L'indépendance belge

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s.n. 1918, 02 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 05 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nc5s757p3g/
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39e année »o 53 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI * ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : rUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. ' 11, PLACE DE LA BOURSE TELEPHONE: CITY 3960 , TELE.: 311-57 et 238-75 SAMEDI 2 IVÎARS 1918 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 1 mars fi MOIS, S SHILLINGS. ABONNEMENTS : -j 6 MOIS. 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE J^ROGRES 11 AN. 32 SHILLINGS. LA SITUATION Vendredi, midi. La fin de ce mois s'est écoulé dans le aime relatif qui règne sur le front décident depuis l'affaire de Cambrai; suies des opérations locales et des re-onnaissances continuent à y prévaloir, vec, lorsque le temps le permet, des re-rudesc-snces d'activité aérienne, mar-uant d'une façon péremptoire la supré-latie de nos services de l'air sur ceux e nos ennemis. La, particularité domi-ante, si l'on peut dire, des opé,rations scondaires,est, semble-t-il, l'usage crois-mt de part et d'autre d'obus chargés >> gaz. Sans assurer la réalité d'une <îe-lande allemande adressée à la Croix-:ouge de Genève sollicitant l'abandon L' l'emploi de gaz asphyxiants, dont n'.s i vers aires furent les premiers à se surir, il est certain qu'ils n'ont auctme sympathie" pour les vapeurs délétères ant nos Alliés britanniques font usage, eci donne raison une fois de plus à la [gesse des nations, qui nous apprend l'a semer le vent on récolte la tempête. Il est confirmé que le nombre de divi-ons ennemies massées devant notre ont est de beaucoup supérieur à celui îs divisions qui nous étaient opposées y a un an. La valeur de ces divisions, est vrai, n'est plus la même qu'en 316, les Allemands ayant réduit les iectifs de chacune d'elles de 25 p.c. os états-majors n'ignorent rien,évidem-ent, des dispositions générales des oupes ennemies et des régions où rè-îe une activité spéciale, mais il faut ianmoins tenir compte des contingences ; l'heure présente, les .opérations dans sst, qui hier encore semblaient devoir ■endre fin à bref échéance, menaçant -pour ne pas dire plus—de reprendre îe acuité plus grande que jamais par possibilité dé l'entrée en scène-de Tarée japonaise en Orient. Des détachements anglais ont exécuté î heureux coup de main sur le Green-nd Hill, au nord de la Scarpe, tandis je d'autres groupes anglais et écossais isaient une importante incursion dans fameuse forêt d'Houthulst, pénétrant "ofondément dans le bois si puissam-ent organisé pour la défense par les -lemands, et capturant des prisonniers des mitrailleuses. Un autre coup de ain anglais dans le voisinage de Gonne-îu a obtenu un égal succès. L'artillerie reste active tout le . long i front, et spécialement dans le secteur > Zonnebeke, au sud-est d'Armentières, i sud de la route de Bapaume à Cam-•ai et de la Scarpe, ainsi qu'au nord de côte 344, silr la rive droite de la euse et à l'est de Saint-Dié, dans les osges. Des patrouilles françaises, )érant dans la région de Beaumont et i Lorraine ont capturé plusieurs pri-nniers.Sur le front méridional, il y a eu des étions entre avant-postes. Les patrouil-s italiennes ont mis en fuite des éclai-urs ennemis sur la crête du mont Sola->la, dans la Vallarsa, au nord du Col il Rosso (plateau d'Asiago), et le long } l'ancienne Piave, capturant des pri-niiièrs-; et un nombreux matériel de lerre. Les actions d'artillerie ont été us vives des deux côtés de la Brenta • aU sud de Ponte di Piave. L'activité aérienne a encore été pré-mdérante en Italie'; les aviateurs ont ncé plusieurs tonnes d'explosifs sur des >jeetifs militaires et les pilotes britan-ques se sont assuré de nouvelles vic-'ires.Le