L'indépendance belge

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s.n. 1914, 08 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z89280662t/
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3>0 fi CN 6 Ei. SI QUE et A PARIS «G 85' ANNÉE Lundi 8 juin 1914 administration et rédaction ïïv i-ue des Sables, Bruxelles BUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Bcurs» abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE BÉlSIÇtlE. lia an 20 ir. 6 mois, 10 ir. 3 mott, S tr. iUXtH8SU3ClEf.-D.i » 28 Ir. » .5 fr. » Sir. EÎHASSEfl " 40 ir. » 22 fr. » 12 ir. ÉDITION HEBDOMADAIRE iliitsrnalionale et ifButrs-mori 10 pages, paraissant le mercredi an 2B tï-anoa SIS. mot» ib franc» L'INDÉPENDENCE BELGE ÏEOK ÊBIIIÛln EAS JÛEE, — SK PAGES Ç&KSE2VAIÎGX VXB. IX paOGs£s X5 IliS) Lundi S juin 1914 Les annonces sont reçues; . . À BRUXELLES : aux bureaux du iouT<iM» A PARIS : il, piace de la Bourse. A LONDRES : chez MM. John-F. Jones & C0$ ^ Snovr Hiil, E. C. ; à fAgence flavas, n° 11^ Cheapside El» G. ; et chez Neyroud & Fils, Ltd, aoe 14-18, Queen Victoria Street, et T. B. Browne^ Ltd. n° 163, Queen Victoria Street, fc AMSTERDAM : chez Kijgh&Yan Ditmar, Rokin, î*' & ROTTERDAM : même îirme, Wynhaven, 148. m ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Kfr SUISSE, aux Agences de ia Maison Rudolf Mos&e^ j ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Miinp Turin et Rome. SàSîEW-YORE ; T.B, Browne. Ltd, J, East 4£nd Str&ri* - i-ïAwv* vvwrxxKMiiiumiEmj vx vw. Aujourd'hui LA CRISE FRANÇAISE, par Roland De Marès. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. — A Tampico. LA SITUATION EN ALBANIE. — L'incident des Italiens arrêtés. — L'attitude des puissances. En Roumanie. — Les élections sénatoriales. La Vie à Berlin. rtotes du jour, par J.-B. En France. — La crise ministérielle. — Les pourparlers. — M. Poinçaré fait appel à M. Ribot. — Les commentaires de la presse. Ëâ Belgique. •— Leur colère. Chrjnique mondaine. Les îles de la mer Egée et de l'Adriatique en 1808. La lieutenant Bonaparte. Une enquête sur l'alimentation ouvrière. Chronique des livres belges. De Bruxelles à Buencs-Ayres. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Revue hebdomadaire de la Bourse de Bruxelles (6° page). Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui osit paru d'abord dans notre première édition, publiée à i heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le malin. BRUXELLES, 7 juin »1 La brsse fraiiÇJes La crise ministérielle survenue en France au lendemain des élections législatives comporte autre cnose qu'un changement ou personnel politique cu-rigeaul. lin temps ..ordinaire,, une; crise ministérielle est cno|e d'importurice secondaire .en France, parce que. ce.,, pays .disposa d'une.'telle reserve diiomn.es lit- valeur que l'eilacement monisn.taué .de. quelques personnalités ne peut en rien arrêter le cours.normal des choses. Mais il se trouve ici que les personnalités les plus en vue du monde, politique français ne peuvent et ne veulent-assumer. les responsabilités du pouvoir alors que,,l'action de certains éléments démocratiques qui doivent logiquement entrer dans une . majorité républicaine porte précisément contre un principe qui est,\ à l'heure présente, le principe vital, celui qui domine toute la situation intérieure et extérieure : le maintien du service militaire de trois ans. 11 ne se trouvera pas un homme politique conscient des responsabilités du pouvoir, ayant une-conception saine du pi'us élémentaire devoir du gouvernement d'une grande, nation pour consen- 1 tir à la suppression ou ù la niOdilication ! partielle de la loi des trois ans dont, l'application loyale peut seule garantir 'a 1 Sécurité de'la France. M. Doumergue, 1 qui constitua un ministère de gauche 1 s'appuyant franchement sur les élé- ; raents radicaux, dut renoncer à la pré- I paration du relour au service de deux ans, comme le véut te programme radi- I