L'indépendance belge

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s.n. 1914, 26 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mk6542kb02/
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■iO Gèutimiesl CN SEiSlQUE ET A PARIS C 85' ANNÉE Jeudi 26 mars 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 1T„ rue des Sables, Bruxelle» BOREAUX PARISIENS : 11, place de la Bours» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE IE16IQ0E. Un an. 20 fr. 6 mit, 10 fr. 3 soî«, S fr tUXEMBOURBCGr.-O.) ' 28 îr. - .5 fr. ■-< 8 fr itmiKl » Mtr. » 22 Ir, » a fi' ÉDITION HEBDOMADAIRE tlntirnatnoali ei ifOutre-miri » pages, paraissant le mercredi Un an 4v«î IVancl f|ix. moi» 1 îî francs L'EINDÉPENDANCE g X" 8« .Jeudi 26 mars 1914 Les annonces sont reçues s A BRUXELLES : au: bureaux du joiVatU» A PARIS : il, piace de la Bourse, A LONDRES s chez MM. John-F. Jones & Ca, ifi Suow Bill, E. C,; à l'Agence Bavas, n° li3» Cbeapside E, G.; et chez Neyroud & fils, Ltd. 14-18, Queen Victoria Street, et.T, B, Browney Ltd, n° 163, Queen Victoria Street. & AMSTERDAM : chez jXijgh&Yan Diimar, Rokin, 2» & ROTTERDAM s même firme, Wynhaven, 113. te ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et ES% SUISSE, aux Agences de ia Maison Rudolf Mosw^ 9 ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogîer, à Milflnf Turin et Rome. 'iUïSEW-YQRK : T.B. Browne. Ltd. 7, East42nd StreeU *EOIS ÊEmoKS EAH JOUE» — SES PAGES BELGE COSSiaVAIIûN PAS U. FEQCKBS Édition du mâtin JLuiourd'hui La Rêvue politique. fcA SITUATION DANS L'ULSTER. — I complot militaire. — L'attitude du Rc — Débat au Parlement. — L'effervêsçehi dans les milieux parlementaires. — I démission du ministre de la guerre. Au Mex.que. — Le combat «.le Torréon. En Albanie. — Une note du gouyernemej grec aux puissances. £n Russie. — La lutte contre l'alcool. Lettre de Londres. Notes du jour, par J.-B. En France. — L'affaire Rochette. — Les d positions devant la commission d'e: ^uéte. — L'X mystérieux. — L'affaii Gaillaux-Galmette. — Chez le juge d'in traction. — L histoire de Mm° d'Estradèr — Intervention de M. Henry Bernstein £n Belgique. — Sénat et Chambre. Les grands travaux. Chronique mondaine. lies concerts à Bruxelles. Chronique industrielle et scientifique, informations financières et industrielles.-.Nouvelles diverses de nos correspoi dants. Les dépêches suivies de la lettre sont celles qui ont paru d'abord dai notre première édition, publiée à 4 hei res de l'après-midi; les dépêches suivii de la lettre B sont celles qui ont pai d'abord dans notre deuxième éditioi publiée à 6 heures du soir; les dépêchi suivies de la lettre C sont celles qui oi paru d'abord dans notre troisième éd (ion, publiée le matin. BRUXELLES, 23 mars Revue Politique Nous avons souligné hier la gravité ,i la situation créée en Angleterre par I •incidents relatifs à la situation dai i'Ulster. il ne lait plus aucun .doute que 1 iot'flciei's démissionnaires gui ont é {réintégrée dans l'année n'ont c-onser là reprendre leur commandement qu ia condition loi'mellè qu'on né lés ob gérait pas à porter les armes dans l'Ul (ter; C'est sur le fait que le gouvern ment a dù cédei: ainsi aux exigences d .officiers que portent maintenant tout les polémiques". Lei cabinet Asquith ser i)le engagé dans une impasse. 11 lui e impossible .désormais de renoncer poursuivre la' réalisation du « hon i ule », puisqu'il est engagé à fond dai cette réforme, et que le groupe irlandai appoint indispensable de la. majorit l'abandonnerait au premier signe de k blissement; il lui est tout aussi impos; ble, d'autre part, de contraindre par l'orce I'Ulster à s'incliner devant le i gime autonome qui assurera naturel] mont la prépondérance des catlioliqu en Irlande. L'opposition des protestan de I'Ulster détermine ainsi une crise p litique d'une gravité extrême, et il sei ble que la polémique engagée dans 1 journaux ait une tendance à porter d à présent par-dessus le gouverneme responsable contre la Couronne el! même. En effet, plusieurs journaux i idicaux, déçus par l'attitude du cabir