L'indépendance belge

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s.n. 1916, 06 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 24 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6688g8gg9n/
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07ème anné# No. 132 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION • BUREAU A PARIS TUDOR HOUSE, TUDOR st./ LONDON, E C. "■ PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: -j 238-7 5. ^ <■—- MARDI 6 JUIN 1916. En vente à Londres à 3 h. le lundi 5 juin. f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) abonnements : j 6 mois, 17 shillings, f Conservation- par le Progrès. ( 1 AN. 32 SHILLINGS. j LA SITUATION. Lundi, midi. la guerre n'est pas le prélude de nouvelles 'A mesure que de nouveaux détails nous ouvertures da paix de ieur part, parviennent au sujet de la grande ba- Que nos ennemis cherchent à. frapper taille navale du Skager-Rak, il devient de des coups retentissants appelés à exercer plus en plus évident que la résultat est une puissante répercussion sur l'état mo-ioin d'être aussi favorable aux Allemands rai de ses adversaires, cela ne fait aucun que les premiers renseignements >em- doute. blaient l'indiquer. Ce qui se passe à Verdun le prouve : On a, en effet, d'excellente- raisons de surabondamment. Tos ennemis veulent proire que les pertes ennemies ont été les Hauts de Meuse, dput la prise de pos-beaucoup supérieures à celtes que session clôturerait définitivement l'ère [Berlin avoue officiellement Elles seraient offensive allemande, et ce succès, auquel rie 18, voire même de 21 unités, dont ils rayeront d'ajouter la prise d'Ypre-Jdeux dreaduougtits du type "Kaiser" leur permettrait d'adopter par la suite foulés: un croiseur cuiras-:.? coulé, un mis une défensive dont leur dignité n'aurait jhors de combat et un sérieusement en- pas trop à souffrir. ! jttommagé: un croiseur léger coulé et C'e résultat, ils veulent l'atteindre lieux mis hors de combat, et au moins rapidement. C'est ce qui explique la fu-(cteuf torpilleurs et un sous-marin coulés, rie de leurs attaques sur la rive orientale j8i oette évaluation est exacte, les de la Meuse. A force de sacrifices, les pertes allemandes seraient supérieures Allemands sont parvenus à pénétrer jus-comme quantité et comme qualité que dans les fossés du fort de Vaux que, aux pertes britanniques. I.e commu- hier, ils ont essayé de tourner, mais où |niqué de Berlin prétend qu'il n'y a, du les Français tiennent bon. pôté allemand, pas, d'autres pertes que La lutte se poursuit avec âpreté entre (selles annoncées officiellement, mai- il ne Damloup et le fort de Vaux, où les Alle-faut pas oublier que nos ennemis ont tout mands disent avoir fait 500 prisonniers, intérêt à cacher la vérité et à maintenir A Ypres, les Canadiens ont repris une Jeur public, et aussi,les neutres, sous la partie du terrain perdu la veille, mais lo fausse impression d'une grande victoire communiqué de Berlin signale un géné-Itiavale remportée sur la puissance qui, rai, un colonel, 13 officiers et j)lus de fclepuis des siècles, possède et revendique 500 soldats canadiens faits prisonniers, la maîtrise des mer; En Italie, après trois semaines de com- Le dernier communiqué publié par 'bats, l'offensive autrichienne, sans être £'Amirauté britannique donne une excel- complètement arrêtée, semble enrayée, lente relation d'ensemble de la bataille, Les progrès de l'ennemi, pendant les der-tjui a été ia pius importante des temps niers quatre jours sont minimes, et ce modernes et dans laquelle ont pris part n'est guère que dans la région du Monte ries navires de toutes les catégories, sans Cengio qu'il a pu avancer légèrement, parler des croiseurs