cal établi au congrès ue Pau, et c'est 1 parce que certains de ses collaborateurs éventuels relusaient de souscrire à la partie de la déclaration ministérielle • traitant du maintien et de l'application 1 de la loi des trois uns que M. Viviani a dû renoncer à constituer, son cabinet. \ La conclusion qui se dégage de cette j situation de l'ait, est extrêmement nette : 1 un cabinet qui serait à l'a direction des | affaires l'émanation du groupe radical ! unifié ne serait pas actuellement via- j bje en France, parce que le parti radi- j cal unifié a commis la faute énorme de ; lier sa fortûne à celle du parti socialiste 1 unifié en engageant la campagne con- 1 tre le service de trois ans. Or, toute ia ' situation parlementaire se trouve faus- J sée de ce fait, caf si le gouvernement de demain devait s'appuyer essentielle- ' inent sur le bloc des radicaux et, des socialistes unifiés, il serait immédiate- J ment renversé, puisqu'il y a à la Cham- ' bre et au "inat une majorité certaine 1 en faveur du maintien des..trois ans, et j s'il devait gouverner contre le bloc des radicaux et des socialistes unifiés, il ' risquerait, dans des circonstances dé- ' terminées, de devoir escompter l'ap- 1 point des voix de droite pour se maintenir à la direction des affaires. Le mal 1 est dans la. division profonde- de la i grande majorité républicaine sur des s questions vitales comme le service de 1 Irois ans et l'impôt sur le revenu avec i déclaration contrôlée, et ce sont les ra- i dtcaux unifiés qui sont seuls responsa- : Mes de ce mal, parce qu'ils ont sacri- : fié les thèses purement républicaines ! aux exigences des socialistes unifiés, i ïis ne semblent pas avoir compris que i s'assurer de l'appui de l'extrême-gau-ciie en minant l'unité morale de la ma- 1 jerité républicaine, c'était jouer un jeu rie dupe» et exposer le parti radical à ; perdra irrémédiablement son influence ] prépondérante au sein de la masse ré- ! ©ubUoniae prise dans son ensemble. -iieite tactique est d'autant plus.absurde, plus oîMtjttine et plus dangereuse, qu'il k*siè fti'i'm Èm ôé-i pendre tout l'avenir immédiat de ls France. ùcUia» dout-, ia formule du service militaire ue trois ans ne constitue :pas un dogme, mais eue est uiipcrieusèilie.ii l'inpusee par les circonstanciés. Ln présence ou lormiu&Die accroissement des armées allemandes, la France ne pouvait faire autre chose qu augmenter ia uuree du temps de service-, puisqu'il s'agit pour elle ue disposer uès le; premier jour d'un conlliL des loroes suiti-santes pour parer a toute attaque brusque. Lue doit etre en mesure ue soutenir dans de bonnes conditions le premier cnoc, et, comme elle ne dispose pas d une réserve d'hommes compara-Blé à celle dont dispose l'Allemagne, elle Lioit chercher le nombre voulu d'no.m-ines sous les drapeaux dans une ■ pius grande durée du temps de service. Il n'y a pour elle pas de solution moyenne" : ou maintenir le service de trois ans,. du se découvrir, s'exposer â toutes les surprises mauvaises, compromettre son .niluence dans 1e domaine international parce qu'elle ne-serait plus en mesure .te résister aux pressions extérieures :;u'on pourrait être tenté d'exercer sur ;lle. On ne conçoit vraiment pas comment es radicaux unifiés ne se rendent pas îonïpte de cet état de choses et comment ils ont lié partie avec les s'ocia-istes unifiés sur cette question. Uûe'lés socialistes unifiés, révolutionnaires et .nternationatistes par définition, réclament le retour au service de deux ans, iela ne peut- Surprendre. Ils croient à 'efficacité immédiate des formules simplistes; ils sont convaincus que le pro-.