en présence de la démission de plusieu officiers, font des allusions au rôle q le roi Georg'e personnellement aur joué dans cette affaire. II? insinuent q le feld-manJehal lord Roberts n'aur pas été étranger à, l'attitude adoptée f les officiers; ils relèvent le bruit suive lequel le colonel Seely, du War Oflii aurait offert sa démission après l'in dent des officiers irlandais, mais q cotte démission n'aurait pas été acci tée. Il est, évidemment très difficile de fi> la part de vérité qu'il peut y avoir da tous ces bruits, mais on doit constat le lourd malaise qui pèse actuelleme sur la situation politique en Angletei Et qui, s'il perdure, risque d'acculer fibinet Asquith à une crise qui ne pot rait se terminer que par la. retraite un appel au pays. Il ne suffit pas à l'Autriche-Hongrie poursuivre le développement de ses ; térêts politiques et économiques en . banie. Elle entend encore repi'enc sous une forme nouvelle sa poussée t: 'diUonnelle vers Salonique. Si l'Autric s'est, si opiniâtrement, appliquée, à cc trecarrer l'action de la Serbie et de Grèce lors de la dernière guerre bail nique; si elle a voulu s'opposer coi que coûte à. la nationalisation des cl mins de fer orientaux, c'esl, qu'elle v< s'assurer pour l'avenir le libre accès la mer Egée. Ce qui confirme cette o nion, ce sont, les exigences que le gf vernement de Vienne fait valoir actu le ment, auprès du gouvernement hellé que. Le cabinet, d'Athènes a reçu, en fetj un© note dans laquelle l'Autricl on' dehors des exigences formulées sujet, d'un traité de commerce à conc re. pose des conditions formelles en qui concerne, le régime à établir pour port de Salonique.' L'Autriche demar que la Grèce crée h Salonique une zc franche entre le port et, la gare; c remballage et le déballage des m chandis.es puissent so faire dans les i: srasins de transit; que la Grèce ad nie l'obligation pour elle ci : endre enc< sidération les intérêt..' istro-hongr pour l'organisation de • • ne zon? fr; chej enfin,, .que la Grèc -renne en c sidération ces mêmes intérêts austro-hongrois en ce qui touche les grands travaux du port, le renouvellement des lignes de chemins de fer, la prolonga-•e tion des voies ferrées existantes et la ,L 'construction d'élévateurs au port; Ces ■e exigences constituent, on le voit, une véritable tentative pour mettre Salonique sous la dépendance économique de l'Autriche-Hongrie. Mais le, cabinet de Vienne va plus loin : il prétend contraindre la Grèce à négocier avec lui sous prétexte dé faire concorder les préliminaires du traité de Londres et le traité de Bukarest avec les stipulations du trai-té de Berlin. C'est une façon détournée i- de remettre en question le traité do B.u-e karest, tout au moins en ce qui conoer-3- no les intérêts que l'Autriche peut avoir -- dans les territoires annexés à la Grèce. Cette prétention est d'autant plus déconcertante que c'est l'Autriche elle-même qui a violé le traité de Berlin, par l'annexion brutale de la Bosnie-Herzégovine, et que, cette violation accomplie, elle s'est absolument refusée à ce que les - puissances procèdent à la revision du i- traité de Berlin et régularisent, la situation nouvelle créée par te coup de force m autrichien. S'il est une puissance qui n'a pas le droit, d'invoquer le respect \ du traité de. Berlin ou die tirer de ce que ls subsiste de ce traité des arguments pour contraindre les autres à observer ses stipulations caduques, c'est bien l'Au-:s triche-Hongrie, qui fut la première à u déchirer délibérément l'acte internatio-i nal au bas duquel les puissances appo-,g sèrent solennellement leur signature. L'a constitution du nouveau ministère italien ne modifie en rien le. projet d'entrevue du ministre des affaires étrangè-„ res d'Italie et du ministre des affaires _ étrangères d'Autriche-Hongrie. Cette entrevue reste d'autant plus fixée que le marquis di San Giuliano conserve dans = le nouveau cabinet le poste qu'il occupait dans le ministère Giolitli. Quant aux k questions qui feront l'objet de l'échange * de vues entre les deux ministres, on met au premier plan celle du protectorat de l'Autriche-Hongrie sur les catholiques le albanais. :s On sait que ce protectorat, inquiète îs les Italiens. Aussi, du côté autrichien, on paraît résolu à maintenir le principe de :s ce protectorat, même si l'Albanie en ar-té rivait ù conclure un concordat avec le ti Saint-Siège afin de se dégager de toute 'à tutelle religieuse étrangère et d'affirmer i_ logiquement sa souveraineté pleine c-t s_ entière, e- ————.