L'indépendance belge

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29 oktober 1917
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s.n. 1917, 29 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7h1dj59c3z/
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L' INDEPENDANCE BELGE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) Aî:viNI<?™'AhjthEholbo»nT^'wci n, pLAceAdbAlaABOURSE. LUNDI 29 OCTOBRE 1917 13 mois, 9 shillings, ] f, DANB STR., HIGH HOLBORN, W.C. 1. ,,ti . ABONNEMENTS : ■] 6 MOIS, 17 SHILLINGS. VCONSERVATION PAR LB-PROGRES. tblephone: holbobn 1773-4 teleph. : 183e~_76 En vente à Londres à 3 h. le sam„edi 27 octobre (i an, 32 shillings. J - • ' ! I " 1 I i LA SITUATION L'offensive austro-allemande sur le front italien se révèle comme étant une opération de très grande envergure. fos forces ennemies engagées: un demi million d'hommes au moins, dont 300,000 Allemands, sont commandés par le général Mackensen, l'enfonceur de lignes, et le général von Bulow (qui a joué un rôle important dans l'offensive de Roumanie), et tout indique que nos adversaires comptent frapper un grand coup. H s'agit de mettre hors de combat i nos alliés italiens, ou tout au moins de les paralyser à tel point que léurs armées [ne constituent plus un danger pour 1 Autriche-Hongrie.; 11 va sans dire qu'un projet aussi [ambitieux ne serait pas même venu [à l'idée de nos ennemis sans la coupable (inertie des armées russes, qui permet faux Austro-Allemands de retirer des ar-|niées entières d'un front qui n'est plus [qu'une barrière oédant à la poussée de qui veut l'enfoncer. L'œuvre des extrémistes russes est dp nature à satisfaire [leurs maîtres de Berlin. Traîtres à la [cause de la Révolution et à la cause des Alliés, ils sont occupés à saboter la victoire de la démocratie, et il est intolérable que leurs activités criminelles restent impunies. Car ce sont les extrémistes rus# qui sont responsables du coup de Mackensen, et des sanctions immédiates s'imposent. L'honneur de la Russie est engagé et c'est à l'armée russe qu'il appartient d.e réparer le mal en soutenant par une offensive contre les lignes dégarnies de nos ennemis, leurs camarades italiens. Ceux-ci ont affaire, nous 1 avons dit, à îoi'te partie, mais maigre sa supériorité numérique considérable, l'ennemi serait probablement allé au-devant d'un ijchec .s'il n'avait, très habilement, mis à profit le temps pour déclancher son offensive. Il a attendu patiemment que le brouillard se fasse son complice, et c'est sous son couvert que les bataillons allemands, en masses compactes et au pas Je course, se précipitèrent contre les lignes italiennes. L'artillerie, paralysée parle brouillard, ne fut d'aucun secours à nos alliés, et ceux-ci, submergés sous le flot teuton, dirent céder. Mackensen, prompt à développer son succès initial, a reconquis kt presque totalité du territoire autrichien que nos alliés avaient conquis sur l'Isonzo supérieur, et, aux dernières nouvelles, le général Cadorna s'apprêtait à évacuer le Plateau de Bainsizza, ce qui équivaut à la perte des fruits des récentes victoires, si chèrement acquises, au nord et à l'est de Gorizia. Berlin parle de 30,000 prisonniers et de 300 canons capturés, et le dernier communiqué assure que le nombre des prisonniers et le butin augmentent d'heure en heure. a Les bulletins de Rome sont très laconiques et enregistrent iroidement-les événements. Le général Cadorna est, nous dit-on, parfaitement calme et il donne l'impression de n'être nullement démonté par le succès de l'adversaire, qui, visiblement, a mis toute sa fortune sur le dernier cheval de la course. Le généralissime italien n'est pas homme à perdre son sang-froid, il l'a prouvé lors de l'offensive autrichienne dans le Trentin, et en peut être certain qu'il fera l'impossible pour rétablir la situation. Mais c'est le .moment pour les Alliés de frapper à coups redoublés sur l'ennemi pmimun, et si'la Russie pouvait retrouver un peu d'énergie, il y aurait moyen, ;eii ce moment, de donner le coup de : grâce aux Puissances Centrales qui, quoi qu'on en dise, sont aux abois. Français et