étanat organisé empêcherait par ses seules résistances un conflit eufopéen; ,1s croient a la toute-puissance cte- la sentimentalité et les réalités les plus précises ne tiennent pas devant l'affirmation des formules humanitaires sur .esquelles vivent les socialistes de la ,'ieille Europe et qui, si elles traduisent .es aspirations profondes et généreuses ies masses laborieuses, ne ■ comman-lent certainement pas le développement de la vie politique des nations tel que tous le voyons se produire sous nos yeux. La puissance socialiste n'a su smpêcher aucune des nombreuses guerres qui eurent lieu en ces premières années du vingtième siècle; elle.,n'a même ?a§ su empêcher ^'accroissement, forrni-fable: des armements dans les grands Etats,, où- l'organisation socialiste .est la plus sérieuse; elle n'a mênie pas-' su ;ontraipdrçê certains gouvernements à prendre^ èn considération l'idée de la limitation possible des, armements. Comment pourrait-on, dans ces conditions, se fier à la seule influence du prolétariat organisé pour empêcher un conflit ;uropéen ? Comment pourrait-on croire, lès lors-, qu'il suffirait à une grande na-.ion comtne la France de désarmer pour lue son exemple fût aussitôt suivi par es autres nations ? Ge serait de la folie — de la folie criminelle. La nation qui lésarmerait seule dans les circonstan-;es actuelles abdiquerait son rôle historique, se résignerait à toutes les humiliations,' s'offrirait délibérément à ,ous les appétits, toutes les convoitises, .outés les ambitions. Mais les radicaux unifiés français — :t c'est bien là ce qu'il y a de déconcer-,ant dans leur cas — ne partagent nul-ement l'illusion socialiste. Ils savent jue nous sommés encore à une époque )ù toutes les nations doivent se déten-Ire; ils savent que la F'rance ne peut iffaiblir ses forces sans s'exposer aux lires aventures, et ils proclament volon--i'ers qu'ils veulent, eux aussi, garantir jleinement la sécurité de la France. Seulement, ils s'efforcent d,e concilier jette nécessité impérieuse avec leurs ntérêts de parti; ils s'appliquent laborieusement à préconiser des systèmes jui rassureraient leur conscience pa-riotique tout en donnant satisfaction tux socialistes révolutionnaires. A cette in, ils en arrivent à réclamer le retour lu service de deux ans et à préconiser in même temps-la'préparation militaire de la jeunesse et l'expérience, dans .in avenir plus ou moins prochain, du système de la nation armée. Même sans discuter ici la valeur tout à fait contestable de ce système, est-il logi-jue d'exiger la renonciation au servicè le trois ans avant que l'expérience ait >u démontrer que la puissance défensive de la France ne se trouverait- pas langereusement réduite de ce fait ? îst-il admissible que l'on veuille ten-er dans un grand pays une expérience lussi grave que celle du bouleversement otal des institutions, militaires à l'heure où la tension internationale est ex-rême, où le moindre incident peut dé-erminer un conflit, où la hantise de la juerre possible domine les esprits les dus réfléchis ? En vérité, l'attitude des radicaux unités français ne se peut comprendre et, nême quand ils l'explique par leur gésir ardent de s'assurer définitivement a collaboration socialiste pour l'affirmation d'une poussée générale franchement démocratique, on distingue qu'ils ;e trompent de la façon la plus grossière. En effet, ils ne disposent, pas de a majorité et ils savent que logique-nent ils ne peuvent .être majorité avec in tel. programme, puisque le premier our de scrutin, le seul vraiment clair, lonna line majorité considérable en faveur du maintien du service de trois ms, lors de la récente consultation du )ays. En se détournant des groupes ré-îublicains résolus à défendre le principe du service (te tro:3 ans, ils oblige-"ont ceux-ci à escompter parfois l'appoint des voix sinon de la droite, du iiwos. dgg ljê Jgjp tnodjr('S, . et la politique démocratique, la polit que ués reformes pratiques pourra j en ressentir, iviais si même il devena possible aux radicaux unifiés, alliés au socialistes unifiés, d'imposer leur pr< gramme en matière militaire,, me von-o pas qu'ils exposeraient les idées .démt cratiques aux risques les plus graves C'est par là que la question présente u intérêt passionnant non