—— 3s LA 'i Situation dans i'Ulster LE COMPLOT MILITAIRE g' Les négociations au ministère de la guerre j. LondraSj mardi, 21. mars, i- Le correspondant di. Daily Mail à Du- |a bliai fait le récit des négociations qui eu-rent feu amedi au ministère de la guerre e- à Loaidtes, entre le général Gough et les of- »S liciers qui l'accompagnaient, d'une part, et ts le général John Fr-eacfi, d'aulre part. Le o- général Gough demanda au général Frertch n- de signer un document' déclairant qu'on 23 n'ordonnerait pas aux officiers de porter ès les aimes en Lister. Au cours de la disons* nt sion, le général French annonça qu'un, per- e- sormage attendait dans la chambre voisine •a- et que ce personnage distrait vivement que et l'affaire soit réglée et qu'il ne pouvait pas rs attendre., Finalement fe général French ue donna le document demandé. (a) Officiers acclamés. — Déclarations ^ catégoriques ar Gurragh, mardi, 24 mars, nt Le général Gough et le colonel Mac E\van se, ont été l'objet d'une réception enthousiaste ei- à leur retour à Gurragh. I^s troupes les ne escortaient et des acclamations ont été p- poussées en leur honneur. Le général Gough a remercié pour l'acier eueil qui leur était fait et a déclaré qu'on ns ne demanderait pas aux soldats d'aller en. er Lister et qu'en fout cas s'ils y allaient, ils nt n'iraient pas y porter les armes. (a) TC le Offre de démission du ministre de la guerre ir- Londres, mardi, 24 mars. du Les journaux déclarent que le colonel Seely, ministre de la guerre, aurait offert sa démission, qui n'aurait pas été acceptée, de (a) n- Le Roi mis en cause ^1" I.ondres, mardi, 24 mars. re Le Daily Xews, commentant, la question "a- de l'LTster, déclare que la nation demande 'ie et a le droit de demander qu'on lui expli- ,n" que le rôle joué par. le Roi dans l'affaire de rDister pendant ces derniers jours. La ■a" nation désire que le gouvernement explique ce va-et-vient continuel, entre le palais de 1C; Blickingham et le ministère de la guerre, de . lord Roberts, qui est surtout responsable ,a du complot militaire. Elle désire aussi vi- P'" vement savoir le rôle joué par l'archevêqu* llî" de Cantorbery dans l'affaire. el- ni- -* * * cf- [r. Do Londres au « Matin » : Le « Times >: al'i publie l'information suivante de son cor respondarit à Dublin, sur ce qui se serai ee passé au ministère de la guerre entre le: le autorités de ce ministère et le généra de Gough : ne J'apprends .de source digne de creancf ne que c'est seulement par suite de l'attitude m-- décidée et persistante des officiers intéres sés que la gaj'antie donnée aux troupes di lté corps d'armée irlandais qu'il ho serait pa: m- envoyé contre I'Ulster fut mise par écri ois et signée, après qu'on eiit vainement tenti jn- de leur fcui'i accepter'une'simple prcmessi )n- yerteie» """J tiUillUH Au ministère de la guerre, la discussion fut des plus vives. Le maréchal Sir John French, chef d'élatrmajor général, devant qui oo.mparurent les officiers,, blùma leur action en disant qu'elle méritait une punition grave, et c,e ne fut que grâce à l'intervention du maréchal lord Roberts qu'à le ton de la conversation s'adoucit. Finalement, on présenta aux officiers un document contenant les conditions dans lesquelles ils s'engageaient a servir ou à ne pas servir dans I'Ulster. Le général Gough dit alors : — Nous ne sommes que des soldats et nous ne comprenons pas tous ces termes de droit. Nous sommes des hommes simples et il faut nous dire les choses simplement Voulez-vous signer la garantie suivante ? Et le général lut : <c Devons-nous comprendre qu'on ne nous demandera pas de