aériens allemands. Les portes de la plaine de Vénétie lui L'apparition de la flotte de haute mer, restent fermées et la nouvelle ligne de la Home Fleet-, comme l'appellent nos résistance—préparée par le général Ca-lAUiés, a immédiatement'rompu, au pro- dorna est .suffisamment solide, croit-on, ififc des Anglais, l'équilibre des forces en- pour écarter tout danger. Ici comme à gagées et la flotte ennemie a été con- Verdun, l'ennemi utilise des batteries de trainte aussitôt d'abandonner le combat, canorts de 305mm. pour exécuter des tirs SI est donc permis de tirer de ce duel la de barrage et .il se livre à un gaspillage (•tnchisi'on qiie îp suprématie navale On- de métal dont on ne peut se faire une lannique s'est, une fois de plus, affirmée, idée. Dans le Trentin, les Autrichiens Ce qui ne diminue d'ailleurs en rien la n'ont pas utilisé moins de 60 batteries de Valeur et l'audace de l'adversaire, qui a ce calibre! Cherché le combat et l'a continué jus- Le grand nombre de prisonniers que qu'au moment critique de l'apparition les Autrichiens se vantent de faire (îe ide la grande flotte. Pour les Allemands, dernier bulletin de Vienne parle de fini n'ignorent pas qu'une des conditions 5,600 hommes, dont 78 officiers) s'ex-W» h paix sera vraisemblablement la .plique que le surprises de la guerre de reddition de toute leur flotte, il importe montagnes, où l'occupation d'un point (défaire "a la puissance navale britannique permet de tourner les positions voisines Je plus de mal possible et, à ce point de souvent à l'insu de l'adversaire, qui se Vue, la bataille sur les côtes de Jutland trouve subitement coupé. L'offensive •a été, pour eux, un fuccès. Ils ont fait autrichienne vise maintenant le secteur (payer chèrement les unités de combat italien compris entre le Lac de Garde et qu'ils ont perdues et si, à chaque sortie la Posina. 'de leur flotte, ils réussissent à obtenir Les Russes, sans doute pour soulager Mes résultats analogues, ils pourront dire les Italiens, esquissent une offensive sur Rue leur marine de guerre leur a rendu le front de Voîhynie et la frontière de les services qu'ils étaient en droit d'en Bessarabie, qui pourrait bientôt obliger attendre. Mais combien de fois pourront- les Austro-Allemands à modifier leurs ils renouveler leur tentative ? Encore plans. $eux batailles comme celle-ci et la flotte La réponse des Alliés à la condescen-BJlemande en sera réduits à confiner son clance grecque à l'égard des Germano-activité à la Baltique, c'est-à-dire à Bulgares ne s'est pas fait' attendre. Le tester sur une prudente défensive qui lui général Sarrail, profitant de l'absence de [permettra tout au plus de risquer, de troupes grecques (assistant au Te Deum temps à autre, de rompre le blocus eu chanté à l'occasion de la fête du Roi) a J^caniotant un croiseur rapide capable de fait occuper à Salonique tous les bureaux Renouveler les exploits de 1' '''Emden" et officiels, civils et militaires, prenant pos-jSu"Moeve." session des télégraphes, postes, chemins Nous avons toujours exprimé l'avis, de fer et docks. Tous ces services, de que la conclusion da la pais serait précé- même que celui de la police, fonctionne-idée d'une tentative de l'Allemagne de ront sous 1a direction des Français. Le (porter un coup sensible à la flotte britan- préfet de police grec a reçu vingt-qifetre nique, et on peut se demander si la fré- heures pour quitter la ville et l'état de Jiésie avec laquelle nos ennemis se battent siège a été proclamé sur toute l'étendue în ce moment sur tous les théâtres de ' des territoires occupés par les Alliés. L'ALLEMAGNE A VOULU LA GUERRE. Les Preuves. LES MENTEURS AU PILORI. IV. (4) Par la croyance qu'en cas d'exten- J)ès Je début du. conflit austro-serbe sion du conflit, l'Angleterre ne se join- ^»m avons déclaré que cette question de- cira pas à la Russie et à la France. i"'tt être, limitée à l'Autriche et. à lu Les Puissances de la Triple-Entente Ùtrbie, et nous avons travaillé dans ce n'ont pas mauqtié également d'agir à gens.