seulement poi les Français, mais pour tous les espril l'ibéraùx de la viedie Europe. Si l'o uesire si ardemment que la France d< meure au premier rang des grande puissances, qu'elle demeure forte et es pable de faire sentir son influence dan toutes les circonstances internationale: ce n'est pas seulement par sympathi pour le peuple irançais, c est encore, pa souci de la: sauvegarde des idées d progrès, de .justice, de vérité, .des idée libérales et démocratiques qui élargis sent l'horizon du monde moderne., Ot puis cent et vingt-cinq ans, i'inftuenc irançaise est-, avec ceiie du peuple ar glais, la plus grande influence fibéral que l'humanité ait connue. C'est ell qui a poussé les peuples de la vieill Europe vers les voies de la liberté t de la dignité nationale; c'est en elle qu les vaincus et les assujettis espèrent en core aux heures de la plus sombre d^ tresse, et c'est elle, enfin, qui crée chE que jour ce sentiment de solidarité qt permet à la vie internationale de se dé velopper. Qu'on ne s'y trompe pas : 1 jour où la France et l'Angleterre appa rai traient vaincues et amoindries e Europe, les temps de réaction ne tarde raient pas à venir, les idées généreuse d'émancipation perdraient bientôt d leur puissance et s'effaceraient devan les vieux principes de la domination pc litiq.de et de la contrainte morale. L jour où la Franco et l'Angleterre ne se raient plus ce qu'elles sont, ce serai le crépuscule du libéralisme dans l'Eu rope entière et tous les élans vers plu de justice et plus do beauté se trouve raient impitoyablement brisés» C'est pour cela surtout qu'il faut un France forte — forte sur terre comm il faut une Angleterre forte sur mei C'est pour cela surtout que toute poli tique dont l'effet serait d'affaiblir Tin fluence de ces deux nations apparaî comme une politique d'aventure plein de périls, non pas parce qu'il faut qu la France et l'Angleterre menacent, d'au très puissances et barrent la route d'autres forces nationales, tout auss respectables,] mais parce que l'affirma tion de la pleine expression de leu énergie est la meilleure sauvegarde d l'équilibre politique en Europe, donc d la paix, et la suprême garantie contr toute réaction générale. Si les radicaux unifiés français s'obs tinaient jusqu'au bout à sacrifier la cer fitude acquise de la puissance militair de la France à leurs intérêts de parti il faudrait désespérer de la capacité po litique de toute démocratie. ROLAND DE MAHSS. i—azrimii—jiwi ttMww^-g.-agacvaqcaseaMaaMM»*■—-i— - ^ Le Mexique et les Etats-Unis L'attitude des constituiionnalistes Washington, samedi, G juin. On affirme dans les milieux constitution nalistes que le général Carranaa consentir; probablement à envoyer à. la conférence d Niagara-Faitls des délégués chargés de dis cuter les affaires' d-u - Mexique, tant exté fleures ' qu'intérieures, mais qu'As auron mandat de repousser tout armistice. (a A Tampico Tampico, samedi, G juin. Le gouverneur constitutionnaliste Cabal lero conseille aux navires de guerre amé ricains de s'éloigner le la zone de feu, parc qu'il a appris que les navires de guerr « Zaragosa » et « Bravo » devaient veni bloquer ou bombarder Tampico. (a L. A Question Albanaise Le rappel des ministres italien et autrichiei Vienne, samedi, G.juin. La « Revue Militaire » dit que les eabi nets de Vienne et de Rome discutent lé- rap pel de leurs représentants .en A'bariie. L'en tente, serait faite en principe. ' (a) L'attitude des puissances Berlin, dimanche, 7 juin." La « Gazette de l'Allemagne du nord écrit : Les grandes puissances ont fait s;, voir qu'eli-es étaient disposées à envoyé des navires de guerre dans les eaux alba naises. Cette mesure montre que l'Eu-rop s'intéresse toujours au développement d l'Etat albanais. Les effets d'une' telle mani testation seront, croit-on, de. nature à faci liter les travaux de lu commission interna tionale et à seconder' Its essais du princ-Guiltaume pour surmonter-les