prendre les armes contre I'Ulster ou d'imposer le bill du n home rule >> actuel ? » Pouvons-nous rentrer et dire à nos officiers qu'il en est ainsi ? » Après une nouvelle discussion, le maréchal French écrivit au bas de cette déclaration les mots ; « Oui, c'est exact et il signa. On fit trois copies du document et elles furent remises aux conseils légaux du général et deux colonels. (a) Des droits et des devoirs du soldat Londres, meroredi, 25 mars. Des documents officiels ont été publiés ce matin concernant les récents événement en Irlande. Ils commencent par vœ mémoire rédige par le colonel Seely, ministre de la guerre, sur une entrevue qu'il a eue le 10 décembre avec les généraus commandants en chef. Le colonel Soelj leur déclara, en ce qui concerne les devoirs des soldats, que la loi établit définitive: ment, que le soldat doit obéir à l'ordre de faire feu seulement si cet ordre est raisonnable dans la circonstance. Si donc des officiers ou des soldats étaient commandés pour des actes blessant leur conscience, comme par exemple sur une manifestatior sans danger pour autrui, ils seraient justifiés en fait et en droit à envisager un re, lus d'obéir, malgré les effets sérieux qu< pourrait avoir un pareil refus sur la dise! pli-ne de l'armée ; mais s'il n'y avait ev aucune intention de donner un ordre illé gai aux soldais (c'est ce qu'il faut considé rer), les troupes doivent se rendre à touU réquisition d'aider le pouvoir civil à projé gêï la vie et la propriété dans le cas où l! police ne suffirait plùê à célle mission. Le colonel Seely informa les générau: qu'il tiendrait chacun d'eux pour responsa bles de tout acte contre la discipline et qu< tout acte de ce genre serait puni confor mément aux lois militaires. Suivent d'autres documents, dont uni lettre écrite par le général Gough à. l'état major général le 23 mars, avant son retoui en Irlande. Dans cette lettre, le généra Gough demande au nom des officiers s au cas où le projet de Home Rule devien drait loi, ils pourraient être mis .en demeun de L'imposer à I'Ulster. Une réponse lui fut envoyée le mèmi jour, réponse qui autorisait le général ; informer les officiers que le conseil di l'armée considérait l'incident de leur dé mission comme le résultat d'un malenten du. D'autres pièces disent que ls - gouverne ment doit conserver le droit d'employei toutes les forces en Irlande et ailleurs pou: maintenir l'ordre et protéger le pouvoi; civil dans l'exercice ordinaire de son de voir, mais le gouvernement n'a nullemen l'intention d'user de ce droit pour écrase: l'opposition politique faite au principe di projet de Home Rule. Le 20 mars, le général Paget rapporta ai ministère de la guerre que le général dJ brigade et 57 officiers de la 3" brigade di cavalerie étaient disposés à se faire retire leur commandement s'ils recevaient l'or dre d'aller en Utster. Le colonel Seely répondit immédiate ment, autorisant le général Paget à sus pendre tous les officiers supérieurs qui dé inissiomieraient ou contesteraient, sou: quelque autre forme, son autorité. 11 ordonna au général Gough et aux au très généraux de se présenter immédiate ment au ministère de la guerre et 3 "auto risait le général Paget à informer les offi ciers qu'ils seraient relevés de leur eom mandement. Des officiers vont être en voyés pour les remplacer. A partir de c mâtin, les démissions de tous'les officier devront être refusées. (b) Exemple contagieux Da Londres au •Malin L'exemple des partisans de l'Lisler s mettant sous les armes pour résister i leur incorporation au gouvernement autc norne de l'Irlande et le succès que la ropv gnajicé des officiers anglais à marcher cor tre eux semble assurer à leur velléité d révolte portent déjà leurs fruits. En effet, dans un discours adressé au: mineurs des houillères de Buckill, dJuis 1 Gu'mberland, M. Rigg, délégué ouvrier, di t : Etant donnée que la doctrine de la fore gagne du terrain, le moment est venu d'oi ganiser un corps d'armée bien exercé, re cruté dans les divers syndicats,et qui prer drait les armes et. se battrait pour résiste à l'oppression d'où qu'elle-vienne. (a) DEMISSION DU COLONEL SEELY Londres, mercredi, 25 mars. Au cours de la séance à la Chambre de 1 communes, le colonel Seely annonce qu'il 1 offert sa démission. U explique qu'il y a ou des malentendu 1 entre lui «t le cabinet, dont il était seul re: ponsable, et déclare que le Roi n'a pris ai cune initiative dans 1 affaire des officiers. Après des observations de M. Balfour, .