—Discours du chancelier au Reichs- Belgrade, qui a promis toutes les con- ■tag, 4 août 1914. cessions compatibles avec l'honneur de Ce que Berlin se refuse à faire—c'est- la nation. Et, de son côté, Berlin a fa.it- k-dire conseiller la modération à Vienne connaître au gouvernement serbe l'inté- ■—Londres, Paris, Pétrograd et même rêt qu'il prenait à l'existence de bons Rome le font avec une insistance digne rapports entre la Serbie et l'Autriche, d'un sort meilleur. (Livre français, Nos Telle est la situation au moment où, 17 et 22.) le 23 juillet, alors qu'on s'y attendait Mais on ne veut rien entendre à Vieil- le moins, Vienne fait remettre sa Note à îie, et cette obstination ne peut s'expli- Belgrade. (V, le début du rapport de quer autrement que: (1) Par la certi- sir M. de Bunsen—.Livre anglais, "ide d'être approuvé et appuyé par Bcr- No 161). 1 n; (2) Par la croyance que, dans l'é- Dès que la teneur en est connue, grand tat actuel de ses forces, la Russie reçu- émoi dans les chancelleries, émoi doublé lera devant une intervention armée; par ce t'ait que l'Autriche exige dans les (o) Par l'espoir que la France, qui a soi? quarante-huit heures une adhésion inné paix, n'héritera pas à exercer à Pé- conditionnelle, à toutes ses prétentions, trograd une action modératrice; enfin, Grand émoi dans les chancelleries, lisons-nous. C'.est vrai pour Londres, 1 Paris, Rome, Saint-Pétersbourg, Bru-relles, La Haye. Berne, Copenhague, Athènes, Bucarest, etc. Partout on ïsfc effrayé des extraordinaires prétendions de l'Autriche vis-à-vis de la Serbie. Partout, sauf à Berlin ' Berlin trouve la Nota admirable. Berlin l'approuve de tout son coeur. Et, quelques heures après son dépôt à Belgrade, ses agents diplomatiques à Londres, Paris et Pétrograd font d'officielles démarches pour l'appuyer sans restriction.Berlin l'appuie sans restriction, mais a soin de déclarer solennellement n'y avoir pas collaboré. Qu'est-ce à dire ? Beilin veut-il laisser entendre que, si l'Autriche lui avait lemandé conseil, la Note n'aurait pas été ce qu'elle est? Mais, alors, pourquoi l'apptiyer ? L'Allemagne n'est pas, vis-à-vis de l'Autriche, dans la situation d'une petite Puissance qui n'ose pas élever la voix. L'Allemagne, il est vrai, a donné carte blanche à l'Autriche. Elle lui a donné carte blanche pour châtier la Serbie, mais elle ne lui a pas, f i niayine, donné carte blanche, pour dé hainer la guerre ( uropeenne Or, dès avant le dépôt de la Note, l'Allemagne est prévenue que des complications sont à redouter si l'Autriche se montre trop exigeante. L'Allemagne sait très bien que, si la Russie intervient, elle-même se.verra forcée de se dresser aux côtés de son alliée. Malgré cela, elle s'abstient—c'est elle-même qui solennellement le déclare—d'intervenir dans la préparation de l'agression que Vienne médite contre la Serbie. Discrétion excessive. N'insistons pas! Mais, au moins, dès le moment où la Note est devenue publique^ l'Allemagne n'est plus tenue à cette discrétion et le fait qu'elle a donné carte-blanche à l Autriche ne lui interdit nullement de dire à son alliée: "Tout beau! Vous allez un peu loin ! Modérez-vous-! Il y a du danger !" Nuu, - Aiicniu^ ii- vy >>'>i â i aâùttc^ insigne d'affirmer encore maintenant qu'elle ne voulait pas la guerre — la pacifique Allemagne qui se trouve tout à coup en présence d'une action tout au moins, aventureuse de la