diffleutés d la situation actuelle. (a) Les Italiens arrêtés Durazzo, samedi, G juin. C'est en raison de signaux Ximineu.x cl: servés depuis pas mal de temps dans m maison habitée par des Italiens et une mai son située sur une colline dans le "terriloir de l'insurrection, ainsi qu'en raison d'au très facteurs suspects contre les Italien qui venaient dans cette maison,que des oMi tiers hollandais ont, procédé hier soir, ei raison de l'état de siège,à des perquisitions Le colonel italien Muricciii et le professée italien Chinigo ont alors été arrêtés et -n ; saisi une grands quantité de document '.'WiiHtoijittWB.ts. i- Le. commandant de la place Thomson a it procédé à un interrogatoire, qui a confirmé it les soupçons des officiers hollandais, x II existe des documents à charge des )- deux personnes arrêtées. Le commandant n Thomson a refusé la mise en liberté ces >- prisonniers, réclamée par le ministre d'Ita-j die. Les deux inculpés n'ont été relâchés que ri sur une autorisation demandée au prince r par le ministre d'Italie. Ils ont été mis en s liberté provisoire après avoir donné ieur a parole d'honneur de rester.à la disposition v <les autorités. s L'enquête se poursuit. Les documents sai-L_ sis font' l'objet d'un examen rigoureux. . Le' ministre d'Italie, après l'arrestation de ses compatriotes, aurait "sommé l'officier '' hollandais de les remettre en liberté, rne-naçant de faire, débarquer 300 marins pour l'arrêter. Le ministre aurait également- dit e au commandant hollandais Thomson mVous s vous' êtes rendu coupable d'une agression inouïe.. » (a) L'attitude de la Russie Saint-Pétersbourg, dimanche, 7 juin. e On-assure dans -les milieux politiques que le gouvernement russe, qui avait d'abord toujours refusé d'envoyer >un navire de , guerre ' à Duirazzo, y consent maintenant g si les autres puissances en font autant-, (c) Pour la manière forte Vienne, dimanche, 7 juin. •T Le « Deutsche Volksblatt » croit savoir 1 que le cabinet de Berlin, à la suite de la démarche du roi Garol en faveur du prince e d'Albanie, est prêt à faire à Constant,inople ■" des reprôsentations en vue de persuader 1 la Porte nue l'appui prêté par elle aux insurgés albanais ne modifiera en rien l'atti- * iodé des puissances' vis-a-vis d-e l'Italie, et - que les efforts tentés, pour retarder la consolidation de la situation intérieure du pays .' demeureront' san-s résultât. Le journal fait toutefois remarquer que T la démarche n'engage. l'Allemagne en aucune manière et ne sera tentée que par " égard au désir exprimé par la Roumanie. ? . Le journal conseille d'ailleurs au prince de Wied de ne pas compter sur le résultat de la démai'che pour surmonter les diffi-; oultês, actuelles et ajoute que le prince fera ' bien de prendre dès maintenant les mesu- ■ res ' nécessaires, autant qu'il est possible, car on doit se dire dans les Balkans ■: Seu- " le la manière .forte et même brutale donne J des résultats. 3 Plus d'argent... Le r '!-mc journal apprend de source di- i ptanatique - que l'avance de dix millions i oonsenlie par les banques autrichiennes et - italiennes ou .prince de Wied sur l'emprunt ™ de 75 millions consenti par les puissances - est aujourd'hui presque épuisée. La ques-3 tion de l'emprunt toutefois rencontre de 3 grosses difficultés 'causées surtout pa.r la résistance de la Russie, qui demande d'une façon pressante que l'emprunt consenti au Monténégro par les puissances soit i-nces-3 samment- conclu-. La diplomatie de la Tri-, p-Kce nourrit actuellement le projet de faire - des deux questions' une 'seule, c'est-à-dire de faire dépendre son adhésion à l'empirant monténégrin de l'adhésion de la Triple-Entente à l'emprunt albanais. (c) Des regrets Durazzo, dimanche, 7 juin. Ce matin Turkhan pacha s'est rendu à la ( légation d'Italie pour exprimer ses vifs re-I grets de l'arrestation - du colonel Murichlo et du professeur Chinigo. Il a engagé des pourparlers, avec ' le baron Aliotti pour