\ Asquith dit que le colonel Seely. fait toi jours partie du cabinek £b UU lllcllill — Bagarres entre protestants et catholiques Londres, mardi, 24 mars. Une dépêche de Belfast annonce que de; bagarres entre protestants et catholiques si sont produites hier soir. Des pfeîaagyft au très objets ont été lancés. Deux'Jj|$|j}s di revolver, ont été entendus. La polireest ar rivée sur les lieux et a dispersé'ïfe'-mani l'estants. Plusieurs personnes ont' été bles sées et plusieurs arrestations ont été opé rées. (a) CHAMBRE DES COMMUNES La discussion du budget de l'armre ; amené un nouveau débat très animé au su jet de la démission d'officiers. Un unio niste a déposé une motion tendante à fairi voter par la Ctamfore que le gouvernernen n'avait pas le droit d'employer l'arméi pour soutenir une querelle de parti. Il i diécaré que le général Gough avait refusi d'accepter les assurances verbales donnée: par le colonel Seely et qu'il avait obtetrn l'assurance écrite qui ni lui ni ses troupe, ne seraient employés à exercer une con trainte sur les gens de I'Ulster. Le travailliste Ward, se plaçant à ui point de vue différent, appuie la motion di député unioniste. 11 dit notamment S u Nous avons maintenant à décider si i peuple, par la voix de ses représentants peut faire des lois sans l'intervention di Roi et de l'armée. » Un autre discours important fut celui d M. Thomas, secrétaire de l'Association na tionàle des cheminots, qui a appuyé la dé claration de M. Ward. M. Thomas a déclaré que.les 400,000 clic minois avaient notifié formellement au: compagnies de chemins de fer qu'une grèv. serait déclarée le 1™ novembre au cas o< leurs demandes ne seraient pas acceptées L'orateur a ajouté qu'en présence de 1 nouvelle doctrine des conservateurs au su jet.de l'armée et de la flotte, il serait d son devoir de recommander à l'Associatio: nationale des cheminots d'employer ses es pitoùx, qui montent à un demi-million d livres sterling, à l'achat d'armes et de mu nitions. Différents orateurs libéraux déclarent qu la gouvernement représentatif est en dar ger et que la loi, appelée « Parliamen A'ct. >i, est réduite à néant si en demièr analyse il doit soumettre tous les projet de loi à une commission d'officiers. M. Lee se plaint de ce que le colon< Seelv n'a pas dit un mot pour défendre le officiers qui ont été attaqués. Le colonel Seeùy dit qu'il Se propose d i faire des déclarations avant demain. La motion, unioniste est repoussée. ;. De nouvelles questions ont été posées a . colonel Seelv au sujet des assurances dor i nées aux officiers, relativement à l'Ulstea . Le colonel Seely a promis de communique tous les documents, afin de couper coui . aux Incertitudes. (a) CHAMBRE DES LORDS Les unionistes réclament des renseigro ( ment s détaillés ■ au sujet des instruction i ' données au général Sir Paget, et les cor ■ ditions dans lesquelles les officiers ont r< ! pris leur commandement* Lord Moriev promet de communiquer di ' main le document et de faire deis déclar; i fions complètes. (a) ■ L'effervescence dans les milieux parlementaires Londres, mardi, 24 mars. Selon une information communiquée au ■ journaux, la. publication des documenl ■ promise à la Chambre des communes p£ ■ M. Asquith et i{ la Chambre des lords pc - lord Murrey est attendue avec le plus v t intérêt et on assure, dans les milieux pol ■. tiques, avoir beaucoup d'inquiétude du côl i des partisans du, gouvernement. Pour 1 première fois dans l'histoire de la coalitio i de I'Ulster, les membres du gouvemïemei > sont menacés de défections très importa: S tes, si le bruit qui court au sujet de la ri - ture.des documents