Anglais rivalisent de bra- } voure et de zèle à marteler la face du s géant teuton, et chacun de leurs coups fait chanceler celui-ci. I En Flandre, nos vaillants alliés ont 1 renouvelé leurs attaqués hier et leurs < efforts ont été couronnés de succès. Les 1 troupes canadiennes et anglaises, avan- T çanij dans la direction de Passcheiidaele, ' progressèrent à l'est de Poelcapelle et)1 capturèrent un certain nombre de' points fortifiés et de fermes-fortins. Des deux côtés de la route de Menin, à l'est de Polderhoek, les troupes alliées ont également avancé et ont fait des prisonniers, J dont le total se chiffre, pour la journée, à 800, dont 200 faits par les Français. Ces derniers, opérant à la gauche des ' troupes britanniques, attaquèrent les positions allemandes entre Driegrachten et Draibank. Avançant à travers les prairies inondées du Jans'beek et du Cover-beek, par moments dans l'eau jusqu'aux ^ épaules, les Français s'emparèrent suc-| cessivement du village cle Draibank, des c Bois de Papegoed et de nombreuses fer-J s mes fortifiées-, que les Allemands avaientL organisées comme points d'appui. L'opération, la huitième en cinq semaines dans le secteur d'Ypres, a pleine- ( ment réussi et constitue une nouvelle , étape vers une victoire qui obligera les 1 Allemands à abandonner les Flandres 'et i à reprendre le chemin du Rhin. Au nord de l'Aisne, la situation de nos c ennemis est plus sérieuse encore, et le danger pour eux est plus immédiat. Les * |troupes*du général Maistre, qui sont., dans une formé splendide, exercent une ^pression croissante contre les positions allemandes à l'est du Chemin des Daines ( et sur l'Ailettç* Elles ont occupé Filain ( hier et harcèlent l'ennemi, qui se trouve dans une- situation des plus critiques. ;j Au cours de leur retraite au delà du ( j canal de l'Aisne et de l'Oise, les Alle-j niand-s ont fait sauter les ponts, et le to- ( tal des canons capturés par nos an,lis ^ est, en ce moment, de 160, dont plusieurs mortiers de 21 Omni. et de nom- } breux canons de gros calibre. Or, la perte en matériel est, pour nos ennemis, un facteur aussi grave que celui } de l'usuffe du matériel humain (le critique de là "Westminster Gazette" a consacré à.ce chapitre un article très intéressant l'autre jour), car il lui est aussi 1 difficile aujourd'hui de remplacer l'un i que l'autre. L'infériorité de l'artillerie j allemande est là pour le prouver». < Incapables de résister à la poussée des 1 Alliés en Flandre et dans l'Aisne, les ( Allemands essaient de eréer une diversion s à Verdun, Il 11e se passe pas de jour pour ] ainsi' dire sans qu'ils n'y attaquent nos ] alliés dans l'un ou l'autre secteur, mais < les succès locaux qu'ils y remportent de t temps à autre 11e font que démontrer t leur impuissance à tenter une opération 1 sérieuse, capable d'exercer une influence ( directe sur la marche des -événements. Le t dernier communiqué ennemi parle de l'occupation de 1,200 mètres de tran- ( chées françaises dans le Bois du Chaume, i à la suite d'une attaque avec projecteurs c de flammes, mais Paris dit que l'adver- c s aire est simplement parvenu à .prendre 1 pied dans un des éléments avancés de la défense. Sur le front de Salonique, les .troupes britanniques ont occupé plusieurs vil- l lages dans le secteur de Serres^ mais les ont abandonnés aussitôt, se contentant 1 de ramener comme prisonniers une cen- 1 taine de Bulgares. 1 Dans-le secteur de Riga, les Allemands 1 se sont retirés au delà de la Dvina jus- J qu'à une -distance de 50 kilomètres à l'est de Riga. I SUR LE FRONT MERIDIONAL _ 1 l'évacuation du platear , , r *onft les autre- — . Le communiqué italien dit : L'offensive ennemie commencée con-16 notre aile gauche sur le front Julien a continué dans la nuit de 24 au 25 et elle est menée avec des forces con-s'dérables. -Du Mont Maggoire (13 k. sud-èst de Plezzo) jusqu'à l'ouest de (11 k. au sud-ouest de Tolminp) Bous avons dû préparer l'évacuation du "Sue de frontière, et eu conséquence .nous avons du préparer l'évacuation dp 1 Iplateau de Bainszza. A l'est de Gorizia !e_t sur le Ca-rso, la situation est -sans ■ Sangement, . CESSION TERRItSiaLE DE ; L'ALLEMAGNE AU DANEMARK (Correspondance particulière de ° l'Indépendance Belge.) ) On a appris ici de soUTCe certaine que 1 des pourparlers sont à peu près ter-3 minés -entre le Danemark et l'Alle-? magne; cette dernière consentirait % une rectification de frontière de façon : ce que le département de Haderslev soi cédé au Danemark ; ce département f%i 1- partie du duché du Slesvig autrefoi u annexé par l'Allemagne. >s Les pourparlers seraient terminés trè prochainement-, mais la cession n'aurai it lieu qu'à la fin de la guerre et ne s'ét-en ■s drait pas plus loin qù'au territoire 01 js la langue danoise est employée. L j. motif de cette cession est que le Dane v mark vient de recevoir la somme de 9' ,-j. millions de couronnes q.ue l'Amériqu tg a payé pour la cession des îles danoise et c'est cette somme de 90 millions d I couronnes qui serait versée à l'Aile magne comme indemnité territorial pour lîne rectification de frontière. 3'1 _ LES BUTS DE GUERRE DE LA FRANGE La politique du gouvernement Il y a eu, jeudi, un grand débat à 1 'hambre française sur la politique d ouyernement, principalement en ce qu ancerne les affaires étrangères, à 1 iiite de la nomination de M. Bartho u remplacement de M. Ribof. M. Barthou, qui a été tenu ôloîgné d ouvoir pendant? quatre ans à la suit u vote de la^loi militaire des trois ans rencontré une opposition déterminé e la part des socialistes et de quelque adicaux-socialistes, lorsqu'il refusa d iscuter la nature des garanties compri » dans les buts de guerre de la France .u vote qui a suivi le débat, le gôuvei ement a obtenu 288 voix contre 137 ïiiffre qui lui sont,' du moins en appa snce, moins favorables que ceux du vot e vendredi dernier, ceux-ci lui ayan onné une majorité de 174: voix (36 Dntre 95). Toutefois ce vote nfavait pa 1 même signification que celui de jeudi ;s radicaux-socialistes s'étant ralliés 1 résolution de M. René Reuoult d'ac srder son vote %, M. Painlevé, ministr e la guerre, et non au président d onseil. Le vote de jeudi signifie que la vieill an.cune socialiste contre M. Bartho 'est- pas morte, ce qui ne semble pas de oir être favorable à la situation ulté ieure du gouvernement. Le début C'est M. Moutet (socialiste) qui a ou ert le feu en faisant un urgent appe u gouvernement afin .qu'il adopte un olitique de franchise au sujet des but é guerre, non seulement de la France îais aussi de tous les Alliés. 11 déclar ue, bien qu'étant personnellement dé ireux d'oublier la carrière politique d 1. Barthou', il ne pouvait entièremen li pardonner sa loi sur le service d rois ans. Cette déclaration souleva uj rnnerre d'applaudissements et de con ['e-applaudissemcnts, et la droite se sou îva contre la gauche pendant près d ix minutes, refusant d'entendre un intative d'intervention cle M. Renaudel M. Moutet demanda à M. Barthou d ire franchement s'il était en faveur de nnexions et d'une paix garantie pa es considérations territoriales plutô ue par l'organisation d'une ligue de ations. Intervention de M. Painlevé M. Painlevé répondit brièvement, rap elant- une fois de plus les buts de.L 'rance : ses droits, ses pleins droits e ien que ses droits. Faisant allusion à 1; roehaine Conférence des Alliés, il dé lara qu'il 11e suffisait pas qu'il y ai nit-é dans chaque pays au sujet des but e guerre ; il doit aussi y avoir une mo ilisation morale et de la coordination Discours de M. Barthou M. Barthou, dans un important dis )ufs, exposa la politique étrangèr a'il avait l'intentioif de suivre et rap ela les buts de guerre de la France araphrasant la déclaration de M., vo] iililmann au Reichstag, il affirma qu'i 3 pouvait être fait aucune différenc ître l'AIsaee-Lorraine et les autre épartement-s de la France envahie joutant: "La. France peut-elle faire : Allemagne quelque concessions que c >it au sujet de l'Alsace-Lorraine? Non imais, ^ jamais !" Il demanda qu Alsace-Lorraine soit remise à la"Franc tns aucune formalité. Il parla de rt des restitution, et .de garan 1 à ties, et refusa de discuter en détail ci ait que ces garanties devaient être, ^it C'est à partir ,de ce moment que M 3is Barthou, qui jusque là avait été ap plaudi par presque toute la Chambre ■ès rencontra l'opposition des socialistes ait qui lui demandèrent de définir la natur :n- de Ces garanties. 