le règlement de l'incident. En effet, hier soir, à la suite des décisions prises par le con- ■ seil des ministres, Turkhan pacha adressa i au ministre d'Italie une lettre dans laquelle - il exprimait, au nom-du gouvernement al- • banais, ses.vifs regrets pour le procédé illé-. ; gai employé contre le -colonel Muri-chio, et t- faisait' savoir qu'il arrêtait définitivement ) toute .poursuite contre lui. En outre, le - gouvernement albanais s'est déclaré prêt à donner toute satisfaction au gouvernement italien. Seion la volonté exprimée par ' M. Aliotti, on procédera ii l'examen des papiers saisis chez" le colonel Murichio. ■ La ville est oalme. L'état de siège est tou-| jours en .vigueur. (c) Un démenti serbe Belgrade, dimanche, 7 juin. On déclare de source autorisée que la n ou veiile donnée par la « Correspondance Albanaise » et suivant laguelle 1,000 soldats serbes seraient rassemblés dans les' } environs d'Elbasan est. absolument inexacte. Depuis plusieurs mois il n'y a eu au-cune concentration de troupes. (c) i Arif Hikrnet Valona, samedi, G juin. La nouvelle qu'Arif Hikmet, le chef des insurgés, aurait été tué n'est pas confirmée - jusqu'ici. Les milieux gouvernementaux d'ici la considèrent comme inexacte. ' (a) : nouvelles' de l'Étranger r; AUTRiCHE-HONQRic Procès de haute trahison ■ Lemberg, samedi G juin. ; La cour d'assises a rendu son jugement dans le procès de haute trahison pendant depuis deux mois contre le journaiïste ru-thène Bondasuik, l'étudiant Koldra et les deux prêtres orthodoxes Sandowicz et Hu-- dvna. 3 Tous les accusés ont élé acquittés. Ils " resteront, provisoirement en prison jusqu'à I ce qhe la sentence ait acquis force de chose 5 jugée. (a) ; ETATS-UNIS Un cyclone Sioux-City (fowa), samedi, G juin. . Vendredi soir, un cyclone s'est abattu sur 5 le nord-ouest <lê l'iowa,!: a .causé de grands dégâts. Un enfant arraclié des bras de son père a été projeté contre un mur d'une maison a Archer. Il a été tué raide par le choc. {a) iTALSE A LA CHAMBRE La Chambre discute les mesurés financières.Le ministre du Trésor constate la nécessité des mesures financières proposées par 1-e précédent gouvernement, mesures rendues nécessaires -par l'occupation ' de la Libye; d'importantes dépenses civiles et les augmentations d'armements de tous les Etats, à laquelle l'Italie ' ne peut se soustraire.Le ministre résume le programme financier du gouvernement : 1" Respecter les engagements pris et étudier le moyen de dïrtiinuer les charges pour le budget; 2" Procéder avec modération dans la conclusion de nouveaux engagements; 3" Limiter énergiquement l'augmentation des dépenses et étudier en même temps la simplification administrative et la décentralisation;4" Etudier la réforme des impôts et concilier la vie financière des communautés heaies en maintenant intangiblement l'assiette du budget de l'Etat. Le ministre termine en demandant la prompte approbation des mesures financières nécessaires, car ce serait s'engager dans une voie désastreuse que de faire front au moyen de dettes à des dépenses n'ayant pas un caractère transitoire. (a) LUXEMBOURG Un dirigeable allemand passe la frontière On mande de Luxembourg : On sait quelles prescriptions rigoureuses ont ét-é prises par nos voisins allemands concernant le survol du territoire allemand . par des avions, et dirigeables étrangers.Ce qui n'empêche pas les Allemands de survoler tant et plus avec leur dirigeables et leurs «éro-iplanes le territoire grand-ducal. C'est ainsi qu'avant-hier encore on a. pu ' voir en plein jour un zeppelin croiser pen- 1 dant plus- d'une heure' au-dessus de la ré- i gion luxembourgeoise. (a) i ROUMANIE Les élections sénatoriales Bukarest, dimanche, 7 juin. Voici les résultats xles jélections du premier collège du Sénat : 1 Elus :. 