apportés à Londres p: - le général Cough pour la disculpation d< officiers, de ses collègues et de lui-mêm - est vérifié.. Des événements de la plus haï - te gravité peuvent survenir. La,gravité <. . la situation ne saurait être exagérée. Ce ; tains libéraux, des travaillistes et des ni tianattstes condamnent absolument l'ai! - tude du gouvernement autant qu'on puis. - la comprendre en ce moment et. les que - ques voix qui s'élèveinit pour demande - qu'on vérifie sont perdues au milieu d< . multiples prolestations.il faut noter conn - indices les acclamations frénétiques qui o) salué les allusions faites aujourd'hui o s Roi et à l'armée par les travaillistes. J mais les plus vieux pariemenitaires n'i valent été témoins de pareil déchaineme: d'aplpaudissements. C'est là un syinptôa de la plus haute importance dans les cci jonctures actuelles. 11 est. également fo i isymptomatique que les allusions faites p ■ M. Ward n'ont soulevé aucune prot,*:-;1. - tion du- côté des unionistes. Les unionist' - estiment que lo gouvernement du par,1! i e béral se trouve en présence d'obstacles i: suimontablies pour sa politique et ils s'a s- tendent avec joie à la chute du gouvern e ment. Jamais, môme au moment des crisi i les plus graves, on n'avait, assisté & p raille effervescence dans les couloirs. C e ne parlait pas tant du côté des libéraux ( - l'emploi fait de l'année par les unionist- - pour arriver a leurs fins politiques, que c . bruit qui courait que le gouvernement s r lait céder aux unionistes. (a) Nouvelles de l'Étranger » ALBANIE s Une note du gouvernement grec Athènes, mercredi, 25 mars, i- Lo gouvernement a envoyé une circuk re pour, attirer l'attention des puissanc I. su.,r les mouvements insurrectionnels i i- i'Epire, qui se propagent de plus en plu Quoique le gouvernement « persuadé que les propositions faites par le gouvernement .albanais à M. Zografos correspondent aux vues des puissances, il ' croit que son devoir est d'attirer l'attention ! sur le danger, que comporte tout retard " dans leur réponse au gouvernement Ijeiié-! nique.: (a) ALLEMAGNE Le voyage du Kronprinz est remis Berlin, mercredi, 25 mars. Le prince impérial a renoncé pouij celte t année au voyage qu'il doit faire dans .te; colonies allemandes., (b) Torpilleur éperonné j Heligoland, mercredi, 25 mars. Le torpilleur do haute mer 193 a été éperonné et défoncé au-dessus de la ligne de J flottaison par le torpilleur 108 pendant les J manœuvres de nuit qui ont eu lieu hier. 11 ! a trois déchirures à tribord et une à bâ-1 bord.. Il sera conduit demain aux docks de ' Kiel. # (jj) AUTRICHE-HONGRiE t L'audience du Kaiser au comte Tisza Do Vienne à 1' « Echo de Paris m t » Le « Tagehlatt » mande do Budapest que les milieux politiques .veulent savoir s'il lui | question de fa politique roumaine dans l'audience du comte Tisza. „ Selon 1' u Alkotmany », le Kaiser a de-. mandé aussi des informations sur les atta-. ques en Hongrie contre la Tripiice. La « Zeit » rapporte que le télégraphe _ ignora ou rendit inexactement les débatj . sur les nationalités au Parlement hongrois j contenant des critiques a l'adresse de 1e j politique de la Ballplatz. La Tripiice et les courants nationaliste; j dans 1 armée ainsi que les milieux officiel? _ allemands en ont connaissance dans Jeun 5 plus petits détails, comme il ressort de k -, campagne officieuse allemande contre lo Hongrie . ; L'ambassade d'Allemagne a Paris tien . Berlin au courant des entretiens du comti Karolyi avec le président de la Républiqui s et.les hommes d'Etat français que l'ambas . sade d'Autriche chercha à empêcher, t On attacherait aussi un grand poids i e Berlin aux rapports adressés de Budapest ITALIE I GUILLAUME II A VENISE L'entrevue avec Victor-Emmanuel Vçni^o, mercredi, 25 mars. e Le Roi s'est rendu ce matin, à n,i,h. ; bord du « Hohenzollcrn »,. accompagné di marquis di San-Giuliano, ministre des afl'ai a res étrangères, et des personnages de s; suite. Sur tout le parcours, malgré une plui violente, la foule a acclamé le souverain qui a été salué, à son arrivée, par