communiqué du quartier-général lemand, en ce qui concerne le front •i^ntal, est très bref et ne signale aulne nouvelle avance à l'intérieur du iste empire moscovite. Il affirme que les oupes teutonnes' se sont emparées de 000 mitrailleuses et de 50,000 fusils à finsk. Bien que les déjégués maxima-stes soient en route pour se rendre a rcst-Litovsk; ayant- pour mission d'ac-pter les conditions allemandes, le "gou-îrnement" de Pétrograd continue à or-miser la "résistance" (?) aux armées ivahissântes, et il affirme que son appel au peuple a été très efficace. Les maxi-malistes justifient leur résistance par le fait que les colonnes ennemies" agissent en bandes de brigands ! Us les accusent d'avoir fusillé les prisonnière faits aux Gardes Rouges et d'avoir armé les prisonniers de guerre allemands et autrichiens qui se trouvaient en territoire russe. Les pourparlers de paix sont entamés entre la Roumanie et les Austro-Germains. Le comte Czernin a eu une entrevue le 27 février avec le roi Ferdinand sur le territoire de la Roumanie occupé par les troupes roumaines. D'accord avec ses alliés, le comte Czernin communiqua au Roi les conditions sur les bases desquelles les Puissances Centrales étaient disposées à conclure la paix avec la Roumanie. Le Roi Ferdinand demanda, pour les examiner, un court délai, qui lui fut accordé. Mais ce que les Allemands veulent, c'est l'abdication du Roi Ferdinand, qui a eu l'audace de se joindre aux Alliés. / * \ Cette fois, c!est officiellement que nous apprenons l'intention de l'Empire du Japon d'intervenir en Russie. Un télégramme de l'Associated Presse de Washington, du 26 février, annonce que "le Japon a fait pressentir l'Amérique et les Puissances de l'Entente en vue de connaître leur opinion au sujet d'une proposition 'd'organiser, de concert avec elles, des opérations militaires en Sibérie, en vue de sauver les fortes quantités de vivres et de marchandises qui se trouvent à Vladivostok et le long du chemin de fer de la Sibérie. L'opinion publique au Japon envisage la nécessité de sauvegarder la paix en Orient contre l'action de l'influence allemande en Sibérie. Certains appréhendent uné campagne de sous-marins et d'aéroplanes allemands de Vladivostok a une date rapprochée. Les avis sont partagés au sujet de la nécessité pour le Japon de prendre des mesures immédiates, en vue de contrecarrer la menace allemande î a la paix dans cette partie du monde. La première mesure serait de faire immédiatement le nécessaire pour éviter que les chemins de fer russes vers l'Orient ne tombent entre les mains des Allemands. Deux cent mille prisonniers autrichiens et allemands en Sibérie auraient été libérés et armés. C'est donc une menace sérieuse. Mais le gouvernement tient à éviter tout ce qui peut provoquer les susceptibilités des Puissances au sujet du rôle réel et des intentions du Japon. Aussi, malgré l'urgence, le Japon n'entamera aucune action avant que ne soit établie une entente complète avec la Grande-Bretagne. les Etats-Unis et les autres alliés. Certains membres du cabinet seraient cependaiît favorables à une action iinmé-diate, alors que le président du conseil inclinerait du côté de la prudence. Le gouvernement est, en tout cas, profondément décidé à déclarer nettement qu'il n'entend nullement profiter particulièrement de la situation qui serait créée par ; son intervention. Espérpns que la diplomatie alliée ne retombera pas dalis les fautes antérieures. L'ennemi est là. Sa puissance a grandi. Il menace,le monde entier et tonte? les questions d'ambition particulières doivent disparaître devant le péril commun. SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE . En marge du communiqué Vendredi dernier, à 9 heures du soir, Mes une violente préparation d'artille» rie qui dura 50 minutes, les Allemand0 ont lancé, dans la région de Merôkem, deux attaques dirigées vers le bois du