11 refusa de le faire où s'exclamant- : Vous imaginez-vous qu> Le vous trouverez un ministre ou un gou le- vernement qui, en dehors de quelque 90 indications générales, puisse entrer dan ue des définitions - exactes sur ce point ;es Quelques socialistes en comité secret on de admis' que pour les garanties néces le- s aires de demain, certains territoires de île vaient être neutralisés. Pour ma part au moment où nos soldats, dans un effor héroïque, obtiennent les résultats sur humains de ces dernières vingt-quatn heures, je refuse d'entrer ici dans au cune di&ussion théorique." Ce refu souleva 1111 grand mécontentement parin les socialistes, mécontentement qui aug , menta encore lorsque M. . Barthou dé la clara avec force que les conditions d< du paix dépendaient de la victoire. M. Pain jui levé avait déclaré que les conditions d< la paix de la France ne dépendaient, pa ou du sort de la bataille, et les socialiste demandent du gouvernement une décla du ration précise et détaillée de ses condi ite ti-ons de paix et un engagement fermas. que, quelque complète que puisse être 1: îée victoire des Alliés, les conditions de pai: tes ne varieront pas. Les socialistes crièren de que les paroles de M. Barthou étaient-ei ri- contradiction avec celles du président di ce. conseil. Mais M. Barthou maintint soi er- point de vue et répéta que, quelque puis 37, santé que puisse .être la cause du droit ia- elle 11'avait pas protégé la Belgique, li 3te Serbie et la .France contre l'invasion e mt que la force du droit 11e pouvait vaincri é9 qu'avec le concours de la force des armes 'as Une réponse de M. Albert-Thomas di, J]. Albert ïliomas succéda à M. Bar ! à tliou. "Il y a, dit-il, deux hypothèses ac" La première, qu'il rejette, est que lï tre France 11e se^.a pas victorieuse et devri du abandonner ses justes revendications. Li seconde est que les Empires Centraux se 11e ront écrasés. En quel cas le ministre de °u affaires étrangères affirme-t-il que li France ne doit être liée, ni par un mini ^e" muni ni par un maximum de condition de paix? L'orateur admet avec M. Bar thou qu'il faut la force pour imposer 1< >u_ droit, mais si nous l'emportons, il con )€l viendra de dicter une paix en concor no dance avec les principes de justice. Mai lts une fois les réparations et des garantie ,e obtenues, faut-il aller plus loin dans 1< "j.ç domaine des garanties, et sous le couver lé de neutralisations, procéder à des an ^ nêxions qui pourraient devenir perma t nentes? C'est parce qu'il désire Une pai: durable qu'il»demande à M. Barthou d' (U1 faire une déclaration claire et précise d' in_ sa politique. m_ Le débat s'est clôturé par le refus re lc nouvelé de M. Barthou d'entrer dan - une discussion aussi dangereuse que pré maturée. S L'AFFAIRE B0L0 . ar ' ;ôt Lenoir, Desouches et Cie les L'arrestation de Lenoir et de De souches a été décidée à la suite d'un ré cit fait récemment à M. Humbert pa l'ex-chauffeur de Lenoir, De Bruyn P" Celui-ci aurait, en'"juillet 1915, tandi la qu'il stationnait devant les bureaux di et Desouches, où il avait conduit Lenoir la vu arriver un taxi rouge dont un jeun le" homme enleva deux valises scellées qu lit paraissaient contenir de l'argent. Ce îts valises furent portées dans le Bureau d 10- Desouches, et en rassortirent bientôt ni: probablement vides, car les scellé avaient été brisés. Quelques minute; après Lenoir sortit paraissant très satis is- fait et se fit conduire chez sa maîtressi :re Mme d'Arlyx ; la bonne raconta quel tp- ques instants après au chauffeur qu 3'e. "Monsieur venait de donner cinq cen on" mille francs à Madame, et qu'il étaien 'il occupés à conter les billets." L'enquêt" ce a démontré que le jouï où les valises ei [es question étaient arrivées chez De ie, souclies, celui-ci avait fait lin de à pôt de plusieurs millions au Comp ce toir d'Escompte, et c'est de ce 'Uj établissement que vînt l'argent îpis pa ue