les sa! ves des naviras italiens et allemands et hurrahs des équipages.La rencontre de l'em •- pereur Guillaume et du j'oi Victor-Emma s nuel a été extrêmement cordioie.Les sou i- verains se sont embrassés deux fois. L'Em :- pereur et le Roi ont ensuite conféré en com pagnie du ministre des affaires étrangères (a) t- \enise, mercredi, 25 mars. Le Roi a quitté à 11 h. 1/2 le « Hohen zollern », accompagné du marquis di Sa: Giuliano, pendant que les matelots du «Ho henzollern » poussaient des liourrahs. L marquis di San Giuliano est descendu a x Palais Royal. ^ Le Roi est allé visiter le navire alleman ^ « Goeben ». (b) if Les compétitions en Asie-Mineure l." Rome, mercredi, 25 mars. e Au sujet de la rencontre des souverain a & Venise, le « Coi-riere d'italia » dit que 1 '! principale question agitée concernera l'ai 1 titude des puissances de la Triple-Allianc 1 en Asie-Mineure. Si la Turquie, dit le « Coi riere d'italia », veut empêcher le démen * brement des derniers territoires qui leu ^ reste, elle doit consentir à- une égale i\ partition des. zones d'influence entre les d 1 verses nations. La priorité de la pénét.r; e lion française en Syrie et dans le yllayt " de Smyrne et la supériorité de la Franc dans les entreprises de chemins de fer a " nom des Russes constituent un grave p, / ril pour le maintien du « statu quo » terr " torial. L'amicale coopération di.plomatiqu | italo-gormanique dans les affaires d'Orien : outre qu'elle servira à soutenir l'Itaiie dan ^ la demande des justes compensations qi 5" lui sont dues .pour l'occupation prolongé J du Dodécanèse et pour l'inexécution de clauses du traité de Lausanne, servira ^ libérer la Turquie d'une dangereuse hég< monie française laquelle, de Syrie, pourra s'étendre aussi sur le territoire du vilaye de Smyrne. (b) ,r Les cheminots s'agitent îs Rome, mercredi, 25 mars, i- Suivant le « Messagero », les cheminot i- napolitains, commençant un mouvemer t- d'agitation générale, ont décrété la grèv ?- pour le 15 avril. On sait que les eheminol ■s italiens prétendent faire valoir un ensembl i- d'améliorations, dont le total coûterait a n Trésor une cinquataine de millions. (b) LG ,s Répercussion des incidents de Fium u Rome, mercredi, 25 mars, j. Le député Federzoni demandera à intei roger le ministre des affaires étrangère pour savoir do quelle façon le ministre ci * tend pourvoir à l'a défense des Italiens d . Fiume visés, dit-il, par une ûauvre sysii matique de persécution entreprise contre l population italienne par les autorités pol tiques hongroises, lesquelles se servent nu nie d'inqualifiables machinations. (b MEXIQUE i- Le combat de Torréon ;s Juarès, mardi, 24 mars, le Dans le combat d'hier soir les rebelles s s. sont emparés de la montagne Carrôs-de it Pilaf, près de amis,. On s pris la plu grande partie de l'artillerie fédérale. Ils onl mis la ma:in sur les bagages du général fédéral Delasco, commandant en chef chargé personnellement de la défense de Gomès. Palacio. Suivant un télégramme du colonel Crosi» no, attaché, à l'état-major du général Bona< vidés, les rebelles, ont capturé deux quai'i tiers do Torréon. Le combat continue toi» jours dans la ville. (a) New-York, 'mardi, 24 mars. Suivant un télégrami. > du correspondant du u New-York llerald » à Elvergel, l'artil-lerio du général Villa a canonné vigoureusement les positions do Gomès-Palacio et de la montagne Carros-del-Pilar. Plusieurs grands bâtiments fortifiés par. les fédéraux ont été incendiés par la canonnade. Le général Villa se vante d'entrer en ville avant vingt-quatre heures. Jusqu'ici moins de !a moitié de ses hommes sont engagés et iî possède encore 5,000 hommes de troupes préls à donner, l'assaut à la- .ville aussitôt que l'arlillerie aura détruit les défenses.: <4 RUSSIE La lutte contre l'alcool Saint-Péterdbourg, mercredi,. 