Trapèze. Les troupes belges ne se laissèrent pas intimider par l'intensité du tir de barrage, et les deux groupes ennemis, à effectifs importants, furent accueillis par un feu si nourri de nos canons et de nos mitrailleuses qu'ils renoncèrent bientôt à leur attaque. Nous n'avons subi aucune perte. Un peu plus tard, dans la même région, une forte patrouille allemande tenta un coup de main sur Kippe. Elle ne fut pas plus heureuse et dut faire précipitamment demi-tour. Dans le sécteur dé Nieuport, au cours de la même nuit, une attaque allemande très énergiquement menée fut dirigée contre nos positions de l'huîtrière. Ici, il ne suffit pas de faire intervenir l'artillerie et les mitrailleuses. Les Allemands, én effet, s'efforçaient d'aborder nos lignes et un vif combat à.la grenade s'engagea de part et d'autre. Les nôtres y prirent rapidement l'avantage; l'ennemi battit en retraite après avoir subi des pertes sensibles. En somme, sur le front de l'Yser comme ailleurs,les Allemands multiplient les coups de sonde ; mais les troupes belge* font bonne garde. Attaques ennemies repoussées Le communiqué du. G.Q.G. belge d'hier soir dit: Dans la nuit du 26 au 27 février, une attaque, précédée d'un violent bombardement, a été tentée contre un de nos postes au nord de Dixmude, mais a subi un échec complet. Des six radeaux qui furent lancés, un seul parvint à atteindre le poste et emmena un soldat blessé. Les autres furent détruits ou forcés de se retirer. Un pont qui était sur le point d'être jeté sur l'Yser fut démoli par notre artillerie. Hier, le combat d'artillerie fut intense dans la région de Nieuport. Il y eut un échange de feu aux ouvrages avancés au nord de Dixmude. La même nuit, une reconnaissance allemande fut repoussée devant nos ouvrages avancés au sud de Dixmude. Aujourd 'hui, il V-eut des actions d'ar-. tiîlerie assez sérieuses dans les régions de Nieuport, de Pervyse et de Dixmude. Aviation. — Le 21 février, l'adjudant Demeulemeester a abattu son septième appareil ennemi, qui tomba en flammes entre Tervaete et Dixmude. OPÉRATIONS NAVALES Le torpillage du " Glenart Castle " Il résulte du témoignage sous serment de deux survivants du "Glenart Castle" que ce navire-hôpital a bien été torpillé par un sous-marin ennemi. Le navire se trouvait alors dans une zone libre, à l'intérieur de laquelle les Allemands s'étaient engagés à ne pas attaquer de navires-hôpitaux. Le nombre des sauvés est de 29, celui des disparus 153, dont 8 nurses. OPÉRATIONS AERIENNES Les attaques sur Vénise Les Gothas ont survolé Vénise, nous l'avons annoncé hier, dans la nuit du 26 au 27 février, jetiuit une centaine de bombes sur l'ancienrt? cité des Doges et dans ses environs. *11 ne peut y avoir de doute que dans ce-nouvel attentat l'ennemi avait pour but de détruire autant que possible les magnifiques joyaux d'architecture qui abondent dans cette ville. Si le palais ducal, le Pont des Soupirs et le Campa-nilîe de Saint-Marc n'ont pas été atteints, la faute n'en est pasraux Allemands. Des dégâts ont, en effet, été commis tout autour de ces monuments uniques, des bombes étant tombées dans leur voisinage immédiat. Il y a eu de graves dégâts. Un petit palais près du pont Rialto a été détruil. Les pilotes de la Riva Carbone ont cédé. Deux coif-vents ont été atteints-, nouvelle " victoire," ajoutée à celle remportée la semaine dernière à Padoue, où des sœurs Franciscaines ont été tuées dans uné clinique, pendant que d'autres personnes étaient frappées au moment où elles étaient transportées dans un hôpital. On a ( aïeule qu'un tiers des maisons de Vénise ont été réduites en ruines. Au cours de l'attaque sur Vénise dans la nuit du 26, deux appareils ennemis ont j été abattus. LA REPONSE AU CHANCELIER L'honorable M. Balfpur a, une fois de plus, défçndu du haut de la tribune du parlement britannique, la Belgique vie- J time innocente de la mégalomanie allemande."La