part de- son Alliée, l'Autriche, et qui — notez - le bien — reconnaît que lu Serbie ne peut céder à toutes les prétentions autrichiennes (Livre anglais, No 18) : la pacifique Allemagne n'hésite pourtant pas à faire claironner officiellement par ses ambassadeurs qu'élit trouve ces prétentions " équitables et modérés"! (Livre français, No 28; Livre anglais. No 9). La Note communiquée à Paris déclare les prétentiôns justifiées. La Note communiquée à Londres les déclare équitables et modérés. Attitude double, équivoque, immorale ! Ce n'est plus simplement le blanc-seing accordé pour châtier la Serbie, c'est un nouveau blanc-seing accordé à une nation qui est en train de risquer de compromettre — au profit de qui ? — la paix de l'Europe. Le but de l'Allemagne est clair : que la Serbie soit livrée sans défense à l'Autriche, c'est le prestige russe perdu dans les Balkans et l'affirmation éclatante de l'hégémonie allemande. Comprenez-vous pourquoi, tout en prétendant travailler à la paix, l'Allemagne joue, vis-à-vis des Puissances de l'Entente, un rôle aussi' équivoque que celui que l'Autricl\e a adopté vis-à-vis de la Serbie ! Le rôle de l'Allemagne. " Je répéta les paroles de l'empereur : ' ("est avec la conscience pure que nous entrons en lice. ' " —Discours du chancelier au Iïeichstàg, 4 août 1914. * Cette union dans l'équivoque trahit le plan concerté. L'Allemagne proclame avqir abandonné la Serbie à l'Auf riche, lui laissant, comme elle dit, " les mains libres," et elb prétend s'être désintéressée ensuite de la phase préparatoire du conflit au point de ne pas avoir même connu la Note autrichienne avant sa remise à Belgrade.Mais, alors, connu :nt expliquer qu'antérieurement au depôl de cette Note, l'Allemagne ait lancé le " garde à vous!" préparatoii" à la niobilisation de son armée (Livre français, No 15), et se soit préoccupée vd'amener Londres et Paris à agir à Pétrograd? (Livre anglais, No 1.) Nous assistons, en effet, à un curieux spectacle: d'une part, l'Autriche qui, en agissant contre la Serbie, a lé plus grand intérêt à se préoccuper de ne point heurter la Russie, l'Autriche agit comme si la Russie n'existait pas, tandis que, d'autre par,. 1 Allemagne, qui, tout en'-'efforçant de faire croire à ses intentions pacifiques, -e préoccupe énormément de la Russie, m-t affiche au su jet du rôle de l'Autriche vis-à-vis de-la —Je m'en charge! répond Berlin. Serbie le désintéressement le plus ab- Dans ces conditions, l'attitude de sol il. l'Allemagne s'explique. Nous l'avons Nous avons vu l'Autriche éviter soi- tout à l'heure dénoncée comme anor- gneusemènt de suivre les voies normales maie et contradictoire, niais on ne peut vis-à-vis de la Serbie; nous voyons l'Ai- lui, infliger ces épitliètes que si on attend lemagne suivre également une voie tout d'elle une action sincèrement pacifique à fait anormale." r>. totalement dénuée d'drritres-pensées. Ou bien les craintes que lui inspire Si donc, dans le fait que l'Allemagne la Russie sont sérieuses ou elles ne le se préoccupe déjà de la Russie alors sont pas. Si elles sont sérieuses, l'Aile- qu'elle ignore l'étendue cies exigences de magne—si, sincèrement, elle ne veut pas l'Autriche et que le gouvernement du la guerre—a le devoir d'arrêter à temps Tsar s'est borné à manifester ses inquie- l'Autriche sur la pente, mais elle se gar- tu des, on se refuse à voir la preuve 'lo de bien de le faire. Si elles ne sont pas sa complicité avec l'Autriche, on e t prêt sérieuses, alors que signifient les démar- à nier la clarté du soleil. ches dans le but d'exercer une pression- En livrant la Serbie au bon plaisir de modératrice sur Pétrograd (Livre an- l'Autriche, l'Allemagne lui a prom..