25 mars* Le ministre des finances .vient de publier une circulaire relative à la réalisation, en os qui concerne l'administration des finances,; des desiderata énumérés dans le rescrit impérial du 13 février. Le ministre fait remarquer que le principal devoir qui incomba à son administration c'est de propager les! habitudes do tempérance des populations.: , Cependant point n'est besoin de redouter, pour cela une» diminution de recettes., La , ministre exprime la ferme conviction que les ressources dont disposera le peuple quand-: il aura abandonné 1 usage des spiritueux : constitueront une nouvelle base sur laquelle : on pourra parfaitement compter pour pour-; voir aux dépenses toujours croissantes qui incombent à l'Etat, Le ministre invite en* suite l'administration à examiner avec bien-: veitlance toutes-les pétitions présentées con-. formément à la loi par. les municipalités su* : raies polir obtenir la suppression..où la pro» . hibition de la .vente de l'alcool., M SERB5E Les bandes bulgares Belgrade, mardi, 24 mars'.-La .version rapportée sur l'incident d« frontière survenu au forlin de Slivnitza el prétendant que les fugitifs de Petchevo ouvrirent le feu contre les Serbes ne corres-t pond pas exactement aux faits, 11 ne s'agit j pas en effet de fugitifs mais bien de bandes do comitadjis bulgares qui, devant l'infé-t riorifo numérique du poste frontière serbe* ouvrirent le feu. "-es blessés serbes se retirèrent et les comitadjis incendièrent le fortin. Une commission serbe s'est rendue sur, les lieux. Des délégués bulgares prendront part à l'enquête. TURQUIE Les incidents de Bagdad Constant,taople,; mardi, 24 mars. Le rapport du gouverneur d'Ourfa sufl la bagarre de Djerablous, qui a eu lieu la 20 mais, en réjette là'faute sur un ingénieur allemand qui, accompagné de quel-. ques circassicns, frappa et arrêta un ou-j vrier. Les autres ouvriers ayant voulu déli-. vrer leur camarade, l'ingénieur et les cir-» cassions firent feu. Les ouvriers, mécon-i ténls déjà en raison des injustices des ingénieurs au sujet des salaires, attaquèrent 1 à coups de pierre et do gourdin 'les baraques des ingénieurs qui se défendirent avec leurs armes. Les ouvriers employèrent à leur tour leurs 1 revolvers. L'intervention! des gendarmes mit fin à la bagarre. Un s ouvrier musulman a. été tué. Deux autres x ont été blessés. Les ingénieurs ont reçu ,- quelques blessures. Les autorités ont pris e cîes mesures pour assurer les travaux eni ■- construction et la sécurité des ingénieurs- (a) Lettre de Londres t e (De notre coTTespcmdantJ a La séance du 19 mars à la Chambre des ' communes. — L'attitude de Sir Edward e Carson. — Le refus des officiers de mar-, ' cher contre les rebelles. — La force dii ': cabinet Asquith. e. LONDRES, ls 24 mare. s Aurons-nous la guerre civile ©n Ir« ;l lande ? Jusqu'à la fin de la séance de jeud' ' dernier à la Chambre des communes, la ' proposition de M. Asquith offrant aux comtés de I'Ulster de décider eux-mê-mes par voie de référendum s'ils voulaient ou non être exclus du « home rule » était considérée comme une base s de discussion très acceptable et la conei-t liation semblait avoir les chances les e plus sérieuses de succès. Dans quelles 3 circonstances les choses ont-elles tout à coup pris une autre tournure et la situa-u tion est-elle devenue menaçante? Il n'est pas sans intérêt de le rappeler. Assailli le lundi 16 mars die questions e relatives à la mise en pratique dé sa proposition, M. Asquith avait très vague-.. ment répondu qu'avant d'entrer dans les s explications qui lui étaient demandées, j, il désirait savoir si son principe était ac-e cepté. Là-dessus Sir Edward Carson .. prétendit que les ministres jouaient une a « hypocrite comédie » et M. Bonar Law [. demanda à interpeller le gouvernement sur « son refus do formuler sa nouvelle politique ». L'interpellation fut, fixéé à jeudi: M. Bonar Law la développa en termes relativement modérés et sur un Ion qui n'avait rien d'agressif. Après avoir soutenu cetté thèse au moins singulière dans la bouche d'un conserva-e teur, que le soldat en temps de guerre civile redevient un simple, citoyen et â doit obéir à sa conscience plutôt qu'aux

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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