Belgique, a-t-il rappelé, a été la victime et non l'auteur de ces crimes. ! Pourquoi doit-elle être punie alors que le coupable c'est l'Allemagne? Quelles sont les conditions, a demandé aussi M. Balfour, qu'envisage le comte Hertling lorsqu'il dit que la Belgique ne doit plus être la base d'attaque des machinations ennemies? Le chancelier demandait en effet, on le^ sait, de notre gouvernement belge des garanties à ce sujet. Il montrait par là son désir d'entrer en conversation particulière avec le gouvernement du Havre dont il serait-heureux, disait-il, de connaître les intentions, puisque l'Allemagne tenait, "après la guerre, à vivre en paix et en amitié avec la Belgique. " L'invitation était presque aimable. Mais comme nous le disions, en exposant la situation avant hier, le gouvernement belge ne pourrait que répéter ses déclarations antérieures et notamment ce qu'il exprimait très nettement dans sa réponse au Saint Siège le 23 janvier : La Belgique ne se prononcerait sur les conditions générales de la paix et sur la réorganisation des relations entre Etats qu'en plein accord avec les Puissances garantes de son indépendance, qui ont fait honneur à leurs obligations envers elle et dont les armées luttent avec la sienne pour la cause du droit. Le chancelier Bethmann-Hollweg, dans son discours au Reichstag le 4 août 1914, a reconnu que l'Allemagne a violé ses engagements et devait réparation. Répétons ses paroles : " Nous nous trouvons ert état de légitime défense et nécessité ne connaît pas de lois. Nos troupes ont occupé Luxembourg et ont, peut-être déjà, pénétré en Belgique. Cela est en contradiction avec les prescriptions du droit des gens. L'injustice que nous commettons de cette façon nous la réparerons dès que nôtre but militaire s&a atteint.'"' Voilà l'aveu du crime. Aujourd'hui nous ne demandons que la juste réparation. La Note du gouvernement belge au Saint-Siège est encore bien explicite à ce sujet : L'intégrité du territoire belge—métropolitain et colonial—l'indépendance politique, économique et militaire sans condition ni restriction, les réparations pour le dommage subi, des garanties contre le renouvellement de l'agression de 191.4, telles restent les conditions indispensables d'une paix juste en ce qui concerne la Belgique. Le peuple belge est unanime à formuler ces revendications et à les maintenir jusqu'au bout. Certes, ses souffrances sont grandes. Jamais un peuple n'a été martyrisé comme notre pauvre Belgique, qui a été torturée de toutes façons. Mais son esprit de résistance, s'appuyant sur la justice de sa cause, est inébranlable. Les Allemands ont beau youloir diviser nos braves populations ; toutes leurs tentatives échoueront. Ils ont pensé aujourd'hui amener par une manœuvre adroite une pesée morale de la part de ceux que la longueur de la guerre atteint cruellement. Erreur nouvelle. Pas une voix ne se fera entendre pour nous détacher de nos alliés garants de notre nationalité. Belges libres nous sommes, Belges libres, complètement libres, nous voulons rester. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Des remerciements finlandais au Kaiser Suivant une communication officielle datée de Vasa, 28 février, le Sénat finlandais a envoyé une adresse au chancelier impérial, remerciant l'Allemagne de ce qu'elle a fait pour la Finlande en rapatriant les volontaires finlandais qui ont servi pendant- trois ans dans les armées allemandes. L'adresse exprime aussi l'espoir que l'empereur d'Allemagne, comme protecteur de la "Kul-tur" allemande et de la foi évangelique. demandera à la conférence de la paix de Brest-Litovsk, que toutes les troupes russes évacuent la Finlande et que les armes des révolutionnaires soient remis au gouvernement légitime. AUTOURde la GUERRE BELGIQUE — Le "Telegraaf" apprend que les pavsans de la frontière belge sont forcés d'abandonner les terres qui se. trouvent prè^ des fameux fils de fer. Les Allemand- établissent, deux séries de fils à environ 20 mètres de distance, et toutes les maisons, bâtiments de ferme et arbres dans cet espace doivent être rasés jusqu'au sol. Ces mesures seraient prises pour combattre l'espionnage, les Allemands prétendant que trop de lettres passent la frontière. — On nous annonce que M. De Keers-maecker, attaché auparavant au service des bateaux à vapeur Wilford (Tamise-Anvers), a (été fusillé. Les motifs et l'endroit de l'exécution ne sont pas mentionnés. On suppose toutefois que celle-ci a eu lieu à Gand. Le défunt, marié et père de famille, est assurément une nouvelle victime'du terrorisme prussien, qui a érigé en système la suppression rapide ou lente de nos bons et courageux compatriotes.ETATS-UNIS — Le département de l'artillerie, en présence d'officiers supérieurs et de membres des missions britannique, française, italienne et belge, ainsi que de sénateurs et de députés, a procédé à une série d'épreuves du nouveau fusil automatique Browning et de la mitrailleuse Browning que les Américains employèrent bientôt en Europe. Le fusil peut tirer presque sa-ns interruption et sans être écarté de l'épaula, et de- coups isolés peuvent être tirés aussi. Il n'y a pas de recul. Les expériences ont paru concluante tant pour le fusil que pour la mitrailleuse. La fabrication des fusils a déjà commencé, et dans quelques semaines ils seront fournis par milliers. FRANCE — Deux Espagnols et un Français sont actuellement jugés à Bordeaux pour avoir reçu des explosifs et des liquides incendiaires de fabrication allemande pour la destruction d'usines de munitions. GRANDE-BRETAGNE —— S ne letére .du rti recommandant une donation de Fr. 625,000 à lady Maude, en reconnaissance des services reudift par le général Maude, a été lue hier à la Chambre des Communes et à la Chambre des Lords. JAPON — On annonce que l'ambassadeur du Japon à Pétrograd a différé son départ. — Un des problèmes les plus urgents en ce qui concerné la coopération japonaise, est'la préservation de 500,000 tonnes de munitions et d'approvisionnements accumulés à Vladivostok. ROUMANIE — Soixante-deux anciens ministres, députés, professeurs d'Université et journalistes roumains actuellement à Paris ont adressé un appel au Roi et au gouvernement roumains protestant contre les négociations de paix. Le message adressé au Roi dit: "Nous sommes convaincus que la Roumanie et son Roi suivront les exemples admirables de la Belgique et de la Serbie et feront tous lej sacrifices pour sauver l'honneur et l'indépendance de notre pays." RUSSIE — Un mouvement sioniste a pris de grandes proportions en Russie à la suite de la déclaration de M. Balfour en faveur de la Palestine pour les Juifs. Le mouvement a provoqué de vives sympathies pour l'Angleterre et les Bolshévic-tes essayent de l'enrayer. DERNIERE HEURE Interview de M. P. Hymans, ministre des affaires étrangères belge Le ministre des affaires étrangères de Belgique, interrogé sur le discours du chancelier Hertling du 25 février, déclare "la pensée du gouvernement belge est connue et n'a pas varié. Il l'a affirmée tout récemment dans la réponse qu'il a adressée le 24 décembre dernier au Saint-Siège. Le gouvernement belge a dit: "l'intégrité du territoire métropolitain et colonial, l'indépendance politique, économique et militaire sans condition ni restrictior, les réparations pour les dommages subis, des garanties centre le renouvellement de l'agression en 1914, telles sont les conditions indu-pensables d'une paix juste en ce qui con-, cerne la Belgique." Le gouvernement belge avait déjà déclaré ci. a répété qu'il ne discutera la paix que de concert avec le.- Puissances garantes de l'indépendance qui ont fait honneur à leurs obligations envers la Belgique."

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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