- <ls glais, No 1), et les précautions militaires se charger de la Russie. Cela veut-il dire qu'elle a, déjà prises? (Livre français, qu'à ce moment les deux, alliés ont dé No 15.) cidé de faire la guerre à la Russie? Non Dans les deux hypothèses, l'Allemagne pas. est e;1 contradiction avec le bon sens et Nou- savons que l'opinion qui preva- la logique, preuve qu'elle agit d'après des lait à Vienne et aussi à Berlin était que vues préconçues. Son action n'est pas la Russie, et même la France, il étaient celle d'une Puissance libre et désinté- pas en état- de prendre sérieusement de ressée; -on action décède à tout évidence belliqueuses attitudes. Cette situation, l'exécution d'un plan arrêté de compli- bien faite pour enhardir les deux com- cité avec l'Autriche. plices, ne constituait pourtant pas pour Quand y a-t-il complicité? , Lorsque eux une garantie absolue de sécurité. Et l'attitude du complice est telle que, sans ils le savaient bien. Témoins leurs pré son aide, la faute, le délit ou lé crime paratifs militaires. n'auraient pu être commis. S'ils ne tiennent- pas absolument à Qui oserait prétendre que, sans l'appui avoir la guerre, on peu dire qu'îVs sont de l'Allemagne, l'Autriche, qui n'ignore résolus à agir à leur guise, même au pr> c pas les sentiments de la Russie, aurait d'une guerre. osé agir comme elle l'a fait vis-à-vis de la Et ainsi s'explique la tragédie diplo- Serbie? matique qui se déroule du 23 juillet, jour On ignore — et pour cause—les pour- du dépôt de la note à Belgrade, .m parlers qui. ont eu lieu entre Vienne et 1er août, jour où, brusquement, a un Berlin, mais i! doit y en avoir eu puisque moment où de nouvelles lueurs d espoir Berlin reconnaît avoir donné à Vienne semblent se montrer, le Kaiser défie sau- 1 carte blanche" contre la Serbie. Et vagement le Tsar. si la question de châtier la Serbie a été Ce n'est que cinq jours après la décla- agitée entre les deux chancelleries, il est ration de la guerre lancée par l'Allema- iiiconcevable qu'on rie se soit pâs préoc- gne à la Russie que les relations diplo- cupé, ne fût-ce qu'un instant, de la, possi- matiques — le fait est à noter — sont biÙté d'une intervention russe. rompues entre l'Autriche et la Russie ---C'est possible, dira-t-on, mais on (Livre anglais, no 161.) n'en a pas la preuve. Minute! Nous.. C'est l'Allemagne qui, ?an< égard avons déjà l'aveu indirect des pourpar- pour'les négociations en coi,irs, s'est pré- Iers. Ce point acquis, pourquoi la preuve cipitée tête baissée dans la grande ruée que, au cours de ces pourparlers, on s'est des nations, — l'Allemagne qui a ,1'au- préoccupé de la Russie ne résulterait- dace inouïe de proclamer partout qu'elle elle pas*de l'attitude que,, déjà anté- est la victime d'une agression concertée, rieurement au dépôt de la note qu'elle préméditée pour la détruire ! C est elle prétend ignorer, l'Allemagne a néan- qui, la première, s'est lancée à 1 œuvre moins prise vis-à-vis de cette Puissance? de destruction et de carnage, et cela avec Pour plus de clarté, imaginons ce dia- une brutalité, une inhumanité telles que logu'e entre Vienne et Berlin: si sa cause devait triompher par les — Je vous abandonne la Serbie, dit armes, elle n'en serait pas moins perdue Berlin. , aux yeux de tous les hommes qui s'ho- — Très bien, réplique Vienne, mais la norent de posséder une conscience. Russie ? (.4 suivre.) K LETTRE DE TIFLIS. (De notre correspondant.) des vieillards, à suivre ces cours. Ces En parlant dans notre précédente let- gens auront du moins la satisfaction de , 1 , -pi - i savoir que leurg enfants connaîtront les tre des émouvantes manifestations des wfa^ de 1W,ruction. ecoles, devant le palais du je La vj]le de Tiflig est très