Lenoir dans le, "Journal." ice Le chauffeur a déclaré aussi que pen re- dant tout en temps Lenoir, qui étai 111- mobilisé, allait passer des "\veek-ends: V e en Suisse, pour où il semblait obtenir 'facilement clés passeports. Le chauf-Ljfeur avait lui-même un permis du 3- ministère de la guerre l'autorisant à se rendre sur le quai de la gare de Lyon, s, où Lenoir l'envoyait fréquemment avec ■e des lettres pour la Suisse. Il les remet-î, 1 tait au conducteur des wagons-lits, avec ie un fiouyboire dé Fr. 50, Lenoir interrogé Lenoir a Eacdntjé au magistrat que ? l'argent mis dans le "Journal" provenait ^ du fabricant suisse Schoeller, qui désirait mener api'ès la- guerre une campagne en France en faveur des produits suisse®, j. et qu'il était prêt à dépenser dix mil-lions dans ce but. Lenoir préconisa le ... "Journal" et il fut enttndu qu'il aurait ,e une commission de 500,000 francs, ainsi [. que Desouches. Les dix millions servi-IS rent à acheter 2,Î)0Q actions du "Jour-ii naL" M. Humbërt se débarrassa de Le-r. noir, à la suite de l'enquête de Munir Pacha en Allemagne, et Lenoir restitua à [e M. Humbert, contre les 5 millions et I- demi de Bolo Pacha, 1,100 actions sur lè les 2,000 et aurait. transféré 714 ac- fions au 110111 de M. Schoeller. Jvlais, >s chose curieuse, au lieu de"renvoyer à. M. i- Schoeller les 5 millions et demi, produit [- de la cession des 1^100 actions, Lenoir te convertit cet argent- en Rente française a et on n'a pas trace de la moindre protes-x tation de M. Schoeller. it Le '.'Matin" dit que la firme Schoeller n est une importante usine de tissage à Zu-u rich, ayant une succursale à Schaffhou.se. n Lé "Journal" publie une interview 3- de l'a lia rente d'Arlix, l'ancienne amie de Lenoir ; elle a déclaré que celui-ci au-a rait reconnu vis-a-vis d'elle que l'argent ;t qui avait- servi à acheter les titres était, •e non de l'argent suisse, mais de l'argent 3, allemand. CHUTE m GABiNET ITALIE* s. . ♦ ■ a Le cabinet Boselli est tqmbé. L'ordre-a du jour approuvant les déclarations du <a gouvernement a été rejeté par 314 voix 3- contre 96 et 5 abstentions. En réalité, :s ainsi que l'a prouvé l'ovation faite à a Signe#' Boselli peu avant le vote qui al-i- lait le renverser, ce vote n'est p.as dirigé (S contre le vénérable homme d'Etat qui '- s'est sacrifié pour le bien du pays, mais le contre le "-ministère n ational, dont les II- résultats n'ont pas répondu à l'attente '- de la Chambre. is a—w——a—I — AUTOUR de la GUERRE 1- BRESIL '■ — Le Président de'la Hépubliq ie du x Brésil a envoyé au Congrès un messag'e le|disant qu'il est impossible d'éviter de le ! reconnaître plus longtemps l'état de -guerre imposé par l'Allemagne au Bré--- sil. Il propose en conséquence de saisir is le navire de guerre allemand ancré à '- Baliia. Les divers navires marchands allemands saisis dans les .ports brésiliens ont été, d'accord, avec les Alliés, incorporés dans diverses lignes de navigation vers le Japon, la Chine, l'Europe et les Etats-Unis. 3- FRANCE s- — Le "plancher" en fonte des usines ir de cuivre de Civet- a été enlevé et trans-!• porté en Allemagne. G1? AN l>ïr- R ï? ET A GNE — Il résulte d'un rapport du amité de contrôle nommé par la Chambre des jj Communes que les dépenses de la Gran-ÎS de-Bretagne pour la guerre s'élèvent au [e 30 esptembre 1917 à environ 125 mil-t liards de francs, dont il y a à déduire, ;s pour avances aux alliés, aux Dominions ÏS et à l'Inde, environ 33 milliards. 3- — Le 23 octobre, une explosion s'est :e produite dans une usine de munitions 1- dans le Kent. Deux hommes ont été tués; ie d'autres ouvriers oilt-été légèrement bles-it ses. Les dégâts matériels sont"' peu im-d- portants. ;e —- M. Hughes, premier ministre aus-n tralien, est sérieusement indisposé et l'on craint qu'~il -soit obligé de s'abste-3" nir, pendant assez longtemps, d'un tra- vail actif pour la guerre] fr RUSSIE — Des journaux russes annoncent que j_ le pré-parlement discutera bientôt le j t, sort de la famille de l'-ex-Tsar et la ques-i" tion de leur bannissement éventuel. I l&îme No 255

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