32 libéraux, 17 conservateurs, 8 démocrates-,- 2 : indépendants.' Il y a cinq ' bal- « lott-agés. > (c) s RUSSIE Nouveau cuirassé i Nlcolaïel'f, samedi, G juin. ; Samedi a eu lieu le'lancement solennel .j du troisième grand vaisseau de ligne de la j flotte de la mer Noine, qui porte le nom d'« Imperatriza Je Cathenna II ». ia) , Pour la flotte de la mer Noire Saint-Pétersbourg, dimanche, 7 juin. La commission de la guerre et de la ma- j rlne de la Douma a adopté aujourd'hui, en j séance secrète, le projet de loi concernant ies crédits demandés pour l'augmentation de ia fiotte de la mer Noire. (a) ■ A LA DOUMA Déclaration du ministre du commerce Répondant à des observations de MM. Protopopoff et Chingaroff, qui insistaient sur la nécessité pour la Russie de ne rien faiire qui puisse éloigner les capitaux étrangers, le ministre du commerce a déclaré qu'il n'a jamais eu pour but la limitation des émissions d'actions. Le règlement qui a provoqué les plaintes du public ne contient que deux articles. Le premier traite de i l'acquisition des propriétés foncières et , prescrit que, dans chaque cas particulier | d'acquisition d'une grande propriété de ce j genre, la question de savoir si cette acqui- j sition est nécessaire doit être examinée, i S'il est reconnu que la superficie indiquée ] est réellement nécessaire à l'entreprise, , l'acquisition doit être autorisée. ( Le second article ■'apporte certaines res- ( trictions à la constitution des conseils d'ad- | ministration des sociétés commerciales et ; industrielles. Son but est d'assurer l'efficacité des lois existantes concernant les propriétés foncières des israélites. La portée de -ce règlement a .été considérablement exagérée. Le but principal qu'on s'est proposé pour le moment est de développer l'esprit d'entreprise', privé et d'introduire des capitaux en Russie. Le ministre déclare avoir entendu les industriels et les capitalistes étrangers faire allusion à la crise de 1898 qui a ruiné un grand nombre d'étrangers et qui fait consi- j dérer encore aujourd'hui par les capita- t listes étrangers qu'une grande prudence j s'impose pour le placement de leurs capitaux dans les entreprises russes .Le minis- t très estime que cette prudence est assez f peu justifiée, attendu que que si, à l'épo- c que de cette crise, les débouchés comme;'- j cia-ux étaient restreints et peu sûrs, ils sont j assurés aujourd'hui pour de longues an- ( nées: (a) < SERBIE La crise ministérielle Belgrade, samedi, G juin. j On estime que les chances sont égales : entre un cabinet Pachileh et un cabinet Davidovitch, -jeune-radical. , Le Roi continue à consulter les chefs de j l'opposition. On croit que la solution inter- j viendra lundi prochain seulement. (a) r TURQUIE j Grecs et musulmans en Asie-Mineure j Athènes, samedii G juin. r Les musulmans sont arrivés jusqu'aux s portes d'Aivila, habité par 30,000 Grecs. La population craint une attaque contre r la ïiU«s g Les habitants de plusieurs .villages des environs de Tchestne s'appêtent ù partir >t des réfugiés attendent sur la côU» d'Adra-mytte, devant Mytilène, l'occasion îîe s'embarquer.Le vice-consul d'Angleterre à AivaJà est parti pour Smyrne afin de demander 'l'intervention de son consul. (a) Athènes, dimanche, 7 juin. On annonce ici que les Grecs réfugiés à l'çhesme attendent des steamers qui doi' vent les transporter en Grèce. Le ministre de Grèce à 'Constantinople a reçu l'ordre de protester à nouveau et avec énergie contre les persécutions en Asie-Mineure. v Les ministres de Grèce auprès des puissances ont reçu également l'ordre de porter à la connaissance des gouvernements européens les faits qui se sont démoulés en ^sie-Mineure et les protestations de la Grè-:e auprès de ia Porte. (c); Constantinople, dimanche, 7 juin. Le ministre de Grèce a fait hier une dé-B^a-rche . auprès du- grand-vézir. Il lui a (Mnmiuniqûé les télégrammes annonçant a' persécution des Grecs en Anatolie et lui! :t 'demandé de prendre des mesures efficaces pour faire cesser ces persécutions, (c); La Vie à Berlin (De noire, correspondant) La population de Gross-Berlin cesse