suivants : Bloc socialiste, 507,982 voix; partis bourgeois, 166,309; socialistes maximalistes (léninistes), 117,760. —• La vile de Kirsaroff, dans la province de Tamboff, S'est proclamée république autonome, et un conflit s'est produit entre les partisans du président de la ville, un nommé Trunina, et les représentants du Gouvernement Provisoire. Huit hommes ont été tués, et il y a eu de nombreux blessés. Trunina a été fait prisonnier. — Les soldats et officiers autrichiens qui avaient passé en Russie sous prétexte de mission pacifiste, ont été envoyés en Sibérie comme prisonniers de guerre. 88ème année. 142

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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