intéressante, grand-duc Nicolas, très populaire déjà D'anciennes forteresses persanes en après quelques mois de séjour ici, nous ruines dominent quelques collines peu | avons dit que les écoles étaient nombreu- élevées. Il y a un quartier persan ou ! ses dans la capitale du Caucase. ' tartare, un quartier arménien, mais les Outre les écoles,primaires, on compte géorgiens et russes se sont fon- . r, , , , du< On sait que ce sont les Georgien* en eflet a liflis six lyoees ce garçons e eux-mêmes qui ont demandé leur réu- ! cinq lycees de filles, plus quelques msti- ^ ja Russie. j tuts- supérieurs dits "de la noblesse. Les bains thermaux de Tiflis attirent De plus, il y a une école supérieure de beaucoup de monde. Leur température demoiselles, diverses, spéciales, une varie de 24 degs. à 47 degs. Le bain école normale, une école agricole, une s® prend habituellement en trois fois, le école d'horticulture, deux écoles de mu- baigneur étant, entre le premier et le , , .i.. - i i second et entre le second et/ le troisième • sique, une ecole militaire, une ecole de éllergiquement frictionné et mas- eadets. diverses écoles techniques, proies- ^ par des professionnels de l'endroit sionuelles et commerciales et plusieurs sé- qU6 ]>on très actifs. minaire., orthodoxes, catholiques-armé- La capitale caucasienne est devenue niens, etc. aussi un centre de tourisme, bien placé La plupart des élèves de ces écoles por- pour excursionner et faire des ascen- tent l'uniforme, la casquette, et cela sions dans le Caucase. La principale donne un cachet particulier à la ville, excursion est celle de Tiflis à Vladicau- dont les rues principales sont très aui- case par la route géorgienne qui pas=-e mées. La populatiou scolaire atteint près près du majestueux Kasbek, haut da de 8,000 élèves. Sur un budget de plus 5,500 mètres, dépassant ainsi le Mont de trois millions de roubles (8,000,000 de Blanc. L'Elbrouz, entre Tiflis et Kis- francs) (la population de la ville est éva- lovodsk, atteint 6.200 mètres. Quelques luée à 325,000 habitants), la ville accor- autres cimes atteignent de 5,000 à 6,000 de 425,000 roubles (1,133,000'de francs) mètres. Le trajet de Tiflis à Vladicau- aux écoles, dont la plupart reçoivent éga- case se fait en voiture, diligence ou au- lement des crédits du gouvernement im- tomobile. Une société d'autobus fran- périal. çaise avait créé un service régulier entre Comme nous avons eu déjà l'occasion ces villes, mais, depuis la guerre, ce ser- de le signaler, le gouvernement central vice a été suspendu. Il est naturelle- et les grandes villes font de louables ef- ment prudent de se munir de pelisses forts pour la diffusion de renseignement 'bien chaudes pour franchir les passes à tous les degrés. Nous pensons que ces élevées. efforts se porteront à l'avenir surtout Le pittoresque Daghestan compte un vers l'instruction populaire dans les carn- nombre considérable de cimes élevées, pagnes et cela ne pourra que profiter au Vers le sud-est, les touristes vont visi-développement moral et économique'de ter le grand Ararat, haut de 5,600 mêla grande nation slave. très—le berceau du monde moderne, d 'à-Outre ks écoles primaires, on constate près la légende, et refuge de l'arche de déjà dans beaucoup d'endroits la créa- Noé—et le petit Ararat, haut de 4,30"! tion d'écoles du soir et d'écoles du di- mètres. Ces deux cimes sont voisines el manche. Rien de touchant, paraît-il. se trouvent au sud d'Erivan, aux fron-oomme l'empressement des paysans— tières russe, turque et persane. Les évé hommes et femmes — parfois presque nements actuels paraissent devoir plac-r

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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