a« s'accroître. — Les dettes de l'agglomération. — Un impôt malencontreux. — Les théâtres menacent de fermer. — L'incident Clément-Bayard. — La conférence da Bâle. — L'Allemagne et les Etats-Unis, — Les affaires d'Albanie. — Voyage de Guillaume II en Autriche. — Le nouveau programme maritime autrichien. BERLIN, 3 juin, Le directeur du Bureau de la statis* ique ciie Berlin vient de faire paraîtra son rapport annuel, duquel il résulte! jue si « Gross-Berlin » n'en est pas en-iorp arrivé au point dé stagnation, du noins la population augmente de moins :n moins. En 1911, nous trouvons un lecroissement de 119,000 personmes;en 1912, ce chiffre tombe à 108,100, et en 191-3 il n'est plus que de 50,600, soit moins que ..la. moitié de l'année précé* lente. Si noiis considérons la ville de 3erïim seule, nous voyons que, dans îet-te année, elle a diminué de 15,900 imes. Cette situation est due en grande parie aux mauvaises affaires qui omt, mar-jué l'année dernière, mais, à Berlin même, 'a diminution est surtout due ù, a mauvaise politique suivie par la mm licipalité depuis, une dizaine d'années. En même temps que la population liminue, les dettes augmentent, car on t entrepris, un peu partout, des travaux indispensables. Toutefois, en ieaucoup d'endroits, on .aurait pu réa-. tser d'importantes économies. Mais il aut faire grand. On ne compte pas les. millions quand il s'agit-, par exemple, le déplacer le marché central des légu-< nés pour lequel la ville achète, dans .un juartier excentrique, un terrain de lts Billions de marks, bien que marchands :t acheteurs se soient tous prononcés ;ontre le projet. Là on en sera quitte jour de grosse dépenses, comme dans 'installation de ce' port à l'iltérieur le la ville, qui a englouti cinq ou sis millions et qu'on va tout, simplement lésaffecter parce que la batellerie n'a aniais voulu s'en servir. Les dettes communales de « Gross-ïferlin » montent à un milliard de mark saviron. Il y a telle petite commune da reize mille habitants qui en a pour sa )art plus de dix millions, soit 787 mark )ar tête d'habitant. C'est la plus grosse iroportion qu'on puisse, noter dans tout 'Empire. Ctiarlottemburg, la plus gran-:te ville de l'agglomération, après la sapitalé, a une dette de 178 millions et lemi, ce qui donne 573 mark par habi-ant-, et Berlin 476 millions environ, soit 85 mark par habitant. On conçoit que les municipalités ioient avides de trouver de nouvelles •essourc.es, d'autant plus qu'il y a pas nal de travaux à exécuter. Ici, comme -n beaucoup d'endroits, on a pensé que e plus simple — et le plus juste — était le mettre un impôt sur les réjouissants. Au premier abord cela semble tout latur-el. « Si vous voulez vous amu-■er, pavez ! » Si logique que soit la formule en ap-surence, elle n'en est pas moins fausse n principe, comme inapplicable en ait. Il n'est pas équitable de faire payer me contribution énorme ù ceux « qui amusent ». On omet que le plaisir, le iélass-ement, est une nécessité pour ce-ui .qui toute la semaine,a peiné à l'éta-ili ou au bureau et qui veut, une fois, le temps à autre, jouir d'un autre ,pectaole que de celui, souvent fort mo-lutone, que lui offre la vie quotidienne. En pratique, l'impôt ne rend jamais. e qu on eu attendait. Le trésorier de x \ illé croyait trouver facilement un iiillion et demi; le résultat a été bien moindre;, l'impôt a fourni juste 850,000 iiark, dont il faut déduire 100,000 pour 3s frais de perception. Nous voici donc liste à la moitié des prévisions. Natu-ellement, les établissements ont perdu .ne somme beaucoup plus forte. Du ait que les spectateurs ont restreint 3urs dépenses en prenant des places ieiUeur marché, les recettes ont con-idérablement diminué partout. Le cirque Bttsch a été obligé de ferler se? portes, mettant sur le pavé plus .e deux cents artistes et employés qu'il

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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